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On part de l’environnement pour comprendre comment les populations s’organisent les unes
par rapport aux autres.
1. LE CONCEPT DE COMMUNAUTÉ
Au sens strict, la communauté est l’ensemble délimité avant tout par des frontières
géographiques.
Communauté fermée : espèces associées les unes aux autres → frontières nettes
Écotone : région ou le remplacement d’espèces le long du gradient est rapide.
L’activité humaine favorise la mise en place d’écotones nets.
Communauté ouverte : association d’espèces qui peuvent vivre ensemble, mais de besoin les
uns des autres pour vivre, distributions géographiques indépendantes donc limites / frontières
moins nettes.
Pas d’écotone, pas de frontières nettes.
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A. Les listes d’espèces : 1er élément de description des communautés biologiques
Lors de l’échantillonnage, toutes les espèces ont le même poids (1), mais on ne tient pas
compte de la rareté d’une espèce → il faut évaluer le nombre d’individus de chaque espèce.
Les ressources :
Dépendance totale – chaque individu puise les ressources dans son environnement.
On s’intéresse au type de ressource et à la quantité :
La productivité repose sur les ressources disponibles, mais le lien n’est pas direct.
Les ingénieurs sont clés de voute, mais les clés de voute ne sont pas nécessairement
ingénieurs.
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D. Les communautés sont structurées par des réseaux d’interactions
Réseaux trophiques : les relations entre espèces sont souvent des relations alimentaires, les
espèces se nourrissent les unes des autres.
Approche analytique :
- On regroupe les espèces en groupes fonctionnels.
- Répartir les espèces sur une même ligne s’ils appartiennent dans le même niveau
trophique.
- Associer les espèces du même niveau trophique même si elles n’ont pas les mêmes
relations alimentaires (producteurs, consommateurs).
- Isoler une partie du réseau qui nous intéresse.
Interactions :
- Directes : entre deux espèces, un changement d’abondance d’une population
impliquée dans une interaction directe a un effet immédiat sur la population associée.
- Indirectes : une ou plusieurs espèces intermédiaires impliquées.
o chaines d’interaction : A → B → C
o modifications d’interaction : une espèce intermédiaire affecte une interaction
directe entre deux espèces.
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Succession écologique primaire : dans un environnement qui n’abrite pas la vie, on part de
zéro.
Succession écologique secondaire : dans un environnement qui a déjà connu la vie, on ne
part pas de zéro car présence de ressources liées aux communautés passées.
Observation indirecte :
- carottes dans le sol puis étude du pollen
- chronoséquences : succession de communautés existant au cours du temps
1. Traits des espèces des premiers stades et des espèces des stades tardifs
Espèces pionnières :
- produisent de nombreuses graines assez petites
- graines se développent avec peu de ressources
- longévité importante des graines (mois ou années) jusqu’à conditions favorables
- vitesse de croissance très rapide
- durée de vie courte
Stades finaux :
- graines de grande taille avec beaucoup de réserves
- tolérantes aux zones ombragées
- vitesse de croissance lente
- durée de vie longue, ressources allouées à différents pôle : biomasse, entretien des
tissus, réparation des dommages provoqués par les herbivores
2. Mécanismes de succession
Trois mécanismes :
- facilitation : chaque stade permet au suivant de se réaliser, préparation du sol, fixation
de l’azote.
- inhibition : établissement d’une espèce dans une communauté empêche l’installation
d’une autre espèce.
- tolérance : succession dans lequel la probabilité d’installation d’une espèce dépend
de sa capacité à se disséminer et à se maintenir dans les conditions de
l’environnement aux différentes étapes de la succession.
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