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NOM 

AGBECI

Prénoms :

Franck

ACTIVITE 2.1 REVISION DE COMPTABILITE ANALYTIQUE

Soulignez ou entourez la ou les bonne.s réponse.s

1. La répartition primaire correspond :


A. à la répartition des charges indirectes du compte de résultat dans les centres d’analyse
principaux
B. à la répartition des charges des centres auxiliaires dans les centres principaux
C. à la répartition des charges indirectes du compte de résultat dans les centres d’analyse
secondaires et principaux
D. à la répartition des charges directes et indirectes du compte de résultat dans les centres
d’analyse secondaire

la répartition primaire ne concerne que les charges indirectes, les charges directes étant
affectées directement aux produits ou services. Elle concerne les centres auxiliaires et
principaux, la répartition secondaire se chargeant de répartir les charges des centres auxiliaires
dans les principaux

2. Les centres d’analyse regroupent :


A. des charges directes et indirectes
B. des charges indirectes uniquement 
C. des charges fixes et variables 
D. des charges fixes uniquement

Comme mentionné à la question 1, les centres d’analyse regroupent des charges indirectes
uniquement, ces charges pouvant être aussi fixes que variables (l’énergie par exemple, constitue
une charge indirecte variable).

3. L’unité d’oeuvre correspond :


A. A une clé de répartition. 
B. Au rapport entre les charges directes et indirectes du centre divisées par le nombre d’unités
d’oeuvre. 
C. A un lien supposé de cause à effet entre la dépense du centre et l’élaboration du produit.  
D. Au taux de rémunération de la main-d’oeuvre.

Plusieurs réponses, ici : grosso modo, l’unité d’oeuvre est l’instrument qui permet de répartir les
charges entre les différents produits. Il s’agit en réalité d’un coefficient de proportionnalité et donc,
d’une certaine manière, on peut dire qu’elle remplit le même rôle que la clé de répartition. La
question B correspond à la définition même de l’unité d’oeuvre et la question C reprend ce que
devrait idéalement constituer une unité d’oeuvre.

4. Une clé de répartition possible pour imputer les frais de transport de matières premières dans
une entreprise est :
A. Le lot de produits transporté 
B. Le nombre de chauffeurs-livreurs
C. Le poids des produits transportés 
D. Le nombre de commandes

A priori, seuls le nombre de lots et le poids des produits ont un lien étroit
avec le coût du transport. Il est vrai que lors du choix des unités d’oeuvre, on
a tendance à privilégier l’unité qui semble avoir le meilleur rapport de
proportionnalité avec la dépense. En effet, en termes de cause à effet, on
peut considérer que le nombre de commandes est à l’origine des frais de
transport (on parle d’inducteur d’activité, c’est-à-dire ce qui est à l’origine de
l’activité), mais le coût reste fondamentalement induit par les frais de
transports eux-mêmes : c’est donc l’unité d’oeuvre « nombre de lots
transportés » ou « poids des produits transportés » qui, selon la nature des
matières premières semble le plus réaliste

5. Dans une verrerie, constitue a priori un centre principal :


A. l’atelier de soufflage 
B. le hall d’exposition
C. le service comptabilité et facturation
D. le centre emballage et distribution 

ce sont les deux centres les plus proches du cycle de fabrication du produit.
6. Dans une poterie, constitue a priori un centre secondaire :
A. l’atelier de tournage
B. l’atelier de peinture
C. le centre création et conception de modèles 
D. la direction 

La direction constitue un centre auxiliaire facile à identifier. On peut supposer que l’atelier de
création et de conception de modèles travaillant à la fois sur de nouveaux modèles, mais aussi les
moyens de les fabriquer, travaille ainsi tout autant pour l’approvisionnement que la production elle-
même. Son coût devra être réparti sur ces centres, voire sur la distribution s’il faut penser un
packaging spécifique, par exemple.

7. Quelles sont les méthodes d’évaluation des sorties de stocks autorisées en comptabilité générale
:
A. La méthode du FIFO (First In, First Out : Premier Entré, Premier Sortie)  
B. La méthode du LIFO (Last In, First Out : Dernier Entré, Premier Sortie)
C. La méthode du CMUP (Coût Moyen Unitaire Pondéré) 
D. La méthode du coût standard

cf. cours de comptabilité générale.

8. La méthode du coût de revient complet par centres d’analyse permet :


A. de calculer le coût de revient de chaque produit en le décomposant par grande fonction
(approvisionnement, production, distribution) 
B. de calculer la rentabilité apparente de chaque produit  
C. d’avoir une mesure fiable de la rentabilité de chaque produit
D. de prendre la décision d’abandonner un produit dont le résultat analytique est déficitaire

la réponse A correspondant quasiment à une définition. Calculer la rentabilité apparente est un


objectif. Elle est qualifiée d’apparente, car il semble difficile d’obtenir une information parfaitement
fiable (réponse C), la prudence étant de mise et particulièrement s’il s’agit de prendre une décision
d’abandon de produit (D) pour laquelle le calcul d’un coût spécifique est plus adapté

9. Cochez les coûts calculés dans une entreprise commerciale :


A. coût d’approvisionnement 
B. coût de production des marchandises
C. coût hors production des marchandises vendues
D. coût de revient des marchandises vendues 

il n’y a pas de coût de production dans une entreprise commerciale, puisque son activité consiste à
acheter pour revendre en l’état. En revanche, il faut calculer un coût d’approvisionnement des
marchandises vendues, vital pour le calcul de la marge et il existe un coût de revient puisque
l’entreprise aura en principe à supporter des coûts de promotion commerciale et de distribution.

10. Le coût d’unité d’oeuvre (basée sur l’heure de main-d’oeuvre directe) du centre d’analyse «
usinage » a augmenté de 15 € au cours de l’année. Quels facteurs parmi les suivants sont
susceptibles d’avoir contribué à cette augmentation ?
A. Une réduction de l’activité. 
B. Une amélioration de la productivité de la main-d’oeuvre directe.  
C. Une augmentation du niveau de la robotisation. 
D. Une augmentation du taux de rémunération de la main-d’oeuvre directe.

 Le coût d’unité d’oeuvre est déterminé par le rapport entre le coût du centre
et le nombre d’unités d’oeuvre. Tout ce qui concourt à diminuer le nombre
d’unités d’oeuvre se traduit mécaniquement par une augmentation du coût de
l’unité d’oeuvre : ce n’est pas évident au premier abord, surtout de constater
qu’une amélioration de la productivité puisse se traduire par une
augmentation du coût de l’unité d’oeuvre ! En revanche, l’augmentation du
taux de rémunération, qui est une charge directe n’a aucun impact sur le coût
de l’unité d’oeuvre.

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