Vous êtes sur la page 1sur 42

Synthèse psychologie général :

Chapitre 1 : les racines et les courants de la psychologie


1. La psychologie scientifique
1.1. Les débuts de la psychologie : Wilhelm Wundt

o C’est le 1er à introduire la méthode expérimentale dans l’étude de la conscience.


o Il voit l’esprit (la conscience) comme un phénomène naturel qu’il est possible
d’étudier de façon scientifique.
o Il fonde le 1er laboratoire de psychologie expérimentale.
o L’étude de la conscience s’inspire de l’objectif proposé par Descartes d’étudier
l’esprit ou le moi subjectif.
o Influencé par Kant, il pense que lorsque nous voulons accéder à la réalité nous
faisons la synthèse active des éléments dans un tout plus complexe. Ce phénomène
est l’acceptation afin de le distinguer de la simple perception passive des choses.
o En se basant sur le principe de l’introspection, il veut déterminer les conditions de
déclanchement et leurs relations avec les stimulations qui les engendrent. Il propose
de les explorer par l’introspection expérimentale a partir de ce que le sujet déclare
ressentir lorsqu’on lui présente un objet ou une tache a effectuer.
o Il s’intéresse à l’étude de processus mentaux supérieur à la psychologie des peuples.
Ils pense que pour comprendre les processus mentaux supérieur, la psychologie doit
analyser l’histoire des peuples.

1.2. Le fonctionnalisme de James :


o Il est fondateur de l’école du fonctionnalisme qui examine la façon dont l’expérience
aide l’individu à s’adapter pour mieux fonctionner dans son environnement.
o Le fonctionnalisme s’intéresse plus aux fonction qu’aux contenu.
o Les fonctionnaliste partent de l’idée que les comportements adapté subsistent à force
de répétition, ils deviennent automatique.
o Pour James l’étude de la conscience n’est intéressante qu’en vue de détermoner
l’utilité. « A quoi sert la conscience ?3 » il répond « a bien choisir les actes qui
permettent la survie de l’homme ».

1.3. La gestalt
o Théorie de la perception
o Pour les psychologue gestaltistes, une perception c’est plus que la sommes des
différents parties qui la forment ; elle est un ensemble intégré et signifiant qui permet
de comprendre le sens de l’une de ses parties. Cette dynamique perceptive est crée
par les propriétés des objets.
Exemple : Une table = planche + pied + boulon

1
1.4. Le Behaviorisme
o Un groupe de psychologue dirigé par Watson a pour but de transformer la psycho en
une branche expérimentale purement objective des sciences naturelles. Pour cela il
faut s’en tenir exclusivement à l’observation des comportements.
o Pour le behaviorisme, la psychologie ne doit surtout pas utiliser l’introspection
comme méthode d’analyse car cette méthode est peu fiable (chaque expérience est
personnel). Ce ne sont pas des mesures observables et mesurables de la même
manière par n’importe quel observateur.
o Le behaviorisme est fortement imprégné par le courant empiriste qui rejette la
nécessité de penser d’abord pour connaitre le monde : toute connaissance découle de
notre expérience sensible (observable).

Critique du Behaviorisme :
o L’apport du behaviorisme à été de donner le comportement comme objet d’étude
à la psychologie en utilisant des méthodes exclusivement objectives.
o Le behaviorisme réduit la psychologie à une science purement descriptive, elle
n’explique pas comment les stimuli déclenche la réponse et elle ne reconnait
aucun rôle à la subjectivité.
o Les lois de comportement qui ne sont expliquée que par un schéma S-R ne
tiennent pas compte de la découverte brusque d’une solution (insight).
o Insight = Kohler montrait que l’apprentissage chez les mammifères supérieurs
ne s’effectue pas uniquement par tâtonnement (boite de Skinner) mais le plus
souvent à la suite d’une réflexion entrainement la réorganisation des éléments du
problème à résoudre par insight, sur une solution s’imposant brusquement à
l’espoir comme un tout unifié.

1.4.1. Watson :
o 1 fondateur du Behaviorisme.
er

o Il propose le schéma Stimulation-réponse : toute situation particulière correspond à


une réaction de l’organisme, constituant un comportement qui peut être observé et
mesurer. Toute action humaine peut être réduite et expliqué par ce schéma.

S R
o L’apprentissage se produit sous base d’un conditionnement classique :
Etablissement d’un lien entre les stimulations issues de l’environnement et les
réactions de l’organisme qui en résulte.
Il justifie cela avec son expérience du petit Albert : Faire retentir un bruit violent
lors de chaque présentation du rat à l’enfant.
- Le rat blanc = stimulus conditionné
- Bruit avec une barre de fer = stimulus inconditionnel
Réaction de la peur au rat conditionnée par le bruit.

2
o Cette expérience permettait de comprendre la façon dont se développent les
comportements sans qu’il soit nécessaire de recourir à une notion de conscience.
o Watson est un environnementaliste radical : les hommes naissent égaux et se sont les
différences de milieu physique et social qui façonnent les hommes différemment et
produisent des personnalités singulière.

1.4.2. Skinner :
o 2ème fondateur du behaviorisme, il va mettre en évidence d’autre type
d’acquisition de comportements nouveau que ceux de Watson.
o Il fit la preuve qu’il pouvait enseigner à des animaux à manifester de remarquable
combinaison de comportement à l’aide du renforcement.
o Nombreux psychologue adhèrent à l’idée qu’il est possible d’expliquer un
comportement humains complexe par le renforcement.
o Cette idée est à la base du conditionnement opérant qui tiens compte de
l’influence du milieu sur l’organisme.
o Pour Skinner le conditionnement opérant explique mieux l’apprentissage que le
conditionnement classique car le comportement est déterminer par des stimuli
antérieur mais aussi par les évènements qu’il déclenche.
o Expérience : La boite de skinner (p20)
Le rat trouve sa nourriture grâce au renforcement : l’actionnement du levier déclenche
la distribution de nourriture. Le comportement prend force d’habitude avec la répétition
du geste.
1.4.3. Tolman :
Certains psychologue cherchent à évaluer l’importance des états internes, tels que
l’intention ou la connaissance pour évaluer un apprentissage.
o Pour Tolman, l’individus se crée des structures mentales par apprentissage : les
indices perceptifs neutre au départ acquière une signification pour le sujets et
orientent ses réponses en fonction du but. Il y a donc une attention lors de
l’apprentissage.
o Tolman qui se voulait comportementaliste, est l’un des 1er à proposer l’approche
cognitive d’apprentissage.

1.5. La psychologie cognitive :


o Par de l’idée que l’information d’entré est transformée, réduite, élaborée, stockée,
récupérée et utiliser.

S P(personnalité, processus/boite noire) R

3
o La psychologie cognitive s’intéresse à l’étude des mécanismes intermédiaires ou ce
qu’on appel la boite noire. Selon cette approche on ne peut pas expliquer le R sans
connaitre le P qui dépend des significations que le sujets accorde au stimuli.
o Pour arriver à son but, la psychologie cognitive va inférer des construits inobservable
(la mémoire) sur la base de phénomène observable (performance de rappel).
o Elle s’occupe de l’étude de la relation des variables observables et inobservables.
o La méthode utilisé est l’analyse scientifique qui se base sur de sphénomène
observables.

1.5.1. Métaphore computationnelle :


o Le développement de l’intelligence artificielle va fournir un modèle dans lequel le
cerveau fonctionne à la manière d’un ordinateur. La pensée humaine serait constituée
d’une série de processus cognitifs ordonnée en série.
Les postulats de base de la métaphore computationnelle :
1. Le cerveau est un processeur avec un traitement limité
2. Il faut distinguer le processeur actif de mémoire (RAM) du stockage
d’information (disque dur).
Le but serait de trouver un logiciel qui aurait l’adaptabilité et la fluidité de la pensé
humaine. Ce modèle à permis d’expliquer certaines tâches comme les calculs,
raisonnement, … Le reproche que l’on peut faire à la métaphore tient au fait qu’en
assimilant les processus cognitifs aux opérations effectuées par des machines
autorégulées, elle ne tient aucunement compte de la structure et fonctionnement du
cerveau qui est lui constitué de dizaine de milliards de cellules nerveuses
interconnectées en réseaux.
1.5.2. Le connexionnisme :
Dans ce modèle, chacun de ces nœuds se caractérise par un état d’activation. Ces état
reflète la capacité d’apprentissage car il peuvent être modifiés par les stimulations de
l’environnement et par celles en provenance d’autre unités afin d’entrainer la formation
de configuration particulière. Au fur a mesure des sollicitations, l’information est
complété ou corrigée. Il se produit ainsi une consolidation qui engendre des états
globaux stables (appelés états cognitifs).

4
Chapitre 2 : Neurologie et Psychologie :
1. Généralité
2. Morphologie externe :
Le cortext cérébral comporte 2 hémisphère :
- L’hémisphère gauche : régit les actions et reçoit les données du coté droit du
corps.
- L’hémisphère droit : régit les actions et reçoit les données du coté gauche du
corps.
Attention ce n’est pas absolue les informations peuvent venir
des 2 : Ipsilatéral. Les deux hémisphères sont connecté par
l’intermédiaire des commissures de substance blanche dont la
plus importante est le corps calleux qui fait en sorte que les 2
hémisphères travaillent de manière simultanée.

2.1. Le cas du cerveau dédoublé :


Epilepsie : chirurgie pour sectionné le corps calleux afin de confiner les convulsions
dans un seul hémisphère. Les stimuli visuels gauche sont projetés dans l’HD et les
stimuli visuel droit dans l’HG.

5
Schéma des régions non corticales :

3. Morphologie interne :
3.1. Substance grise et substance blanche :
o Substance grise = corps des neurones et des synapses,
o Substance blanche = fibres myélinisée
3.2. Le cortex cérébral :
Désigne la substance grise périphérique des hémisphères cérébraux.
Il représente 40% de la masse cérébrale. Le cortex cérébral joue un
rôle dans presque toutes les activité de nature physique. Il est le siège de la pensée et du
langage.
3.2.1. Topographie fonctionnelle des lobes :
1. Le lobe frontale : à l’avant de la scissure centrale
2. Le lobe pariétal : derrière le scissure centrale
3. Le lobe temporal : sous la scissure latéral
4. Le lobe occipital : à la fois derrière le lobe temporal et sous le lob pariétal

6
3.2.1.1. Lobe frontal
Impliqué dans les fonctions exécutives.
1) Planification/ résolution des problèmes :
Permet l’agencement temporel et en terme de priorité des différentes étapes nécessaire
à la résolution d’un problème.
2) Initiation :
Mise en route de l’activité
3) Maintien de l’attention :
Maintien en activation du plan d’action jusqu’à sa réalisation complète.
4) Flexibilité mentale :
Permet d’adapter son plan d’action en fonction des exigences de l’environnement.
5) Mémoire de travail :
Système de mémoire active qui s’occupe du traitements et du maintiens des informations
à court terme.
3.2.1.2. Lobe pariétal :
Cette région du cerveau est impliquée dans la perception de l’espace et dans l’attention.
Plus particulièrement, le cortex pariétal supérieur est impliquée dans le contrôle
visuomoteur des mouvements. Il joue aussi un rôle important dans l’intégration des
information issues des différentes modalité sensorielle (vision, toucher, audition).
A la frontière entre lobe frontal et pariétal, on trouve :
- Le cortex moteur :
Il se trouve dans la partie postérieure du lobe frontal, juste avant le scissure centrale. Il
participe au contrôle et exécution des mouvement volontaire des muscles du corps.
- Le cortex somatosensoriel :
Il se trouve derrière la scissure centrale, dans le lob partial. Il reçoit les messages de la
peau.

7
3.2.1.3. Lobe temporal :

Autour du cortex auditif primaire, on trouve le secondaire, qui est impliqué dans les
traitements auditifs de plus haut niveau, comme la compréhension du langage oral
chez l’être humain.
Les deux pôles du langage : Broca et Wernicke
- Air de Broca = pole expressif
Les personnes atteintes de l’aphasie de Broca prononcent des locutions courte et
dépourvues de mot grammaticaux importants.
- Air de Wernicke = pole réceptif
L’aphasie de Wernicke est un trouble qui compromet l’aptitude à comprendre le
discours et à trouver les mots juste pour exprimer la pensée. Ils utilisent la bonne syntaxe
mais le discours est incohérent car les mots choisis ne sont pas adéquat.
3.2.1.4. Lobe occipital :
Le lobe occipital c’est le centre visuel. Il permet la reconnaissance des orientations et
des contours des images.
- Voie dorsale :
Les informations liées aux mouvements et aux positions dans l’espace sont analysées de
façon à permettre les mouvements en directions ou non des objets présents.
- Voie ventrale :
Les informations de formes et de couleurs sont analysées afin d’aboutir à une
reconnaissance des objets présents dans la scène visuelle.
3.2.2. Les aires d’association sensorielles :
Les aires primaires sensorielles traitent l’information provenant directement des sens.
Les aires d’association reçoivent l’information des aires primaires et elles vont

8
contribuer à un traitements cognitif qui est plus élaboré. Chez l’homme 25% de la
surface corticale est représentée par le cortex primaire et 75% par le cortex associatif ce
qui reflète le développement important de la cognition chez l’homme.

9
Chapitre 3 : la sensation et la perception.
1. Sensation et perception
1.1. Définition
Sensation :
o Elle se produit grâce à la stimulation de récepteurs sensoriels et à la transmission de
l’information générée au système nerveux central. Il s’agit d’un phénomène passif.
o La stimulation des sens provient de sources d’énergie, telles que la lumière et le son
ou la présence de substance chimique volatile (odeur).
Perception :
o Processus actif par lequel les sensations sont organisées et interprétées de façon
à former une représentation interne du monde.
o Le perception peut commencer par des sensations mais elle est aussi le reflet de
nos expériences et de nos attentes : elle donne un sens aux stimuli sensoriels. Il
s’agit d’un processus actif.

1.2. Les limitations sensorielles :


1.2.1. Spectre visible de la lumière :
L’espace est parcourus par toutes les formes d’énergie, des rayons gamma aux
infrarouges. Nos yeux ne sont sensible qu’à une mince tranche du spectre perçue sous
forme de lumière, qui s’étend du violet au rouge.
1.2.2. Spectre auditif :
L’oreille de perçoit ni les infrasons (fréquence inférieure à 20Hz) ni les ultrasons
(fréquence supérieure à 20 000 Hz). La gamme audible par l’homme est comprise entre
20 et 20 000 Hz. Ces limites ne sont pas strictes et peuvent varier en fonction des
individus.
2. Les perspectives théoriques :
2.1. La perspective gestaltiste :
La perception d’un objet ne dépend pas de ses éléments constitutifs mais de sa
figuration. Le tout est différents de la somme de ses parties.

10
2.1.1. Les principes de Gestalt :
2.1.1.1. La distinction figure-fond et le contour :
Notre cerveau à tendance à structurer les informations de telle façon que tout ce qui est
plus petit ou plus régulier et qui a une signification pour nous soit perçu comme une
figure. Celle-ci se projetterait à l’avant plan, sur un fond perçu comme moins bien
structuré et moins précis.
Afin que la figure se détache sur le fond, il faut qu’elle soit délimitée par un contour.

Le vase de Rubin : la figure peut devenir le fond et le fond la figure.

Figures illusoire : Le contour peut être subjectif.

Figures impossibles

6 lois dans les principes de la gestalt :


1. Lois de la prégnance ou bonne
forme : De plusieurs organisations
géométriques possibles émergera
automatiquement celle qui possède la
forme la plus plausible, simple et stable.

11
2. La loi de la proximité : si je pense que la figure
représente 3 groupes de lignes, j’ai été influencé par la
proximité entre celles-ci.

3. La loi de la similarité : Si je pense qu’il s’agit d’un


ensemble de lignes plutôt qu’une grille alors j’ai été
influencé par la tendance à percevoir des objets
similaires comme faisant partie du même groupe.

4. La loi de la continuité : Si je pense


qu’il s’agit d’une ligne rompue traversant un
cercle, j’ai été influencé par la tendance à
percevoir des objets similaires comme
faisant partie du même groupe.

5. Loi de clôture : Une forme fermé est


plus facilement identifié comme une
figure qu’une forme ouverte.

6. Loi du destin commun : les éléments qui


suivent le même mouvement sont perçus
comme un tout.

12
2.2. La perspective cognitive :
Selon la perceptive cognitive, la perception est assimilée à un traitements appliqué par
le cerveau à une représentation mentale en relation direct avec l’image rétinienne. Ce
traitement consiste à donner une signification aux sensations grâce à un ensemble
d’opérations effectuées par le cerveau à partir de l’information sensorielle.
Le traitement de l’information dépend de 2 types de processus opposée mais qui peuvent
fonctionner simultanément :
- Le traitement ascendant : dirigé par les données
- Le traitement descendant : dirigé par les connaissances
Le traitements ascendant :
Il est guidé par les données sensorielles. Il permet ainsi d’identifier les attributs d’un
objet.
Exemple : Vous reconnaissez votre professeur de psychologie grâce aux informations
spécifiques qui émanent du stimulus (lunettes, visage,…).
Le traitement descendant :
Tiens en compte le fait que la perception est influencé par nos connaissance antérieures,
nos croyances et nos attentes.
Exemple : Vous attendez à ce que la personne que vous allez retrouver en face de vous
lors du cours de psychologie soit bel et bien le professeur du cours.
Mise en situation : Une étude a montré que les étudiants à qui on demande de se
rappeler tout ce qui se trouve dans le bureau de leurs professeur se souviennent surtout
des stimuli perçus = traitement ascendant. Mais ils ont également mentionné certains
objets qu’ils s’attendaient à trouver, mais qu’en réalité ne s’y trouvait pas = traitement
descendant.
2.2.1. La reconnaissance visuelle selon la perspective cognitive :
o Pour les cognitivistes, le reconnaissance visuelle de forme de type ascendant
implique l’identification d’un arrangement complexe de stimuli sensoriels ainsi que
l’organisation et intégration de l’information brute fournie par les récepteurs
sensoriels.
o Ces modèles cherchent à rendre compte de la manière dont le cerveau reconnait les
formes suivant un traitement ascendant. Un des modèles le plus accepté est celui du
prototype.

13
Modèle prototypique :
o Prototype : membre central d’une catégorie.
o Nous faisons le stockage des formes abstraites, idéales que sont les prototypes.
o Le grand avantage de ce modèle est sa souplesse car la comparaison du stimulus au
prototype ne doit pas être parfaite pour la reconnaissance.

Exemple : Lettre M, oiseaux.

Expérience qui illustre le modèle prototypique :

14
2.3. La perspective inférentielle :
Notre expérience qui nous permet de déduire a partir de sensation.
Théorie transnationaliste :
o Considère la perception comme une forme de « transaction » ou d’échange entre la
stimulation et l’organisme qui débouche sur une « supposition » perspective. Cela
est influencé par l’expérience personnel de manière inconsciente.
o La perception est donc un évènement privé personnel et strictement
incommunicable.
Théorie de l’hypothèse :
o Les perceptions sont des hypothèses inconscientes et en plus de s’appuyer sur
l’expérience passée, elles dépendent d’une variété de facteurs non perceptifs.
Théorie de l’hypothèse : Expérience sur la valeur fonctionnelle d’un objet :
On présente sur un écran des pièces de monnaie à 20 enfants (10 provenant d’un milieu
socioculturel favorisé et 10 d’un milieu défavorié) ainsi que des disques sans
représentation qui ont le même diamètre que les pièces. Chaque enfants doit estimer la
taille du cercle (monnaie ou disque) à l’aide d’une manette de projecteur. Tous les
enfants surestiment la taille des pièces de monnaie et non des disques.
o La valeur fonctionnelle d’un objet influence sa perception physique.
Les enfants provenant d’un milieu socioculturel défavorisé surestiment davantage la
taille des pièce de monnaie que les enfants d’un milieu socioculturel favorisé.
o Le contexte socioculturel a une influence sur la perception des objets qui ont une
valeur sociale.

3. Les illusions d’optique :


1. L’illusion de Muller-Lyer : Nous avons
tendance à percevoir la ligne A comme plus
longue que la ligne B.

2. L’illusion de Ponzo : Nous avons tendance à


percevoir la ligne jaune situé au-dessus
comme plus longue que celle situé au-
dessous car notre cerveau interprète la scène
en utilisant la perspective linéaire : elle nous
indique que les lignes horizontales faisant
partie de la voie sont constante.

15
Chapitre 4 : La conscience et l’attention

1. La conscience et l’attention :
o Pour qu’il y ai de l’attention, il faut qu’il existe une conscience sensorielle qui
permet à l’individu d’interagir avec l’environnement et de le comprendre.
o La conscience s’identifie avec l’attention lorsqu’il se produit une concentration
de notre activité mentale qui consiste à sélectionner certains types de stimuli et
exclure ceux qui peuvent interférer dans le processus de traitement.
1.1. Attention sélective
o Action de centrer volontairement ses mécanismes de perception sur un stimulus
particulier. L’attention sélective permet à l’individus de ce concentrer sur un sujet
ou sur une tâche en se détachant de l’atmosphère ambiante.
Exemple :
− Suivre une conversation secrète dans une assemblée de personnes.
− Prêter attention à une émission de radio alors qu’il y en a 2.
o L’écoute dichotique :
c’est une tâche intéressante pour l’étude. Chaque oreille reçoit un message différent et
le sujet a pour consigne de prêter attention au message d’une seule oreille qui devra
restituer (l’attentive).
o Dans l’oreille inattentive :
nous sommes capable de traiter des traits superficiels comme le sexe du locuteur mais
pas le sens. Souvent, on retient le nom si sujet C’est la Cocktail party.
1.2. Attention partagée
o Capacité de traiter simultanément deux ou plusieurs catégories d’informations
pertinentes.
o Pour mesurer la mesurer, on analyse la capacité de résolution de deux tâches en
même temps.
o Les résultats montre que cette capacité d’attention partagée dépend des tâches à
résoudre.
Exemples :
Lorsque l’attention partagé implique deux jugements simultané sur un objets, elle
demande moins d’effort cognitif que lorsqu’elle implique deux jugements simultané sur
deux objets.
− Deux jugements simultanés sur un objet : Facile
− Deux jugements simultanés sur deux objets : Difficile

16
1.3. Type d’attention selon l’intensité
Il y a trois niveau d’intensité :
1) L’alerte :
Concentration très intense qui correspond à la capacité de réactivité durant de brève
période de temps. Elle vise à l’optimisation de l’état de préparation à l’action.
Exemples :
− Un athlète qui va disputer une course à pied.
− Un étudiant réalise un examen.
2) La vigilance :
Constitue un état de préparation à la détection d’évènements rares dans des situations
de longue durée.
Exemple :
− Le sujet qui doit faire le contrôle radar devant son écran.
3) L’attention soutenue :
Dans les situations où un grand nombre d’informations, au rythme rapide d’apparition
doivent être traitées.
Exemple :
− Toutes les stimulations reçues par un pilote automobile de formule 1.

2. Les états modifiés de la conscience


2.1. Le sommeil
o Le manque de sommeil compromet notre fonctionnement quotidien et notre
qualité de vie.
o Rythme circadien :
Cycle qui à la même durer que la rotation terrestre soit 24H.
o Lorsque des gens sont privés des indices qui signalent le jour et la nuit, leurs
cycle à tendance à s’allonger à 25H.

2.1.1. Les stades du sommeil

1) Stade 1 : l’endormissement
o C’est le sommeil le plus léger, on a pas l’impression d’avoir dormi.
o Onde thêta = fréquence et amplitude moyennes.
2) Stade 2 : sommeil léger
o Après 30 à 40 minutes on passe au stade 2.
o Onde thêta = fréquence et amplitude moyenne

17
o Fuseaux sommeil :
− Brefs moments d’activité électrique de grande fréquence.
o Complexes K :
− Ondes de grande amplitude qui semblent associées à des réveils
momentanés.
3) Stade 3 et 4 : sommeil profond et très profond
o Stade 3 :
− Onde delta = basse fréquence et amplitude élevé.
o Stade 4 :
o Sommeil le plus profond, il est difficile de s’en réveiller.
o Onde Delta = basse fréquence et amplitude élevé.
4) Le sommeil paradoxal (SP) :
o Après 30minutes du sommeil profond, on retraverse les stades en sens inverse
puis arrive le sommeil paradoxal.
o Plusieurs onde dont les thêta.
o Aussi appelé REM « rapide eyes movement » à cause des mouvements oculaires
intempestifs.
o Difficile de réveiller quelqu’un ; 80% déclare avoir rêvé.

2.1.2. Les fonctions du sommeil


o Le sommeil paradoxal et le sommeil profond sont associé à la consolidation des
apprentissages : les sujets qui en étaient privé apprenaient moins rapidement et
oubliaient plus vite ce qu’ils avaient appris.
o Le sommeil paradoxal à une fonction de « atelier réparation ». L’activité onirique
aurait pour but d’aider les sujets à résoudre ses problèmes quotidiens et fournirait la
possibilité de restaurer sa propre image et son estime de soi.
o Le rêve assurerait le maintien de l’individualisation cérébral. Ainsi, il permettrais de
résister aux pression de l’environnement en réinjectant durant environ 100minutes
par nuit le patrimoine héréditaire qui fait de chacun un individu différent des autres.
o Chez le fœtus, le sommeil paradoxal favorise le développement de l’encéphale.

2.2. L’hypnose
o Désigne à la fois une technique et un état de conscience modifiée.
o L’hypnotiseur utilise la suggestion et le sujet entre dans un état semblable à la trans
caractérisé par une grande suggestibilité et une profonde relaxation.
o Sert d’anesthésiant en médecine dentaire, en obstétrique et à l’occasion de certain
traitements médicaux.
o Certains psychologue y recourent pour aider avec l’anxiété, surmonter ou diminuer
des peurs ou des douleurs chroniques.
o Autohypnose : expérience des infections imaginaire.

18
2.3. La méditation
o Renvoie à diverses façons de concentrer son esprit pour modifier son rapport au
monde.
o Evoque des méthode (rituels, exercice, observation passive) utilisé pour modifier
l’état de conscience et aider les gens à composer avec le stress en leur procurant un
sentiments de détente.
La méditation transcendantale (MT) :
o Les gens pratique la méditation transcendantale en centrant leur attention sur un
mantra, une expression ou un sons sensé faciliter l’atteinte d’un état de conscience
modifié.
o Certains objective ne peut être mesurer comme le développement de la conscience
pour embrasser des expériences spirituelles mais d’autres le sont comme celui de
réduire l’anxiété et la pression artérielle.
o Certaines étude montre que la MT permet de ralentir les rythme cardiaque et
respiratoire pouvant aider des personnes qui souffraient d’hypertension à diminuer
leurs pression artérielle.
La méditation introspective :
o Ne poursuit aucun objectif spirituel.
o Technique qui se rapport à celles de la répétition de mantras afin qu’il parviennent à
se concentrer sur le moment présent plutôt que de ruminer des problèmes.
o Avenir prometteur pour aider les gens à composer avec la dépression ou réduire le
stress.
o Certaines imagerie cérébrale montrent que la pratique de la méditation à pour effet
d’activer des structures neuronales associées à l’attention, à l’humeur et au contrôle
du système nerveux autonome.

2.4. L’apprentissage par le biofeedback


o Technique qui procure à la personne une rétroaction c’est-à-dire de l’information sur
une fonction corporelle pour l’aider à contrôler diverse fonctions habituellement
autonomes.
o Expérience : on implante des électrodes dans le siège de plaisir. Les rats reçoivent
une décharge électrique dans cette région à chaque fois qu’ils diminuent leurs rythme
cardiaque. Après une séance de 90 minutes ils ont appris à modifier leur rythme
cardiaque de près de 20% afin d’être récompensés.
On ne se fait pas implanté des électrodes mais il peut y a voir un signal qui indique les
changements. La personne devient consciente et peut apprendre à modifier sa
physiologie.
o Le biofeedback peut aider à combattre le stress et l’anxiété.

19
Exemple :
− On a placé des patients atteints de douleur chroniques dans un scanner à
imagerie cérébrale et on leur a montré l’image d’une flamme animée par
ordinateur. La flamme représentait l’activité de la région du cerveau qui
est impliquée dans la douleur et sa taille était proportionnelle à la quantité
subjective de douleur ressentie. En se concentrant sur la flamme, la plupart
des patients parvenaient à exercer un certain contrôle sur son amplitude à
la maintenir réduite et de ce fait à diminuer d’intensité de la douleur
expérimentée.

2.5. La cyberdépendance
o L’activité en ligne change le rapport de l’individu avec son environnement.
o Internet modifie l’expérience sensorielle de l’internaute en lui permettant de
dépasser ses limites spatiales, de masquer son identité ou de la changer, de tisser
et d’entretenir de nombreuses relations simultanément et de sauvegarder ses
expériences.
o Internet entraîne aussi un effet de désinhibition en amenant les utilisateurs à dire et
à faire dans le monde virtuel, des choses qu’ils ne feraient pas dans le monde réel.
o Le cyberespace est apparenté à un état de conscience modifiée : c’est un monde
onirique (relatif au rêve) qui offre aux utilisateurs une perspective différentes d’eux-
mêmes et de la réalité.
o Renvoie à un modèle de comportements autodestructeurs par lequel l’internaute est
tellement préoccupé de se connecter à internet que cela entrave son fonctionnement
dans le monde réel.
o La cyberdépendance peut avoir pour objet les jeu de hasard et les paris. Elle peut
aussi découler du désir de combler des besoins sociaux.
o Internet peut procurer certaines forme de gratification :
− le sentiments d’appartenance à une communauté ;
− l’expérience esthétique ;
− la distraction des problèmes du monde réel ;
− l’impression d’améliorer son statut en modifiant son identité.

2.5.1. Facebook et le comportement


o Les réseaux sociaux virtuels semblant agir comme des révélateurs de certaines
caractéristiques des individus.
Exemple :
Il y a un lien entre :
- le degré de connectivité émotionnelle à Facebook (je serais mal si il n’y a plus
Facebook),
- le niveau d’anxiété ainsi que la consommation d’alcool et de cannabis.

20
- Les déterminants de connexion (la personne consulte-elle le profil des autre,
cherche-elle de nouveaux amis, …)
- L’anxiété et le sentiment de solitude.
Résultat : les auteurs pensent que les individus solitaires, peinant à établir des relations
sociales dans la vie réelle, seraient les plus enclins à utiliser les réseaux sociaux.
Dépendants de ce canal pour communiquer, ils seraient angoissés à l’idée que le réseau
s’interrompe.
2.5 Les substances psychotropes : le cas de l’alcool
o Les psychotropes sont des substances qui agissent sur le système nerveux central et
qui modifie le comportement, les fonctions mentales et l’état de conscience.

2.5.1 Y a-t-il différents profils d’alcooliques ?


Il y a deux type de profils alcooliques :
1) Alcoolique réguliers :
− Début avant 20ans ;
− Impulsivité pour boire ;
− Bagarres fréquentes ;
− Recherche du nouveau ;
− Pas de remords ;
− Plus influencé par la génétique.
2) Alcoolique occasionnels :
− Début après 25ans ;
− Dépendance émotionnelle ;
− Faible estime de soi ;
− Perfectionnisme
− Introverti ;
− Sentiment de culpabilité ;
− Influencés par la génétique et l’entourage.

21
Chapitre 5 : l’apprentissage
1. Le conditionnement classique

1.1. Introduction
o Le conditionnement classique est une forme d’apprentissage par association qui
permet à un organisme d’anticiper des évènements.

1.2. Le paradigme expérimentale


Dans l’expérience de Pavlov :
- La salivation en réaction à l’arrivée de la viande est une réponse inconditionnelle
(RI) car elle est innée et non apprise. On peut la considérer comme un reflexe
biologique ou physiologique.
- La viande en poudre est le stimulus inconditionnel (SI).
- Le son de la cloche est dans un premier temps neutre et peu provoquer une
réaction d’investigation (regarder vers le bruit).
- Ensuit le son de la cloche par association répétée avec l’arrivée de la viande,
devient un stimulus conditionnel (SC) pour la réaction de la salivation.
- La salivation en réaction au son de la cloche est une réponse conditionnée (RC).
Théorie :
▪ Réponse inconditionnelle = innée et non apprise
▪ Stimulus inconditionnel = ce qui déclenche une réponse sans avoir été
conditionné.
▪ Stimulus conditionnel = ce qui va engendrer une réaction face à …
▪ Réponse conditionnée = réponse au stimulus conditionnel

1.3. L’aversion gustative


o L’aversion gustative est un type de conditionnement classique par lequel on évite un
aliment qu’on associe à un trouble interne généralement gastro-intestinal.
o Une seule association suffi et les SI(nausée) peut être éloigné dans le temps du SC
(odeur/gout de l’aliment).
o Une explication du fait qu’on puisse conditionner l’aversion gustative si facilement
est que les animaux ont des prédispositions biologiques aux aversion qui leurs
permettent de s’adapter à leurs environnement. En effet, une odeur désagréable peut
signaler la présence d’un aliment nocif ? Grâce à ce mécanisme, l’individu à plus de
chance de survivre.

22
1.4. Les lois du conditionnement classique
1.4.1. L’extinction et la récupération spontanée
o L’extinction représente l’élimination ou la disparition d’une réponse conditionnée
générée par la disparition de l’association entre le stimulus conditionnel et le
stimulus inconditionnel.
o La récupération spontané est la réparation d’une réponse conditionnée après une
période d’extinction.

1.4.2. La généralisation
C’est la tendance chez les organismes à produire une réponse conditionnée à des stimuli
similaires au stimulus qui à engendrer cette réponse.
Exemple :
− On conditionne un chien à saliver devant la présence d’un cercle (SC).
Puis on lui présente une figure géométrique semblable au cercle, ce qui va
amener le chien à saliver.
o Il y a un critère de proportionnalité : plus la nouvelle figure va ressembler au cercle
plus le chien va saliver.

1.4.3. La discrimination
C’est la distinction entre les stimuli. De nombreux stimuli semblables sont
fonctionnellement différents il y a donc une façon appropriée de réagir à chacun.
Exemple :
− Pavlov a entrainé un chien préalablement conditionné à saliver devant un
cercle (SC), à ne pas produire de salive devant une ellipse discrimination
du cercle er de l’ellipse.
o Lorsque les stimuli à discriminer étaient très semblables, le chien devenait très
stressé.

1.5. Réactions émotionnelles conditionnées


o Expérience du petit Albert : Il fut conditionné à avoir peur des souris avec le bruit
d’une barre de fer.

1.6. Applications thérapeutiques du conditionnement classique

1.6.1. Le contre-conditionnement
Si les réactions de peurs peuvent être conditionnées par des expérience pénible, peut-
être peuvent-elles être contre-conditionnées en remplacent l’expérience désagréable par
une expérience agréable ?

23
1.6.2. L’immersion et la désensibilisation systématique

o L’immersion et la désensibilisation systématique sont des méthode de thérapie


comportementale utilisée dans le traitement des phobies. Elles se reposent sur le
principe d’extinction.
o L’immersion est une thérapie qui repose sur les principes du conditionnement
classique pour réduire la peur. Les stimuli provoquant la peur sont présenté de façon
soutenue mais sans conséquence néfaste, si bien que la réaction de peur diminue ou
disparait.
o L’immersion est déplaisante c’est pourquoi les behavioristes préfèrent recourir à la
désensibilisation systématique.
o La désensibilisation systématique consiste à exposer graduellement la personne aux
stimuli qui déclenchent sa peur mais dans un contexte de détente. Cette technique
demande plus de temps.

2. Le conditionnement opérant

2.1. Introduction
Dans le conditionnement opérant, les organismes apprennent à faire ou a ne pas faire
certaines choses à cause des conséquences de leurs comportements.
2.2. Le paradigme expérimentale
La boite de Skinner : L’animal trouve sa nourriture grâce au renforcement :
l’actionnement du levier déclenche la distribution de nourriture. Le comportement prend
force d’habitude avec répétition du geste.
Le contrôle du comportement n’est pas dépendant des activités internes (ex : comment
je me sens) mais des variables environnementale (ex : nourriture).
2.3. Une application du conditionnement opérant à la II GM
o Durant la seconde GM, Skinner proposa aux autorités américaines de dresser à
guider des missiles vers leurs cible.
o Pendant le dressage, les oiseaux recevraient un renforcement sous forme de graines
lorsqu’ils picoraient les cibles projetées sur un écran.
o Une fois dressés, ils devraient être placé dans les missiles. En picorant l’image de la
cible qui apparaissait sur l’écran. Ils étaient censée parvenir à corriger la trajectoire
de vol du missile jusqu’à sa cible.

24
2.4. Les types de renforçateurs

2.4.1. Les renforçateurs positifs


Augmente la probabilité qu’un comportement se produise lorsqu’il sont appliqués.
Exemple :
− L’approbation de l’enseignant lorsque l’élève étudie = l’élève va étudier
davantage.

2.4.2. Les renforçateurs négatifs


Ce sont des stimuli aversif (répulsion) qui augmente la probabilité qu’un comportement
se manifeste quand ils sont supprimés.
Exemple :
− L’élève cesse d’être en retenue lorsqu’il étudie = l’élève étudie davantage.

2.4.3. Les punitions


Les punitions sont des stimuli aversif. Elles réduisent la fréquence du comportement ou
le fait disparaitre lorsqu’elle sont appliquées.
Exemple :
− Retenue quand l’élève parle en classe = l’élève parle moins en classe.

2.5. Les stimuli discriminatifs


Les stimuli discriminatifs indiquent à un organisme si le comportement opérant sera
renforcé.
Exemple :
− On dépose un pigeon dans une boite à Skinner dans laquelle in installe un
écran tactile qui projette de manière intermittente une boule rouge ou un
carré blanc. Nous pouvons ainsi renforcer le pigeon chaque fois qu’il
donne un coup de bec à la boule rouge mais pas quand il y a le carré blanc.
La boule rouge est devenu un stimuli discriminatif.

25
3. Les facteurs cognitifs de l’apprentissage

3.1. L’apprentissage latent


o Les béhavioriste affirment que les organismes n’apprennent que des réponses pour
lesquelles ils reçoivent du renforcement.
o Tolman a démontrer que les rats apprennent aussi de leur environnement sans
renforçateurs. Les rats libres d’explorer le labyrinthe sans être récompensés, forment
des cartes cognitives de leurs environnement immédiat.
o Cette apprentissage est demeuré caché jusqu’à ce que la présence de nourriture
pousse le rats à prendre le chemin le plus court pour parvenir à celle-ci. =
Apprentissage latent.
o L’apprentissage latent :
Est un apprentissage non conditionné dont les effets peuvent se manifester plus tard,
lorsque se présente une occasion de le mettre en application.
3.2. La théorie de la contingence
o Les béhavioriste interprète le CC comme fondé sur le jumelage de stimuli
o Les cognitiviste l’expliquent par le fait que les stimuli fournissent de l’information
aux organismes , permettant à ces derniers de se former une représentation mentale
de leur environnement.
o L’apprentissage ne se produit que lorsque le stimulus conditionnel donne de
l’information sur le stimulus.

3.3. L’expérience de Rescorla


Expérience de CC avec trois groupe de chien. Les éléments sont une recharge électrique
(SI) qui provoque une réaction de peur et stress (RI) et un son de cloche (SC).
1) Contingence positive : Groupe 1 : une décharge électrique suivait le son de la
cloche
Les chiens apprirent à manifester une réaction de la peur lorsque la cloche retentissait.
2) Contingence négative : Groupe 2 : le son de la cloche et la décharge ne sont pas
jumelés
Le son prédit l’absence de décharge, les chiens sont en alertes et craintifs dans le silence
mais plutôt calmes lors du son de la cloche.
3) Contingence zéro : groupe 3 : la présentation du son de la cloche et de la
décharge électrique est aléatoire
Les chiens ne manifestent pas de la peur quand ils entendent le son de la cloche malgré
le faits que la cloche et la décharge électrique soit parfois jumelés.
Résultat : Par conséquent, les chiens n’apprennent pas par simple jumelage de stimuli.
Ils apprennent lorsque les stimuli (comme la cloche) leur fournissent de l’information.

26
4. L’apprentissage social

4.1. L’apprentissage par imitation


Un organisme reproduit les comportements du modèle sans forcement en assimiler la
signification.
4.2. L’apprentissage vicariant
Dans le cas de l’apprentissage vicariant, le comportement observé est intégrée par le
sujet en fonction des conséquences qu’il entraine par le modèle.
Ce modèle enseigne mais son utilisation dépend du niveau d’activation émotionnelle à
un moment donné ainsi que l’évaluation de la situation à laquelle elle est confrontée.

27
Chapitre 6 : La mémoire
1. Les systèmes mnésiques

1.1. La mémoire épisodique


Concerne l’information d’évènement inscrit dans le temps ainsi que la relation entre ces
évènements.
Exemples :
− Je suis allé au cours et là je me suis endormie
− J’au eu un rdv hier soir avec mon amie préférée
− La 1er dia de cette présentation présente le titre.

1.2. La mémoire sémantique


Elle contient des savoirs organisés plus généraux.
Exemples :
− La capitale de la Finlande est Helsinki.
− La formule chimique de l’eau est H2O
− Le jour le plus court de l’année est en décembre

1.3. La mémoire procédurale ou implicite


o Concerne les actions, les savoir opératoires et l’apprentissage des liens établis entre
stimuli et réponses.
o Le souvenir peu s’établir sans être conscient
Exemple de souvenir procéduraux :
− La conduite d’un véhicule
o Cette mémoire peut aussi se retrouver dans les processus mentaux lorsque le rappel
devient une fonction automatique, sans effort. On appelle cela l’amorçage.
Exemples :
− Table de multiplication
− Alphabet

2. Le processus mnésique

2.1. L’encodage
o La 1er phase du traitement d’information en vue de sa mise en mémoire.
o Lorsqu’on encode l’information, on la converti dans un format qui peut être
représenté mentalement.

28
a. Code visuel : pour mémoriser une série de lettre par exemple, vous vous la
représentez mentalement sous forme d’image.
b. Code acoustique : signifie que vous lisez mentalement les lettres de la série et
que vous les nommez une à une ou tentez de former des syllabes.
c. Code sémantique : vous traitez les lettres avec plus de profondeur, on représente
les stimuli selon leur sens (LEs Etats UNis D’AMérique)

2.2. Le stockage
o 2ème phase du processus mnésique
o Stocker signifie conserver l’information, la mémoriser
o La mémorisation peut subvenir grâce à la répétition mentale de l’information ou la
lecture répétée à voix basse (répétition de maintien)
o On peut condenser ou regrouper les informations (LEE/TUN/DAM)
o On peut l’associer à quelque chose que on connait déjà.
o La répétition élaborée permet de traiter l’information en profondeur (meilleur
manière).

2.3. La récupération
o 3ème phase
o Consiste en son repérage et sa restitution à la conscience.
o La récupération d’informations connues ne demande pas d’effort
o La stratégie de récupération sera basée sur la forme d’encodage et de stockage.

3. Les stades mnésiques

3.1. La mémoire sensorielle


o La vue d’une scène cinématographique ont l’air de former un ensemble plutôt fluide
mais en réalité, elles résultent d’une série de fixation visuelles : saccades
o Les saccades sont des mouvements oculaires d’un point vers un autre, à raison
d’environ 4 à la seconde.
o La mémoire sensorielle est brève mais elle conserve mais elle conserve les
impressions assez longtemps pour qu’une série de perception semblent liées.

3.2. La mémoire à court terme


Si on prête attention à un stimulus qui se trouve dans un registre sensoriel, on a tendance
à le retenir dans la mémoire à court terme aussi appelé « mémoire de travail » pendant
environ une minute.
3.2.1. Le fonctionnement de la mémoire à court terme
o Les données placées dans la mémoire à court terme ont tendance à décliner de façon
importante après 10 à 12 seconde si elles ne sont pas répétées.

29
o Dès que l’information se trouve dans la mémoire à court terme, on peut la manipuler
mais si on ne fais rien pour la retenir on perd l’information pour de bon.

3.2.2. L’effet de position sérielle


o L’effet de position sérielle s’explique par le fait que l’on accorde plus d’attention
aux premiers et aux derniers élément d’une série de stimuli.
o Ce qui s’explique par l’effet de primauté : les 1er élément de liste sont répétés plus
souvent que les autres. Donc stockage dans la mémoire à long terme.
o Les derniers éléments par l’effet récent, stockés dans la mémoire à court terme.

3.2.3. Le groupement
o 7 à 9 groupement est le nombre maximum d’informations que peut retenir un
individu dans sa mémoire à court terme.
o Pour retenir davantage d’informations, il faut regrouper certains éléments.

3.2.4. L’interférence et la mémoire à court terme


Peterson & Peterson dans leurs étude, empêche le sujet de répéter une information afin
d’analyser quel impacte ceci a sur la MCT.
L’apparition d’information nouvelle dans la mémoire à court terme entraine un
remplacement de l’information qui s’y trouvait.
3.3. La mémoire à long terme
C’est le 3ème stade dans le traitement de l’information.
3.3.1. Les souvenirs de la MLT sont-ils fidèles ?
Nous représentons le monde au moyen de schèmes, soit des représentations mentales
que nous développons graduellement et qui influencent la perception et la façon
d’interpréter la réalité de l’information.
3.3.2. Le refoulement
o Selon Freud, le refoulement c’est le rejet automatique hors de la conscience des
souvenirs pénibles et de pulsions inavouables.
o Il est causé par le désire d’éviter d’affronter des souvenirs et des émotions pénibles.
o Nous ignorons quel pourcentage de souvenirs récupérer est réel et quel pourcentage
est faux.

3.3.3. Le transfère d’information à la mémoire à long terme


o La répétition continue des groupements d’information (répétition de maintien)
augmente la probabilité qu’ils migrent vers la MLT.
o La manière la plus efficace de stocker des renseignements dans la MLT est de leurs
donner du sens en les reliant à d’autres information.

30
3.3.3.1. L’approche de la profondeur
Cette approche suggère qu’il existe un critère de proportionnalité : plus l’information
est élaborée, mieux est le rappel.
Des études ont montré que parfois des souvenirs flash ou un mot rare sont mieux retenus
car l’information est très distinctives par rapport au reste.
3.3.3.1.1. L’effet de génération
La génération a lieu lorsque le sujet prête plus d’attention à l’information.
Exemple :
− Groupe A : juger à partir du visages des gens si ils sont honnêtes ou pas.
Groupe B ;: distinguer le visage des hommes et des femmes.
Les résultats sont meilleurs pour le groupe A

3.3.3.1.2. L’effet d’auto-référence


l’effet d’auto-référence est la capacité de faire des liens entre l’information et sa propre
expérience. De nombreuse études que l’effet d’auto-référence produit un meilleur rappel
de l’information qu’un traitement sémantique ce qui s’explique par le fait que l’auto-
référence implique des connexions émotionnelles.
3.3.3.1.3. Anatomie de l’approche de la profondeur
o Il existe des liens entre le traitement en profondeur et l’activité de certaines régions
du cerveau, notamment dans les aires préfrontale.
o Les pertes de mémoires chez les personnes âgées peuvent s’expliquer par une
diminution de l’attention soutenue (pour laquelle l’aire préfrontale est active) qui
est lié à un traitement moins profond de l’information.

3.3.4. Le souvenir flash


o On semble avoir tendance à se souvenir plus clairement des phénomènes surprenant,
important et bouleversants.
o Il est plus difficile de distinguer les stimuli lorsqu’ils sont exceptionnels.
o Les émotions forte sont associé à la sécrétion d’hormones de stress qui aide à graver
les évènements dans notre mémoire.

3.3.5. L’organisation de la MLT


On tend à organiser l’information d’après une structure hiérarchique où les éléments
sont agencés en groupe ou en classe, selon leurs caractéristique communes ou distinctes
dans laquelle les échelons les plus élevés comprennent les classes plus génériques et les
échelons inférieurs les éléments particuliers.

31
3.3.6. Le souvenir lié au contexte et à l’état
o Le contexte dans lequel on acquière de l’information influe sur la récupération.
Certains souvenirs sont plus simple à récupérer lorsqu’on se retrouve dans le même
contexte que celui où ils ont été formés.
o Le contexte est fourni par l’information sensorielle.
o Les odeurs sont particulièrement efficaces pour ranimer des souvenirs.

3.3.7. Approche connexionniste de la mémoire


il refuse l’existence d’une organisation sérielle de la
mémoire.
Chaque traits individuel est connecté à d’autres traits
dans un réseau de type « excitateur ». Ainsi, l’activation
d’un trait implique l’activation des autres.

32
Chapitre 7 : La motivation et les émotions
1. La motivation

1.1. Introduction
La psychologie de la motivation concerne les raisons du comportements. Le motif est
une raison qui pousse un organisme vers un but en générant chez lui un état hypnotique.
Les motifs peuvent prendre la forme de :
1) Le besoin (physiologique ou psychologique) :
Un état de privation ou de désire.
2) La pulsion (physiologique ou psychologique) :
Représente l’excitation d’un organisme associé à un besoin.
3) Une incitation :
Est un objet ou une personne ou une situation perçu comme étant aptes à satisfaire un
besoin.
1.2. Les théories de la motivation

1.2.1. La perspective évolutionniste


o Nous avons des comportements instinctifs, on les appelle comportement d’espèce.
Ils sont innés et transmis par génération.
o Les êtres humains possèdent des instincts de conservation et des comportement
sociaux.

1.2.2. La réduction de pulsion et l’homéostasie


On adopte des comportements dénommés pulsion qui contribuent à réduire la tension et
rétablir l’homéostasie. Les pulsions peuvent se créer sous l’influence de l’expérience,
ce sont des pulsions acquises.
1.2.3. La quête de stimulation
La tendance à rechercher la stimulation procure un avantage sur le plan de l’évolution :
les animaux qui sont actifs et motivés à découvrir et a manipuler leurs environnement
arrivent à trouver plus de nourriture et à mieux se défendre. Ils ont donc une probabilité
plus grande de survie.
1.2.4. La théorie humaniste
o Selon les humanistes, le comportement humain n’est pas que mécanique et il vise
bien plus que la conversation et la réduction de la tension.
o Maslow distinguait différents besoins :
1) Les besoins physiologiques ;

33
2) Le besoin de sécurité ;
3) Les besoins sociaux (d’amour et d’appartenance) ;
4) Le besoin d’estime ;
5) Le besoin de se réaliser
o Maslow affirmait que les gens sont motivé par un désir conscient d’épanouissement
personnel et que l’aptitude à la réalisation de soi distingue l’homme des animaux.

1.3. La volonté de réussir


Les personnes ayant la volonté de réussir « malgré que », se distinguent par leur capacité
de faire face à l’échec. Pour eux l’échec est une étape d’apprentissage nécessaire.
Les personnes étant animés d’une grande volonté de réussir obtiennent une meilleur note
au test d’aperception thématique. Ces personnes ont plus de chances de recevoir un
salaire élevé et d’obtenir des promotions que les individus moins motivé qui ont les
même possibilités.
1.4. Types de motivation

1.4.1. Les objectifs de rendement


o Les objectifs de rendement sont des énoncés qui décrivent les buts que vous voulez
atteindre. Ils sont précis, simple, mesurable, réalistes et atteignables.
o Si nous sommes motivés par des objectifs de rendement, nos mobiles de réussite ont
souvent trait à des récompenses extrinsèques.
Exemples récompenses extrinsèques :
− Décrocher un bon emploi, salaire
− Recevoir l’approbation de ses professeurs ou de ses parents.
o Les récompenses extrinsèques améliorent les résultats scolaires ou professionnel.
Mais pour que la récompense ait un effet durable, il faut que la personne y voit un
signe de leur intelligence et de leur compétence.

1.4.2. Les objectifs d’apprentissage


o Les objectifs d’apprentissage, ont comme finalité l’amélioration des connaissances,
des compétences et de l’aptitude à comprendre et a maitriser le sujet d’étude.
o Souvent trait aux récompenses intrinsèques (comme la satisfaction personnelle)
o Il semble y avoir une transmission générationnelle
o De manière général : nous poursuivons à la fois des objectifs de rendement et des
objectifs d’apprentissage.

34
2. Les émotions

2.1. Généralité
o Sur le plan physiologique, les émotions fortes stimulent le système nerveux
autonome ce qui donne lieu à l’accélération du rythme cardiaque et de la respiration,
à la sudation et à la tension musculaire
o Selon certaines théories les pensées, surtout l’interprétation qu’on fait des
évènements semblent être un aspect très important des émotions.
o Chaque émotion entraine des comportements spécifiques :

2.2. Les émotions sont-elles reconnues par toutes les cultures ?


Certaines expressions suggèrent les mêmes émotions partout sur la planète. La
reconnaissance de certaines émotions semble être universelle. Cela suggère son
importance au niveau évolutif pour la survie de l’espèce.
2.3. Les émotions peuvent-elles servirent d’indicateur pour la qualité de
vie ?
Une étude a montré que les émotions dégagées de photos tirées de l’album de femmes
lorsqu’elles avaient 20-21 ans pouvaient prédire la qualité de vie 30ans plus tard. Mais
il faut garder à l’esprit qu’une expression faciale donnée ne traduit pas une émotion de
façon exclusive. Parfois les gens affichent une expression sans éprouver l’émotion qu’ils
semblent rendre. Dans ce cas c’est la voix, la posture et les gestes qui seront des indices
importants pour déterminer l’émotion des gens.
2.4. La psychologie positive
o La recherche en psychologie positive est centrée essentiellement sur les facteurs qui
contribuent au bonheur.
1) La génétique :
Joue un rôle important dans l’aptitude au bonheur. Ce sentiment est habituellement un
trait familial et il est plus ou moins stable durant la vie d’un individu.
2) L'argent/ le niveau socioéconomique :
De manière générale, les gens qui vivent dans des sociétés riches ou qui gagnent un
salaire décent sont généralement plus heureux que les autres.

35
3) Le soutien social :
Les personnes mariées qui ont un soutien social sont plus heureuse que les individus
plus solitaires. En générale, les gens heureux sont plus disposés à prendre le risque
d’investir dans de nouvelles relations.
4) La spiritualité :
Les personnes qui ont la foi sont plus heureuses que celles qui ne l’ont pas. Le sentiment
d’être connecté à quelque chose de plus grand que soi contribue davantage au bonheur
que les possessions matérielles.
5) La manière de réagir à une situation :
L’optimisme est lié à la sensation de bonheur, les gens heureux pensent qu’ils peuvent
changer les choses, ils essaient donc davantage. Ils se félicitent plus de leurs succès. Ces
attitudes contribuent à l’estime de soi, un facteur essentiel au bonheur. Mais il existe des
facteurs psychologique qui entrave le bonheur comme le pessimisme ou la perception
négative d’une situation.
2.5. Les théories de l’émotion

2.5.1. La théorie de James Lange


o C'est une théorie biologique
o Il s’agit d’une évaluation automatisée , selon cette théorie on peut
améliorer notre état d’esprit en modifiant notre comportement.
Exemple :
− je tombe nez à nez avec un ourse. Je me mets à trembler,
je fuis, mon cœur bat plus vite ; et c’est la prise de
conscience de ces modifications viscérales et corporelles
qui déclenchent l’expérience émotionnelle de la peur.

2.5.2. La théorie de Cannon-Bard


o C'est une théorie biologique et cognitive
o L'émotion et l’excitation créées par la réaction physiologique sont
simultanées et pas le produit d’une de l’autre.
Exemple :
− je tombe nez à nez avec un ourse. Je me mets à trembler,
je fuis, mon cœur bat plus vite en même temps que je suis
habité par la peur.

36
2.5.3. L’hypothèse de la rétroaction faciale
o C'est une théorie biologique
o Toute situation entrainerait en même temps des réactions
viscérales, des réactions corporelles et plus spécialement une
expression faciale qui fournirait l’information au cerveau qui
traduira l’expérience émotionnelle.
Exemple :
− je tombe nez à nez avec un ours. Je me mets à
trembler, mes paupières supérieures s’élèvent, mes
lèvres se tendent sur la bouche entrouverte et c’est
la prise de conscience de cette expression faciale qui
déclenche l’expérience émotionnelle de la peur.

2.5.4. La théorie de l’interprétation cognitive


o Le type d’émotions est déterminé par l’interprétation que
l’individu fait de la situation
o Cette évaluation cognitive repose sur la perception des
évènements et la manière dont les autres individus présents y
réagissent.
Exemple :
− je tombe nez à nez avec un ours. Je me mets à
trembler, mon cœur bat vite et selon que j’évalue que
cet ours est un animal dangereux ou au contraire, une
bête amicale et prête à exécuter des tours d’adresse,
je ressentirais une peur intense, me portant à fuir ou
dans l’autre cas un sentiment de détente m’amenant
éventuellement à m’en approcher.

37
Chapitre 8 : Le stress, la santé et l’adaptation
1. Le stress : définition et origine

1.1. Introduction
o Le stress c’est l’ensemble des réponses d’un organisme soumis à des pressions ou
des contraintes de la part de son environnement. Ces pressions peuvent être
physiques ou psychologiques. Les réponses auront pour but d’adapter ou d’ajuster
l’organisme à cet environnement.
o Il existe une psychologie de la santé qui étudie les relation entre des facteurs
psychologiques et la prévention ainsi que le traitement de problèmes de santé
physique.
o Les psychologue de la santé cherche à savoir :
1) Comment des facteurs psychologiques peuvent entrainer ou aggraver des
maladies ;
2) Comment le stress et des agents pathogène interagissent et répercutent sur le
système immunitaire et la santé.
3) De quelle façon des interventions psychologiques peuvent-elles contribuer à
une meilleure santé physique.

1.2. Les facteurs principaux de stress

1.2.1. Les contrariétés quotidiennes


Ce sont des situations et des expériences qui se produisent régulièrement et qui
menacent ou diminue le bien-être.
On peut diviser les contrariétés quotidiennes en 8 catégories :
1) Ménagère :
L’obligation de préparer des repas, faire les courses, d’entretenir le foyer
2) Liées à la santé :
L’expérience d’une maladie physique ou les effets secondaires, des préoccupation à
l’égard d’un traitement médical.
3) Liées au manque de temps :
Le fait d’avoir trop de choses à faire, trop de responsabilités et pas assez de temps.
4) Liées au préoccupations personnelles :
L’isolement social, la solitude la préoccupation quant à l’apparence corporelle.
5) Environnementales :
La criminalité, le détérioration du quartier, le bruit de la circulation.

38
6) Professionnelles :
L’insatisfaction concernant son travail, des problème avec les collègues.
7) Liées à la sécurité :
La peur de perdre son emploi, les inquiétude relatives au fisc, aux fluctuations du
marché, au terrorisme et à la retraite.
8) Liées aux responsabilités financières :
L’inquiétude concernant sa capacité à rembourser des emprunts et à respecter ses
paiements hypothécaires.
1.2.2. Les changements de vie
o Tout changement même positif peut être source de stress. Même les
changements agréables exigent qu’on s’y adapte.
o Même si on peut faire des liens entre les contrariétés quotidienne, les
changements de vie et les problèmes de santé, il y a certaines limites :
Il est difficile de savoir si se sont les contraintes quotidiennes et les changements de
vie qui causent la maladie ou si au contraire se sont des gens prédisposés à des
problèmes d’ordre physique ou psychologique qui connaissent plus de contrariétés et
cumulent donc plus d’unité de changements de la vie.
Un même changement peut être vécu de manière différente selon le contexte ou le
moment. IL est important d’en tenir compte lorsqu’on mesure le stress.
1.2.3. Les conflit
Le conflit est le sentiments d’être déchiré entre les motivations incompatibles. Il y a 4
types de conflits selon Miller :
1) Approche-Approche :
Les 2 objectifs sont à la fois désirables et atteignable. C’est le conflit le moins difficile
à résoudre et le moins stressant.
2) Evitement-évitement :
La personnes est confrontée à 2 objectifs négatifs qu’elle souhaite éviter.
3) Approche-évitement :
Situation ou la personne est confrontée à 2 motivations dont le buts sont de sens
contraire. C’est le conflit le plus fréquent et le plus difficile à résoudre.
Exemple :
− Une femme aime son mari mais elle doit supporter son mauvais caractère.

39
4) Approche-évitement multiple :
Lorsqu’on doit choisir entre des situations qui présentent chacune des aspects positifs et
négatifs.
Exemple :
− La femme qui hésite à briser sa vie de couple dans laquelle elle ne se sent
plus heureuse, mais qui permet le contact étroit avec ses enfant s pour se
lancer dans une vie avec un autre partenaire qui la rendra peut-être plus
heureuse, mais qui compliquera sa tâche de mère et éducatrice.

1.2.4. Les croyance irrationnelles


Il existe un évènement déclencheur (A) qui peut avoir des conséquences stressantes
(C) et entre l’évènement A et C surgissent des croyances (B) qui peuvent amplifier se
stress.
A ---------------> B C
Ces croyances favorisent le sentiments d’impuissance et empêchent de chercher une
solution et de décider d’un plan d’action. Parfois la sensation de stress peut-être
provoquée par les croyances mêmes, sans besoin d’un évènement stressant.
1.2.5. Le schème de comportement type A
o Ce sont des personnes qui arrivent à se stresser toutes seules en adoptant un schème
de comportement.
o Les personnalités de type A sont déterminées à l’excès, compétitives, impatientes
et agressives.
o Les personnalités de type B ont plus de facilité à se détendre et accordent plus
d’importance à leur qualité de vie. Elles sont moins ambitieuses et impatients et
elles avancent à leur propre rythme.
o Les type A sont plus scolarisées et ont plus de revenus que les B. Elles sont plus
susceptibles de se pousser sans relâche pour réussir ou pour faire bonne figure.
Mais les A éprouvent une moins grande satisfaction personnelle.

2. Les modérateurs psychologique du stress

2.1. L’auto-efficacité
o C’est l’aptitude à atteindre des objectifs donnés. La croyance qu’a l’individu en ses
capacités augmente son aptitude à tolérer le stress.
o Une expérience a montré qu’en présence d’objets et d’évènements qui peuvent
éveiller la crainte, les taux d’adrénaline et de noradrénaline sont plus faible chez les
gens qui ont un grand sentiment d’efficacité personnelle. Ils risquent également
d’être moins perturbé par des évènements imprévus.

40
2.2. La résilience psychologique
o La résilience désigne la capacité d’un organisme, un groupe ou une structure à
s’adapter à un environnement changeant.
o Elle indique la capacité de se faire une vie et de s’épanouir en surmontant un choc
traumatique grave.
o Une personne avec résilience est psychologiquement endurante et elle pourrait
mieux résister au stress parce que elle choisis de l’affronter.
o Expérience sur certains Cadre qui semblaient capables d’éviter la maladie malgré le
stress élevé dans leur profession. Les chercheurs ont découvert les ingrédients clés
de leur personnalité liés à leurs résilience :
1) Leurs engagement : elles se donnent a fond peut importe ce qu’elles font et les
ennuis qui surgissent.
2) Ils ont le gout du défi et croient que la vie est faites de changements et non de
stabilité. Ils voient le changement comme une occasion de développement
personnel.
3) Ils ont un sentiment de contrôle et ont la conviction d’exercer une influence sur
le cours des évènements positif ou négatif de la vie et non d’en être les victimes.

2.3. Le sens de l’humour


o L’humour peut atténuer le stress.
o Le rire stimule la sécrétion d’endorphines améliorant ainsi le fonctionnement du
système immunitaire.
o Les bienfaits de l’humour pourraient s’expliquer par les changements positifs qu’il
entraine sur le plan cognitif et par les émotions positives qui accompagnent de tels
changements.

2.4. La prévisibilité et l’attitude de contrôle


o L’habileté à prédire un facteur de stress semble en atténuer l’impact.
o La prévisibilité profite davantage aux locus de contrôle internes (Aux personnes qui
désirent ou crient exercer un certains contrôle sur les situations qu’elles vivent.)
qu’aux locus de contrôle externes (personnes qui ont tendance à attribuer une
causalité externe aux évènement qu’il subira).
o Les individus avec un locus e contrôle interne ont une image d’eux même plus
positive et éprouvent plus de satisfaction personnelle que les individus externe.
o Mais un fort contrôle de la situation peut s’avérer préjudiciable dans certains cas.
Exemple :
− Un individu avec un locus de contrôle interne qui obtient une mauvaise
note dans un examen sera plus enclin à se mettre en cause alors qu’un
individu avec un locus de contrôle externe peut attribuer son résultat à la
malchance.

41
2.5. Le soutien social
le soutien social est une notion riche qui englobe plusieurs composantes :
1) L’empathie : l’écoute des problèmes d’autrui et l’expression des sentiments de
sympathie, d’attention, de compréhension et de rassurance
2) L’aide matérielle : le soutien et les services visant à favoriser un
comportement d’adaptation.
3) L’information : un suivi effectué par des professionnels et des conseils
appropriés venant de personnes de confiance peuvent aider un individu à
traverser son épreuve.
4) L’évaluation : la rétroaction d’autrui sur ses propres réactions permets à une
personne d’interpréter ce qui arrive ou de lui donner un sens.
5) La socialisation : les contactes sociaux sont bénéfiques, même lorsqu’ils ne
sont pas orientés vers la résolutions de problème.

3. Comment peut on composer avec le stress ?

1) Réduire la stimulation du système d’alarme intérieur :


Diminuer la stimulation qui est lié au stress par la médiation, relaxation ou biofeedback.
2) L’exercice aérobique :
Il y a une relation directe entre la pratique de sport aérobique et le renforcement du
système immunitaire. Ce renforcement permet de mieux gérer le stress et augmente la
sécrétion d’endorphines ce qui a un effet positif sur l’état d’humour et donc sur le stress.
3) Maitriser les pensées irrationnelles :
Quelques thérapeutes proposent de repérer les pensée qui accompagnent le sentiments
de stress, les mettre en question et les remplacer par des pensées plus réalistes.

42

Vous aimerez peut-être aussi