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Psychologie générale

Séquence 4 : La Psychologie cognitive

Psychologie générale
Pr. Oumar Barry
Séquence 4 : La Psychologie cognitive

La psychologie cognitive étudie les processus mentaux sous-jacents à des activités telles que la perception,
l’apprentissage, la mémoire ou le langage. Elle utilise essentiellement la méthode expérimentale.

Le terme ‘’cognition’’ désigne l’ensemble des activités et des processus qui se rapportent à l’élaboration et à
l’organisation des représentations mentales, ainsi qu’à leur utilisation et à leur modification.

Ces représentations stockées en mémoire guident le traitement de l’information et aident à l’action. Certaines d’entre
elles sont transitoires, mettant en œuvre des traitements spécifiques à une tâche. D’autres peuvent s’intégrer dans la
mémoire à long terme sous forme de connaissances, habiletés, croyances ou stéréotypes.

a) La perception

La perception nous permet de construire des représentations du monde environnement. Elle imprègne des
traitements complexes de l’information, du décodage sensoriel à la formation d’images mentales. Ces images
prennent sens à partir des caractéristiques des stimulations et nos anticipations sur leur contenu.

Le monde qui nous entoure est composé de matière et d’énergie, dont les paramètres caractéristiques sont la
longueur d’onde, l’intensité, etc. Nos organes des sens nous permettent de recevoir ces stimulations. Les modalités
sensorielles nous renseignent sur des aspects différents de ce monde, selon qu’il s’agit de sens de proximité (le
toucher, le goût) ou à distance (la vue, l’ouïe, l’odorat).

La perception nous permet de recevoir, de traiter puis d’interpréter les informations physiques pour entrer en relation
avec un monde qui doit être cohérent et intelligible. Nous construisons donc sans nous rendre compte nue
représentation mentale des objets qui nous entourent.

b) La mémoire

La mémoire permet de coder des informations de les organiser, de les stocker et de les récupérer au besoin. On
distingue classiquement une mémoire de travail, temporaire qui assure un premier traitement et une mémoire à long
terme.

c) La mémoire de travail

Le terme « mémoire de travail » remplace actuellement celui de « mémoire à court terme » pour décrire ce qui
permet, par exemple, de mémoriser un numéro de téléphone le temps d’aller le composer. Il s’agit d’un système qui
maintient les informations (stockage temporaire à capacité limitée) peuvent qu’un certain travail cognitif s’effectue
compréhension, apprentissage, commande motrice.

Un processeur central commanderait la boucle articulatoire (répétition mentale du mémoire perplexe) et le traitement
des informations visuelles conduisant à une représentation mentale des objets.

d) La mémoire à long terme

La mémoire déclarative correspond à tout ce qui est explicitement un souvenir, sous forme verbale ou d’image. On
distingue une mémoire épisodique, dans laquelle sont consignés les événements autobiographiques et leur
chronologie est une mémoire sémantique correspondent au vocabulaire et aux règles linguistiques.
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Séquence 4 : La Psychologie cognitive

La mémoire non déclarative (ou procédure) concerne toutes les connaissances non verbales que l’on utilise sans s’en
rendre compte. Par exemple, certains patients amnésiques sont capables d’actions impliquent de toute évidence de la
mémoire, puisqu’ils peuvent améliorer une performance d’une séance à l’autre, sans se souvenir pour autant de la
séance précédente.

e) L’intelligence

Actuellement, on considère que l’intelligence est la capacité à établir des relations, tout sur le plan cognitif que social,
et qu’elle doit être envisagée sur de multiples dimensions. Ainsi on s’accorde à considérer que l’intelligence est
pluridimensionnelle : un seul type de caractéristique ne suffit pas pour rendre compte de sa diversité.

Ni la logique pure, ni la rapidité, ni l’étendue des savoirs ne constituent des indices catégoriques. L’intelligence peut
être définie comme la fonction d’établissement de relations.

C’est un système de structuration des connaissances, non la somme des connaissances. Plus la complexité de ce qui est
appréhendé augmente, plus le niveau de structuration est élaboré, plus l’activité mise en œuvre requiert de
l’intelligence.

Le terme d’intelligence géométrique a été utilisé pour contester qu’on limite l’intelligence aux seules aptitudes
intellectuelles, codées en bonnes et mauvaises réponses. La plupart des tests dits d’intelligence mesurant cette
capacité à raisonner de façon plus ou moins abstraite et en dehors de tout contexte situationnel.

Pourtant l’intelligence sociale est tout aussi essentielle : l’intelligence s’exprime également par l’adéquation des
réponses avec les problèmes posés par l’environnement. Or l’environnement humain est essentiellement social et les
relations des hommes avec leurs congénères impliquent des processus intelligents.

f) L’apprentissage

L’acquisition de nouvelles conduites ou connaissances se fait par l’intermédiaire de mécanismes de conditionnement


et d’apprentissage complexes mettant en jeu des représentations symboliques.

Certains apprentissages sont de nature sociale. Il y a apprentissage lorsque, sous l’effet d’interactions avec
l’environnement, un organisme modifie systématiquement et durablement sa conduite ou ses connaissances.

Certains de ces apprentissages concernent des conduites élémentaires, entièrement sous la dépendance de stimuli
présents dans l’environnement. D’autres concernent des conduites complexes mettant en jeu la signification que
l’individu attribue aux stimuli et qui guide sa réponse.

g) Le langage

Les études en psycholinguistique décrivent les étapes de la perception et de la production du langage, qu’il soit oral ou
écrit. On commence à mettre en évidence les mécanismes mentaux complexes impliqués dans la compréhension d’un
énoncé.

La psycholinguiste, branche de la psychologie, étudie le sujet qui parle, écrit, écoute ou lit pour comprendre les
processus cognitifs sous – jacents à ces activités à la différence des linguistes qui étudie la langue en elle-même et par
elle-même. Les langues sont des systèmes de signes vivants avec une histoire et une évolution. Le langage est la
fonction d’expression de la pensée, qui permet à tout homme de communiquer à l’aide de signes particuliers, oraux ou
graphiques.

Le langage sert à communiquer des affections, à modifier le comportement d’autrui (ordres, demandes), à décrire une
situation ou à argumenter des points de vue. On étudie indépendamment ce qui sous entend le langage écrit et oral,
ainsi que la perception (entendre) et la production (parler). L’acquisition du langage fait également l’objet d’un grand
nombre de recherches.

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