Science De La Vie Et De La Terre.

2ndSA

 Khadissetou Diop
 Mame Diarra Bousso Seck
 Maïrame Gaye
 Maman Diaw Kébé Seck
 Aïssatou Samb
 Mariama Diop
 Yaram Ndiaye
 Awa Ndour
 Adama Diaw
 Marie Ba

Compte rendu de la
Sortie écologique
 Plan
Introduction
I-Le peuplement végétal
1-organisation veticale
2-organisation horizontale
II-Les facteurs biotiques
1-les relations inter-spécifiques
2-les relations intra-spécifiques
III-Les facteurs abiotiques
1-les facteurs climatiques
2-les facteurs édaphiques
IV-Influence de l’activité de l’homme dans le
site
Conclusion

INTRODUCTION

Notre écosystème est composé d’une association ou d’une communauté d’être vivant (
biocénose) et leur substrat de vie ( biotopes) qui sont en interaction permanente. Comprendre
la structure et le fonctionnement de ce dernier nécessite dès lors une étude exhaustive du
milieu. C’est ainsi qu’une sortie écologique a été organisé par les élèves de la 2ndS à la
DIRECTION DES PAYSAGES URBAINS ET DES ESPACES PUBLICS à Cambèrene le
19 DÉCEMBRE afin de mieux cerner cet écosystème. En effet ce site est marqué par un
peuplement très riche et varié (animaux - végétaux) et des points d’eau etc… Se limitant au
Nord par la cité fadia, au Sud par la RN1 , à l’ Est par le technopole et à l’Ouest par le marché
de Cambèrene la visite de cet espace urbain nous a permis d’avoir un aperçu sur les facteurs
écologiques, les êtres vivants du milieu, leurs interactions ainsi que l’impact de l’homme sur
le site.

I-LE PEUPLEMENT VÉGÉTAL

1-Organisation verticale

Dans notre milieu, nous pouvons noter une classification diversifiée des êtres vivants.
Cette organisation correspond à la stratification des différentes espèces composant notre
écosystème les unes par rapport aux autres. Les végétaux et les animaux sont répartis suivant
une échelle verticale. En fonction de la hauteur, de la taille du couvert végétal et de la dureté
de l’appareil végétatif, nous distinguons trois principales couches ou strates. Nous notons
d’abord la strate herbacée minée par les herbes dont le TYPHA ANGUSTYPHOLIA avec une
hauteur comprise entre 0 et 2m. Un peu plus haut, nous y retrouvons les plantes de la strate
arbustive composée d’arbustes comme l’ALBIZIA LEBBECK d’une longueur pouvant
atteindre les 5m. Enfin, on note la présence des filaos appartenant au strate arborescente dont
le CASUARINA EQUISETIFOLIA. Ces différentes strates étudiées nous ont permis d’avoir
un
aperçu de la classification végétale mais aussi celle animale de notre milieu. En effet, comme
les végétaux, les animaux ont une répartition verticale. De manière classifiée nous avons les
animaux souterrains vivants dans des trous ( fourmis…), les animaux terrestres évoluants à la
surface du sol ( chien, chat…), et les animaux aériens vivants dans les aires ou sur les arbres (
oiseaux, insectes ailés….)

2-Organisation Horizontale
À l’issue de notre sortie écologique, il nous a été difficile voire pas possible d’étudier l’aire
minimale et la fréquence de ce milieu . Cela est dû au manque de matériel nécessaire pour
l’étude de ces derniers. Mais à vu des caractéristiques du milieu nous avons remarqué que le
peuplement est transitoire.

II- LES FACTEURS BIOTIQUES

Par facteur biotique on entend l’ensemble des relations existantes entre êtres vivants de même
espèce ou d’espèce différentes. Ainsi force a été de faire étude sur ceux-ci.
L’étude s’est portée sur un ensemble de populations interagissant entre elles. L’ensemble des
relations entre ces êtres virants occupant le même biotope peut être de deux types : les
relations inter spécifiques et les relations intra spécifiques.

1- Les Relations Inter Spécifiques

On parle de relations inter spécifiques lorsqu’il s’agit d'une relation entre individus d'espèces
différentes .On a eu à observer durant , une relation où un vers profite d'une autre espèce à
savoir le fruit d'un arbre lui étant dès lors nuisible. Ce dernier vivait dans le fruit qui lui sert
d'habitat et de nourriture pour son développement et sa reproduction.
Entre autres, une chenille a été vu se nourrissant de la feuille d'un arbre l'affaiblissant ainsi
.On parle alors de PARASITISME.
A la différence des épiphytes observés où une plante vit sur une autre et l'une d'entre elles en
tire des bénéfices. Toutefois, même si l'autre n'en retire aucun avantage, ne subit également
nul dommage, de part de cette relation où on parle de COMMENSALISME.
Le NEUTRALISME a également été noté dans la mesure où les chiens errants, les oiseux, les
mouches , les abeilles ainsi que les papillons de ce milieu vivent sans gêne pour la nourriture
et l’habitat qui fait qu’il n’y a pas d’exclusion de l’un d’entre eux . Sans compter que
ces abeilles entretiennent également des relations de MUTUALISMES avec les plantes dans
le cas de la pollinisation de celles-ci où les abeilles et la plante en tirent tout deux un
avantage du à leur coopération. Le nectar, source de nourriture est offerte par les plantes pour
des services de pollinisations même si cette relation est pas essentielle à la survie des deux
espèces qui ont d’autres possibilités tout aussi rentables.
2-les relations intra spécifiques
Pour les relations intra spécifiques, c’est-à-dire entre individus de même espèces.
Nous avons ainsi eu à poser un œil sur un couple d’oiseaux s'envolant et d’autres qui
coopèrent pour construire un nid menant incontestablement une vie en famille . Cette relation
de coopération peut impliquer: la reproduction , la recherche de nourriture ...
Contrairement à la compétition remarquée entre deux chiens qui peut s’expliquer par la
conquête des femelles .
Avec cette lancée, il est aisé de remarquer que les être vivants de cet écosystème
appartiennent à une population et un système dynamique. Il sont sans nul doute en interaction
permanente ayant des influences sûr eux mêmes et faisant leurs spécificités.
III-FACTEURS ABIOTIQUES
Nous comprenons par facteur abiotique, l’ensemble des facteurs liés aux non vivants.
1- Les Facteurs Climatiques
Le climat est déterminé par les facteurs météorologiques. Les éléments pris en compte pour
établir le climat du milieu sont : la température, la luminosité, l'humidité et le vent.
➢ LA TEMPÉRATURE
C'est une grandeur physique de chaleur ou de fraîcheur , mesurée en degrés par rapport à une
échelle connue. Elle a été mesurée dans différentes zones du milieu. Ainsi, la température du
sol est de 18°C, celle de l'air est de 24°C, et la température sous une plante est de 22°C.
En somme, la température du milieu étudié est moyenne.
➢ LA LUMINOSITÉ
C'est la quantité de lumière émise par le Soleil. Elle est essentielle pour la photosynthèse.
Cependant, on distingue des plantes se trouvant dans les zones de pleine lumière. Ce sont les
plantes qui ont besoin de l'incidence directe des rayons solaires sur leurs feuilles pour mener à
bien leurs processus. Elles sont appelées HÉLIOPHYTES. Ainsi que des plantes qui ont
besoin d'une faible quantité de lumière, et sont dites SCIAPHYTES.
➢ L'HUMIDITÉ
C'est la présence de l'eau. On distingue plusieurs types de végétaux répartis selon leurs
besoins en eau :
• LES HYDROPHYTES : vivants dans l'eau.
• LES HYGROPHYTES : vivants dans les zones humides.
• LES MÉSOPHYTES : vivants dans des zones moins moins humides.
• LES XÉROPHYTES : vivants dans les zones très sèches.
Ainsi, on obtient une classification des végétaux selon leurs dépendances en eau. Les plantes
qui se développent dans les zones plus humides ont des feuilles très larges, tandis que celles
se développant dans les zones avec une humidité faible notamment les xérophytes réduisent la
surface de leurs feuilles pour perdre moins d'eau par évapotranspiration. Dans le milieu
étudié, plus on monte partant de la cuvette vers la montagne, plus l'humidité diminue.
➢ LE VENT
le vent étant un facteur climatique a des influences sur les êtres vivants. Dans le milieu étudié,
sa direction est de l'Est à l'Ouest. Le vent a un impact sur le déplacement des oiseaux. Il a un
effet positif si les oiseaux se déplacent à la même direction que celui-ci :ils pratiquent un vol
plané et dépenseront moins d'énergie. Le vent a aussi un effet néfaste sur leurs déplacements.
Lorsque les oiseaux se déplacent à la direction contraire de celle du vent, leurs déplacements
seront difficiles et ils dépenseront beaucoup plus d'énergie.
De plus, le vent participe à la pollinisation de certains végétaux dont le pistil et les étamines
sont éloignés.
Les facteurs climatiques agissent directement sur la croissance, la survie, la reproduction et le
mouvement de certains individus.

2- Les Facteurs Edaphiques

Les facteurs édaphiques sont ceux liés au substrat de vie (eau et sol). Cependant notre étude
s’intéresse seulement sur les caractéristiques du sol. Pour étudier ces derniers, des expériences
ont été réalisées s’intéressant à l’aspect, à la nature ainsi qu’à la perméabilité du sol.
➢ Aspect et nature
Ils correspondent aux caractéristiques du sol.
En effet, après une bonne observation nous avons réalisé que le milieu étudié était très humide
présentant un sol très mou avec des grains très fins et une couleur brune. L’ensemble de ces
constats notés ci-dessus constituent les caractéristiques du sol de ce site.
➢ Perméabilité
La perméabilité est l’aptitude d’un sol à laisser passer l’eau. Pour mieux cerner cette dernière
et le temps de ruissellement de l’eau dans le sol, une expérience a été réalisée comme suit :
-Mettre un papier filtre sur l’entonnoir .
Mettre 3 couvercles de sable dans le papier filtre et y verser 5 bouchons d’eau.
Mélanger les deux constituants (sable + eau).
Laisser le mélange pendant pour que l’eau s’écoule totalement.
Au bout de 5 minutes, on a vu que le sol a laissé passer une quantité d’eau environs 2,5 unité
arbitraire.
A l’aide de cette expérience, on a remarqué que le sable ayant laissé passer 2 couvercles et
demi d’eau est une échantillon d’un sol très perméable.

IV-INFLUENCE DE L’ACTIVITÉ DE L’HOMME DANS LE SITE

Depuis la révolution industrielle l’activité de l’homme continue d’avoir un effet néfaste sur
les écosystèmes. En réalisant notre étude écologique nous avons réalisé que l’homme est à
l’auteur de plusieurs activités nuisibles à l’écosystème de ce milieu d’étude.
En effet, nous avons remarqué des hommes qui incinéraient leurs ordures engendrant ainsi
différentes sortes de pollution.
Par exemple, ceci peut avoir une répercussion sur la qualité du sol à cause des substances
nocives dégagées par la fumée influençant ainsi le développement des plantes et la fertilité
des sols c’est la pollution du sol.
A cela s’ajoute, la pollution de l’air qui entraîne la migration ou la mort de certaines espèces
d’oiseaux ne trouvant plus des conditions favorables à leur développement. En réalité
l’homme est aussi à l’origine de ses propres problèmes car cette forme de pollution peut avoir
un effet funeste sur sa santé à cause des substances dégagées comme la dioxine. Nous avons
aussi constaté la coupure des plantes par des individus pour des besoins en bois ou encore en
plantes médicinales .
En somme, l’activité anthropique dégrade notre environnement occasionnant ainsi des
déséquilibres désastreux au sein des écosystèmes.

CONCLUSION
En définitive, ces interprétations nous ont facilité la compréhension de l’écosystème de ce
site. En effet, la réalisation de toutes ces études nous a permis de cerner les êtres vivants du
milieu et leurs interactions. Cependant, cet écosystème est marqué par divers facteurs
nuisibles menés par l’homme qui sont à l’origine de la dégradation du milieu