Psycho Concepts

Creeten Manon Psychologie politique : Tableau de concepts Bac 1 – Q2 2020
Psychologie
La psychologie = « l’étude scientifique du comportement des individus et de leurs

processus mentaux »
(Gerrig & Zimbardo, 2008, page 2)
= une série d’étapes ordonnées, utilisées pour analyser et résoudre les

problèmes.
• Les informations sont rassemblées de façon objective,
• Les informations sont la base factuelle sur laquelle les
psychologues s’appuient pour tirer des conclusions
= est le moyen par lequel les organismes s’adaptent à leur

environnement : comportement de santé, comportement à risque,
comportement délinquant, ...
• Le comportement peut être synonyme d’action.
• L’objet de la psychologie est l’observation du
comportement des humains et de certaines espèces
animales.
• Le plus souvent, le sujet d’une analyse psychologique est un
individu.
• Les chercheurs en psychologie reconnaissent également qu’ils
ne peuvent pas comprendre les actions humaines sans
comprendre également les processus mentaux, les opérations de
l’esprit humain. : penser, planifier, rêver, ...
Les neurosciences cognitives Désignent le domaine de recherche dans lequel sont étudiés les
mécanismes neurobiologiques qui sous- tendent la cognition
(perception, motricité́ , langage, mémoire, raisonnement, émotions, ...).
1
• C'est une branche des sciences cognitives qui fait appel pour
une large part aux neurosciences, à la neuropsychologie, à la
psychologie cognitive, à l'imagerie cérébrale ainsi qu'à la
modélisation.
Les données comportementales = sont des rapports d’observation du comportement des organismes
vivants, qui notent les conditions dans lesquelles ces comportements
ont lieu.
= sont des rapports d’observation du comportement des organismes

vivants, qui notent les conditions dans lesquelles ces comportements
ont lieu.
2
Psychologie cognitive : sensation et perception

Psychologie cognitive Ø De « cogito » qui signifie « connaissance ; action d’apprendre »
Ø Est à l’origine l’étude des processus de connaissance,
perception, mémoire, langage, attention.
• Par extension, la psychologie cognitive s’intéresse à
l’affect, et concerne dorénavant tous les aspects des
comportements et mécanismes mentaux
La cognition Est le terme générique qui désigne la formation de toute forme de
connaissance. Ce terme englobe aussi bien les contenus que les
processus.
Les contenus de la cognition Correspondent à ce que l’on sait, au « quoi » de la cognition : les
concepts, les faits, les règles, les souvenirs (attention pas à la mémoire).
Les processus cognitifs Renvoient au « comment » de la cognition, c’est-à-dire à la façon dont
nous manipulons les objets mentaux pour construire et interpréter notre
monde afin de nous y adapter.
Psychologie cognitive, expérimentale Ø Le normal concerne l’étude du fonctionnement cognitif (=
mental) au sens général (perception, mémoire).
Ø Il s’agit de l’étude des structures ou mécanismes de
fonctionnement « généraux » dans le sens où ils existent chez
tous les individus, à tout âge, et souvent chez plusieurs espèces
animales.
La sensation Le processus par lequel la stimulation des récepteurs sensoriels (des

structures habitées dans les yeux, ...) génère des impulsions neuronales
représentatives des expériences internes ou externes du corps.
3
La perception Se réfère au processus d’ensemble qui englobe l’appréhension des

objets et des évènements dans l’environnement :
Ø Les sentir,
Ø Les comprendre,
Ø Les identifier et les nommer,
et se préparer à réagir en conséquences.
Implique la synthèse (intégration et combinaison) de caractéristiques

sensorielles simples telles que les couleurs, les bordures et les lignes, en
un percept d’un objet qui pourra être reconnu par la suite
Ces activités mentales se produisent en général rapidement

et efficacement, et de façon inconsciente
Le processus de perception perception Une tâche qui consiste à identifier le stimulus distal (environnement) à
partir du stimulus proximal (rétine)
But de la perception De fournir des informations exactes sur le monde environnant.
• Notre survie dépend en effet de la véracité́ de la perception des
objets et des évènements, dont l’appréciation n’est pas toujours
aisée.
• L’ambiguïté́ montre qu’une même image au niveau sensoriel
peut générer de multiples interprétations au niveau
perceptuel et de l’identification.
ð
Un percept Désigne ce qui est perçu, c’est-à-dire le résultat phénoménologique, ou
vécu, du processus de perception.
4
Le concept de perception Se scinde en trois étapes :
Ø La sensation (voir définition),

Ø L’organisation perceptuelle
Ø L’identification et la reconnaissance des objets
L’organisation perceptuelle Renvoie au stade
Ø Où la représentation interne d’un objet est élaborée

Ø Où le percept du stimulus externe est développé́ .
La représentation fournit une description pratique de

l’environnement externe (taille, forme, mouvement, distance,
...).
Ø Ces estimations de la taille, de la forme, ... se fondent sur une

gestion mentale qui intègrent nos expériences passées avec
l’évènement présent perçu par nos sens et avec le stimulus dans
son contexte perceptuel.
Les 5 sens : Stimulus distal L’objet physique appartenant à l’environnement (il est distant de
l’observateur).
Les 5 sens : Stimulus proximal L’image optique sur la rétine (à proximité́ de l’observateur).
• « Ce que nous cherchons à percevoir c’est le stimulus distal
(l’objet « réel » de l’environnement), alors que c’est du stimulus
proximal (l’image rétinienne) que nous devons extraire
l’information »
5
Les 5 sens : Processus ascendant Lorsque la représentation perceptuelle est issue de l’information
disponible au niveau des sensations reçues
Les 5 sens : Processus descendant Lorsque la représentation perceptuelle est influencée par le savoir, les
motivations, les attentes et tout autre aspect des fonctions mentales
supérieures mémorisées avant l’évènement
Le cube de Necker Représente une ambiguïté au niveau de l’organisation perceptuelle
Canard ou lapin : une ambiguïté au stade de la reconnaissance
ð Dans l’ambigüité, il n’y pas de mauvaise réponse
L’illusion Est un échec spectaculaire de la perception car ce que nous voyons est
une immense illusion : nous voyons la lune aussi grosse que le soleil.
• Cependant, nous sommes habitués à notre façon de voir, ce sont
nos références et c’est pourquoi nous ne parlons pas d’illusion.
La psychophysique L’étude de la relation entre les stimuli physiques et les expériences
comportementales ou mentales qu’ils induisent.
Elle établit la relation entre l’intensité́ physique et l’effet psychologique

au moyen de fonctions mathématiques.
Les biais et la théorie de la détection du signal Une approche systématique permettant de contrecarrer le problème des
réponses biaisées (Green & Swets, 1966). Cette théorie prend en
compte le jugement du sujet quant à la présence ou l’absence de stimuli.
Deux processus distincts :
Ø (1) un processus sensoriel initial qui reflète la sensibilité de

l’observateur à l’intensité du stimulus
Ø (2) un processus de décision ultérieur qui traduit les biais de
réponse
6
La mémoire
La mémoire La mémoire c’est la capacité́ à stocker et à récupérer l’information. Il

s’agit donc d’un type de traitement de l’information.
Elle permet :
• L’accès conscient au passé collectif et personnel.
• De jouir d’une continuité́ d’expérience, sans effort, jour après
jour à
à Familiarité́
La mémoire implicite Disponibilité de l’information par des processus mnésiques sans efforts
conscients de récupération
Mémoire explicite Efforts conscients pour récupérer une information en mémoire
Mémoire déclarative Mémoire des informations telles que les faits et les évènements
Mémoire procédurale Mémoire des actions + mode selon lesquels les habiletés, gestuelles et
les « savoir-faire » sont acquis, retenus et utilisés
Les trois processus de base L’encodage est le processus par lequel les caractéristiques d’un
stimulus ou d’un évènement sont traitées et converties en une trace
mnésique.
Le stockage est le processus permettant le maintien en mémoire de

l’information encodée.
La récupération est le processus permettant de ramener l’information

à la conscience.
Mémoire à court terme (MCT) ≠ D’un espace particulier de stockage des souvenirs,
7
= Un mécanisme intégré́ qui concentre les ressources cognitives sur

un petit ensemble de représentations mentales. (Shiffrin, 2003)
• On doit faire un effort pour s’assurer que les souvenirs soient

encodés dans des formes plus performantes.
• La capacité́ limitée de la MCT impose une concentration de
l’attention mentale.
• Pour estimer la capacité́ de la MCT, les chercheurs ont
commencé́ par des tests d’empan mnésique.
• La plupart des gens se souviennent de cinq à neuf éléments.
• George MILLER (1956) dit que sept (plus ou moins deux) est
le « nombre magique » qui caractérise la mémoire des gens sur
des listes de lettres, mots, chiffres ou tout autre type d’éléments
familiers
La mémoire iconique Un système du domaine visuel qui permet à de grandes quantités
d’informations d’être stockées pour de très courts instants. (Neisser,
1967)
• Elle dure environ une demi-seconde
• Elle est différente de la mémoire visuelle
Le tronçonnage Le tronçonnage est le processus de reconstitution des items,
• en les groupant sur la base de la similarité́ ou autre principe

d’organisation,
• ou en les combinant en éléments plus grands, basés sur des
informations stockées dans la mémoire à long terme
ð Baddeley, 1994
8
La mémoire de travail = la ressource mémorielle sollicitée pour effectuer des tâches telles
que le raisonnement et la compréhension du langage.
Exemple : retenir un numéro de téléphone (MCT) pendant que vous

cherchez un stylo et du papier pour l’écrire (MdT)
= un système de capacité́ limitée responsable du maintien temporaire

et de la manipulation de l’information durant la réalisation de tâches
cognitives variées.
La mémoire de travail : Le modèle de Baddeley et Hitch La MDT :
• Permet le maintien temporaire d’informations mais aussi la

manipulation de celles-ci lors d’activités cognitives diverses
• Est un système dynamique à composantes multiples
• Est en rupture avec la MCT qui, elle, est un système de
stockage transitoire passif de l’information.
La mémoire de travail : La boucle phonologique Cette ressource détient et manipule l’information fondée sur le discours
La mémoire de travail : Registre visuo-spatial Cette ressource remplit le même type de fonction que la boucle
phonologique mais pour les information visuelles et spatiales
La mémoire de travail : Administrateur central Cette ressource est responsable du contrôle de l’attention et de la
coordination de l’information venant de la boucle phonologique et du
registre visuo-spatial.
La mémoire à long terme (MLT) = le lieu de stockage de toutes les expériences, évènements,
informations, émotions, capacités, mots, catégories, règles, et
jugements qui ont été acquis par les mémoires sensorielles et à court
terme.
9
• La MLT constitue pour chaque personne, toute sa connaissance

du monde et d’elle-même.
Les indices de récupération = les stimuli disponibles qui permettent de chercher un souvenir
particulier.
• Ces indices peuvent provenir de l’extérieur ou être générés

mentalement.
• Chaque fois qu’on essaie de récupérer un souvenir explicite, on
le fait dans un but particulier, et c’est ce but qui, bien
souvent, fournit l’indice de récupération.
La mémoire épisodique Conserve, individuellement, les évènements personnellement vécus.
• Pour retrouver ces souvenirs, des indices de récupération sont

nécessaires, qui spécifient quelque chose sur le moment où s’est
passé l’évènement ainsi que sur le contenu de cet évènement.
• Selon la façon dont l’information a été encodée, vous pourrez,
ou pas, être capable de produire une représentation propre d’un
évènement.
La mémoire sémantique Est une mémoire générique et catégorielle, telle que la signification des
mots et des concepts.
La spécificité de l’encodage Les souvenirs remontent plus facilement lorsque le contexte de
récupération correspond au contexte d’encodage.
Des contextes réels fortement organisés peuvent avoir un impact encore

plus grand sur la mémoire.
10
Processus et mémoire implicite La mémoire est meilleure quand le type de traitement effectué à
l’encodage concorde avec les processus requis pour la récupération
(Roediger et al., 2002).
Les niveaux de traitement La théorie des niveaux de traitement suggère que plus le niveau de
traitement de l’information est élevé́ , plus l’information a des
chances d’être ancrée dans la mémoire.
(Craik et Lockhart, 1972 ; Lockhart et Craik, 1990).

Pourquoi nous oublions ? Il se peut qu’on essaie de se remémorer un nom ou un objet dans un
contexte totalement différent de celui dans lequel on l’a appris ....
• Ebbinghaus quantifie l’oubli.

• La tâche qu’il s’assignait consistait en la mémorisation de listes
de longueur variée.
• Ebbinghaus a choisi d’utiliser le terme le par cœur, la
mémorisation par répétition mécanique, pour effectuer cette
tâche.
Les moyens mnémotechniques Les moyens mnémotechniques (objectif « se souvenir ») :
• Ce sont des outils qui encodent des séries de faits en les

associant à des informations familières déjà̀ encodées.
• Ils donnent des indices de récupérations prêts à l’emploi.
La métamémoire Savoir quand et pourquoi le sentiment de savoir (la sensation subjective

d’avoir une information stockée dans la mémoire) est juste.
11
Psychologie sociale
L’influence sociale = La modification du comportement ou des croyances d’un individu

sous l’effet d’une pression réelle ou imaginaire, volontaire ou
involontaire, exercée par une personne ou un groupe de personnes.
≠ De l’uniformité́ de comportement qui est une conduite que les

individus auraient adoptée indépendamment les uns des autres devant
un même stimulus.
La représentation sociale Elle désigne une forme de connaissance spécifique, le savoir de sens
commun, dont les contenus manifestent l'opération de processus
génératifs et fonctionnels socialement marqués. Plus largement, il
désigne une forme de pensée sociale. Les représentations sociales sont
des modalités de pensée pratique orientées vers la communication,
la compréhension et la maitrise de l'environnement social, matériel
et idéal. En tant que telles, elles présentent des caractères spécifiques
sur le plan de l'organisation des contenus, des opérations mentales et de
la logique. » Jodolet, 1984.
Le soi En psychologie, le soi englobe l’ensemble des caractéristiques
individuelles qui font qu’une personne est différentes des autres ou
semblable à eux.
Le soi possède un double visage :
• Une face tournée vers soi-même

• Une autre face tournée vers la collectivité́
12
La recherche de soi s’accompagne d’une recherche de cohérence

interne :
• Le soi suppose un principe intégrateur qui donne à la

personne un sentiment d’unité́ .
(Baumeister, 1998)
• Le soi peut se décrire selon trois dimensions :
o Évaluative : Comment je m’évalue ?
o Comportementale : Comment j’agis ?
o Cognitive : Qui je suis ?
Le concept de soi = ensemble des croyances qu’une personne entretient

à propos d’elle-même.
• Diverses sources :
o L’introspection,
o L’observation des réactions des autres,
o L’observation de son propre comportement
o ...
Les schémas Les schémas sont des cadres conceptuels, ou des groupements de
connaissances relatifs aux objets, aux personnes et aux situations...
Les schémas sont des ensembles de connaissances qui encodent des

généralisations complexes sur notre expérience de la structure de
l’environnement.
13
La facilitation sociale La facilitation sociale renvoie au fait que les performances d’un
individu à une tâche sont améliorées par la présence à ses côtés de
personnes en coaction (occupées à la même activité́ ).
Modèle de la tension motivationnelle La simple présence d’autrui élèverait le niveau de tension générale de
l’organisme, favorisant ainsi l’émission des réponses dominantes (=
les réponses qu’un sujet est le plus susceptible d’émettre dans une
situation donnée) dans le répertoire comportemental de l’individu
(Zajonc, 1965)
Les stéréotypes Ø « Les stéréotypes constitueraient des réponses dominantes
ayant de grandes chances de se manifester en public »
(Lambert et al. 2003)
Ø Les participants qui croyaient que leurs réponses seraient
présentées en public manifestaient plus de stéréotypes racistes
que ceux qui croyaient que leurs réponses demeureraient
confidentielles.
La théorie de l’autorégulation Cette théorie explique la facilitation sociale par le fait que le sujet
régulerait son comportement en fonction de la focalisation ou de la
non–focalisation sur le soi.
Cette théorie explique la facilitation sociale par le fait que le sujet

régulerait son comportement en fonction de la focalisation ou de la
non–focalisation sur le soi.
La paresse sociale = le fait que la performance d’un individu à une tâche est plus faible
lorsqu’il effectue cette dernière en coopération avec d’autres
personnes que lorsqu’il l’effectue seul.
14
Comment réduire la paresse sociale ? • En augmentant le sentiment de responsabilité́ personnelle de

chaque membre du groupe : chaque membre du groupe pense
que sa contribution à la tâche est identifiable
• En demandant à chaque membre d’évaluer la participation et le
rendement des autres et si la tâche est importante.
La théorie de l’impact social L’individu peut être à la fois source et cible d’impact social. Dans toute
situation expérimentale, l’expérimentateur serait l’une des sources de
l’impact social :
• L’impact de l’expérimentateur (c’est-à-dire son pouvoir

d’obtenir des sujets ce qu’il demande) baisserait à mesure que
le nombre de sujets présents augmente.
La diffusion de la responsabilité́ La responsabilité́ d’agir, au lieu d’être assumée individuellement, est

en quelque sorte divisée en autant de parties qu’il y a d’individus dans
le groupe (Latané et al., 1979).
Ø La paresse sociale s’observe lorsque les performances du sujet

ne sont pas identifiables, autrement dit, lorsqu’autrui est dans
l’impossibilité́ de les évaluer et lorsqu'il est lui-même dans
l’impossibilité́ d’évaluer celles d’autrui et ainsi de s’autoévaluer
(Harkins, 1987).
Le modèle de l’effort cognitif Les performances du sujet varieraient en rapport avec la rentabilité́
effective ou anticipée de la performance du groupe (Karau et
Williams, 1993).
15
Le processus cognitif d’évaluation de rentabilité́ serait selon les

motivations du sujet de nature plus ou moins délibérative et l’effort
consenti calculé de manière stratégique ou automatique (sur la base
d’un script de l’effort).
Le revers de la paresse sociale = La compensation sociale
= lorsque nous pensons que les autres ne sont pas motivés ou qu’ils
sont incapables d’effectuer leur part de travail, nous avons tendance
à compenser cette défaillance en fournissant plus d’effort.
La polarisation collective = La discussion au sein d’un groupe aboutit à une extrémisation des
choix et des opinions du groupe dans le sens des opinions ou des choix
initiaux des membres du groupe.
Comparaison sociale L’individu serait constamment motivé à se percevoir et à se présenter
sous un jour socialement favorable et désirable.
Il serait en permanence engagé dans un traitement des informations

portant sur la manière dont autrui se présente, de façon, en particulier,
à y ajuster l’image qu’il donne de lui-même.
L’individu tente, de manière toute aussi consistante, à créer une

différenciation positive entre lui et autrui : il tâchera de se présenter
sous un jour plus favorable que les autres.
à L’effet de polarisation serait donc le résultat de l’engagement de

chaque membre du groupe dans ce processus de comparaison sociale.
Théorie des arguments persuasifs Cette théorie pose que les opinions et les choix individuels concernant
un problème sont fonctions du nombre et du caractère persuasif des
16
arguments pour et contre dont l’individu se rappelle lorsqu’il doit

formuler sa position.
La création des normes = un processus graduel de convergence des opinions et
comportements des membres du groupes, aboutissant à la création
d’une norme commune.
Le sujet en situation de normalisation est donc à la fois cible et source

d’influence.
Formes d’influence : Moscovici : la normalisation Est un processus d’évitement du conflit se fondant sur une convergence
opérée de façon négociée et évoluant en fonction de concessions
équivalentes et réciproques.
Formes d’influence : Le conformisme = Changement de comportement ou de croyance résultant de la pression
réelle ou imaginée d’une majorité́ envers un individu ou une minorité́
d’individus.
= le changement d’opinion d’un individu (la cible d’influence) dans

le sens des opinons affichées par une ou plusieurs autres personnes (la
ou les sources d’influence).
Contrairement à la soumission, ces changements sont obtenus sans

pression explicite de la part de la source d’influence.
Trois niveaux de conformisme Ø L’acquiescement (suivisme ou complaisance) :
• Approbation sociale ou évitement de conséquences

négatives.
• Rôle instrumental
17
• La source d’influence possède une emprise sociale sur

la cible
Ø L’identification :
• Établir ou conserver des relations positives avec une

source attractive ou un groupe de référence important.
• Changements d’opinions plus durables et plus profonds
Ø L’intériorisation :
• Perception de la source d’influence comme étant

crédible, experte et sincère.
• Remaniements profonds du système de croyances du
sujet.
Formes d’influence : L’obéissance Lorsque l’autorité́ intervient dans l’influence exercée, on parle
d’obéissance :
(1) Pression explicite de la part de la source d’influence
• Ordres et injonctions
(2) Dissymétrie de statut et de pouvoir à l’avantage de la source

d’influence.
Réaction à la pression d’autrui : La soumission Modification du comportement sous l’influence d’autrui qui ne
s’accompagne pas d’un changement de croyance.
18
Réaction à la pression d’autrui : L’intériorisation Changement de croyance à long terme, fondé sur une réorganisation
collective.
Réaction à la pression d’autrui : L’identification Adoption du comportement ou des croyances d’un groupe ou d’une
personne parce qu’on s’identifie à ce groupe ou à cette personne.
Réaction à la pression d’autrui : L’indépendance Une non-influence : le comportement ou les croyances de la personne
restent les mêmes avants et après la tentative d’influence.
Réaction à la pression d’autrui : L’anticonformisme Une influence à rebours : la personne agit en adoptant le
comportement opposé à celui auquel on a tenté́ de l’amener.
19
La psychologie et ses différents courants
Courant psychodynamique
Cinq éléments communs aux différentes théories Ø Importance accordée à la dynamique intrapsychique
psychodynamiques inconsciente
Ø Supposition que le comportement et les difficultés de l’adulte
sont essentiellement déterminés par les expériences vécues
durant l’enfance
Ø Croyance que le développement psychologique se fait en
plusieurs stades au cours desquels des évènements mentaux ont
lieu et des problèmes inconscients, ou crises, doivent être
résolus
Ø Attention accordée à l’imaginaire et à la signification
symbolique des évènements
Ø Recours à des méthodes subjectives > objectives pour accéder
à la réalité́ intérieure d’une personne
20
Psychanalyse Théorie de la personnalité́ et méthode de psychothérapie mettant

l’accent sur les motifs et les conflits inconscients
Le ça • Principe de plaisir : recherche de satisfaction immédiate
• Siège des pulsions sexuelles (/de vie) et agressives (/ de
mort)
• Pas de distinction entre rêve et réalité́ (exemple :
hallucinations)
• Comportements impulsifs : actions réflexes/symptômes
physiques ; images non censurées et pensées spontanées
Le Moi • Principe de réalité́ : capable de pensée rationnelle et

réaliste
• Contrôle les actions (rôle de médiateur)
• Distinction entre rêve et réalité́
• Compromis : arbitre entre les pulsions et les exigences
du monde réel ou du surmoi
• Mécanismes de défense
Le Surmoi • Principe de morale ou de perfection

• Intériorisation des valeurs des parents et de la société́
• Siège de la conscience morale (voix intérieure qui
avertit en cas de comportements répréhensibles) et de
l'idéal du moi (normes morales et sociales)
• Juge des activités du moi : Source des sentiments de
fierté́ , honte ou culpabilité́
21
Conscient « Ce à quoi nous pensons très exactement en ce moment, ce à quoi nous

sommes préoccupés à penser ici et maintenant »
Préconscient « Ce qui est actuellement hors du champ de la conscience mais qui
pourrait y accéder (=devenir des objets de la conscience) »
Inconscient Idée ou émotion qui ne peut devenir spontanément consciente <
résistance
Pensées refoulées < trop conflictuels ou angoissantes
Dispositif thérapeutique du courant psychodynamique Ø Entretiens préliminaires : cerner la problématique du patient et
tester son désir d’entreprendre une analyse
Ø Invitation à s’allonger sur le divan
Ø Il est nécessaire que le patient n’ait plus besoin du contact visuel
Objectif de la thérapie (courant psychodynamique)
Rorschach : outil thérapeutique • 10 planches

• Système intégré́ /Méthode Exner
• Localisation et qualité́ de développement
22
• Déterminants (forme, mouvement, couleur, ...)

• Contenus et banalités
• Organisation du percept
Courant cognitivo-comportementaliste Première vague : le béhaviorisme
Deuxième vague : Le cognitivisme
Première vague : le béhaviorisme = Théorie qui met l’accent sur l’étude de l’apprentissage et de
l’environnement
En tant que déterminants du comportement
L’apprentissage : le béhaviorisme Au-delà̀ des notions scolaires – correspond à tout changement de

comportement, relativement permanent, qui découle de l’expérience.
Le conditionnement : le béhaviorisme = Forme d’apprentissage caractérisée par des associations entre des
stimuli de l’environnement et les comportements de l’organisme.
Le conditionnement permet d’expliquer une grande partie des

comportements humains.
Conditionnement classique/répondant/pavlovien = Forme d’apprentissage qui consiste à associer par contiguïté́ (spatiale
et temporelle) un stimulus neutre à un stimulus inconditionnel
Deuxième vague : Le cognitivisme La pensée est analogue à un processus de traitement de l'information,
cadre théorique qui s'est opposé, dans les années 1950, au béhaviorisme
sur certaines questions mais sont tout à fait compatibles l'une et l'autre.
23
Triade de Beck
Différents dispositifs de suivis psychothérapeutiques : 4 • Contrat entre le patient et le psychologue

dimensions communes : Le cognitivisme • Définition claire et précise des objectifs
• Cadre défini à l’avance
• Mesure constante des changements en cours et/ou obtenus
(auto- et hétéro-évaluation)
Rôle et positionnement du thérapeute : Rapport collaboratif : Le • Relation entre un/des psychothérapeutes et un/des patients tel
cognitivisme que patient et thérapeute travaillent ensemble de manière active
pour résoudre les problèmes posés par la psychothérapie
o Empathie
o Authenticité́
o Chaleur
Rôle et positionnement du thérapeute : Style « directif » : Le SANS NEGLIGER la coopération entre le patient et le psychologue
cognitivisme
24
Outils thérapeutiques Ø Axe « déconditionnement »

Ø Axe « apprentissage social »
Courant humaniste Idée centrale de cette perspective ?
L’être humain constitue la valeur suprême de toute chose
« Il n’est rien qui soit plus important que la liberté́ de disposer de sa
propre vie, de se réaliser pleinement »
(Rogers, 1961)
Courant humaniste : objet
Courant humaniste : grandes idées
Courant humaniste • Subjectives
25
• Qualitatives
• Non directives
Courant humaniste : but

= Comprendre l’expérience humaine afin de favoriser chez les patients
l’estime de soi et la réalisation de soi
• Améliorer l’État de santé de leurs clients et de les aider à mieux
vivre
26
Courant humaniste : Les approches thérapeutiques
Courant systémique : Objet d’étude ? Systèmes (familiaux, conjugaux, professionnels, ...)

• Individu comme appartenant à des systèmes
Courant systémique : Psychopathologie de l’individu ? • < Anomalie d’au moins un de ces systèmes
• Si on comprend les lois et le fonctionnement du système, on
pourra rétablir un équilibre moins pathogène
Courant systémique : Grandes idées ? Tout système est donc dans une relation d’échange avec son contexte
par le biais de boucles d’action et de rétroaction.
Courant systémique : Homéostasie • Tendance des groupes à stabiliser leurs différentes composantes
• Fonctionnelle ou dysfonctionnelle
o // résistance au changement – vécu comme dangereux

à Apparition de symptômes portés par le « patient
désigné »
Courant systématique : Patient désigné = celui qui est considéré́ comme malade, qui porte les symptômes de la
pathologie familiale
27
• Il est désigné́ par un système qui dysfonctionne de manière plus

globale
• D’ailleurs quand ce patient va mieux et que le système ne
change pas de fonctionnent, un autre membre va moins bien...
Courant systématique : Méthodes ?
Courant systémique : Attitudes du thérapeute Ø Le thérapeute FAIT PARTIE du système thérapeutique
• ≠ Observation
• Mode de fonctionnement unique
• Le thérapeute devient un élément du système sur
lequel il peut intervenir
28

Psycho Concepts

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Psycho Concepts

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Creeten Manon Psychologie politique : Tableau de concepts Bac 1 – Q2 2020

La psychologie = « l’étude scientifique du comportement des individus et de leurs

= une série d’étapes ordonnées, utilisées pour analyser et résoudre les

= est le moyen par lequel les organismes s’adaptent à leur

= sont des rapports d’observation du comportement des organismes

Psychologie cognitive : sensation et perception

La sensation Le processus par lequel la stimulation des récepteurs sensoriels (des

La perception Se réfère au processus d’ensemble qui englobe l’appréhension des

et se préparer à réagir en conséquences.

Implique la synthèse (intégration et combinaison) de caractéristiques

Ces activités mentales se produisent en général rapidement

Le concept de perception Se scinde en trois étapes :

Ø La sensation (voir définition),

L’organisation perceptuelle Renvoie au stade

Ø Où la représentation interne d’un objet est élaborée

La représentation fournit une description pratique de

Ø Ces estimations de la taille, de la forme, ... se fondent sur une

Elle établit la relation entre l’intensité́ physique et l’effet psychologique

Ø (1) un processus sensoriel initial qui reflète la sensibilité de

La mémoire La mémoire c’est la capacité́ à stocker et à récupérer l’information. Il

Le stockage est le processus permettant le maintien en mémoire de

La récupération est le processus permettant de ramener l’information

= Un mécanisme intégré́ qui concentre les ressources cognitives sur

• On doit faire un effort pour s’assurer que les souvenirs soient

• en les groupant sur la base de la similarité́ ou autre principe

Exemple : retenir un numéro de téléphone (MCT) pendant que vous

= un système de capacité́ limitée responsable du maintien temporaire

• Permet le maintien temporaire d’informations mais aussi la

• La MLT constitue pour chaque personne, toute sa connaissance

• Ces indices peuvent provenir de l’extérieur ou être générés

La mémoire épisodique Conserve, individuellement, les évènements personnellement vécus.

• Pour retrouver ces souvenirs, des indices de récupération sont

Des contextes réels fortement organisés peuvent avoir un impact encore

(Craik et Lockhart, 1972 ; Lockhart et Craik, 1990).

• Ebbinghaus quantifie l’oubli.

Les moyens mnémotechniques Les moyens mnémotechniques (objectif « se souvenir ») :

• Ce sont des outils qui encodent des séries de faits en les

La métamémoire Savoir quand et pourquoi le sentiment de savoir (la sensation subjective

L’influence sociale = La modification du comportement ou des croyances d’un individu

≠ De l’uniformité́ de comportement qui est une conduite que les

Le soi possède un double visage :

• Une face tournée vers soi-même

La recherche de soi s’accompagne d’une recherche de cohérence

• Le soi suppose un principe intégrateur qui donne à la

Le concept de soi = ensemble des croyances qu’une personne entretient

Les schémas sont des ensembles de connaissances qui encodent des

Cette théorie explique la facilitation sociale par le fait que le sujet

Comment réduire la paresse sociale ? • En augmentant le sentiment de responsabilité́ personnelle de

• L’impact de l’expérimentateur (c’est-à-dire son pouvoir

La diffusion de la responsabilité́ La responsabilité́ d’agir, au lieu d’être assumée individuellement, est

Ø La paresse sociale s’observe lorsque les performances du sujet

Le processus cognitif d’évaluation de rentabilité́ serait selon les

Il serait en permanence engagé dans un traitement des informations

L’individu tente, de manière toute aussi consistante, à créer une

à L’effet de polarisation serait donc le résultat de l’engagement de

arguments pour et contre dont l’individu se rappelle lorsqu’il doit

Le sujet en situation de normalisation est donc à la fois cible et source

= le changement d’opinion d’un individu (la cible d’influence) dans

Contrairement à la soumission, ces changements sont obtenus sans

• Approbation sociale ou évitement de conséquences

• La source d’influence possède une emprise sociale sur

• Établir ou conserver des relations positives avec une

• Perception de la source d’influence comme étant

(1) Pression explicite de la part de la source d’influence