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Principes et techniques de la communication

→ Les supports de cours sont disponibles sous forme de fiches dans les ressources du cours.

FICHE 1 : définition et schémas de la communication :

Communication vient du latin communicarer qui signifie mettre en commun, transmettre. Le terme
communication à donc 2 sens :
- Délivrer des infos.
- Établir un contact, partager, …

 Modèle de Schanon et Winner :


Il a été établit avant tout pour représenter la transmission d’une info par des machines .
On dit qu’il y a communication dés qu’un émetteur envoie un msg à un récepteur. Le msg est codé
par l’émetteur, c’est au récepteur de la décodé ensuite.
Il est aussi appelé modèle linéaire ou modèle télégraphique. Son seul défaut c’est qu’il lui manque
la réaction.
E M R
source code destinataire

Exemple : La voix qui annonce le train en gare, la voix ne recevra pas une réaction même si elle en
provoque une chez le récepteur du msg.

Il a fallut attendre quelques années afin que le schéma soit complété. Au moment où le récepteur
réagit et que sa réaction peut être perçue par l’émetteur alors le récepteur devient lui même
émetteur. Cette réaction est appelé feed-back (nourrir en retour).

E/ R M R/E
Feed-back

 Modèle circulaire :
Dans ce schéma, plus personne n’est considéré à 100 % émetteur ou récepteur. Même lors d’une
séance de cours, le prof n’est pas émetteur pendant toute sa durée.
Tout le monde devient acteur de la communication. On l’appel aussi schéma systémique, parce que
ce sont plusieurs systèmes qui sont mit en place pour établir la communication. Il est enfin aussi
appelé modèle orchestral parce que tout le monde occupe un rôle dans le processus d’échange.

M
M
E/R M R/E
M
M

Exemple : Un orateur devant un grand public. Le feed-back parvient visuellement à l’émetteur, il est
non-verbal. La notion de feed-back est ici subjective, c’est à dire que certains prendraient peut être
mal certaines actions alors que d’autres non. On interprète chacun à notre façon ce feed-back.
A savoir aussi, qu’une non réaction est une réaction.
FICHE 2 : la notion de code :

Qui dit msg, dit un ou plusieurs codes, ce qui permet au récepteur d’interpréter comme il veut le
msg. Pour ce msg que l’émetteur va coder, il faut utiliser des codes dit communs, c’est à dire qui
ont la même signification pour moi et pour la personne à qui je m’adresse. ATTENTION certains
codes varient d’une région, d’une culture à une autre.
Voici un ensemble de signe et de symboles qui peuvent être utiliser pour faire passer un msg :
- Le langage des signes.
- Le morse.
- L’expression faciale.
- Les émojis.
- Le code de la route.
- Les abréviations.
- Le braille.
- Les codes barres.

Il y a 2 types de codes qui cohabitent :


- Verbal : c’est un système linguistique, c’est l’ensemble des mots de vocabulaire et la syntaxe. Il
correspond au fond du msg, c’est à dire son contenu, ce que je dis.
- Non-verbal : il correspond à la manière dont je le dis, c’est à dire la forme. Il peut discrédité le
verbal. La forme peut donc parfois déterminer le fond.

FICHE 3 : le code non-verbal :

Il est aussi appelé langage corporelle. Il comprend l’attitude (=la posture) et la gestuelle (= la
manière de bouger) appelé aussi kinésie.

Il y a 2 sortes de langage corporelle :


- L’inné, c’est à dire de puis la naissance. C’est plus dur de le fausser, il est le plus répandu sur la
planète.
Exemple : sourire, froncer les sourcils.
- L’acquis, c’est à dire qu’il est le fruit de l’apprentissage. Il est parfois plus générationnelle et n’est
pas universelle.
Exemple : le doigt d’honneur.
=> Plus le mouvement s’effectue sur une partie du corps proche du cerveau, plus c’est facile de le
contrôler. On contrôle donc moins bien les extrémités du corps.

FICHE 4 : les postures :


(Toujours en lien avec le non-verbal)

Les postures donnent des informations sur la personne, il y a 4 sortes de postures :


- La posture en contr-action : tout ce qui replie le corps sur lui même, cela traduit un manque
d’énergie, un mal être ou même une soumission.
- La posture en extension : c’est le corps qui se déplie, elle traduit de l’assurance, de la dominance,
elle donne une image du corps surdimensionné.
- La posture en approche : le buste est penchée vers l’interlocuteur. Elle traduit de l’intérêt, de
l’ouverture, du partage, de la collaboration.
- La posture en recul : on est dirigé vers l’arrière, les bras croisé, tête tournée dans une direction
opposé. Elle traduit un refus de contact, un état d’esprit négatif.
=> Conseils :
- Est ce que, ce que la personne me dit correspond à sa posture ?
- Pour faciliter le contact avec qqn il faut établir un accord postural, c’est à dire utiliser les mêmes
postures que la personne à qui on s’adresse, on appel ça la synchronisation.
- Quand nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde que notre interlocuteur, on remarque
directement que nos postures diffères.
Exemple : quand on s’adresse à un enfant en bas âge, nous allons nous baisser.

FICHE 5 : la gestuelle :

Voici les 5 facteurs qui influencent la gestuelle :


- La culture.
Exemple : En Italie, on parle beaucoup des mains.
- L’éducation (milieu social/familiale).
Exemple : pas de coudes sur la table quand on mange.
- Le statut (fonction professionnel).
Exemple : un professeur e se comporte pas de la m^me façon chez lui qu’à l’école.
- L’état d’esprit (état psychique).
Exemple : être en colère ou fatigué.
- Le contexte.
Exemple : je ne vais pas me mettre à courir dans une église.

 Les auto-contacts :
Ce sont tous les mouvements où on se touche. On ne veut pas toujours communiquer qqch avec qqn
dans ces moments là, mais plus communiquer avec soi, se rassurer.
Quand une personne se touche le museau, elle serait en pleine réflexion ou mal à l’aise au moment
où elle le fait.
Exemple : les bras croisés, les mains jointes.

 Les activités de dérivations :


C’est manipuler un objet extérieur pour se rassurer, s’apaiser.
Exemple : fumer, se ronger les ongles.

 Les contacts d’autrui :


C’est quand je touche l’autre. Le fait de se toucher entre personne qui communique se fait par
l’intermédiaire de gestes liens. Il faut s’adapter au mieux à ce que l’autre accepte.
- Ces gestes diffèrent fortement entre les cultures.
Exemple : on ne se fait pas la bise au Japon.
- Cela peut être interprété comme une prise pouvoir, une domination.
Exemple : un patron qui touche l’épaule de sa secrétaire en lui posant une question.

=> Conseils :
- Les auto-contacts et les activités de dérivation peuvent être perçu comme un moment de malaise
par les autres lorsqu’ils deviennent trop présent, cela devient une gestuelle parasite.
- Il faut éviter les gestes vers le bas, ils sont signes que qqch ne va pas.
- Il faut connaître les codes du comportement de chacun, afin de ne pas commettre d’erreur qui
pourrait mettre notre interlocuteur mal à l’aise.
FICHE 6 : le visage :

C’est à dire les mimiques et les grimaces.


Notre visage est la partie de notre corps qui comporte le plus de muscles, ce qui signifie que c’est la
partie la plus mobile.
Paul Ekman (psychologue américain) apporte les notions de base des 7 émotions fondamentales :
- Colère.
- Joie.
- Tristesse.
- Surprise.
- Peur.
- Dégoût.
- Mépris.
On peut difficilement tricher sur certaines d’entre elles. Ekman s’est intéressé aux micro-
expressions, qui sont liés au plus petit muscles, on n’arrive pas à les contrôler, c’est donc grâce à
ces dernières qu’on pourrait trouver des indices.

 Les yeux :
Le regard n’est pas anodin, c’est le premier contact, le premier vecteur de la communication, on
capte l’attention de l’autre grâce à lui.
Pour maintenir cette communication on va essayer de maintenir le contact visuel. Il ne faut pas que
cela devienne trop important sinon cela risque d’être mal perçu. A nous de doser l’intensité et la
durée.
Le regard joue 2 rôles :
- Canal : c’est le regard récepteur d’infos, je vois tout ce qui se passe autour de moi.
- Signal : c’est le regard émetteur d’infos, il donne des infos sur l’état psychologique de la personne
qui communique.
Le regard peut être un signe de domination, quand on regarde trop longtemps un chien dans les
yeux, il peut se mettre à grogner.

 La bouche :
Quand la bouche se marque vers le bas, cela représente une émotion négative. Mais quand elle est
vers le haut, c’est une émotion positive.
Le sourire est important pour établir une connexion.
Sourire seulement d’un côté peut être un signe de malaise.

FICHE 7 : la proxémique :

C’est Edward T.Haul, un anthropologue américain qui est à l’origine de cette recherche sur les
niveaux d’espaces. Il s’est intéressé à la manière dont les êtres humains gèrent les distances entre
eux.
Il a étudié 3 niveaux d’espaces, mais nous n’en verrons que 2 :
1. Macro-espace : la société.
2. Micro-espace : les distances interpersonnelles.

Le micro-espace comporte lui même 4 niveaux :


1. Distance intime = 50/60 cm.
2. Distance personnelle = 60 cm à 1m20, pour des proches.
3. Distance sociale = 1m20 à 2/3m, pour les connaissances.
4. Distance public = 4m, pour un inconnu ou un supérieur hiérarchique.
- Il arrive de rompre la distance physique pour recevoir de l’affection ou quand nous sommes en
colère.
- La distance sociale est comme une barrière invisible.
- Les 4 niveaux de distances existent dans chaque culture mais la taille des bulles varient.

FICHE 8 : les apparences de l’individu :

 L’aspect physique :
Il renvoie à des préjugés ou des faits. On utilise parfois la morphopsychologie, qui est une pseudo-
science qui donne des qualités ou des défauts par rapport des traits du visage.

 L’artefact :
Ce sont tous les accessoires, comme les lunettes, les vêtements, les bijoux et bien d’autres. Ce sont
des marqueurs sociaux qui reflètent ce qu’on est ou ce qu’on voudrait être.

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