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Semestre :6

Unité d’enseignement Fondamentale 2 : Ecologie des


populations et des communautés
Matière 2: Biogéographie

- Crédits : 7
- Coefficient:4

Objectifs de l’enseignement :
- Etude de la répartition des organismes à la surface du globe
- Les causes qui régissent cette répartition,
-En mettant l’accent sur la biogéographie descriptive,
- Les méthodes et description des grands biomes et de leur distribution à l'échelle
mondiale.

Mode d’évaluation :
Contrôle continu et Examen semestriel
Contenu de la matière
• Chapitre I : Eléments de
biogéographie
A. Introduction Chapitre II : Phytogéographie et analyse
• historique de la biogéographie floristique
1. Rappel sur la répartition du règne
• Biogéographie écologique
végétal
• Eléments de géodynamique
2. Méthodes de la classification des
Angiospermes
B. Chorologie 3. Les grandes lignes d’évolution chez les
1. Etude des aires (délimitation, type Angiospermes
d’aires, aires de différents rangs 4. Système de classification des
taxonomiques) Angiospermes
2. Territoires et cortèges floristiques 5. Description et caractères particuliers
(notions, cortèges, richesse de familles à intérêt en systématique
floristique, divisions floristiques du évolutif et économique.
monde) 6. Elément de géographie botanique
3. Variations chorologique des aires 6.1. Répartition générale des formations
végétales du globe
Chapitre III : Zoogéographie
1. Les aires de distribution géographiques
2. Les empires faunistiques et leurs distributions
3. Les causes de distribution actuelle des êtres
vivants
4. Les faunes insulaires
Chapitre IV : Répartition des espèces végétales et
animales en Algérie
I. Qu’est ce que la biogéographie ?

• Le mot biogéographie peut se décomposer en trois parties :


- Bio : êtres vivants dans leurs relations fonctionnelles et
dynamiques.
- Géo : prise en compte de toutes les dimensions et échelles de la
répartition des êtres vivants à la surface du globe, en
considérant:
- les lieux, les distances, les territoires, les flux,
- les réseaux et tous les modes d’organisation spatiale.
- Graphie : toutes les formes d’expression, perception et
représentation (actuelles ou passées) des faits biologiques et
géographiques.
II. La biogéographie

• C’est la science qui étudie les organismes vivants, les plantes et


les animaux dans leurs répartition, leur groupement et leurs relations
avec les autres éléments du monde physique et humain.

Cette science multidisciplinaire repose sur trois domaines d’études :

• La biocénologie : étude de la composition spécifique, de la structure, et


de la dynamique des biocénoses

• La synécologie : étude des rapports entre les communautés et les


milieux.

• La chorologie : délimitation des aires de distribution géographique des


espèces.

• Mais elle emprunte aussi des éléments à la géographie, l’écologie, la


botanique, la pédologie,l ’agronomie, etc.
La biogéographie étudie les organismes vivants
et leurs groupements dans leur répartition
spatiale et temporelle, comme dans leur
relation avec les différentes éléments de
l’espace géographique.
La biogéographie s’occupe de la partie vivante de la terre, elle a plusieurs façons de
l’aborder et de s’interoger sur son objet.
1. Par les répartitions ou distributions des organismes vivants.
La chotologie (c’est-à-dire c’est la science des répartitions).
2. Par les modes d’association des organismes vivants.
La phytosociologie (la sociologie des plantes) plus fréquemment abordée en
biogéographie .
La zoosociologie (la sociologie des animaux ); partie de la biogéographie qui
traitée par les chercheurs en sciences naturelles plutôt que les géographies.

3. Par les dynamiques (individuel ou collectives) des organismes:


L’évolution et les changements pour les espèces comme pour les écosystèmes ).
Les origines (la biogenèse, d’où vient la vie?)
L’avenir (comment assurer la survie et la pérennité des espèces?
La préoccupation conduit à formuler des stratégies de production et de conservation des
ressources naturelles .

4. Par les modes d’organisation et de fonctionnement des organismes :


La production et l’utilisation de la matière organique
La biogéographie bénéfice de trois approches conjointes

• La biogéographie analytique: Examines et identifies les


habitats des êtres vivants et comment ils se disperses.
• La biogéographie écologique: se penche sur les relations
entre la vie et le complexe environnementale.

• La biogéographie historique: considère l'influence de la dérive


des continents, le changement climatique mondial, et d'autres
facteurs environnementaux sur l'évolution
de la vie.
2. Histoire de la biogéographie
1. La Paradis de Linné (Carl von Linné (1707-1778)) :

Pour Linné, (logique fixiste): tous les


organismes proviennent d'un lieu
unique (le jardin d'Eden) représenté par
une île montagneuse au sein d'un
océan originel.
Les espèces présentant
aujourd'hui une répartition latitudinale
étaient alors sur une échelle
altitudinale.
Au pied de la montagne, vivaient
les espèces tropicales, à mi-flanc les
espèces tempérées et en altitude les
espèces des régions froides.
Puis, avec le recul des mers et
l'émersion de nouveaux continents, les
espèces auraient colonisé.
• George Leclerc, Comte de Buffon (1707-1788) . Ayant étudié
les mammifères des environnements tropicaux d’Afrique et d’
Amérique,
• Il n’avait trouvé aucune espèce commune aux deux continents et
cela malgré des conditions écologiques identiques.
• Le constat fut pourtant le même pour toutes les études menées
durant les 50 années suivantes, notamment les études des
plantes d’Afrique et d’Amérique du Sud par
Alexander Von Humboldt (1769-1859),
• celles des insectes par Pierre-André Latreille (1762-1833)
• ainsi que l’étude des reptiles par Georges Cuvier (1769-1832).

les deux zones n’avaient aucune espèce en commun bien que


partageant les mêmes latitudes, types de substrat et climats.
3. La géographie botanique de De Candolle
• Augustin de Candolle (1806-1893), publia un essai en 1820 dans
lequel il résume les connaissances de l’époque sur la «
géographie des plantes ».
• De Candolle fut le premier à faire une distinction entre deux
branches de la biogéographie.
• Le premier qui a utilisé deux termes peu familiers dans l’usage
moderne : « stations » et « habitations ».
• Aujourd’hui, la biogéographie écologique correspond à l’étude
de ces « stations », que l’on appelle aujourd’hui «habitats » .
• La biogéographie historique correspond à l’étude des
« habitations » (à ne pas confondre avec le terme moderne «
d’habitat ») correspondant plus ou moins au terme « d’aire »
d’endémisme .
4. La géographie botanique de De Candolle
• « On exprime par le terme de station, la nature spéciale de la
localité dans laquelle chaque espèce a coutume de croître, et
par celui d'habitation, l'indication générale du pays où elle croît
naturellement. Le terme de station est essentiellement relatif
au climat, au terrain d'un lieu donné ; celui d'habitation est plus
relatif aux circonstances géographiques et même
géologiques. »
• De Candolle créa une liste d’«habitations » qu’il nomma
« régions botaniques », c'est-à-dire des espaces qui accueillent
un certain nombre de plantes indigènes.
• Ici, au lieu de s’attendre à trouver les mêmes espèces dans des
régions soumises aux mêmes conditions écologiques, on
s’attend à rencontrer des espèces différentes d’une région
botanique à l’autre.
5. Les parentés biogéographiques de Wallace
• Alfred Wallace (1823-1913) fut le premier à suggérer une possible
parenté entre différentes aires géographiques, il utilisait une
approche comparative avec trois sujets :
• exemple pour les sujets A, B et C : A et B sont plus étroitement
apparentés entre eux que l’un et l’autre ne l’est de C.
• Dès 1863, Wallace explorait les faunes des îles de Bornéo, Java,
Sumatra et du continent asiatique. Afin de définir les parentés, il
s’appuya sur les nombres relatifs de taxons endémiques à ces
régions. Ainsi, Java possédait davantage d’espèces endémiques
d’oiseaux et d’insectes que Bornéo et Sumatra, Wallace en déduit
que cette île avait dû être séparée du continent plus tôt que les
deux autres.
• ses observations furent les prémices de ce qu’est aujourd’hui la
biogéographie historique : la recherche des liens de parenté entre
les aires et leur histoire géologique.
6. Les travaux de Jean-Baptiste de Lamarck; Charles Jean
Darwin

• Les travaux de Jean-Baptiste de Lamarck (1744-1829) et ceux


de Charles Jean Darwin (1809-1882) en Amérique du Sud dont
les bases de la théorie évolutionniste qui seront corrigées et
complétées par leurs disciples (Drouin, 1989 ; Laissus, 1995).

• L'idée de Linné, que l'on retrouve chez Darwin, est que la


migration à partir d'un centre d'origine est le moteur initial de
la distribution des espèces ; dans une optique évolutionniste,
Darwin y ajoute la spéciation par sélection naturelle dans le
nouveau lieu géographique. Ainsi explique-t-il le peuplement
et la diversification des espèces des îles Galapagos.
7. Ernst Haeckel

Le dernier tiers du XIXème siècle Ernst Haeckel (1834-


1919) invente le terme d’écologie en 1866 qui ouvre un
champ lexical et conceptuel nouveau (écosphère,
chorologie ) dont l’impact sur le développement de
l’écologie écosphère, moderne est considérable (Drouin,
1993).
Après avoir puisé ses premiers concepts dans la
géographie botanique, puis dans la biogéographie à
laquelle Haeckel fait allusion dans sa définition de 1868,
l’écologie moderne trouve son essor qui ne tarde pas à
influencer la pensée géographique de l’époque
(Matagne, 1999).
8. Ernst Mayr biogéographie analytique

• Ernst Mayr leur approche (1965) cherche à comprendre l'histoire


des faunes (celle des flores demeurant ), donc leur évolution
• a essayé de dépasser l ’approche descriptive des biogéographes
classiques:

• Elle a une dimension temporelle dont leur objectif étant


d'analyser l'origine, la différenciation, le développement et la
mise en place des faunes, en relation avec l'histoire spatio-
temporelle des milieux.
9. L’approche de Mc ARTHUR
et WILSON « biogéographie prédictive ». (1963, 1967).

• s’efforce d’expliquer des mécanismes aussi fondamentaux


que l’immigration, la colonisation, l’extinction, la structuration
et le renouvellement des communautés.
• Cette approche s’intéresse aussi à l’évolution des
attributs des espèces et des populations locales en fonction des
caractères physiques et biotiques de l’environnement: théorie de
la biogéographie insulaire.
3.La répartition des êtres vivants
Cortège floristique
• En écologie, le terme « cortège » pour désigner un ensemble
d'espèces ayant des caractéristiques écologiques ou
biologiques communes.
• en biogéographie: un ensemble d'espèces partageant la même
aire de répartition géographique. Le qualificatif (le type de
répartition) cortège méridional ou septentrional, montagnard,
alpin, atlantique, méditerranéen, etc.

Divisions floristiques du monde


Ou la phytodivision est une aire géographique avec une composition
floristique uniforme.(Il n’y a pas une frontière nette mais plutôt
douce, avec une zone dans laquelle des clades des deux régions
cohabitent. Les aires de répartition des plantes sont classés
hiérarchiquement en royaumes, régions et domaines (ou
provinces) floristiques.
IV- Définition de la Chorologie
• Dans la Biosphère, chaque espèce occupe un territoire qui lui
convient en fonction de sa propre évolution et de ses préférences
écologiques.
• Ce territoire est considéré comme une « aire », c’est-à-dire une
zone géographique d’extension très variable, en situation de
continuité ou de discontinuité, sur laquelle une espèce vivante se
rencontre de façon spontanée.

A. La Chorologie : la branche de la Biogéographie qui se charge de


délimiter les « aires » de localisation des organismes vivants sur Terre.

En règle générale, l’organisme à la base de chaque « aire » est


considéré comme un « taxon » ou « unité taxonomique » qui a une
répartition géographique propre.
Le « taxon » correspond le plus souvent à une « espèce » ; on parle
alors de la répartition ou de la chorologie de cette « espèce ».
Exemple : « l’aire » de répartition du Baobab, cette
plante étant une espèce appelée botaniquement
Adansonia digitata.
Le Baobab a une aire de répartition qui correspond à
presque toutes les zones tropicales sèches situées en
Afrique de l’Ouest, de l’Est et en Afrique australe.

Mais la répartition peut cependant être perçue à des niveaux


taxonomiques plus élevés, compte tenu des classements
hiérarchiques retenus pour les organismes vivants :

« l’aire » de telle « espèce » (végétale ou animale),


« l’aire » de tel « Genre »,
 « l’aire » de telle « Famille »,
 « l’aire » de tel « Ordre », Etc.
V. L’air en biogéographie

 Est la surface occupé par une espèce animale ou végétale ,


la ligne qui enveloppe des stations où vit l’espèce considérée est la
limite d’aire.
 De la même manière, on peut tracer sur une carte les aires de
répartition des Genres, des familles

Fig 1: Exemples d’aires continue


(palmiers), discontinue (Empetrum),
et disjoinctes (Magnolia, Platanus).
1. Les formes des aires:
 Aire continue dessine une surface nettement localisée,
même si quelque stations se trouvent à l’écart de l’aire;
EX: Aire du chêne vert est presque continue; elle correspond
au climat méditerranéen mais elle s’en éloigne en direction
du nord et du nord-ouest, de plus q.q stations isolées sont
en dehors de l’aire continue.

 Aires discontinues (ou disjointes) : l’aire est morcelée


en deux ou plusieurs aires secondaires éloignées les
unes des autres , et par fois séparées par des grandes
distances , suivant la disposition des fragments de ces
aires
• Ces aires ne sont ni dues au hasard,
ni stables dans le temps.
• Le biogéographe se demande
pourquoi cette répartition, et elle
cherche les limites, et l’évolution de
ces limites dans le temps.

On analyse cette répartition grâce à ex : aire de répartition du hêtre en


des sources de provenances et de 2000 et projection en 2100
formats divers : (
 sur un grand territoire (petite échelle),
représentation plutôt schématique
avec des surfaces ;
 sur une zone plus petite (grande
échelle) la répartition est plus
détaillée, montrée avec des points.
2. Les différents types d’aire de répartition

OnAire naturelle distingue :


: ensemble des territoires où l’espèce est indigène
(naturellement originaire)
Aire secondaire : ensemble des territoires situés en
dehors de l’aire naturelle, où l’espèce est présentée,
mais non originaire. On y retrouve deux types d’espèces:
espèce acclimatisée, implantée dans des zones
climatiques où elle va survivre, mais pas se reproduire)
espèce naturalisée, implantée dans des zones
climatiques où elle va survivre et se reproduire.
A. Les différents types de répartition d’aire naturelle :

Les aires naturelles sont classées en 4 types selon leur étendue et


leur configuration :
1. Les aires cosmopolites : s’étendent (en principe) à l’ensemble de
la surface du globe. (C’est la répartition la plus fréquente à
l’échelle de la communauté)

2. Les aires circumterrestres : s’étendent autour du globe tout en


restant localisées entre des limites latitudinales précises (C.A.D
entre deux parallèles, par exemple : les palmiers dans les aires
circumtropicales). On parle d’aires zonales, puisqu’elles se
rapportent aux grandes zones bioclimatiques.
A. Les différents types de répartition d’aire naturelle :

3. Les aires disjointes : sont discontinues dans l’espace. Elles


sont le résultat, soit du
– morcellement d’une aire initialement continue (dérive des continents),
– soit d’une migration par étapes.

4. Les aires endémiques : aires strictement localisées à un


territoire, d’étendue très variable ; qui est le seul où l’on
puisse trouver l’espèce. On parle d’endémisme insulaire,
montagnard, ou écologique (par exemple, type de sol).
Endémisme :

 On dit qu’une espèce est endémique lorsque celle-ci est


présente dans un seul territoire.
 Phénomène lié à des barrières d’isolement qui empêchent la
dispersion de la faune et la flore.
 Ces barrières peuvent être :
- Géographiques (ex. mer ou montagne),
- Écologiques (aridité du territoire voisin),
- Génétiques (incompatibilité entre deux différentes espèces).
- Endémisme insulaire (iles de Hawai et Madagascar possèdent 80% des
esps endémique.
- Endémisme montagnarde (les Alpes 400esps endémique)
- Endémisme écologique.(flore cupricole , caractérise les sol riche en
Cuivre)
B. Les types Endémisme

• Paléoendémisme (endimique par conservation): concerne


les espèces d’origine ancienne, qui par le passé possédaient
une aire de répartition vaste et qui sous l’effet de conditions
climatiques de plus en plus défavorable à leur développement
se sont localisées à un seul endroit.

• Néoendémisme : concerne des espèces qui sont apparues


récemment (post-glaciaire) sur un territoire géographique,
soit parce que leurs autres aires de vie ont disparu, soit parce
qu’elles ont migré
Elément de flore

• Groupe d’espèces nées dans un même région et ayant subi


des déplacement d’ensemble au cours des âges.
• Les espèces d’un même élément de flore ont donc des
affinités climatiques semblables.
• L’élément méditerranéen est composé d’espèces
caractérisant la région méditerranéenne. Elle sont endémique
à cette région (Pinus halepensis, Pistacia lentiscus……)
VI. La formation végétale: (type de végétation)

Les plantes comme les animaux constitues des ensembles des


groupements des communautés

Est un groupement de plantes caractérisé par sa physionomie: la


foret, la prairie , la lande, le maquis.
Ces termes évoquent immédiatement un certain volume de
couvert végétal sans précisé la composition floristique.
On peut décrire un paysage morphologique, un plateau, un relief
dissymétrique sans connaitre sa structure ni les systèmes
d’érosion qui sont intervenus dans la morphogenèse. (Elhai,
1968)
La formation est une unité physionomique
VII. L’association végétale (classement
phytosociologique)

L’association végétale: constitue l’unité fondamentale qui


caractérise l’organisation de chaque phytocoenose, cette
dernière étant constitué par une mosaïque d’association
une association comme « un groupement floristique »
statistiquement homogène qui possède au moins une espèce
caractéristique et présente une composition originale
d’espèces dont certaines , les caractéristiques (liées), les
autres étant qualifies de « compagnes » (Ramad , 2002).
• L’association constitue une entité systématique.
• Selon l’école Braund Blanquet: Une association végétale est
caractérisé par les espèces qui lui sont fidèle ( marquant une
grande abondance) «préférence »
• Constituée par une mosaïque d’association.
Le territoire floristiques ou phytogéographique

Définition d’un territoire phytogéographique: est le degré


d’originalité de sa flore et de sa végétation. Sont les
zones homogènes pour la flore.

Un territoire phytogéographique se définit à la fois par sa


végétation et par sa composition floristique; il traduit
simultanément, par le fait même, le cadre climatique et
l’influence du passé.
Le territoire floristiques ou phytogéographique

La composition de la flore peut demeurer quasi constante sur de


vastes territoires, ainsi lorsque, sur une même latitude,
s’enchaînent une longue série de plaines.
Ailleurs, cette composition peut, au contraire, se modifier
brutalement en raison d’une discontinuité géomorphologique
ou climatique.
Il faut aussi tenir compte du fait que certains taxons jouent un
rôle physionomique prépondérant à un endroit donné mais
qui s’efface dans d’autres contrées.
Elément phytogéographique (élément de
flore) :
L’ensemble des taxons (espèces) dont l’aires comparativement
restreinte et plus ou moins superposable délimitant un
territoire phytogéographique ou élément de flore .
L’extension et l’importance du territoire phytogéographique
dépend du niveau hiérarchique des taxons endémiques qui le
délimitent.
Lorsque on désigner une partie de la
flore d’un territoire donné, un groupe de
taxons formant une unité sur le plan
phytogéographique. Ainsi, Laurus nobilis,
Quercus ilex, Q. coccifera, Arbutus unedo,
Nerium oleander, de nombreuses espèces
du genre Cistus, du genre Helianthemum
et de la famille des Aphyllanthacées dont
Fig. 2. Aires recouvrantes des espèces les aires coïncident, font partie de
appartenant à l’élément méditerranéen.
l’élément méditerranéen (Fig.
Les territoires biogéographiques
L’organisation des territoires est fondée
principalement sur la reconnaissance des
particularismes (végétaux ou animaux) qui se révèlent
sous la forme d’espèces exclusives à ces territoires,
compte tenu aussi du niveau taxonomique considéré.

• Le critère-clé des découpages des territoires repose sur


l’endémisme et l’ homogénéité des zones ainsi que le
niveau taxonomique (les espèces) qui jouent un rôle
physionomique majeur dans la structure du paysage.
A. Les types des divisions floristiques du mondes

La hiérarchie des unités territoriales reste


identique à celle utilisée pour les territoires
floristiques. Le niveau le plus élevé est celui de
l’Empire ou Zone.
Les subdivisions floristiques majeures
proposées notamment par Engler & Diels (in Mattick, 1964), par Good (1964) ou par Takhtajan
(1969 ; 1986) –
Empires floraux : 6 empires

1.Les régions floraux : sont caractérisées,


Régions florales; 37 régions d’une part, par un grand nombre de
groupements de haut rang
systématique, bien individualisés et
Domaines floraux (appelés parfois Provinces très évolués, d’autre part, par un
endémisme accusé surtout au niveau
des unités taxonomiques supérieures
(familles, tribus, sections, genres).
Secteurs (et Sous-Secteurs);
Ex: division de la région holarctique en région??

Districts: les plus petites unités territoriales (ou, le cas échéant, des Sous-
Districts
A. Les types des divisions floristiques du mondes

1. Empire floristique: Utilisé au niveau de la terre


entière elle est fondé sur l’endimisme des familles et de
sous famille, il y a habituellement 6 empire floristiques
sont: fig.2
Empire floristique

Fig. 2. Division globale en Empires floristiques (Takhtajan,


1986).
2.La Région: est caractérisée, d’une part, par un
grand nombre de groupements de haut rang
synsystématique, bien individualisés et très
évolués, d’autre part, par un endémisme
accusé surtout au niveau des unités
taxonomiques supérieures (familles, tribus,
sections, genres).
3.Le Domaine est caractérisé, d’une part,
par la présence d’au moins un groupement évolué (climacique) et par
différents groupements édaphiques particuliers,
d’autre part, par un endémisme spécifique très marqué et par le
développement de certains genres mal représentés dans les
Domaines voisins.
Du point de vue climatique, le Domaine est caractérisé par un
rayonnement et une disponibilité en eau donnée.
La Belgique se partage entre deux domaines : Atlantique et Médio-
européen (la ligne de partage étant le sillon Sambre-et-Meuse).

4. Le Secteur ne possède plus du point de vue floristique la même


originalité et ne présente un endémisme accusé qu’au niveau
spécifique. Il caractérise un ensemble géomorphologique
relativement uniforme
4.D ans chaque domaine des secteurs floraux fondée sur un
endémisme marqué des unités subordonnées à l’espèce (devisions
biogéographique (Ozenda, 1994)

5. au sein du secteur des districts floraux correspondants en principe à


un début d’endémisme de taxons inferieurs à l’espèce, les districts
sont parfois subdivisés encore en sous- districts .

*Actuellement l’union Européenne se divise en 9 régions


biogéographique (Fig. 4)

La région et l’Empire biogéographie de l’Algérie?


* Pour la Algérie combien de secteurs
biogéographique ??
3. Les territoires écologiques

La notion de territoire écologique est plus précise encore


que celle de territoire phytogéographique.
En effet, elle prend en considération des données climatiques et
géologiques plus précises et fait aussi intervenir la pédologie
et la topographie.
Les territoires écologiques n’ont été étudiés que pour des
territoires restreints.
Les espaces écologiques ont été répartis selon la hiérarchie et les critères

suivants:

• Les secteurs délimitent les grandes unités écologiques. Ils sont

caractérisés par un ensemble géomorphologique relativement uniforme

conditionnant un rayonnement et une réception d’eau différenciés. Ils

sont caractérisés parfois aussi par un socle lithologique ayant des

propriétés de nature à influencer nettement le régime thermique et la

dynamique de l’eau.
2. Le secteur est subdivisé en trois sous-secteurs qui
correspondent à des différences liées à la pente du terrain et
à son exposition et qui présentent donc des
régimes thermiques contrastés. Ils sont définis par la pente. Il
s’agit des sous-secteurs principal (pente < 15-20%), chaud
(pente > 15-20% : exposition de E-SE à W-NW) et froid (pente
> 15-20% : exposition de W-NW à E-SE).
• 3. Les sous-secteurs sont subdivisés en districts qui groupent des
matériaux lithologiques différents mais de même composition
chimique. Dans la pratique cette unité est toutefois difficile à
délimiter faute d’informations cartographiques précises.
• Les territoires écologiques doivent être considérés comme une
subdivision ultime du District phytogéographique. Il faut néanmoins
déplorer que les termes de Secteur, de Sous-Secteur et de District
sont déjà utilisés dans la hiérarchie des territoires
phytogéographiques.
TD
• Dériver des quantinants
• La spéciation
• Endémisme
• phytosociologie
• La fammilles des plantes à interé économiques
• Les plantes toxiques
• Les plantes médicinales
• Ecosystème insulaire
• Evolution des végétaux.
• Les biomes.

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