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TEST ÉCLAIR
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L’information à mémoriser est d’abord transformée sous un code facilitant la
rétention, puis entreposée pour être conservée à long terme afin de pouvoir être
récupérée lorsqu’on désire la rappeler à la conscience.
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Alors que l’encodage consiste à transformer le matériel à retenir sous une forme
différente de sa forme initiale, convenant davantage à sa mise en mémoire,
l’entreposage correspond à la mise en mémoire de l’information encodée et la
récupération se définit comme étant l’opération consistant à aller chercher
l’information en mémoire pour la ramener à la conscience.
3. Les trois formes de mémoire selon la durée de rétention du contenu sont : la mémoire
_________, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.
a. d’entrée ;
c. sémantique ;
d. sensorielle.
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La mémoire déclarative est composée de deux formes de mémoire : la mémoire
épisodique et la mémoire sémantique. Un souvenir tel que votre dernière soirée
d’anniversaire est conservé dans votre mémoire épisodique alors qu’une notion
mathématique apprise la semaine dernière est conservée dans votre mémoire
sémantique.
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Une question à développement dans un examen est un bon exemple de tâche de
rappel libre alors qu’une question à choix multiples représente bien la nature d’une
tâche de reconnaissance.
6. Vrai ou faux ? Tout matériel qui n’utilise pas un code symbolique comme les lettres
et les chiffres s’appelle « matériel verbal ». Faux.
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On désigne plutôt par « matériel non verbal » tout ce qui ne correspond pas
précisément aux éléments s’exprimant par les codes symboliques que sont les lettres
et les chiffres, à savoir les stimuli et les comportements de toutes sortes.
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Lorsqu’une personne se souvient uniquement des premiers éléments de sa liste
d’épicerie, on assiste à l’effet de primauté. Lorsqu’elle se souvient uniquement des
derniers éléments de sa liste d’épicerie, il s’agit alors de l’effet de récence.
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La répétition consiste simplement à répéter plusieurs fois l’information à retenir de
façon à éviter de la perdre, favorisant ainsi son maintien en mémoire. L’organisation
comprend deux opérations de base qui peuvent être utilisées séparément ou
conjointement, à savoir le regroupement en tronçons et la catégorisation.
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L’effet lié à l’interférence proactive peut intervenir avec du matériel verbal (comme
pour l’apprentissage d’une nouvelle langue) ou non verbal (comme pour
l’apprentissage d’une nouvelle danse).
10. Les trois principales structures déterminantes du cerveau qui interviennent dans la
mémoire déclarative sont : l’hypothalamus, le thalamus et l’hippocampe.
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L’hypothalamus, le thalamus et l’hippocampe contribuent à l’encodage et à la mise
en mémoire des souvenirs déclaratifs. L’entreposage proprement dit des souvenirs se
ferait probablement dans le lobe temporal médian et dans différentes aires corticales.
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Une personne qui subit un traumatisme crânien lors d’un accident de voiture et qui
oublie tout ce qui s’est passé dans l’heure précédant l’accident est victime d’amnésie
rétrograde.
12. Que diriez-vous à une collègue de classe qui se questionne à savoir si elle devrait
apprendre par cœur ou comprendre la matière en préparation à un examen?
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Je lui dirais qu’on peut difficilement comprendre de la matière sans utiliser les mots
qu’on a « appris par cœur » pour désigner les concepts sur lesquels porte la
compréhension. Les deux méthodes sont donc bonnes, indispensables et
complémentaires.
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C’est l’hippocampe, une structure double située au cœur du cerveau, qui est
principalement responsable du mécanisme d’entreposage des nouveaux éléments
d’information, autrement dit de la création de nouveaux souvenirs. L’hippocampe
effectue en somme la même opération que la commande « Enregistrer » d’un
ordinateur.
14. Qu’est-ce qui explique le phénomène du trou de mémoire ou celui du « mot sur le
bout de la langue »?
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Un étudiant qui a un trou de mémoire lors d’un examen éprouve en fait un problème
de récupération de l’information qu’il a mémorisée. Il en est de même pour la
personne qui a un « mot sur le bout de la langue », mais qui n’arrive pas à récupérer
l’information. Dans les deux cas, on connaît l’information recherchée, mais on n’a
tout simplement pas assez d’indices, ou l’on en utilise de mauvais, pour « retrouver
le chemin » qui y conduit.
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D’abord, il convient de préciser que l’information contenue dans la mémoire à long
terme ne peut être considérée comme une forme de document correspondant
exactement aux faits vécus par un individu. Les souvenirs peuvent aisément être
déformés, voire créés. Or, Loftus a démontré que la simple formulation d’une
question peut modifier la manière dont une personne rapporte ce dont elle se
souvient, celle-ci ayant tendance à s’ajuster aux suggestions qui découlent de la
question de son interlocuteur.
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On sait maintenant que l’hippocampe, qui permet de créer de nouveaux souvenirs,
n’est pas encore assez développé au moment de la naissance pour remplir cette
fonction. Il semble donc très peu probable qu’une personne puisse se souvenir de ses
premiers jours de vie.
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Le pourcentage de rétention calculé selon la méthode du réapprentissage permet de
constater que c’est dans les premières minutes et les premières heures suivant
l’apprentissage que l’oubli est le plus marqué. Effectivement, une heure après avoir
mémorisé une liste de trigrammes non significatifs, un individu ne se souvient que
d’environ 45 % de ceux-ci. La figure nous permet aussi de constater que l’oubli se
stabilise, c’est-à-dire que l’information mémorisée n’est pas toute perdue. Ce serait
environ 30 % des trigrammes qui seraient toujours accessibles 48 heures après
l’exercice de rétention.
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Le patient HM a subi l’ablation de certaines parties du cortex dans la région de
l’hippocampe. Or, la chercheuse constate qu’à la suite de son intervention, HM, qui
n’a plus de crises d’épilepsie, a cependant perdu la capacité d’entreposer de
nouveaux souvenirs d’ordre épisodique ou sémantique, tout en demeurant capable
d’apprendre de nouvelles tâches motrices.
Ainsi, placé devant une tâche consistant à suivre manuellement un tracé en forme
d’étoile, et ce, en se guidant uniquement à l’aide d’un miroir, HM s’améliore de jour
en jour, même si, chaque fois, il ne se rappelle pas avoir effectué la tâche ni même
avoir rencontré la chercheuse ! La mémoire déclarative de HM a donc été atteinte,
mais sa mémoire non déclarative, du moins en ce qui concerne la mémoire
procédurale, est demeurée intacte. Brenda Milner a ainsi démontré qu’il existe
différentes formes de mémoire, ce que ses travaux ultérieurs ainsi que nombre
d’autres ont confirmé par la suite.
PENSEZ-Y !
19. Votre prochain examen en psychologie arrive bientôt et vous devrez mémoriser
beaucoup d’informations pour bien vous y préparer. À partir des connaissances
acquises par la lecture de ce chapitre, comment envisagez-vous d’organiser votre
étude pour conserver le plus d’informations possible en mémoire ?
20. Sachant que dans la mémoire, il risque d’y avoir un certain nombre de « faux
souvenirs », serez-vous désormais plus enclin à remettre en doute la validité des
témoignages lors d’un procès ? Justifiez votre réponse.
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La recherche sur la mémoire montre que le risque d’erreur dans la récupération de
souvenirs n’est pas négligeable. C’est pourquoi, de tous les types de preuves, il
semblerait que c'est l’identification par témoin oculaire qui est la plus susceptible
d’entraîner une erreur judiciaire. Le témoignage d’un témoin oculaire doit donc être
accueilli avec certaines réserves puisqu’il peut comporter certaines faussetés sans
pour autant qu’il s’agisse de mensonges délibérés.
Parmi les avantages de ne jamais rien oublier, on peut mentionner le fait de ne jamais
avoir à prendre de notes, de ne pas avoir besoin d’étudier et de réviser ce qu’on a vu
en classe ou de ne jamais oublier un anniversaire, ce qui peut éviter bien des
désagréments !