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Révisions 2.

2 : Cycles de la vie et grande fonction

Organisation chimique, cellulaire, tissulaire, organique et systémique du


corps humain

Fonctions de la cellule :
-nutrition et métabolisme
-respiration
-croissance et reproduction
-activité mécanique
-mort cellulaire
Phases de la mitose :
-Prophase
-Métaphase
-Anaphase
-Prophase
Plusieurs types de tissus :
-tissu conjonctif
-tissu nerveux
-tissu épithélial ou épithélium
-tissu musculaire
Fonctions vitales :
-système cutané
-système nerveux
-système endocrinien
-squelette
-système musculaire
-appareil uro-génital
-appareil cardio-vasculaire
-système digestif
-appareil respiratoire
-système immunitaire
Le système endocrinien :
Hormone : substance chimique, sécrétée par une glande endocrine, agissant à
distance par voie sanguine sur des récepteurs spécifiques d’une cellule cible.
Principales glandes endocrines :
-Hypophyse
-Thyroïde
-Parathyroïde
-Thymus
-Glandes surrénales
-Pancréas
-Ovaires
-Testicules

La régulation de la glycémie :

Glycémie : concentration de glucose dans le sang entre 0,7 et 1,1 g/L, elle varie
très peu chez le sujet sain car contrôlée par un système de régulation. Si
glycémie supérieure à 1,6 g/L, le taux de réabsorption est dépassé => excrétion
de glucose par les urines = glycosurie.
La digestion des glucides se fait :
-au niveau de la bouche : par le biais de la salive et de l’enzyme Amylase
salivaire
-au niveau de l’estomac : par le biais des sucs gastriques et de l’enzyme HCI
-au niveau de l’intestin : par le biais des sucs pancréatiques et de l’enzyme
amylase pancréatique
-au niveau des cellules intestinales : par le biais des enzymes saccharase et
lactase
Pancréas :
-Partie endocrine : sécrétion d’hormones : insuline (bêta), glucagon (alpha),
somatostatine (delta), PP (polypeptide rho)
-Partie endocrine : sécrétion des sucs pancréatiques dans les canaux
pancréatiques
Pathologies :
-Pas assez d’insuline = hyperglycémie = diabète sucré
-trop d’insuline = hypoglycémie = Insulinome

Physiologie de la reproduction :
Testicules :
-Sécrétion exocrine de spermatozoïdes (cellules de Sertoli)
-Sécrétion endocrine d’hormones androgènes :
-la principale : testostérone (cellules de Leydig)
-œstrogènes à taux faibles
Sperme : constitué du liquide séminal provenant des sécrétions de plusieurs
glandes (prostate et vésicules séminales) et de spermatozoïdes. Il y a
normalement 20 à 100 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme et
au moins 40 % d’entre eux sont mobiles.
L’utérus est composé de 3 tuniques :
-Externe : péritoine
-Moyenne : myomètre
-Interne : endomètre
Ovaires :
-sécrétion exocrine des ovules
-sécrétion endocrine d’œstrogènes et progestérone
Spermatogénèse :
-dure 2 à 3 semaines
-en continu, pas de cycle
Spermatozoïdes et ovules possèdent que 23 chromosomes au lieu de 46 et fait
appel à 2 processus cellulaires distincts : la mitose et la méiose
Ovogénèse :
-Les premières étapes se font pendant la vie embryonnaire
-Multiplication des follicules = capital folliculaire ou ovarien puis blocage et
redémarre à la puberté lors de la stimulation hormonale
Puberté : 3 éléments fondamentaux :
-Apparition caractères sexuels secondaires
-Accélération vitesse de croissance
-Maturation osseuse

La thyroïde :
-2 types de cellules :
-Cellules folliculaires (thyréocytes) : thyroglobuline
-Quelques cellules parafolliculaires (cellules C) : Thyrocalcitonine qui agit
uniquement sur le métabolisme du calcium.
Hormones thyroïdiennes :
-T3 (triiodothyronine)
-T4 (tétraïodothyronine)
Effets des hormones thyroïdiennes :
-Croissance et développement du système nerveux
-Effets métaboliques :
-Augmentation de la thermogénèse
-Action hyperglycémiante (méta glucidique)
-Activation du catabolisme (méta protidique)
-Déminéralisation osseuse (méta phosphocalcique)
-Effets sur les organes cibles :
-Cœur : augmentation du débit cardiaque et du rythme cardiaque
-Intestin : augmentation du transit

Système hypothalamo-hypophysaire :
L’hypophyse est une glande située sous/en dehors du cerveau, elle est sous le
contrôle de l’hypothalamus (elle y est reliée par la tige pituitaire ou tige
hypophysaire) et elle-même contrôle d’autres glandes endocrines : thyroïde,
surrénales, gonades, glandes mammaires.
Ell est composée de deux parties :
-L’antéhypophyse ou adénohypophyse
-La post-hypophyse ou neurohypophyse
L’hypothalamus est un ensemble de noyaux recevant les messages du cerveau.
C’est un centre nerveux intégrateur très important qui a également une
fonction endocrine et règle aussi d’autres fonctions : la faim, la soif, le
sommeil.
L’hypothalamus produit des hormones stimulatrices ou inhibitrices sur
l’hypophyse.
Principales hormones de l’antéhypophyse :
-La CRH produite par l’hypothalamus entraîne la production de ACTH par
l’hypophyse qui agit sur les glandes surrénales qui produit le cortisol et les
androgènes surrénaliens
-La TRH produite par l’hypothalamus entraîne la production de TSH par
l’hypophyse qui agit sur la thyroïde qui produit les hormones T3 et T4
-La TRH et la Dopamine produites par l’hypothalamus entraînent la production
de PRL (prolactine) qui agit sur les glandes mammaires
-La GnRH produite par l'hypothalamus entraîne la production de LH et de FSH
qui agissent sur les ovaires et les testicules
La GHRH et la SMS produites par l’hypothalamus entraînent la production de
GH par l’hypophyse qui agit sur le foie qui produit de l’IGF - 1 qui cible les
muscles et les os
Principales hormones de la post-hypophyse :
Les hormones post hypophysaires sont produites par l’hypothalamus puis
transportées par des fibres nerveuses jusqu’à l’hypophyse qui sert de lieu de
stockage :
-ADH : hormone antidiurétique qui agit au niveau rénal
-Ocytocine : hormone qui favorise la contraction utérine à l’accouchement et
favorise l’allaitement

Les surrénales :
Les surrénales sont composées de deux parties :
-la zone externe : corticosurrénale
-la zone interne : médullo-surrénale
Hormones corticosurrénaliennes :
-l’aldostérone (minéralocorticoïde)
-le cortisol (glucocorticoïde)
-la DHA (androgène surrénalien)
Les hormones corticosurrénaliennes sont des hormones stéroïdes produites à
partir du cholestérol, elles se fixent à un récepteur nucléaire au niveau des
organes cibles
Action rénale de l’aldostérone :
-augmente la réabsorption de Na +
-augmente l’élimination de K + et H +
-favorise la rétention hydrique
Actions du cortisol :
-hormone du stress
-effet métabolique glucidique : hyperglycémiant
-effet métabolique protidique : active le catabolisme protidique
-effet métabolique lipidique : augmente les acides gras libres, le cholestérol
modifie la répartition des graisses
-action anti-inflammatoire et immunosuppressive à dose thérapeutique
-action stimulante du SNC
Actions des androgènes surrénaliens (principale hormone est la DHEA =
déhydroépiandostérone):
-responsables de l’apparition de la pilosité pubienne et axillaire à la puberté

Hormones médullo-surrénales :
-l’adrénaline et la noradrénaline (catécholamines)
Actions de l’adrénaline et de la noradrénaline :
-augmentation de la contraction et de la fréquence cardiaque
-dilatation des bronches (récepteurs bêta 2)
-ralentissement du transit
-contraction des sphincters
-mydriase
-augmentation de la sudation
-augmentation de la glycémie

Métabolismes phosphocalciques / Glandes parathyroïdes


Rôles du calcium :
-Rôle neuromusculaire : contrôle de l’excitabilité, libération de
neurotransmetteurs, initiation de la concentration musculaire
-second messager intracellulaire : transcription, méiose, prolifération,
apoptose
-Cofacteur enzymatique : coagulation sanguine
Rôles du phosphore :
-activation de molécules biologiques : oses-phosphates
-régulation enzymatique : enzymes interconvertibles
-composition de molécules biologiques indispensables : ATP, phospholipides,
acides nucléiques
-pouvoir tampon entre le H 2 P O 4 - et le H P O 4 2 -
Les échanges calciques entre les différents compartiments et organes de
l’organisme est contrôlée par 3 hormones qui agissent sur le métabolisme
calcique :
-La parathormone (PTH)
-La calcitonine
-La vitamine D
Ces hormones agissent à 3 niveaux :
-L’absorption intestinale : intestins
-La fixation osseuse : os
-L’excrétion urinaire : reins
Le maintien du niveau de calcémie constant résulte de l’équilibre entre les
apports, les pertes et les échanges avec le compartiment osseux.
Besoins : apports recommandés : 1000 mg par 24 heures + 500 mg dans
certaines situations : croissance, allaitement, grossesse et ménopause
Les vitamines D sont appelées calciférol, c’est une hormone stéroïde, dérivée
du cholestérol et hypercalcémiante.
La vitamine D 3, appelée cholécalciférol, est d’origine humaine ou animale et la
vitamine D 2, appelée ergocalciférol, est d’origine végétale.
Pour être active, la vitamine D a besoin d’être hydroxylées à 2 reprises.
Donc, le cholécalciférol et l’ergocalciférol (pré-pro hormone) sont amenées
jusqu’au foie où elles sont transformées en calcidiol (pro hormone), puis en
calcitriol (hormone) au niveau des reins.
Les glandes parathyroïdes produisent de la parathormone (PTH) qui augmente
la calcémie et diminue la phosphorémie. Ses modes d’actions sont : la
mobilisation du calcium des os vers le sang, la réabsorption rénale du calcium
et l’activation de la vitamine D.
La calcitonine est fabriquée par les cellules C thyroïdiennes et a un rôle
hypocalcémiant.

La fonction respiratoire :
Fonction respiratoire : ensemble des organes qui permettent d’assurer la
transformation du sang veineux en sang artériel, c’est à dire d’oxygéner le sang
et de le débarrasser des déchets. Ces transformations s’effectuent
essentiellement au niveau des poumons, mais l’appareil respiratoire comporte
aussi les voies aériennes et les organes de la mécanique respiratoire.
Voies respiratoires = ensemble des voies que l’air emprunte pour arriver aux
poumons.
Les poumons sont séparés l’un de l’autre par un espace appelé le médiastin.
Les deux poumons sont divisés par des sillons profonds, les scissures, en lobes :
-2 scissures pour le poumon droit donc 3 lobes
-1 scissure pour le poumon gauche donc 2 lobes
La surface totale des alvéoles pulmonaires qui permet les échanges est évaluée
à 100 mètres carrés. Il y a environ 300 millions d’alvéoles dans les 2 poumons.
Vascularisation des poumons :
-Double irrigation : la circulation nutritive et la circulation fonctionnelle
-deux systèmes complètement indépendants l’un de l’autre
La circulation nutritive :
-En ce qui concerne les artères bronchiques, il y en a une pour chaque
poumon, elles naissent de l’aorte, suivent le trajet des bronches, se ramifient
dans le poumon et irriguent tout l’arbre bronchique et les éléments
intrapulmonaires.
-En ce qui concerne les veines bronchiques, ce sont les satellites des artères et
se terminent en se jetant dans les veines azygos, tributaires de la veine cave
supérieure.
La circulation fonctionnelle :
-En ce qui concerne l’artère pulmonaire, elle pénètre dans le poumon au
niveau du hile et se ramifie en rameaux puis en vaisseaux capillaires qui vont
tapisser les alvéoles pulmonaires.
-En ce qui concerne les veines pulmonaires, elles naissent du réseau précédent
et il y a deux grosses veines par poumon.
La cage thoracique est constituée latéralement des côtes, en arrière du rachis
et en avant du sternum. Ce n’est pas une cavité rigide et peut se déformer
grâce aux côtes au sternum par du cartilage costal. Il y a déformation à chaque
mouvement respiratoire.
Les muscles inspirateurs sont les muscles scalènes, certains intercostaux, petit
dentelé postérieur et supérieur, mais le muscle fondamental est le
diaphragme. Sa contraction entraîne l’abaissement des viscères abdominaux et
l’élargissement de la cage thoracique. Il est innervé par le nerf phrénique qui
provoque sa contraction.
La plèvre est l’enveloppe séreuse des poumons. Il y en a une par poumon,
indépendante l’une de l’autre. Elle est constituée de deux feuillets : le feuillet
viscéral, collé au poumon, et le feuillet pariétal, collé à la paroi. Entre les deux
feuillets, il y a la cavité pleurale, remplie d’une infime quantité de liquide qui
facilite le glissement.
L’inspiration : phénomène actif dû à l’action des muscles inspirateurs,
agrandissement de la cage thoracique.
L’expiration : ne demande aucun effort lors d’une respiration normale, est un
phénomène purement passif, il y a intervention des muscles expirateurs que
lors d’une expiration forcée.
Fonctions des centres respiratoires :
-activation des centres de la déglutition et du vomissement (arrêt respiratoire
pendant le vomissement ou la déglutition),
-modification du rythme en cas de fièvre ou d’activité sportive,
-déclenchement d’une hyperventilation en cas de diminution du taux sanguin
d’O 2 ou d’augmentation du taux de C O 2 et inversement,
-toute chute de la pression artérielle entraine une hyperventilation et une
augmentation de la pression artérielle entraîne une hypoventilation,
-la présence d’adrénaline dans le sang entraîne une hyperventilation,
-modification du calibre des bronches (=broncho motricité) : le système
sympathique a un effet bronchodilatateur et le système parasympathique un
effet broncho constricteur. Cet effet a un grand rôle en pathologie : la broncho
constriction est la cause déclenchante de la crise d’asthme.
Phénomènes chimiques :
-Les échanges gazeux se font par diffusion simple des gaz à travers la paroi
alvéolaire,
-Il y a diffusion du milieu où la pression partielle est la plus élevée vers le milieu
où elle est la plus basse, car cela tend à égaliser les pressions,
-Pression plus forte du gaz carbonique dans le sang veineux,
-Pression plus forte d’oxygène dans l’air alvéolaire.
Entre le sang veineux et l’air alvéolaire :
Air alvéolaire :
-Composition chimique stable,
-ne circule pas dans les voies aériennes mais stagne au niveau des alvéoles où il
est renouvelé à chaque mouvement respiratoire,
-même après une respiration forcée, il reste de l’air alvéolaire,
-Composition : azote (80 %), dioxygène (14,5 %), dioxyde de carbone (5,5 %).
Sang veineux :
-amené par les artérioles pulmonaires,
-chemine dans les capillaires,
-composition : oxygène (10 %), gaz carbonique (58 %).
Ces échanges aboutissent à la transformation du sang veineux en sang artériel.
Composition du sang artériel : oxygène (20 %) pour une pression de 95
millimètres de mercure, contre 10 % pour 40 millimètres de mercure dans le
sang veineux, et gaz carbonique (50%) pour une pression de 40 millimètres de
mercure, contre 58 % pour 46 millimètres de mercure dans le sang veineux.
Il en résulte une forte différence de composition entre air inspiré et air expiré :
l’air inspiré contient 80 % d’azote, 20 % d’oxygène et des traces de gaz
carbonique. L’air expiré contient 80 % d’azote, 16 % d’oxygène et 4 % de gaz
carbonique.
L’anoxie ou hypoxie est la baisse de la pression partielle de l’oxygène dans le
sang, manque d’oxygène au niveau des cellules, on remarque une cyanose des
téguments et des muqueuses, cela entraine une polypnée, une tachycardie et
une hypertension.
L’hypercapnie est l’élévation de la pression partielle en gaz carbonique dans le
sang, mauvaise élimination des poumons, cela entraine une polypnée, anxiété,
agitation, hypertension artérielle, tachycardie et hypersudation.
Examens paracliniques que l’on peut réaliser lors de problèmes respiratoires :
-radiologie,
-scanner thoracique,
-scintigraphie pulmonaire,
-spirométrie,
-gaz du sang.
Examens cliniques :
-fréquence respiratoire (entre 12 et 20 chez l’adulte),
-coloration des téguments,
-percussion : tympanisme / matité,
-auscultation : murmure vésiculaire = pendant l’inspiration, dû au passage de
l’air dans les alvéoles.

La thermorégulation :
La thermorégulation représente l’ensemble des processus permettant à
l’homme de maintenir sa température interne dans des limites normales quel
que soit son niveau métabolique ou la température du milieu ambiant. Elle
repose sur un équilibre constant entre les apports et les pertes de chaleur.
L’organisme peut être représenté comme un noyau central, producteur de
chaleur (= muscles squelettiques + viscères + système nerveux central) entouré
par une enveloppe (la peau) dont la capacité en tant qu’isolant thermique peut
varier.
La peau échange de la chaleur avec le milieu ambiant, et le sens et l’intensité
de ces échanges dépendent de la température de l’environnement et du
pouvoir d’isolation thermique de la peau. La thermorégulation est contrôlée
par l’hypothalamus.
La température normale corporelle de l’homme est comprise entre 36 °C et
37,5 °C, température de fonctionnement optimale de l’organisme.
En effet, les réactions enzymatiques et l’activation des principaux mécanismes
intracellulaires surviennent préférentiellement autour de 37 °C, température
de référence.
Les reptiles et les poissons sont dits poïkilothermes car leur température
centrale varie en fonction du milieu extérieur.
Le rythme circadien :
La température centrale augmente en cours de journée pour atteindre son
maximum (de plus de 0,5 °C) autour de 17 heures.
Cette augmentation s’explique par la production de chaleur due à l’activité
musculaire.
La température minimale s’observe entre 3 et 5 heures du matin, du fait du
repos physique et de l’influence du sommeil lent. En effet, les phases de
sommeil lent s’accompagnent d’une diminution de la température de
référence. Il s’agit de la température vers laquelle tendent les mécanismes de
thermorégulation.
La progestérone est une hormone qui agit sur les centres hypothalamiques
thermorégulateurs pour aboutir à une augmentation de 0,5 °C de la
température corporelle.
Les mécanismes de thermorégulation diffèrent aux âges extrêmes de la vie,
chez le nouveau-né ou chez la personne âgée.
Activité physique :
L’énergie musculaire est libérée pour 75 % sous forme de chaleur, le quart
restant étant converti en travail. En raison de cette production de chaleur,
l’organisme doit ajuster ses pertes de chaleur en conséquence, en fonction des
conditions ambiantes.
Emotions :
Les stimuli émotionnels peuvent entrainer une augmentation de la
température de l’organisme allant parfois jusqu’à + 2 °C, par stimulation de
l’activité orthosympathique.

Radiations :
Les échanges thermiques par radiation s’effectuent entre des surfaces
distantes l’une de l’autre et à températures différentes. Il s’agit par exemple de
l’absorption des rayons du soleil par l’enveloppe périphérique. Ils dépendent
de la surface cutanée exposée aux échanges. Ce mode d’échange représente
une part importante des échanges thermiques chez l’homme.
Convection :
Les échanges par convection s’effectuent entre deux milieux de températures
différentes se déplaçant l’un par rapport à l’autre. On trouve ce type
d’échanges entre la surface cutanée et le fluide ambiant dans lequel un sujet
évolue (air ou eau). Les échanges entre la paroi des voies aériennes et les gaz y
circulant représentent un autre exemple de ce mode de transfert de chaleur.
Les échanges thermiques entre le noyau (organes profonds) et l’enveloppe
périphérique (tissus sous-cutanés et peau) se font essentiellement par
convection, assurée grâce à la circulation sanguine.
Conduction :
La conduction concerne les échanges thermiques s’effectuant entre deux
milieux de température différente, mais sans déplacement de l’un par rapport
à l’autre contrairement à la convection. Il s’agit par exemple du transfert de
chaleur entre la surface cutanée et les solides ou les fluides avec lesquels la
peau est en contact sans déplacement, tels que le sol ou les vêtements.
Evaporation :
L’évaporation consomme une quantité d’énergie thermique estimée à 2,4
kilojoules par millilitre, nécessaire pour le passage de l’état liquide à l’état de
vapeur. Elle se fait par diffusion passive au niveau de la peau, et des
muqueuses buccale et respiratoire, et par le phénomène actif de la sudation
(ou transpiration).
Pour un sujet normal, au repos, la production de chaleur s’évalue à environ 40
kilocalories par mètre carré par heure soit 1700 kilocalories par jour chez un
homme et 1500 kilocalories par jour chez une femme. Cette quantité de
chaleur peut facilement augmenter jusqu’à 2500 à 3000 kilocalories par jour
en cas d’activité physique modérée.
La sudation dépend du débit sanguin : une vasodilatation s’avère nécessaire
pour augmenter le débit cutané permettant la sécrétion de sueur au niveau
des glandes sudoripares.

La chronobiologie :
La chronobiologie est l’étude des rythmes biologiques et de leur altération. En
effet, les capacités d’un individu dépendent de la bonne synchronisation de ces
rythmes, la désynchronisation ampute, de multiples façons, la qualité de vie et
les performances de l’individu.
Différents types de rythmes :
-le rythme circadien : aux environs de 24 heures, certaines de nos fonctions
biologiques, dont le rythme veille-sommeil est l’une des plus importantes,
-le rythme ultradien : périodes plus courtes, de quelques minutes à quelques
heures, qui régulent nos jours et nos nuits,
-le rythme infradien : au-delà de 24 heures, par exemple, le cycle menstruel,
-le rythme circannuel : sur environ un an.
La mélatonine est une hormone dont la sécrétion est typiquement circadienne.
Sa production augmente en fin de journée, peu avant le coucher, contribuant à
l’endormissement. L’exposition à la lumière le soir retarde la production de
mélatonine, et donc l’endormissement. Une exposition lumineuse le matin va
au contraire avancer l’horloge interne. Ce phénomène permet, en particulier,
de s’adapter aux changements d’heure et aux décalages horaires.
La vigilance se caractérise par 3 états chez l’homme, totalement différents les
uns des autres, aussi bien dans notre comportement extérieur, visible, que
dans leur traduction électroencéphalographique : l’éveil, le sommeil lent et le
sommeil paradoxal.
Le sommeil lent peut être décomposé en 4 stades de profondeurs croissantes :
-Le stade 1 correspond à l’endormissement ou à un état de pré-réveil,
-En stade 2, le sujet dort, mais ce sommeil est léger,
-Les stades 3 et 4 correspondent à un sommeil très profond

L’homéostasie :
Intérêts du milieu intérieur :
-Conquérir le milieu terrestre,
-Résistance aux variations,
-Milieu cellulaire stable.
Acidose : hyperventilation, troubles neurologiques, troubles digestifs,
céphalées, pH inférieur à 7,35 et concentration en ion H + élevée.
Alcalose : hyperventilation, troubles neurologiques, troubles digestifs,
céphalées, pH supérieur à 7,45 et défaut d’ions H +.
Valeurs de pH physiologiques : entre 7,38 et 7,42.
Valeurs de pH maximales compatibles avec la vie : entre 6,9 et 7,7.
Les acides cèdent des ions H + et les bases captent des ions H +.
Variations de température dues : au moment de la journée, à la saison, au
sexe, à la position du corps, à l’alimentation, l’alcool, l’émotion et l’activité.
Thermolyse = lutte contre l’excès de chaleur
Thermogénèse = lutte contre le refroidissement
Glycémie à jeun = entre 0,7 et 0,9 gramme par litre
Glycémie après repas = 1,5 gramme par litre
Norme de calcémie = 100 milligrammes par litre de sang
L’eau représente 60 % du poids du corps, l’eau extra-cellulaire est riche en ions
Na + et l’eau intra-cellulaire est riche en ions K +.
Urine : 1,5 litre par jour et selles : 0,1 litre par jour.
ADH = vasopressine

La fonction cardiaque :
Cœur gauche alimente la circulation systémique
Cœur droit alimente la circulation pulmonaire
Boucle de circulation :
-Atrium droit, ventricule droit, atrium gauche, ventricule gauche.
Valve tricuspide entre atrium droit et ventricule droit, valve mitrale entre
atrium gauche et ventricule gauche, valve pulmonaire, valve aortique
Parois du cœur : endocarde (sorte de muqueuse qui empêche l’endo
coagulation du sang dans le cœur), myocarde (muscle à proprement parlé,
muscle strié), péricarde (sac séreux composé de 2 feuillets accolés).
2 artères coronaires naissent du sinus de Valsalva.
Caractéristiques de la vascularisation du cœur : collatéralité variable, pas
d’anastomose entre les 2 artères, variant anatomique, pontages aorto-
coronaires.
L’appareil urinaire :
L’appareil urinaire intervient dans : le maintien de l’équilibre de l’organisme
(homéostasie), l’élimination de certains déchets toxiques, la synthèse de
certaines hormones, la transformation de la vitamine D, le métabolisme
(création de néoglucogénèse).
Le parenchyme rénal présente 2 zones : la corticale et la médullaire.
Vascularisation artérielle rénale : aorte, vers artères segmentaires, vers artères
lobaires, vers artères interlobaires, vers artères sus-pyramidales (ou arquées);
vers artères interlobulaires.
400 000 à 800 000 néphrons par rein.
Le rein produit de façon endocrine l’érythropoïétine (EPO) et la rénine.
La rénine est stimulée par 3 facteurs principaux : la diminution de la pression
sanguine dans l’artériole afférente, la diminution de la concentration en Na +
dans le liquide tubulaire da la macula densa, et l’augmentation du tonus
orthosympathique.

La génétique :
Toutes les cellules nucléées d’un individu possèdent le même génome (= tout
l’ADN d’une cellule) (sauf les cellules germinales et les lymphocytes B et T).
Différences entre ARN et ADN : le sucre de l’ARN est le ribose, parmi les bases
l’uracile remplace la thymine base pyrimidique de l’ADN, l’ARN est constitué
par une seule chaîne polynucléotidique qui peut être repliée sur elle-même
des liaisons hydrogènes s’établissant entre les bases complémentaires, la
molécule est moins longue et la masse moléculaire plus faible que celle de
l’ADN.

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