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1. L’intelligence logico-mathématique
2. L’intelligence verbo-linguistique
Ces personnes possèdent la capacité d’utiliser des mots et le langage pour exprimer ou saisir
des idées complexes. Profils : aime entendre, lire et écrire, s’exprime avec facilité, aime
raconter et mimer des histoires, apprécie les jeux avec des mots (mots croisés, scrabble…).
L’évaluation des apprentissages qui a généralement cours dans les établissements scolaires
privilégie les formes d’intelligence logico-mathématique et verbo-linguistique, ce qui fait
qu’un élève qui n’a pas ces formes comme dominantes se retrouve défavorisé.
3. L’intelligence musicale-rythmique
Ces personnes sont sensibles aux sons, aux structures rythmiques et musicales, aux timbres
sonores, aux émotions générées par la musique. Elles ont une aptitude à reconnaître des
modèles musicaux, à les interpréter et à en créer. Profils : fredonne en travaillant ou en
marchant, bat du pied, tape du crayon ou des doigts en travaillant, aime inventer des airs et
mélodies, saisit facilement les accents d’une langue étrangère, chante juste, garde un tempo…
Il s’agit de l’intelligence multiple la moins utilisée dans l’enseignement classique.
4. L’intelligence corporelle-kinesthésique
Ces personnes utilisent leur corps de manière fine et élaborée, ont la capacité de s’exprimer à
travers le mouvement pour exprimer une idée ou un sentiment ou réaliser une activité
physique donnée.
Profils : a une bonne coordination, est habile en travaux manuels, aime le sport, préfère
communiquer une information en montrant ou construisant un modèle, aime jouer la
comédie…
5. L’intelligence visuelle-spatiale
Ces personnes ont une capacité à représenter mentalement des idées et à les visualiser.
Profils : explique en faisant un dessin ou un croquis, aime les puzzles et les arts visuels, a un
bon sens de l’orientation, lit facilement les cartes…
6. L’intelligence interpersonnelle
L’intelligence interpersonnelle (ou sociale) permet à l’individu d’agir et de réagir avec les
autres de façon correcte et adaptée : ces personnes sont sensibles, elles comprennent les
autres, perçoivent leurs humeurs, leurs intentions, leurs motivations et leurs émotions.
Profils : ouvert aux autres, aime interagir avec autrui, s’intègre facilement, est très créatif pour
résoudre les problèmes des autres, prend volontiers la place de leader, a une grande facilité à
s’exprimer.
7. L’intelligence intrapersonnelle
L’intelligence intrapersonnelle permet d’avoir une bonne conscience de ses forces et ses
faiblesses, de se former une représentation de soi précise et fidèle et de l’utiliser efficacement
dans la vie.
Profils : connaît ses talents et capacités, se fixe des buts réalistes, mène à bien une tâche qu’il
s’est fixée, ne cède pas à l’impulsivité, est difficile à influencer.
8. L’intelligence naturaliste-écologiste
Il s’agit de l’intelligence qui permet d’être sensible à ce qui est vivant ou de comprendre
l’environnement dans lequel l’homme évolue. C’est la capacité d’apprécier, de reconnaître, de
classer, de hiérarchiser tout ce qui est en rapport avec le vivant et la matière.
Profils : cherche à améliorer et défend son environnement, fasciné par les animaux, sensible
au monde des plantes et à toutes les formes de la nature (géographie, objets naturels, nuages,
étoiles…), sait reconnaître les structures et les anomalies dans la nature, observe, organise des
données, catégorise…
Les humains et les primates possèdent des neurones appelés neurones miroirs. Ces cellules
cérébrales s’activent lorsque nous voyons quelqu’un faire quelque chose. Les neurones
miroirs sont liés à un comportement empathique, social et d’imitation. Ils sont un outil
fondamental pour l’apprentissage. Les neurones miroirs s’activent quand on exécute une
action mais aussi lorsqu’on regarde quelqu’un exécuter une action. C’est à dire que
lorsqu’une personne réalise une action devant nous, nos neurones miroirs projettent une
représentation de l’action, même si nous ne réalisons pas cette action par la suite.
Dans les années 1990, un groupe de neuroscientifiques italiens, dirigé par Giacomo Rizzolatti
de l’Université de Parme, a découvert quelque chose de surprenant. Dans le cerveau d’un
primate, une centaine de groupes de neurones a été activée non seulement lorsque ce singe
faisait quelque chose, mais aussi lorsqu’il voyait un autre singe effectuer cette même action.
Nous sommes des êtres sociaux. Notre survie dépend de notre compréhension des actions, des
intentions et des émotions des autres. Les neurones miroirs nous permettent de comprendre
l’esprit des autres, non seulement par le raisonnement conceptuel mais aussi par l’imitation.
Les neurones miroirs peuvent être définis comme un groupe de neurones qui s’activent
lorsque nous effectuons une action ou lorsque nous voyons une action en cours.
Les neurones miroirs sont essentiels pour l’imitation qui est la clé du processus
d’apprentissage. Dès la naissance, ce groupe de neurones est actif et il nous permet
d’apprendre à manger, à nous habiller, à parler… Les neurones miroirs sont également
importants pour planifier nos actions et pour comprendre les intentions derrière les actions.
L’imitation
Les neurones miroirs s’activent lorsqu’on réalise une action mais également lorsqu’on voit
quelqu’un réaliser une action. Cela signifie, qu’observer une action c’est déjà un peu la faire
dans notre cerveau. De ce fait, toute personne offre un modèle puisque le cerveau
emmagasine les données qu’il perçoit pour ensuite pouvoir les imiter. Qui n’a jamais vu un
enfant répéter les mots ou les gestes qu’il voit réaliser ? D’où l’importance du modèle que
l’on donne, autrement dit de faire attention à nos comportements en présence d’un enfant.
Comme dit plus haut, les neurones miroirs permettent également de comprendre les intentions
d’autrui. Un des rôle de ces neurones serait alors de mieux comprendre les personnes et leurs
actions.
Notre système miroir s’active lors de la perception ou même l’évocation d’une émotion. Ces
neurones permettraient donc de mieux comprendre et mieux déchiffrer les émotions. En effet,
en visualisant les émotions sur les visages d’autres personnes la personne peut éprouver les
mêmes sensations. On se met donc à la place de, c’est ce qu’on appelle de l’empathie. Ce
n’est pas pour rien si certains les appellent les neurones empathiques.
Les neurones miroirs au quotidien
Les neurones miroirs sont responsables du bâillement lorsque nous voyons quelqu’un
d’autre bâiller.
Ces neurones agissent également lorsque nous voyons quelqu’un triste ou pleurer et que
nous nous sentons à notre tour tristes.
La même chose se produit avec le sourire ou le rire. C’est de cette façon que le rire est
contagieux !
Des études suggèrent qu’il y a une activation de l’insula antérieure dans le cortex insulaire
lorsque nous voyons quelqu’un exprimer du dégoût.
Une autre étude montre que le cortex somatosensoriel est activé lorsque nous voyons
quelqu’un toucher une autre personne de la même manière qu’il s’active lorsque nous
sommes ceux qui sont touchés.
Les neurones miroirs nous permettent de voir l’être humain comme un être intentionnel. Il a
été suggéré il y a des décennies que la dysfonction des neurones miroirs pouvait être
impliquée dans l’autisme. Les personnes avec des troubles du spectre de l’autisme ont des
difficulté en imitations, en inférence, en théorie de l’esprit (intention, désir, croyance…),
autant d’aptitudes qui jouent un rôle essentiel dans les interactions sociales (communication,
empathie, collaboration, enseignement, compétition…).
Si l’on prend toutes les propriétés des neurones miroirs et qu’on répertorie les signes de
l’autisme, il y a une correspondance. Tous les signes ne correspondent pas, mais la plupart
correspondent parfaitement. C’est une théorie controversée : des études affirment, en utilisant
l’imagerie cérébrale, qu’il y a une corrélation ; d’autres affirment qu’il n’y a aucun rapport
entre les neurones miroirs et l’autisme.
Des études menées par Ilan Dinstein et ses collègues du Centre de neurosciences de
l’Université de New York ont infirmé ces hypothèses. Après avoir réalisé des tests, ils ont pu
démontré que l’activité de ces neurones étaient semblables chez les personnes avec autisme et
les personnes dites neurotypiques.
« Se regarder en lui comme dans un miroir… » , Se mettre à la place de l’autre… » Voici une
vidéo ludique qui explique le fonctionnement de ces fameuses neurones et qui pourra servir
de support pédagogique pour toute la famille !