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SITUATION GEOGRAPHIQUE :
La zone étudiée durant le stage de développement est Moulay Driss Zerhoun. Elle s’étend sur
une superficie totale de 55.800 ha. Faisant partie de la Wilaya de Meknès, elle est limitée au
nord par les provinces de Sidi Kacem et de Taounate, au sud par la zone de Dkhissa, à l’est par
la province de Zouagha Moulay Yaakoub et à l’ouest par la zone de Ain Jemaa.
DECOUPAGE ADMINISTRATIF :
La zone d'action du CCA de Béni Amar se compose d'un cercle, de 3 Caïdats, 5 communes
rurales et une commune urbaine. Son découpage administratif est comme suit :
N’zalat N’zalat
Cherkawa
Mghassyine Mghassyne
Sidi abdellah Lkhayate
Le CCA de Beni Amar aide par, les efforts qu’il fournit, les agriculteurs à mieux produire, de
manière efficiente tout en préservant l’environnement, leur accompagnement se déroule à fur et
à mesure et ceci afin de mieux repérer les pratiques qui freinent le producteur durant son travail
et ainsi faire le nécessaire pour améliorer sa productivité et surtout sa situation aussi bien dans
le milieu rural que dans le milieu urbain.
Population :
La population totale vivant dans la zone d'action de Béni Amar, recensée en 2004, est de
54.879 habitants dont 42268 rurale et 12.611 urbaine.
Sols et topographie :
Pratiquement, plus de 50 % des terrains agricoles se situent sur des pentes qui dépassent
15%. Les sols suivants sont rencontrés, avec une prédominance des sols calcaires et argilo-
calcaires.
Tableau n°3 : Types de sol
Dehs 6800 12
Hamri 10200 19
Tirs 16500 30
Hrech 7800 14
Biad 9100 16
Autres 5400 10
Total 55800 100
Les sols dominants de la région sont le Tirs et le Hamri : ces sols retiennent une grande quantité
d’eau et sont d’une profondeur importante, ajoutons aussi que leur teneur en éléments
fertilisants est aussi bien élevée.
Eau :
Disposant des ressources ci-dessous, la zone d'action du CCA de Béni Amar bénéficie d’une
pluviométrie annuelle satisfaisante mais souffre de la rareté des eaux souterraines c’est donc une
zone de bour favorable.
Tableau n°4 : Ressources en eau
Superficie (ha) %
Superficie agricole utile 33.400 60
Forêt 2.840 5
Parcours 7.590 14
Terres incultes 11.970 21
Superficie Totale 55.800 100
Il n’est pas évident toutefois de bénéficier de toute la superficie du fait que la région car la pente
du terrain ne le permet pas toujours. La superficie agricole utile est de 33400 ha, elle se répartit
comme suit :
Superficie :
Au Maroc, la culture du câprier s’étend sur une superficie de l’ordre de 15000Ha. Cette
espèce prend de plus en plus d’importance et son mode de gestion est passé du traditionnel
avec des plantations spontanées dans les champs pour se développer en vergers commerciaux
plus rentables
Zone de production :
Les principales régions productives de cette plante sont : Safi, Fès, Taounate et Taroudnat
avec une concentration plus au moins importante localisée à Sidi Kacem, Al Hoceima,
Missour et Taza.
Exportation :
La grande majorité (près de 95%) de la production des câpres est exportée : entre 14 000 et
17 000 tonnes partent pour le marché international chaque année. Ce produit représente à lui
seul 10% des exportations végétales marocaines. Le Royaume produit plus de 65% des câpres
exportés dans le monde, ce qui fait de lui le plus grand exportateur mondial pour cette culture.
Les principaux clients du Maroc sont l’Union Européenne, l’Amérique du Sud et l’Asie.
Rendement :
Dans les zones de production, les rendements restent moyens et ne dépassent pas les 1,5
qx/ha
Variétés :
Parmi les 300 espèces environ de câpriers connues dans le monde, l’espèce la plus cultivée
au Maroc pour la production est Capparis spinosa (câprier épineux)
Caractères de la floraison : Nombreuses grandes fleurs odorantes blanches ou blanc
rosé, avec de nombreuses étamines violettes et longues.
Caractères de la plante : Variété sauvage jusqu’à 1,5 m de haut. Feuilles caduques et
épineuses à la base. Longs rameaux souples retombants.
Fiche technique :
Nom latin Capparis Spinosa
Famille Capparidaceae
Type de végétation Arbuste vivace, épineux, ornemental et
condimentaire.
Mode de multiplication Semis et bouturage. La production des
plants par culture In Vitro
Qualité du sol Pas très exigent, le câprier accepte tous les
types de sol à condition qu'ils soient bien
drainés.
Amendement et Fertilisation Les amendements et les fertilisations ne
sont pas nécessaires.
Hauteur 80 à 120 cm avec une croissance lente
Espacement 50 à 70 cm
Profondeur de plantation : 2 cm de recouvrement des graines au semis
avec de la terre affinée.
Période de floraison Fleurs parfumées au mois de mai jusqu'aux
gelées.
Période de Récolte La récolte s'effectue au fur et à mesure de la
naissance des boutons floraux. Ces derniers
sont à cueillir avant leur épanouissement et
leur éclosion. Dès qu'ils sont coupés il est
nécessaire de les laisser sécher au soleil.
Parasites Escargots, limaces et piérides du chou.
Maladies Pourriture en cas d'excès d'humidité.
2. Figuier :
Superficie :
Au Maroc, la culture du figuier s’étend sur une superficie d’environ 48.000 ha et génère une
production d’environ 109.000 tonnes de figues fraîches, soit un rendement moyen de 2,3 t/ha.
Le Maroc se place ainsi au 4ème rang des pays producteurs au monde avec 7% de production
mondiale de figues séchées.
Zone de production :
Les deux principales régions de production des figues sèches sont Taounate et Chefchaouen
qui totalisent, à parts égales, près de 64% de la production nationale. Le dernier tiers de la
production est assuré par les régions de Tétouan et Al Hoceima avec 8,4% chacune, Safi avec
6,1%, Loukkos (4,1%), Nador (3,5%), Rabat/Salé (2,8%), Settat (2%), Taza (1,4%) et
Ouarzazate (0,5%). Dans les principales zones de production, cette espèce a été considérée à
importance secondaire et a été associée à l’olivier (91% des cas) ou conduite en intercalaire
avec des cultures annuelles (2% de la superficie utilisable).
Variétés :
Import,export et production :
La production de la figue sèche en 2006 a vu une baisse et n’a pas excédée 14 000 tonnes
contre 14 980 Tonnes pour l’année 2005. Les importations du Maroc en figues sèches atteint
en moyenne 100 à 150 t/an. Les exportations du Maroc en figues séchées pour l’alimentation
humaine ont atteint 1 600 Tonnes en 2007.
Fiche technique :
3. Grenadier :
Superficie :
Au Maroc, la culture du grenadier s’étend sur une superficie de l’ordre de 12.300 Ha. Cette
culture prend de plus en plus d’importance et sa gestion s’est améliorée comme pour le
câprier en passant d’un mode traditionnel avec des plantations dans des jardins familiaux
et/ou en plantations éparses pour se développer en verges commerciaux plus rentables,
assurant une diversification fruitière à l’échelle nationale.
La qualité des fruits est tributaire des variétés et des conditions du milieu, notamment au
niveau des zones à forte humidité où il y a de grands risque de maladies causant la pourriture
des fruits. La plantation se déroule de la fin d’automne au printemps. La densité adoptée est
de 400 Arbres/Ha.
Zone de production :
En 2018, le volume de production a avoisiné les 133.000 Tonnes avec un rendement moyen
national de 11,8 T/Ha. Le grenadier est cultivé dans toutes les régions avec une certaine
concentration dans la plaine du Tadla avec pas moins de 24 %, au Haouz (20 %), Settat (6,6
%), Taounate (5,8 %), Nador (5,3 %), Chefchaouen (4,5 %), Azizal (3,3 %) et dans certaines
oasis du sud. Elle est conduite en plantation régulière, seule ou associée à d'autres arbres
fruitiers, mais aussi en plantations isolées à proximité des centres urbains.
Il existe cependant un grand nombre de variétés de grenadier au Maroc. Ces variétés portent
des dénominations différentes, attribuées selon la forme du fruit (Ounk Hmam), selon la
couleur de l’épiderme (Grenade rouge et Grenade jaune(Sefri)) ou la zone (Bzou).
L’échange de matériel végétal entre différentes régions est très fréquent. Deux
groupes de variétés sont cultivées au Maroc :
Les grenades à pépins doux consommées fraîches : Le Sefri de Beni Mellal, les
grenades rouges et jaunes de Marrakech, le Kharaji de Bzou, le Mesri de Meknès et
Laroussi de Fès.
Les grenades acides à pépins durs destinées généralement à la transformation : On
distingue Wonderful, Negro, Monstruoso, et Dwarf semi evergreen.
Exportation :
Une partie des fruits est commercialisée au niveau du marché national et l’autre est dédiée à
l’exportation vers les pays de l’U.E.
Au cours de la campagne agricole de 2016-2017, la quantité de grenades exportée était
d’environ 361,3 T soit une augmentation de 27,7% par rapport à la campagne précédente.
Fiche technique :
Classe : Insecta
Ordre : Diptera
Famille : Lonchaeidae
Genre : Silba
Espèce : Silba adipata
Morphologie
L'adulte est noir brillant avec une teinte bleuâtre, 3,5-4,5 mm de long, de grands yeux rouges
et des pattes brunes.
Larve blanchâtre pouvant atteindre les 8 mm de long.
Les dégâts, dont l'intensité varie d'année en année, peuvent être très importants.
Figure 2 : dégâts de la mouche sur la figue
La mouche pond 1 à 4 œufs à l'intérieur de la figue, via l'ostiole. Elle ne perce donc pas de
trou pour pondre dans la figue.
Lorsque la larve atteint sa taille maximale, elle sort de la figue en perforant un trou dans
l'épiderme de celle-ci (le plus souvent lorsque la figue est encore sur l'arbre ce qui provoque
donc la chute de la larve au sol).
2. Cochenille : Cercoplastes rusci
-Taxonomie
Classe : Insecte
Ordre : Hemiptera
Super-famille : Coccoidea
Famille : Coccidae
Genre : Ceroplastes
Espèce : Cerplastes rusci
a. Morphologie
L'adulte est ailé possédant une seule paire d'ailes, mobile et dépourvu de protection cireuse.
La femelle adulte présente un bouclier ovalaire (4,5 x 3,5 mm), épais, globuleux, formé de 8
plaques tégumentaires fusionnées, de couleur brun clair.
Les oeufs sont de forme ovoïde de dimension : 0,317 x 0,229 mm. Ils sont d'abord de couleur
ocre puis prennent une couleur de rouille ou cannelle. Les oeufs demeurent sous le bouclier de
la femelle après la ponte.
Larve : Au 1er stade, la larve est ovale, de couleur rouille, et mesure 0,47 x 0,23 mm.
Figure 3 : Morphologie de Ceroplastes rusci
c. Dégâts
La présence de cette cochenille entraîne un affaiblissement des pousses et des feuilles, qui
peut provoquer leur dépérissement. Le miellat qu'elles excrètent est en général envahi par la
fumagine, ce qui réduit la photosynthèse et affecte la croissance et le développement de la
plante.
3. Acarien ériophyde : Aceria ficus
-Taxonomie
Classe : Arachnida
Sous-classe: Acari
Ordre : Trombidiformes
Famille : Eriophyidae
Genre : Aceria
Espèce : Aceria ficus
a. Morphologie :
L'acarien de la figue est un acarien microscopique largement répandu (de 0,003 à 0,005
pouces de long) qui possède deux paires de pattes près de l'extrémité antérieure. L’acarien est
pourvu d'un corps en forme de coin de couleur jaune pâle.
-Taxonomie
Embranchement : Arthropoda
Classe : Insecta
Ordre : Hemiptera
Famille : Homotomidae
Espèce : Homotoma ficus
a. Morphologie
Morphologie de l’Adulte : Son corps vert clair chez les spécimens fraîchement mués, devient
plus tard plus foncé, la couleur verte peut tendre au brun foncé. Les Antennes sont densément
recouvertes de longues soies et les ailes antérieures anguleuses avec des membranes
transparentes.
Larve : Premier stade au corps jaune, yeux rouges vifs et les jambes marron foncé.
Œuf : De forme ovale, avec pédicelle situé ventralement en plus du filament terminal long.
b. Dégâts :
En se nourrissant, les larves excrètent du miellat qui est habituellement recouvert de cire, de
sorte que leur présence puisse être reconnue par la sécrétion de cire sous forme de gouttes ou
de fils sur les feuilles.
II. grenadier
1. Puceron du grenadier : Aphis punicae
-Taxonomie :
Classe Insecta
:
Ordre Hemiptera
:
Sous ordre Sternorrhyncha
:
Super- Famile : Aphidoidea
Famille : Aphididae
Genre : Aphis
Espèce : Aphis punicae
a. Morphologie :
Oeuf : La période de l'œuf varie entre 1 et 2 jours.
Nymphe : Les nymphes sont ovales ou légèrement allongées, brunes rougeâtres avec six
antennes segmentées.
Adulte : Le corps de la femelle aptère est vert clair, y compris le cauda et le siphoncule. La
longueur du corps de la femelle est de 1 à 2 mm. La tête et le thorax des femelles sont foncés.
a. Dégâts
L'alimentation de cette espèce provoque la chute des feuilles, une réduction de la qualité des
fruits de la grenade et un rabougrissement de l'arbre. Le miellat du ravageur et la moisissure
aggravent ces blessures.
2. Thrips de grenade : Rhiphiphorothrips cruentatus (Hood) et Scirtothrips
dorsalis (Hood)
a. Morphologie :
Les adultes (Rhiphiphorothrips cruentatus) sont des insectes minuscules, minces, au corps
mou et de couleur brune noirâtre. Les ailes sont jaunâtres et mesurent 1,4 mm de long.
- L’Adulte Scirtothrips dorsalis est de couleur jaune pâle. Les nymphes sont minuscules
d'un brun jaunâtre.
Dégâts :
Les nymphes et les adultes se nourrissent sur la face inférieure des feuilles en râpant la
surface et en suçant la sève cellulaire.
3. Pyrale des dattes : Ectomyelois ceratonia
- Taxonomie :
Classe Insecta
Ordre Lepidoptera
Famille Pyralidae
Genre Ectomyelois
Espèce Ectomyelois ceratoniae
Morphologie :
Adulte : L'adulte est de couleur gris-clair, de longueur du corps variant entre 6 et 12mm.
L'envergure est d’environ 16 à 22 mm. Les ailes antérieures, relativement étroites, sont de
couleur grise avec des dessins plus ou moins bien marqués; avec des ailes postérieures plus
claires et bordées d'une frange soyeuse blanchâtre.
Larve : Les 5 stades larvaires sont caractérisés par le nombre et la taille des crochets des
fausses pattes ainsi que par les dimensions des capsules céphaliques.
a. Dégâts :
Les fruits attaqués, présentent une tache de contour irrégulier.
a- Taxonomie :
Classe Insecta
Ordre Lepidoptera
Famille Tortricidae
Genre Thaumatotibia
Espèce Thaumatotibia leucotreta
Morphologie :
Figure 10 : Adulte de la fausse teigne
a. Morphologie :
III. câprier :
Insecte bouclier : Bagrada hilaris
-Taxonomie :
Embranchement Arthropoda
Classe Insecta
Ordre Hemiptera
Famille Pentatomidae
Espèce Bagrada hilaris
a. Morphologie :
II. Maladie
1. Grenadier
-Aspergillus niger
-Botrytis cinerea
*Maladies du caprier
-Fusarium spp
-Sclerotium rolfsii
-Leveillula taurica
-Albugo capparidis
Pour une atteinte efficace des objectifs assignés du stage, l’élaboration d’une fiche d’enquête est
indispensable. Cependant, le traitement de la thématique intitulée «diagnostic des problémes
phytosanitaires et moyen de lutte du Figuier ,Câprier et Grenadier dans la région de Moulay Driss
Zerhoun », nous a mener à la réalisation de 37 Enquêtes prises au hasard au sein de la région de
Moulay Driss Zerhoun, pour une durée de 8 jours.
Pour atteindre efficacement les objectifs assignés au stage, l’élaboration d’une fiche d’enquête est
indispensable. Celle-ci a porté sur les paramètres suivants :
1. Identification de l’Exploitant (niveau d’instruction,fonction …).
2. Caractéristiques de l’Exploitation (localisation, , superficie et espèces présentes).
3. Itinéraire Technique adopté au sein de l’exploitation (Variétés , Origine des plants,
fertilisation…).
4. Problèmes Phytosanitaires (Maladies et Ravageurs, Date d’apparition, Traitements,
Origine de décision…).
5. Utilisation des Produits Phytosanitaires (modalités d’utilisation, matériels et équipements
utilisés...).
6. Désherbage (Mode, Période, Produits Utilisés-dans le cas du mode de désherbage
chimique-…).
7. Normes et Sécurité (Protection, Environnement et Stockage…).
Au terme de la période du stage sur le terrain, 37 exploitations ont été visitées et entretenues.
1- Le déroulement de l’enquête :
Le stage du développement s’est déroulé dans la région de sais entre le 16 et le 23 décembre
2019.
Le choix des exploitations dans la région est basé sur un échantillonnage aléatoire tout en
effectuant une interview face à face avec les agriculteurs (question-réponse), ces derniers sont
de types direct, indirect ou à choix multiples pour que l’enquêté ne s’ennuie pas.
La durée de l’enquête varie entre 25 et 35 min par agriculteur, selon sa connaissance.
FIGUIER :
Au niveau de la région Moulay Idriss Zerhoun les ravageurs que nous avons
rencontrés sont :
La cochenille qui se développe sur l'écorce, les feuilles et les fruits, sécrétant une
substance cireuse blanche-rosâtre (miellat).
Les acariens qui laissent de nombreuses petites piqures sur les feuilles et les fruits.
La mouche (silba dipata) dont la larve se développe à l’intérieur du fruit.
La chenille de la teigne du figuier provoque des dégâts, qui se manifestent par une
cavité blanche de forme ovale et noirâtre aux bords, devenant brunâtre en se
desséchant.
Le psylle qui secrète du miellat, favorisant le développement de la fumagine et peut
entrainer la chute du fruit.
Le moineau est un ravageur de moindre importance, cet oiseau ronge une partie du
fruit.
Graphe
CULTURES INTERCALAIRES :
GRENADIER :
Les ravageurs du grenadier que nous avons rencontré dans la région de Moulay Idriss
Zerhoun sont :
Le puceron qui envahi le grenadier et s’attaque au jeunes pousses, cet insecte est
responsable de la sécrétion du miellat suivi du développement de la fumagine.
Les acariens qui provoquent des dégâts sous forme de nombreuses petites piqures
sur les feuilles et les fruits.
La ceratite : ceratitis capitata est également un ravageur du grenadier, l’infestation
est visible sur le fruit par une petite tache noire entourant le point de piqure, tache
qui s’agrandit par la suite et entraine des pourritures.
La pyralle dont la larve dévore le fruit tout en se dirigeant vers le noyau.
Le thrips est un insecte qui attaque le grenadier et rend le feuillage de la plante
marqué de minuscules taches grises, prenant l'aspect de stries argentées avec le
temps. Les jeunes pousses, les fleurs et les fruits se déforment, puis subissent une
nécrose, et les feuilles finissent par se dessécher.
Le moineau est un oiseau qui attaque le fruit quand il est éclaté il le dévore lorsqu’il
est sur l’arbre et peut provoquer la chute de ce fruit.
Graphe
CULTURES INTERCALAIRES :
CAPRIER :
Même si Les plants adultes sont résistants à la plupart des maladies et ravageurs, il existe
toutefois des insectes qui risquent de provoquer quelques dégâts tels que :
La larve de la piéride dont les dégâts sont graves et ronge les feuilles du câprier.
La punaise est également un ravageur dont les dommages sont des petites piqures
sur les feuilles.
Une larve blanche qui se développe sur le fruit qui est très répandue dans la région
concernée qui manque à identifier.
graphe
Maladies :
Figuier :
La pourriture grise (botrytis cinerea) est une maladie qui entraine la pourriture du
fruit.
L'aspergille noir : Aspergillus niger ou charbon du figuier est également une maladie
présente au niveau du figuier.
graphe
Cultures intercalaires :
la Septoriose est une maladie qui se manifeste par des taches blanches allongées ou
brunes, de formes ovales ou rectangulaires, épaisses, souvent bordées d’un halo
jaune.
Les taches se rejoignent pour former de grandes plages irrégulières. Elles sont
visibles sur les deux faces du limbe.
Cette maladie est présente chez l’orge et le blé.
La rouille brune de l’orge est une maladie dont les symptômes apparaissent sur ou
sous les feuilles sous forme de pustules orangées dispersées en relief,
exceptionnellement sur les épis.
Parfois, des halos chlorotiques apparaissent autour des pustules.
Les symptômes de la rouille brune du blé ressemblent à celles de la rouille brune de
l’orge.
graphe
Grenadier :
L'aspergille noir : Aspergillus niger qui entraîne une pourriture du fruit qui devient
impossible à consommer.
Botrytis cinerea est un champignon responsable de la pourriture grise sur le fruit du
grenadier.
Alternaria alternata déclenche des pourritures de cœur et de taches noires sur le
fruit.
Le champignon Rhizopus stolonifer envahit les tissus du fruit par son mycélium qui
cause le recouvrement par une moisissure blanchâtre à grisâtre.
Alternaria solani est un champignon phytopathogène entrainant une pourriture noire
à l’intérieur du fruit sans symptômes extérieurs apparents.
Graphe
Cultures intercalaires :
Comme pour les cultures intercalaires des deux précédentes, elles sont touchées
par les mêmes maladies notamment la Septoriose et la rouille brune (blé et orge).
Câprier :
Dans la région visitée, la majorité des agriculteurs enquêtés n’observent pas de symptômes
de maladies sur leurs productions.
Cultures intercalaires
Comme pour l’intégralité des cultures, les adventices sont généralement présentes au
niveau des pieds des cultures étudiées entrainant ainsi une compétition pour l’eau, pour la
lumière et pour les nutriments aussi bien avec les cultures mineures qu’avec leurs cultures
intercalaires.
Les adventices peuvent être de nature dicotylédones ou des graminées, sans oublier
l’orobanche qui se trouve parasitaire au niveau des légumineuses.