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LES METHODES DE

COUTS PARTIELS

Aide à la décision à court terme


Questions de compréhension à choix multiples
Veuillez cocher les deux propositions en italique qui vous semblent appropriées.
1) Le calcul des coûts variables exige notamment les opérations analytiques suivantes :
 la distinction des charges selon leur nature
 la distinction des charges selon leur variabilité
 la distinction des charges selon leur destination
 la distinction des charges opérationnelles et structurelles
2. L'application du modèle des coûts spécifiques postule, en particulier, la mise en œuvre des opérations analytiques
suivantes :
 la répartition des charges indirectes fixes
 l'omission des charges indirectes variables
 la distinction des charges directes et indirectes
 l'imputation des charges structurelles indivises
3. Les avantages du calcul analytique des coûts directs sont notamment les suivants :
 la connaissance des coûts des différentes phases d’activité
 la détermination des tarifs découlant des prestations offertes
 la mesure de l’impact du niveau d’activité sur les coûts unitaires
 l’élimination des charges indivises engendrées au sein de l’organisation
 la mise en évidence de la marge contributive destinée à couvrir les frais généraux
4. La marge sur coûts spécifiques peut être déterminée à l’aide des opérations arithmétiques suivantes :
 la déduction des coûts directs fixes de la marge sur coûts variables
 l’addition des coûts variables indirects à la marge sur coûts variables
 la déduction des coûts indirects du résultat analytique en coûts complets
 la déduction des coûts variables indirects de la marge sur coûts variables
 l’addition des coûts indirects fixes au résultat analytique en coûts complets

© Escheikh.A
ISOTEX
La Société ISOTEX produit et distribue un isolant à la fois thermique et phonique
pour les murs, les sols et les plafonds des immeubles. Composé d’une mousse de
latex recouverte d’un tissu de polypropylène, cet isolant non nocif est vendu en
rouleaux de 8 mètres carrés au prix de 480 par rouleau de produits finis. Il peut
être peint, tapissé, crépi ou posé sous un tapis de moquette, sans difficultés
techniques particulières d’installation.
Pour la période étudiée, l’entreprise a fabriqué et vendu 12’000 rouleaux de
produits finis. Les coûts de revient de production et de distribution ont fait l’objet
d’une analyse selon le critère de la variabilité des charges observées ci-dessous.
Il en résulte que les charges opérationnelles évoluent continûment avec le volume
d’activité, tandis que les charges structurelles varient de manière discontinue avec
la quantité de rouleaux fabriqués ou vendus.
Charges opérationnelles Montants Charges structurelles Montants
 Consommation de la mousse de latex 1’560’000  Charges du personnel fixe 1’104’000

 Consommation du tissu de polypropylène 1’080’000  Amortissements et provisions 480’000

 Rémunération des heures de main-d’œuvre 400’000  Frais de vente et d’administration 583’000

 Autres charges variables 80’000  Autres charges fixes de 484’000


distribution
© Escheikh.A 3
ISOTEX

TRAVAIL DEMANDÉ
① Calculer les marges globales et unitaires sur coûts variables, avant de formuler
l’équation linéaire du modèle « volume–coût–résultat », selon lequel le résultat R est
fonction du nombre de produits vendus N, soit : R=f(N).
② Etablir le résultat de la période et vérifier que le modèle « volume-coût-résultat » est
bien applicable pour retrouver le résultat de la période à partir de la quantité de
rouleaux des produits finis vendus.
③ Déterminer la quantité de rouleaux des produits finis vendus qui aurait permis
d’obtenir un résultat nul et les variations correspondantes des ventes que l’entreprise
aurait dû réaliser afin d’éviter toute perte d’exploitation.

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ISOTEX – Solution à compléter

Pour calculer les marges globales et unitaires sur coûts variables, il convient de
déterminer tout d'abord les coûts variables totaux de la période, puis de soustraire ces
coûts des ventes totales de la période.
•Coûts variables totaux : 1'560'000 + 1'080'000 + 400'000 + 80'000 = 3'120'000
•Ventes totales : 12'000 x 480 = 5'760'000
•Marge globale sur coûts variables : 5'760'000 - 3'120'000 = 2'640'000
•Marge unitaire sur coûts variables : 2'640'000 / 12'000 = 220
L'équation linéaire du modèle « volume–coût–résultat » peut être formulée comme suit :
R = (P - CV) x N - CF
où :
•R : résultat
•P : prix de vente unitaire
•CV : coût variable unitaire
•N : nombre de produits vendus
•CF : coûts fixes totaux
Dans ce cas, on peut utiliser les données fournies pour déterminer les différents
paramètres de l'équation :
•P : 480
•CV : coût variable total / nombre de produits vendus = 3'120'000 / 12'000 = 260
•CF : 1'104'000 + 480'000 + 583'000 + 484'000 = 2'651'000
Ainsi, l'équation linéaire du modèle « volume–coût–résultat » pour la Société ISOTEX
est la suivante :
R = (480 - 260) x N - 2'651'000 ou R = 220N - 2'651'000

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ISOTEX – Solution à compléter

② Résultat de la période et applicabilité du modèle « volume – coût – résultat


Le résultat de la période peut être établi en utilisant la méthode des coûts complets, qui prend en compte
à la fois les charges opérationnelles et structurelles
.
Calcul du coût complet unitaire : Coût complet unitaire = coûts directs unitaires + coûts indirects unitaires
Coût direct unitaire = (1’560’000 + 1’080’000 + 400’000 + 80’000) / 12’000 = 340 CHF
Coût indirect unitaire = (1’104’000 + 480’000 + 583’000 + 484’000) / 12’000 = 160 CHF Coût complet
unitaire = 340 CHF + 160 CHF = 500 CHF

Le chiffre d’affaires total est de 12’000 x 480 CHF = 5’760’000 CHF.

Le résultat de la période est donc : Résultat = chiffre d’affaires total – coûts complets totaux Résultat =
5’760’000 CHF – (12’000 x 500 CHF) = 240’000 CHF

Pour vérifier que le modèle « volume-coût-résultat » est bien applicable, nous allons utiliser la marge sur
coûts variables calculée précédemment. Nous avons trouvé une marge sur coûts variables unitaire de
140 CHF. Ainsi, nous pouvons écrire :
Résultat = Marge sur coûts variables x Quantité vendue - Charges fixes totales

En remplaçant les valeurs numériques, nous avons :


240’000 CHF = 140 CHF x 12’000 - (1’104’000 CHF + 480’000 CHF + 583’000 CHF + 484’000 CHF)
240’000 CHF = 1’680’000 CHF - 2’651’000 CHF
240’000 CHF = 240’000 CHF

Nous retrouvons bien le résultat de la période, ce qui confirme que le modèle « volume-coût-résultat »
est applicable dans ce cas.

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ISOTEX – Solution à compléter

③ Quantité de rouleaux pour un résultat nul et variations des ventes avant toute perte d’exploitation
Pour obtenir un résultat nul, il faut que le chiffre d'affaires soit égal au coût total de
production et de distribution. On peut donc utiliser l'équation linéaire du modèle « volume-
coût-résultat » pour déterminer la quantité de rouleaux des produits finis vendus
correspondant à un résultat nul :
480N = 1'504'000 + 1'104'000 + 480'000 + 583'000 + 484'000 480N = 4'155'000 N =
8'656,25

Il faudrait donc vendre environ 8'656 rouleaux de produits finis pour obtenir un résultat nul.
Pour déterminer les variations correspondantes des ventes, il suffit de calculer la différence
entre cette quantité et la quantité de rouleaux vendus durant la période étudiée :

Variation des ventes = 8'656 - 12'000 = -3'344 rouleaux

L'entreprise aurait dû vendre 3'344 rouleaux de produits finis en moins pour éviter toute
perte d'exploitation.

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