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L'aération
Afin de faciliter la lisibilité de votre lettre. Veillez à laisser une marge de 2-3
cm à gauche, une autre de 0,5 à 1cm à droite. Il est vivement recommandé de
commencer un nouveau paragraphe avec un alinéa pour chaque idée nouvelle: cela
aérera votre lettre.
La formule de politesse
Il existe un grand nombre de formules qui doivent être utilisées en fonction de la
relation existant entre l’émetteur et le destinataire de la lettre (supérieur
hiérarchique, client…). Dans la formule de politesse, vous devez répéter les mêmes
mots qui ont servi pour l'en-tête (Monsieur ou Madame ou Maître...). Par exemple,
si l’émetteur a commencé sa lettre par « Monsieur », il devra reprendre ce mot:
Veuillez agréer, Monsieur,...
La signature
Il ne faut jamais oublier de signer une lettre. La signature sera placée de
préférence en bas à droite de la dernière feuille sous le nom de l’émetteur.
Pièces jointes
Si une pièce quelconque doit être jointe au courrier (facture, justificatif,
document…), il faudra éviter l'usage de trombones ou d’épingles et privilégier
celui de colle ou agrafes.
Timbre pour la réponse
Quand vous demandez un renseignement ou bien l'envoi de documents par courrier, il
est fortement recommandé de joindre à votre lettre une enveloppe libellée à vos
noms et adresse.
Lettre simple ou lettre recommandée
Dans la plupart des cas, une lettre simple suffit. Toutefois, s’il s'agit de
réaliser un contrat d'assurance, d’annuler un achat, de prévenir votre assureur, si
vous devez respecter les délais..., vous avez intérêt à envoyer une lettre
recommandée avec accusé de réception. Vous avez ainsi la preuve datée de votre
courrier, qui peut vous être utile en cas de litige. Il faut donc conserver
précieusement le récépissé que l’on vous remet à la poste. Le choix de la lettre
recommandée est dans la plupart des cas facultatif. Cependant, c'est une précaution
souvent très utile en milieu professionnel car c’est une preuve que vous avez
respecté les délais, que vous avez envoyé un document ou une réclamation...
La lettre déposée
Vous pouvez faire office de facteur si vous désirez vous assurer que la lettre
arrive bien à destination. Auprès de certains services, on vous remettra même un
reçu. La lettre déposée ne présente pas un intérêt majeur, mais elle est parfois
utile lorsque des délais doivent être respectés.
NB : Il est nécessaire de toujours conserver un double de la lettre envoyée quel
que soit le mode d’envoi adopté (copie, photocopie…).
2.4-Le rapport de mission
Le rapport de mission, c’est la mémoire d’un projet, dans lequel tout acteur,
interne ou externe à l’organisation, pourra aller puiser à n’importe quel moment
pour collecter un renseignement sur les activités réalisées. En ce sens, il est
essentiel car sans écrit, sans trace, ce n’est pas seulement l’information qui se
perd mais tous les savoirs et savoir-faire acquis au cours du projet.
Le rapport de mission est utile à plusieurs niveaux et à différents moments dans le
temps :
-A court terme, il informe les absents (responsables hiérarchiques, autres volets,
personnes invitées n’ayant pu se déplacer, etc.) sur l’activité qui vient d’avoir
lieu, afin qu’ils soient au même niveau d’information que les participants à la
mission. Il permet également aux acteurs de la mission de faire le bilan des
activités réalisées, d’évaluer l’atteinte des objectifs fixés, dans le but de se
remettre en question et d’améliorer les futures actions.
-A moyen terme, il donne des détails qui permettront de rédiger des rapports
trimestriels, semestriels et annuels destinés à l’équipe de coordination.
-A long terme, il permet à des personnes extérieures (évaluateurs, partenaires…) de
prendre connaissance de « l’histoire » de l’activité. Les rapports de mission
s’avèrent particulièrement utiles dans une démarche de capitalisation, en tant que
données essentielles à partir desquelles les savoirs, connaissances et savoir-faire
développés au cours d’une activité pourront être formalisés.
Le contenu du rapport de mission
Il se compose généralement de 5 grandes parties : l’introduction, les participants,
le compte-rendu du déroulement de la mission, l’évaluation de la mission et la
conclusion :
*La première partie du rapport de mission est une sorte d’introduction qui replace
l’activité dans son contexte. A ce titre, elle doit rappeler : le nom de
l’activité, les dates et lieux d’intervention, les animateurs de l’activité, les
objectifs et les résultats attendus. Eventuellement, un petit paragraphe préalable
peut être rédigé pour remettre l’activité dans son contexte plus global (résultat
du projet auquel elle se rapporte ou lien avec une activité antérieure, par
exemple).
*Après cette introduction, le rapport doit mentionner les participants à la
mission, en précisant leur nombre, leur fonction. Les structures ciblées devront
également être précisées. Enfin, pour plus de précision, la liste des participants,
scannée ou saisie, pourra être annexée au rapport.
*La troisième partie du rapport est celle du compte-rendu du déroulement de la
mission en tant que tel. Il s’agit de :
a) retracer les différentes étapes de la mission, en précisant les thèmes abordés,
la méthodologie employée et les intervenants ;
b) faire une synthèse des productions réalisées au cours de la mission et des
principales décisions prises ;
c) relever les éléments marquants de la mission (questions posées, attitudes et
réactions des participants…). Selon le type d’activités décrites, cette partie sera
plus ou moins détaillée mais dans tous les cas, elle doit contenir suffisamment
d’informations pour qu’une personne extérieure ait un aperçu global et complet du
déroulement et des résultats de la mission.
*Le rapport doit également faire l’évaluation de la mission. Celle-ci comprend
trois aspects :
-Une synthèse des données recueillies dans les fiches d’évaluation remplies par les
participants ;
-L’évaluation du déroulement de la mission, qui mentionne les aspects positifs et
négatifs de la mission. Les animateurs de la mission devront répondre à deux
questions : a) qu’est-ce qui a bien marché, et pourquoi ? b) qu’est-ce qui n’a pas
marché, et pourquoi ?
-L’auto-évaluation de l’attitude du responsable de la mission lui-même, dans la
préparation et la réalisation de la mission. La réflexion pourra se cristalliser
autour de deux axes : a) qu’est-ce que j’ai bien fait ? (dans la préparation et la
réalisation) ; b) qu’est-ce que j’ai mal fait ? (dans la préparation et la
réalisation).
*En guise de conclusion, le rapport mentionnera :
-Le degré d’atteinte des objectifs / résultats fixés, en faisant un lien avec les
indicateurs définis en amont ;
-Les points à améliorer pour les prochaines missions ;
-Les perspectives ou propositions pour la suite.
2.5- Le compte-rendu et le procès-verbal
2.5.1-Le compte-rendu
Le compte rendu est un document professionnel qui rapporte de la manière la plus
neutre possible des faits, des activités, des propos échangés lors d'une réunion,
lors d'une conférence ou lors d'un groupe de travail. Il est fortement conseillé de
rédiger le compte-rendu « à chaud », pendant que vous avez encore en mémoire
l’événement dont vous devez rendre compte, ce qui vous aide à contextualiser les
notes que vous avez prises.
Un compte rendu doit toujours être diffusé au minimum à l'ensemble des
participants. Des copies peuvent également être adressées aux absents ou à toute
personne concernée de près ou de loin par la réunion, la conférence, le groupe de
travail (clients, partenaires, supérieurs hiérarchiques…).
La longueur des comptes rendus varie selon les situations et les types
d’organisations. Parfois, pour pouvoir informer très rapidement les acteurs
concernés, un « Relevé de décisions » ou un « PV de réunion » est diffusé dans les
jours qui suivent la séance.
Il peut être suivi ultérieurement d’un compte rendu détaillé reprenant la
transcription exhaustive (à partir d’enregistrements audio ou de prise de notes)
des discussions engagées lors des différents points de l’ordre du jour.
Objectifs du compte rendu
-Formaliser le travail réalisé pour permettre à une personne qui n'a pas assisté à
la séance de se la représenter de façon suffisante : savoir ce qui s'est dit, ce
qui s'est décidé, et dans quelle atmosphère se sont déroulées les discussions.
-Conserver une trace écrite d'une réunion, d'une conférence, d'un groupe de travail
à laquelle chaque participant peut se référer en cas de contestation ou de doute ;
-Capitaliser l’information, pour mémoire ;
-Acter des décisions.