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Par exemple, la vue est un process cognitif car on réalise un traitement de l’information, en
particulier un traitement visuelle (même de manière inconscient)
Les fonction cognitives s’appuie sur les représentations qui sont construites = qui est un ensemble
d’information qui correspondent a une interprétation qui va varier selon les individus, selon
l’environnement
Est ce que tout est cognitif ? → perception, raisonnement, mémoire, planification de l’action oui
… seul les réflexes ne rentre pas dans un processus cognitif
Science cognitive (définition) : visent a décrire, spécifier, expliquer et simuler les processus
cognitif.
→ Résultent de la conjonction de disciplines diverses telles que la psychologie, les neurosciences,
l’IA, la linguistique et l’épistémologie. Permettent aussi, la colaboration scientifique avec différents
professionnels.
C’est pour cette raison qu’il existe depuis longtemps une sorte de disjonction entre l’émotion et la
cognition.
En particulier une double disjonction :
- sur le plan fonctionnel (n’ont pas les mêmes fonctions (cognition = trt de l’information) (émotion =
ressenti par rapport à un évènement))
- sur le plan biologique (n’ont pas les mêmes circuits neuronaux (cognition = cerveau) (émotion =
somatique))
Pendant longtemps on a considéré la cognition comme un état mental dissocié du corps. En réalité
il n’est pas possible de la dissocier du corps puisque la cognition n’est pas limité à l’activité
cérébrale mais peut tout aussi bien s’exprimer en terme de réactions aussi bien physiques que
comportementales.
→ le cerveau ne fonctionne pas pareil, changement biologique de ce dernier (donc étude
biaisé de la cognition) lorsque il est implanté dans un corps et lorsque il est en dehors.
Au début, les seuls corps de métier s’intéressant réellement aux émotions étaient les poètes, les
artistes … et les émotions étaient complètement délaissée d’un point de vu scientifique.
Les scientifique partaient du principe qu’il ne pouvaient pas les étudier car aucun moyen de les
observer.
Or en 1950, premières études scientifiques sur les émotions en prenant en compte les attributs
réellement observables des émotions
- leurs expressions comportementales
- leur réactions physiologiques
⇒ neurosciences cognitives
Au fil des années, de nombreuses expériences rende compte que les fonctions cognitives
dépendent d’un état somato-viscéral et inversement, un état somato-viscéral influe sur les
représentations cognitives.
émotions ↔ cognitions
Aujourd’hui la cognition ne serait pas ce qu’elle est sans les réactions somato-viscéral.
« Toute représentation paraît s’inscrire dans un vécu somato-viscéral et toute expérience
émotionnelle paraît étroitement dépendante d’une représentation cognitive plus ou
moins élaborée. »
Claparède
Patiente avec altération d’une partie de la mémoire. Il lui pique la main avec une aiguille en la
saluant, et le lendemain la patiente refuse de lui serrer la main sans être capable de lui dire
pourquoi. Le corps de la patiente se souvient donc de l’expérience passée, mais pas son cerveau
- Forme explicite de la mémoire : traitement élaboré et restitution explicite / consciente de
l’information
L’ontogenèse des différentes mémoire (la mise en place des différents type de mémoire de la
fécondation jusqu’à la naissance) :
P
H - Première mémoire procédurale (qui est un type de mémoire non déclarative/implicite) →
Y la mémoire de l’action automatique
L - Deuxième PRS (mémoire de représentation perceptuelles) → ce qui nous fait reconnaître
O un objet en le voyant sans forcément le dénommer.
G - Troisième mémoire sémantique (qui est un type de mémoire déclarative/explicite) →
E mémoire des mots, des idées, des faits …
N - Quatrième mémoire primaire ou mémoire de travail → l’information qui est retenue que
E quelques minutes pour pouvoir y réaliser un traitement dessus
S - Cinquième mémoire épisodique (qui fait parti de la mémoire déclarative) → c’est la
E mémoire qui retient les « épisodes » de nos vies, le contexte …. Par exemple, qu’est ce que j’ai fais
a midi ? « j’ai pris le bus, puis je suis aller manger au restaurant … »
→ cette mémoire épisodique (la plus élaborée phylogénétiquement) est elle présente chez d’autres
espèces animales ou simplement chez l’Homme ?
A SAVOIR :
Si, Tâche A- mais que Tâche B+ lors d’une lésion de la zone cérébrale A
→ Simple dissociation ne garantit pas qu’il existe 2 systèmes de traitements
distincts car A peut-être plus complexe que B
Si par contre Tâche A+ mais que Tâche B- lors d’une lésion cérébrale de la zone B
→ Double dissociation : A et B = 2 systèmes de traitement de l’info différent
L’expérimentateur leur présente des diapositives abstraites de couleurs variées : bleu, rouge,
jaune, vert.
Simultanément, on mesurait leur RED avec des électrodes → voir si expression émotionnelle ou
non
Au début, la RED est forte puis petit à petit diminue puisque aucune émotions associé a la
redondance des diapositives ne s’exprime. → sujets habitués
Les sujets sont exposés à différentes diapositives de formes et de couleurs différentes. Par contre,
la différence est que seuls les diapositives bleues (stimulus conditionnel) sont associés à un
stimulus aversif (stimulus inconditionnel) : bruit de corne de brume qui provoque un sursaut.
→ On mesure la aussi la RED des sujets.
3EME ÉTAPE : LES TESTS
Au terme de l’apprentissage, on a soumis les sujets à 2 tests (on présente pour chaque tests a
nouveau les différentes diapositives mais sans stimulus aversif) :
- on examine sa RED lorsque les diapositives bleues sont projetées (mémoire
émotionnelle/implicite)
- on interroge le sujet à l’aide d’un questionnaire, on le pousse à verbaliser son expérience passée
(mémoire déclarative/explicite). Quelles étaient les couleurs, les formes que vous avez observés ?
On représente à nouveau et plusieurs fois les diapositives (toujours sans le bruit aversif après les
bleues). Cela a pour but de provoquer la diminution puis l’extinction de la RC de peur qui suit les
diapositives bleues.
→ mesure de la RED
- Phase d’habituation
les 4 sujets (C, HPC, AMY et HPC+AMY) ont tous une RED qui
tourne vers 0.
En résumé :
C → Mémotionnelle + et Mdéclarative +
AMYG → Mémotionnelle – et Mdéclarative +
HPC → Mémotinelle + et Mdéclarative -
HPC + AMYG → Mémotionnelle – et Mdéclarative -
Donc, la mémoire émotionnelle dépend de l’amygdale et la mémoire déclarative dépend de
l’hippocampe.
On voit que ici tous les sujets, quelques soit leur lésions,
sont tout à fait capable de générer une RED, ils n’ont
donc aucun problème physiologique de production de
RED.
Le déficit est donc vraiment un déficit d’association
conditionnée.
Donc en conclusion l’expérience décisive de Damasio à permis de conforter l’idée déjà présente
pendant des siècle : il existe une dissociation entre la mémoire implicite (émotionnelle) et la
mémoire explicite (déclarative).
La question que l’on peut donc maintenant se poser est celle de : existe t-il la même dissociation et
les mêmes mécanismes chez l’animal ?
Ce qui pose problème pour répondre à cette question c’est la mémoire déclarative chez l’animal :
→ l’impossibilité de dialoguer avec l’animal pour accéder à ses représentations (rappel :
mémoire déclarative = consciente, verbalisable, etc.).
Comment faire alors pour passer outre cette absence de vocalisation chez l’animal ?
→ comme on viens de prouver que la mémoire déclarative dépend chez l’Homme , de
l’hippocampe, je devrais alors pouvoir trouver une activité hippocampique sous tendant un rappel
mnésique de l’ordre du déclaratif chez l’animal.
Au niveau du protocole expérimental de cette expérience il s’agit d’une population de rat sains.
Je ne peux pas me contenter d’un seul apprentissage car je ne serais pas si cette activité
hippocampique correspond un apprentissage quelconque ou si il correspond bien à l’association à
proprement parlé.
Utilisation du même style de protocole expérimentale mais cette fois ci avec deux types de
conditionnement différents
Ici l’animal entend un son, immédiatement Ici c’est exactement le m^me protocole qu’avant
après il reçoit un choc électrique modéré. 1 mais avec une différence : le son ne prédit pas
minute plus tard le même son retenti à nouveau systématiquement le choc, le son arrive
et un autre choc arrive. Ici l’animal apprend aléatoirement après le choc. Ici l’animal va
que le son est prédicteur de l’arrivée du choc uniquement apprendre que c’est le lieu/le
électrique, car il le précède systématiquement contexte qui est la source du choc.
Les animaux soumis au conditionnement contextuel n’ont pas d’indice pour comprendre d’où et
pourquoi les chocs arrivent, comme ils nous pas de sources ils vont donc attribuer la source du
choc au contexte dans lequel ils se trouvent contrairement aux rats dans le contexte élémentaire
qui eux associent la source du choc au son.
24h après je ré expose les rats des deux conditionnements (élémentaire ET contextuel) dans deux
conditions :
- cage seul avec son
- même contexte/endroit sans son
Et je mesure :
- RCE (réponse comportementales) → comportement de « freezing » ⇒ mémoire implicite
- le signal hippocampique ⇒ mémoire explicite
Lors de la réexposition au contexte, les animaux conditionnés au contexte expriment une réaction
de peur plus élevée que ceux conditionnée au son.
Inversement, lors de la réexposition au son, les animaux conditionnés au son expriment une
réaction de peur plus élevée que les animaux conditionnés au contexte.
En terme de corrélation, ce qui se passe dans l’hippocampe est différent que dans l’amygdale
→ dissociation.
SL : Septum
latéral
RCE : Réponse
comportementale
Hypothèse de dissociation fonctionnelle : une lésion du CEA, de l’amygdale devait abolir toute RCE
mais préserver des modifications d’excitabilités hippocampiques dépendantes du type de
conditionnement.
En effet, si il existe une double dissociation chez l’animal aussi, cela veut dire que si un type de
mémoire est lésée alors cela n’impacte pas l’autre (ce que Damasio a prouvé dans son expérience
chez l’Homme).
Il faut donc pour cela reproduire exactement la même expérience mais cette fois ci avec des rats
présentant comme pour l’Homme :
- une lésion bilatérale de l’hippocampe
- une lésion bilatérale des amygdales
- une double lésion bilatérale : l’hippocampe + amygdale
On observe que : la lésion de l’Amygdale a inversé le signal hippocampique on a une baisse chez
les animaux conditionné au son et non plus comme au groupe contrôle chez les animaux
conditionné au contexte
→ Il y a donc bien dissociation parce que différence entre les deux apprentissages. La lésion de
l’amygdale bloque la réponse conditionnée émotionnelle mais préserve une différence entre les
deux groupes d’apprentissages en termes de signal hippocampique (même s’il y a modification)
→ mais il n’y a pas indépendance car la lésion amygdalienne module différentiellement
l’excitabilité HPC-SL
Comment l’amygdale influence l’activité hippocampique ?
Il existe une voie qui part du CEA (noyau central de l’amygdale) et qui projette sur le noyau BNST
(qui est un noyau de l’hippocampe). Lorsque le CEA de l’amygdale est activé, elle active à son tour
le noyau BNST qui envoie un neuromodulateur la vasopressine (AVP) sur la voie hippocampo-
septale. Cette AVP augmente la transmission glutamatergique de la voie hippocampo-septale qui
peut donc s’activer.
A partir de la qu’est ce que l’on peut faire comme hypothèse ? → l’effet de la vasopressine est
différents selon le type d’apprentissage simple(élémentaire)/complexe(contextuel).
→ Groupe contrôle : Présente une très faible réponse de peur au contexte mais très
forte au son (puisque conditionné au son)
EN RÉSUME /
> Les animaux soumis a un conditionnement contextuel se comportent après injection de
AVP au niveau du SL, comme si il avait été soumis a un comportement élémentaire (car plus peur
du contexte mais peur du son)
> Les animaux soumis a un conditionnement élémentaire se comportent après injection de
l’antagoniste de AVP au niveau du SL, comme si il avaient été soumis a un comportement
contextuel
Est ce que en retour on peut noter une modulation de l’hippocampe sur l’amygdale ?
Conditionnement contextuel : Voie hippocampo-septale (glutamatergique) inhibée > baisse de
transmission glutamatergique (baisse d’excitabilité) > baisse de la stimulation gabaergique >
désinhibition des neurones Ach septo-hippocampiques
Les neurones gabaergiques, stimulés par le glutamate, sont inhibiteurs des neurones
cholinergiques. Du coup, les neurones cholinergiques seront inhibés : il y aura donc inhibition de la
transmission cholinergique dans l'hippocampe
La VSP n’est pas libéré
→ Ce qui expliquerait la forte transmission ach septo-hippocampique
● conditionnement
élémentaire
○ conditionnement
contextuel
→ Dans les deux cas, on constate une augmentation de la libération d’Ach dans
l’hippocampe
→ Scop : Peur du contexte diminue, et + peur du son que du contexte, peu importe le
conditionnement
La scopolamine a induit un conditionnement au son et a drastiquement
réduit le conditionnement au contexte
Si on bloque la transmission cholinergique les animaux conditionné au son. La scopolamine va
bloque la retransmission cholinergique et les animaux se conditionne non plus au contexte mais
bein au son.
Ce que Damasio a pu particulièrement montré c’est que des patient atteint de lésions du cortex
préfrontal ventro-médian ou bien de l’amygdale présente une dramatique répercussion d’un
déficit caractérisé sur le plan émotionnel et sur le plan cognitif de prise de décision.
En effet, les individus qui présentaient un problème des émotions présentait aussi un problème
au niveau des prises de décision
Exemple : lorsque que quelqu’un nous invite a manger le soir on répond normalement
rapidement car c’est l’accumulation expérience passé avec cette personne qui fait que l’on
dit oui ou non. Pour les expériences vécu avec cette personne aucune attribution de la
valence émotionnelle sur l’expérience chez les sujets ventro-médian. Ces sujet sont capable
de connaître, mais non de ressentir. Leur raisonnement leur empêche d’attribuer une
valence émotionnelle a n’importe quelle décision. → marqueurs somatiques
Les marqueurs somatiques font référence a des états du corps ou des émotions bien précise qui
connote automatiquement positivement ou négativement (en fonction d’une expérience
émotionnelle) tel option particulière conduisant le sujet a rejeter immédiatement voire
implicitement certaines options et a choisir parmi un nombre plus limité d’alternative.
Un processus cognitif dépend d’une émotion mais l’émotion n’est elle donc pas aussi basé sur une
représentation cognitive ?
Toute représentation s’inscrit dans un vécu somato-visceral et tout ressenti somato-viscéral est
dépendant d’une représentation cognitive plus ou moins élaborée
Ici on est loin de voir que la cognition est une simple intelligence artificielle seule basé sur « rien »
a coté. Et donc le processus cognitif naturel présente des aspects multi dimensionnels (émotions
….).