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THEME:
ETUDE ET PROPOSITION D’UNE SOLUTION DE DEPLOIEMENT DE LA
FTTH POUR NIGER TELECOMS.
Promotion: 2016-2019
Août 2020
Dédicace
A mes parents
A mes amis
A tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin dans l’élaboration de ce document.
Je tiens à remercier tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce
document, à savoir :
Monsieur Issaka Jaharou, Directeur de la Direction des Accès aux Services (DAS) ;
Monsieur Ousmane Maman Manou, chef de la Division Fibre Optique ;
Monsieur Zakari Issa Mahaman Nazir, chef du service Production et Maintenance ;
L’ensemble du personnel de NIGER TELECOMS et en particulier tout le personnel de
l’équipe Fibre Optique ;
Monsieur Issoufou Boubacar Djibo, Directeur Général de l’Ecole Supérieure des
Télécommunications (EST) ;
Toute l’administration et le corps enseignant de l’EST.
RE: Répartiteur
SR : Sous-Répartiteur
Figure 9 : Le TDM……………………………………………………………………………27
Remerciement ........................................................................................................................... ii
Le réseau d’accès est la partie d’un réseau télécoms qui relie les clients aux
équipements qui fournissent les services de télécommunications. Ce dernier peux être filaire
(cuivre ou fibre optique) ou radio. Cependant, l’évolution des besoins des abonnés,
l’apparition des nouveaux services (vidéoconférence, télétravail, Cloud, etc.) et l’explosion
des réseaux sociaux avec des usages de plus en plus intensifs (envoi de photos, vidéos,
fichiers professionnels, etc.) ont montrés les insuffisances des réseaux d’accès cuivres et
mobiles ( 2G et 3G) en termes de latence, bande passante et couverture. Ainsi, partout dans le
monde les opérateurs sont entrant de déployer des réseaux d’accès optique FTTH (Fiber To
The Home : la fibre jusqu’au domicile du client) pour desservir le grand public en haut ou très
haut débit. Face à cette soif de débit, NIGER TELECOMS disposant de son infrastructure
RTC doit déployer la FTTH pour deux raisons :
La mise en valeur de son réseau d’accès fixe qui n’apporte pas assez de bénéfice ;
Faire bénéficier la population nigérienne des services haut ou très haut débit.
Ainsi, notre projet de fin de formation intitulé « Etude et proposition d’une solution de
déploiement de la FTTH pour NIGER TELECOMS.» vise à faciliter la mise en place future
de la FTTH pour NIGER TELECOMS.
Dans ce chapitre, nous allons présenter la structure où mous avons effectué notre stage ainsi
que notre sujet à travers la présentation de son contexte, sa problématique et ses objectifs.
1. Historique
Le capital est détenu à 100% des actions par l’Etat du Niger. Elle a son siège social et est
située à l’Avenue Mali Béro, immatriculée au Registre de Commerce sous le numéro RCCM-
NI-NIA-2016-B-2949 et enregistrée au registre fiscal sous numéro 40177/R.
La société NIGERTELECOMS est placée sous la tutelle technique du Ministère des Postes
des Télécommunications et de l’Economie Numérique et sous la tutelle financière du
Ministère des Finances. Elle a acquis sa personnalité juridique le 03 Novembre 2016.
En créant NIGER TELECOMS, par la fusion de l’ex SONITEL et de l’ex SAHELCOM, le
Gouvernement de la 7ème République poursuit les objectifs ci-après :
disposer d’un seul opérateur public de télécommunications comme dans les autres
pays de la sous-région ;
mutualiser les ressources techniques, financières et sociales afin d’assurer une
gestion optimale et rationnelle des ressources des deux sociétés, gage d’efficacité
et de rentabilité;
assurer une offre globale de services innovants par l’exploitation des réseaux et la
fourniture des services fixes et mobiles de télécommunications ouverts au public.
La société NIGER TELECOMS est dirigée par un Directeur Général nommé par Décret
N°2016-653/PRN/MPT/EN du 1er décembre 2016.
Elle dispose d’un Conseil d’Administration composé de sept membres nommés par arrêté du
Ministre en charge des télécommunications pour un mandat de trois (3) ans renouvelables. Le
Président du Conseil d’administration est nommé par décret pris en conseil des Ministres.
3. But et objectifs
L’objectif poursuivis par la Direction Générale est de faire de NIGER TELECOMS un des
moteurs du développement économique et social du Niger. Pour cela, elle doit axer ses efforts
sur les trois principales orientations suivantes :
La conduite des réformes internes dans tous les domaines d’activités de l’entreprise,
afin de faire de NIGER TELECOMS une entreprise moderne et efficace, orientée vers
la satisfaction de la clientèle ;
La modernisation et le développement des infrastructures afin d’améliorer la qualité de
service fournie à la clientèle, de se positionner en tant qu’opérateur des opérateurs et
de faire du Niger le hub des télécommunications de l’Afrique ;
Le développement de services et produits innovants, répondant aux besoins de la
clientèle et anticipant ses besoins futurs, afin de favoriser l’accès des populations aux
TIC.
Dans ce cadre, NIGER TELECOMS a exécuté à court et moyen terme ou a mis sous
projet les travaux suivant :
Birni N’Konni-Tahoua-Agadez ;
Takiéta-Frontière Nigeria ;
Niamey-Dosso.
La construction de 950 Km de Fibre Internationale : frontière Algérie-Arlit-
Tchirozerine-Arlit-Agadez-Aderbissenet-Tanout-Zinder(Takiéta-Matamèye-
Maimoujia) ;
4. Le personnel
Au mois de juin 2020, NIGER TELELECOMS compte un effectif de 1006 agents toutes
catégories confondues dont 738 hommes soit 73,40% et 268 femmes soit 26,60%.Le
personnel est vieillissant, car 557 agents (soit 55,40%) ont des âges compris entre 50 et 60
ans.
La répartition par sexe et grade:
Groupe I ou Personnel de Direction : 281
Groupe II ou Personnel d’Encadrement : 228
Groupe III ou Personnel d’Exécution : 497
Groupes Groupe I Groupe II Groupe III Total
Sexes
6. Principales activités
Les principales activités de NIGER TELECOMS sont :
7. Produits et services
NIGER TELECOMS offre des produits et services fixes et mobiles cités ci-dessous :
Produits voix :
Le téléphone fixe filaire ;
Le téléphone sans fil CDMA (Code Division Multiple Access);
Le téléphone sans fil CDMA DOGONAY portable ;
Carte prépayée ZUMUNTCHI ;
Carte UIM (User Identity Module) ;
Carte de recharge DOGONAY crédit ;
Carte de recharge fixe crédit ;
Publiphone CDMA.
Produits Internet :
CDMA internet par DOGONAY ;
CDMA internet par modem USB ;
ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line);
WIFI (Wireless Fidelity);
Liaisons Spécialisées Internet;
Fibre optique.
Produits entreprise:
Liaisons Spécialisées;
Liaisons Spécialisées Internet;
Le réseau fermé d’entreprise “GoTa”;
La boucle numérique urbaine de Niamey.
Hormis ces produits, NIGER TELECOMS offre une variété de services à sa
clientèle à savoir :
Service téléphonique ;
Service fax ;
Un Conseiller Principal ;
Des Conseillers Techniques ;
Une Cellule PMO ;
Une cellule Audit Interne ;
Un Service Relation Publique ;
Un Chef de Cabinet ;
Un secrétariat.
La Direction des Affaires Juridiques et Contrôle de Gestion est organisée en deux (2)
Divisions :
3. Organigramme
Notre stage a concerné la Direction des Accès aux Service (en rouge), plus précisément la
Division Fibre Optique (en vert).
2. Organisation de la DAS
2.1 Division Radio et Filaire
Placée sous l’autorité du Directeur des Accès aux Services, la Division Radio et Filaire a pour
mission d’assurer le bon fonctionnement et l’extension du réseau d’accès Cuivre et Radio
afin de satisfaire les demandes de la clientèle.
Exécuter les travaux de création et de fiabilisation des réseaux locaux par Boucle
Locale Radio, Lignes Spécialisées et Lignes Spécialisées internet;
Veiller au respect des normes d’installation et de sécurité en vigueur ;
Suivre l’exécution des projets et participer aux travaux de recettes ;
Gérer la base de données techniques des clients LS ;
Gérer les moyens logistiques mis à la disposition des équipes;
Rédiger des rapports mensuels d’activités.
2.2 La Division Fibre Optique
Placé sous l’autorité du Directeur des Accès aux Services, la Division Fibre Optique a pour
mission d’assurer le bon fonctionnement et l’extension du réseau d’accès Fibre Optique afin
de satisfaire les demandes de la clientèle.
Placée sous l’autorité du Directeur des Accès aux Services, la Division Service Clientèle a
pour mission d’assurer la bonne gestion technique des besoins des clients en matière d’accès
aux services fixes de NIGER TELECOMS.
Assurer l’interface entre les services techniques de la Direction des Accès aux
Services avec les agences commerciales et le centre d’appel ;
Il a pour attributions :
1. Contexte du sujet
De nos jours, les réseaux de télécommunications constituent la base du développement
économique et social de tous pays, et que cela est loin d’être terminé. En effet, ces réseaux
sont en perpétuel évolution à cause des progrès technologiques, la convergence, la
déréglementation, la privatisation et une concurrence galopante.
Ces évolutions ont apporté et continuent d’apporter des mutations sur les politiques et la
technologie. D’une part, sur le plan politique, nous sommes passés d’un système
essentiellement basé sur des monopoles contrôlés par les opérateurs historiques, à un système
essentiellement constitué d’opérateurs privées, dont la règlementation et la régulation sont
assurées respectivement par le Ministère des Postes, des Télécommunications et de
l’Economie Numérique (MPT/EN) et l’Autorité de Régulation des Communications
Electroniques et de la Poste (ARCEP). D’autre part, sur le plan technologique, nous sommes
passés d’un système où les recettes provenaient essentiellement des services vocaux (voix)
basés sur des lignes fixes, à un système où les recettes proviendront essentiellement des
services Internet.
2. Problématique
L’accroissement démographique, la convergence des réseaux et l’augmentation progressive
des applications multimédias ont montré les insuffisances de la boucle locale cuivre (RTC :
Réseau Téléphonique Commuté).En effet, cette boucle qui faisait la fierté des clients à travers
des connexions haut débits via les technologies xDSL et la voix, présente un taux de coupure
élevé, une bande passante insuffisante et un faible rayon de couverture (au maximum 10
Km).Le principal défaut de cette dernière, est le support utilisé (le cuivre) qui ne peut offrir
que quelques mégabits par seconde avec un affaiblissement évolutif avec la distance. Pour
solutionner ces problèmes, l’UIT (Union Internationale des Télécommunications) a défini la
boucle locale optique, utilisant la fibre optique comme support. Ainsi, la boucle locale optique
est la meilleure solution de desserte pour satisfaire les besoins actuels et futurs des clients.
3. Objectifs
Le but de ce projet, est de permettre au NIGER TELECOMS d’offrir un accès internet à un
client résidentiel via la fibre optique. Cette approche lui permettra de fidéliser ses clients
mécontents des connexions xDSL (instabilité, lenteur, débits insuffisants).En plus, c’est un
moyen qui lui permettra d’augmenter sa clientèle. Enfin, avec la FTTH, NIGER TELECOMS
valorisera les infrastructures de son réseau RTC. Ainsi, la FTTH est le parfait moyen pour
concurrencer le WiMax d’Orange Niger et la 4G de Celtel Niger.
1. Présentation
La fibre optique est un support de transmission en verre de silice qui transporte les données
utilisateurs sous forme de lumière. Elle est composée de deux cylindres concentriques. Le
cœur de la fibre est le premier cylindre de plus petit diamètre, il a un indice de réfraction n1
et il assure le confinement de la lumière. Le deuxième cylindre, appelé gaine, a un indice de
réfraction n2. Pour assurer le guidage de la lumière, il faut respecter la condition de guidage
de la lumière dans la fibre à savoir : n2 <n1.
Le revêtement en polymère permet de protéger l'ensemble « cœur + gaine » et n'a aucun rôle
optique.
L’atténuation intrinsèque dans la fibre dépend du matériau et de la longueur d'onde. Elle est
exprimée en dB/Km. Cette atténuation est faible pour les longueurs d’onde des environs de
1300 nm (0,4 dB/Km) et 1550 nm (0.2 dB/Km). C’est pour quoi, les réseaux FTTH utilisent
les longueurs d’onde 1310 nm (sens montant) et 1490 nm (sens descendant).
Les pertes d'atténuation extrinsèque concernent les pertes par rayonnement dues aux
courbures de la fibre, les pertes de raccordement (épissures ou soudures de fibres et
connecteurs) et les pertes par couplage de la lumière en entrée et en sortie de fibre.
Le détubage consiste à enlever les tubes à l’aide d’une pince à détuber pour accéder aux brins
de fibres.
La mise en place des protections d’épissure ou smooves sur chaque fibre avant de les
dégainées ou les nettoyées. Les smooves doivent être mis de façon à ne pas gêner les
opérations suivantes
7.3 Le dénudage
Une fois la protection mise en place il faut maintenant dénuder la fibre afin de faire apparaitre
la gaine optique de 125 µm. Le dénudage consiste à enlever la couche colorée de la fibre. Le
résultat de cette opération est aussi appelé fibre nue. Cette opération est réalisée à l’aide
d’une pince à dénuder.
7.4 Le nettoyage
Maintenant que la fibre est mise à nue, il est très important de la nettoyer. Les fibres sont
nettoyées avec de l’alcool isopropylique.
7.5 Le clivage
Le clivage est une étape importante de la préparation de la fibre pour la soudure, car, c’est la
dernière étape. Elle consiste à couper la fibre avec un angle le plus droit possible (90°±2°) de
façon à ce que les deux extrémités de fibre à souder soient propres, ceci afin de faciliter
l’étape de fusion.
Pour cela, la fibre est placée dans la « cliveuse de précision », la mise en place de la fibre dans
la cliveuse n’est pas aléatoire, il faut que la partie dénudée de la fibre repose sur les deux
patins en caoutchouc de part et d’autre de la lame afin d’assurer la stabilité de la fibre durant
le passage de la lame.
Ici aussi le positionnement de la fibre dans la soudeuse n’est pas aléatoire, en effet, il faut la
placer dans les supports de la façon suivante :
Tout d’abord, il faut que la fibre repose dans l’un des deux V de part et d’autre des électrodes.
Ensuite, il faut que l’extrémité de la fibre soit positionnée au plus près des électrodes, mais,
sans dépasser ces dernières afin de laisser la place pour positionner la deuxième fibre.
Pour la deuxième fibre on recommence les étapes 1 à 6 sans effectuer l’étape 2 étant donné
que la protection d’épissure a déjà été mise en place.
7.7 La fusion
La méthode de fusion est la même pour tous les modèles de soudeuse, mais, les réglages de
ces dernières varient d’un modèle à l’autre.
Il existe deux types d’alignements: l’alignement cœur à cœur ou l’alignement gaine à gaine.
Pour lancer la fusion, il existe différents modes : soit en automatique (la fusion se lance
automatiquement lorsque l’on ferme le capot de la soudeuse), soit en mode manuel (la
soudeuse attend l’appui sur le bouton de lancement pour effectuer la soudure), soit en mode
semi-automatique (Lorsque, l’on ferme le capot la soudeuse fait apparaitre les fibres à l’écran
,mais, ne termine pas la fusion, pour terminer la fusion il faut appuyer sur le bouton de
lancement.) cette dernière méthode permet un contrôle visuel de l’état des fibre avant de
lancer la soudure.
Une fois la soudure terminée, on remonte le smoove afin de placer la soudure au centre de
celle-ci.
Une fois le chauffage terminé, un signal sonore est émis par la soudeuse ou la diode du
bouton qui démarre le chauffage s’éteint. Il est alors possible de sortir le smoove du four en
faisant attention, car, il est possible que ce dernier soit encore chaud du fait de la barre
métallique présente. Il faut donc le placer sur le support de refroidissement de la soudeuse en
attendant de pouvoir la manipuler sans risque.
Ce multiplexage permet entre autres de faire passer des flux synchrones ou asynchrones sur
une liaison synchrone. Les paquets n'arrivant pas nécessairement dans l'ordre d'émission selon
les chemins empruntés. Le rôle du démultiplexeur est alors de les réordonner et de séparer les
flux des différents canaux de manière à restituer l'information telle qu'elle était avant son
transport sur le réseau multiplexé.
L'entrelacement peut se faire au niveau du bit ou sur un ensemble des bits émis dans des
intervalles de temps prédéfinis (Time Slot : TS).
Figure 9 : Le TDM
1. Présentation
IV. Le WDM
1. Présentation
Il s'agit pour simplifier de faire passer plusieurs « couleurs » simultanément dans une fibre ou
le plus souvent une paire de fibres (émission / réception). Ces « couleurs » sont visibles
séparément à chaque extrémité, mais circulent de concert sur le médium. Chaque « couleur »
constitue alors un lien réseau séparé et indépendant du point de vue des équipements qui
l'utilisent.
2. Principe de fonctionnement
Pour multiplexer plusieurs sources optiques, il faut préalablement modifier leur longueur
d'onde en utilisant des matériels spécifiques : transceivers ou transpondeurs.
Chaque flux d'information est codé sur une porteuse par modulation d'amplitude ou de phase,
comme pour une transmission sur fibre optique standard.
Les équipements de démultiplexage sont généralement des équipements passifs, type réseaux
de diffraction. Ils agissent comme des filtres en sélectionnant le signal dans une zone de
longueur d'onde donnée.
Le multiplexage en longueur d'onde sur une fibre utilise mieux la bande passante de la fibre,
c'est une solution économique, qui permet de maximiser la capacité de celle-ci.
Les canaux peuvent être identifiés, soit par la fréquence de la porteuse optique f, soit par la
longueur d'onde λ, les deux étant reliées par la relation simple λ=c/f avec c, la célérité de la
lumière dans le vide.
Lorsque l'écart entre les longueurs d'onde est de 20 nm, on parle de Coarse WDM (CWDM).
L'avantage du CWDM est son coût. En effet, grâce à l’écart l'important laissé à chaque canal,
il n'est pas nécessaire de réguler en température le laser d'émission. En revanche, la limite est
fixée à 18 canaux non amplifiés (définis par l'ITU), donc sur 150 km au maximum. Dans la
pratique, seules 8 longueurs d'onde sont généralement utilisées en 10Gbit/s (de 1471 à 1611
3.2 Le DWDM
Pour un écart plus faible (donc plus de longueurs d'onde simultanément en propagation), on
parle de Dense WDM (DWDM, plus de 32 longueurs d'onde) et même Ultra Dense WDM
(UDWDM). Les systèmes DWDM commerciaux espacent les longueurs d'onde d'environ
0,8 nm, 0,4 nm voire même 0,1 nm. Il est ainsi possible de combiner 160 longueurs d'onde
optiques ou plus.
L'UIT a normalisé au niveau mondial les bandes de fréquences (et donc les longueurs d'onde)
des fibres optiques selon le plan suivant :
5. Domaines d’application
V. Le TWDM
Le Time Wavelength Division Multiplexing (TWDM) est une technique de multiplexage
issue de la combinaison du TDM et du WDM. Ainsi, avec le TDM, une longueur d’onde est
partagée par plusieurs utilisateurs par l’attribution de times slot à chacun. Et, le WDM quant à
lui permet l’utilisation de plusieurs longueurs d’onde dans le même brin de fibre optique.
Ainsi, cette technique permet de réduire les installations et d’augmenter la capacité de la fibre
optique.
1. Définition
La boucle locale cuivre, est l’ensemble des moyens (répartiteur, sous-répartiteur, point de
concentration, câbles, etc.) servant à relier des terminaux à un commutateur du réseau
d'infrastructure.
2. Architecture générale
2.1 Le répartiteur
Les faces verticales sur lesquelles sont raccordées les têtes des câbles de transports
venant de l’extérieur ;
Les faces horizontales sur lesquelles sont raccordés les câbles allant au commutateur.
Rôle de répartition :
Il assure la liaison entre les équipements individuels de commutation et les conducteurs des
lignes d’abonnés à l’aide de jarretières.
Rôle de protection :
Des organes de protection contre les surtensions et les surintensités sont montés sur les têtes
verticales ;
La ligne d’abonné est la partie du réseau située entre le répartiteur et l’installation. Elle
comprend quatre parties :
Le transport :
Il est constitué de câbles de forte capacité. Ces câbles sont souterrains et leur capacité varie de
112 (ou 100) paires à 1792 (ou 2000) paires ;
Le Sous-Répartiteur :
C’est l’interface entre le transport et distribution. Il comprend des têtes de transport et des
têtes de distribution. Il peut être une armoire sur la voie publique, sur poteau ou une
maçonnerie ;
La distribution :
Le point de concentration :
C’est l’interface entre la distribution et le branchement. Le PC est un boitier fixé sur poteau
ou en façade. Il peut aussi etre une réglette d’immeuble ou une borne pavillonnaire de
capacité 3, 4, 7, 14 paires.
Le branchement :
2.3 L’installation
Ainsi, l’installation qui termine une ligne téléphonique peut être plus ou moins complexe
selon les de l’abonné. Il existe :
3. Les avantages
Fiabilité du réseau:
Les communications ne sont pas interceptées. Car, elles circulent dans des câbles qui les
protègent contre le piratage. En plus, pour une communication donnée un chemin physique est
établi entre l’appelant et l’appelé.
Étendu (géographiquement) :
Le RTC public est très étendu, il est dans tous les pays du monde y compris les pays en voie
de développement où même les villages très reculés possèdent en général au moins un
téléphone.
Beaucoup de personnes possèdent le téléphone. Cette qualité est sans nul doute la principale,
celle qui fait que l'on supporte tous les autres défauts inhérents à cette liaison.
Full Duplex:
Qualité auditive :
En effet, le fixe présente une bonne qualité auditive par rapport au mobile.
La structure généralement souple de la boucle locale facilite, les interventions sur le réseau en
cas dérangement ou d’extension. Ces extensions se font principalement au niveau des entités
suivantes : les répartiteurs, les sous-répartiteurs, les points de concentration ou les chambres
téléphoniques.
4. Les inconvénients
Analogique :
Pour faire la conversion du signal analogique en numérique. Ces appareils sont appelés
modulateurs-démodulateurs, d’où le nom commun de « modem » ;
Limitation du débit :
En effet, d’une part la bande passante (300-4000Hz) du RTC et d’autre part son rapport
signal/bruit (de l’ordre de 40 dB en moyenne) limitent la qualité du signal analogique
transmis, ce qui se traduit par une limitation du nombre de bits que l’on peut faire passer par
unité de temps.
Couverture limitée :
Même une fois que la liaison du circuit virtuel est établie, un certain nombre de désagréments
peuvent apparaître en cours de communication produisant des transmissions erronées et de ce
fait limitant encore le débit ou forçant purement et simplement un des modems à raccrocher.
Lignes physiques :
La plupart des lignes reliant les équipements de NIGER TELECOMS ne sont pas des liaisons
radio, mais bel et bien des fils enterrés ou suspendus à des appuis téléphoniques. Ceci
implique qu'un accident renversant un de ces appuis peut interrompre pour une durée élevée la
liaison téléphonique.
Bruit :
Les équipements analogiques perturbent le signal transmis. Un transistor grillé ou une vieille
résistance d’un équipement ajoutent du bruit au signal lors de sa transmission.
Électromagnétisme :
L'orage ou un défaut d'antiparasitage sur un moteur passant dans les environs produisent des
crépitements sur la ligne, gênant les conversations et les modems.
Intermodulation :
C’est le phénomène par lequel un abonné en ligne entend, les conversations des abonnés
d’une autre ligne.
1. Présentation
La boucle locale optique est la partie du réseau fixe qui fait interface entre le réseau de
collecte(le réseau des services) et les clients fibre optique. Elle est constituée par des OLT,
boites de protection d’épissures, ONU, ODF, câbles fibre optique, des jarretières optiques,
etc. Les boucles locales de NIGER TELECOMS sont interconnectées entre elles à travers un
anneau 10 Gbits/s. Les nœuds de l’anneau sont des switchs MAIPU S3900 sauf le switch du
central B qui est un switch Cisco Nexus 3064.Ainsi, cette configuration permet d’assurer la
continuité des services même en cas de coupure de l’anneau. La figure ci-dessous illustre la
boucle 10Gbits/s de NIGER TELECOMS.
3.1.1 L’OLT
Il est l’équipement qui gère les données allant vers ou venant des ONU des clients. Chaque
OLT possède des cartes PON, une carte PON comprend 8 ports PON. NIGER TELECOMS
possède des OLT EPON, alors chaque port PON fournit un débit symétrique de 1.25 Gbits/s
dans les deux sens (voie descendante et voie montante). Ce débit de 1.25 Gbits/s est partagé
entre 64 clients au maximum. Ces OLT sont reliés aux switchs de la boucle optique 10
Gbits/s. Les switchs aussi sont reliés à des routeurs. Les switchs permettent l’administration
des équipements de la boucle locale optique (OLT, ONU, etc.) et les routeurs assurent la
gestion des flux IP entrant et sortant du réseau de NIGER TELECOMS. Enfin, les OLT sont
reliés aux switchs par des jarretières optiques ou des câbles RJ45 et aux câbles allant vers les
sous-répartiteurs au niveau des baies d’ODF par jarretière optique. Un ODF permet de fixer
les câbles et de souder ses brins à des pigtails, la liaison entre les jarretières venant de l’OLT
et les pigtails est assurée par les raccords de l’ODF.
C’est un sous-répartiteur téléphonique dans lequel on trouve un coffret mural d’ODF et des
coupleurs. Ce coffret peut contenir des ODF de 6, 12, 24 ou 48 brins. C’est dans les ODF du
coffret que s’effectue le raccordement des câbles venant du central aux câbles allant chez les
clients. Le coffret est généralement fixé sur la façade du SR, mais rarement déposée par terre.
Les coupleurs permettent d’envoyer le signal d’un brin de transport dans plusieurs brins de
distribution.
Chez le client, le câble de distribution est également fixé et raccordé aux pigtails de l’ODF du
coffret mural. Ensuite, l’ONU est relié à un pigtail à l’aide de sa jarretière ou d’un coupleur.
3.2.1 L’ONU
Elle est constituée le plus souvent par un routeur, un switch et des postes clients.
4. Les avantages
Les avantages de la boucle locale optique résident dans le support utilisé (la fibre optique).
Ainsi, elle présente les avantages suivants :
Faible taux de coupure : Certaines liaisons font environ un (1) an sans tomber en
panne ;
Raccordement d’un nombre important de clients par rapport à la boucle locale cuivre ;
Adaptation des débits en fonction des besoins des clients ;
Supporte tous les types de flux (la voie, internet et TV) ;
Débit évolutifs : Il existe des technologies qui permettent d’augmenter considérable
les débits des deux (2) sens tels que, le WDM et TWDM ;
Miniaturisation des équipements: En effet, les équipements fibre optique sont de
dimensions réduites.
Couplage chez les clients pour desservir un autre : le premier client peut toucher au
coupleur et mettre en panne l’autre client. En cas de panne d’un autre client raccordé
au coupleur, le local du premier client n’est pas toujours accessible.
Maintenance du réseau est difficile : Pour intervenir sur un ODF, il faut souvent le
dévisser de la baie ;
Utilisation non optimale des ODF, l’installation d’un client n’a pas besoin d’ODF de 6
ou 12 ports. Il suffit d’utiliser un PTO (Prise Terminal Optique) à 1 ou 2 ports ;
Coût élevé des abonnements fibres optiques.
1. ADSL
L’ADSL désigne Asymmetric Digital Subscriber Line, qui se traduit fonctionnellement par
« Liaison Numérique à Débit Asymétrique sur Ligne d'Abonné ».
Comme son nom l'indique, la technologie ADSL fournit un débit asymétrique. Le flux de
données est plus important dans un sens de transmission que dans l'autre. Contrairement à la
technologie SDSL pour laquelle le débit est symétrique, donc équivalent en émission et en
réception, le débit de données montant d'une communication ADSL (Upload) est plus faible
que le débit descendant (Download).
La ligne téléphonique qui relie le domicile d'un abonné à l'autocommutateur public qui dessert
son quartier (le « central téléphonique ») est constituée d'une paire de fils de cuivre, en
général continue entre ces deux points (la boucle locale). Les signaux utilisés pour
la téléphonie classique (sonnerie, numérotation multifréquences, voix) occupent une bande de
fréquences qui s'étend entre 25 et 3 400 Hz environ. Le principe de l'ADSL consiste à
exploiter une autre bande de fréquence, située au-dessus de celle utilisée pour la téléphonie,
pour échanger des données numériques en parallèle avec une éventuelle conversation
téléphonique. Grâce à cette séparation dans le domaine fréquentiel, les signaux ADSL qui
transportent les données et les signaux téléphoniques qui transportent la voix circulent donc
simultanément sur la même ligne d'abonné sans interférer les uns avec les autres.
Le signal ADSL transite sur la paire cuivrée téléphonique au même titre que le signal
téléphonique, la cohabitation de ces derniers requiert l'installation de filtres destinés à séparer
les fréquences respectives des deux flux. Au niveau de l'autocommutateur public, ces filtres
sont installés sous la forme d'armoires de filtrage qui regroupent plusieurs centaines, voire
2. ADSL2+
L’ADSL2+ est l’évolution de la technique ADSL, elle exploite plus de fréquences porteuses
pour les données (jusqu’à 2,2 MHz).Cela se traduit par une augmentation du débit maximal
possible. Cependant, les améliorations par rapport à l'ADSL ne sont perceptibles que si
l'abonné se situe à moins de 3 Km du DSLAM. Au-delà, les débits sont les mêmes que ceux
proposés par l'ADSL
2.1 Description
La norme ADSL2+ permet dans des conditions optimales d’atteindre des débits ATM
théoriques de 24 Mbit/s (limité à 12 Mbit/s en ADSL2) en réception et 1 Mbit/s en émission
dans son utilisation la plus courante. Le débit maximal en émission peut être étendu à
3 Mbit/s dans certaines variantes (G.992.5), le débit maximal en réception étant alors réduit.
Les offres « 20 Mégas » sont exprimées en débit ATM, ce qui correspond à un débit réel
maximum en IP d'environ 16 Mbit/s en réception et 800 kbit/s en émission. De plus, ce n'est
qu'un débit maximal théorique, qui n'est que rarement atteint en pratique. Cela s'explique
essentiellement par la distance relative du foyer connecté au DSLAM, plus celle-ci est grande,
plus le débit s'affaiblit et le temps de réponse (Ping) devient important. Cette dégradation
variable des performances n'est pas strictement proportionnelle à la distance, elle dépend
également de la qualité (notamment le diamètre, l'atténuation du signal étant moindre sur un
câble en cuivre de diamètre 6/10 que sur un câble de diamètre 4/10) de la paire de cuivre
utilisée, ainsi que des interférences électromagnétiques présentes dans l'environnement
3. VDSL
Il permet d'atteindre des débits de 13 à 55,2 Mb/s dans un sens et de 1,5 à 8 Mb/s dans l'autre
ou, si l'on veut en faire une connexion symétrique, un débit de 34 Mb/s.
4. VDSL2
Le VDSL2 est une technique standardisée ITU G.993.2. Elle permet d’obtenir une bande
passante de 100 Mbit/s à 100 ou 150 m sur une simple paire de câble de cuivre en symétrique
de section 4/10 ou 6/10).
5. Résumé
Les technologies xDSL ont longtemps assuré efficacement les besoins des clients. Elles ont
également permis aux opérateurs de revaloriser leurs réseaux fixes, provoquant ainsi
l’augmentation de leurs chiffres d’affaire. Cependant, ces dernières présentent beaucoup
défauts qui limitent leurs utilisations de nos jours. Parmi, ces défauts on peut citer :
Portée limitée :
Les signaux xDSL ne peuvent pas attendre une longue distance, à cause de l’affaiblissement
croissant du cuivre en fonction de la distance. En effet, seul l’ADSL peut atteindre 4 Km avec
un débit inférieur à 10 Mbit/s ;
Débit limité :
Les débits offerts par les xDSL se limitent à quelque mégabits alors que les besoins actuels
des clients se situent dans des dizaines voire centaines de mégabits ;
Les liaisons xDSL sont assujetties à de nombreuses pannes qui sont entre autre : non
synchronisation de modem, contact entre conducteurs de la ligne, coupure de câble, etc.
Un réseau FTTH (Fiber to The Home, ce qui signifie « Fibre optique jusqu'au domicile ») est
un réseau de télécommunications physique qui permet notamment l'accès internet très haut
débit et dans lequel la fibre optique se termine au domicile du client.
Développé dans divers pays au cours des années 2000 puis 2010, ces réseaux terrestres
remplacent progressivement ceux ayant historiquement servi à la distribution du téléphone ou
encore de la télévision par câble. Ils permettent également une meilleure latence, l'absence de
sensibilité aux perturbations électromagnétiques et un débit stable pour des lignes allant
jusqu'à 20 km de longueur.
Il existe plusieurs architectures pour aller depuis le point d'accès technique de l'opérateur
(point de présence ou NRO) jusqu'au local de l'abonné :
Le P2P est une architecture point à point dans laquelle, il existe au moins une fibre continue
et non partagée entre le NRO et l'utilisateur.
Le PON est une architecture FTTH utilisant un système de couplage passif (appelé coupleur
optique en français ou splitter en anglais) installé dans le réseau d'accès, grâce auquel jusqu'à
128 utilisateurs peuvent être regroupés sur une seule fibre arrivant au NRO. Les différents
protocoles normalisés pour le PON sont :
2. La technologie EPON
2.1. La description
L’EPON est solution Point à Multipoint utilisant les longueurs d’onde 1490 nm dans le sens
descendent (de l’OLT vers les clients) et 1310 nm dans le sens montant (des clients vers
l’OLT). Le standard EPON a été développé en novembre 2000, la norme a été rédigée par
l'IEEE 802.3 en juin 2004. Elle utilise le protocole Ethernet et le protocole "Multipoint
Control Protocol" sur un débit de 1,25 Gbit/s dans les deux sens. La Terminaison de Ligne
Optique (OLT) fournit un débit de 1,25 Gbit/s par fibre sur le lien descendant. Un débit
identique de 1,25 Gbit/s est offert sur le lien montant. Le débit est partagé entre plusieurs
utilisateurs dans la limite de 64 abonnés par port de l'OLT. Le débit instantané par abonné
peut aller au-delà de 100 Mbit/s.
2.2 Les caractéristiques
EPON est la norme IEEE 802.3 ;
Il utilise le protocole Ethernet et le protocole "Multipoint Control Protocol" ;
Le type d’équipement utilisé est l'Optical Line Terminal (OLT) ;
Le débit fourni par l'équipement est partagé entre 64 utilisateurs maximum.
2.3 Echange des données
Le réseau EPON utilise la technique WDM pour réaliser la circulation bidirectionnelle des
données sur un brin unique de fibre optique.
3. La technologie GPON
3.1 La description
Le GPON est aussi une solution point à multipoint utilisant les longueurs d’onde 1490 nm
dans le sens descendent (de l’OLT vers les clients) et 1310 nm dans le sens montant (des
clients vers l’OLT). Il est standardisé le 16 mars 2003. Il permet l'accès Internet très hauts
débits délivrés par un OLT, mais le débit est asymétrique. Il va jusqu'à 2.5 Gbits/s dans le
sens descendant et 1,25 Gbit/s dans le sens montant. Dans le sens descendant le débit est
partagé entre plusieurs utilisateurs dans la limite de 64 abonnés voire 128 abonnés. Le débit
instantané par abonné peut dépasser 100 Mbit/s. Ce débit est fourni par un ONU ou un ONT.
Le GPON trouve son intérêt dès que la diffusion est à la demande, telle que pour la vidéo à la
demande.
3.2 Les caractéristiques
GPON est la recommandation UIT-T G.984.1 ;
Il est possible d'avoir du très haut débit symétrique du côté client ;
L'intérêt de cette technologie est d'améliorer la diffusion à la demande ;
Le type d’équipement utilisé est l'Optical Line Terminal (OLT) ;
Cette technologie est la plus récente et la plus répandue des PON.
Les réseaux GPON déployés actuellement répondent à la norme G.984 de l'UIT. Il existe des
évolutions du GPON, appelée Nouvelles Générations PON (NGPON) qui sont en cours de
déploiement ou en étude. Immédiatement après le GPON vient le XG-PON, PON à 10 Gbits/s
qui répond à la norme G.987 de l'UIT. Au-delà, nous avons, le TWDM-PON (Time
Wavelength Division Multiplexing PON) répondant à la norme G.989 qui combine à la fois la
dimension temporelle et longueur d'onde. Ensuite, nous avons des PON qui sont basés
uniquement sur le WDM.
3.3.1 Le XG-PON
La première étape de l'évolution des systèmes d'accès optique point à multipoint concerne le
XGPON. Rappelons que le GPON utilise la longueur d'onde de 1490 nm dans le sens
descendant et 1310 nm dans le sens montant. Le XG-PON utilisera la longueur d'onde de
1577 nm dans le sens descendant et 1270 nm dans le sens montant.
3.3.2 Le TWDM-PON
Un exemple de PON utilisant à la fois la dimension fréquentielle et temporelle que nous
retrouvons dans la recommandation G. 989 de l'UIT, est le TWDM-PON (Time Wavelength
Division Multiplexing PON).Dans ce PON, quatre longueurs d'onde sont utilisées dans le sens
descendant et quatre longueurs d'onde dans le sens montant. Dans le sens descendant, ces
quatre longueurs d'onde sont situées dans la bande 1595-1605 nm. Dans le sens montant, les
quatre longueurs d'onde occupent la bande 1525-1545 nm. Ces TWDM-PON permettent
aujourd'hui d'envisager des débits partagés de 40 Gbit/s dans le sens descendant.
3.3.3 Le WDM-PON
Dans un WDM-PON, chaque client a sa longueur d’onde qui lui est dédiée. Donc, pour 64
clients, il faut 64 longueurs d’onde différentes. Alors que, pour les PON des normes G.984 ou
G.987, une seule longueur d'onde est partagée entre 64 clients dans les deux sens.
GPON
Voie descendante 1480-1500 nm
Voie montante 1290-1330 nm
XG-PON
Voie descendante 1575-1580 nm
Voie montante 1260-1280 nm
TWDM-PON
Voie descendante 1595-1605 nm
Voie montante 1525-1545 nm
Point à Point
1605-1625 nm
RF Vidéo
1550-1560 nm
OTDR
1625-1650 nm
Tableau 3 : Les longueurs d’onde GPON (Reference 1)
4. La chaîne FTTH
4.1 Architecture générique
Afin d'assurer les fonctions d'exploitation, mise en service, reconfiguration, test et mesure, le
réseau dispose entre le NRO et les prises terminales optiques des nœuds de flexibilité : les
sous-répartiteurs optiques (SRO) et les points de branchements optiques (PBO).Le sous-
répartiteur optique est un nœud de flexibilité qui sépare le segment transport en amont, du
segment desserte en aval.
Le point de branchement optique (PBO) est situé dans le réseau de desserte en aval du SRO. Il
est le dernier nœud de flexibilité avant le branchement. C'est au niveau du PBO que s'effectue
le raccordement au fil du temps des nouveaux clients.
Le NRO est un bâtiment : Sheller, immeuble. Il est très souvent hébergé dans un Nœud de
Raccordement d'Abonnés (NRA) existant, ce qui permet la réutilisation des infrastructures en
place, les fourreaux, l'énergie, etc.
C'est au NRO que sont activées les lignes optiques du réseau d'accès. Le NRO héberge les
éléments actifs, les éléments passifs, répartiteur optique de collecte et d'accès, ainsi que les
coupleurs. Les éléments de la zone active sont abrités dans différentes baies. Les baies
télécoms hébergent les têtes de réseaux optiques appelés OLT (Optical Line Terminal) en
l'occurrence, les lasers et les photodiodes qui activent le réseau d'accès. Ces équipements
actifs sont connectés aux switches et aux serveurs qui fournissent les services IP.
Le répartiteur est un équipement passif. Il permet l'affectation flexible des éléments actifs sur
les fibres du réseau d'accès. Le brassage est réalisé au moyen de jarretières optiques. Une
jarretière est constituée d'un cordon mono-fibre terminé par un connecteur à chaque extrémité.
Le réseau de transport est le segment de réseau compris entre le NRO et le SRO. Il s'agit
généralement d'un réseau souterrain. Les câbles optiques sont posés dans les tuyaux en
polyéthylène haute densité (PEHD) ou polychlorure de vinyle (PVC) des canalisations. Des
chambres intermédiaires sont utilisées pour les opérations de tirage, de piquage et
d’épissurage des fibres. Les épissures soudées sont placées dans des boîtes de protection
d'épissures étanches.
4.4 Le sous-répartiteur optique
Le SRO est situés le plus bas possible dans le réseau afin d'économiser les fibres de desserte.
Le SRO est matérialisé par une armoire de rue, située sur le domaine public. Il peut être aussi
dans certaines configurations des zones très denses un boîtier de pied d'immeuble situé dans le
domaine privé.
Un SRO est constituée de trois parties : une partie distribution vers les clients (à droite), une
partie transport où arrivent les câbles du NRO (à gauche) et la partie centrale est réservée au
brassage. Les jarretières optiques permettent d'affecter les fibres des clients aux fibres de
transport de l’opérateur.
4.5 Le réseau de desserte (Distribution et branchement)
Le réseau de desserte est le segment de réseau situé entre le SRO et la prise terminale optique
(PTO). Il peut être en aérien ou en souterrain. Des Points de Branchement Optique (PBO) sont
placés dans ce segment. Ils séparent le réseau de distribution du réseau de branchement. Le
PBO peut être un coffret fixé sur un appui, en borne pavillonnaire, en façade ou un boîtier
d'étage (BE).
C'est au PBO que sont réalisées les opérations de raccordement des nouveaux clients. Une
fibre de distribution sera soudée à une fibre de branchement.
4.6 Le réseau domestique
Les fibres des câbles de branchement provenant des Points de Branchement Optiques (PBO)
aboutissent sur les Prises Terminales Optiques (PTO). De la prise terminale optique, une fibre
rejoint l'ONU (Optical Network Unit) qui réalise la conversion de la lumière en courant
électrique. A partir de là, des câbles RJ45 partent vers les postes utilisateurs (télévision,
ordinateur, routeur, etc.).
6. Test et mesures
6.1 Test de continuité
Ce test permet de vérifier la continuité d’une fibre de bout en bout. L’appareil le plus souvent
utilisé pour faire ce test, est le stylo optique. Le crayon optique utilise des longueurs d'onde
visibles situées autour de 650 nm. Il est aussi appelé stylo de laser rouge. Il émet une
puissance de moins d’un milliwatt avec une portée de trois à quatre kilomètres dans une
liaison point à point (sans coupleur). Ce test est utilisé généralement pour s’assurer de la
continuité entre SRO et PTO. Il permet aussi de repérer visuellement des défauts, on parle de
mesures VFL (Visual Fault Location). On peut repérer par exemple, des connecteurs
défectueux, une courbure ou contrainte, des mauvaises épissures, etc.
Le principe est simple, il consiste d’abord à brancher des jarretières sur les extrémités de la
liaison. Puis, on branche le stylo optique sur une des extrémités de la liaison et le régler en
Cette opération permet de mesurer l’affaiblissement entre deux points d’une liaison fibre
optique. Elle est réalisée à l’aide de wattmètres optiques (une source et un récepteur).Ces
appareils permettent de mesurer l’affaiblissement d’une liaison dans les deux sens à des
longueurs d’onde différentes.
Pour mesurer un affaiblissement, il faut relier les deux appareils aux extrémités de la liaison
par des jarretières. Puis, calibrer les appareils sur la même longueur d’onde, régler la source à
la puissance souhaitée en dBm. Apres, activer la source de lumière. En fin, visualiser le
résultat sur l’écran du récepteur.
6.3 La réflectométrie
La réflectométrie est une opération qui permet d’observer, localiser, caractériser une liaison
optique. Pour cela, on utilise un réflectomètre, il se place à un côté de la liaison. Il permet
d’obtenir une représentation visuelle de la variation de la puissance en dBm ou de
l’atténuation en dB le long de la liaison. Elle permet de repérer les sections de fibres, les
connecteurs, les coupleurs, les épissures et courbures.
Le Cloud, qui permet de stocker des données dans le réseau, de les partager et de les
consulter à distance ;
La vidéoconférence est plus fluide et de meilleure qualité en termes de son et d’image
grâce au très haut débit.
Le développement de la domotique permettant de contrôler à distance l'ensemble des
équipements électriques de la maison, et de participer au maintien à domicile des
personnes dépendantes, en les rendant plus autonomes, en contrôlant des instruments
professionnels.
Cependant, ces réseaux présentent quelques défauts:
Coût des équipements élevé, en effet les équipements (Switch, OLT, ONU, etc.) fibre
optique des réseaux FTTH sont parmi les équipements télécoms les plus coûteux.
Mise en œuvre difficile du réseau, la mise en place de la FTTH nécessite beaucoup
de temps à cause des soudures réalisées au niveau des nœuds (NRO, SRO, PBO, etc.)
du réseau ;
Coût des services élevé, les services FTTH ont un coût élevé par rapport aux autres
solutions de desserte (ADSL par exemple).
Au regard de tout ce qui précède, il est indispensable de concevoir une architecture de réseau
d’accès fibre optique moins coûteuse et de longue portée, capable de desservir le grand public
en très haut débit.
La majorité des OLT utilisés par NIGER TELECOMS sont des OLT MAIPU « PT6600-04-
MF » supportant l’EPON et le GPON. Mais, il les utilise pour faire de l’EPON. Chaque OLT
procède quatre (4) slots/cartes PON, deux slot (2) de gestion des équipements, deux slots (2)
d’alimentation et un (1) slot pour ventilation. Un slot comporte huit ports PON et chaque port
PON peut supporter par couplage au maximum 64 ONU. Donc, un OLT « PT6600-04-MF » a
une capacité maximale de 32 ports PON, soit 2048 ONU/utilisateurs. La puissance émise par
un port est comprise entre +2 dBm et +7 dBm. Ces OLT ont des interfaces 10 Gbit/s
permettant de les connectés aux switchs de la boucle 10 Gbit/s.
Un coupleur est un dispositif fibré reliant une ou plusieurs entrées à une ou plusieurs sorties.
Il permet par exemple de mélanger deux signaux, de séparer un signal en deux ou bien faire
les deux à la fois (cas des coupleurs FTTH). Ainsi, le coupleur apporte une atténuation sur
chaque sortie.
Taux de couplage :
αg = 10log (P2+P3)/P1
Le nombre de sorties des coupleurs est un multiple de 2. Les coupleurs qui ont plus de deux
(2) sorties, sont constitués de plusieurs couplages internes 1 vers 2.Chaque coupleurs 1 vers 2
introduit -3 dB de perte. Le nombre de niveau de couplage interne est obtenu en exprimant, le
nombre de sorties sous forme exponentiel. Ce nombre est égal à l’exposant de 2 (pour un
coupleur 1 vers 4 : 4=22 donc, il y a deux niveaux 2 de couplage 1 vers 2).
Les ONU ont quatre ports Gigabits Ethernet, les « 4GE EPON ONU» très adaptés pour la
desserte des entreprises. Car, chaque port représente un LAN à part, l’entreprise aura la
possibilité de faire quatre (4) LAN différents avec des débits différents à travers son ONU.
Pour un usage FTTH, le client résidentiel n’a besoin que d’un seul port. Parce que, il a
généralement un seul LAN. Mais, les autres ports sont utilisés en cas de panne du port en
service. La puissance acceptable pour un ONU est supérieure ou égale à -25 dBm.
Le répartiteur est l’interface entre les OLT et les SRO. Il est relié aux OLT par des jarretières
et aux SRO par des câbles de transport optique. Il est constitué par des baies d’ODF. La
liaison entre les OLT et les câbles de transport est réalisée au niveau des ODF. Le répartiteur
contient également des coupleurs 1 : N (avec N ≤ 64) pour la desserte des clients à proximité
du central (zone d’adduction directe).
Le SRO est l’interface entre les câbles de transport et les câbles de distribution. Il est un sous-
répartiteur téléphonique dans lequel se trouve un coffret mural ou une baie. Le coffret ou la
baie est composé d’ODF et de coupleurs 1 : M (avec M ≤ 64). Les ODF servent à fixer les
câbles de transport et de distribution. Les coupleurs permettent de partager le signal d’un brin
de transport entre plusieurs brins de distribution. C’est au niveau du SRO que se fait
l’attribution d’une fibre à un client.
Il s’agit d’une prise mono-fibre permettant de connecter l’ONU à la boucle locale. Elle est
fixée au mur dans le local du client. Il existe aussi des prises à plusieurs fibres. Par exemple,
les prises à 4 fibres utilisées dans le cas d’une boucle locale optique mutualisée (dégroupée).
Les contenances de ces câbles sont généralement de 36, 48, 72, 96 ou 144 fibres. Cette
contenance est déterminée en fonction de la capacité du SRO et du taux de réserve souhaité.
Les fibres réserve sont utilisée pour remplacer les fibres défectueuses ou bien à d’autres fins.
La capacité des PBO détermine, la contenance des câbles de distribution. Cette contenance
varie entre 4, 8, 12, 24 ou 48 fibres.
Mécaniques :
Résistance à la traction ;
Résistance à l’écrasement ;
Résistance aux chocs.
Environnementaux :
Résistance aux variations de température ;
Résistance aux rayons ultra-violets (UV) ;
Résistance aux solvants ;
Etanchéité ;
Comportement au feu.
Les fibres des câbles sont identifiées par une série de 12 couleurs. Le tableau ci-dessous liste
les couleurs utilisées dans les réseaux FTTH.
Ils sont des câbles micromodules souterrains, les modules sont remplis de gel de pétrole. Les
modules sont identifiés par les couleurs de la série. Chaque module est constitué par 6, 8 ou
12 fibres identifiées également par les couleurs de la série.
Les câbles à 6 modules de 6 fibres, les modules et les fibres sont identifiés par les 6
premières couleurs de la série.
Les câbles à 3 modules de 12 fibres, les modules sont identifiés par les trois premières
couleurs et les fibres par les 12 couleurs de la série.
Les câbles à 6 modules de 8 fibres, les modules sont identifiés par les 6 premières couleurs et
les fibres par les 8 premières couleurs de la série.
Les câbles à 4 modules de 12 fibres, les modules sont identifiés par les quatre premières
couleurs et les fibres par les 12 couleurs de la série
Sadou Garba Bachirou Page 69
4.1.3 Les câbles à 72 fibres
Ils sont constitués de 6 modules de 12 fibres, les modules sont identifiés par les 6 premières
couleurs et les fibres par les 12 couleurs de la série.
Ils sont constitués de 8 modules de 12 fibres, les modules sont identifiés par les 8 premières
couleurs et les fibres par les 12 couleurs de la série.
Ils sont constitués de 12 modules de 12 fibres, les modules et les fibres sont identifiées
respectivement par les 12 couleurs de la série.
Ces câbles peuvent être souterrain, aérien ou aéro-souterains, ils sont micromodules et remplis
de gel de pétrole. Les câbles aériens possèdent des porteurs pour leurs fixations sur les
appuis.
Les câbles sont constitués d’un (1) module de 6 fibres, identifiées par les 6 premières couleurs
de la série.
Les câbles sont constitués d’un (1) module de 8 fibres, identifiées par les 8 premières couleurs
de la série.
Les câbles à 2 modules de 6 fibres, les modules sont identifiés par les 2 premières couleurs et
les fibres par les 6 premières couleurs de la série.
Les câbles à 1 module de 12 fibres, les fibres sont identifiées par les 12 couleurs de la série.
Les câbles à 4 modules de 6 fibres, les modules sont identifiés par les 4 premières couleurs et
les fibres par les 6 premières couleurs de la série.
Les câbles à 2 modules de 12 fibres, les modules sont identifiés par les 2 premières couleurs
et les fibres par les 12 couleurs de la série.
Les câbles de branchement sont formés d’un module de 1 à 4 fibres, identifiés par les
premières couleurs de la série. Ils sont généralement en aérien. Ils sont suspendus aux appuis
par des pinces de branchements.
La flexibilité :
En effet, il y a plusieurs nœuds de flexibilité (SRO et PBO) rendant facile la création des
clients, l’extension et la maintenance du réseau;
La mise en place de ce réseau sera moins coûteuse. Puisque, les infrastructures (les
canalisations, les chambres, les appuis, les câbles, etc.) et la majorité des équipements (OLT,
ONU, etc.) sont disponibles chez NIGER TELECOMS ;
Le dégroupage :
Respecter les règles d’art en matière d’étiquetage des câbles et des brins;
Placer les derniers coupleurs dans les SRO et non chez les clients.
NB : Ce travail ne contient pas d’étude financière, car nous n’avons pas assez de temps et les
outils nécessaires pour sa réalisation.
En résumé, les réseaux d’accès cuivre sont obsolètes. Car, ils n’offrent pas des débits
suffisants aux abonnés, ils sont instables et de courte portée. Les réseaux d’accès optiques
quant à eux, offrent des débits pouvant supporter tous les services télécoms disponibles de nos
jours. En plus, Ils sont plus stables et de très grande portée (minimum 20 Km). Il est
nécessaire pour NIGER TELECOMS de déployer la FTTH pour satisfaire les besoins actuels
de ses abonnés d’une part et d’autre part d’anticiper leurs besoins futurs. Ainsi, il valorisera
son infrastructure RTC et augmentera son chiffre d’affaire. En plus, il conservera son titre
d’opérateur des opérateurs. Parce que, la FTTH est le réseau le plus facile à dégrouper,
plusieurs opérateurs concurrents peuvent se greffer sur son réseau pour fournir leurs services à
leurs clients.
Mes trois mois passé au NIGER TELECOMS m’ont permis de confronter la théorie de
l’école à la pratique. Ce stage m’a également permis de me familiariser avec le monde du
travail. Enfin, ce stage a vraiment confirmé mon ambition de travailler sur les réseaux d’accès
optiques.
Bibliographie
Webographie
1 :2 1 :4
1 :8 1 :16
1 :32
SC/PC LC/PC
FC ST
ST-LC SC-LC
Ciseaux Kevlar
Pince à dénuder
Pince de branchement
SC37C et SC711C
en acier ou diélectrique
Rehausse
de cochon béton