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Définition 1 : la communication est un ensemble des interactions avec autrui visant à

transmettre des messages, autrement dit c’est l’action de transmettre quelque chose.

Définition 2 : la communication est l’action de communiquer, de transmettre ou

d’échanger des informations ou des connaissances à un ou plusieurs (N.B: lorsque il y a

un échange entre l’émetteur et le récepteur cela devient un dialogue).


Les types de communication

On peut distinguer trois formes de communication :

- la communication interpersonnelle qui met en relation deux individus.

Exemple : deux amis discutent du dernier film sorti au cinéma.

- La communication de groupe qui met en relation plusieurs individus.

Exemple : le professeur annonce à ses élèves la date du prochain devoir.

- La communication de masse qui est un ensemble de techniques qui permettent à un

acteur de s’adresser à un public nombreux.

Exemple : les diverses publicités des entreprises.

(Les principaux moyens de communication de masse sont la télévision, la radio, la presse,

l’affichage, le cinéma, Internet).


La communication sociale : La communication sociale est un ensemble d'actes

communicatifs dont l'objectif est de modifier certaines représentations ou comportements et

de transmettre des valeurs pour créer et renforcer plus de liens de solidarité. ce genre de

communication vise à pouvoir informer sur des problèmes de caractère social pour ensuite

faire prendre conscience. En effet, le dialogue et la proximité sont deux des éléments

indispensables à la réussite de la communication sociale. Pourquoi une communication

sociale ?

La communication sociale est totalement différente de la communication utilisée dans la

publicité, car celle-ci cherche à « placer » un produit. Au contraire, la communication sociale

va à l'encontre de l'opinion du destinataire. Il est important pour la communication sociale de

connaître l'opinion, car le but ultime est de la modifier.


Les composantes de la communication
Toute communication induit des composantes de la communication.
Les principales composantes sont :
• les acteurs : l’émetteur (celui qui transmet un message) et le récepteur (celui qui reçoit le
message) ; ces interlocuteurs échangent, partagent des informations.
• Le message : c’est l’information transmise au cours d’une communication.
• Le canal : c’est le moyen utilisé par l’émetteur pour transmettre l’information (face à
face, téléphone, courrier…).
• Le sens du message dont la signification est donnée par les acteurs de la communication.
• Le contexte : cadre dans lequel se déroule la communication. On distingue contexte
spatial (lieu où se déroule la communication) et contexte temporel (moment où se déroule la
communication).
• Les stratégies : conscientes ou inconscientes, les attitudes et comportements adoptés
par les acteurs en fonction d’un but à atteindre.
Les enjeux de la communication
Communiquer ne consiste pas seulement à transmettre un message dans le seul but
d’informer mais, aussi, à mettre en commun des significations quel que soit le type
de communication.

Alex Mucchielli, professeur de sciences de l’information et de la communication, a publié


de nombreux ouvrages. Il définit notamment cinq types d’enjeux de la communication :
- les enjeux informatifs : la communication est un acte d’information ;
- Les enjeux de positionnement d’identité : communiquer, c’est se positionner par rapport
à l’autre ;
- Les enjeux d’influence : communiquer, c’est faire preuve d’ « influence » sur autrui ;
- Les enjeux relationnels : communiquer, est un acte de concrétisation de la relation
humaine ;
- Les enjeux normatifs : communiquer, c’est proposer un ensemble de normes, de règles
qui vont soutenir les échanges.
Efficacité de la communication

Distinguer trois niveaux différents dans la situation de communication :

Ce que je pense (intention), ce que je veux signifier par mon message ;

Ce qui est émis, mon message ;

Ce que l’autre perçoit (effet), ce que l’autre comprend.

L’efficacité = la concordance entre l’effet produit et l’intention initiale

Même le silence est une forme de communication : par mon attitude, je communique que

je ne veux pas dialoguer ou je témoigne par mon silence d’un message particulier.
Les facteurs paraverbaux qui influencent l’efficacité du message
Le volume
- Doit être suffisamment fort pour se faire entendre par l’ensemble des auditeurs et assurer
une écoute agréable de notre message.
- Doit ainsi être adaptée à la taille de notre auditoire, mais aussi aux caractéristiques de la
salle où nous nous trouvons.

Le rythme
- Parler trop vite nuit à la compréhension de notre message
- Un débit trop important est souvent une manière de traduire le trac que nous ressentons
(risque de nous faire perdre le fil de nos idées).
- Réduire la vitesse de nos paroles correspond à une amélioration de la compréhension de
notre message
- Parler trop lentement contribue à réduire l’attention des auditeurs qui peuvent ressentir
une certaine lassitude, voire un agacement.
Éviter ces extrêmes ne veut pas dire pour autant maintenir un rythme uniforme. Pour cela il
faut :
- Jouer sur la variation du rythme, sur la ponctuation des phrases, pour rompre la monotonie
tout en laissant le temps d’assimiler nos propos et ainsi maintenir l’attention du public.

Le ton
- Le ton sur lequel une phrase est énoncée détermine fortement le sens qui lui est attribué
(affirmatif, interrogatif, agressif, autoritaire)
- L’intonation utilisée doit correspondre à la signification que nous souhaitons donner à nos
paroles.
L’articulation et la prononciation
- Articuler distinctement, sans exagérer, les sons qui composent les mots.
- avoir un accent particulier n’est pas une tare
- être attentifs à l’impact de notre prononciation sur la compréhension des mots, surtout si
notre auditoire est composé de personnes issues d’autres régions.
Les facteurs non verbaux qui influencent l’efficacité du message

Le regard

- Regarder notre public, il s’agit d’établir avec lui un contact visuel.

- Il indique l’intérêt que nous portons à nos auditeurs, capte et maintien leur attention.

- Permet également de contrôler les réactions du public face à nos propos.

- Quand la taille de l’auditoire le permet, il est important de balayer le public en Regardant

chacun de nos auditeurs.

- public est trop nombreux faire voyager le regard dans l’ensemble du public, de s’attarder

régulièrement sur quelques personnes en veillant à toucher toutes les parties de la salle.
Les silences

- Avant de prendre la parole, le silence permet de solliciter l’attention du public.

- En cours de présentation, il peut donner le temps nécessaire aux auditeurs pour assimiler

ou pour réfléchir à une information importante que vous venez de leur donner

- Il vous permet d’indiquer les transitions entre deux idées, de ponctuer et d’aérer Votre

présentation, de mettre en valeur une idée, et de retrouver votre concentration

Les gestes et les mouvements


- Le fait de bouger, de se déplacer donne un certain dynamisme à la présentation.
- mieux vaut ne pas être constamment en mouvement (risque de monopoliser l’attention des
auditeurs)
- ne pas faire des mouvements trop prévisibles (une source de monotonie et d’ennui pour
l’auditoire.)
- Eviter de rester statique, pour ne pas donner l’impression d’un orateur craintif ou distant.
Communication scientifique

Une communication scientifique ne peut pas s’interpréter selon différents sens ; il est

caractérisé par le souci constant de l’objectivité, de la précision, de la méthode et de la

rigueur intellectuelle. On y recourt essentiellement dans la communication formelle,

institutionnalisée, dans le but d’informer ou de décrire (séquence textuelle de type

informatif ou descriptif), de faire comprendre (séquence textuelle de type explicatif) ou

encore de convaincre (séquence textuelle de type argumentatif). Le discours scientifique dit

spécialisé, comme celui que constituent le mémoire et la thèse, est formulé par un chercheur,

un spécialiste, à l’intention d’autres spécialistes.


Par ailleurs, les vérités énoncées ou les idées développées dans un texte scientifique
doivent s’appuyer sur:
- des connaissances préalablement admises,
- sur des principes reconnus,
- sur des faits évidents.
- Il faut dire sur quoi nous nous basons « c.-à-d.: source »,
- manifester la valeur et la pertinence de cette source
- montrer en quoi elle éclaire l’énoncé en question

le chercheur doit s’appuyer ses propos, à travers le recours à des procédés variés :
explication, justification, démonstration, réfutation, comparaison, citation de paroles
et d’idées, etc.
1. La synthèse ou résumé SCIENTIFIQUE
Le résumé est de recomposer un texte où l’on exprime avec un minimum de mots les idées, les
arguments, le mouvement même de la pensée de l’auteur, en restant fidèle { son esprit et à son
ton. En fait, un résumé est un texte réécrit dans un espace limité, il est plus court que le texte
initial. La longueur du résumé est fixée nettement. Le résumé doit être clair, cohérent, logique
et bien enchaîné.
1.1. LES DIFFERENTES ETAPES DU RESUME SCIENTIFIQUE:
Deux étapes sont distinguées : l’avant rédaction - Lors de la rédaction.
a. Avant la rédaction :
 Lire tout le texte : éventuellement plusieurs fois afin de le comprendre et dégager l’intention
de l’auteur.
 Maîtriser le lexique du texte : Recourir { un dictionnaire si cela s’avère indispensable et
pour les termes techniques, utiliser un dictionnaire de spécialité de valeur reconnue. Se servir
du contexte pour trancher entre plusieurs définitions.
 Distinguer l’essentiel de l’accessoire dans le texte de départ : Repérer les informations
importantes en gardant en tête le thème traité (problématique) : c’est un fil conducteur pour la
sélection d’information.
b. Lors de la rédaction :
 Reformuler l’essentiel : N’omettre aucune information importante, ne mentionner les
exemples que s’ils sont capitaux (longuement développés ou indispensables pour la
compréhension du texte) ; on doit reformuler les passages importants et non les recopier « mot
à mot ». Utiliser des synonymes, d’autres tournures de phrases en restant fidèle au système
énonciatif et { l’organisation du texte.
 Généraliser : On peut remplacer une ou plusieurs informations spécifiques par une
information dont le contenu est plus général. Exemple : Pour remplacer : « courant
biologique, courant cognitif, courant systémique, courant humaniste,…… », généraliser par :
« courants majeurs de la psychologie actuelle ».
 Utiliser des mots liens : Pour respecter le raisonnement de l’auteur et pour assurer de la
cohérence au texte, on doit utiliser des liens logiques, des connecteurs, des organisateurs
textuels.
C. structure du résumé ou synthèse :
 Eviter les formules telles que : « l’auteur démontre que …… ».
 Conserver la personne ainsi que les temps des verbes du texte original.
 Eviter les informations redondantes : pas d’éléments superflus, pas de répétitions ; le but
étant de « faire plus court ».
 Le résumé doit être concis et bref.
 Ne pas faire des interprétations abusives, des critiques ou des objections personnelles : il
faut respecter la pensée de l’auteur.
 Ne jamais bouleverser la progression thématique : il faut respecter la progression,
l’enchaînement, l’ordre des idées de l’auteur et l’équilibre entre la continuité de l’information
et les éléments qui apportent une information nouvelle, le résumé doit être cohérent et doit
suivre le mouvement de l’original.
 Bannir le style télégraphique : toutes les phrases doivent être entièrement rédigées et les
liens entre les idées exprimés par des mots, s’interdire aussi les abréviations, les tirets et les
flèches Eviter de reprendre les termes du texte original sauf pour les mots clés et les termes
techniques.
 Oublier les parenthèses, les « etc. », les points de suspension.
 Contrôler au fur et à mesure le nombre de mots du résumé. Un bon résumé peut dispenser
de lire le texte d’origine.
 Une fois terminé, le résumé doit être relu et l’orthographe revérifié.
1.2. Le rapport scientifique et sa structure :
Les scientifiques ont l'habitude de présenter leurs expériences (mémoires, publications de
recherche,...) de façon structurée, chronologique, détaillée et précise.
C'est ainsi que les élèves doivent présenter leurs rapports d'expériences.
Les titres et contenus suivants doivent apparaître dans les rapports d'expériences:
a. Introduction :
On présente dans l'introduction l'objectif du travail pratique ainsi que les notions nécessaires
à la compréhension de l'étude : connaissances actuelles sur le sujet (avec références
bibliographiques), définitions des mots nouveaux ou complexes utilisés, rappel ou mise au
point des notions nécessaires à la compréhension du rapport par autrui.
b. Matériel et méthode
a. Matériel
On y décrit de façon détaillée le matériel utilisé lors de l'expérimentation, y compris la nature
du sujet d'expérimentation et, le cas échéant, le lieu d'observation.

b. Méthode
On y fait la description du déroulement précis des différentes phases de l'expérience et du
protocole expérimental.

c. Hypothèse de travail
L'énoncé de l'hypothèse de travail décrit la façon dont on s'attend à voir se dérouler
l'expérience, donne le(s) résultat(s) escompté(s).
Tout le génie des chercheurs consiste à imaginer, en fonction d'expériences antérieures, de
nouvelles hypothèses assez plausibles et fondées pour avoir une chance significative d'être
vérifiées par l'expérience.
d. Résultats
a. Résultats bruts
On présente ici les résultats tels qu’ils ont été obtenus, de façon claire, ordonnée et logiques
(selon une liste chronologique de données obtenues, en tableau, etc.).
b. Résultats transformés
Dans certains cas, les données doivent être traitées : un graphique représentant une fonction
de la variable observée, un calcul statistique... constituent des exemples de traitement des
données brutes. La transformation utilisée doit être la plus apte à rendre les résultats
facilement interprétables.

e. Discussion
La discussion dépasse la simple vérification de l'hypothèse de travail. On tente d'expliquer
ici, si besoin est, pourquoi l'expérience a réussi ou échoué. La discussion présente les
perspectives et orientations possibles des recherches futures ou du renouvellement de
l'expérience dans de nouvelles conditions ou accompagnée d'une nouvelle hypothèse.
f. Conclusion
La conclusion correspond à l'adéquation ou l'inadéquation avec l'hypothèse de travail. On doit
expliquer comment l'hypothèse de travail est vérifiée ou non d'après l'observation des
résultats, dans les cas où cela pourrait ne pas paraître évident.

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