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Exercice 1
Dans l’entreprise Marin, la structure des coûts est la suivante, pour une production réelle de 5 000
articles :
- coûts proportionnels aux quantités : 500 000
- coûts fixes : 250 000
Cette production correspond, en fait, à un emploi de 75 % de la capacité totale de production.
Un c lient supplémentaire se présente pour une commande de 500 articles réalisée dans des
conditions normales. Le client propose un prix de vente de 90 ou 120 ou 150 par article.
Partie I
QUESTION 1
Quel prix est acceptable ? Justifier impérativement la réponse.
Finalement le prix retenu est de 120 .
QUESTION 2
Indiquer l'incidence de cette opération sur le résultat de l'entreprise ?
Partie II
Après avoir accepté ce nouveau client; une entreprise leader sur le marché propose à la direction
de l'entreprise Marin un contrat de sous-traitance portant sur 3 000 articles supplémentaires.
Après étude, le projet est chiffré par la direction. Il en ressort
QUESTION 3
À quel prix de vente minimum la direction doit-elle accepter cette proposition ?
En fait, elle choisit de dégager sur ce contrat, un résultat égal à 10 % du prix du contrat.
QUESTION 4
À quel prix ce contrat sera-t-il conclu ?
EXERCICE 2
La cimenterie CC dispose d’une capacité de production de 1.2 millions de tonnes. Les prévisions
d’activité pour l’année 2004 se présentent comme suit :
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Sachant que le prix de vente sur le marché local est de 60 la tonne, calculez la rentabilité
prévisionnelle de la cimenterie. Calculez le coût de revient de la tonne de ciment.
Au mois de juin, une société de commerce international propose à la cimenterie un marché de 180
000 tonnes destinées au marché sénégalais à un prix-usine de 52 la tonne.
Exercice 3
La société Elec produit des composants électroniques. Elle envisage pour le mois la production et
la vente d’un million d’unités, dont le coût de revient se compose de 100 000 de charges
variables et 300000 de charges fixes. La production se fait par lots de 5 000 composants vendus,
au prix hors taxes de 2 500 le lot.
Un client négocie une commande exceptionnelle de 200000 unités supplémentaires pour un prix
total de 60000 .
Première hypothèse : la capacité productive permet cette production supplémentaire,
mais elle nécessite de payer des heures supplémentaires, ce qui aura pour effet
d’augmenter les charges variables unitaires de 10%, pour la seule production
supplémentaire.
Deuxième hypothèse : la société Elec pressentant une augmentation durable de la
demande décide d’investir, ce qui aura pour effet d’augmenter les charges fixes de 50000
sans modifier le taux des charges variables
Questions
1) La société Elec, pour chacune des hypothèses, doit-elle accepter l’offre ?
2) Dans chacune des hypothèses, quel prix minimum va-t-elle proposer si elle souhaite
réaliser une marge de 15% ?
3) Quel risque court-elle en acceptant l’offre de ce client ?
Correction
EXERCICE 1
Partie I
1- Commande supplémentaire dans le cas d'une structure inchangée (charges fixe sans
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changement) et des CV proportionnelles aux quantités!
Cma = CVun
Or CV uni = 500 000/5 000 = 100 donc C ma = 100 .
Tous les prix qui assurent une recette marginale supérieure à 100 sont acceptables,
soit 120 ou 150 .
Partie II
4) Résultat de 10 % du prix du contrat Soit p le prix de vente d'un produit sous- Imité.
3000p - 423873 = 0,10(3000p) 2700p = 423873
p=156,99
Acceptation du marché
Elle dépend du profit marginal et du profit total dégagé pour chaque niveau de production.
Production 200 240 280 320
Profit marginal - (210 - 232) x 40 (210 — 192) 40 idem
- -880 720 720
Profit total (210 x
2 000 1 120 1 840 2 560
Q - Co)
La solution à accepter est celle de 120 moteurs supplémentaires car c'est la seule qui dégage un
profit supérieur à celui que l'on obtient sans la commande supplémentaire 2 560 au lieu de 2 000
). Les niveaux intermédiaires de 40 ou 80 moteur; supplémentaires diminuent de fait le profit
global.
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Exercice 2
Le cas de la cimenterie CC offre une illustration de l’analyse marginale appliquée aux stratégies de
pénétration des marchés. Relevons tout d’abord que la capacité de production est non-saturée et
que la société dispose d’une réserve de capacité 400 mille tonnes. Toute production
supplémentaire dans cette limite de 400 mille tonnes n’occasionne que des charges variables.
Au mois de juin, le marché sénégalais de 180 000 tonnes est proposé à un prix-usine de 52 c’est à
dire un prix inférieur au coût de revient prévisionnel. Toutefois, la capacité n’étant pas saturée, la
production additionnelle présente les caractéristiques suivantes :
Ces pratiques de pénétration grâce à la tarification au coût marginal peuvent être entravées :
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Exercice 3
1. L’offre doit-elle être acceptée
• Première hypothèse
Le coût marginal comprend les seules charges variables (majorées de 10 %) soit :
(100 000 / 1 000 000) x 1,10 = 0,11 € par composant.
Coût marginal des 200 000 composants : 200 000 x0,11 = 22 000 €.
La vente au prix de 60 000 € est donc rentable.
• Deuxième hypothèse
Le coût marginal comprend :
0,10 x 200 000 = 20 000 € de charges variables ; 50 000€ de charges fixes, soit un coût marginal
total de 70 000 €.
La vente à 60 000 € n'est donc pas rentable.
2. Prix de vente à proposer
Soit p ce prix de vente.
Première hypothèse
p— 0,15 p = 22 000; p = 25 882
ceci correspond à un prix unitaire de 25 882 / 200 000 = 0,1294 g.
Deuxième hypothèse
p- 0,15 p = 70 000 ; p = 82 352.
Le prix unitaire correspondant est de 82 352 / 200 000 = 0,4118g.
3. Risque lié à l’acceptation de l’offre
Le prix courant de vente est 2 500 / 5 000 = 0,50 €.
L’octroi de remises très élevées peut être rentable à court terme mais avoir des incidences sur la
politique commerciale : difficultés pour imposer dans les négociations futures un tarif sur la base
de ce prix courant.
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