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Voir c’est quelque chose d’acquis. On reconstruit les formes selon nos habitudes de traitement
nos connaissances sur la relation entre les objets dans le monde.
« Le monde est dans la tête et la tête est dans le monde » : une reconstruction active. Chez
l’homme la vision est le sens dominant par rapport à l’audition. La réalité extérieure est
visuelle. Notre représentation des formes et des objets nous influe dans le monde. On est à la
fois sujet et acteur. Voir c’est une reconstruction humaine et qui a un processus actif.
1. La reconnaissance visuelle
Alors que pour les étapes 2 et 3, elles se font un peu en parallèle, interaction entre les
deux. Car pour reconnaître une balle, avant d’y arriver il y a beaucoup de représentation qui
se déclenche et qui sont en rapport avec la balle. Une fois que l’information reçue est
suffisante on peut distinguer si c’est une balle ou une orange.
Tous les visages se ressemblent ; pas beaucoup de variations : des yeux, un nez une bouche
même avec les animaux.
Morphing : ensemble de 40 points stratégiques sur le visage ; on moyenne les distances des
points et on mélange les visages.
Ressemblance des visages par la similitude des éléments qui les composent et par la symétrie
de leur organisation :
- la symétrie verticale : correspond à la symétrie du corps
- l’asymétrie horizontale
Le visage humain est peu différent du visage des autres animaux. Le trait le plus important
c’est la similitude des différents éléments qui le compose. Mais comment expliquer cette
non-symétrie horizontale ? Cela vient d’un ensemble de forces comme la gravité qui impose
des distorsions et des différenciations sur l’axe horizontale et pas sur l’axe verticale.
Tous les animaux ont deux yeux qui sont plus ou moins écartés en fonction de s’ils sont proies
ou prédateur : les vaches par exemple ont des yeux qui se situent sur le côté du visage ce qui
permet d’agrandir son champ visuel et peut ainsi voir des prédateurs arriver. On se focalise
sur les yeux, nez, bouche pour reconnaître un visage mais il n’y a pas que ça. L’information la
plus importante pour les yeux et c’est le diamètre pupillaire : on préfère un visage aux
pupilles dilatées. Les yeux ne véhiculent rien des émotions.
Les oreilles : chez les animaux cela véhiculent un état émotionnel (oreille mobile), chez
l’homme elles sont non remarquables ; ont une grande importance chez les animaux (les
chiens par exemple)
A quoi servent les poils, les sourcils ? Ils sont déterminants dans un visage, ils nous
servent à exagérer les expressions faciales, nos cheveux nous évitent l’insolation.
Ekman
Interdépendance entre les différents aspects de sa forme ce qui produit un nombre restreint de
types de visages. Soit la tête et le nez large ; soit une tête fine et un nez protubérant. Notre
visage est très musclé, pas mal de facteurs peuvent affecter l’allure et les fonctions du visage
Les déformations touchent notre identité et l’image renvoyées par les personnes qui
nous regardent.
On a toujours cherché à embellir son visage quelques soit les sociétés. Dépendant de la
culture et de la mode.
Cependant on peut s’embellir sans pour autant recourir à ces moyens, on peut utiliser des
ornements, du maquillage. Cela dépend de la culture mais il y a une constance dans les
habitudes qui est l’exagération d’une caractéristique particulière du visage. Une
caractéristique peut être créée de toute pièce comme les tatouages. Souvent les
caractéristiques tendent à appuyer la différenciation inter-sexe.
Il y a un changement dans les habitudes pour s’embellir. Comme par exemple avec le
maquillage. Les changements de mode sont complexes et imprévisible, mais il y a un
thème récurrent qui est le lien avec le statut social.
Exemple : Avant les gens bronzés étaient pauvre et aujourd’hui c’est un signe de richesse car
ça veut dire qu’on peut se payer de bonnes vacances.
Cependant à l’époque les gens riches se blanchissaient le visage avec des produits dangereux.
On voit dont qu’à travers les siècles il y a une nécessité de la beauté qui autorise tous les
risques.
2.2 Les différences physiques entre les visages : l’âge, le sexe et l’ethnie
2.2.1 Les différences liées à l’âge
Ces dimensions liées à l’enfance sont intégrées implicitement par les observateurs.
L’âge d’un visage dépend de la position des yeux sur l’axe verticale, la taille du front…
On remarque qu’un enfant battu a un visage qui a les caractéristiques plus prononcé d’un
visage adulte. On peut penser que les parents attribuent à l’enfant un âge plus élevé par
rapport à leur âge biologique et donc donnent des punitions plus importantes. Cependant
ce facteur co-varie avec d’autres facteurs qui restent inconnu à ce jour. Le fait d’avoir une
appartenance font les participants vont donner plus de soins.
Mac Arthur, Atapov en 1983 construisent des visages de femmes et répartissent les yeux,
nez, bouche à l’intérieur du visage. Elles vont être utilisées comme des vignettes à côté d’un
texte. Ils demandent aux sujets de lire le texte qui décrit une femme et leur demande de juger
de la force physique (échelle de 1 à 7), le jugement sur la soumission sociale (échelle de 1 à 7)
et la dimension de personnalité comme la naïveté (échelle de 1 à 7). Pourtant on sait qu’on ne
peut pas sortir de trait de personnalité d’un visage ! On peut juste savoir ses émotions, son
attention. Mais on le fait toujours, de manière implicite. Caractéristiques enfantines
positivement corrélés chaleur perçu, gentillesse et naïveté.
Etude : les sujets devaient se prononcer sur la culpabilité et d’innocence. 2 versions du texte :
juger d’un acte délibéré et d’une négligence non délibéré. Plus le visage avait l’air enfantin
plus on allait vers l’innocence et plus le visage avait l’air adulte plus l’acte était perçu
comme un acte délibéré.
Mme sereine et Mr Colère : les fréquences basses ne permettent pas d’intégrer l’émotion
véhiculée par un visage.
On est meilleurs pour la photo que pour le scan. Ces deux facteurs ont un effet sur la
performance et interagissent entre eux.
La texture aide à traiter du genre mais principalement de face (95 % contre 94 de profil
¾ et 88 % de profil).
Les résultats sont moins bons pour la version laser.
Tache de reconnaissance des visages : une phase d’encodage (= 50 visages) puis une phase de
reconnaissance (100 visages : vu/non vu)
Résultats :
- Chez ceux les plus exposé : pas de biais de reconnaissance lié à son origine mais
même une tendance à l’effet inverse.
- Ceux moins exposé présentaient ce biais mais c’était moins évident chez les
étudiants blancs.
Langlois et Rodman, 1990 : la beauté est la moyenne. Ils font la moyenne de 4, 8, 16, 32
visages. Ce n’est jamais un visage seul. Plus le visage est moyenné plus il est jugé attirant.
La moyenne efface les petites défauts et créer une aura mystérieuse. Cependant cela pourrait
être dû au fait qu’on a une préférence pour des objets déjà connu donc plus c’est moyen et
mieux c’est. On préfère ce qui est familier.
On a beaucoup de stéréotypes sur le visage. Tout le monde les utilise alors qu’ils sont faux,
invalide.
Exemple : L’attribution de la culpabilité lié à l’attirance de son visage. Il y a un apprentissage
implicite de certain trait physique à la base du jugement sociologique.
1ère dimension : la configuration spatiale : position relative du nez, des yeux et de la bouche.
2ème dimension : les traits caractéristiques du visage
3ème dimension : la forme globale
Orientation prototypique du visage (on reconnait mal un visage à l’envers plutôt qu’à
l’endroit).
- orientation normale : 95 % de reconnaissance
- orientation inversée : 60 % de reconnaissance.
On reconnait plus facilement 2 visages quand ils sont décalés que quand ils sont juxtaposés
parfaitement.
Young, 1987 : A partir de la moitié d’un visage seul on peut reconnaître la personne
cependant si on colle deux photos cela créer un nouveau visage et on ne peut plus le
reconnaître. Cependant si c’est un peu décalé on reconnaît. La configuration spatial des
éléments est plus importante que les éléments eux même. Pourquoi ? Car si on colle deux
visages cela créer une autre représentation du visage et si on décale on travaille que sur des
éléments globaux. De plus quand on décale on détruit la forme du visage.
La configuration globale du visage a aussi de l’importance.
Elasticité des traitements : Tableau de Dali reconstitution d’une personnalité à partir d’objet
(rideau, canapé, meuble, cadre…)
Question théorique : est-ce qu’il existe des patients qui soient purement prosopagnosique sans
être agnosique ? Unicité et spécificité du traitement des stimuli « visages »
3.1 Dissociation entre agnosie et prosopagnosie ?
Tiberghien et Clerc (1986) : un patient incapable de reconnaitre les visages familiers mais
capable de reconnaitre parfaitement tous les autres objets (purement prosopagnosique). Mais
souvent les deux troubles sont associés.
Dans la plupart des cas les patients agnosiques sont aussi prosopagnosiques.
De Renzi (1986) : reconnaitre sa voiture dans un parking, sa propre écriture. Ils sont
prosopagnosique seulement pour les visages. Donc cela n’a rien avec l’unicité ou la
spécificité.
Sujets normal : 3 formats pour le stimulus visages : forme globale, configuration spatiale et
détails.
L’imagerie mentale : chercher l’intrus : Fanny Ardant, Gina Lollobrigida et Marylin Monroe
Difficulté pour accéder aux informations biographiques :
La patient ME : reconnaissance correcte de la familiarité, voire du nom mais aucune
information biographique disponible (exemple : pour Mitterrand, elle va dire « C’est
Mitterrand » mais elle ne pourra pas dire que c’est un homme politique). Dissociation vraie
chez le sujet normal.
3.3 L’anomie
Anosognosie : le patient ne sais pas, n’est pas conscient (proche du déni) qu’il est
malade. Les patients prosopagnosiques ne sont pas souvent anosognosique.
Young et coll (1990) : une patiente spécifiquement anosognosique pour la prosopagnosie,
pendant des années.
3.6 La reconnaissance implicite des visages :
3.6.1 Les indicateurs physiologiques
Bauer (1984) : un patient LF doit sélectionner le nom correct d’un visage de personnalité
parmi 5 éventualités de réponses. Répond au hasard (20% des réponses correctes) mais
réponse électrodermale.
Tranel et Damasio : idem le patient regardant une série de photos dont certaines étaient des
visages connus.
Renault et coll (1989) : confirmé en ERP par la présence de P300
Confirmé aussi par les mouvements oculaires.
3.6.2 Les indicateurs comportementaux
4. Conclusion
Les données de la psychologie et de la neuropsychologie convergent sur l’idée de la
spécificité des stimuli visages.
I. Du stimulus à la rétine :
Le stimulus : les photons
Spectre visible : longueur d'ondes entre 400 et 700 nm.
Nombre de photons : intensité lumineuse du stimulus.
L'œil est une fenêtre sur l'âme, il a un rôle important dans la cognition sociale.
KLIN, 2002 : analyse des mouvements oculaires : les participants témoins focalisent sur les
yeux des personnages, et non les participants autistes.
Les rayons lumineux traversent le globe oculaire pour atteindre la rétine. Le monde extérieur
se projette sur notre rétine grâce à la cornée et au cristallin. Ils vont donc être impliqués dans
la réfaction de la lumière. Le cristallin ajuste l'image sur la rétine. Il est au repos pour la
vision de loin, mais s'arrondit pour la vision de prés. Ce changement est engendré par une
activation des muscles autour du cristallin.
b. L'iris :
L'iris : module la quantité de lumière qui entre dans l'œil : si elle se contracte = clarté, si elle
se dilate, = obscurité.
Les anomalies de la réfraction : pour corriger la myopie on va utiliser des verres concaves,
alors que pour l'hypermétropie, ce sera des verres convexes. L'astigmatisme est lié à une
forme de cornée anormale (ovale au lieu de bombée), et se corrige avec des verres spéciaux.
La presbytie, est liée au vieillissement, et concerne tout le monde. Elle correspond à une
mauvaise adaptation du cristallin par rapport à la distance.
c. La rétine :
II. Les traitements rétiniens
III. Les voies centrales de la vision
IV. Les traitements corticaux