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TYPOLOGIE

DE LA COMMUNICATION

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TYPOLOGIE DE LA COMMUNICATION
Typologie selon le nombre d’intervenants

On peut distinguer trois formes de communication :

 La communication interpersonnelle: Elle met en relation deux individus

 La communication de groupe: Elle met en relation plusieurs individus.

 La communication de masse: Un émetteur, ou un ensemble d'émetteurs liés entre eux qui


s'adressant à tous les récepteurs disponibles.

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TYPOLOGIE DE LA COMMUNICATION
Typologie selon le nombre d’intervenants

A) La communication interpersonnelle
Toute relation sociale, personnelle ou professionnelle, est fondée sur la communication, que ce soit à
travers un salut, un échange, un débat, des questions etc. Et si communiquer paraît simple en apparence, le
faire de manière efficace est en réalité tout un art. Alors qu’est-ce que la communication interpersonnelle et
qu’apporte-t-elle dans les rapports avec autrui ?

La communication interpersonnelle s’établit lors d’une interaction entre au moins deux personnes qui
cherchent à échanger des informations ou des émotions par différents moyens.

Le modèle de communication interpersonnelle repose sur six éléments principaux : un émetteur (qui
entame la communication), un récepteur (qui reçoit le message de l’émetteur), un support (écrit, verbal et
électronique), le codage (conversion par l’émetteur de sa pensée en langage), le décodage (conversion par le
récepteur du langage en pensée, en concept) et la rétroaction (réponse du récepteur).
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TYPOLOGIE DE LA COMMUNICATION
Typologie selon le nombre d’intervenants

Les 2 principes fondamentaux de la communication interpersonnelle:


1) On ne peut pas ne pas communiquer
N’importe quel comportement est une forme de communication et il est impossible de ne pas avoir de
comportement, donc l’être humain est sans cesse en train de communiquer. On identifie ainsi trois types de
communication possibles :
 La communication verbale : il s’agit des mots et des phrases, ils ne représentent que 7% du message.
 La communication non-verbale : les gestes, les mimiques, la posture mais aussi les silences
représentent quant à eux 55% du message.
 La communication para-verbale : soit l’ensemble du comportement qui accompagne les paroles
(intonations, rythme, volume), qui correspond à 38% du message.
Ainsi, une bonne synchronicité de ces trois formes de communication est le fondement d’une bonne
communication. 4
TYPOLOGIE DE LA COMMUNICATION
Typologie selon le nombre d’intervenants

2) Tout échange de communication est symétrique ou complémentaire selon qu’il repose sur
l’égalité ou la différence

Lors d’une communication, on se positionne toujours par rapport au statut de notre


interlocuteur, s’il y a une différence, on parle de relation complémentaire, ce positionnement
peut être d’ordre hiérarchique, lié à l’âge ou encore à la position sociale. Si au contraire il y a une
parité de position entre les deux interlocuteurs, alors on parle de relation symétrique, aucun n’as
le dessus sur l’autre.

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TYPOLOGIE DE LA COMMUNICATION
Typologie selon le nombre d’intervenants

Pourquoi améliorer ses compétences en communication interpersonnelles ?

Savoir communiquer est l’un des fondements de la réussite, que ce soit dans la vie personnelle
ou professionnelle. En effet les compétences en communication représentent un atout majeur dans
le monde du travail, très recherché par les entreprises.

Une bonne communication permet en effet de mieux cerner ses interlocuteurs, de faire passer
ses idées de façon efficace, mais également d’apaiser les tensions, de gérer les conflits de façon
appropriée et de mieux appréhender les changements et les imprévus.

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TYPOLOGIE DE LA COMMUNICATION
Typologie selon le nombre d’intervenants

Un émetteur peut donc communiquer vers un seul récepteur, c'est de la communication


interpersonnelle, ou vers plusieurs récepteurs, on parle alors de communication de groupe ou de
communication de masse. Bien que les récepteurs soient multiples dans les deux cas, il s'agit de
distinguer la communication de groupe et la communication de masse.

La première différence qui devrait sauter à l'esprit est la taille de l'ensemble des récepteurs; un groupe

parait moins étoffé qu'une masse. Mais retenons surtout que la communication de masse s'adresse à

tous les récepteurs disponibles alors que la communication de groupe s'adresse à des groupes

de récepteurs ciblés, définis selon leurs expériences, leur culture, leurs attentes, leurs besoins...

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TYPOLOGIE DE LA COMMUNICATION
Typologie selon le nombre d’intervenants

B) La communication de masse:
La communication de masse est l'ensemble des techniques qui
permettent de transmettre à un public le plus vaste possible toutes sortes
de messages. Il s'agit donc d'une communication dans laquelle un émetteur
(ou un groupe d'émetteurs réunis entre eux) diffuse des messages tous
azimuts vers tous les récepteurs disponibles.

La communication de masse regroupe donc un ensemble de médias -


parfois appelés mass-medias - capable d'atteindre voire même d'influencer
de larges audiences hétérogène (diversité des origines sociales, sexes, âges,
professions…). La presse, la télévision, la radio sont des médias de
communication de masse par excellence. Elle a un caractère public et elle
se déroule dans un espace accessible à tous. 8
TYPOLOGIE DE LA COMMUNICATION
Typologie selon le nombre d’intervenants

C) La communication de groupe
La communication de groupe se distingue de
l’interpersonnelle car elle s’adresse à un ensemble plus large
de récepteurs. Mais contrairement à la communication de
masse, elle intègre une notion fondamentale de ciblage de
ses récepteurs.

Contrairement à celle de masse, la communication de


groupe permet la rétroaction, même si elle n’est pas
automatique. Il s’agit également d’une communication
efficace puisqu’elle concerne un public ciblé et donc
théoriquement réceptif au message. 9
TYPOLOGIE DE LA COMMUNICATION
Typologie par rapport à l’environnement de l’organisation

La communication organisationnelle:
 Elle désigne un ensemble d'outils, de
pratiques et de concepts développés et
mobilisés par les acteurs produisant,
diffusant, utilisant des informations dans
des contextes organisationnels. On
distingue habituellement :
 La communication interne qui est dirigée
vers l’environnement interne (les salariés
de l'organisation) ;
 La communication externe qui s'adresse
à l'environnement externe de
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l'organisation.
TYPOLOGIE DE LA COMMUNICATION
Typologie par rapport à l’environnement de l’organisation

1- La communication interne:
Elle est nécessaire pour toute organisation, elle permet d'améliorer l'efficience de l'organisation, de renforcer
la cohésion du groupe et de stimuler la capacité d'innovation des salariés. La communication interne est un
outil essentiel du dialogue social. Il existe trois types de communication interne:

a- La communication descendante ou hiérarchique


Elle s'adresse à l'ensemble des salariés et part du haut de la pyramide hiérarchique vers les employés et les
ouvriers. C'est la communication du «haut vers le bas». Elle a pour but de diffuser les informations
réglementaires (règlement intérieur, mesures de sécurité...), résoudre les conflits internes et informer et
expliquer un projet à l'ensemble du personnel.
Les supports utilisés : le journal ou la lettre internes, les réunions, les notes de service, les panneaux
d'affichage, Internet, le mail ou le fax…
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TYPOLOGIE DE LA COMMUNICATION
Typologie par rapport à l’environnement de l’organisation

b- La communication ascendante ou salariale


C'est la communication dite du "bas vers le haut ". Elle part des salariés pour remonter vers la
hiérarchie ou la direction. Elle peut être spontanée ou organisée par les syndicats ou tout autre comité,
et fait remonter à la direction les réclamations et les attentes des salariés.
Les supports utilisés: dialogue, boîte à idée, journal syndical, affichage, des lettres ouvertes, débats,
réunions d'expression, sondages…
c- La communication horizontale ou transversale
Elle favorise l’échange et la circulation de l’information entre les différents acteurs de
l'organisation et permet un décloisonnement des entités du même niveau de hiérarchie. Elle a
pour objectif le partage des connaissances entres les différents acteurs de l'entreprise pour une
meilleure prise de décision.
Les supports utilisés: les réunions, le journal et les notes sectorielles internes, … 12
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TYPOLOGIE DE LA COMMUNICATION
Typologie par rapport à l’environnement de l’organisation

La communication externe:
La communication externe a pour but de collecter l’information et aussi de la diffuser
auprès des publics cibles. Elle a pour but de faire connaître l'organisation, valoriser son
image et de capter l’information pertinente pour elle.
C’est la communication qui s’établit entre plusieurs personnes, dans le cadre de
l’entreprise avec ses partenaires à l’extérieur.

 Les outils de la communication externe

 La communication orale: conversation téléphonique, entretiens, visites


à domicile, courriels...
 Les médias et affichage: Internet, télévision, radio, presse : très efficace
pour le grand public. 13
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LA PROXEMIQUE
ET LA GESTION DE LA DISTANCE

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LA PROXEMIQUE
ET LA GESTION DE LA DISTANCE

Définition de la proxémique
Cet axe va nous permettre de connaître le degré d’intimité qui existe entre deux personnes que nous
observons, de connaître plus ou moins le rapport qu’ils entretiennent. Ça nous permet de savoir si deux
personnes se connaissent depuis longtemps ou sont des connaissances de longue date. Et pour ce faire, on va se
servir des travaux d’un chercheur américain qui s’appelle Edward T. Hall et qui a étudié ce qu’on appelle
la proxémie. La proxémie, c’est quoi ?
On entend par proxémique, l’étude de la position des locuteurs, et la manière dont ils utilisent l’espace d’où
ils parlent, les distances qu’ils maintiennent entre eux et leur auditoire (Distances spatio-temporelles entre les
locuteurs).
La proxémique est le domaine qui étudie le rôle joué par l’espace physique dans la communication entre les
personnes. Cette espace qui nous sépare d’autrui est porteur de sens. À tel point que cela conditionne les
rapports humains et les ressentis individuels. 15
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LA PROXEMIQUE
ET LA GESTION DE LA DISTANCE

Les différentes distances


Il faut savoir qu’en tant qu’êtres humains, on a une bulle
autour de nous, une bulle invisible dans laquelle nous laissons
entrer plus ou moins les proches de nous, les gens qu’on
apprécie, les gens avec qui on est intimes, et on a tendance à
laisser à l’écart les gens qui pour nous sont inconnus. Edward T.
Hall a scindé cette bulle en quatre zones.
1) La distance « intime » C’est-à-dire le premier étage de la
bulle, la première zone de la bulle qui part de mon corps
jusqu’à 50cm. Dans cette mini zone autour de moi, je laisse
volontiers qu’une certaine catégorie de personnes. Les
personnes très proches comme ses propres enfants, son
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16 conjoint, sa conjointe.
LA PROXEMIQUE
ET LA GESTION DE LA DISTANCE

2) La distance « personnelle » 45cm à 1m20. C’est la zone dans


laquelle on accueille nos amis, nos collègues (relations
professionnelles, voir amicales) ;
3) La distance « sociale » 1m20 à 2m10. Dans la zone sociale, ce
sont des personnes, ce sont des connaissances, qu’on n’a pas
forcément l’habitude de côtoyer. La distance est propice aux
relations de travail ou inconnus.
4) La distance « publique » de 4m à 8m. (face à un public). Cette
distance n’est adoptée que dans certaines situations : réunions,
colloques, conférences, enseignement. Là où le locuteur peut
se servir des moyes qui prolongent le sens et permettent
l’apparition de ses gestes (microphone, projection de lumière…) 17
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LA PROXEMIQUE
ET LA GESTION DE LA DISTANCE

Un bon orateur doit varier les distances au cours


de sa prestation, s’éloigner des participants lorsqu’il
veut centrer l’attention sur un fait et se rapprocher du
public pour recentrer l’attention sur lui. L’orateur doit
savoir utiliser l’espace dont il dispose et l’occuper
correctement.

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La zone de confort

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Comment s’entretient la zone de confort

 La zone de confort est un ensemble d’habitudes que nous entretenons.

 Ce sont à la fois des comportements que nous répétons et qui nous


rassurent. Mais ce sont également des pensées et des schémas cognitifs que
nous perpétuons sans les changer ni les remettre en cause.

 Ces habitudes comportementales et cognitives peuvent d’ailleurs finir par


nous emprisonner en nous séparant d’un environnement qui nous paraît
hostile.

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Comment s’entretient la zone de confort

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Schéma de la zone de confort et comment en sortir

Étape 1 : affronter et traverser la zone de peur.


 Le passage de celle-ci est souvent synonyme
d’une perte de confiance en soi qui est la
capacité à se penser capable de faire les
choses , voire d’estime de soi.

 Nous sommes particulièrement sensibles et


affectés par les opinions des autres. Nous
nous donnons facilement des excuses pour
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22 rentrer dans notre coquille, etc.
Schéma de la zone de confort et comment en sortir

Étape 2 : traverser la zone d’apprentissage

 Il convient de traverser la zone de confort afin


d’acquérir de nouvelles compétences et de
l’expérience utile.
 Ainsi, cet apprentissage permet de retrouver
progressivement une certaine maîtrise de la
situation. Nous savons résoudre les problèmes
et, sensation agréable, nous nous sentons de

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plus en plus à l’aise. 23
Schéma de la zone de confort et comment en sortir

Étape 3 : la zone de grandeur est celle de la nouveauté.

 la zone de grandeur est celle où nous


atteignons de nouveaux objectifs, vivons de
nouveaux rêves.
 Notre réalité se transforme positivement et
nous offre davantage de contentement et
d’épanouissement.

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Sortir ou ne pas sortir de sa zone de confort ?

Soyons clair : rester dans sa zone de confort offre bien des avantages. La vie

est plus agréable. Le maintien des situations, des comportements et de nos

idées offre un sentiment de bien-être et de maîtrise. Dès lors, faut-il ou non

en sortir ?

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Sortir ou ne pas sortir de sa zone de confort ?

Schématiquement, deux cas de sortie se présentent.


Cas 1 : un événement extérieur nous en expulse

 Parfois, une intervention extérieure ou un événement indépendant de notre volonté


(accident, problème de santé, rupture professionnelle ou relationnelle décidée par
autrui…) provoque un choc ou un mouvement qui nous sort de notre zone de confort.
Nous sommes propulsés dans une zone de peur, puis d’apprentissage. En clair, nous n’en
sortons pas volontairement. Nous en avons été expulsés.

 l’objectif n’est pas forcément de revenir dans notre zone de confort comme l’escargot
rentre dans sa coquille. Il est plutôt d’affronter au mieux la situation en traversant les
zones de peur et d’apprentissage afin d’atteindre au plus vite la zone de grandeur et
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26 d’épanouissement nouveau
Sortir ou ne pas sortir de sa zone de confort ?

Cas 2 : nous souhaitons en sortir volontairement

 Sortir de la zone de confort peut relever d’une volonté personnelle. L’envie de lâcher une

situation de routine ou d’endormissement, l’envie de relever un challenge.

 Rester dans une zone de confort risquerait de nous faire passer à côté de certains

bienfaits de la vie, d’expériences ou d’apprentissages nouveaux. Sortir de sa zone de

confort nécessite de prendre la mesure des risques pour soi et pour son environnement,

et de bien adapter son comportement à la situation .

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