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Université de Lomé 2020-2021

Faculté des Sciences

RELATIONS PLANTES-ANIMAUX
BPV (Semestre 6)

NOTES DE COURS

Responsable : Yao A. WOEGAN

Laboratoire de Botanique et Ecologie végétale

Département de Botanique/ FDS/UL

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Titre de l’UE : RELATIONS PLANTES-ANIMAUX

Code de l’UE : BOT 214

RESPONSABE : WOEGAN Yao Agbelessessi, Maître de Conférences

Tél : (228) 90 07 43 99 ; E-mail : woeganya@yahoo.fr

CREDIT : 4

SEMESTRE : 6

PUBLIC CIBLE : Ce cours s’adresse aux étudiants de Licence Sciences de la Vie,


Mention Biologie et Physiologie végétales.

PRE REQUIS : Ecologie végétale (BOT 260), Systématique des Angiospermes


(BOT 222)
OBJECTIF GENERAL : Ce cours s’inscrit dans un axe pluridisciplinaire qui fournit des
informations sur le fonctionnement des écosystèmes, impliquant la préservation de la
biodiversité qui est, par ailleurs, la clé d’une intégration durable de l’exploitation dans
une gestion à long terme des ressources naturelles.

OBJECTIFS SPECIFIQUES :
- Aborder les différents modes de dissémination des plantes à travers la nourriture des
animaux et les autres formes de dispersion se traduisant par les formes d’entraide
(pollinisation, transport de graines, abri, etc.) ;
- Appréhender la domestication des plantes par les hommes.

Ces relations déterminent la dynamique et la structuration des communautés vivantes


et jouent un rôle dans le fonctionnement des écosystèmes naturels et des agro-
écosystèmes.
ACTIVITES D’APPRENTISSAGE : Cours magistral, Travaux Dirigés et Travaux
Pratiques
MODE D’EVALUATION : Contrôle continu : 40%, Examen : 60%

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PLAN
Introduction
Chapitre 1 : Rappels de quelques notions d’écologie générale
Chapitre 2 : Relations entre êtres vivants à l’intérieur d’un écosystème
Chapitre 3 : Connivences entre les plantes et insectes
Chapitre 4 : Dispersion des plantes
Chapitre 5 : Répartition des espèces
Conclusion

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PLAN DETAILLE

INTRODUCTION

CHAP 1 : Rappels de quelques notions d’Ecologie Générale


1. notion d'écologie
2. notion d'écosystème
3. dimension, structure et fonctionnement de l'écosystème
4. divers types de biocénoses et relations dans l'écosystème

CHAP 2 : Relations entre êtres vivants à l’intérieur d’un écosystème


I. Structure trophique des biocénoses
I.1 Chaînes alimentaires
I.2 Réseaux trophiques I.3 Niveaux trophiques
I.4 Notion de niche écologique
I.5 Pyramides écologiques
I.6 Cycles biogéochimiques
II. Autres relations
II.1 aide mutuelle
II.2 symbiose
II.3 indifférence
II.3.1 neutralisme
II.3.2 synécie
II.4 antagonisme
II.4.1 compétition
II.4.2 prédation
II.4.3 parasitisme

CHAP 3 : Connivences entre les plantes et insectes


I. Pollinisation
II. Fécondation chez les plantes, Eviter la consanguinité
III. Orchidées et pollinisateurs
IV. Ficus et pollinisateurs
V. Mode de pollinisation des principales espèces fruitières
V.1 Pollinisateurs
V.2 Menaces de survie

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V.3 Relations agriculture-élevage : la pollinisation à des fins commerciales
VI. Défenses des plantes
VI.1 Défenses constitutives
VI.2 Défenses induites
VI.3 Moyens de défenses et d’adaptation
VI.3.1 Défenses mécaniques
VI.3.2 Trichomes
VI.3.3 Défenses chimiques
VI.3.4 Thigmonastie
VI.3.5 Mimétisme et camouflage
VI.3.6 Couleur et chute des feuilles
VI.3.7 Adaptation des insectes spécialistes
VII. Quel bénéfice pour une plante à être mangée ?

CHAP IV. Dispersion des plantes

I. Modes de dissémination des plantes


I.1 Différentes modes de dispersion des graines
I.2 Différentes astuces inventées par la nature pour disperser les graines
II. Disperseurs ou disséminateurs II.1 Dispersion par les primates II.2
Dispersion par les rongeurs
II.3 Dispersion par les ongulés et les carnivores
II.4 Dispersion par les chiroptères (chauve-souris) et les oiseaux
III. Conséquences de la frugivorie sur la dissémination et la régénération
forestière
IV. Déplacement des plantes
IV.1 Déplacement des individus
IV.2 Mobilité génétique et modes de colonisation

CHAP V. Répartition des espèces


V.1 Aires biogéographiques
V.2. Habitat
V.2.1 nourriture
V.2.2 reproduction
V.2.3 abris
V.3 Habitats naturels
V.4 Esquisse biogéographique
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V.4.1 Peuplement forestier
V.4.2 Peuplement soudanien
V.4.3 Peuplement soudano-guinéen
V.4.4 Peuplement sahélien
V.4.5 Peuplement sahélo-soudanien
V.4.6 Peuplement sahélo-soudano-guinéen
V.4.7 Peuplement saharo-sahélien
V.4.9 Peuplement saharo-sahélo-soudanien
V.4.10 Peuplement ubiquiste
V.4.11 Peuplement austral
V.5 Habitats des plantes

CONCLUSION

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INTRODUCTION
En sciences naturelles, les différentes disciplines ont presque toujours été considérées
séparément (ex botanique et zoologie en sciences biologiques). Cette dichotomie s’est
perpétuée jusqu’au 19e siècle, qui correspond aux premiers balbutiements de l’écologie.

Avec l’écologie, il y a la prise en considération des relations entre organismes et avec


leur environnement. Néanmoins, la plante et l’animal sont souvent sujets d’études bien
délimitées à l’un ou l’autre. Encore de nos jours, il reste des Départements de Botanique
et de Zoologie distincts dans les Universités et chaque discipline possède ses propres
revues scientifiques. Heureusement, l’échange d’information et la collaboration sont
maintenant très valorisés.

Les plantes et les animaux sont, sans aucun doute, différents. Les plantes sont fixes,
fabriquent leur propre nourriture (autotrophes) et font preuve d’une étonnante plasticité
qui leur permet de faire face aux contraintes plutôt que de les fuir. Les animaux sont
mobiles, doivent ingurgiter leur nourriture pour produire leur énergie (hétérotrophes) et
possèdent des comportements variés qui leur permettent de répondre rapidement à un
stimulus extérieur. Et c’est justement à cause de ces différences que, depuis des millions
d’années, ces règnes partageant les ressources et l’espace de notre planète, ont noué
de nombreuses relations.

Ces relations se rapportent à :

- l’alimentation ;

- la reproduction ;

- le déplacement ;

- la défense, etc.

Les relations entre les plantes et les animaux sont multiples et représentent une vieille
histoire pleine de rebondissements. Ces relations se situent dans deux contextes
principaux. Le premier est celui des chaînes ou réseaux alimentaires. De simple
nourriture, l’utilisation des plantes par les animaux a pu devenir, dans certains cas, une
relation d’entraide. Puis les plantes à leur tour, ont considéré les animaux parfois comme
nourriture. Le second est celui de la mobilité « par procuration », mobilité du pollen et
des graines (assurée par des pollinisateurs spécialisés et par des disséminateurs divers)
à considérer surtout comme une aide précieuse pour leur reproduction. Comme les
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animaux, les plantes à fleurs ont un besoin permanent et vital d'étendre leur aire de
répartition. En général, correspondant à ce qui se déplace dans la nature, le vent et les
animaux, sont les deux moyens les plus souvent utilisés pour transporter leurs graines.

Les interactions plantes/animaux constituent un des plus intéressants cas du


fonctionnement des écosystèmes forestiers. Le rôle de dispersion des semences est
essentiel surtout dans les forêts tropicales. Les notions de périodicité et de dynamique
au sein d’une végétation, en relation avec les variables écologiques ont été abordées par
de nombreux travaux. Des études se sont intéressées, d’une part, à la rythmicité de la
floraison et de la fructification des espèces forestières et d’autre part, à la relation entre le
mode de dispersion des diaspores et la période de maturité des fruits au cours d’un cycle
annuel. L’ingestion des fruits et leur dispersion par les animaux ont été abordées par
Smythe (1970). Gautier-Hion et collaborateurs ont même établi en 1985 une relation entre
la couleur des diaspores dispersés et les agents disséminateurs. La dissémination
efficace des graines participe à la régénération forestière par l’entremise des interactions
plantes-animaux.

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