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Rapport du TP 

:
Méthodes de mesures de débit

Préparé par : Ayman EL KAAB


Anass BAALLAOUI
Salah eddin ZHIRO
Ouissal GRIDA Encadré par :
M.ARID

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Introduction :
La mesure de débit est un axe très important dans le cycle de la gestion des
réseaux d'alimentation en eau potable ou même d'irrigation il existe plusieurs
instruments de mesure de débit ; débitmètre à turbines (se base sur la vitesse
de rotation d'une turbine), ultrason (vitesse de propagation d'une onde
sonore), électromagnétique (variation des champs magnétique), venturi
(variation de la pression entre deux points due à une perte de charge provoque
par un diaphragme), rotamètre (pousse à l'écoulement sur un cône placé dans
un tube gradué).Dans les canaux a ciel ouvert c'est surtout les canaux venturi
qui sont les plus utilisées , son principe repose sur l’effet de venturi où la
pression change avecle changement de la section. La dépression crée entre
deux sections permet de mesurer la vitesse de l'écoulement parlaquelle on
mesure le débit volumique, la précision de ces mesures a une importante
capitale dans la gestion des installations du point de vue technique et aussi
économique (facturation), dans ce présent TP on étudiera différents type de
débitmètres et on mettra en vue leurs exactitude de mesure.
Description de l’appareil :

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L'eau pénètre le débitmètre par le venturi , pour ensuite s'écouler dans un
divergent puis dans une conduite droite, pour passer dans un diaphragme et un
coude puis enfin, par un rotamètre constitué d'un tube en verre calibré et un
flotteur. A la sortie de l'appareil, l'eau se déverse dans le banc hydraulique ce
qui permet de mesurer le débit en chronométrant de remplissage du réservoir
à une certaine quantité de 0 à 35 litres en cherchant la moyenne des débits .
Les prises de pression sont situées à l'entrée (A), à l'étranglement (B), à
l’élargissement entre (C) et (D), et (E) et (F) de part et d'autre du diaphragme et
entre (G) et (H) au niveau du coude.

Partie Théorique :
1- Venturi :
Un débitmètre à Venturi est un dispositif utilisé pour mesurer le débit de fluides
dans une conduite. Il tire son nom de l'inventeur italien Giovanni Battista Venturi
qui a développé ce concept au début du XIXe siècle. Le débitmètre à Venturi
utilise un tube convergent-divergent qui crée une zone de constriction dans la
conduite. Lorsque le fluide traverse cette zone, sa vitesse augmente et sa pression
diminue en fonction de l'équation de Bernoulli. La variation de pression est
mesurée à l'aide de deux prises de pression situées de chaque côté de la zone de
constriction. En mesurant la différence de pression entre ces deux points, le
débitmètre peut calculer le débit volumique ou massique du fluide.

Bernoulli entre A et B :
V A2 V B2
PA +⍴ . g . ZA + 2
= PB +⍴ . g . ZB + 2

La conservation du débit donne : A.VA = B.VB ⇒ VA=VB. (B/B)


Et on a : ZA≈ZB
Alors :

√ √
2.(PA−PB) 2 g .(HA−HB )
VB= ⍴ .(1−
B
2
)
= (1−
B
2
)
2 2
A A
A vrai dire les pertes de charge font en sorte que la valeur réelle VB’ est plus faible que la valeur
VB calculé théoriquement mais cela n’empêche que les 2 vitesses restent proportionnelles par un
coefficient KV Tel que : VB’ = KV. VB (KV coefficient de perte de charge).

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2- Diaphragme :
Le diaphragme est un élément de restriction qui est placé dans la canalisation de
manière à créer une différence de pression entre l'amont et l'aval du diaphragme.
Cette différence de pression est mesurée à l'aide de capteurs de pression placés
de part et d'autre du diaphragme. La quantité de liquide ou de gaz qui traverse le
diaphragme est directement proportionnelle à la différence de pression mesurée.
En utilisant cette relation, il est possible de déterminer le débit volumique à l'aide
d'une formule de calcul appropriée.
A partir de l’équation de Bernoulli et l’équation de conservation de masse on peut
déterminer facilement l’équation suivante :


2.( PE−PF )
VF= ⍴ .(1−
S2
2
)
2
S1

Si on prend la perte de précision en considération dans le diaphragme on doit


faire appel à K tel que : K :un coefficient en fonction de la géométrie de
l’appareil et déterminé par étalonnage. Il dépend des paramètres
suivants :l’air de jet de l’aire du diaphragme. L’équation devient la suivante :


2.( PE−PF)
K.
VF = ⍴. (1−
S2
2
)
2
S1

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3- Méthode expérimentale pour déterminer K :
On peut calculer K en division du débit théorique calculé dans le cas idéal par
le débit réel déterminé a partir du chronométrage du remplissage du réservoir
Alors on aura la relation suivante :
Qthéorique
K= Qréel

Comme on peut procéder par la méthode d’étalonnage, Cette procédure


consiste à mesurer le débit à travers le diaphragme pour différentes valeurs de
la pression différentielle. Le coefficient de débit peut alors être calculé à partir
de ces mesures. Le coefficient de débit est généralement déterminé en traçant
une courbe du débit réel par rapport à la pression différentielle et en ajustant
cette courbe à une équation mathématique appropriée pour calculer le
coefficient de débit. il est important de suivre les normes et les directives
applicables pour la procédure d'étalonnage pour garantir l'exactitude et la
reproductibilité des résultats.

4- Rotamètre :

Le rotamètre est un dispositif de mesure de débit à flotteur qui utilise la force


d'Archimède pour mesurer le débit d'un liquide ou d'un gaz à travers un tube.
Le rotamètre se compose d'un tube vertical en verre ou en plastique, avec une

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section conique évasée à l'une de ses extrémités. Un flotteur est placé dans le
tube, qui est soumis à la force de gravité et à la force de poussée d'Archimède
en fonction du débit de fluide. La position du flotteur dans le tube indique le
débit volumique du fluide. On néglige les forces de viscosité sur les parois du
tube , le théorème d’Euler donne donc :

∑Fext=Qm.(Vs-Ve)

Alors on aura besoin des données suivants :


 Le débit massique 𝑄𝑚.
 La vitesse de sortie.
 La vitesse d’entrée.

Exploitation :
I. Détermination du coefficient K du diaphragme  :

Graduation Débit HA HB HC HD HE HF HG HH HI
du flotteur (L /s) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm)
15,8 0,370 420 250 362 368 376 195 225 220 118
13,2 0,300 420 252 332 342 344 215 234 231 128
11,2 0,242 420 253 308 316 312 230 242 240 139
9,4 0,196 420 254 294 300 298 238 245 243 144
7,4 0,148 420 255 279 284 280 245 250 249 149

Ona :


2 g ( H e −H f )
Q=S 2 V f =S2 k
( )
2
S2
1−
S1

D ou on peut calculer le tableau suivant :


Q réel en (l/s) Q diaphragme en (l/s)
0,148 0,286
0,196 0,375
0,242 0,438
0,3 0,549
0,37 0,651

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D’apres ces données on obtient la courbe suivante :

D’après la courbe, on peut retrouver le coefficient K : K=0.6

 A l’aide du venturi  :
Dans ce cas on néglige les pertes de charge donc on aura:


2 g ( H a −H b )
Q=S b ⋅

( )
2
Sb
1−
Sa

Avec:
Sb : section de l’étranglement.(d=15.75mm)
Sa: section d’entrée.(d=25.4mm)
Alors :
Q réel en (l/s) Q venturi en (l/s)
0,148 0,379
0,196 0,380
0,242 0,382
0,3 0,383
0,37 0,385

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En comparant tous les deux (débits venturi et diaphragme) on aura :

 A l’aide du rotamètre :

Graduation flotteur Q en (l/s)


7,4 0,148
9,4 0,196
11,2 0,242
13,2 0,3
15,8 0,37

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 Le débit en fonction de position du flotteur :
Donc d’après le graphe on peut estimer que :
Q=0.0266⋅ h−0.0524
Avec :

H : la graduation du flotteur.
On a fait l’expérience dans ce TP de 3 méthodes de mesure de débit différentes dont on a témoigné
de l’efficacité et la précision de chacune : La méthode du diaphragme s’est révélée très imprécise
face à celle du venturi dont les résultats étaient très proches des valeurs réelles chronométrées.
Grosso modo la débitmètrie n’exige guerre une haute précision à l’échelle microscopique et les 3
méthodes peuvent satisfaire largement les besoins de l’utilisateur, et déterminer le débit avec une
marge d’erreur acceptable.

Conclusion :
Le but de ce TP était de comparer trois méthodes de mesure de débit. La méthode la plus
sûre étant le chronométrage direct, on peut reconnaitre la précision relative de chaque
méthode. La méthode du diaphragme s’est révélée très imprécise face à celle du venturi
dont les résultats étaient très proches des valeurs réelles chronométrées, ceci est dû au
temps que met le fluide à remplir tout la section à sa sortie du diaphragme. On ne peut
cependant négliger les effets des erreurs sur la lecture des valeurs prises ainsi qu'une erreur
relative au materiel, dont les valeurs accompagnent chaque mesure de hauteur dans les
manometres, ainsi que les calculs ulterieurs.

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