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tonalité désagréable et enfin les éléments qui ont une tonalité neutre. Le
souvenir le plus ancien se rapporte généralement à une période comprise
entre les âges de 3 et 5 ans où 95% d’entre eux avaient une coloration
émotionnelle. Ils sont soit associés à des sentiments de peur ou des
sentiments de plaisir. Dans l’ensemble, une coloration agréable favorise
plus la rétention qu’une coloration désagréable. Elle favorise la rétention.
Un matériel sera d’autant mieux mémorisé qu’il sera initialement organisé
en un tout significatif, qu’il sera mieux intégré dans l’ensemble de la vie
psychique de l’individu. Les procédés mnémotechniques reposent sur le
même principe.
• Les facteurs qui interfèrent avec la mémotion : Ce sont ceux qui
favorisent l’oubli. Ils sont de deux natures : l’existence d’autres activités
et les facteurs affectifs. Une nouvelle activité inhibe l’acquisition
antérieure ; c’est l’inhibition rétroactive. Mais chez l’homme, quelques
fois certaines activités nouvelles peuvent favoriser la rétention d’activités
anciennes par un effet de transfert. Il y a en outre les facteurs affectifs de
l’inhibition. Sigmund Freud l’appelle le refoulement ; il existe dans le
psychisme une force qui repousse ou refoule dans l’inconscient les traces
d’évènements ou les pensées dont l’évocation consciente provoquerait de
l’angoisse.
V. Psychopathologie de la mémoire
1. Les amnésies
Il y en a deux grandes catégories : les amnésies sensori-motrices
correspondant aux dissolutions de la mémoire sensori-motrice et les
amnésies sociales correspondant aux dissolutions de la mémoire sociale.
• Les amnésies sensori-motrices : Il en existe deux sortes : les amnésies
sensorielles ou agnosies et les amnésies motrices ou apraxies.
• Les amnésies sensorielles ou agnosies : Ici le sujet sait mais ne reconnaît
plus, ne perçoit plus. La reconnaissance qui est au centre du phénomène
perceptif et qui fait ici défaut est donc une recréation de l’objet à partie
d’une signification abstraite, un symbole.
• Les amnésies motrices ou apraxies : C’est l’oubli des gestes. C’est une
amnésie des schèmes psychomoteurs.
• Les amnésies sociales : C’est la perte de la fonction sociale de la
mémoire, la dislocation des cadres sociaux de la mémoire, comme
l’aphasie. Il existe deux sortes d’amnésie ici aussi.
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• Les amnésies de mémoration : Le sujet est incapable de fixer un
nouveau souvenir. C’est l’amnésie antérograde ou le syndrome de
KORSAKOFF. Les amnésies de remémoration ou amnésie rétrograde :
Elles portent sur les souvenirs anciens.
• Les amnésies du vieillissement
L’affaiblissement sénile de la mémoire porte d’abord sur les faits récents, alors
que le souvenir des faits anciens est conservé. C’est la de Ribot : la perte de la
mémoire descend de l’instable au stable, du plus récent au plus anciens, du
langage intellectuel au langage émotionnel et au langage gestuel.
• Les délires de mémoire
a. La fabulation : Il y a des productions imaginaires plus ou moins riches
prises pour des souvenirs.
b. Ecmnésie, hypermnésie et hallucination : Le passé est pris pour le
présent. Des tranches entières du passé sont vécues comme si elles étaient
présentes. Les ecmnésies sont provoquées par des états émotionnels
intenses, telles les visions panoramiques de la vue au moment d’un danger
mortel. Elles sont appelés aussi hypermnésies.
c. La paramnésie : C’est une fausse reconnaissance ou le présent est pris
pour le passé. Alors que l’ecmnésie est l’hallucination du passé, la
paramnésie est l’hallucination du présent.
En somme, la Psychologie cognitive étudie les nombreuses fonctions
mentales qui permettent à l’homme de penser, de comprendre et
d’interagir avec son environnement. Permet une meilleure compréhension
des difficultés cognitives en lien avec des pathologies neurologiques (TC,
AVC, maladie d’Alzheimer, psychose, handicap…). Permet de mettre en
place des stratégies mnémotechniques ou de compensation pour pallier
certaines difficultés au quotidien. A permis une ouverture vers le
développement des TCC, des prises en charge rééducatives (orthophonie,
psychomotricité…).
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PSYCHOLOGIE DE LA DOUANCE ET DU TALENT
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l’acte de créer quelque chose de nouveau ;
Par-delà ces essais de définitions, ce sont les traits de la personne créative qui
précisent encore mieux ce qu’est la créativité.
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personne créative est persévérante, laborieuse, non-conformiste, non influençable
et indépendante dans ses jugements ; elle aime l’autonomie, se donne des objectifs
ou des buts à atteindre ; la personne créative a des projets de vie ou de nobles
ambitions guidés par une volonté forte, un courage admirable et un moi tenace ;
elle sait prendre des initiatives et assumer des risques, elle n’a pas peur de
paraître différente des autres, elle est pragmatique. L’individu créatif a souvent
besoin des moments de solitude et d’introspection (Barron & Harrington, 1981, 453 ;
Davis, 1999, 173 ; Cropley, 2011).
C’est pour mettre en relief cette importance de la créativité pour l’individu que
Marcien Towa note que la grandeur de l’homme réside dans sa capacité à inventer et à
créer. Selon les recherches en Psychologie, la créativité est un véritable chemin
d’épanouissement pour tout être humain. Créer ou inventer quelque chose qui
soit utile aux autres accroît notre auto-estime et le sens de notre existence.
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créativité s’avère souvent utile (tissage, fabrication d’objets d’art, théâtre, peinture ou
tout ce qui peut capter l’attention et l’orienter positivement).
Si telle est l’importance de la créativité, quelle place lui est-elle faite dans
l’éducation ?
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3. L’éducation et la promotion de la créativité
Selon certaines recherches (Cachia & Ferrari, 2010 ; Adobe, 2013 ; Anoumou,
Lubart & Samira, 2019), on note un paradoxe quand il s’agit de la créativité en
éducation. La créativité séduit bien tout le monde, cependant, devant les pressions des
calendriers académiques, les éducateurs et les enseignants n’hésitent pas à sacrifier les
exigences de la créativité afin de pouvoir être en règle vis-à-vis des objectifs et du
timing des ministères et autres instances politiques éducatives.
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L’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique) qui
coordonne les activités du PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis
des élèves) envisage dans le futur une évaluation des systèmes éducatifs sur le critère
de la compétence créative des élèves (Lubart et. al., 2015 ; Vincent- Vincent-Lancrin,
2019).
Selon l’UNICEF, parmi les 12 compétences de vie (Life Skills) que l’éducation
doit promouvoir au XXIème siècle, la créativité figure en bonne place comme on peut
le noter sur la figure à la page suivante.
Source : UNICEF, Bureau régional pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord (2017,
7).
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4. Obstacles et facteurs de développement de la créativité
En contexte général, les obstacles habituels à la créativité sont entre autres, le
rigidisme, l’étroitesse de vue, le manque de personnalité, l’immaturité, le manque de
liberté intérieure, le manque d’audace, le conformisme, l’anxiété, les sentiers battus, le
traditionalisme aveugle, le fait de s’accommoder de l’incommode, l’imitation servile,
la peur de paraître différent des autres, les pesanteurs socio-traditionnelles inhibitrices,
le perfectionnisme, etc.
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UE 7: MÉTHODOLOGIE D'INVESTIGATION SCIENTIFIQUE EN
PSYCHOLOGIE
Exercice en expertise psychologique
1- Qu'est-ce que la déontologie ?
2- Qu'est-ce que le code de déontologie ?
3- Qu'est-ce-que l'éthique ?
4- Qu'est-ce-que la morale?
5- Importance du code de déontologie ?
6- Qu'est-ce qu'une expertise psychologique ?
7- Quelle est la spécificité de l'expertise psychologique ?
8- Différence entre éthique, morale, et déontologie
9- Dans le cas où, l'expert psychologue et l'expert psychiatre ont une même
mission conjointe. Que fera l'expert psychologue pour différencier son apport de
celui de l'expert psychiatre ?
10- Comment faire le choix de l'expert
Quels sont les critères auxquels doit obéir un expert ?
11- Quel est le but de l'expertise psychologique ?
12- Quelles sont les méthodes et instruments de l'expertise?
RESULTATS
1-La déontologie: est l'ensemble des règles et des devoirs qui régissent une
profession, la conduite de ceux qui l’exercent, les rapports entre ceux-ci.
2- Code de déontologie : est l'ensemble de document qui régit l'exercice d'une
profession. Il est chargé de délimiter sous l'angle moral et éthique les conditions
dans lesquelles doit s'exercer la profession.
3- L'éthique : elle n'est pas un ensemble de valeurs ni de principes en
particulier. Il s'agit d'une réflexion augmenté en vue de bien agir.
4- La morale : est un ensemble de valeurs et de principes qui permettent de
différencier le bien, du mal ,le juste de l'injuste , l'acceptable de l'inacceptable, et
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auxquels il faudrait se conformer ( la morale demande de redonner à chacun ce
qui lui revient de droit)
5-Importance du code de déontologie :
- Protéger le public et les psychologues contre les mésusages de la psychologie
et contre l'usage de méthodes et techniques se réclamant abusive de la
pathologie.
- Rôle pertinent a joué : le choix, la gravité et la gravité dans l'application de la
peine
- Il Permet également au juge de prendre une décision éclairée sur le fait
incriminant.
- Il favorise l'accès directe et libre de toute personne au psychologue de son
choix.
- Il intervient qu'avec le consentement libre et éclairé des personnes concernées.
- Il préserve la vie privée et l'intimité des personnes en garantissant le respect
du secret professionnel.
6- Expertise psychologique
C'est un examen psychologique demandé par un juge pour répondre à des
questions précises pour éclairer la décision de la justice.
7- Spécificité de l'expertise psychologique
L'expertisé n'est ni demandeur ni bénéficiaire de l'expertise psychologique,
l'examen n'est pas couvert par le secret professionnel et le rapport est destiné à
être rendu public.
8- Voir les définitions
9- Dans le cas où l'expert psychologue et l'expert psychiatre ont une mission
conjointe, l'apport de l'expert psychologue doit se distinguer du travail de
l'expert psychiatre par ses méthodes et son objet. Le psychologue ne devrait pas
répondre à la question de « l'état grave » et devrait s'abstenir de faire un
diagnostic psychiatrique. Il doit non plus faire une anamnèse de type médical.
10- Le choix de l'expert : doit obéir à certains critères : la compétence, être
diplômé, ne pas avoir de casier judiciaire, diplômé en criminologie et sexologie,
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psychologue et psychiatre. Le choix principal de l'expert se fait sur la base des
rapports produits et non à partir des critères généraux sur la liste.
11- Le but de l'expertise : est d'établir le rapport entre la personnalité de
l'auteur présumé et le fait incriminant.
12- Méthodes et instructions : Ce sont les méthodes déontologiques et
scientifiques.
Outils et Tests
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L'approche expérimentale : s'intéresse aux cas généraux en laboratoire et est
généralisable
3 -Différence entre démarche et méthode
La démarche : est la stratégie utilisée pour atteindre les objectifs du programme
La méthode : c'est l'opération, la mise en œœuvre de la stratégie
4: Les caractéristiques d'une méthode expérimentale : observation (constat),
comparaison, hypothèse, expérimentation
RESULTATS
1- Les quatre méthodes en psychologie sont : la méthode clinique, la méthode
expérimentale, la méthode transversale, la méthode différentielle
Explication :
La méthode clinique : est la méthode qui étudie le cas pathologique individuel
et n'est pas généralisable
La méthode expérimentale : est celle qui peut se faire en laboratoire ou en
milieu naturel et se caractérise par la manipulation d'une variable indépendante.
Elle s'intéresse aux cas généraux, et est généralisable si la recherche est menée
sur un grand nombre
La méthode transversale : étudie l'évolution des comportements au moyen de
coupes dans le temps pour chaque niveau de développement, c'est-à-dire en
général pour chaque âge chronologique.
La méthode différentielle : est la méthode qui étudie des différences
individuelles en tenant compte de leurs conduites et comportement.
2- Hypothèse : est la réponse provisoire à la question de recherche, C'est aussi
une supposition à partir de laquelle on construit un raisonnement. C'est
également toute réponse anticipée que l'on peut avancer pour expliquer un fait
ou un phénomène
Variable : est un support d’observation. Qui peut changer souvent au cours
d'une durée.
Nous avons les variables :
Les variables qualitatives: qui ne sont pas mesurable référent à des
informations que l'on appréhende par des modalités
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Exp : profession, nationalité
Les variables quantitatives sont mesurables et peuvent être discrètes ou
continues. Elles font recours à des valeurs numériques
Exp: l'âge, la taille etc
La variable dépendante: est un phénomène qui apparaît ou disparaît ou varie
selon la modification produit sur la variable indépendante.
Variable indépendante: est un phénomène qui explique l'autre et ne dépend de
rien
Les variables nominales: ce sont des éléments ou groupe d'éléments qui
incluent des valeurs littérales
Exp : Sexe.
La variable ordinale ce sont des chiffres qui prévalent
Exp : niveau d'instruction, rang de naissance etc
3- la méthode la plus utilisée en psychologie sociale est la méthode
expérimentale.
4 voir image
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UE 4: PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE
EXERCICE DE LA PSYCHOPATHOLOGIE
1- Définir la Psychopathologie et préciser son objet d'étude et son intérêt
2) À quand remonte l'histoire de la psychopathologie
3) Faites le lien entre le Normal et la’ pathologie
Exo2
Quel est de nos jours l'utilité de la prise en compte des conceptions
traditionnelles de la folie en psychopathologie
Exo3
Citez et expliquez les approches sur lesquelles la psychopathologie peut se
constituer comme science et se débarquer de la psychiatrie
Exo4
Qu'est-ce qui fait la spécificité de la psychopathologie ?
Exo5
Qu'est-ce qui fait de la psychopathologie une discipline à part entière ?
Exo6
Quelle est la fonction principale de la psychopathologie ?
RESULTATS
1-La psychopathologie : est l'étude scientifique et clinique des troubles
psychiques c'est à dire des troubles mentaux par la psychologie ou la psychiatrie.
Objet d'étude de la psychopathologie : s'intéresse essentiellement aux
perturbations de l'individu en souffrance d'humanisation. Elle s'intéresse aux
troubles de la personnalité, à l'homme dans ses dimensions biopsychosociales
Intérêt : analyse de la condition humaine
2 -l'histoire de la psychopathologie
Elle plonge ses racines dans l'antiquité. Les philosophes grecs et les médecins
arabes travaillaient à comprendre le fonctionnement mental et rendre la
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médecine plus objective, plus scientifique. Si cette ambition fut oubliée lors des
périodes d'obscurantisme en occident, la volonté d'une médecine raisonnée
ressuscita lors de la renaissance. Au début du XIXe siècle.
3- Le lien entre le Normal et le pathologique
Il existe un Continuum entre le Normal et le pathologique. Le Normal (ce qui est
conforme à la norme) permet d'identifier, détecter et le pathologique (ce qui est
anormal) et vice versa.
Exo2
L'utilité de la conception traditionnelle en psychopathologie
Elles permettent aux Psychopathologues d'améliorer leur pratique, tirant des
enseignements de celles-ci, ou simplement affinant la compréhension de
l'individu qui lui, peut baigner dans une culture qui l'est éloignée. Elles
permettent également aux Psychopathologues de créer une atmosphère
conviviale rassurante et de pratiquer en un terrain connu pour ses patients ; de
s'adapter en fonction du milieu culturel dans lequel baignent ses patients.
Exo3
Les approches sur lesquelles la Psychopathologie peut se constituer comme
science et se débarquer de la psychiatrie sont : l'approche humaniste
(psychanalyste, structuraliste, phrénologique et existentialiste), l’approche
naturaliste (athéorique, béhavioriste, biologique, cognitiviste et
expérimentale), et l’approche environnementaliste (sociale, développement,
écosystémique, ethnopsychopathologique et éthologique).
La psychopathologie relève du champ de la médecine, plus particulièrement de
la psychiatrie.
Psychologique, domaine de la Psychopathologie qui relève plus spécifiquement
du champ de la Psychologie clinique.
Exo4
La spécificité de la psychopathologie
La psychopathologie est une discipline en elle-même, et se distingue notamment
de la psychologie, psychiatrie, la psychanalyse. Elle correspond au domaine de
la psychologie dont l'objet d'étude est la pathologie du Psychologique.
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Exo5
Ce qui fait de la psychopathologie est discipline à part entière c'est, à l'instar de
la démarche clinique en psychologie, l'irréductible référence à une théorie
générale de la psychogénèse et du sujet psychique dans une perspective à la fois
constructiviste et interactionniste.
Exo6
La fonction principale de la psychopathologie consiste à étudier des anomalies,
en percer les mécanismes et la genèse, d’en définir la fonction, et bien
entendu, d'étudier et mettre à jour les moyens potentiels permettant de
diminuer la souffrance qui est résulté.
Exo7
Les théories intrinsèques de la psychopathologie
1-es courants organicistes
-La psychanalyse -L'organo-dynamisme
-L'antipsychiatrie anglo-saxonne
-L'organo-dynamisme
-L'antipsychiatrie anglo-saxonne
2- Les théories extrinsèques
-Behaviorisme et réflexologie
-Les sociogenèses
Sémiologie
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UE2: PSYCHOPATHOLOGIE DES GROUPES
Dynamique des groupes
Définitions :
• La dynamique de groupe étudie le comportement des groupes en
particulier les petits groupes engagés dans des activités sociales ou
professionnelles , leur structure, leur fonctionnement et les types de rôle
joués par les membres du groupe.
• Le terme dynamique de groupe a été utilisé pour fois par le psychologue
américain Kurt Lewin. Ce dernier créa le Centre de recherche sur la
dynamique de groupe au Massachusetts Institute of Technology ( MIT )
au Etats Unis en 1945.
• La vie d'un groupe suit un cycle d'évolution en quatre étapes.
1. Étape : DÉFINITION : Le groupe se définit, et définit sa mission et
ses objectifs. La structure se met en place. Les membres du groupe
font connaissance.
2. Étape : CONVERGENCE : Tous les membres du groupe de mettent
d'accord pour viser un objectif commun.
3. Étape : DIVERGENCES : Des désaccords surviennent au sein du
groupe. Des problèmes sont soulevés
4. Étape : COOPÉRATION : Le groupe qui réussit à se rendre à l'étape
de la coopération a pu résoudre de créative les problèmes et différends
survenus à l'étape 3.
NB: un groupe peut évoluer de la première à la quatrième étape sans encombre,
alors qu'un autre groupe se butera des obstacles à ce point incontournable que
existence en sera.
ÉVOLUTION D'UN GROUPE
1. Définition
2 Convergence
3 Divergences
4 Coopération
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• Les trois 3 zones d'influence :
1. Les interelations, qui consistent à : communiquer
efficacement, atteindre et maintenir la cohésion dans le groupe,
et créer un climat agréable
2. Le pouvoir qui englobe : la répartition du leadership sur les
plans du contenu, des relations et des procédures, de
l'émergence de leader qui repond aux besoins du groupe, et la
structure de pouvoir qui permet au groupe d'atteindre ses
objectifs
3. La production, qui comprend : la définition des tâches, la
répartition des taches, et le respect de l'échéancier.
25
UE 3: NEUROSCIENCES FONDAMENTALE
Neuropsychopharmacologie
I-Définitions
NEUROTRANSMETTEURS.
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synaptique par exocytose. Ces neurotransmetteurs se diffusent rapidement dans
l'espace synaptique et se lient aux récepteurs du neurone B. Cette liaison
provoque des changements dans la membrane postsynaptique du neurone B,
entraînant une réponse électrique soit excitatrice, conduisant à la propagation du
signal, soit inhibitrice, bloquant la transmission. Ainsi, la neurotransmission
assure la communication entre les neurones, jouant un rôle essentiel dans le
fonctionnement du système nerveux et du cerveau.
Système Agoniste-Antagoniste
• Substance Agoniste : Une substance agoniste est une substance qui
interagir avec un où plusieurs récepteurs d'un neuromédiateurs dans
l'organisme en imitant l'action de ce neuromédiateurs endogènes ce qui lui
permet de reproduire une action physiologique similaire à l'action de la
molécule mère.
• Substance Antagoniste : c'est une substance qui en se liant aux récepteurs
de la molécule endogène produit un effet contraire à celui de la molécule
mère.
II - Système Cholinergique
Biosynthèse de l'acétylcholine :
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• Acétyl-CoA + Choline → Acétylcholine + Coenzyme A
Dans cette réaction, l'enzyme choline acétyltransférase catalyse la transférabilité
d'un groupe acétyle de l'acétyl-CoA vers la choline, formant ainsi l'acétylcholine
et régénérant la coenzyme A.
Récepteurs de l'acétylcholine :
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L'acétylcholine joue un rôle vital dans la maladie d'Alzheimer. Les niveaux
réduits d'acétylcholine en raison de la dégénérescence des neurones
cholinergiques sont associés à des déficits cognitifs, notamment des problèmes
de mémoire.
• Nature :3-Monamines
• Neuromédiateur principal : DOPAMINE
• Localisation : Substance Noire, Aire tegmentale
• Rôle où Fonction : Contrôle locomoteur et mémoire spatiale, motivation et
impulsivité, plaisir et récompense , Émotions, l'olfaction
• Déficits observés où pathologies : Maladie de Parkinson, Psychose, maladie
de Jambe sans Repos, Trouble de la personnalité .
Biosynthèse de la Dopamine
La dopamine est synthétisé au niveau central à partir de l'acide aminé appelé la
TYROSINE qui pénètre dans le cerveau pour y être transformé en dopamine
suivant deux étapes :
- La première étape transforme la tyrosine en L-dihydrophénilamine appelé
Dopa sous l'action de la tyrosine hydroxylase.
- La seconde étape est une réaction de décarboxylation assuré par la dopa
décarborxylase de la L-Dopa en Dopamine.
Récepteurs : Au nombre de 5 , D1,D2,D3,D4,D5.
Rôle de la Dopamine dans la maladie de Parkinson ( dégénérescence des
neurones dopaminergiques de la substance noire):
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Dans la maladie de Parkinson, la dopamine diminue en raison de la perte
progressive de cellules nerveuses dans le cerveau. Cette diminution perturbe le
contrôle moteur, entraînant des symptômes tels que la rigidité musculaire, les
tremblements et la bradykinésie.
IV- Système SÉROTONINERGIQUE
Nature : 3-Monamines
Neuromédiateur principal : Sérotonine
Localisation : Cerveau, hippocampe, noyaux gris centraux,cortex cérébral,
estomac Noyau du Raphé .
Rôle où Fonction : locomotion, Mémoire , Régulation du sommeil, appétit,
cognition, humeur, sensibilité .
Déficits observés où pathologies : troubles anxieux, troubles des conduites
alimentaires, migraine .
Biosynthèse de la Sérotonine
La synthèse de la Sérotonine se fait à partir du tryptophane dans les neurones
exprimant la tryptophane hydroxylase. Elle se déroule en deux étapes :
- étape 1 : sous l'action de la tryptophane hydroxylase, un acide aminé issue de
l'alimentation appelée tryptophane est transformé en 5,hydroxytryptophane.
- étape 2: elle consiste en une réaction de décarboxylation qui est assuré par la
décarborxylase des acides aminés L-aromatique, cette décarboxylation
transforme la 5,hydroxytryptophane en 5, hydroxytryptamine appelé sérotonine.
30
Neuroanatomie fonctionnelle
31
32
UE 8: CULTURE ET PERSONNALITÉ
1- Quelques rappels
a- Personnalité : Ensemble des traits innés et acquis qui caractérisent ''la façon
particulière dont se manifestent les tendances et les sentiments d'un homme, la
façon dont il est impressionné par les situations dans lesquelles il se trouve, et
dont il réagit sur elles'' (Karl JASPERS)
o la socialisation secondaire : celle qui a lieu à l'âge adulte, ( dont les agents
sont les pairs, les expériences personnelles, église, milieu socio-professionnel
)
Bien que chaque discipline couvre un domaine fort et étendu, les problèmes que
l'une ou l'autre rencontre sont de nature et de grandeurrs différentes. En fait il y
a de ces problèmes qu'aucune d'elles ne peut résoudre seule et dont la résolution
nécessite une collaboration entre elles. Par exemple la question fondamentale
qui se pose aujourd'hui au psychologue est de savoir à quelle point les niveaux
33
profonds de la personnalité sont conditionnés par les facteurs environnants c'est-
à-dire sociaux et culturels. De ce fait la seul manière, pour le psychologue de la
personnalité, d'obtenir les données comparatives dont il a besoin, c'est d'étudier
des individus élevés dans des sociétés et des cultures différentes. D'où l'utilité de
collaborer et de s'ouvrir aux autres sciences (anthropologie, sociologie) pour fins
utiles et déterminées. En effet aucune science ne se suffit à elle-même.
Les sciences sociales ont deux conceptions pour l'individu dans la société
3- Anthropologie
b- Diffusionnisme
c- De l'ethnographie à l'anthropologie
34
o Anthropologie : étude de la culture par une analyse théorisée, en fonction du
contexte de la société dans laquelle on est
• CONCEPT DE LA CULTURE
• Définition de la culture
o La culture idéale est la façon dont les gens expliquent les comportements
idéaux, qui sont ou ne sont pas suivis (ex : norme), dont nous pensons que les
individus devraient vivre pourque la société aille mieux.
o La culture réelle est explicite, c'est ce que les gens pensent et font dans leurs
activités quotidiennes.
35
En quoi la culture peut être considérée comme apprentissage ?
Après l'apprentissage, c'est les résultats qui sont observés et font référence à une
culture. Ces résultats sont de deux ordres : psychologique (immatériel) et
matériel. Les résultats immatériel relèvent des connaissances non apprises mais
développées puisqu'ayant vu faire dans telle ou telle situation, l'individu
reproduit spontanément la même réaction dans pareille situation. Ces résultats,
sont implicites. Quant aux résultats matériels, ils sont implicites et relèvent des
objets culturels qui, souvent étant au contact des individus, influencent leur
personnalité.
L'individu qui revient dans milieu culturel et social, après une certaine
expérience en dehors de celui-là, développe de nouveaux traits en vue d'innover.
36
Cette innovation ne sera qu'effctive lorsque ses pairs l'imitent dans sa nouveauté;
d'où leur participation à cette innovation qui engendre le phénomène du
diffusionnisme. En effet sans participation il ne peut avoir d'innovation et donc
pas de diffusionnisme. Et pour qu'il y ait participation, il faut le développement
d'un nouveau trait ou comportement
- Personnalité est l'ensemble des traits caractéristiques d'un individu pris dans
son unicité
- L'enculturation c'est le fait de s'approprier de sa propre culture
- L'acculturation est le fait de s'approprier de la culture de l'autre.
- La culture en anthropologie se distingue avec des comportements innés ce qui
reflète une attitude biologique fondemental très développé chez l'être humain
• Exo 1
1- Qu'est ce qu'une compétence culturelle
2 - Quelle est la distance entre deux individus
3 - Quelles sont les deux actions de la culture sur la personnalité
4- Quelle est la définition interactionniste de la culture
• Résultat EXo 1
37
4- La définition interactionniste de la culture est une discipline qui
consiste en tout ce qu'une personne doit savoir croire pour pouvoir se
comporter de manière acceptable
EXo 2
1- À la saint Valentin il est d'usage d'échanger les cadeaux au sein des
couples. Expliquez ce rituel de manière fonctionnaliste
2- Qu'est-ce qui peut expliquer les variations de personnalité à l'intérieur
d'une même culture
3- En quoi la personnalité peut être considérée comme le résultat de la
culture
Résultats EXo 2
1- (résultat personnel)
2- Les variations de personnalité à l'intérieur d'une même culture
peuvent être dues à :
- l'éducation que chacun a reçu
- expérience de vie de chacun
- l'ethnie
3-La personnalité peut être considérée comme le résultat de la culture en
se sens qu'elle nous assigne une identité culturelle à travers nos
comportements, attitudes, pensées et manière d'être.
La culture nous Cole une étiquette c'est à dire un stéréotype à travers
lequel on s'identifie.
Exo 3
1 Que dire l'école culturaliste de la personnalité
2 quel est le rôle de la culture dans la formation de la personnalité
Résultats exo3
1- L'école culturaliste de la personnalité cherche à interpréter les influences de la
culture sur le modelage des acteurs sociaux
2- Le rôle de la culture dans la formation de la personnalité.
38
Tout d'abord nous naissons dans une culture. Cette dernière nous assigne une
identité culturelle et assure notre socialisation. La culture façonne et
conditionne la manière d'être,de penser bref elle prédéfinit notre personne.
Épreuve de la session impair de février 2023
1 Quel lien établissez-vous entre le diffusionnisme, la socialisation, et la
personnalité d'un individu ?
2-) Pourquoi dit-on que la culture est la "configuration des comportements" et en
quoi cette configuration constitue un fondement de la personnalité.
3-) Quel est le rôle de la culture dans la formation de la personnalité ?
4-) Qu'est-ce qu'une compétence culturelle ? En quoi cette compétence est-elle
utile ou les métiers social ?
Résultats
1-) Le diffusionnisme est le fait qu'une culture emprunte des éléments culturels à
d'autres cultures pour se les faire intégrer afin de permettre à l'individu d'innover
sa culture et de modifier sa personnalité. Alors que la *socialisation* permet à
l'individu d'acquérir et d'interioriser la culture d'un groupe social pour s'intégrer
et construire son identité social. Pour la personnalité, elle est la résultante de la
culture apprise.
2-) La culture est la configuration des comportements des comportements parce
qu'elle est un moule qui façonne les conduites et les représentations.
Cette configuration constitue un fondement de la personnalité en ce sens
qu'elle sert de modèle, de style de vie et forme les traits psychologiques propre à
chaque individu.
3-) Le rôle de la culture dans la formation de la personnalité est de configurer les
comportements afin de servir de base à l'édification de la personnalité.
4- Une compétences culturelle est une capacité permettant à l'individu de
s'adapter et de comprendre l'autre dans sa culture.
Elle est utile en ce sens qu'elle permet à l'individu au travail d'éviter les
problèmes d'ordre culturelle
39
• Socio-anthropologie de la culture
Introduction
• La culture
La notion de la culture est sans doute en sciences sociales l'a moins définie de
toute les... ''Tantôt elle englobe tout le phénomène humaine pour s'opposer à la
nature, tantôt elle est le résidu où se rassemble, tout ce qui n'est ni politique ni
économique'' (Morin 1995)
V 2. Culture et Civilisation
Le vocable '' culture '' prend un sens bien voisin de celui de la civilisation selon
ARDONIO et Peretti. La civilisation comprends l'ensemble des moyens
collectifs auxquels l'homme peut recourir pour grandir intellectuellement,
moralement et spirituellement. Selon ces deux auteurs les faits de civilisation (
art, religions, philosophie, manière de penser, droit).
Liens : Tandis que la notion de la civilisation s'applique aux moyens qui servent
des fins utilitaires et matérielles de la collective, la culture comprend plutôt les
41
aspects les plus désintéressés et plus spirituels. Notons que la civilisation porte
un caractère rationnel qu'exige le progrès des conditions physiques et matérielles
du travail de la production et de la technologie. ‹‹ La civilisation rassemble
plusieurs cultures qui intègrent des éléments culturels définis à leur tour
par une pluralité de traits culturels ›› Bonnemaison, 2001 pp 102. Anis les
éléments les fins s'intègrent en grappe dans l'élément supérieur.
Ces trois étapes se font un processus linéaire. Notons que l'analyse du processus
d'adoption de certaines éléments de l'autre culture aboutit aux résultats de
synchrérisme culturel.
Déculturation
Elle est la situation d'acculturation imposée par un groupe nominant qui conduit
à la disparition progressive des traits du groupe dominé. ( intronisation des
monnaies en Afrique qui fait disparaitre les échanges, disparition des alliances
trônes ..)
o Enculturation
C'est le moyen par lequel l'individu assimilé les transitions de son groupe ; elle
vise davantage la reproduction que le changement du au contact des cultures
différentes.
42
5. Les étapes methologiques des recherches
École anglo-saxonne : elle étudie l'homme dans son milieu globale. C'est
l'étude de l'homme dans sa globalité. Nous avons deux tendances d'écoles anglo-
saxonne :
• École française
Elle étudie l'homme par sa ethnie et non de façon globale, et cela leur
permet de différencier les peuples colonisés ou non, afin de civiliser ceux
qui ne le sont pas. Cette démarche n'est pas appréciable. Les Français
s'intéressent aussi à l'anthropologie physique qui étudie la morphologie de
l'homme. Elle s'occupe s'occupe de la morphologie de l'autre différent de
lui Français. Cela explique le racisme des pièces et cette pièce est beaucoup
plus étudiée par les préhistoriens et les archéologues. Enfin, pour l'école
française l'ethnologie est censée rendre compte de la diversité humaine. Elle
utilise pour cela l'ethnologie pour définir l'anthropologie physique.
43
7. Quelques concepts
Altérité
• Ethnocentrisme
44
Lewis est un anthropologue américain. Il fut le premier à mettre en place une
étude des systèmes de la parenté qui est un domaine élémentaire de
l'anthropologie sociale et culturelle comtemporaine. Né en 1818 à New-York, il
fit ses études en Droit conseiller juridique d'une compagnie de chemin de fer.
Il étudie ensuite le système de parenté IROQUOIS à partir des données
recueillies chez les Indiens. Pour la première fois, il fait une analyse
scientifique à travers l'anthropologie sociale qui vient de naître. Il développe
la théorie évolutionniste dont il est le défenseur. Pour Morgan, l'évolution de
l'humanité est un schéma unique caractérisé par 03 stades successifs : la
sauvagerie, la barbarie et la civilisation.
o Edward Tylor
• Exo1
1- Donner la définition, l'objet d'étude de l'anthropologie culturelle.
2- Expliquer comment l'anthropologie culturelle a évolué dans le temps
• EXo 2
1- Citez quatre courants caractéristiques de l'anthropologie culturelle
2- Quels sont les étapes constructifs de l'anthropologie ?
3- Citez les caractéristiques d'une culture
4- Définir culture
• Résultats EXo 1
1 l'anthropologie est la science qui étudie l'être humain dans sa diversité socio-
culturelle.
- objet d'étude
Avant c'était : l'altérité
Maintenant c'est : culture au sens de la civilisation
2- Lévolution de l'anthropologie culturelle dans le temps.
En France on parlait de l'ethnologie c'est à dire la science qui étudie la
différence entre les ethnies
- Elle devena anthropologie sociale en grand Bretagne et devient anthropologie
culturelle aux USA
• Résultats exo2
1- Les courants caractéristiques de l'anthropologie culturelle sont :
- culturalisme
- diffisionnisme
- révolutionnisme
46
2- Les étapes constructifs de l'anthropologie :
Phase 1 l'ethnographie
Phase 2 l'ethnologie
Phase 3 l'anthropologie
3- Les caractéristiques d'une culture sont :
- l'homme
- les coutumes
- les lois
- les arts
- les croyances
- les connaissances
4- La définition de la culture selon Taylor
La culture est un complexe qui englobe les connaissances, les croyances, les
arts, la morale, les lois, les coutumes et toute autres capacités et habitudes
acquisent par l'homme en tant que membre d'une société
47
SEMESTRE PAIR (4)
UE1: PSYCHOLOGIE DE L'ÉDUCATION
PREVENTION ET INTERVENTION AUPRES DES POPULATIONS A
RISQUES
Définition des concepts
La prévention : est une attitude ou l’ensemble de mesure à prendre pour éviter
qu’une situation (psychologique, sanitaires, sociale, économique,
environnementale, etc.) ne se dégrade ou un accident, une épidémie ou une
maladie ne survienne. Elle consiste: - À limiter le risque ; c’est ce que l’on
appelle prévention proprement dite.
- À prévoir des mesures pour combattre le sinisme, si celui-ci survient : c’est ce
que l’on appelle prévision.
Le risque : Étymologiquement, le mot risque vient du mot italien «risco» ; son
étymologie est objet de controversé :Latine (risicum), byzantine (rizikon),
romain (rixicare) ou arabe (rizq).
Intervention: L’intervention dans une première approximation traduit l'idée
d'une action, dans le cadre d'un métier relationnel, qui vient modifier un
processus ou un système.
Intervenir = venir entre = s'interposer = s'insérer = se glisser entre = s'introduire
Intervenir = se mêler de = poser une action en vue de changer quelque chose
chez quelqu'un = en vue de résoudre un problème identifié chez autrui.
Les niveaux de prévention
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit quatre niveaux de
prévention :
¬ La prévention primaire : elle désigne l’ensemble des actes destinés à
diminuer l’incidence d’une maladie donc à réduire l’apparition des nouveaux cas.
En agissant en amont, cette prévention empêche l’apparition de la maladie. Cette
forme de prévention primaire utilise l’éducation et l’information auprès de la
population à risque.
48
: Intervenir dans le dépistage de toutes les maladies et comprendre le début du
traitement des maladies.
49
Ex : le tabagisme, l’exposition à la fumée secondaire, la consommation
excessive d’alcool ou l’usage de drogue.
Stratégies ou méthodes d’apprentissage
• Questions de discussion :
1. La prise de risque doit-elle être envisagée comme un comportement
irrationnel ?
2. Pourquoi parler de tension entre l’individuel et le collectif lorsque l’on
évoque la prévention ?
3. En quoi la compréhension des notions de conduites à risque et de prévention
est-elle d’une utilité en toute action d’intervention auprès des populations
vulnérables ? Des exemples à l’appui.
Pré-Test
1. À votre avis quels sont les freins aux actions de prévention des risques auprès
d’une population ?
2. Qu’est-ce qu’un programme de prévention des risques ? Citez-en ceux que
vous connaissez ?
3. Sur la base de vos connaissances pouvez-vous dire les composantes d’un
programme de prévention ? Veuillez les expliquer ?
4. Il n’existe pas de modèle type pour les programmes de prévention ? Vrai ou
Faux ? Justifiez votre réponse.
5. Sur la base des réponses apportées aux questions précédentes, proposez au
Directeur Départemental des Enseignements Maternels et Primaires du Zou un
programme de prévention contre la déscolarisation des filles.
Objectifs spécifiques de l’axe
* identifier les obstacles aux actions préventives ;
* élaborer un programme de prévention
50
UE 4 : PSYCHOLOGIE AVANCÉE
Psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent
Selon Birraux, l'adolescence peut se définir comme un temps et comme un
travail : temps psychique, psychologique et Socioculturel de la puberté ; travail
essentiellement psychique d'intégration des nouvelles données que la puberté
inaugure dans l'histoire du sujet.
À quand prend fin l'adolescence, certains placebt la fin de l'adolescence à
l'achèvement physiologique de la puberté, d'autres à la majorité civile. D'autre
part, l'allongement des études prolonger la Phase de dépendance économique
des jeunes à l'égard des parents.
__ Selon Gammer et Cabie, La famille est bloquée dans une situation
donnée par une suite de facteurs multiples qui se surdéterminent. Ce modèle
multicausal comprend en particulier : - Une causalité liée à l'état présent du
système ;
- Une causalité liée à l'état présent des individus ;
- Une causalité liée au passé individuel des individus.
II- PSYCHOPATHOLOGIE DE L'ENFANT ET DE L'ADOLESCENT :
APPROCHE PSYCHANALYSTIQUE DE L'ADOLESCENCE.
1- Cinq (5 ) aspects du bouleversement corporel et psychique selon l'approche
psychanalytique
- poussée pulsionnelle
- corps en transformation
- Travail de deuil
- Narcissisme
- identité et identifications
2- Deux (2) Étapes de la crise selon Kestemberg:
- La déception ;
- La Conquête
51
3- Le processus de l'adolescence se caractérise par la rencontre de la
conflictualite œdipienne, de la question du génital et de la complémentarité des
sexes.
III - MÉMOIRE DE L'ENFANT ET DE L'ADOLESCENT : LES
DIFFÉRENTS TROUBLES COMPORTEMENTAUX DE L'ENFANT
1- Les pré-requis de la psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent :
- la psychopathologie de l'enfant différente de celle de l'adulte
- un enfant n'existe pas seul: son environnement et son contexte relationnel
doivent être pris en compte dans l'évaluation clinique.
- la dimension affective et relationnelle est considérable dans la compréhension
et l'évaluation des troubles de l'enfant et de l'adolescent.
- la psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent questionné les frontières du
normal et du pathologique.
- les symptômes de l'enfant sont à restituer dans une trajectoire mature et
développementale
2- Freud considère la névrose infantile comme un moment inévitable du
développement psychique : ''nous n'avons appris à mieux voir et sommes
maintenant tentés de considérer la névrose infantile non comme l'exception mais
comme la règle : il semblerait sur le chemin menant du plan premitif de l'enfant
à celui du civilisé adapté à la vie sociale, la névrose soit pour ainsi dire
inévitable ''
3- Anna Freud a établi un profil métapsychologique , pour apprécier le
développement de chacune des instances psychiques
4- Six (6) concepts utiles pour apprécier la qualité du normal ou pathologique
d'un enfant définis par Anna Freud :
-Les lignes de développement
- La notion de progression inégale
- La tolérance à la frustration
- Le pouvoir de sublimation
- La capacité à maîtriser l'angoisse
- L'équilibre entre les tendances progressives et les tendances régressives .
52
5- Le comportement d'un enfant est fonction de son âge, de son sexe, de son
milieu culturel, de son mieux familial, de facteurs héréditaires, de sa propre
histoire et d'une multitude de facteurs impossible à cerner.
6- Trois (3) périodes successives de Schmitt ( dans l'historique du concept de
l'adolescent :
- La période des sociétés primitives,
- La période de l'adolescence romantique
- La période actuelle.
7- L'intégration du corps sexué pubère et la progressive autonomie vis à vis des
parents, sont les problématiques principales que l'adolescence se construisent.
IV- PSYCHOPATHOLOGIE DE L'ENFANT ET DE L'ADOLESCENT :
LES TROUBLES DE LANGAGE
1- Les conditions pour établir le diagnostic de DA/H
Pour établir le diagnostic de DA/H, l'enfant doit avoir présenté un trouble avant
l'âge de 7ans. D'autre part, les symptômes doivent persister pendant au moins 6
mois.
V- PSYCHOPATHOLOGIE DE L'ENFANT ET DE L'ADOLESCENT :
DÉFICIT DE L'AUTHENTICITÉ DE L'HYPERACTIVITE ( DA/H).
1- Les troubles associés au DA/H:
- le manque de coordination motrice
- les troubles du langage
- une conduite perturbatrice et désordonnée
- un faible jugement
- des problèmes sociaux
- la dépression
- l'anxiété
- une faible estime de soi
Les problèmes les plus gênant sont généralement ceux de l'échec scolaire ou les
conduites sociales.
53
2- Les facteurs étiologiques du DA/H:
• Facteurs biologiques
• Facteurs obstétricaux
• Facteurs Neurologiques
• Facteurs psychologiques
3- Explications de deux (2) types d'énurésie
• L'énurésie primaire, beaucoup plus courante, concerne les enfants les
enfants qui n'ont jamais acquis la propriété.
• L'énurésie secondaire, concerne les enfants qui, à un moment donné, sont
parvenus à être propres et qui, par la suite, présentent à nouveau des
problèmes d'incontinence.
VI- PSYCHOPATHOLOGIE DE L'ENFANT ET DE L'ADOLESCENT :
L'ÉNURÉSIE/ L'ENCOPRESIE
1- L'énurésie, consiste en des mictions répétées dans les vêtements ou dans le lit,
à un âge où la propriété devrait être acquise. Par ailleurs, elle ne s'explique pas
par les effets physiologiques directs d'une substance, ni par une affection
médicale générale. Elle est plus fréquentes chez les filles. Pour tous les enfants,
elle est rare après l'âge de 9ans.
2- Les trois (3) explications psychologiques pouvant être données à L'énurésie :
1. Le stress, les enfants étaient moins disposés à apprendre la propriété et les
, moins disposés à l'enseigner. Le décès d'un parent, séparation des
parents, conflits familiaux, hospitalisation, naissance d'un cadet, entrée à
l'école , travail de la mère, etc peuvent entraîner L'énurésie chez l'enfant.
2. Attitude des parents : le manque quasi total d'éducation sphinctérienne.
3. Faible contrôle : il arrive parfois que L'énurésie soit accompagnée d'un
trouble des conduites.
On parle d'encoprésie lorsqu'il ya une défection répétée ( volontaire ou non )
dans des endroits inappropriés ( vêtements ou endroits habités)
Il existe deux (2) types d'encoprésie à savoir :
• Encoprésie rétentive : l'enfant est constipé pendant un certain temps, puis
ne parvient pas à se retenir, ce qui donne lieu à un débordement.
• Encoprésie non rétentive, l'enfant ne se retient pas du tout et déféque dès
qu'il en ressent l'envie.
54
VII - LES TROUBLES ANXIEUX
1- L'enfant qui a une anxiété de séparation a des difficultés ou peut même être
dans l'incapacité de se séparer de ses proches ( la mère,le Père et les frères et
sœurs ou voisins)
2- Les trois 3 types de traitement ( anxiété)
• Approche comportementale : il s'agit d'exposer progressivement l'enfant
aux situations qu'il redoute.
• Traitement médicamenteux : un traitement médicamenteux peut être
indiqué,en association avec des exercices de relaxation et une
psychothérapie comportementale.
• Psychothérapie traditionnelle : le jeu où la parole peuvent constituer des
moyens pour l'enfant de déchargerson anxiété grâce à une élaboration
psychique.
VIII - PSYCHOPATHOLOGIE DE L'ENFANT : LA DÉPRESSION
1-
IX- PSYCHOPATHOLOGIE DE L'ADOLESCENCE
1- Selon Braconnier, les troubles psychiques se l'adolescence sont liés au
nouveau corps sexué que découvre l'adolescent. Aussi liés à l'angoisse de
séparation ressentie et vécue dans l'enfance.
2- Les deux (2) principaux types de défense en rapport avec la psychopathologie
des conduites centrées sur le corps :
• Le besoin de maîtrise : face aux bouleversements pubertaire, l'adolescent
tente de garder son contrôle.Les excitations venants tant de l'extérieur que
de l'intérieur risquent de le submerger et l'incitent à prendre son corps (
objet concret de la réalité) comme objet de à maîtriser ( emprise ).
• La régression : le corps est là aussi convoqué, l'émergence de la sexualité
sous le primat génital va faire rechercher le confort et la réassurance de
buts pulsionnels régressifs déjà connus avec l'obtention d'une satisfaction
partielle.
3- Les cinq (5) signes de l'anorexie mentale :
• Le comportement alimentaire
• L'amaigrissement
• L'aménorrhée
55
• L'hyperactivité
• La sexualité
4- La crainte de la passivité renvoyant à la dépendance infantile et aux tendances
homosexuelles incitera l'adolescent à être actif.
5- L'irruption pubertaire entraîne :
• Un remaniement de l'équilibre pulsion-défense
• Une peur de la passivité qui renvoie à la soumission infantile et aux
tendances homosexuelles
• De l'angoisse
PSYCHOPATHOLOGIE DE L'ADULTE
1. Définition
Pour Minkowski (1966) la psychopathologie désigne à la fois la psychologie du
pathologique et la pathologie du psychologique.
56
Psychopathologie et psychologie clinique
La distinction entre psychologie clinique et psychopathologie est délicate dans la
mesure où ces deux discipline sont enseignées dans les UFR de Psychologie et
que la plupart des DESS qui sanctionnent l’obtention du titre de Psychologue
Clinicien mentionnent généralement la psychopathologie. Comme le rappelle J-
L Pedinielli (1994), depuis son introduction en France après guerre (par Lagache
en 1948 pour ce qui est de la formation universitaire), la psychologie clinique a
été définie avant tout par le recours exclusif à la méthode clinique. Il existerait
donc « une psychopathologie clinique et une psychopathologie fondamentale »,
(la psychopathologie étant le domaine et la clinique la méthode), « une
psychologie clinique appliquée à la pathologie et une psychologie clinique
appliquée à d’autres domaines (groupes, communications, développement,
normalité) ». Cependant, pour Pedinielli, « il paraît insoutenable de considérer
que le psychologue clinique praticien n’a pas compétence pour intervenir auprès
desmalades mentaux gravement atteints ». Pour lui, les liens et les rapports entre
psychologie clinique et psychopathologie sont certes complexes mais existe un
«recouvrement partiel entre domaines clinique et psychopathologique ; la
clinique est la situation dans laquelle on rencontre les objets
psychopathologiques, mais la psychologie clinique peut se fixer les mêmes
objets que la psychopathologie »
1. La méthode clinique
2- La méthode d'observation
58
Groupe de
Caractéristiques classiques Maladies
maladies
Hysterie, névrose
Le sujet est conscient d’être
obsessionnelle, névrose
Névroses malade, ne connaît pas de
d’angoisse, névrose phobique,
Schizophrénie (formes
paranoïde, hébéphrénique,
catatonique, dysthymique…)
Délires chroniques (dont les
Le sujet n’est pas conscient
délires paranoïaques
d’être malade. Les rapports à la
systématisés, les psychoses
Psychoses réalité, aux autres et à l’identité
hallucinatoires et les
sont perturbés. Le sujet ne
paraphrénies) bPsychoses
dispose plus de son libre-arbitr
maniaco-dépressives
(accèsnmaniaques et/ou
mélancoliques) Bouffée délirante
aiguës
La tristesse, ralentissement et
États dépressifs Dépression « névrotique»,
perte d’élan vital sont au
non psychotiques dépression «réactionnelle».
premier plan du tableau
Altération progressive et Le classement s’opère en
irréversible des fonctions fonction du tableau et de
Démences
intellectuelles (origine l’étiologie. Maladie
somatique) d’Alzheimer, la maladie de Pick.
Alcoolisme, toxicomanie,
Troubles du Les manifestations morbides anorexie, boulimie,
comportement sont comportementales. psychopathie, perversions,
personnalités pathologiques
Troubles somatiques dans Certains asthme, certains
l’origine ou dans l’évolution infarctus, certains troubles
Troubles desquels interviennent des cutanés (eczéma, bpsoriasis,
psychosomatique facteurs psychologiques urticaire..) Certains ulcères
gastriques, certaines
hypertensions.
59
Les deux topiques et la métapsychologie
En 1900, Freud publie l’Interprétation des rêves.
Le chapitre VII de ce livre est le texte de la première topique. La seconde
topique date de 1923, dans l’article le moi et le ça. D’abord, c’est quoi une
topique ?
60
leur organisation est essentielle dans le diagnostic d’une maladie mentale
du fait que celui-ci résulte de l’organisation des signes recueillis en
syndromes et de l’organisation des syndromes en maladie.
61
UE6: PSYCHOLOGIE APPROFONDIE
TESTS PSYCHOTECHNIQUES
Test
En psychologie, le test ou encore dénommé un test mental, est une situation
expérimentale, standardisée servant de stimulus à un comportement (Pichot,
1997) et qui doit répondre aux critères suivants :
- Le comportement est comparé à d’autres individus placés dans la même
situation ;
- Le comportement déclenché est enregistré avec précision, objectivité et
catégorisé selon des règlements ;
- Les propriétés de la mesure précise sont connues (sensibilité, fidélité, validité)
;
- L’utilisation (l’interprétation des tests) doit répondre à des normes et nécessite
des connaissances techniques et théoriques. Autrement dit, le test doit nous
permettre de décrire le comportement et le situer dans un groupe biologiquement
et socialement déterminé. Pour que cette comparaison ait un sens, il faut que le
test soit identique pour tous, tant pour la passation que pour l’appréciation des
réponses.
À partir de ce préalable, nous distinguons deux grandes catégories de test :
Normatif et Critériés (Glaser, 1963)
Les premiers situent un individu par rapport à un groupe ;
Les seconds situent l’individu par rapport à un univers de contenu ou en
référence à un critère.
Objectifs des tests psychotechniques
L’objectif des tests psychotechniques est d’évaluer au mieux les capacités
intellectuelles et la logique de nos raisonnements.
Il mesure la capacité de réponse aux questions du candidat dans un délai limité ;
De montrer la capacité de compréhension et de logique ;
D’établir un profil de la personnalité du candidat ;
De présenter un reflet de la conduite sociale et comportementale du candidat ;
62
De mesurer la capacité de réflexe du candidat ; Etc. Les tests psychotechniques
sont utilisés comme test de recrutement pour la sélection des candidats à certains
postes et certains concours.
Caractéristiques des tests psychotechniques
Un test psychotechnique doit obéir à six critères à savoir : la rationalité, la
standardisation, l’objectivité, la fiabilité, la validité et la normalisation. •
la rationalité : On peut être conduit dans la vie courante à devoir juger vite et
bien les capacités d’un individu.
Le test psychotechnique apparaît alors, économiquement, comme la solution la
plus raisonnable. Le sens et le but de ce test entrent à part entière dans tout
processus de décision importante.
la rationalité: On connaît la rationalité d’un test à la précision du pronostic ; elle
lui enlève tout caractère aléatoire et incertain.
la standardisation : Le test psychotechnique est comparable à une situation à
laquelle convient un certain type de comportement. Chacun doit savoir qu’il a la
même chance que les autres de parvenir à de bons résultats.
l’objectivité : Un test est dit objectif quand il permet de mesurer sans ambiguïté
les capacités d’un individu.
la fiabilité : Le test psychotechnique est un instrument scientifiquement précis
en ceci qu’on parvient aux mêmes résultats, quel que soit le procédé utilisé.
la validité : Quelle que soit l’importance que revêtent tous les critères énumérés
jusqu’ici, un test n’est vraiment un bon test que s’il est suffisamment ajusté. Il ne
doit mesurer que ce qu’il est censé mesurer et non pas quelque chose de
similaire ou de différent.
la normalisation : Selon ce critère, un résultat n’a de sens que s’il peut être
comparé à d’autres. Par normes, on entend une échelle de comparaison selon
laquelle on classifie les performances.
Règles d'utilisation des tests
Il existe un certain nombre de principes ou règles (devoirs) pour le psychologue
dans l'utilisation des tests. Ces règles se retrouvent de façon explicite ou
implicite dans les codes de déontologie professionnels.
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− Dans l'exercice de sa profession, le psychologue doit tenir compte des
principes scientifiques généralement reconnus en psychologie.
− Le psychologue ne diffuse pas le contenu des tests ni ne les cède à des non
psychologues (pour des problèmes de validité).
− Le test n'est pas une fin en soi, c'est un outil standardisé qui complète, éclaire
des données recueillies sur la personne. Il doit s'inscrire dans une démarche
hypothético-déductive.
− Le psychologue ne doit pas remettre à autrui, sauf à un psychologue, les
données brutes et non interprétées inhérentes à une consultation psychologique.
− Le psychologue doit éviter toute possibilité de fausse interprétation ou
d'emploi erroné des informations qu'il transmet à autrui.
− Le psychologue doit rédiger des comptes rendus qui dans leurs formes
doivent s'adapter aux destinataires (parents, psychiatres, collègues, etc.).
− Lors d'un bilan, la personne concernée doit toujours avoir une restitution du
bilan (orale et écrite). Cette restitution doit être expliquée et discutée et on doit
s'assurer que la personne a compris.
Le rapport psychométrique :
•Ne dois pas être le relevé du résultat des tests passés. C'est un composé
cohérent de toutes les données relatives à l'évaluation.
•Il doit éviter de faire des commentaires sur ce qui est moyen ou « normal » et
mettre l'accent sur ce qui concerne spécifiquement la personne.
• Le rapport doit répondre aux questions posées et doit éviter tout ce qui ne
concerne pas ces questions.
Il doit être rédigé en fonction des besoins et des connaissances des personnes
auxquelles il est destiné (en respectant le code de déontologie). Le test est-il le
seul outil du psychologue lors d'un bilan psychologique ? Non.
Lors d'un bilan psychologique, le psychologue dispose de 4 outils : l'entretien
(anamnèse, situation actuelle, etc.), l'observation, les sources d'informations
externes éventuelles (proche, institution, bilan antérieur, etc.) et les tests.
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. Pré-test
1. Principalement, on distingue trois types de tests psychotechniques. Citez et
expliquez-les.
2. À votre avis, quelles sont les limites d’un test psychotechnique ?
3. À qui s’adressent les tests psychotechniques ?
4. Qu’est-ce qu’un test de logique, un test d’intelligence et un test d’aptitude ?
5. Les tests psychotechniques nous font vivre un véritable instant de tension ou
de défi. Expliquer cette assertion.
Objectifs spécifiques de l’axe
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Les tests de personnalité quant à eux, sont des questionnaires ou des items qui
permettent de mesurer ou d’examiner les aspects affectifs et conatifs d’un
individu.
Les tests projectifs pour leur compte, mettent les individus dans une situation où
ils doivent interpréter des images ambiguës. Ces tests permettent de mieux
cerner la personnalité des individus. C’est un instrument d’évaluation qui permet
de décrire et de qualifier la personnalité de l’individu.
Les tests de logique, les tests d’aptitude verbale, les tests d’aptitude numérique,
Les tests d’intelligence spatiale,
Les tests mécaniques,
Les tests mathématiques,
Les tests de raisonnement abstrait,
Les tests d’attention et mémoire, etc.
Les tests de logique
Dans cette catégorie de test figurent :
Les tests de carré logique, chiffres, lettres et figures géométriques présentés en
tableau carré. La consigne dans ces cas, c’est de repérer la logique de chaque
ligne pour trouver la solution par déduction. Les matrices dans ces tests sont : il
s’agit de trouver la partie manquante d’une figure ou la loi de progression d’une
série graphique sur une matrice. Ex : 2 *2 ou 3*3 Les séries numériques ou les
séries de lettres : Dans ces formes de tests, il s’agit de trouver la logique d’une
suite de chiffre ou de lettre en faisant appel à ses connaissances en
mathématique et en connaissant votre alphabet dans tous les sens. Dans la même
catégorie, les suites alpha-numérique : Dans une série qui combine chiffre et
lettre, trouve un lien entre eux.
Les tests de rotation et de symétrie : Trouver comment se transforment une
figure ou un ensemble de figures soit par rotation soit par symétrie.
Les tests relatifs aux intrus : Trouver dans une suite de lettre, nombre, mot,
figure quel est l’élément intrus n’ayant pas de point commun.
Les tests liés aux codes : Des formes, des opérations, des matrices sont codées,
il s’agit de trouver des idées de transformation pour voir, connaître la solution.
Ces différents tests cités dans les catégories des tests logiques sont parfois
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compliqués si on n’est pas habitué. Les tests peuvent être classés dans les tests
appelés les suites.
Les tests d’aptitude : verbale Ils mesurent la capacité à comprendre et à
exprimer des concepts au travers des mots. Il existe des exercices d’orthographe,
de synonymes et d’antonymes, de compréhension verbale, des phrases
incomplètes, des règles orthographiques…
Les tests d’aptitude numérique : Ce type de tests psychotechniques mesure la
capacité à comprendre et à travailler avec des opérations numériques. Nous
pouvons trouver des problèmes classiques, ainsi que des additions, des
soustractions, des multiplications et divisions, des fractions, des puissances, des
racines, des pourcentages, des équations
Les tests d’intelligence spatiale : Ils nous invitent à différencier les formes, les
volumes, les distances et les positions dans l’espace.
Les tests mécaniques : Ces tests font appel au sens physique et pratique des
individus, plus qu'à des connaissances pour répondre à une question sur les
effets d'une situation décrite sur un schéma (électricité, mécanique, énergie,
forces).
Les tests mathématiques : Ces tests permettent de résoudre des problèmes
mathématiques en rattrapant le retard en mathématique de l’individu.
Les tests de raisonnement abstrait : Dans ce type de tests, on analyse la
capacité de la personne à observer et à organiser l’information de manière
logique.
Les tests d’attention et mémoire : Ce type de tests est très habituel lors des
processus sélectifs pour des travaux où l’attention est très importante.
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UE 3 PERSONNALITÉ ET EMOTION
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Courant Physiologique
William James (1842-1910)
Stimulus – Réaction Physiologique – Réaction comportementale
John Watson (1872-1958)
Les réactions physiologiques sont héréditaires et dépourvues de tout pouvoir
d’adaptation
Courant cognitiviste
Magda Arnold (1903-2002)
Importance de la signification personnelle
Courant SocioConstructiviste
James Averril (1980)
Rôle social de l’émotion
DEFINITION
L’émotion : est un état de conscience complexe, généralement brusque et
momentané, accompagné de signes physiologiques (par exemple sudation, rires,
pleurs) Paul Ekman (1980) définit les six émotions de base : ce sont des
émotions qui s’expriment chez tous les êtres humains, indépendamment de leur
culture, de leur âge et de leur sexe.
Les émotions de base : Joie, Tristesse, Dégoût, Peur, Colère, Surprise.
D’autres émotions : le mépris, le désir, la honte, la jalousie, l’envie, la fierté,
l’amour, le désespoir, la culpabilité…
QUELQUES CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA
PSYCHOLOGIE DES EMOTIONS
LES EMOTIONS DE BASE OU EMOTIONS PRIMAIRES : il existe un
nombre limité d’émotions fondamentales (même si la liste est variable selon les
auteurs, elles comptent au moins la joie, la tristesse, la colère, la peur, le dégoût
et la surprise), bien différenciées (dites «discrètes»);
Elles sont universelles dans leur expression (d’abord faciale); elles ont chacune
une fonction évolutionnaire pour l’espèce humaine (elles permettent
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l’adaptation); les émotions plus complexes sont le résultat de la croissance et des
interactions sociales,
Elles proviennent d’une combinaison des émotions de base (elles sont donc
moins facilement identifiables que ces dernières) ;
Les émotions plus complexes sont le résultat de la croissance et des
interactions sociales, elles proviennent d’une combinaison des émotions de base
(elles sont donc moins facilement identifiables que ces dernières)
Le rôle de l’environnement social : Il existe selon Lewis et Saarni (1985) deux
grandes catégories de mécanismes de socialisation des émotions
Les mécanismes directs : Réactions ou réponses des partenaires sociaux aux
états et expressions affectives de l’enfant
Les mécanismes indirects : Observation des comportements et expressions
émotionnelles d’autrui
L’intelligence émotionnelle : Ensemble de compétences supposées contribuer à
l’évaluation et à l’expression précises de l’émotion chez soi et chez les autres, et
à l’utilisation des sentiments pour motiver, planifier, et réussir dans sa vie ».
(Salovey & Mayer, 1990)
Compétences émotionnelles : Différentes habiletés pour percevoir,
comprendre, utiliser et gérer ses émotions et celles d’autrui
Intelligence émotionnelle en tant que trait : Caractéristiques de personnalité
bénéfiques au fonctionnement social et à la réussite de l’individu.
Trouble des émotions :
Humeurs et émotion : (Humeur normale, sans tristesse majeure)
Energie : (Normale)
Motivation : (Normale)
Vision de l’avenir : (Inquiétudes, sans retentissement sur ses projets ou
retentissement faible)
Pensées suicidaires : (Rares)
La dépression :
Humeurs et émotions : (Tristesse très souvent présente)
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Energie : (Diminuée)
Motivation : (Diminuée voire absente)
Vision de l’avenir : (Grand pessimisme, absence de projets)
Pensées suicidaires : (Fréquentes)
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Représentation de la Maladie en Afrique subsaharienne
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UE 1407 : STATISTIQUES SOCIALES ET ÉVALUATION CHIMIQUE
RESUME DE METHODE D'EXAMEN EN MILIEU CLINIQUE
1-Les différents types d'entretien en milieu clinique sont :
- l'entretien directif
- l'entretien semi-directif
- l'entretien non directif
2- L'agenda est un bloc de note dans lequel le psychologue définit son
programme
3- La compétence de gestion de l'agenda consiste en milieu clinique à être
organisé et structuré
4- Quelques outils utilisés en milieu clinique sont :
- grille d'observation
- guide d'entretien
- le questionnaire
5-L'écoute consiste à accorder une attention à ce que dit l'autre, d'être
présent.
6-Les avantages de compétences d'écoute sont :
- le respect
- la confiance
- la compréhension
- la relation thérapeutique
- prédire la source du mal du patient
7 - Les points primordiaux à aborder lors du premier entretien :
- accueil
- prise de contact
- le motif de la consultation
- l'identité du patient
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- l'entretien
- les objectifs et but à atteindre
- conclusion
8- Une échelle d'évaluation d'anxiété est une échelle qui permet d'évaluer
l'anxiété
9- Les différents types d'analyse de contenu sont :
- la pertinence
- la productivité
- objectivité
- fidélité
10- La différence entre l'anxiété et angoisse
- anxiété est d'une manifestation psychique
- angoisse est d'une manifestation physique
11- La manifestation de l'angoisse :
- le croisement des pieds
- la transpiration
- etc
12- La compétence de communication facilite la relation thérapeutique, le
diagnostic, l'accompagnement thérapeutique.
13- Les 7 concepts d'aide sont :
- la présence
- l'écoute
- l'acceptation
- confiance
- respect
- l'empathie
- l'authenticité
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14- La fiche sert à collecter des données
15- Le développement psychoaffectif est un ensemble de stade, de phase que
l'enfant traverse et qui détermine sa personnalité future
16- Les symptômes de la dépression sont :
- ralentissement psychomoteur
- L'agueusie
- l'anorexie
- mauvaise humeur
- insomnie
- tendance suicidaire
- anxiété
Etc
17- Les types de compétences sont :
- la compétence de gestion de l'agenda
- inférence diagnostic
- compétence relationnelle
- la compréhension
- la relation thérapeutique
- prédire la source du mal du patient
UE 1408:
Cours: Technique d'animation de groupe.
I- Quelques rappels
1- Foule: groupement spontané d'individus.
2- Groupe: ensemble des individus en interaction dans la poursuite des objectifs
communs.
3- Bande : groupement des adolescents pour un temps précaire.
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II- Les caractéristiques du groupe:
On a : la durée, l'origine, le mode d'accès, la fonction, la taille du groupe.
1- Les différents types de groupe que nous avons :
- groupes élémentaires ou primaires: qui réunissent un petit nombre d'individus
établissant des relations socioaffective forte.
- Groupe secondaire ou organisation: composé d'un grand nombre d'individus
placé à l'intérieur de réseau de relation socio-operatoire.
Les caractéristiques du groupe primaire ou élémentaire
On a : la relation affective forte, la solidarité, la différenciation des rôles, le
nombre restreint.
.Les caractéristiques de groupe secondaire
On a : la répartition formelle et codifiée des tâches, la participation, l'écoute...
L'animation: est une branche des sciences sociales. C'est une méthode
d'intervention au sein d'un groupe en situation en vu de rendre le groupe
concerné plus apte à communiquer, à décider et à agir.
1- Les objectifs de l'animation
- amener le groupe à comprendre sa situation et à prendre conscience
- aider le groupe à se définir et s'identifier
- rendre le groupe plus apte à décider et à agir par lui-même
- orienter le groupe vers les ressources.
NB: la démarche de l'animation de groupe se repose sur la non directivité.
Un animateur est une personne qui anime une collectivité par son ardeur oriente
la conduite du groupe, qui accompagne le groupe vers un but bien déterminé.
2- Le champ d'intervention d'un animateur ou d'une animation
On a : les catégories sociales, toutes les tranches d'âge
Les qualités d'un animateur
- l'amour des hommes
- le sens de valeur
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- le sens de la mission
. Les fonctions et rôles d'un animateur
- conduire les échanges en se fixant la conduite à tenir
- redire en des mots simples et accessible les points importants
- encourager la participation du public cible
- réagir promptement devant toutes les situations imprévues.
. Les attitudes concernant essentiellement la posture de l'animateur
- le regard
- la dynamique corporelle
- l'énonciation
NB: un animateur peut être un guide en ce sens qu'il montre le chemin.
- un animateur peut être un facilitateur car il prépare le groupe à s'assumer.
Exemple de technique d'animation de groupe :
Une Causerie éducative qui est une méthode d'éducation du groupe qui suppose
un éducateur-animateur et des participants.
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COURS DE METHODE D'ECOUTE ET D'AIDE
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