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CHAPITRE 6 – LA MÉMOIRE

En route vers l’examen – Solutionnaire

TEST ÉCLAIR

1. La mémorisation est le processus par lequel on en vient à retenir une information.

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L’information à mémoriser est d’abord transformée sous un code facilitant la
rétention, puis entreposée pour être conservée à long terme afin de pouvoir être
récupérée lorsqu’on désire la rappeler à la conscience.

2. Les trois opérations de base de la mémorisation sont : l’encodage, l’entreposage et la


récupération.

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Alors que l’encodage consiste à transformer le matériel à retenir sous une forme
différente de sa forme initiale, convenant davantage à sa mise en mémoire,
l’entreposage correspond à la mise en mémoire de l’information encodée et la
récupération se définit comme étant l’opération consistant à aller chercher
l’information en mémoire pour la ramener à la conscience.

3. Les trois formes de mémoire selon la durée de rétention du contenu sont : la mémoire
_________, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.

a. d’entrée ;

b. à très court terme ;

c. sémantique ;

d. sensorielle.

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4. Vrai ou faux ? Lorsqu’on parle de la mémoire liée aux événements vécus et aux faits
et concepts généraux, on parle de « mémoire déclarative ». Vrai.

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La mémoire déclarative est composée de deux formes de mémoire : la mémoire
épisodique et la mémoire sémantique. Un souvenir tel que votre dernière soirée
d’anniversaire est conservé dans votre mémoire épisodique alors qu’une notion
mathématique apprise la semaine dernière est conservée dans votre mémoire
sémantique.

5. Les trois principales méthodes utilisées pour mesurer la rétention de l’information


sont : le rappel libre, la reconnaissance et le réapprentissage.

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Une question à développement dans un examen est un bon exemple de tâche de
rappel libre alors qu’une question à choix multiples représente bien la nature d’une
tâche de reconnaissance.

6. Vrai ou faux ? Tout matériel qui n’utilise pas un code symbolique comme les lettres
et les chiffres s’appelle « matériel verbal ». Faux.

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On désigne plutôt par « matériel non verbal » tout ce qui ne correspond pas
précisément aux éléments s’exprimant par les codes symboliques que sont les lettres
et les chiffres, à savoir les stimuli et les comportements de toutes sortes.

7. On nomme « effet de primauté » la tendance à retenir plus facilement les éléments se


trouvant au début d’une liste, et « effet de récence » la tendance à retenir plus
facilement les éléments se trouvant à la fin d’une liste.

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Lorsqu’une personne se souvient uniquement des premiers éléments de sa liste
d’épicerie, on assiste à l’effet de primauté. Lorsqu’elle se souvient uniquement des
derniers éléments de sa liste d’épicerie, il s’agit alors de l’effet de récence.

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8. Deux des stratégies permettant une meilleure rétention sont la répétition et
l’organisation.

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La répétition consiste simplement à répéter plusieurs fois l’information à retenir de
façon à éviter de la perdre, favorisant ainsi son maintien en mémoire. L’organisation
comprend deux opérations de base qui peuvent être utilisées séparément ou
conjointement, à savoir le regroupement en tronçons et la catégorisation.

9. La forme d’interférence survenant quand un matériel appris dans un passé plus


éloigné tend à inhiber le rappel d’un matériel récemment appris se nomme
« interférence proactive ».

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L’effet lié à l’interférence proactive peut intervenir avec du matériel verbal (comme
pour l’apprentissage d’une nouvelle langue) ou non verbal (comme pour
l’apprentissage d’une nouvelle danse).

10. Les trois principales structures déterminantes du cerveau qui interviennent dans la
mémoire déclarative sont : l’hypothalamus, le thalamus et l’hippocampe.

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L’hypothalamus, le thalamus et l’hippocampe contribuent à l’encodage et à la mise
en mémoire des souvenirs déclaratifs. L’entreposage proprement dit des souvenirs se
ferait probablement dans le lobe temporal médian et dans différentes aires corticales.

11. La forme d’amnésie consistant en une incapacité à se souvenir de choses apprises


avant un événement ayant provoqué un traumatisme, ou encore avant l’apparition et
l’évolution d’une maladie, se nomme « amnésie rétrograde ».

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Une personne qui subit un traumatisme crânien lors d’un accident de voiture et qui
oublie tout ce qui s’est passé dans l’heure précédant l’accident est victime d’amnésie
rétrograde.

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EXERCEZ-VOUS

12. Que diriez-vous à une collègue de classe qui se questionne à savoir si elle devrait
apprendre par cœur ou comprendre la matière en préparation à un examen?

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Je lui dirais qu’on peut difficilement comprendre de la matière sans utiliser les mots
qu’on a « appris par cœur » pour désigner les concepts sur lesquels porte la
compréhension. Les deux méthodes sont donc bonnes, indispensables et
complémentaires.

13. Expliquez le rôle de l’hippocampe dans le processus de mémorisation.

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C’est l’hippocampe, une structure double située au cœur du cerveau, qui est
principalement responsable du mécanisme d’entreposage des nouveaux éléments
d’information, autrement dit de la création de nouveaux souvenirs. L’hippocampe
effectue en somme la même opération que la commande « Enregistrer » d’un
ordinateur.

14. Qu’est-ce qui explique le phénomène du trou de mémoire ou celui du « mot sur le
bout de la langue »?

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Un étudiant qui a un trou de mémoire lors d’un examen éprouve en fait un problème
de récupération de l’information qu’il a mémorisée. Il en est de même pour la
personne qui a un « mot sur le bout de la langue », mais qui n’arrive pas à récupérer
l’information. Dans les deux cas, on connaît l’information recherchée, mais on n’a
tout simplement pas assez d’indices, ou l’on en utilise de mauvais, pour « retrouver
le chemin » qui y conduit.

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15. En quoi la formulation d’une question peut-elle modifier la façon dont une personne
rapporte ce dont elle se souvient?

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D’abord, il convient de préciser que l’information contenue dans la mémoire à long
terme ne peut être considérée comme une forme de document correspondant
exactement aux faits vécus par un individu. Les souvenirs peuvent aisément être
déformés, voire créés. Or, Loftus a démontré que la simple formulation d’une
question peut modifier la manière dont une personne rapporte ce dont elle se
souvient, celle-ci ayant tendance à s’ajuster aux suggestions qui découlent de la
question de son interlocuteur.

16. Expliquez pourquoi il s’avère impossible de se souvenir de sa naissance et des jours


qui l’ont suivie.

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On sait maintenant que l’hippocampe, qui permet de créer de nouveaux souvenirs,
n’est pas encore assez développé au moment de la naissance pour remplir cette
fonction. Il semble donc très peu probable qu’une personne puisse se souvenir de ses
premiers jours de vie.

17. Résumez les constats observables à partir de la courbe de rétention d’Ebbinghaus?

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Le pourcentage de rétention calculé selon la méthode du réapprentissage permet de
constater que c’est dans les premières minutes et les premières heures suivant
l’apprentissage que l’oubli est le plus marqué. Effectivement, une heure après avoir
mémorisé une liste de trigrammes non significatifs, un individu ne se souvient que
d’environ 45 % de ceux-ci. La figure nous permet aussi de constater que l’oubli se
stabilise, c’est-à-dire que l’information mémorisée n’est pas toute perdue. Ce serait
environ 30 % des trigrammes qui seraient toujours accessibles 48 heures après
l’exercice de rétention.

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18. Décrivez l’expérience que Brenda Milner a réalisée auprès du patient HM et résumez
les découvertes qu’elle a pu en tirer.

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Le patient HM a subi l’ablation de certaines parties du cortex dans la région de
l’hippocampe. Or, la chercheuse constate qu’à la suite de son intervention, HM, qui
n’a plus de crises d’épilepsie, a cependant perdu la capacité d’entreposer de
nouveaux souvenirs d’ordre épisodique ou sémantique, tout en demeurant capable
d’apprendre de nouvelles tâches motrices.
Ainsi, placé devant une tâche consistant à suivre manuellement un tracé en forme
d’étoile, et ce, en se guidant uniquement à l’aide d’un miroir, HM s’améliore de jour
en jour, même si, chaque fois, il ne se rappelle pas avoir effectué la tâche ni même
avoir rencontré la chercheuse ! La mémoire déclarative de HM a donc été atteinte,
mais sa mémoire non déclarative, du moins en ce qui concerne la mémoire
procédurale, est demeurée intacte. Brenda Milner a ainsi démontré qu’il existe
différentes formes de mémoire, ce que ses travaux ultérieurs ainsi que nombre
d’autres ont confirmé par la suite.

PENSEZ-Y !

19. Votre prochain examen en psychologie arrive bientôt et vous devrez mémoriser
beaucoup d’informations pour bien vous y préparer. À partir des connaissances
acquises par la lecture de ce chapitre, comment envisagez-vous d’organiser votre
étude pour conserver le plus d’informations possible en mémoire ?

On parle de « procédés mnémoniques » pour référer aux différents procédés mis au


point pour aider à la mémorisation. Pour optimiser l’organisation de votre étude,
plusieurs options peuvent être envisagées. En voici quelques-unes :

• Prendre en considération le contexte lié à l’environnement externe. On sait qu’il


est plus facile de récupérer une information lorsqu’on se trouve dans le même
contexte de stimulations extérieures que celui dans lequel l’information a été codée

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et entreposée. Par exemple, un étudiant qui a de la difficulté à se rappeler une notion
au cours d’un examen pourrait essayer de se remettre mentalement dans la situation
où il a étudié : était-il chez lui ou ailleurs ? Dans quelle pièce se trouvait-il ? Y avait-
il de la musique ? Étudiait-il seul ?

• Prendre en considération le contexte lié à l’état interne. L’état psychologique et


physique dans lequel on se trouve lorsqu’on étudie est aussi important. Par exemple,
en ce qui concerne l’état physique, la consommation d’alcool ou de drogues pendant
qu’on étudie peut altérer la qualité de la rétention.

• Utiliser différentes stratégies de rétention comme la répétition du matériel et son


organisation. La stratégie de répétition du matériel est la plus utilisée. Elle consiste
simplement à répéter plusieurs fois l’information à retenir de façon à éviter de la
perdre, favorisant ainsi son maintien en mémoire. Toutefois, la rétention sera
meilleure à long terme si on met l’accent sur l’organisation de l’information à
retenir. On peut alors tenter d’étudier en regroupant ensemble les informations ou en
tentant de créer des liens entre elles. On peut créer des liens soit entre les éléments à
retenir eux-mêmes, soit avec de l’information déjà entreposée. Cette technique
facilite le rappel lors de l’examen.

20. Sachant que dans la mémoire, il risque d’y avoir un certain nombre de « faux
souvenirs », serez-vous désormais plus enclin à remettre en doute la validité des
témoignages lors d’un procès ? Justifiez votre réponse.

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La recherche sur la mémoire montre que le risque d’erreur dans la récupération de
souvenirs n’est pas négligeable. C’est pourquoi, de tous les types de preuves, il
semblerait que c'est l’identification par témoin oculaire qui est la plus susceptible
d’entraîner une erreur judiciaire. Le témoignage d’un témoin oculaire doit donc être
accueilli avec certaines réserves puisqu’il peut comporter certaines faussetés sans
pour autant qu’il s’agisse de mensonges délibérés.

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21. Imaginez que vous ayez une mémoire phénoménale, au point de retenir absolument
toutes les informations qui vous sont accessibles. Quels seraient les avantages et les
inconvénients de cette capacité extraordinaire, selon vous ?

Parmi les avantages de ne jamais rien oublier, on peut mentionner le fait de ne jamais
avoir à prendre de notes, de ne pas avoir besoin d’étudier et de réviser ce qu’on a vu
en classe ou de ne jamais oublier un anniversaire, ce qui peut éviter bien des
désagréments !

En revanche, cela comporte aussi son lot d’inconvénients, comme la difficulté à


éliminer des sources de distraction ou d’information non pertinentes, ce qui nuit à la
concentration. Imaginez un instant que toutes les stimulations sensorielles qui vous
entourent en ce moment soient traitées par votre cerveau (le bruit des voitures à
l’extérieur, l’odeur de nourriture qui provient de la cuisine, les images projetées par
votre téléviseur, le son de la ventilation qui s’actionne, etc.). Il y aurait de quoi
perdre la tête!

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