Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
OUV EA
lIFO~
~
" Ro"_ MARE
50'0:5.( _ Ta d,no
,.,.~i>
.,1
~ '\ /
"'\
ILES BELEP
~, 1. DES PINS
1. Art
e
~30<.1""p,,,;
_ ROUTES
~v \ "', /
.......... RIV:t:;RES
m TERRAJNSUL TRABASIOUES
NOUVELLE CALÉDONIE
''\ . / / / /
/ '>\//
\ // '\
5O'm
//
/ -. \\\ ../ //
/ / \
Avant-propos
La forêt occupant le bassin supérieur de la Yaté ("Riviére Bleue"), bien que privée
de beaucoup de ses grands kaoris, est une des plus belles qui subsiste en zone
ultrabasique.
6
La Nouvelle-Calédonie,
terre d'élection
pour les botanistes
La végétation à moyenne ou à haute altitude sur les terrains ulrrabasiques est, sur
les pentes et sur les crêtes, dominée généralement par des Araucaria. En arrière-
plan, la couverture végétale a été profondément dégradée par l'exploitation
minière et par les feux.
12
visité le Territoire n'ont fait que passer, empruntant souvent
les mêmes itinéraires que leurs prédécesseurs, alors
qu'une partie des régions montagneuses demeurait prati-
quement inexplorée.
Ainsi la présence du genre Nothofagus, le hêtre de
l'hémisphére austral, représenté sur la Grande-Terre par
cinq espéces, dont deux au moins sont assez largement
répandues, n'est connue que depuis une vingtaine
d'années; on a décrit depuis 1966 si x genres nouveaux
de palmiers;la premiére ascension de laRoche d'Ouaiéme,il
y a quelques années, a amené la découverte de plusieurs
espéces encore inconnues. La rareté ou l'extrême discré-
tion et l'irrégularité des floraisons de certaines espèces, la
stricte localisation de beaucoup d'autres dans des stations
d'accès difficile compliquent d'ailleurs sérieusement la
tâche du botaniste sur le terrain.
On peut admettre qu'il subsiste en Nouvelle-Calédonie, où
des prospections floristiques sont menées depuis deux sié-
cles, plus à découvrir qu'aux Nouvelles-Hébrides, con-
sidérées récemment encore par les botanistes comme terra
incognita.
La création en 1963 d'un laboratoire de botanique au
centre O.R.S.T.O.M. de Nouméa et le détachement dans le
Territoire, en 1964, d'un chercheur du Muséum ont fait
progresser largement nos connaissances, tant dans le
domaine de la floristique que dans celui de la biologie et de
l'écologie végétales. Un herbier a été constitué sur place; il
comprend déjà des échantillons de la plupart des espéces
jusqu'à présent inventoriées. En outre, le Muséum a
entrepris, avec l'aide de chercheurs étrangers, le réexa-
men, famille par famille, de toutes les collections et la révi-
sion des classifications établies antérieurement. Neuf
fascicules de la « Flore de la Nouvelle-Calédonie et dépen-
dances» ont déjà été publiés (voir bibliographie).
17
entre 34° et 47° Sud) mais nettement plus froide, 1.460
espèces, dont 1.300 Phanérogames se rattachant à 328
genres et 102 familles. Rappelons également qu'on estime
à prés de 20.000 le nombre des espèces indigénes en
Nouvelle-Guinée (800.000 km 2 , entre 0° et 11 ° Sud) ter-
ritoire considéré comme un des plus riches du monde du
point de vue floristique.
Cette richesse floristique est cependant assez inégalement
répartie à travers le territoire calédonien. Les îles Loyauté
(1.970 krn"), avec moins de 400 espèces indigénes, dont
trés peu leur sont propres, apparaissent floristiquement
pauvres, comparativement à l'île des Pins (134 krn"), où on
en a recensé prés de 500. Presque toutes les espèces con-
nues ont été trouvées sur la Grande-Terre (16.750 krn"),
dont les secteurs les plus riches sont la partie méridionale,
les massifs miniers de l'Ouest et les massifs de roches
micaschisteuses situés entre Hienghéne et Ouégoa
(Roches d'Ouaiéme, mont Panié, Ignambi, etc.).
L'intérêt de la flore néo-calédonienne tient toutefois davan-
tage à son originalité qu'à sa richesse: 80% des espèces,
prés de 16% des genres indigénes ont des aires de distribu-
tion qui s'arrêtent aux limites du Territoire, la plupart étant
propres à la Grande-Terre et à ses satellites (île des Pins,
îles Belep), ces espèces, ces genres étant dits endémiques,
alors que les Loyauté ont une flore plus banale. La propor-
tion des espèces particuliéres à la Nouvelle-Zélande et aux
Fidji est également trés élevée, surtout en ce qui concerne
la Nouvelle-Zélande; mais, pour les genres, le « taux
d'endémicité », qui est de 9,2 en Nouvelle-Zélande, trés
isolée géographiquement, s'abaisse à 2,7% aux Fidji, qui se
rattachent à la région malaise.
Observons également que la grande majorité des espèces
indigénes qui ne sont pas propres au Territoire croissent à
basse altitude. La flore des terrains miniers (Péridotites et
Serpentines) et la flore de montagne, quel que soit dans ce
dernier cas le type de terrain, sont presque à 100% endémi-
ques.
Cinq petites familles sont particuliéres à la Nouvelle-
18
Calédonie: les Amborellacées (1 e s p c e l , les ë
19
l'indo-Malaisie, la Micronésie, l'ensemble de la Mélanésie
moins la Nouvelle-Calédonie, les Hawaii et tous les
archipels polynésiens, la seconde comprenant l'Australie,
la Nouvelle-Zélande et quelques îles voisines, la troisiéme
réduite à la seule Nouvelle-Calédonie, l'accent étant mis
ainsi sur son extraordinaire singularité.
L'originalité de cette flore accroit encore l'intérêt de
l'examen de ses affinités, c'est-à-dire de ses liens de
parenté avec d'autres flores, ces liens s'expliquant par des
relations interrompues vraisemblablement depuis
longtemps, dont la connaissance peut permettre de se faire
une idée des conditions de l'évolution de la végétation dans
cette partie du monde à une époque trés reculée. Elles sont
ainsi une précieuse source d'informations à la fois pour le
botaniste et pour le géologue.
On admet généralement que c'est de la flore australienne
que la flore néo-calédonienne se rapproche le plus; mais,
dans le cas de certains groupes, ses liens apparaissent
également remarquables avec la flore nèo-zélandalse et, à
un moindre degré, avec la flore néo-guinéenne. Ses
affinités avec la flore de la Mélanésie orientale (Nouvelles-
Hébrides, Salomon, Fidji), compte tenu de la proximité
géographique, se révélent relativement lointaines.
Certains paysages de la Nouvelle-Calédonie et de
l'Australie, distante de 1.150 km, offrent des similitudes qui
peuvent renforcer l'impression que les flores sont voisines,
impression d'ailleurs fondée en ce qui concerne quelques
groupes d'espéces composant les formations (( ouvertes »,
maquis, savanes, forêts claires (Protéacées, Dilléniacées,
Myrtacées à fruits secs, Rutacées, etc).
Le Nouvelle-Zélande est distante de 1.350 kilométres: la
présence dans les deux territoires de genres trés par-
ticuliers comme Dracophyllum, Xeronema, celle
d'Alseuosmiacées, d'Escalloniacées, etc, est d'autant plus
significative que les conditions climatiques qui y régnent
Formes, couleurs
biologie
Il n'est pas nécessaire d'être botaniste pour avoir l'attention
attirée par les silhouettes étranges des pins colonnaires ou
des arbustes à tige non ramifiée (plantes rnonocaules), por-
tant un bouquet de feuilles énormes, si fréquents dans cer-
taines forêts. La cime ombelliforme, l'absence apparente de
feuilles confèrent aux « bois de fer Il quelque chose
d'étrange. On est surpris de voir des fleurs apparaître sur
les troncs (caulitlorle). On prend les kaoris pour des
22
feuillus, les Epacridacées pour des Monocotylédones. On
remarque un tronc bizarre de forte dimension, à surface
pelucheuse; on léve les yeux pour voir le feuillage et on
aperçoit, 20 métres plus haut, se détachant en broderie sur
le ciel, les frondes d'une fougére. Il faut admirer aussi la
beauté des couleurs, celle des fleurs, celle des feuillages. Il
est intéressant enfin de suivre l'évolution de la végétation
au cours de l'année, de connaître les périodes de floraison,
du renouvellement des feuilles, de chercher les raisons de
la maniére dont tel ou tel groupe de plantes se trouve dis-
tribué, d'avoir un aperçu de la biologie trés particuliére de
certaines espèces.
Formes, dimensions
Beaucoup d'espèces ont des feuilles composées ou profon-
dément découpées, trés décoratives. Ces formes caractéri-
sent parfois les individus immatures et se simplifient chez
les adultes: il en est ainsi de Dizygotheca elegantissima,
Araliacée cultivée par les horticulteurs, qui reproduisent la
forme juvénile par boutures. De nombreux arbustes de
maquis, appartenant principalement à la famille des Myr-
tacées, ont des feuilles trés petites. C'est le cas des
Baeckea (cc bruyères Il ), de diverses espèces de Myrtus;
c'est celui aussi de certaines Apocynacées du genre Alyxia
ou Rutacées du genre Boronella; c'est le cas enfin des
Casuarina (cc bois de fer »}, dont les feuilles se réduisent à
de minuscules écailles. D'autres espèces. se trouvant
plutOt en forêt, ont des feuilles de très grandes dimensions
(surface du limbe supérieure à 500 cm 2). Ce sont, out re
de nombreuses Monocotylédones (palmiers) et fougères,
des Dicotylédones à tige simple ou peu ramifiée, certains
genres comprenant uniquement des espèces à grandes
feuilles (Meryta), d'autres comprenant à la fois des espèces
à feuilles petites et des espèces à feuilles géantes
(Symplocos) .
Les kaoris (Agathis. Araucariacées) ont des troncs atteignant de gros diamètres.
mais généralement assez courts: celui de cet arbre, en forêt de la Rivière Bleue.
fait une vingtaine de mètres au-dessous des premières branches, pour une hauteur
totale de 35 à 40 mètres.
24
Nous avons déjà mentionné la relative abondance des
espèces monocaules. Elles se rattachent à une trentaine de
familles: Araliacées, Méliacées, Myrsinacées, Myrtacées,
Phellinéacées, Rubiacées, Sterculiacées, Verbénacées,
et d'autres encore.
La Calédonie s'enorgueillit d'avoir les fougéres arbores-
centes les plus grandes du monde, deux espéces de
Cyathea pouvant dépasser 25 métres de haut. Il semble
néanmoins qu'aux Nouvelles-Hébrides (Erromango) un
autre Cyathea atteigne des dimensions comparables. Les
arbres les plus puissants sont les kaoris: quelques sujets
atteignent 40 métres de haut, avec des troncs de plus de 2
métres de diamétre à hauteur d'homme. Certains pins co-
lonnaires dépassent 50 métres; mais le diamétre de leurs
troncs n'excéde jamais 1,50 métre. Parmi les feuillus dont
les dimensions peuvent se rapprocher de celles des kaoris,
mentionnons le houp (Montrouziera, Guttifére), le tamanou
(Calophyl/um, Guttifére) et, un peu en retrait, le chêne
rouge (Cunonia) , le chêne gomme (Aril/astrum, Myrtacée),
l'acacia et le kohu (Albizia et lntsie, Légumineuses), le
bouni (Manilkara, Sapotacèe). le hêtre (Kermadecia, Pro-
tèacèe). .. La strate supérieure des belles forêts se situe
entre 30 et 35 métres. On est parfois surpris d'y trouver,
associées à ses constituants habituels, des essences qui,
atteignant ici les dimensions de grands arbres, s'observent
communément dans des formations beaucoup plus basses
où elles fructifient et se reproduisent normalement.
Ces données montrent qu'on ne trouve pas en Calédonie
d'arbres géants comme en Californie ou en Australie. Les
araucarias de Nouvelle-Guinée sont plus hauts que les
nôtres. La strate supérieure des forêts tropicales africaines
ou malaises se situe nettement au-dessus de celle de la
forêt calédonienne, les différences étant plus sensibles en
ce qui concerne la hauteur des arbres que le diamétre des
fOts. Il faut tenir compte cependant des dimensions des
Floraisons
Biologie
Chutes de Tao: on peut admirer sur la Grande- Terre de belles chutes d'eau, les
plus hautes se trouvant au nord-est où la ligne de crêtes se rapproche beaucoup
de la côte.
37
flore néo-calédonienne de primitive. Le nombre extraor-
dinairement élevé d'espèces que comprennent certains
genres (Pittosporum, Phyllanthus, Psychotria, Tapeinosper-
ma, Araucaria), le polymorphisme de beaucoup d'espéces
man ifestement en voie d'éclatement (Protéacées,
Cunoniacées ...) conduisent à admettre cependant que cer-
tains éléments de la flore néo-calédonienne se sont diver-
sifiés à une époque assez récente ou poursuivent leur
évolution. Originalité et richesse, primitivité et jeunesse se
trouvent rarement réunies de maniére aussi nette: il ya là
un mystére que l'on s'est efforcé d'éclaircir en cherchant
quelle avait pu être, quelle pouvait être, l'influence du
milieu local sur l'évolution de la vie végétale.
Le terrain
La Nouvelle-Calédonie, telle qu'elle se présente actuelle-
ment, n'est pas une terre particuliérement ancienne. Le fait
le plus marquant peut-être de son histoire géologique est la
surrection des pèridotltes (<< terrains miniers Il), dont les
affleurements occupent encore le tiers du Territoire; mais
cette surrection a eu lieu au Tertiaire (Oligocène et
Miocéne). Or, ce que nous savons de la flore néo-calédo-
nienne laisse supposer que dés cette époque elle était net-
tement différenciée.
Données géologiques
Il est vrai que la superficie des grauwackes (« pierre
bleue Il), datés du Permien au Jurassique supérieur, est
également considérable; mais il est douteux, étant donné
l'importance des perturbations qui ont dO accompagner
l'apparition des pèridodltes. qu'une végétation puissante
ait occupé alors des terres émergées se situant à l'intérieur
des limites de la Calédonie d'aujourd'hui.
On peut formuler bien des hypothèses. La flore a pu suivre,
au cours de sa lente migration vers l'est, une terre qui se
serait séparée trés tôt de l'Australie. Certains éléments de
la flore australienne, maintenant disparus, ont pu coloniser,
on ne sait par quelle voie, la Nouvelle-Calédonie après
qu'elle se fOt stabilisée (cas des Nothofagus?).
38
'II demeure que la géologie ne nous éclaire guére sur la
genése du « fonds floristique» calédonien; tout au plus
pourrait-elle nous amener à admettre qu'il s'est constitué
antérieurement au territoire auquel il est désormais
associé. Doit-on en conclure que les terrains miniers n'ont
joué qu'un rOle mineur dans la différenciation de la flore
calédonienne? Ce n'est pas notre sentiment. Nous pensons
qu'il faut distinguer dans l'histoire de cette flore deux
grandes périodes: au cours de la premiére, antérieurement
à la mise en place des terrains miniers, s'est constitué un
fonds floristique original dans des conditions d'isolement
dont nous ignorons les causes (isolement géographique ou
isolement écologlque): au cours de la seconde période, ce
fonds floristique a évolué considérablement tout en restant
isolé, la mise en place des terrains miniers ayant eu pour
conséquence à la fois de rendre possible la survie de cer-
tains de ses éléments et d'entrainer chez d'autres une
accélération de l'évolution ou, tout au moins, de la diver-
sification en espèces, le même élément pouvant d'ailleurs
bénéficier simultanément de l'effet conservateur, pour une
partie de ses caractéres, et de l'effet diversificateur (cas
des Araucaria).
Climat et micro-climats
Dans les secreurs côriers de t'ouest, qui sonr relarivemenr secs, subsistent quelques
perires torëts, plus ou moins dégradées, où Cycas circinalis esr parfois abondanr
(région de Boureil).
48
alizés. Quelques grosses forêts subsistent à basse altitude
dans les vallées; ce sont alors les conditions édaphiques,
non le climat, qui expliquent leur présence. En raison
également sans doute de la qualité des sols et de leur
meilleure alimentation en eau (nappe phréatique se situant
à moindre profondeur), la forêt sur calcaires de l'île des
Pins est plus belle que celle des îles Loyauté, bien que ces
derniéres jouissent d'un climat plus humide.
Le vent est un facteur dont l'action est manifeste mais sur
lequel nous avons peu de données. La localisation de
plusieurs espéces d'Araucaria sur les sommets ou les
crêtes s'explique par la résistance au vent que leur confère
leur architecture trés particuliére, cette résistance accrois-
sant vis-à-vis des autres espèces leur compétitivité dans
les stations trés exposées.
Les influences conjuguées du climat et du sol sur la dis-
tribution d'une espèce apparaissent clairement dans le cas
du « Pin colonnaire de bord de mer», Araucaria columnaris.
Les peuplements naturels de cette espéce endémique, qui
croît aux Loyauté, à l'île des Pins et dans le sud-est de la
Grande-Terre, se trouvent uniquement sur des falaises,
calcaires ou péridotitiques. Ce n'est pas vraiment une plante
du littoral: elle est avant tout colonisatrice des parois
rocheuses; mais sa localisation quasi exclusive aux côtes
méridionales et orientales exposées aux vents dominants
montre bien le rôle du climat dans sa répartition. Observons
que le pin colonnaire mis en culture se développe parfaite-
ment dans des stations abritées, mais qu'il ne paraît pas
trés bien s'adapter aux conditions relativement séches de
la côte ouest.
Les forêts
Au-dessus de 7200 m, le Mont Panié est occupé par une forêt de kaons IAgathis
montanal. En sous-bois abondent les palmiers et les fougères; sur les troncs, des
Freycinetia.
54
Lèvres, au-dessus de Touho, et dans la partie méridionale
du massif du Panié-Ignambi; mais les plus beaux arbres se
trouvent peut-être dans des forêts de faible étendue occu-
pant dans une zone de savanes quelque vallée oubliée ou
une tête de source (forêt de Poami dans la région de
Hienghéne).
La grande forêt calédonienne, plus particulièrement sur les
terrains miniers, est souvent dominée par des kaoris
(Agathis). Ces derniers ne se présentent cependant dans la
majorité des massifs qu'en petits peuplements isolés les
uns des autres, le tamanou (Calophyllum) , qui demeure
sans doute l'essence la plus largement répandue, le houp
(Montrouziera) et les (( hêtres» (Protéacées), qui ont été
très exploités, l'acacia (Albizia) , diverses Lauracées, Myr-
tacées, Cunoniacées, etc., étant les principaux consti-
tuants de la strate supérieure. Les araucarias, sur sols
miniers, sont parfois associés aux kaoris et aux feuillus. La
présence de nombreux palmiers ou de fougéres arbores-
centes indique généralement que l'on est en présence
d'une formation qui a été dégradée par l'homme ou qui n'a
pu atteindre toute sa puissance.
Sur les fortes pentes (sols manquant de profondeur) ou sur
les crêtes et les sommets (vent trop continu, réserves en
eau du sol insuffisantes), les forêts sont moins hautes, les
palmiers étant souvent abondants sur terrains non miniers,
les peuplements d'araucarias fréquents sur roches
uItrabasiq ues.
Les forêts néphéliphiles formées d'arbres bas-branchus,
couverts d'èpiphytes (Fougères, Bryophytes, Lichens,
Astelieï, s'observent entre 1.100 et 1.350 mètres. Les Myr-
tacées (Metrosideros) en sont l'élément dominant. Le sol
est presqu'entièrement organique. Ces forêts n'ont encore
été trouvées que sur péridotites (Mt Mou, Mt Humboldt, Mt
Boullndal: il semble donc que leur localisation s'explique
par les actions conjuguées du climat et des conditions
Fo rê ts c limaciques : forêt s denses (surtout vallicoles ) ou forê ts donn ant un cou ve rt con tinu. ILES LOY AUTÉ
mai s rel ativem ent bas. p ouvant passer à d es fourr es arb ust ifs haut s d e qu elques m è tre s
(fo rtes pent es, c rêt es)
Forêts sec on daires ou lar geme nt c lairiè rées . <::;).1. T iga
Fo urr és à basse altitude, généralem ent anthr op ique s, parf ois rup ico les (falaise s et terra sses OUVÉA
littora le s).
Il Maquis sur terrain s ultra basiqu es MARÉ
Il Maqurs sur ter rains silic eux (zone Nord)
Savanes herbeuses et pr airies
_ Sav anes a Melale uc a qu rnquen ervia (Niaou lis )
o Lac s el marais
~ Peupl ements d'Araucaria
o Ma ngrov e
\
ILES BELEP
~ 1.0 s
rt
".
/
-. -,
Les maquis
Certains botanistes pensent qu'aucun maquis ne saurait
être considéré comme une formation primitive; ils admet-
tent qu'à l'origine la Nouvelle-Calédonie était entiérement
couverte de forêts et que c'est à la suite de la destruction de
ces forêts par l'homme que les maquis ont pu s'installer.
D'autres estiment que, en raison de leur pauvreté et de leur
toxicité, il ne saurait y avoir de véritable forêt sur les sols
miniers; ces derniers, n'ont pas visité la forêt de Saille.
En fait, s'il est indéniable que les exploitations miniéres et
surtout les feux ont entraîné une extension considérable
des maquis, il demeure probable, en raison de leur richesse
et de leur originalité floristiques, en raison aussi de leur
localisation sur des sols trés particuliers, que les maquis
les plus typiques, dont la superficie est grande, sont des
formations primitives.
On a pris l'habitude de désigner par le terme « maquis»
toutes les formations arbustives plus ou moins ouvertes,
comportant souvent une strate herbacée importante
(Cypéracées principalement), que l'on trouve sur terrains
miniers. Rappelons que les maquis méditerranéens sont
des formations essentiellement arbustives.
Les maquis dont la physionomie se rapproche le plus de
celle de leurs homologues méditerranéens occupent sur les
62
bas versants des massifs miniers des sols peu profonds et
argileux, riches en magnésium, formés par l'altération
superficielle des serpentines, qui sont des roches de con-
tact. Leur flore est particuliérement riche en espéces belles
et intéressantes; mais leur physionomie est assez
monotone. La strate herbacée y est extrêmement réduite.
Ces maquis ont été peu touchés par les exploitations
miniéres et les feux semblent les avoir en partie épargnés.
Leur extension demeure considérable dans les massifs
dominant la COte Ouest (Boulinda, Koniambo, Tiébaghil.
Sur les cuirasses ferrugineuses et les sols fortement gra-
villonnaires, on trouve également des maquis où la strate
arbustive est nettement dominante. Leur structure est plus
ouverte que celle des maquis sur serpentines et leur flore
est différente. Les Casuarinacées (« bois de fer »}, les Myr-
tacées (Tristania) en sont trés souvent les éléments domi-
nants. Dans le sud, on y trouve plusieurs espèces de Gym-
nospermes. Ces maquis, quand ils ne sont pas périodique-
ment ravagés par les feux, deviennent des fourrés hauts de
6 à 8 métres ou des forêts claires à araucarias ou, dans le
sud, à chênes-gommes. Ils ont davantage souffert de
l'exploitation miniére et des feux que ceux du premier type.
Sur quelques sommets péridotitiques (Humboldt,
Kouakoué), on voit des maquis arbustifs ou des fourrés
(structure plus dense), de flore trés particuliére.
Sur les sols ferrallitiques meubles, la strate herbacée
(Cypéracées, Fougéres) est beaucoup plus développée. La
flore arbustive est néanmoins trés riche et bien distincte de
celle des maquis arbustifs. Dans bien des cas, ces forma-
tions doivent être considérées comme secondaires: sou-
vent, en effet, elles occupent des secteurs où les réserves
en minerais de nickel sont importantes et longtemps le feu a
fait partie de l'environnement du mineur, la strate herbacée
facilitant d'ailleurs sa progression. Beaucoup d'arbustes
rejettent de souche après le passage des incendies
Maquis erbustit sur sol à cuirasse ou gravillons ferrugineux près des chu les de la
Madeleine. Parmi les constituents aominents de la véçéteticn, une Gymnosperme
(Neocelùtropsis) el des Mvrtecées. (P. 64-65)
63
(Cunoniacées, Guttiféres, etc.). On peut admettre qu'en
l'absence de toute intervention humaine, après de longues
années, ces maquis sur de larges superficies céderaient la
place aux forêts claires, voire, dans les conditions les plus
favorables (bas de pente, vallées bien drainées), à la forêt
dense.
Sur les terrains trés siliceux du nord et de l'ouest, la
couverture végétale prend souvent la forme d'un maquis
arbustif ou ligno-herbacé, parfois trés bas et trés ouvert
(presqu'île d'Arama). On trouve dans ces formations des
espèces largement répandues sur les terrains miniers
(Cunoniacées, Epacrldacées): mais leur flore est pauvre.
Les Rhizophore sont les constituants les plus caractéristiques des mangroves néo-
calédoniennes où on en trouve 5 espèces.
68
composent: les palétuviers proprement dits (Rhizophora) , à
racines -échasses, en const ituent souvent la frange
externe; les palétuviers rouges (Bruguiera) à pneumato-
phores genouillés croissent sur les vases mieux con-
solidés ; les Lumnitzera (L Littorea à fleurs rouges, surtout
sur la Côte Est et à Ouvéa, L Racemosa, à fleurs blanches,
surtout à l'ouest) colonisent, un peu en arriére , les abords
de la zone sursalée à végétation herbacée. Les Avicennia, à
pneumatophores en aléne, sont représentés par deux
formes, la premiére arborée, la deuxiéme trés basse ,
buissonnante, s'observant sur des sédiments instables .
Formations diverses
Certaines formations secondaires n'entrent pas dans les
catégories précédentes. Ce sont des fourrés d'arbrisseaux
de structure parfo is confuse ou des forêts basses, surtout
caractérisés par la présence d'une espèce ou de quelques
espéces qui, nettement dominantes, leur impriment une
Gymnostoma chamaecyparis. Les Casuarinacées ("Bois de fer ") , b étioph ües et
gréga ires, sont souvent domin antes dans les maq uis, constituant pertois des
formations assez denses où des esp èces scieph ùes peuvent s 'instelter.
69
certaine physionomie. Certains de ces groupements ont
des préférences écologiques assez nettes et leur étude est
utile pour la connaissance de 1'« aptitude culturale» des
terres. Les espèces exotiques y jouent souvent un rôle
important.
Mentionnons les formations de « mimosas» (Leucaena
leucocephala) sur sols peu profonds mais chimiquement
riches (pentes sur flyschs ou grauwackes calcaires) qu'ils
enrichissent en azote, les fourrés de lantana sur sols plus
acides, mais encore bien pourvus en éléments utiles, les
forêts basses ou fourrés de « gaïacs» (Acacia spirorbisï,
Euphorbiacées et Sapindacées, sur les calcaires coralliens
des Loyauté.
Quelques chiffres compléteront ce bref aperçu sur les for-
mations végétales (chiffres approximatifs, donnés seule-
ment à titre indicatif):
Grande-Terre et Iles satellites (17.135 km 2 )
Sur terrains ultrabasiques (approx. 6.000 km 2 )
Forêts (y compris forêts basses sur fortes
pentes et forêts néphéliphiles) 750 km 2
Maquis de divers types et forêts claires 5.250 km 2
Sur autres terrains (approx. 11.135 km 2 )
Forêts (y compris forêts basses sur fortes
pentes et forêts altimontaines) 2.600 km 2
Maquis sur roches acides 500 km 2
Savanes à niaoulis (strate arborée ou
arbustive de densité trés variable) 5.500 km 2
Savanes herbeuses, prairies 1.000 km 2
Divers 1.535 km 2
Iles Loyauté (1.970 km 2)
Forêts 550 km 2
Formations à strate herbacée bien développée
(représentées surtout à Maré) 200 km 2
Divers (fourrés rupicoles, forêts basses
secondaires, fourrés anthropophiles) 1.220 km 2
Longueur des cOtes dominées par des
peuplements de pins colonnaires (Litou,
Maré) 115 km
Case traditionnelle. On remarquera autour de cette case les PÙ1S colonnaires qui,
plantés par les Mélanésiens, confèrent beaucoup de charme à leurs villeqes.
73
maquis ou des forêts de montagne, en raison de la
délicatesse de leurs feuillages ou des couleurs brillantes
de leurs fleurs, commencent à retenir l'attention des hor-
ticulteurs; mais leur culture est souvent difficile. L'étude
scientifique des plantes médicinales est poursuivie active-
ment depuis quelques années; elle a donné des résultats
encourageants, la flore endémique s'étant révélée riche en
espèces à alcaloïdes, dont certains présenteraient des
propriétés antileucémiques ou antitumorales ou pourraient
être utilisés dans le traitement des maladies cardio-
vasculaires (Apocynacées, en particulier: travaux
O.R.S.T.O.M. et Institut de Substances Naturelles de Gif-
sur-Yvette). L'essence extraite des feuilles de niaouli, riche
en eucalyptol, couramment utilisée en inhalation contre les
bronchites, entre dans la préparation du goménol.
Notons enfin que, si les principales plantes alimentaires
cultivées traditionnellement par les Mélanésiens sont
d'origine asiatique ou malaise (ignames, taros, bananiers),
elles comprennent vraisemblablement un assez grand
nombre de cultivars propres au territoire.
Basse vallée de la Houeilou Les pârurages aménagés sur les sols alluviaux
peuvent étre assez producrifs er le bétel! est souvent beau. Le développement des
ectivités minières a cependanr beaucoup nui à l'agriculrure er bien des terres
aurrefois cultivées sont abandonnées ou consacrèes à un élevage semi-exrensif
Perspectives
79
Littoral et terrasses
coralliennes
1. Bruguiera gymnorrhiza (0,1) (A) (GT, Li
(Rhizophorecée) iPelétuvier rouqe").
Les Bruguiera, à la différence des
Rhizophora, n'ont pas de racines-
échasses, les racines souterrsines
présentent des expansions verticeles qui
constituent des organes respiretoires ou
oneumetoptiores. Ils se trouvent un peu
en retreit du Iront de mer.
2. Lumnitzera Iittoree (0,2) (A) (S el E. GT,
Ouvea) ( Combrétecéel.
3. Sonneratia alba (0, J) (A) (Son-
neretiecée) .
Autres espèces à pneumetophores de la
mangrove. Au N. el à /'0. (côtes sous le
vent) , L. racemosa, à fleurs blanches,
remplace L. tittoree.
4. Canavalia sericea (0,2) (1) (GT, Li
(Papilionacée!.
5. Lotus australis (0, J) (h) (L, 1. des Pins)
(Pepiùonecée).
Plan les des lit toreux non vaseux.
82
6. Excoecaria agallocha (0, li (A) (GT, Li
Œup horbiecée)
Petit arbre du tiu oret. ë latex très irritant,
dang ereux p our les yeux . Feuillage
cadu c, rougiss ant avant sa chute.
7. Hibiscus tiliaceus (0,3 ou 4) (a, A) (GT,
Li (Me tvecée) (" Bourao"i.
Espèce Iiuorete se retrouvant parfois à
l'intérieur dans les form ations seco n-
daires. Ecorce textile (fabrication des
tapas).
8. Sterculia bulla ta Œ, 10 à 13) (A) (GT, Li
tSterculiec ée).
Espèce littorale, surt out sur calcaires.
9. Wedelia uniflora (0,2) (h) (GT, Li
(Comp osée).
Espèce strictement tiuorete. dont l'aire
de distribution s'étend aux N. H.
10. Cordia subcordata (0,2) tee, A) (GT, Li
(Boreq inec éel .
Espèce tittorete, à larg e distribution dans
le Pacifique.
Il
14
15
86
16
20
88
Végétation en bordure
des cours d'eau
21. Blechnumgibbum 112, 4) (Btecbnecé e) ,
Fougère comm une sur les berges
rocheuses IN. C. el N. H.).
22. Sphenomeris alutacea lE, 2,2) IUB) (5)
ILindsaeacée!.
Foug ère à rhizome rampanr sur les
berges rocheuses.
23. Decusso carpus minor (E, 2) la, ee) IUB)
(5) (Podocerpec éel l "b ois bouchon ' T.
A rb uste à Irone court mais parfo is assez
gr os; bois léger. Croissance très tente.
24. Xyris pancheri lE, 3) Ih) IUB ) IS)
IXy ridacée!.
Herb e à le uilles linéaires, en touttes, en
bordure des eaux calmes.
25. Pandanus oblongus (E, 20, 1! laa, A)
tPsndenecée) .
Se trouve à basse attitude, en pe tit is
peuplemenrs.
25
90
29
30
92
31
4(
96
41 43
Forêts et clairières
41. Cyethee in term edia Œ, 7) (A) (M, US)
(Cyathéacée)
Fougères a rbo rescentes po uvant
dépasser 20 m , les p lus bel/es se
trou veru dans le cent re de la G. T., le
long des tbelweqs.
42. Dicksonia thy rsopteroides (E, 2) tee) lM,
US) le, NJ [Cvstb éec ée)
Fougère arborescent e remarquable par
t'extrême réduction du lim be de la fronde
tertile. Comm un vers 500 m .
43. Agethis lence olete «. 5) IA A) lUS) 15,
C) IAraucariacée) l ''kaori '')
Arbre /e plus p uissant des tor êts sur
terrsins uttrebe sio ues. A. rnoorei, sur
terrains acides , a des dimensions
compa rables.
44. Schizeee dichotoma 14, 5) Ih)
15cnizeeecé e)
Petite fougère commune dans les sous -
bois .
44
48
(Palmiers arécoidées)
49
50 . Panda nus berna rdii te. 20, lJ Iee) fU B,
MI (Pandanacéel
Esp èce tvoe d 'une sec tion pa rt iculière du
genre .
51, Jo inville a gaudichaudiana sso. qlebr»
issa . E, 0,21 (hl (MI (Flag ellariacéel
Tig e comp rim ée latéralem ent . J. plicat a,
à tige cvlindrique, est commun sur
terra ins ultrebesioues.
52 . Amborella tricho p oda (fE, 71 tee) (M I (CI
(A m borellacéel
Uniqu e rep résent ant de la fam ille .
Esp èce dioïque.
53. Fi cus racemigera te. 20, 61 (AI (M , U BI
(M orec ée)
Figuier à inflorescences sur le tron c, en
g énéral très ramifiées.
54 . Belliolum crassif olium (E, 71 tee) fUB , MI
(mo itié SI (Win teracéel
Fleurs grandes pour le g enre (2 cml ,
inodores; feu illag e aromalique.
10 2
55. Pittosporum dzumacense lE, 35 à 40)
laa) IUB) IPill osp oracée)
Lisiéres torestiéres sur le maquis.
56. Alstonia plumosa lE, 74) lA ) IUB, M)
IApocynacée)
Fruits linéaires, penaents &usqu'à 50 cm
de long!. Com m un dans les torrnetions
semi-denses.
57. Albizia granulosa lE, 8) IAA) IGT, Maré)
(Mimosacee) l '' acacia '') '
Se trouve sur rous les tvpes de terreins .
BOIs apprécié.
58. Storckiel/a pancheri (E, 2 ou 3) laa, A)
IU B, M) (C éselpin iecé e)
Floraison tr és vo vente, à diflérentes
saisons, sem ble-r-it. suivan r les sta tio ns.
t'esp éce éten t aussi présente dans les
meouis.
59. Albizia callistemon tt: 8) la al
(Msmosec ée) •
In flo resce nces de longueur el densit é
veriebt es. iic, var. tenuisp ice )
10 4
63
64
106
65. Ste rc ulia cf. fatsioides lE, 10 à 13) tee)
(US ) (Sterc u üecée)
On trouve en iorét p lusieu rs espèces de
Ste rculia à lig e non ou pe u ram ifiée, à
grandes feuilles coriaces, palmilobées.
66. Neogui/lauminia cleop etre (gE, 1J (A,
et A A ) (U S) (S) Œup borbiec éet
67 /V ue d 'un peuplement el aéteit d 'un e
in florescence)
Genre proche de Euphorbia . Latex bla nc
trés ebondsnt .
68. Cocconerion balansae (g E, 2 ou 3) (A )
et (U S) (S) lEuph orbiacée) (" bois de
69 sang ")
/Vue d 'ensemble avec une in florescence
et détei! d'un ver ticilte)
Remarquable pa r ses feuilles verticillées
et son la tex rou g e, très ebo n dent et
flu ide. In flo resc ences mâles et fem elles
portées par des rameaux dittérents. C.
minus, co m mun dans le N. o. . a des
feuilles plus petites.
10 8
71 70. Cupaniops is oedipoda (E, 12 à 15) laa)
tue. M) ISapindacéei.
71 . Dysoxylum pancheri lE, 12 à 20) laa, A)
tue. M ) IMéliacée)
La /lore de N. C. comp rend plusieurs
Dysoxylum cauliflores, à fleurs roses ou
à fleurs blanc hes, à lige en général pe u
ramifiée.
n . Phelline comosa IfE, 9 à 10) la, es) tue.
M) IPhellinéacée)
Plusieurs Phelline on! de grandes feuilles
disposées par bouquets el des liges non
ou peu ramifiées.
73. Myodocarpus pinnatus IgE, 8 à 10) laa,
A) lM) IA raliacée)
Petit arbre comm un dans les toréts
ela/fières ou les Iorm etions de crêtes.
Les Myodocarpus se aistinç uent des
eutres Araliacées par leurs i ruits ailés.
74. Meryta sp . lE, 8 à 10) laa) lUS) (Heu te
Ye t é) IAra liacée)
Les Meryta se reconneissent à leur lige
en gén éral non ramifiée portent à son
extré mit é un bou quet d 'énormes
feuilles. Les inflorescences son! ter-
minales.
74
11 0
75 78
79
112
83 --------=~- .....- ......--.. .
84
85. Smilax pu rpu rata fE,51 ( /) (Sm itececéel
(" Salsepareille")
Feuilles à 3-5 nervures longi tu dinales, à
revers blanchâtre. Commun dans les
fo rmat ions ouvertes ou serai-denses. sur
tous les t ypes de terrains; représen té aux
Loya uté Les Smilax son t diotoues (ici
pied mâle) .
86. Dendrobium steatoglossum fE, 24 à 28,
6) (5) t ûrcnidsc ée) .
87. Eriaxis rigida (gE, 7) (Orchidecé e)
Les Dendrobium bambusilormes (6
esp èces) son t liés aux terrains
ultra ba si q ues; c ert ains a tteignent
plusieu rs mè tres. E, rigida se trou ve
aussi, rarement, sur terrains acides; il en
existe un variété à l ieurs roses.
88. Hed ycarya parvifo lia (E, 10) (a, ee!
(Mo nim iec ée)
Ma q uis o u tourres sur terrains
ultra basique s ou acides.
89. Meçestvlis gig as (6, li (Orctïidec éo)
Commun dans les for mations ouvertes,
sur terrains uttrebesiques ou acides.
Croît aussi aux N. H.
11 6
90 93
91 94
1 18
96
10(10
120
101 101. Argophyllum laxum rE, 8 à 10) la) IS)
IEscalloniacée)
Les Argophyllum sont des arbrisseaux à
inflorescences soy euses, blanches ou
d 'un roux doré. Le genre est prop re à
la N. C. et à l'Australie.
102. Pittosporum pronyense (E, 35, à 40) la)
IS) (Pit tosp orecee)
Le genre Pittosporum, petéotropicet,
comp rend en N. C. de nom breuses
espèces dont t'é tude peut éclairer
cenains aspects des p hénomènes
d 'évolu tion.
103. Callistemon pancheri (E, 4) laa) IS)
(Mvrtecée)
Le genre est propre à la N. C. et à
l'A ustrelie.
104. Arthroctientbus cuneatus IgE, 8 à 10) la,
aa) IC) IPapllion acée)
Le genre comprend aussi des espèces de
fou rrés ou de for êts, sur terrains acides
ou calcaires, à fleurs roses ou blanch es.
103
10·
122
105. Xanthostemon ciliatum (E. 20 à 25) (a)
(N! (Myrtacée)
106. Xsnth ost emon aurantiacum (E) (a) (S).
107. Xanthost emon rubrum (E) (ee) (S).
108 . Xanth ost emon cf. f1avum lE! tee) (S)
L 'identiticetion des Xanthostemon à
fleu rs jaunes . qui comp tent plusieurs
espèces aux caractères encore mal
précisés. pe ut être difficile.
X. c üiet um se trouve plus com-
mu nément sur terrains schistogréseux
que sur terrains ultrabasiques.
X. auran tia cum s'observe co m -
m unément sur des affleurements de
gabb ros localisés à l'inté rieur des massifs
uhrs besiques.
109. Baeckea ericoides (E. 3) (a) (Myrtacée )
("'bruyère "')
Les Baeckea sont une des principales
composantes de la strate arb ust ive
inférieure des maquis sur terrains
ultrabasiques ou acides .
110. (p. suivante) Xanthostemon cf. flavum.
1090
12 4
11 1 114
115
12 8
116
12(
130
121
12!>
132
126. Dracaphyl/um ramasum (E, 7) la, aa)
1Epacridacée)
Feuil/es ençeînentes. à nervures
parallèles, caractéristiques du genre qui
est aussi représenté en Nouvelle-Zélande
135sp.) et en Australie 14 sp.).
127. Alyxia tisserantii (E, 30,7) la)
IApocynacée)
Les A/yxia ont des iruits généralement
composés de 2 à plusieurs articles
disposés comme les qreins d'un
chapelet. Beaucoup sont des lianes.
128. Me/adinus ba/ansae te. 17) I/}
IApocynacée)
Fleurs parfois roses, fruits sphériques.
Plante à alcaloides.
129. Beccariella sebertii lE, 17) laa) (5)
128
(Sepotecée)
Parties jeunes et luits à feutrage rouitle.
Croît le long des ravins.
130. Parsansia flexuasa te. 16) I/}
t/vpocvnecée). sur Tristania g/auca 1E,6)
la, ee) (Mvrtecée)
Jeunes feuilles de Tristania de teinte
mordorée. Les Parsansia sont des lianes
à fruits très allongés.
130
13 4
131. Tarenna leioloba (E, 8) (a, ee) (S)
(Rubiacée).
132. Gardenia aubryifE, 3) (a, aa) (S)
(Rubiacée).
133. Bikkia macroph yllafE, 10,1) (a) (S, C)
(Rubiacée).
134. Psycho tria calorha mnusfE, 60 à 70) (a)
(NO) (Rubiacée)
Les Rubiacées sont perto ut ab ondantes
dans les maquis, sans y j ouer cependant
un r61e p hvsiono miquement comparable
à celui des Cunoniecées ou des Myr-
tacées. Les Bikkia, dont les grandes
fleurs aux couleurs briltent es se
remarqu ent de loin, sont cous, à l'ex-
cep tion de B. tetrandra à fleurs blan-
ches, littoral et non endémique, des
plantes de maquis; mais la majorit é des
Psychotria et des Tarenna croiss ent dans
les formations denses ou semi- denses.
Les Gardenia se trouvent en li si ère de
forêt ou dans les fourrés.
135. Oxera neriifolia (E, 18 à 25, 1) (a ou /)
fVerbénacée)
Surto ut au voisinage des formations
forest ières, sur terrains variés.
135
136r--- - - - - - - - - 138
Flore de montagne
138. Forê t n éph élip tute (Bo utinae, vers 1200
ml.
Troncs co uverts de m ou sses; q uelq ues
Orc hidées. A u second p lan, un
Freycinetia.
139. Dicksonia ba udouinii Œ,2) tue. M)
(Cvsth éec ée) .
Fougère arborescente à tro nc cou rt mais
so uvent à grande surface basale.
139
140. A raucaria humboldtensis (( 13) (A)
tue: (S) (Arsuceriscée)
Rejet sur tronc couché, semb lable à un
pied issu de graine.
141. Podocarpu s gnidioides Œ, 7) (a) toe. (S)
(Podocarpacée)
Gymnosperme de pe tite taille, ap -
parentée à une espèce néo -zétendeise .
142. Greslania sp . (gE, 2 ou 3) th, ee) ruB) (S)
(Graminée)
Les Greslania sont de pe tits bambous, es
seuls qui soient indigènes en N. C. Aux
abords de la Plaine des Lacs croît une
espèce de plus grande taille que celle de
mon tagne.
143. Xeronema moorei Œ, I! th) (UB, M)
(Liliacée)
La seule au tre espèce du gen re cro ît
dans un Îlo t au nord de la Nou velle-
Zélande .
144. Canacom yri ca mont/cola (gE, I! (A)
toe) (S) (M vricec ée)
Seule Myricacée conn ue dans le
Pacifique au sud de Java. Graine de type
très part icu lier.
1441
14 0
146 ....-~ 145. Zyg ogynum pomiferum IgE. 6) laa, A)
lM, US) (vvintérecée)
Grandes fleurs odorantes; feuilles
erome uq ues. Seul g enre de la fam ille à
avoir des carpelles entiérem ent soudés.
146 . A csmithia pubescens lE, 8) laa) lUS, M)
ICunoniacée) .
147. Cunonia lenormandii (E, 19) la) lUS)
ICunomacée) .
148. Pancheria engleriana Ig E, 23 à 25) la, ee)
lUS) (Cunoniec ée).
149. Cunonia rotundifolia lE, 19) la) lUS) IS)
Les Cunoniecées tiennent un e place
imp ortante dans la fl ore de m ontag ne.
En dehors de la N C.. on trouve
quelques Acsmithia en No u velle-Guinée,
aux Fidji el en A ustrelie, mais non aux
147 NH. , el un seul Cun onia, qui eSI sud -
africain. A. pubescens CroÎI aussi à des
ettitudes assez basses.
149
14 2
150
154
144
,55 158
159
160 163
Epiphytes
163. H ymén ophyllacées et Lichens
25 à 30 espéces d'Hyménophyllacées fl3
162
E} croissen t en sous-bois sur les troncs;
les Fo ug eres el, d 'une maniere générale,
les Cryprog ames vesculeires, tiennent la
p lus large p lace dans la végétation
épip hy tique.
164. Spiridens vieillardii
M ousse de tres grande taille formant
d 'épais m anc ho ns sur les troncs des
foug eres arb orescente s (ici Cyathea
novee-celedoniee).
165
Plantes parasites
168. Parasitaxu s u stus (g E, 1J (a)
(Podocorpecéel (U corail")
Seule Gymnosperm e peresit e ac -
ruellemenr connue. La planre hôre est
une eutre Podocarpacée endémique,
Falcatifolium taxoide s, larg em enr
répa ndue en foré t, sur terrains
ultrebe siques ou acides; mais P. ustus.
!o UI en even t une aire de dis tribution
étendue, esr assez rare. Psresite de
racines, parfois de tiges.
1611
150
171
17
152
Plantes carnivores Plantes introduites
173 . Nepenth es vieillardii (E, 1J (h, a, /) (UB, 175 . Rivinia humilis (h) (PhYlOlaccacée)
M ) (N ép en thec ée) Oriç insire d 'Am érique. Secte urs lit -
Feuil/es se prolong eanr par un filamenr toraux en stations semi -ombragées.
oo rten t un organe en forme d'urne 176 . Cry p to ste g i a gra n d i fl ora ( /)
(ascidie) coiffé d 'une lame mobile, où les (Asc!épiadacée) ( " liane de Getope ")
insectes sont p iégés. Ma quis ou lisières Originaire des Indes. Région ouest
de forêt.. fOuaco!. Latex très toxique.
174 . Drosera neo-caledonia fE, 1J (h) (UB, M ) 1n. Ipomoea ochr acea (/) tConvotvutec ée)
(Dro s érecé e) La flore anr hrop op hile comp ren d
Feuil/es à c üs glanduleux ret enan t les plusieurs ipomées à fleu rs blanches,
insectes qui s' y posen t En conditions bleues, jaunes ou rouges.
sèches dans les mequis ou en milieu
humide acide (Doç n vl ,
176
_ _ _ ...,;;. 1)
178 . Cassia fistula ise, A) [Cesetp in iecee)
Or igina ire de l'Asie du S. E. ou il croit
dan s les fo rm at ions ouve r tes, sous
clima t assez sec. Inflorescences
179 ret omb antes, trè s dé coreti ves ("plu ie
d 'or " !.
179. Erythrina variegata var . fastigiat a
(Pepitione c éel ("pe up l/e r")
Form e omementete d 'une espè ce
as/ar/que utilis ée com me arbre d'om -
br age. Se rep roduit par boutures.
180 . Delo n ix reg ia ICésalpiniacée) er
Roystonea regia (Petmier)
Le " fl am bo yanr ", orig in air e de
Madagascar, eSI bien edep t é au ctùne t
rele tivemen t sec de Nouméa. Le
"p almier ro yal" eSI originaire de Cuba .
181. Jeune oten to tion de co cotiers ICocos
nuciters) à Ouvea .
Le coprah eSI encore récolté aux Îles
t.oveu t é ititou el sortout Ouvee), mais la
production a beau coup diminué.
15 6
index des noms B
Baeckea Burm.f. p.24. 124
scientifiques ericoides OC. p. 124
pinifo/ia OC. p.94
Ba/anophora fungosa Forst. p. 34, 152
BALANOPHORACEES p. 152
Barringtonia neo-ca/edonica Vieill. p. 96
A BARRINGTONIACEES p. 31
Beauprea spathu/aefo/ia Brongn. & Gris
Acacia p. 26. 56. 104
Acacia farnesiana Willd. p. 67 p.118
spirorbis Labill. p. 69. 86 Beccarielle sebertii Pierre p. 1 34
ACANTHACEES p.96 Bellio/um Van Tiegh. p. 22
Acridocerpus sustro-celedonicus Baill. p. 130 cressitotium Van Tiegh. p. 102
Acsmithia pubescens Hoogl. p.142 BIGNONIACEES p. 31. 11 2
Actinokentia divericete Damm. p. 100 Bikkia Reinw. p. 30. 31, 136
Agathis Salisb. p. 22. 24. 56 macrophyllaK. Schum. p.136
lenceolete Undl. p. 98 pachyphyllaGuil1. p. 31. 32
montanade Laub. p.54 tetrandraK. Schum. p. 136
mooreiMast. p. 98 BLECHNACEES p. 90
ovata Warb. p. 114 B/echnum glbbum Mett. p. 90
A/bizia Durazz. p. 30 Bois bouchon p.90
callis temon Guill. & Beauvis. var. Bois chou p. 31
tenuispica Guill. p. 1 04 Bois corail p. 34. 150
granu/osa Benth. p. 26, 56, 104 Bois de fer p. 22. 42. 63
A/phitonia neo-ca/edonica Guill. p. 132 Bois de sang p. 108
ALSEUOSMIACEES p.20 Bois à tabous p. 88
A/stonia p/umosa Labill. p. 104 BORAGINACEES p. 84
A/yxia Banks p. 24, 42, 134 Boronella Baill. p. 24
tisserantiiMontr. p. 134 Boronella pancheriBaili. p.92
Amborella tricbopode Baill. p. 102 verticillata Baill. p. 114. 132
AMBORELLACEES p. 19. 102 Boronia koniamboensis Dan. p. 132
Amphi/ophis Nash p. 67 Bouni p. 26, 58
Amyema Van Tiegh. p. 34 Bourao p.84
scandens Danser p. 152 Bruguiera gymnorrhiza Lmk. p. 68. 82
Amy/othecaVan Tiegh. p.34 Bruyère p. 24
Anth%maLabill. p. 28. 32 BRYOPHYTES p. 56
APOCYNACEES p. 24. 31. 32. 34. 74.96. Buffalo p. 67
104.134 Bu/bophyllum /ongiflorum Thou. p. 150
ARALIACEES p. 19. 22. 24. 26. 31. 37, 58. Burretiokentia vieillardiiPich. Serm. p. 100
110.146
Araucaria Juss. p. 12. 19.26.38,39.48.
50.56,58.63
c
Ca/an the triplicet« Ames var. angraeciflora N
co/umnaris Hook. p. 48. 50 Hailé p.86
humbo/dtensis Buchh. p.44. 140 Callis temon gnidioides Guill. p. 144
montana Brongn. & Gris p.62 pancheriBrongn. & Gris p. 122
ru/eiMueli. p. 62 Callitris su/cataSchltr. p.77
ARAUCARIACEES p. 24.37.98.114.140 Ca/ophyllum L. p. 26. 56
Archidendropsis Nielsen p. 1 04 Campecarpus fulcitus Beee. p. 28
Argophyllum /axum Schltr. p. 122 Canacomyrica montico/a Guill. p. 140
Arillastrum gummiferum Pancher p. 26. 40, Canava/ia seriees A. Gray p. 82
106 Candelabre p. 34
Arthroc/ianthus Baill. p. 30 Caryophyllus ba/ansae Guill. p.94
cuneetus Schindler p 122 mu/tipeta/us Guill. p 94
ASCLEPIADACEES p. 154 Cassia fis tu/a L. p. 156
As telia Banks p. 56 Cassie p.67
Atrectocerpus Schltr. & Krause p. 31 Casuarina Adans. p. 24
Avicennia marinaVierh. p.68 CASUAR/NACEES p. 40. 42. 63. BO
158
Cephaelis Sw. p.31 Dicksonia baudouiniiFournier p. 138
Cerberiopsis Vieill. p. 31 thyrsopteroides Mett. p.98
candelabra Vieill. p. 32, 34 DILLENIACEES p. 20, 31, 128, 144, 146
obtusifoliaIV.H. & MA) Boiteau Dracophyl/um Labill. p. 20
p 96 ramosumPancher p.134
Cerisier bleu p. 88 verticil/atum Labill. p. 148
CESALPINIACEES p. 104, 156 Drosera neo-caledonica R.Hamet p. 34, 154
Chambeyronia lepidota H.E.Moore p. 100 DROSERACEES p. 154
Chêne-gomme p. 26, 40, 56, 63, 106 Dubouzetia Pancher p.31
Chêne rouge p. 26, 32 campanulata Pancher p. 128
Chrysopogon aciculatus Trin. p. 67 confusa Guill. & Virot p. 128
Cladina retipora Nyl. p.' 14 oysoxylum pancheriC. DC. p. 110
Cladonia pycnoclada Nyl. p. 114
Cloezia ertensis (Montr.) Dawson p. 94
Cocconerion balansae Baill. p. 108
minus Baill. p. 53
E
ELAEOCARPACEES p. 28, 31, 32, 88, 128
Cocos nucifera L. p. 156
Elaeocarpus sphaericus K. Schum. p.88
Cocotier p. 156
Elattostachys apetala Radlk. p. 88
Codia J.R. & G. Forst. p. 31, 120
EPACRIDACEES p. 19,24,30,31,66, 132,
obcordata Brongn. & Gris p. 120
134,148
Coelospermum BI. p. 31
Eriaxis f1gidaReich.f. p.116
COMBRETACEES p.82
Erythrina variegata L. p. 156
COMPOSEES p. 22, 37, 84
ESCALLONIACEES p. 20
CONVOLVULACEES p.154
Eugenia L. p.26
Cordia subcordete Lmk. p.84
stephanophyl/aBak.f. p.26
Crossostylis grandifioraBrongn. & Gris
Euphorbia L. p. 108
p.l06
EUPHORBIACEES p. 53, 69, 84, 108, 128
CryptocaryaR. Br. p.73
Excoecaria agal/ocha L. p. 84
Cryptostegia grandiflora R. Br. p. 154
Exocarpos Labill. p. 30
CunoniaL. p. 20, 26, 30, 31, 38,142
neo-caledonicus Schltr. & Pilger
bul/ata Brongn. & Gris p. 14
p.152
lenormandiiVieil1. p. 142
macrophyl/aBrongn. & Gris p.120
montana Schltr. p. 20 F
purpureaBrongn. & Gris p.92 FAGACEES p. 14
rotundifolia Dan. p. 142 Fagraea schlechteriGilg. & Benn. p.88
CUNONIACEES p. 19, 20, 22, 30, 31, 56, Falcatifolium texoides IBrongn. & Gris) de
66,92,120,142 Laub. p. 34, 1 50
Cupaniopsis oedipoda Rdlk. p. 11 0 Ficus recemiçere Bur. p. 102
CUPRESSACEES p. 77, 114 FLACOURTIACEES p. 130
Cyathea Sm. p. 26 FLAGELLARIACEES p. 102
intermedia Cop. p. 98 Flamboyant p. 1 56
novae-caledoniae Cop p. 148 FOUGERES p. 17, 24, 32, 42, 46,56, 63,67,
CYATHEACEES p. 98,138 90,98, 114, 148
Cycas circmalis L. p.48 Fougères arborescentes p. 6, 24, 26, 32, 37,
CYPERACEES p. 40, 42, 56, 62, 63, 67 56,98,138,148
Frevcinetie Gaudich. p. 138
longispica Marl. p. 150
D
Daenikera coral/ina Hürl. & Stauf. p. 34
Decussocarpus minor ICarr.l de Laub p. 90 G
Delonix regia Rafin. p. 156 Gaiac p. 69, 86
Dendrobium Sw. p. 19, 116 Gardenia Ellis p. 31
tinetienum Schltr. p. 1 50 aubryiBaili p. 136
steatoglossum Reich.f p. 116 Geissois Labill. p. 30, 120
toka/Reich.f. p.86 pruinosa Brongn. & Gris p. 120
ûeptenchee Vieill. p. 31 GLEICHENIACEES p. 67, 114
sessilifolia Vieill. p. 11 2 GOODENIACEES p. 138
speciose Vieil!. p' 12 Goyavier p.40
159
GRAMINEES p. 22, 37, 67, 70,140 LECYTHIDACEES p. 96
Greslania Balansa p. 140 LEGUMINEUSES p. 26, 30, 31, 40
Grevillea R.Br. p. 31 Leucaenaleucocephala de Wit. p. 40, 69
exu/Lindl. p. 11 8 Liane de Gatope p. 154
gi/livrayiHook. p. 92, 118 Libocedrus Endl. p. 48
meisneriMontr. p. 118 Lichens p. 56, 114, 148
GUTTIFERES p. 26, 28, 30, 66, 146 LILIACEES p. 30, 140
GYMNOSPERMES p. 19, 34, 37, 40, 42, 48, L1NDSAEACEES p. 90
63,140,150 LORANTHACEES p. 34, 152
Gymnostoma chamaecyparis (Poiss.l L. Johns. Lotus sustrelis Andr. p.82
p.80 Loxodiscus corisceus Hook.f. p. 30, 132
Gyrocarpus smericenus Jacq. p. 31 Lumnitzera littores Voigt p. 68, 82
racemosaWilid. p. 68, 82
H LYCOPODIACEES p. 114
Hachettea austro-caledonica8aill. p. 34,152 L ycopodium deuterodensum Herter p. 114
Hedycarya parvifolia Perk. & Schltr. p. 11 6
Herbe à moutons p. 67 M
Herbe à paillote p. 67 Mackeea magnifica H.E.Moore p. 100
Herbe à piquants p. 67 MALPIGHIACEES p. 31, 88, 130
Herbe à touffes p. 67 MALVACEES p.84
Heteropogon con tortus Beauv. p. 47, 67 Mangrove p. 54, 68
Mani/karadissectaDub. p. 26,58
Hêtre p. 26,56
Hibbertia Andr. p. 30, 31, 128 Maxwellialepidota 8aill. p. 128
baudouinii 8rongn. & Gris p. 144 Megastylis gigas Schltr. p. 116
comptoniiE.G.8aker p. 31, 146 Melaleuca quinquenervia81ake p. 40, 66, 70
scebre Brongn. & Gris p. 128 Melastoma malabathricum L. p. 106
Hibiscus ti/iaceus L. p. 84 MELASTOMATACEES p.106
Homalium Jacq. p. 42, 130 MELIACEES p. 26, 30, 110
Melochia odorata L. p.88
Houp p. 26,28,56,73
Hybanthus Jacq. p.42 Melodinus J-R & G. Forst. p. 31
HYMENOPHYLLACEES p. 148 balansae Baill. p. 134
MerytaJ-R & G. Forst. p. 24, 110
Metrosideros Banks p. 30, 31, 56, 144
demonstrsns Tison p.31
Imperata Cyr. p. 67
englef/sna Schltr. p. 144
Intsia bijuga O.K. p. 26, 58
operculata Labill. p.94
Ipomoea ochrscee G. Don p. 154
Mimosa p. 40, 69
Itei/uma bailioniiBail1. p.96
MIMOSACEES p. 86, 92, 104
txors franciiSchltr. & Krause p. 138
MONIMIACEES p. 37, 40,116
Montrouziera8enth. & Hook.f. p.30
J cauliflora Planch. & Triana
Jambosa longifolia Brongn. & Gris p. 92 p. 26, 28, 56
Joinvillea gaudichaudiana Brongn. & Gris ssp. gabriellae 8aill. p. 30
glabra Newell p. 102 sphaeroidea Pancher p. 28
plicata New. & Stone p. 102 verticillata Planch. & Triana
p.146
K MORACEES p. 102
Kaari p. 6,22,24,26,28,56,98 Mousses p.46, 138, 148
Kaori de montagne p. 114 Myodocarpus Brongn. & Gris p. 3 1, 110
Kermadecia8rongn. & Gris p.26 crassifolius Dub. & Vigo p. 146
Knightia deplancheiVieil1. p. 118 trexirutohus Brongn. & Gris
Kohu p. 26, 58 p.22
pinnetus Brongn. & Gris p. 110
L MYRICACEES p. 140
LABIEES p. 37 MYRSINACEES p. 26, 31, 112
Lantana camara L. p. 40, 69 MYRTACEES p. 19, 20, 22, 24, 26, 30, 31,
LAURACEES p. 40,56 40,56,63,70.92,94,106,122,134,144
Levotxie mscrocsrps H.E.Moore p. 100 Myrtus L. p. 24, 31
160
N Pleurocalyptus deplanchei Brongn. & Gris
Neocallitropsis pancheri (Carr.)de Laub. p.106
p.63. 73. '14 PODOCARPACEES p. 90. 140. 150
Neogui/lauminia c1eopatra Croizat p. 108 Podocarpus gnidioides Carr. p. 140
NEPENTHACEES p. 154 Pomaderris p. 132
Nepenthes viei/lardiiHook.f. p. 34. 154 POTALiACEES p. 88
Niaouli p. 6. 40. 47.66.67.70.74 Pritchardiopsis ;eanneneyiBecc. p.77
Nothofagus 81. p. 14.22,31.32.38,48 PROTEACEES p. 19.20.26.31.38.56.92.
discoidea (Baum. Bod.) Steenis 118
p.14 Pseuderanthemum comptoniiS. Moore p.96
Psidiomyrtus loce/latus Guill. p. 106
PsychotriaL. p. 30. 38.136
o
Oceanopapaver neo-caledonicum Guill.
calorhamnus Guill. p. 136
douarrei Dan p. 42. 1 12
p.130
OLEACEES p. 96 R
ONCOTHECACEES p. 19 Ralia p.58
ORCHIDACEES p. 1 1. 19. 22. 31. 32. 86. RHAMNACEES p. 132
116. 138. 150 Rhizophora L. p. 68. 82
Osmanthus sustro-celedonicus IVieil1.) Knob. RHIZOPHORACEES p. 82. 106
p.96 Rivinia humilis L. p. 154
Oxera crassifolia Virot p. 144 Rossolis p. 34
moriereiVieili. p. 1 12 Roystonea regia O.F.Cook p. 156
neriifolia Beauvis. p. 136 RUBIACEES p. 26. 31.32. 112. 136. 138
robusta Vieill. p. 1 12 RUTACEES p. 20. 24. 92. 132
Ryssopterys timoriensis A. Juss. p. 88
p
Palétuviers p.68
Palétuvier de montagne p. 106 Salicornia p. 68
s
Palétuvier rouge p. 68. 82 Salsepareille p. 1 16
Palmier royal p. 156 Santal p.34.86
PALMIERS p.B, 19.24.28.40.56.77. SANTALACEES p. 30. 34. 86. 152
100.156 Santalum sustro-csledonicum Vieill. p. 73.
Pancheria Brongn. & Gris p. 31. 120 86
engleriana Schltr. p. 142 SAPINDACEES p. 30. 69. 88. 1 10. 132
hirsute Vieill. p. 120 SAPOTACEES p. 26. 30. 31.96. 134
PANDANACEES p. 90. 102. 150 Scaevola L. p. 138
Pandanus L. p.28 balansae Guill. p. 138
bernardiiSt. John p. 102 Schefflera J.R. & G. Forst. p. 58
oblongus Solms p. 90 Schizachyrium Nees p. 67
PAPILIONACEES p. 82. 122. 156 Schizaea dichotoma Sm. p.98
PARACRYPHIACEES p. 19 SCHIZAEACEES p.98
Parasitaxus ustus (Vieill.) de Laub. p. 34. 150 Serianthes petitiana Guill. p.92
Parsonsia tlexuose Baill. p. 134 Silver grass p. 67
Peuplier p. 156 Sioanea L. cl. Antholoma
Phe/line comosa Labill. p. 1 10 SMILACACEES p. 116
PHELLINEACEES p. 19. 26. 110 Sm/Jax L. p. 1 16
Phy/lanthus L. p. 38 purpurata Forst. p. 116
pelta tus Guill. p. 128 Sonneratia alba J.E. Sm. p.82
PHYTOLACCACEES p. 154 SONNERATIACEES p.82
Pin colonna ire p. 6. 10. 19.26.28.48.50. Solmsie calophy/la Baill. p. 130
54.58.70. 73 Spathoglottis BI. p. 31
PITTOSPORACEES p. 31. 104. 122. 124 unguiculata Reich.l. p. 86
Pittosporum Banks p. 31. 38. 122 Sphenomeris alutacea Cop. p. 90
dzumacenseGuil1. p.104 Spiridens vie/J/ardiiSchp. p. 148
pronyense Guill. p. 122 Stenocarpus milnei Hook. p. 1 18
Platyspermation crassifolium Guill. p. 146 Stenotepbrum dimidiatumBrongn. p.67
161
Sterc ulie buttet e Panch . & Seb . p.84
Ietsioides Sc hlt r. p. 10 8
STERCULIAC EES p. 26, 84 , 88, 108 ,1 2 8
S torckietts Seem . p. 30, 3 1
panc heri8aill. p. 104
Strasb urgeria rob usta Guill. p. 14 6
ST RAS BURGERIACEES p . 19, 14 6
Strome topteris moniliformis M ett . p. 114
St yphelia floribunda (8rongn . & Gris) Sieumer
p. 30,148
mec ro cerpe (Schlt r.l Sieumer
p. 148
pa ncheri lBrongn . & Gris) F. Mue ll.
p.132
Suaeda eust retis M aq . p.68
Symplocos Jacq. p.24
Syzygium Gaertn . p.31
T
Taet sia neoealedonica Linden p . 30
Tama nau p. 26 , 56, 7 3
Tapeinosp erma Haok .f. p. 38, 112
panc heri Me z. p. 1 1 2
Tarenna leio lo be S. M oore p. 136
Them ede gigan tea Hack . p. 67
THYMELEA CEES p. 130
TILIA CEES p. 13 0
Trist enis R. Br. p. 3 1, 63
gl auea Panch er p. 134
v
VERBENAC EES p. 26, 112, 13 6 , 14 4
w
Wedelia uniflora S. M oore p.84
WIN TERA CEES p. 19 , 22 , 3 7 , 40, 10 2, 14 2
x
Xanth os tem on F, M uell. p . 3 0, 31
aur anti acum Sc hltr. p. 31 ,
1 24
ciliat um Niedenzu p. 1 24
flavum Schltr . p. 124
myrtifalium Pamp an. p. 1 7
rubrum Nieden zu p. 124
Xeron ema Brang n. & Gris p.20
moorei Brongn . & Gris p. 30 , 140
XYRIDA CEES p. 3 1
X yris Gronov. p. 3 1, 90
paneheri Rendl. p. 9 0
z
Zygogynum pomiferum Baill. p. 14 2
162
Bibliographie
Flores
GUILLAUMIN (A.\. 1948. - Floreanalytique et synoptique de la Nouvelle-
Calédonie - Phanérogames. ORSTOM (Paris), 369 p.
LA BILLARDIERE (J.J.H. del. 1824. - Sertum Austro-CaledonicumHuzard (Paris),
83 p.. 80 pl.
MONTROUZIER (X.). 1860. - Florede l'île Art.
Mém. Acad. Sei, B. lettres et Arts IL yon), t. 10, pp. 1 73 - 254.
A partir de 1967. - Florede la Nouvelle-Calédonie et Dépendances. Mus. natn.
Hist, nat, Il.ab. de PLhanérogamie, Paris).
1. Sepotecées, 168 p., 40 pl. (A. Aubréville, 1967l.
2. Protéacées, 254 p., 52 pl. (R. Virot, 1968l.
3. Ptéridophytes, 307, p., 39 pl. (G. Brownlie, 1969l.
4. Gymnospermes, 168 p.. 43 pl. (D.J de Laubenfels, 1972l.
5. Lauracées, 123 p., 24 pl. (A. Kostermans, 1974).
6. Epacridacées, 161 p., 27 pl. (R. Virot, 1975l.
7. Acanthacées, Bignoniacées, Boraginacées, Solanacées, 21 2 p., 47 pl. (H.
Heine, 1976).
8. Orchidacées, 565 p.. 215 pl. (N. Hailé, 1977l.
9. Flecourtiecées, 132 p., 32 pl. (M. Lescot, 1980).
Svmplocecées, 16 p., 5 pl. (H.P. Nooteboom, 1980l.
!cacinacées, Olacacées, Corynocarpacées, 20 p., 7 pl. (J.F. Villier, 1980).
Sous presse
Apocynacées (P. Boiteau & J. Allorgel.
Monimiacées, Atherospermatacées, Amborellacées, Triméniacées (J.
Jérémie).
Elaeocarpacées (C. Tirel).
Travaux divers
BAL TZER IF.). 1969 - Les formations végétales associées au delta de la Dumbéa (Nouvelle-
Calédoniel. "Cahiers ORSTOM" IParisl, sér. géologie, t. 1, 1, pp. 59 - 64.
BALGOOY IM.M.J. vanl. 1960. - Preliminary plant geographical analysis of the Pacifie.
"Blurnea" Il.eidenl. X, 2, pp. 385 - 430.
GLOVANELLI (JI. 1952. - Le climat de la Nouvelle-Calédonie. Serv. Météorologique
(Nournèal. 57 p.
GUILLON !J.H.I. 19975. - Les massifs pèridotitiques de Nouvelle-Calédonie. Mém ORSTOM
IParis}, 120 P
HECKEL (E.). 1913. - Les plantes utiles de Nouvelle-Calédonie. "Ann. Musée Colonial"
IMarseillel, t. 1, pp. 1 -93.
JAFFRE IT.). 1980. - Etude écologique du peuplement végétal des sols dérivés de roches
ultrebesiques en Nouvelle-Calédonie Mém. ORSTOM IParis}, 271 p., nombreuses
planches.
LATHAM (M), QUANTIN IP.!. AUBERT (G). 1978 - Etude des sols de Nouvelle-Calédonie
lavec carte pédologique et carte d'aptitudes culturales et forestiéres des sols au 1/1 000
000) ORSTOM IParis}, Notice n" 78, 138 p.
MONIDO (F.I. 1966. - Précipitations annuelles en Nouvelle-Calédonie. Carte et notice
explicative. ORSTOM (Nouméal.
163
RAGEAU IJ.}. 197 3 . - Les plantes médicinales de la Nou velle -Calédonie. ORSTOM (Paris).
Trav . et Doc. n° 23 , 139 P.. 66 fig.
SA RLIN (P.). 1954 - Bois et torêts de la Nou vell-Calédonie. C.T.F.T. (Nogent -sur-M arn e), 30 3
p., 131 pl.
SCHLECHTER (R.). 1907 - 0 8. - Beitrage zur Kenntnis der Flora von Neu- Ketedonien " Bot.
Ja hrbücher für Syst. Pflanzengesch ichichte und Pf lanzengeograph ie" ILeipzig ), t . 3 9 , pp .
1 -274 ; t.40, pp . 20-45
SCHMID lM.). 197 9 . - " Les ecosystemes forest iers melanesiens (Nouve tle-Cal èdome.
Ncuv elles-H èbrides. Fidji et îles Salomon) ." ln Ecos yst ém es forestiers tropicaux, pp. 709-
74 0 . UNESCO (Pari s)
VIROT (R.). 19 5 6 . - La végétation canaque. Mem . Mu s. nat n. Hist . nat. (Pari s). sèr. Bot. 8,
388 p.
164
Collection voir la nature
Directeur scientifique: Bernard Salvat
Les photos N°S 13, 59, 63, 65, 79, 87, 89, 92, 94, 99, 100, 104,
107,111,119,120,123,127,131,132,138, 147et 161
sont de T. Jaffré.
Les photos N°S 112, 128, 167, 170 et celle de la page 29, sont de
J. Hoock.
Les photos N°S 30, 40 et 105 sont de J.M. Veillon.
La photo N° 68 est de J. Rivaton; celle de la page 25, de G.
Mangenot; celle de la page 36, de B. Hermann; et celles des
pages 46/47 et 72, de M. Folco.