Vous êtes sur la page 1sur 26

Victoria Rostowetzky 2022-2023

Psychologie de la cognition

I. Introduction

Définition de la psychologie cognitive = étude scientifique de l’esprit, étude des processus


mentaux qui nous permettent de comprendre te de connaitre et appréhender le monde afin de
nous y comporter de manière adaptée et atteindre nos objectifs.

Quels sont les processus ?


• Perception
• Reconnaissance des patterns/objets
• Attention
• (Catégorisation)
• Mémoire
• Résolution de problème
• Jugement
• Prise de décision
• Raisonnement
• Langage

➔ Étude des processus mentaux de traitement de l’information (Neisser)

• Acquisition d’infos (inputs) sur le monde grâce à nos sens


• Transformation parfois dû à nos organes sensoriels
• Réduction
• Élaboration
• Stockage et récupération (fonction de la mémoire)
• Utilisation (outputs/réponses) (on utilise tous les processus du traitement de l’info
pour utiliser l’information)
Représentations = manière dont notre esprit représente l’information acquis dans le monde
extérieur grâce à nos sens (visuelle – visage, auditif-chanson, …)
La psycho cognitive fait partie d’une discipline plus large visant à construire des modèles
théoriques du traitement de l’information

II. Historique

Cela ne fait pas si longtemps que l’esprit est étudié avec une vraie méthode scientifique.

55
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Un des pionniers : Franciscus Donders (ophtalmologue) qui a effectué la première opération.


Hermann Ebbinghaus s’est étudié lui-même et a été le premier à faire une étude
quantitative.

Structuralisme – Wilhem Wundt


Expérience = déterminée par la combinaison d’éléments d’expérience basiques, de sensations
Il a créé un tableau périodique incluant les sensations de base qui créent des expériences. Il a
aussi utilisé la rétroaction analytique (sujets entraines à écrire leurs expérience et processus de
pensée en réponses à des stimulus afin de comprendre comment il la vivait).

Il a travaillé avec William James qui s’est attaché çà écrit sur les nombreux processus
mentaux. James a écrit un ouvrage « the Principles of psychology » en 1890. Il s’est observé
lui-même et ces observations sont toujours valides aujourd’hui.

Behaviorisme – Watson et skinner


Ce courant rejette les méthodes d’introspection pour étudier uniquement ce qui est
observable, on ne s’intéresse pas à l’esprit car ce n’est pas directement mesurable.
Conditionnement classique ➔ Watson
Conditionnement opérant ➔ Skinner
Il se sont rendu compte que le conditionnement ne peut pas tout expliqué.

Révolution cognitive
• Recherche appliquée après la WW2, notamment avec Bens qui a étudié l’attention
auditive et visuelle.
• Linguistique observation chez les enfants et concluent qui disait que le langage n’était
pas déterminé par le conditionnement.
• Neisser produit le premier ouvrage dédié à pas y cognitive « information processing
theory.
• Informatique et intelligence artificielle

Analogie avec le cerveau humain et les ordis (Simon 1980)


« Il y a une dizaine d’années, il aurait été nécessaire d’argumenter pour faire admettre les
points communs qui existent entre les processus de traitement de l’information à l’œuvre dans
des systèmes aussi différents que l’ordinateur et le système nerveux humain. C’est maintenant
une évidence écrasante »

56
Victoria Rostowetzky 2022-2023

➔ Esprit peut être vu comme un système de traitement de symboles et que la cognition est
la manipulation de symboles
On s’intéresse plus aux fonctions qu’au substrat neural et cette analogie donne lieur aussi à
des modèles en boites et flèches càd

Cette analogie homme-ordi a été remise en question plus tard car l’ordi traite l’info en
séquence alors que c’est plus compliqué chez l’humain. Les chercheurs se sont alors
demander comment améliorer la pertinence de cette analogie en construisant des programmes
qui se rapproche plus de la manière dont les humains réfléchissent et en reproduisant les
comportements humains qui traitent l’info grâce à des ensemble de neurones.

1990 : pertinence des relations entre cerveau et esprit (essor de nouvelles technologies)
Une limite entre cerveau et humain : les ordis n’ont pas d’émotions
Pdt longtemps l’émotion était écartée comme elle est vue comme un élément perturbateur
mais on s’est rendu compte qu’elles avaient plutôt un rôle de régulateur et que c’est
important de le prendre en compte (nous encouragent, nous évitent des dangers…)

Diverses parties au-delà psycho et de la cognition


➔ On utilise la méthode expérimentale sur des sujets sains pour examiner processus cognitifs
internes via mesures comportementales.
• Neuropsy cognitive : on étudie avec méthode expérimentale et on étudie comment les
patients cérébrolésés réfléchissent et fonctionnent
• Neuroscience cognitive : méthode expérimentale, on prend des mesures ave EEG, …
• Modélisation computationnelle : des processus cognitifs sur ordinateurs

57
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Psycho cognitive appliquée


Bcp d’applications et le but est de comprendre comment processus mentaux vont se mettre en
place dans plusieurs domaines pratiques :
• Education (comment apprend les infos)
• Justice (fait appel aux témoignages des gens et s’assurer que ceux-ci soit pertinents au
niveau de la mémoire)
• Relations hommes-environnement (architecture comment construire ville pour que les
gens se sentent bien)
• Hommes-machines
• Sport (entrainement qui consiste à utiliser l’imagerie mentale)
• Art, design, marketing, …

III. Méthodes de la psychologie cognitive

Comment étudier la pensée ?


Postulat de la psychologie cognitive = une pensée est constitué d’une série de processus dont
on va faire l’hypothèse et ceux-ci vont mener à des comportements et liées à des évènements.
• erreurs/exactitude des réponses
• temps de réaction peut nous donner des infos sur les processus en place
• mouvement oculaires
• actions
• réponses neuronales, physiologiques
➔ Dans la démarche scientifique, on commence par observer un phénomène où on trouve une
question et on essaye de répondre à ces questions ou d’expliquer un comportement observer.
On trouve ensuite une hypothèse

Méthode de Donders (chronométrie mentale)


il a remarqué que l’influx nerveux était mesurable en faisant des études sur des grenouilles.
L’influx nerveux va à une vitesse de 50m/s. Il a eu l’idée que la pensée est liée à la matière
donc qu’elle est mesurable.
➔ En fonction du temps de réaction dans différents processus mental, on peut mesurer les
inférences sur les processus mentaux en jeu.

Combien de temps faut-il pour prendre une décision ?


Il compare deux personnes subi fait deux taches différentes : 1. Appuyer sur une touche quand
il voit une lumière et 2. l’autre doit appuyer sur la touche gauche ou droite en fonction de si la
lumière est sur la gauche ou la droite donc le participants doit choisir quelle touche appuyer.

58
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Chapitre 1 : perception
I. Intro
Percevoir = processus qui consiste à appréhender le monde avec les sens (vision, audition,
toucher, olfaction et goût)
La perception consiste à interpréter la réalité contrainte par ces sens et peut interpréter les
choses de manière différente. Les sens ne peuvent pas percevoir tout les détails du monde
physique donc on ne va pas tout enregistré de manière parfaite car nous ne sommes pas des
caméras. Les information vont subir un tri.

Expérience de pensée d’Etienne Bonnot de Condillac (1754)


➔ Statue avec substrat cérébral et fonctions mentales mais sans organe des sens. Il ne se
passerai surement rien dans son cerveau car elle n’aurait rien vécu.
Mais si on lui greffait un nez fonctionnel et qu’on lui faisait sentir une fleur ➔ Il ne se
passerai sûrement pas grand-chose non plus car elle ne pourrait pas comparer l’odeur et ne
saurait pas quoi en penser.

II. Intro perception et lois de Gestalt

Deux problèmes de la perception :


- On perçoit parfois plus que ce qui est présenté à nos sens = contour illusoire (Kanizsa)
Notre système perceptif comble les parties manquantes donc on se les « invente »
- Trop d’infos pour tout enregistrer (ex : peinture du parc) elle ne peuvent pas être
toutes incluses dans notre perception ➔ tri
Même si on aura l’impression d’enregistrer toutes les infos, par les propriétés de œil, on
perçoit seulement une petite zone = vision fovéale ➔ avec les cônes situés au centre de la
rétine. On effectue toujours des mouvement des yeux pour avoir une vision cohérente du
monde
L’attention sélective permet de choisir quels inputs sensoriel sont traités plus en détail et les
autres seront ignorés.
2 paradoxe : soit on capte trop peu d’info soit trop ➔ mécanisme cognitifs en place pour
interpréter et nous aider à comprendre ce matériel brut qui nous arrive via les yeux et autres
matériel sensoriel.
➔ Tous les sens sont importants et ils interagissent ensemble lors d’activité quotidiennes.

2. Processus bottom-up et top down

59
Victoria Rostowetzky 2022-2023

➔ Si on nous dit que c’est un


croquis qui a été fait dans la
jungle en Australie, on
s’imagine un koala qui
grimpe au arbre.
Top-down = quand on a des
infos sur le contexte qui nous
permettent de mieux comprendre
l’info.
.

Exemple : les pattes de chats à l’envers ressemblent à des oursons ➔ perception des
coussinets est mnt différente.
✓ Bottom-up = analyse de l’info sensoriel brute (couleurs , formes, nuances, lumière)
✓ Top-down = processus qui nous permettent de rechercher activement et d’extraire les
infos dans l’environnement. Influencé par nos croyances, attentes, motivations et
émotions.
L’interprétation des inputs visuels bruts est supportée par l’organisation perceptive, les
indices de profondeur et les constances perceptives.
Exemple : fille qui fait du jogging sur la plage crois voir un bouts de bois alors que c’est un
parapluie. ➔ ses croyances l’ont induit en erreur.

3. Organisation perceptive – Lois Gestalt (forme)


Organisation perceptive, trouvé par les psychologues adepte de la Gestalt (= forme en
allemand). Nous avons tendance à intégrer les éléments perceptifs en des configurations
significatives. L’info brut arrivant sur la rétine subit un traitement qui permet d’en faire des
objets/surface dans un monde cohérent.
➔ Principes notamment utiliser et exploiter par les artistes pour créer des œuvres étonnantes
ainsi que les marques pour leurs logos.
On peut créer des figures où il est difficile d’interpréter ce qu’elles représentent.
Principe figure-fond = la figure qu’on perçoit ressort par rapport au fond
Exemple :

➔ Principe de
réversibilité
perceptive (multi-
stable perception)

60
Victoria Rostowetzky 2022-2023

➔ Les ambiguïtés telle que celle-ci sont


rare dans la vie quotidienne mais nous font
comprendre comment notre système
perceptif fonctionne.

Différentes lois : (les gestaltistes pensait que tous ces principes étaient Bottom-up et inné mnt
on sait qu’ils sont Bottom-up et top-down)
• Loi de groupement = loi qui décrivent comment l’info brut est groupée de manière à
interpréter les infos en termes que d’objets de surface qui font sens

1. Loi de proximité

2. Loi de similarité

➔ Conflit entre proximité et similarités (rangées de couleur ou colonnes sur base de la


proximité) c’est souvent les rangées qui l’emporte.

3. Loi de la continuité

61
Victoria Rostowetzky 2022-2023

+ notion de distance (occlusion = le fait qu’un objets


soit devant ou derrière un autre et donc en cache un bout)

4. Principe du sort commun = impression de mouvement alors qu’il n’y a pas de


déplacement physique
Loi de fermeture = notre système perceptif a tendance à compléter les figures qui ne le sont
pas.
5. Principe de la taille relative = on a tendance à penser que les parties les plus petites
constituent la figure par rapport au fond qui serait plus grands.
6. Principe de simplicité = percevoir la frome avec l’interprétation la plus simple
➔ A retenir : la perception va bien au-delàs de l’info physique qui atteint notre œil ➔ le tout
est différent de la somme des parties.
Ces principes perceptifs sont intrinsèques, de nature Bottom-up, imprimé dans notre système
perceptif et s’activerait spontanément presque innés.

Les conceptions de la perception disent qu’on interprète pour nous informer sur le « quoi »
et sur le « où » (où se situe ces objets et comment interagir avec ceux-ci et se comporter dans
l’espace).
Au niveau des substrats cérébraux : l’info qui vient de la rétine est projeté vers le cortex
occipital et l’info visuelle peut subir différents traitements :
✓ soit voie ventrale (quoi) dans le cortex temporal et qui va interpréter info visuelle en
terme d’objet donc la forme et les couleurs.
✓ soit la voie dorsale (où) qui elle traite la localisation spatiale des chose dans
l’environnement.
➔ Il nous aider à interpréter pour avoir du sens mais aussi pour agir de panière adaptée dans
le monde. La vision nous pousse à l’action.

De nos jours, on prend en compte les régularités de l’environnement. les humain sont des
« machines à pattern », le cerveau peut détecter quand les info sont régulières dans le but de
s’adapter.

62
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Nos environnement comporte bcp d’objets verticaux et horizontaux et moins oblique et


notre cerveau détecte ce genre d’info.
Notre système cognitif détecte les régularités sémantiques (= ce qui est commun à
différentes situation avce une signification bien particulière)
Exemple : expérience de palmer
La vision moderne de la cognition c’est que les système cognitifs et perceptifs sont orienté
vers l’action. On interprète pas toujours l’info de manière correcte et on n’enregistre pas
toutes les infos qui se présente à nous. Le traitement d’info que nous faisons est suffisante
pour comprendre ce qui nous entoure.
➔ L’info ne sera pas interprétée de la même manière en fonction du contexte (physique,
social ou émotionnel).

4. Perception de la profondeur – décrire et appliquer


Il y a une transformation de l’info reçue par notre œil. L’info visuelle est une info en 2
dimensions (la rétine étant une surface plate) il faut à nouveau faire une transformation pour
voir notre monde qui est en 3D.
Indice de profondeur qu’on peut interpréter que d’un seul œil = indices monoculaires qui
interprète la distance et les dimension.
- Taille relative = les objets qui sont loin de nous paraissent plus petit que les objets près
de nous. Notre système de perception utilise cela pour interpréter l’info visuelle.
Comparez les tailles pour conclure sur la distance

- La perceptive linéaire = plus un objet est situé où les lignes sont proches plus il est
perçu comme éloigné. Ne s’applique pas que pour des objets éloigné mais aussi pour les
objets proche. Elle s’applique à toute les échelles.

A la renaissance on a redécouvert les perspective et cela à donner lieu à de nouvelles


peintures.
- La perspective aérienne : lorsqu’on regarde plus loin les choses paraissent moins
contraster que les chose plus proche de nous ➔ nous aider à estimer la distance.
- Gradients de texture : plus les objets sont éloigné moins leur texture sont visible.
- Interposition : le fait que lorsqu’un objet est partiellement recouvert, il sera considéré
comme plus éloigné.
- Ombres et lumières : la lumière vient toujours du haut et les ombres jouent avec ça.
Indices de profondeur ou pictoriel = il peuvent etre utilisé face à deux images en 2
dimensions ou lorsqu’on essaye de reproduire ce qu’on voit sur une feuille. Utilisé par les
artistes pour créer l’illusion 3D sur des surfaces 2D.

63
Victoria Rostowetzky 2022-2023

➔ On peut aussi utiliser des indices pour créer des mondes


impossibles.

- Parallaxe du mouvement = les objets qui sont plus proche de nous semble se déplacer
plus vite que nous que les objets éloignes. Pourquoi ? -> lorsque les objets sont projeté
vers la rétine, on prend la distance entre le moment 1 et le moment 2 ,= on obtient une
vitesse plu petite pour l’objet proche parce que l’objet les plus de temps à bouger à cause
de la distance.
- Accommodation : notre œil doit effectuer des déformateurs au niveau du cristallins pour
focaliser une image sur la rétine. Objet éloigné : relâchement dans les muscle afin
d’aplanir le cristallin et pour les objets plus porches on mets de la tension dan ses muscles
afin de bomber le cristallin.

Indices binoculaires = nécessité me fonctionnement correcte des deux yeux pour bien
percevoir
- Convergence : les yeux séparés doivent convergé pour fixer un objet (plus l’objet est
éloigné moins ce principe est présent) le cerveau interprète l’info envoyé au muscles pour
en déduire qu’on a tourner les yeux pour regarder l’objet qui est donc plus proche de
nous.
- Disparité rétienne = comparé l’info visuelle reçue par chaque œil. Nos eu sont à un
endroit différents et donc il ne perçoivent pas les mêmes images. Donc plus la diff est
petite, plus la distance sera perçue comme grande.
Notre système est constamment en train de comparer es images pour pouvoir interpréter ce
qu’il se passe te ce qu’on est en train de voir.

Conclusions :
Les indices peuvent paraitre redondants mais selon ls situations, chaque indices ne sera pas
toujours disponible. Mis si certain ne sont pas présent, d’autres nous aident quand même.
Différents indices peuvent etre utilisé dabs différents contextes.
En combinaison avec l’organisation perceptive, ils nous aident à donner un sens aux données
visuelles brutes qui frappent notre rétine.

5. Constance perceptive – décrire et appliquer

64
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Définition = le fait que les objets sont perçu comme invariable malgré les modifications des
circonstance d’observation
Constance des grandeurs = malgré une taille identique sur la rétine, le chats et l’abeille ont en
une grandeur perçue différente de même que la taille perçue du chat sera la même quelle que
soit la distance.

Si on émets cette notion de distance perçue de grandeur retienne et de grandeur perçue dans
une formule, ça donne : grandeur perçue/ distance perçue = grandeur rétienne
L’image rétinienne (avec un angle visuel donné) va etre interpréter ne fonction de
l’éloignement avec lequel on perçoit l’objet pour donner la grandeur perçue.

Illusion de Ponzo
➔ les lignes obliques semblent convergé dans des directions différents, la
ligne 2 semble plus grande que la ligne 1 (perspective linéaire)

On peut utiliser pour expliquer ces photos :

Constance de la forme = capacité à percevoir un objet comme gardant une forme identique
malgré des iamhes rétiennes différentes ➔ importance des connaissance générales et de la
familiarité des choses.

Constance de clarté

65
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Le faut que la clarté (luminosité) soit perçue comme identique quelque st les conditions
d’éclairage.
Clarté = luminosité perçue d’un objet
Réflectance = rapport entre la lumière réfléchie et la lumière incidente
Quelle que soit la quantité de lumière incidente, l’objet en reflète toujours la même
proportion.
Notre système visuelle compare les rapports (niveau de lumière) on tombe sur la même
valeur, le rapport restera constant quel que soit la condition d’éclairage.
Utilisation du contexte est toujours relatif car il faut estimer la réflectance des objets en
termes de clarté.

Effet de contraste simultané :


Le carré de gauche à l’ai plus foncé alors qu’ils ont e mêmes
couleurs. Note système perceptif fonctionne beaucoup aves des
comparaisons.

Deux astuce de notre système visuel pour détecter et compense les ombres afin d’identifier la
surface et interpréter les volumes.
Contrastes locaux (simultané )
Changement graduel (ombres) VS changements abruptes (bords.

Illusion des bandes de Mac : autres exemple.

66
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Echec du système visuel ?


Notre système visuelle mesure pas bien la lumière du point de vue physique.
Son but est de percevoir la nature des objets en faisant abstraction de variances d’éclairage.
Le système visuel est un comparateur très puissant.

Importance du contexte :
➔ l’illusion est en partie due aux conditions
d’éclairage ambigües et donnant lieu à des
interprétation radicalement différentes de la couleurs
de ma robe.

Résumé :
Les influences top-down concernent les info visuelles précédentes et nos connaissance qui
viennent influencer notre perception et les processus Bottom-up concerne les infos visuelles
du contexte qui influence la perception.

Conclusions :
Le système interprète l’info visuelle brut sur base de nos connaissances antérieur sur base
d’influence top-down d’info contextuelles et de feedback liées à l’activité des muscles

C’est un comportement puissant :


- Organisation perceptive
- Indics de profondeurs
- Constances perceptives
- Contribuent ensemble à notre perception d’un monde stable et organisé

6. Illusions visuelles – Décrire et expliquer

67
Victoria Rostowetzky 2022-2023

L’illusion des monstres de Shepard = impression


que le monstre derrière est beaucoup plus gros que
celui de devant alors qu’il font la même taille. ->
principe d’invariance grandeur-distance qui donne
lieu à une grandeur perçue plus élevée.

Dans cette illusion optique, il semble que la ligne de


gauche soit plus petite qu’à droite alors qu’elle font en
réalité la même taille

68
Victoria Rostowetzky 2022-2023

➔ Sur cette illusion, les droites de semble pas être alignées alors qu’elle le sont en réalité.
Cela est du à une surestimation des angles aigus.

7. Reconnaissance des patterns et des objets

Une gamme indéfinie d’images rétiniennes peut


correspondre à une lettre donnée et c’est de même
avec des visages et d’autres objets.

Reconnaissance des patterns = identification de configuration en 2D. C’est un appariement


entre l’input perceptif (l’information qui arrive) et une catégorie stockées en mémoire (info
conservée en mémoire) ➔ importance de la flexibilité du traitement.
Comment reconnaitre les différents types d’objet ? -> il faut une flexibilité du traitement de
l’info pour reconnaitre les différents objets
Quelle forme de stockage de l’info ? (deux théories ) :
- Théories d’appariement des gabarits (« templates ») : l’info qu’on stocke et à laquelle
on compare les inputs perceptifs, sont des tout perceptifs (Gestalt) dans leurs ensemble.
- Théorie d’analyse par traits : on en stocke pas les objets comme des tout mais avce des
traits et des sous ensemble qu’on remets ensemble pour former l’objet perçu.

Appariement à un gabarit
Nous en avons stockées en mémoire qui correspondent à chaque pattern visuel connu.
Comment gérer la situation ?
- Etape de standardisation avant que le pattern soit comparé à ce qui est stockées en
mémoire.
- Plusieurs gabarit stockée par pattern
On en peut pas tout expliquer avce ce point de vue car certaines explications manques de
flexibilité au niveau des explications de reconnaissance des patterns.

69
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Théorie d’analyse par traits


= Les formes et les objets qui constituent notre environnement constituées de traits
élémentaires ou d’attributs qui combinés permets de reconnaître les objets.
Exemple avce le Q et O
Il y a des neurones appelés « simples cells » qui répondent le manière sélective à l’orientation.
Il existe également des détecteurs d’angles et de coins (de Valois 1980)

se fait graduellement du moins au plus complexe. Ce système n’est pas complètement flexible
et il se pourrait qu’il y ait des confusions entre R et Я. Il n’est pas applicable aux objets en 3D
non plus.
Parfois le traitement visuel se fait d’abord au niveau global avant le traitement global =
précédence du traitement global.
➔ Il peut y avoir une incongruence entre les deux

Influence du top-down : au début on ne voit pas les


visages mais après l’avoir remarquer on ne peut plus
les ignorer

Influence top-down : on arrive à lire la phrase alors


qu’elle sont cachées et que le A et le H sont pareil

70
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Rôle du contexte
Influence top-down on été démontré dans des expérience via l’effet de supériorité du mot
2 conditions différentes :
- Une lettre avce une présentation très petite qui est suivie d’un masque pour qu’on ne
l’aperçoivent plus puis enfin le participant doit choisir entre deux proposition qu’elle
lettre lui a été présentée.
- Mot présenté puis masque puis deux propositions avec mots qui change d’une lettre
Dans quelle situation les participants aurait-il plus facile ? -> plu facile quand la lettre
appartenant à un mot.
2e expérience :
- Mot au départ masque puis demande laquelle lettre était quoi
- Série de lettre qui n’ont rien à voir ensemble
On déchiffre mieux quand la lettre appartient au mot.

Pourquoi certaines écriture ne nous pas lisible ? car le contenu pourrait etre plein de choses et
que nous n’avons pas d’idée précise.
Le contexte nous aident à combler les informations manquantes mais aussi les infos
superflues.

Reconnaissance des objets – reconnaissance par composantes (Biedermann)


Définition = les objets sont constitué à 36 éléments de base qu’on appelle les « Géons »
(geometrical ions)
Reconnaissance en 3 étapes :
1. Encodage
2. Reconnaissance des géons
3. Appariement aux représentations mnésique
Limitations : N’explique pas vraiment comme on discrimine les membres qui semble égal.
Manque de flexibilité. Il y a un manque de considération pour les influence top-down en plus.

Influence top down dans les objets et scène


On présente dans deux condition différentes :
- Une scène intacte
- La scène découpée en 6 et mélangée
L’objet est exactement au même endroit et la tâche du participants est de reconnaitre la cible.

71
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Résultats : l’objet est plus vite reconnu quand l’image est intacte.

Conclusion :
Les deux types d’approche ne sont pas en opposition mais doivent au contraire être
combinés. (dans les catégorisation (gabarit) et les discrimination (traits car plus fin)
Dans tous les cas : il y a une comparaison de l’input perceptif (image rétienne) avce des
infos stockées en mémoire. + rôle important du contexte !!
Applications pratiques
• Reconnaissance des visage est importants dans le domaine judiciaire par exemple
• Machine qui vont extraire des objets qui paraissent suspects dans les aéroports
• Expertise des radiologues qui doivent pouvoir détecter des anomalies sur les radios.
• …

8. Perception et reconnaissance des visages


Le visage est le type d’objet le plus fréquemment étudié par les chercheurs. En effet, il y a pas
d’autres objets pour lesquels nous avons besoin de discrimination aussi fine.
Il a un rôle crucial dans la vie sociale mais aussi culturelle et transmettre une multitudes
d’information (identité, âge, santé, ethnicité, état émotionnel, focus de l’attention ou intérêt
(grâce au regard), perception du langage (Effet McGurk) )
Le traitement des visages nouveaux est plus difficile que les visages avec lesquels on est
familier.
Les personnes ont plutôt tendance à se servir des petits détails pour reconnaitre un visage.
dans certains cas elles ressemblent plus à d’autres personnes
qu’à elles-mêmes

les défis de reconnaissance faciale


les visages ont une catégorie très homogène
- Structure du visage similaire
- Différence assez subtile entre les individus
- D’après Jenkins, nous connaissons un peu près 5000 visages
Il peuvent aussi être très variable :
- échelle de temps courte ( point de vue, expression, éclairage)
72
Victoria Rostowetzky 2022-2023

- Échelle de temps plus longue (âge, apparence, poids)

Effet du point de vue étudié par Troje et Kersten


Les participants ont été pris en photo avec leur amis. VI = identité du visage et VD= point de
vue (de profil ou latéral)
Résultats : nous somme avce soi mem plus rapide lorsque la photo est de face que de profil,
les amis ne font pas de différence.
On a tendance à traiter les visages de manière holistiques (dans leur tout). Les personne ont
tendance à reconnaitre les visages dans leur entièreté plutôt que un éléments seul.
Certains auteurs partent du principe que des visages à l’envers ne sont pas traités comme des
visages. Le phénomène d’inversion est moins présent pour les objet que les visages.
Étude sur les masques pendant la pandémie (Freud) :
Les visages étaient présenté à l’endroit ou à l’envers. Le masque réduit les performances
même quand les images sont à l’endroit. Le masque atteint donc la perception car nous traiter
les visages comme un tout.

Challenge de la reconnaissance faciale :


- Catégorie à la fois homogène et variable
- Besoin de différencier les individus
- Besoin de reconnaitre les personnes dans des conditions visuelles qui ne sont pas toujours
optimales (soirée dans le noir,…)
- Besoin de reconnaissance hors contexte
➔ Les représentations doivent être à la fois discriminantes et contenir des caractéristiques
invariables ignorants les changements dû aux conditions d’observation

Les traitements perceptifs dépendent de la manière dont laquelle le visage est présenté.

Si c’est la première fois que l’on


voit un visage nous n’auront pas
de représentation avce laquelle
comparée ce que l’on voit tandis
que si on connait il visage nous
pourrait comparé l’info perçue.
De là, on stocke en mémoire des
nœuds d’identité de personne (=
endroit où l’on stocke toutes les
informations concernant les
personnes, informations

73
Victoria Rostowetzky 2022-2023

sémantique, les choses que nous connaissons sur elles telles que leur occupations et leur
personnalité ainsi que leurs noms).

Ils y a plein de conceptions théoriques concernant les aspects invariants qui détermine
l’identité des personnes autour de nous. Les informations configurationnelles (= il s’agit de
l’espacement entre les différents traits du visages). Les hautes fréquences correspondent au
contour des traits du visage et les basses fréquences concerne les ombrages etc.
Selon certains auteurs, c’est surtout les informations horizontales qui permettent de
reconnaitre les personnes.

Importance des informations périphériques ( y compris pour les visages familiers)


Etude de Sinha et Poggio : on a montré des visages découpé ainsi qu’un tête avce le visage
découpé et la personne était mieux reconnue dans le cas de la tête avce le visage découpé ➔
importance du contexte.

Autre exemple : au début, on ne le remarque pas mais ce sont en réalité


les mêmes visages. On ne le remarque pas forcément car ils ne sont pas
présenté de la même manière. Le contexte influence notre perception
des visages.

Les avantages de la distinctivité : les visages distinctifs sont mieux reconnus que les visages
typiques. ➔ Parce que dans nos représentations de visages qu’on connait, les visages les plus
typiques semble rassemblé alors que ceux atypiques seraient dans un espace plus isolé et donc
plus facile à reconnaitre de par ses dimensions uniques qui sont plus vites reconnues.

Différences individuelles et prosopagnosie développementale


= Elles ont du mal à reconnaitre leur propre membres de la famille, elles ont du mal à se
reconnaitre elle-même sur des photos. C’est comme si elle percevait les visages à l’envers.
Exemple : si elle vont chercher leur enfant à l’école et qu’il a changé de vêtement, elle
pourrait ne pas le reconnaitre.
Il existe des tets standards pour mesurer la capacité de reconnaissance de visages tel que le
« Cambridge Face Memory Test » (CMFT). Lorsqu’on fait passer ce test à un grand nombre
de personnes, on remarque qu’on a une distribution normale dans la population. Les
personnes qui ont les résultats les plus bas devraient passer d’autres test pour vérifier si ils ne
seraient pas atteint par la prosopagnosie développementale tandis que les personnes qui ont
les scores les plus haut sont qualifié de « super-recognisers ».

74
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Est-ce une difficulté innée ou génétique ?


Etude sur des jumeaux (Wilmer et al. 2010) : on compare la performance de jumeaux
dizygote (issus d’œuf différents donc pas les mêmes gènes) et de monozygote (issus du
même œuf donc même ADN).
Résultats : la corrélation entre la performance des deux jumeaux est plus élevée lorsqu’ils
sont monozygote par rapport au jumeaux dizygote.
Conclusion : les capacités de reconnaissance des visages auraient une composante génétique.

Remarque : La perception est quelque chose de privée. Il est donc impossible de s’imaginer
comment les autres personnes peuvent percevoir le monde. En effet, les personnes qui ne
sont pas capables de reconnaitre des visages n’en sont pas toujours conscients car au cours de
leur vie, ces personnes ont appris à reconnaitre les personnes autrement (démarche,
vêtements, odeurs) et ne se rendent pas compte que les autres utilisent les visages pour se
reconnaître.

9. L’attention

Définition : « on a tous une idée de ce que c’est. C’est la prise de possession de l’esprit,
d’une manière claire e vive d’un objet parmi d’aitre sou de pensées parmi d’autre. C’est la
focalisation, la concentration de la conscience et son essence. Il implique de se retirer
d’une certaine chose dans le but de se concentrer sur une autre chose. » (William James
1890)
Présence de :
• Une composante volontaire (sur quoi on décide de se focus)
• Limitations ( on peut pas tout traiter donc on doit faire une sorte de sélection)
• Externe (objets de l’environnement,…) ou interne (nos pensées, nos sensations
physiques ,…)
• Focus (implique de se concentrer seulement sur une chose à la fois)
• Sélection VS rejet (sélectionner certains objets et rejeter les autres)

Dans les années 90, Pashler déclare « personne de sait ce qu’est l’attention ». ➔ désaccords
entre les chercheurs.
➔ L’attention est difficile à étudier sans définition claire !

Qu’est-ce que l’attention implique ?

75
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Elle implique des changement de perception. Selon les dimensions sur lesquels on se
concentre, notre perception du monde sera modifiée. La vision est donc un processus actif et
qui nous permet d’atteindre nos objectifs et nos buts et n’est donc pas passif.

Si on prend l’exemple de l’exercice avce les formes roses et vertes : on nous demande de se
concentrer sur la forme vert et puis on nous demande quelle était la forme rose.

Il y a eu :
• Une sélection d’informations à traiter
• Une inhibition des autres infos

Différents types d’attention :


Attention sélective = capacité à se concentrer sur une tâche donnée ou sur un type
d’informations tout en ignorant les autres.
Attention divisée = capacité à gérer plusieurs taches en même temps ( multitasking n’a pas été
réellement approuvé par les scientifiques par contre switcher d’un à l’autre est plus facile).
Attention soutenue = capacité à traiter une activité pendant une durée importante (chute après
30 minutes)

3 éléments attachés à l’attention sélective :


✓ Orientation vers les éléments sensoriel pertinents
✓ Détection de signaux à traiter de manière plus poussée
✓ Maintien d’un état d’alerte et de vigilance vis-à-vis de cette information
Remarque : en modalité visuelle, la sélection attentionnelle peut-être ouverte ( avec
mouvement des yeux) ou couverte (sans mouvement des yeux).

Quand la sélection a-t-elle lieu ?


La théorie de l’attention précoce te tardive
Cocktail party effect = capacité à se concentrer sur une conversation (signal faible) dans un
environnement bruyant.
Certains chercheurs ont essayé de l’étudier avce des expériences et ont mis au point le
paradigme d’écoute dichotique.
Expérience : On demande aux participants de se concentrer sur le son d’une oreille alors que
l’autre oreille reçoit des sons différents et il doit répéter ce qu’il entends pour vérifier qu’il a

76
Victoria Rostowetzky 2022-2023

bien entendu. En général, le participants n’a pas de souvenir des sons qui ont été présenté dans
l’autre oreille car ils l’ont ignoré.
Analogie sur goulot d’étranglement : a quelle étape de traitement la sélection de l'information
intervient-elle ? ou se trouve le goulot d’étranglement si la bouteille représente notre perception.

Théorie de la sélection précoce (Broadbent 1958)


Selon lui, le filtrage se fait à un niveau très précoce du traitement du l’info. Le filtre opère une
sélection selon les caractéristiques physique de l’info sensorielle (couleur forme, localisation
dans l’espace, tonalité, etc)
Théorie de sélection tardive (Treisman 1960)
Dans le paradigme d’écoute dichotique, certaines études ont montré que si on dit le prénom
dans l’oreille gauche alors qu’il écoute l’oreille droite, il va le remarquer et s’en rappeler.
➔ théorie selon laquelle : On traiterai les informations au niveau de leur signification et de
manière plus poussée avant de sélectionner ce sur quoi on va se concentrer.
Expérience : on présente un début de phrase dans une oreille et l’autre bout de la phrase diffusée
dans l’autre oreille. Le participant au lieu de répéter ce qu’il se passe dans une seul oreille
commence par l’oreille correcte puis écoute l’autre oreille.
Conclusion : on traite l’info de manière plus poussée, on extrait même la signification des info
avant de les traiter.
On parle d’intrusion car le participant continue malgré les instructions a dire une phrase avce
le message congruent envoyé à l’oreille ignorée.

Selo cette théorie, on traiterai l’info du point de vue physique et basique mais aussi en fonction
de sa signification.

Théorie de l’atténuation de Treisman 1969

77
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Selon elle, le filtre opère de manière précoce mais certaines infos pourrait être traités même si
le filtre opère et donc les mots important ou les mots très probable dans un contexte donnée ont
un seuil de détection plus bas.
Il y a une alternance attentionnelle entre les deux oreilles dans le paradigme d’écoute
dichotique.

Que se passe-t-il lorsque l’on fait attention ?


L’attention spatiale

Paradigme d’indiçage de Posner


Résultat de l’expérience : quand la flèche oriente notre attention du bon côté on sera plus rapide
par rapport à quand on n’avait pas.

Effet de l’attention spatiale :


• Attention accélère les réponses au traitement de l’info.
• Le traitement de l’info est plus efficace à l’endroit où l’attention se porte ➔ métaphore
du spot attentionnel.

Attention exogène VS endogène


Endogène = déplacement de l’attention volontaire et lent
Exogène = déplacement de l’attention automatique et rapide (réflexe)
Phénomène de l’inhibition du retour =
Remarque : Quand l’indice est non-formatif (50%), les coûts et bénéfices de l’expérience
disparaissent et les indices peuvent etre ignoré.

Le mode de sélection exogène peut être mis en parallèle avec le traitement Bottom-up (c’est
l’info perceptive brut qui va nous influencer). Il est :
• Rapide
• Involontaire
• Déclenché par quelque chose dans l’environnement
• Bref
• Automatique
• Réflexe
• Information simple
• Bénéfique ou gênant

78
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Le mode de sélection endogène en parallèle avce le processus top-down (processus influencé


par notre connaissance du monde, notre expérience, notre état, nos croyances). Il est :
• Subjectif
• Intentionnelle volontaire
• Cognitivement exigeante (ressources ++)
Les deux modes de sélection travaillent de paires dans la vie quotidienne et ont une mise en
commun assez complexe.
Equilibre entre les mécanismes endogène (assurer la cohérence d’un comportement orienté
vers un but) et les mécanismes exogènes ( flexibilité de ce comportement face aux
modifications de l’environnement).

Que se passe-t-il quand on ne porte pas attention au chose ?


Défauts d’attention
La cécité au changement est plus grande sur les objets que sur les visages. On a tendance a
observé plus les visages et donc plus remarquer si quelque chose est modifier.

Flicker paradigme – sans interruption

Lors de la conduite automobile :


L’attention détournée de la conduite par la conversation téléphonique lorsqu’on est en train de
conduire.
Les panneaux d’affichage/ routiers sont bien moins détectés lors d’une conversation
téléphonique au volant et lorsqu’ils sont détectés, ils sont bien moins rappelés.
C’est notamment sur ce principe que les tours de magie sont basés.

Sources et limitations :
• La quantité d’info est limitée
• On ne peut pas voir tout les détails
• Etre en double tâche diminue l’attention aussi

➔ Ce défauts d’attention sont la conséquence d’un système de filtrage qui nous empêche
d’être envahis par des infos non pertinentes.

79
Victoria Rostowetzky 2022-2023

Questions/réponses du 11/05
Rappel des notions :
Camouflage = consiste a empêcher le ségrégation figure fond.
Perspective aérienne = perspective de profondeur et monoculaire. On peut l’interprétée par
nos expériences visuelles.
Constance des grandeurs = G’ = D’ . O ou G’/D’ = O
(‘ = perçue donc grandeur et distance perçue)
(O = angle visuel)
Modèle de pandémonium = représentation humoristiques qui représente les cellules
spécifiques appelées « simple cells » qui vont traiter l’info de manière de plus en plus complexe.

80

Vous aimerez peut-être aussi