Vous êtes sur la page 1sur 6

4-160-B-20

Encyclopédie Médico-Chirurgicale 4-160-B-20

Actualités
Actualités en neurologie pédiatrique
MJ Penniello-Valette

© 2000 Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.

Progrès technologiques des laboratoires standards, ou en chambre depuis 10 ans. Leur réalisation nécessite
équipée à cet usage en unité d’hos- l’injection intraveineuse d’un traceur
pitalisation. radioactif, dont l’activité sur le cerveau est
Parmi les examens complémentaires
recueillie à l’aide d’une caméra [8, 9].
proposés en neurologie pédiatrique, certains
connaissent un développement et une ENREGISTREMENT VIDÉO La TEP est une technique lourde, onéreuse,
utilisation accrus depuis 10 ans. ÉLECTROENCÉPHALOGRAPHIQUE invasive, destinée uniquement à la
INTRACRÂNIEN recherche ; elle est très peu utilisée chez
La chirurgie des épilepsies pharmacorésis- l’enfant [9].
ÉLECTROENCÉPHALOGRAMME tantes de l’enfant connaît un développement Le SPECT statique [ 8 ] , le plus utilisé,
STANDARD récent par des équipes spécialisées. Elle nécessite l’injection de 99mTc-héxaméthyl-
L’ é l e c t r o e n c é p h a l o g r a m m e ( E E G ) nécessite l’utilisation d’une technique propylène amine-oxime (HMPAO). Il étudie
standard [35] reste bien sûr très utilisé devant appelée enregistrement vidéo électro- le débit sanguin cérébral (DSC). Le produit
la survenue de manifestations paroxystiques encéphalographique intracrânien. Il s’agit radioactif est filtré par le cerveau dès son
faisant suspecter une origine épileptique. La d’une méthode anatomoélectroclinique premier passage. Il reflète donc l’activité de
t e c h n i q u e d ’ e n re g i s t re m e n t e s t t r è s permettant de localiser le foyer épileptogène celui-ci au moment de l’injection du traceur.
importante, nécessitant le plus souvent chez à l’origine des crises, qu’il soit ou non lié à La quantification du DSC est impossible par
l’enfant l’obtention du sommeil. une lésion cérébrale. Cette localisation cette technique. Ces techniques ont été
permet ensuite la réalisation d’une exérèse appliquées à l’étude du développement
corticale avec un minimum de déficit cérébral chez l’enfant, dans l’épilepsie pour
ÉLECTROENCÉPHALOGRAMME fonctionnel postopératoire. Ces la localisation de foyer épileptogène
AMBULATOIRE SUR CASSETTE investigations sont pratiquées dans une (technique plus sensible que l’imagerie par
L’EEG ambulatoire sur cassette (Holter, EEG structure chirurgicale car elles nécessitent la résonance magnétique [IRM]).
sans vidéo) est intéressant chez l’enfant dans mise en place d’électrodes profondes
D’autres pathologies peuvent être explorées
certains cadres diagnostiques (malaises intracrâniennes et ne sont envisagées
par ces techniques. Il s’agit des pathologies
inexpliqués, pointes-ondes continues du qu’après des investigations cliniques et
suivantes :
sommeil [POCS]). paracliniques précises.
– l e s t ro u b l e s n e u ro p s y c h o l o g i q u e s
ÉLECTROENCÉPHALOGRAMME (dysphasie développementale, hyperactivité
ÉLECTROENCÉPHALOGRAMME avec déficit attentionnel) ;
INTERCRITIQUE
NUMÉRISÉ
Un EEG intercritique peut être normal chez – les traumatismes crâniens ;
L’enregistrement vidéo simultané couplé à
un enfant épileptique, d’où la nécessité de
l’EEG est indiqué devant des manifestations – les encéphalites ;
répéter des enregistrements au cours du
paroxystiques fréquentes, dont on veut – les maladies neurologiques dégénératives.
sommeil. À l’inverse, des foyers de pointes,
analyser la sémiologie électroclinique. Cet
pointes-ondes ou polypointes-ondes, Ces techniques permettent une meilleure
enregistrement vidéo-EEG est facilité par
peuvent se rencontrer chez des enfants compréhension des régions impliquées dans
l’utilisation de l’EEG numérisé, qui permet
neurologiquement normaux, et ne ces troubles.
un recueil informatisé des données et
nécessitent pas de traitement antiépileptique.
supprime le papier. La synchronisation des
Toutes ces difficultés soulignent la nécessité
événements est parfaite, et leur relecture
de faire réaliser un EEG par un IMAGERIE PAR RÉSONANCE
facile. Ces enregistrements, dont la durée MAGNÉTIQUE
électroencéphalographiste compétent en
peut varier de quelques heures à plusieurs
EEG pédiatrique. L’IRM [31, 32] en neuropédiatrie, malgré les
jours, selon qu’il s’agit de préciser un
diagnostic ou de réaliser un bilan problèmes liés à l’évolutivité des images
préchirurgical dans le cadre d’une épilepsie IMAGERIE FONCTIONNELLE EN normales en fonction de la maturation
pharmacorésistante, peuvent se réaliser dans TOMOGRAPHIE PAR ÉMISSION cérébrale et les problèmes pratiques (enfant
DE POSITONS ET EN TOMOGRAPHIE non coopérant, enfant intubé...), constitue la
MONOPHOTONIQUE meilleure technique d’imagerie du système
L’imagerie par tomographie par émission de nerveux central de l’enfant en pathologie
Marie-José Penniello-Valette : Neurologue, pédiatre, praticien
hospitalier, centre hospitalier universitaire de Caen, pédiatrie B, avenue
positons (TEP) et tomographie monophoto- néonatale, malformative, métabolique
Georges-Clemenceau, 14033 Caen cedex, France. nique (SPECT) connaît un essor important (leucodystrophie...) et tumorale.

Toute référence à cet article doit porter la mention : Penniello-Valette MJ. Actualités en neurologie pédiatrique. Encycl Méd Chir (Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS, Paris, tous droits réservés), Pédiatrie, 4-160-B-20,
2000, 6 p.
4-160-B-20 Actualités en neurologie pédiatrique Pédiatrie

SPECTROSCOPIE DE RÉSONANCE causes respiratoires (infection, anomalies des Le syndrome s’observe le plus souvent chez
MAGNÉTIQUE voies aériennes supérieures, hypoventilation des enfants après un épisode infectieux
La spectroscopie de résonance magnétique alvéolaire congénitale) dans 15 % des cas. banal (herpès simplex, virus influenzae...).
(SRM) [5] est un complément de l’examen Les troubles cardiaques (rechercher La notion de prise d’acide acétylsalicylique
IRM permettant la détection et le dosage de systématiquement un QT long), (interdit en cas de varicelle) concomitante
molécules à l’intérieur du cerveau, sans métaboliques et endocriniens sont rares, est souvent notée. Devant le type de tableau,
innocuité. L’examen se pratique à la suite de ainsi que le syndrome de Münchhausen par une recherche de maladies métaboliques
l’IRM, sans injection de produit procuration. La survenue d’un malaise grave s’impose : chromatographie des acides
supplémentaire et porte sur une petite nécessite une hospitalisation urgente pour aminés, sanguins et urinaires, chromato-
région du cerveau. Les résultats sont donnés surveillance, diagnostic étiologique, et graphie des acides organiques dans les
sous forme de spectre métabolique. En éventuellement discussion d’un monitorage urines, dosage d’acide orotique, dosage de
matière de souffrance anoxo-ischémique de à domicile. carnitine libre et totale, étude des acides gras
la période néonatale, la SRM permet libres, étude des acylcarnitines plasmatiques.
d’évaluer l’atteinte cérébrale par la présence MALADIE DE LYME
de lactates et la baisse du rapport N-acétyl-
La maladie de Lyme (borréliose) [22] est une MALADIE DE CREUTZFELDT-JAKOB
aspartate/choline. Dans les encépha-
affection transmise par les piqûres de tiques.
lopathies métaboliques, la SRM est C’est une encéphalopathie spongiforme
L’agent responsable de l’affection est un
intéressante aidant, soit au diagnostic, soit transmissible, rare chez l’homme et
spirochète : Borrelia burgdorferi.
au suivi sous traitement. La SRM localisée exceptionnelle chez l’enfant [3]. Un nouvel
du cerveau représente la première technique La maladie évolue en trois phases : intérêt y est porté en raison de
de neurochimie humaine non invasive, – une première phase d’inoculation, l’encéphalopathie bovine spongiforme ou
complétant l’IRM. Cette méthode permet de caractérisée par des « érythèmes migrants », maladie de la vache folle et son éventuelle
qualifier et de quantifier le degré de des céphalées, une raideur de nuque, une transmission à l’homme, et des cas
l’atteinte métabolique dans les myalgie, des dysesthésies ; iatrogènes chez des enfants et des jeunes
encéphalopathies. – les signes neurologiques (méningite aiguë adultes, notamment après traitement de
ou chronique, atteinte des nerfs crâniens, l’hormone de croissance extractive.
surtout le VII, radiculonévrite) ; la paralysie L’agent transmissible de cette maladie
BIOPSIE MUSCULAIRE
faciale est souvent révélatrice, faisant demeure inconnu. Le pouvoir infectieux est
La biopsie musculaire [ 2 8 ] , examen de évoquer le diagnostic, surtout si l’atteinte est lié à l’accumulation de la protéine prion ou
référence en cas de suspicion de maladie du bilatérale ; ces signes sont caractéristiques de PrP dans le tissu nerveux.
muscle, nécessite un examinateur spécialisé. la deuxième phase ; La transmission infectieuse de la maladie est
Elle regroupe les données de la microscopie
– la troisième phase évolue vers une possible entre animaux de même espèce
optique, de l’histoenzymologie et de la
chronicité de la maladie. Les signes (tremblante du mouton, maladie de la vache
microscopie électronique.
neurologiques sont alors à rechute, ils folle).
évoquent une sclérose en plaques. Une La pathogénicité est liée à l’accumulation
démence est possible. dans le système nerveux de PrP qui devient
Progrès en clinique Le diagnostic spécifique s’établit sur la base résistante au catabolisme.
de la mise en évidence des anticorps anti- Quinze pour cent des maladies de
MALAISE GRAVE DU NOURRISSON Borrelia, sous forme d’immunoglobulines Creutzfeldt-Jakob sont des maladies
(Ig) M à la première phase (3 à 6 semaines), familiales transmises sur un mode
Le concept de malaise grave du
sous forme d’IgG aux deuxième et troisième héréditaire dominant. Selon la mutation du
nourrisson [19] est apparu avec celui de mort
phases. gène de PrP, la maladie peut avoir une
subite du nourrisson sans qu’il y ait
obligatoirement de lien entre les deux. Les Le traitement repose sur l’antibiothérapie : expression clinique variable (Creutzfeldt-
malaises graves du nourrisson corres- pénicilline ou érythromycine à la phase Jakob, insomnie fatale...).
pondent à la survenue inattendue et brutale, initiale par voie orale, Rocéphinet IV à la La maladie de Creutzfeldt-Jakob est une
à l’éveil ou au sommeil, de symptômes phase secondaire ou tertiaire pendant 15 à maladie de l’adulte d’âge mur, sporadique
donnant l’impression d’une mort imminente 21 jours. dans 85 % des cas (démence d’évolution
(pâleur et/ou cyanose, hypotonie et/ou rapide, ataxie, troubles pyramidaux,
h y p e r t o n i e , d iffi c u l t é s re s p i r a t o i re s , SYNDROME DE REYE extrapyramidaux, myoclonies, aspect EEG
mod ifi ca tion de la co nscience). Les Décrit depuis 1963, le syndrome de Reye [1] évocateur). Les formes juvéniles de la
symptômes peuvent entraîner de la part de est rare et sévère. Il a fait l’objet d’une maladie sont exceptionnelles.
l’entourage stimulations vigoureuses et/ou enquête épidémiologique récente en France. Le mode de transmission se fait selon quatre
réanimation. L’incidence de ces malaises Il s’agit d’une encéphalite aiguë non possibilités :
graves est inconnue. Elle est de l’ordre de inflammatoire associée à une insuffisance
15 % dans une population de hépatique en rapport avec une atteinte – ingestion de tissu cérébral humain
3 799 nourrissons hospitalisés de 1983 à anatomique et biochimique des (cannibalisme) ;
1990, selon l’étude de Kahn. La prise en mitochondries. – greffe de cornée ou de dure-mère ;
charge d’un nourrisson ayant présenté un En pratique, le diagnostic est porté sur les – contamination professionnelle non
malaise grave nécessite la recherche d’une signes cliniques et biologiques suivants prouvée ;
cause. (Center for Diseases Control d’Atlanta) :
Les causes digestives sont les plus – ingestion de viande contaminée.
– âge inférieur à 15 ans ;
fréquentes dans l’étude de Kahn (47 %), Le mode de transmission iatrogène le plus
constituées par le reflux gastro-œsophagien, – troubles de la conscience classés en cinq important est représenté par les hormones
les infections, les aspirations, les stades de gravité croissante ; pituitaires. Les cas sont plus fréquents en
malformations et le dumping syndrome . – atteinte hépatique avec une élévation des France et l’atteinte porte sur les patients
L’hypertonie vagale est trouvée dans 16 % transaminases ou de l’ammoniémie. traités par l’hormone extractive entre janvier
des cas. Les causes neurologiques (épilepsie, Le pronostic de cette affection est grave ; elle 1984 et juillet 1985. Cliniquement, les
infection, hématome sous-dural, entraîne des séquelles neurologiques et la patients présentent une ataxie progressive,
malformations) dans 13 % des cas. Les mort dans 30 % des cas. une diplopie, puis un syndrome cérébelleux,

2
Pédiatrie Actualités en neurologie pédiatrique 4-160-B-20

une ophtalmoplégie supranucléaire, un d’« elfe »), à un retard mental et à une ¶ Signes neurologiques
syndrome extrapyramidal, un syndrome hypercalcémie néonatale transitoire. Ce
pyramidal, une myoclonie, une démence. syndrome est en rapport avec une mutation Les signes neurologiques évocateurs en
L’évolution vers la mort se fait en plusieurs du gène de l’élastine en 7q11-23 dans 95 % dehors des syndromes cités sont les
mois. Le diagnostic est anatomopatholo- des cas. suivants :
gique, montrant la spongiose cérébrale, la – déficit cognitif ;
perte neuronale et la présence anormale de [23]
SYNDROME DE SMITH-MAGENIS – neuropathie ;
la PrP.
Il est dû à une microdélétion de petite taille – ophtalmoplégie ;
Des mesures particulières sont à prendre en
sur 17p11-2. Ce syndrome se caractérise par
milieu hospitalier à l’égard des sujets – symptomatologie neurologique à rechute ;
une brachycéphalie, une hypoplasie malaire,
suspects : port de gants pour les
un nez ensellé, une bouche en « chapeau de – ataxie ;
prélèvements, chirurgie limitée, refus du don
gendarme », des oreilles mal ourlées. Plus
de sang et d’organes [10]. – malaises ;
tard un prognathisme apparaît. Les pieds et
les mains sont courts avec brachydactylie. – coma avec troubles respiratoires ;
Neurogénétique – accès dystoniques ;
[14]
SYNDROME LIÉ À L’X – rétinopathie.
La pathologie héréditaire ou génétique
représente une part importante de l’étiologie Le retard mental lié à la fragilité du Le signe extraneurologique le plus fréquent
des maladies neurologiques. chromosome X est connu depuis 1969. est le retard staturopondéral.
Depuis 1991, le gène FMR1 a été découvert.
Dans le catalogue de McKusick [25], plus de Les examens complémentaires simples les
Il s’agit de l’amplification anormale d’une
6 500 maladies à composante génétique sont plus discriminants sont : l’IRM (hyper-
séquence répétitive de triplets CGC
répertoriées ; parmi elles, un quart concerne signaux en T2 des noyaux striés, de la
hyperméthylés. Ce syndrome associe une
le système nerveux. substance blanche), dosage de lactates dans
dysmorphie faciale avec macrocrânie, visage
D i v e r s s y n d ro m e s c h ro m o s o m i q u e s le liquide céphalorachidien ≥ 2,5 mmol/L,
allongé, front haut, mâchoire proéminente,
entraînent des déficiences mentales. Outre puis électromyogramme avec mesure des
lèvres épaisses avec une lèvre inférieure
les anomalies de nombre, les anomalies vitesses de conduction nerveuse pour la
éversée, palais ogival, grandes oreilles
gonosomiques et les anomalies de structure recherche de neuropathie, électrorétino-
décollées. Une macro-orchidie est présente
déjà bien connues, quelques syndromes gramme pour la recherche d’une
dans 80 % des cas. Le retard mental associé
récemment décrits méritent d’être signalés. rétinopathie, dosage des lactates, 3 heures
au retard de langage s’accompagne de
après un repas riche en hydrates de carbone.
troubles du comportement à type d’agitation
SYNDROME D’ANGELMAN et d’instabilité. Rarement, il existe des traits Ainsi l’IRM, l’hyperlactatorachie, sont les
autistiques. L’épilepsie se rencontre chez meilleures investigations pour pousser plus
Appelé aussi syndrome du « pantin hilare »
20 % des patients. loin les recherches dans un centre spécialisé
[23]
, décrit depuis 1962, il associe rire
pour montrer le dysfonctionnement de la
facilement provoqué, ataxie, déficience
chaîne respiratoire.
mentale sévère, absence de langage, MALADIES
microcrânie progressive, épilepsie. Une MITOCHONDRIALES [24, 26, 29] L’information génétique est difficile à
dysmorphie faciale apparaît avec la donner, sauf dans les maladies à hérédité
Les cytopathies mitochondriales désignent
croissance : brachycéphalie, bouche large, maternelle. Le diagnostic anténatal n’est pas
l’ensemble des maladies dues à une
y e u x e n f o n c é s , m â c h o i re i n f é r i e u re toujours possible.
anomalie du fonctionnement de la chaîne
proéminente. Le syndrome d’Angelman respiratoire ou chaîne d’oxydoréduction
correspond à des anomalies moléculaires située sur la membrane interne de la
d i ff é r e n t e s d e l a r é g i o n 1 5 q 11 - q 1 2 mitochondrie. Neuropsychologie
(microdélétion sur chromosome maternel de l’enfant
Sur le plan génétique, l’acide désoxyribonu-
dans 65 % des cas, disomie paternelle du
cléique (ADN) mitochondrial est d’origine
chromosome 15, c’est-à-dire présence des
maternelle ; il est sous le contrôle de La neuropsychologie de l’enfant [17] connaît
deux chromosomes paternels dans 4 à 5 %
produits de gène nucléaire pour sa un développement récent depuis une
des cas, anomalie de méthylation de cette
réplication, sa transcription et sa traduction. dizaine d’années. Elle correspond à l’étude
région génomique). Dans 30 % des cas,
La synthèse de la chaîne respiratoire est sous de la relation entre le fonctionnement
aucune anomalie moléculaire n’est trouvée,
contrôle nucléaire et mitochondrial. L’ADN cérébral et les comportements humains.
et dans ces cas, le risque de récurrence est
mitochondrial est polymorphe, gênant L’origine de la neuropsychologie remonte à
très élevé. Le diagnostic repose alors sur la
l’interprétation des mutations. Broca au XIXe siècle. En 1861, il montra les
notion de phénotype comportemental, la
dysmorphie, l’EEG. Sur le plan clinique, la maladie peut liens entre aphasie et lésion du pied de F3.
s’exprimer à tout âge. L’évolution est très Ainsi, l’étude de cas uniques a beaucoup
variable : décès rapide à la naissance ou contribué au développement de cette
[14]
SYNDROME DE PRADER-WILLI dans les premiers mois de vie, prolongée discipline. Plus récemment, les études
Il a été décrit en 1956 ; il se caractérise par pendant plusieurs années, voire évolution d’activation cérébrale en caméra à positions
deux stades : une phase d’hypotonie sévère bénigne. ont permis de montrer l’implication de
chez le nourrisson, puis une phase d’obésité plusieurs zones cérébrales pour une fonction
avec hyperplagie après 2 ans. Dans 70 % des ¶ Symptômes cliniques cérébrale donnée. Chez l’enfant dont le
cas, il correspond à une microdélétion 15q11- Les plus fréquents sont cérébraux, cerveau est en développement, la
q12 sur le chromosome d’origine paternelle musculaires, cardiaques et neurosensoriels. compréhension et les moyens d’étude sont
et dans 15 à 30 % à une disomie maternelle. Ils peuvent s’exprimer sous forme de plus délicats, la mise en place des fonctions
syndromes bien individualisés : syndrome cérébrales supérieures dépend à la fois de
SYNDROME DE WILLIAMS de Kearns-Sayre, syndrome de Leigh, l’anatomie, de la génétique et de
ET BEUREN [23] myopathie avec ophtalmoplégie externe, l’environnement.
Décrit en 1960, il consiste en une atteinte mitochondrial encephalopathy lactic acidosis Ainsi, le développement de ces fonctions est
cardiovasculaire (sténose aortique), associée and stroke like syndrome (MELAS), myoclonic modifié par l’existence ou non de lésions
à une dysmorphie faciale spécifique (visage epilepsy and ragged red fibers (MERRF). cérébrales. Par ailleurs, des troubles du

3
4-160-B-20 Actualités en neurologie pédiatrique Pédiatrie

[11, 12, 27]


développement des fonctions supérieures psychothérapique est en général AUTRES THÉRAPEUTIQUES
s’observent en l’absence de lésions : indispensable car une dépression est souvent Elles sont en cours d’expérimentation dans
présente ; la prise en charge des déficits les maladies dégénératives du système
– troubles du développement du langage ou
cognitifs associés nécessitent une nerveux central : inhibiteur de la NO
dysphasie ;
collaboration avec l’école.
synthétase, antioxydant, inhibition des
– troubles du développement des praxies ou La prescription médicamenteuse repose sur acides aminés excitateurs impliqués dans le
dyspraxie ; le méthylphénidate : 0,3 à 0,8 mg/kg en syndrome de l’immunodéficience acquise
– troubles du développement des fonctions deux prises matin et midi, agissant sur la (sida) et la sclérose latérale amyotrophique,
frontales avec déficit attentionnel ; dopamine. L’indication est l’échec et les
inhibition des canaux calciques et canaux
difficultés d’intégration scolaires ainsi que
– troubles du développement de la fonction sodiques.
l e s d i ffi c u l t é s d e s o c i a l i s a t i o n . L a
visuelle avec dysgnosie visuelle à l’origine prescription de ce médicament (inscrit au La thérapie génique, perspective
de troubles de la relation. tableau B) depuis 1994 est initiée à l’hôpital intéressante, est encore à l’étude chez
sur carnet à souches, chez l’enfant à partir l’animal [15].
TROUBLES DE L’APPRENTISSAGE de 6 ans, puis elle peut être reproduite tous
SCOLAIRE les mois par un médecin de ville pendant
1 an au plus, où une réévaluation Épileptologie
Ils sont extrêmement hétérogènes et relèvent
hospitalière est alors nécessaire.
souvent de facteurs intriqués psycho-socio-
familiaux et parfois d’un trouble Le diagnostic positif, étiologique ou
instrumental spécifique (langage, praxie, Nouveautés thérapeuti- syndromique repose sur la Classification
mémoire, attention, lecture, calcul...) ; la
reconnaissance de ces différents facteurs ques des maladies généti- internationale des épilepsies et des
syndromes épileptiques datant de 1989.
impliqués permet de mettre en place une ques et/ou métaboliques
prise en charge adaptée.
La pratique de la neuropsychologie repose Des traitements modernes peuvent être
TRAITEMENTS
sur l’utilisation de tests standardisés, appliqués dans certaines maladies PHARMACOLOGIQUES
adaptés à l’âge de l’enfant, permettant de neurologiques jusqu’à présent considérées
comme incurables. Il existe de nouveaux traitements
mieux comprendre la fonction déficitaire.
Ces possibilités sont limitées à la pharmacologiques antiépileptiques
L’examen neuropsychologique permet ainsi,
transplantation médullaire ou au traitement commercialisés [2, 7] , parmi lesquels on
grâce à des tests adaptés, d’évaluer
enzymatique dans les maladies de trouve :
l’intelligence (quotient intellectuel [QI], QI
verbal et QI performance), les fonctions surcharge, et au possible traitement par la – vigabatrin (Sabrilt) : c’est un inhibiteur
sensorimotrices, les capacités visuospatiales, thérapie génique. spécifique et irréversible de la gamma-
le langage, l’attention, les praxies, le calcul. amino-butyrique (GABA) transaminase. Le
[20]
TRANSPLANTATION DE MOELLE médicament est complètement absorbé,
TROUBLES DU LANGAGE [6] Réussie, elle aboutit à greffer à un patient éliminé dans les urines, non métabolisé, non
receveur des cellules souches hématopoïé- lié aux protéines. Il est non-inducteur
Ils touchent environ 5 % des enfants de tiques d’un donneur, qui produisent enzymatique et n’interfère avec aucun
3 ans, allant du simple retard de langage l’enzyme manquante, à un malade receveur médicament. Son indication principale est
aux troubles graves du développement du porteur d’une maladie de surcharge afin de l’épilepsie partielle rebelle. Il est utilisé en
langage (dysphasie). À 6 ans, ces troubles corriger les conséquences cliniques liées à première intention dans le syndrome de
concernent 1 % des enfants et s’associent cette maladie. Les facteurs limitants en cas West (100 à 150 mg/kg/24 heures). Il est
souvent à un déficit intellectuel. Ils d’atteinte neurologique sont l’importance de contre-indiqué dans les épilepsies
entraînent alors des difficultés d’appren- l’atteinte et l’existence de la barrière myocloniques et dans les épilepsies
tissage scolaire. Ces troubles nécessitent une hémoméningée, empêchant le passage de
approche multidisciplinaire. idiopathiques. Ses effets secondaires sont
l’enzyme produite. essentiellement la prise de poids, les troubles
du comportement chez des patients aux
DÉFICIT ATTENTIONNEL [21, 37]
GREFFE DE MOELLE antécédents psychiatriques. Récemment, des
Avec ou sans troubles hyperkinétiques, le Elle est surtout indiquée dans la maladie de atteintes du champ visuel ont été rapportées
déficit attentionnel est fréquent (la Hurler où les résultats les meilleurs ont été à type de rétrécissement concentrique de
prévalence est de 3 % de la population obtenus à condition que l’enfant soit âgé de celui-ci, qui serait définitif. Des études sont
prépubertaire). moins de 2 ans, avec un QI supérieur à 70, actuellement en cours pour préciser
sans image d’atteinte de la substance l’implication du produit. Le champ visuel
¶ Troubles hyperkinétiques avec blanche. Cette technique semble être est difficile à examiner chez l’enfant de
déficit de l’attention (THADA) intéressante dans certains cas d’adrénoleuco- moins de 8 ans. Il est recommandé d’arrêter
dystrophie. En revanche, les résultats sont le traitement en cas d’apparition de signes
Les troubles associent hyperactivité motrice, décevants dans d’autres mucopolysacchari- cliniques patents [13, 16] ;
impulsivité et déficit de l’attention. Ces doses et la leucodystrophie méta-
troubles sont décrits dans l’American – lamotrigine (Lamictalt) : réduit la
chromatique.
Psychiatric Association, critères libération des acides aminés excitateurs à
Cette technique thérapeutique nécessite une partir des terminaisons présynaptiques. Il est
diagnostiques, Washington DC, 1994
approche multidisciplinaire par des équipes complètement absorbé, non-inducteur
(DSM IV). Ils nécessitent, eux aussi, une
spécialisées. enzymatique. Sa demi-vie est allongée par le
approche multidisciplinaire (neurologique,
neuropsychologique, psychologique) car valproate de sodium, elle est réduite par la
[30]
leurs conséquences peuvent être graves : THÉRAPIE ENZYMATIQUE phénytoïne, la carbamazépine. Son
troubles des apprentissages et troubles des Par l’apport de l’enzyme défectueuse, elle a indication majeure est le syndrome de
conduites ou psychopathologiques. En été tentée dans la maladie de Gaucher. Elle Lennox-Gastaut, et l’épilepsie-absence.
matière de traitement, aucune thérapeutique n ’ e s t p a s e ffi c a c e s u r l e s s i g n e s L’effet secondaire le plus gênant est
n’est exclusive. La prise en charge neurologiques de la maladie. l’éruption cutanée chez 3 % des patients,

4
Pédiatrie Actualités en neurologie pédiatrique 4-160-B-20

pouvant évoluer vers un syndrome de Lyell.


Cet effet est prévenu par l’introduction très Tableau I. – Effets adverses des médicaments antiépileptiques.
progressive du produit et la réduction des Médicaments Syndrome épileptique Effets
posologies lorsqu’il est prescrit avec le
Carbamazépine Épilepsie à paroxysmes rolandiques Syndrome POCS, chutes
valproate ; Épilepsie-absence de l’enfant Aggravation des absences
– felbamate (Taloxat) : il a un mécanisme Épilepsie myoclonique juvénile Aggravation des myoclonies
d’action qui n’est pas connu. Il est efficace Épilepsie myoclonique progressive Aggravation des myoclonies
Phénytoïne Épilepsie-absence de l’enfant Aggravation des absences
dans les épilepsies rebelles partielles ou
Épilepsie généralisée Aggravation des absences
généralisées. Compte tenu de la possibilité Phénobarbital Épilepsie-absence de l’enfant Aggravation des absences
d’effets secondaires graves (aplasies Éthosuximide Épilepsie généralisée idiopathique Provocation de CGTC
irréversibles, atteintes hépatiques sévères), Vigabatrin Épilepsie-absence Aggravation des absences
son indication est limitée au syndrome de Épilepsie myoclonique Aggravation des myoclonies
Lennox-Gastaut et sa prescription Lamotrigine Épilepsie myoclonique sévère Aggravation des absences
uniquement hospitalière ; Benzodiazépines Syndrome de Lennox-Gastaut Crises toniques

– gabapentine (Neurontint) : son POCS : pointes-ondes continues du sommeil ; CGTC : crise généralisée tonicoclonique,
mécanisme d’action n’est pas connu. Il n’est
pas métabolisé, non lié aux protéines, non en sous-claviculaire gauche relié à une MÉDICAMENTS ANTIÉPILEPTIQUES
électrode spiralée également installée AGGRAVANT LES ÉPILEPSIES [18]
inducteur enzymatique. Il est indiqué dans (tableau I)
les épilepsies partielles chez l’enfant de plus chirurgicalement autour du nerf vague
gauche. La stimulation électrique est Les antiépileptiques sont susceptibles
de 3 ans. Ses effets secondaires sont dominés
intermittente. Les paramètres de stimulation d’aggraver les épilepsies, le plus souvent du
par la somnolence et l’ataxie ;
électrique peuvent être modifiés grâce à un fait d’une prescription non adaptée, voire
– tiagabine (Gabitrilt) : c’est un inhibiteur contre-indiquée.
capteur externe relié à un ordinateur équipé
de la recapture du GABA. Il est indiqué L’aggravation peut se traduire cliniquement
d’un programme informatique adapté. Cet
dans les épilepsies partielles chez l’enfant par une augmentation du nombre de crises
appareil est commercialisé par la société
de plus de 12 ans. Ses effets secondaires sont ou par l’apparition de nouveaux types de
américaine Cyberonics. La technique
essentiellement la somnolence, les vertiges, crises d’épilepsie, voire un état de mal
s’adresse aux épilepsies pharmacorésistantes
les secousses des membres ; convulsif. Les anomalies électriques à l’EEG
non chirurgicales. Elle est utilisée chez
– topiramate (Epitomaxt) : elle agit par l’homme depuis 10 ans. Peu d’enfants ont peuvent être accentuées avec dégradation
plusieurs mécanismes (blocage des canaux été implantés. La technique n’est pas efficace des fonctions supérieures (état de mal
sodiques, potentialisation des flux de chlore, en cas de spasmes infantiles. En revanche, électrique non convulsif, syndrome de
antagoniste du glutamate). Il est indiqué elle semble tout à fait indiquée dans le POCS).
dans les épilepsies partielles de l’enfant de syndrome de Lennox-Gastaut, dans les crises Ces aggravations nécessitent l’arrêt du
plus de 4 ans. Il peut entraîner des lithiases atoniques entraînant des chutes, et dans la médicament antiépileptique responsable.
urinaires chez les sujets exposés. Il est sclérose tubéreuse de Bourneville où les
faiblement lié in vitro aux protéines résultats sont bons avec une réduction de Conclusion
plasmatiques. 50 % ou plus du nombre de crises chez 80 %
des patients. Aucun effet indésirable grave La neuropédiatrie est une spécialité jeune qui
n’a été rapporté. Les effets secondaires se connaît un essor remarquable depuis 10 ans,
TRAITEMENTS NON
PHARMACOLOGIQUES limitent essentiellement à une raucité de la en partie grâce aux progrès technologiques et à
voix au moment de la stimulation. Des la génétique.
¶ Régime cétogène [38]
études sont encore nécessaires pour évaluer Toutes les nouveautés n’ont pu être abordées
d’autres indications de cette technique. ici, telles que, entre autres, les myopathies, les
Il a un mécanisme d’action inconnu. Il est connaissances sur le développement du
utilisé plus couramment depuis les années cerveau, les malformations cérébrales,
1980. Son indication essentielle est l’épilepsie ¶ Chirurgie de l’épilepsie
certaines maladies métaboliques, les nouveaux
partielle pharmacorésistante. Il semble être Elle s’effectue dans des centres spécialisés et syndromes épileptiques, les mouvements
e ffi c a c e d a n s l e s y n d r o m e d e nécessite des investigations préchirurgicales anormaux.
Lennox-Gastaut. lourdes. Elle s’adresse aux épilepsies Les progrès actuels dans les domaines
partielles, généralisées ou multifocales. Les diagnostic et thérapeutique autorisent l’espoir
¶ Stimulation intermittente
techniques utilisées sont la cortectomie, la d’une meilleure efficacité pour la prise en
du nerf vague [36] lésionnectomie, la callosotomie partielle ou charge des patients porteurs de maladies encore
C’est une technique qui consiste en totale, l’hémisphérectomie, l’hémisphéro- incurables, dans la prévention par le
l’implantation chirurgicale d’un stimulateur tomie [4, 14, 33, 34]. diagnostic anténatal et le conseil génétique.

Références ➤

5
4-160-B-20 Actualités en neurologie pédiatrique Pédiatrie

Références
[1] Autret-Leca E, Jonville-Bera AP, Llau ME, Bavoux F. Enregis- [14] Fohlen M, Janin C, Pinard JM, Delalande O. De l’hémispé- [27] Nathan C, Xie QW. Nitric oxide synthetase: roles, tolls, and
trement exhaustif national du syndrome de Reye. Rapport rectomie à l’hémisphérotomie. In : Bureau M, Kahane P, controls. Cell 1994 ; 78 : 915-918
de l’étude. Services de pharmacologie clinique de Tours et Munari C éd. Épilepsies partielles graves pharmacorésistan-
[28] Pelissier JF, Figarella-Branger D, Coquet M. Biopsie muscu-
de Saint-Vincent de Paul, Paris, 1997 tes de l’enfant : stratégies diagnostiques et traitements chi-
laire. Encycl Méd Chir (Éditions Scientifiques et Médicales
[2] Baulac M, Arzimanoglou A, Semah F, Calvacanti D. Options rurgicaux. Paris : J Libbey Eurotext, 1998 : 231-235
Elsevier SAS, Paris). Neurologie, 17-030-G-10, 1995 : 1-15
thérapeutiques offertes par les nouveaux anti-épileptiques. [15] Friedman T. Gene therapy for neurological disorders.
Rev Neurol 1997 ; 153 : 21-33 Trends Genet 1994 ; 10 : 210-214 [29] Ponsot P, Desguerre I, Rodriguez D. Manifestations neuro-
logiques des maladies mitochondriales. Méd Thér 1995 ; 1 :
[3] Billette De Villemeur T. Formes juvéniles de la maladie de [16] Gaba, vigabatrin et fonctions visuelles. Lettre Neurol 1998 ; 449-463
Creutzfeldt-Jakob. Aspects cliniques et neuroradiologi- (suppl 11) : 3-9
ques. Pathol Biol 1995 ; 43 : 91-96 [30] Postel-Vinay A, Billette T. Traitement de la maladie de
[17] Gaillard F. De l’adulte à l’enfant neuropsychologiques. Essai Gaucher. Ann Pédiatr 1998 ; 45 : 403-411
[4] Bourgeois M, Sainte-Rose C, Lelouch-Tubiana A. Épilepsies
sur le développement d’une discipline. ANAE 1994 ; 27 :
et lésions focales chez l’enfant, intérêt des exérèses lésion- [31] Raybaud C, Girard N, Sevely A, Leboucq N. Neuroradiolo-
101-109
nelles. In : Bureau M, Kahane P, Munari C Éd. Épilepsies par- gie pédiatrique I. Encycl Méd Chir (Éditions Scientifiques et
tielles graves pharmacorésistantes de l’enfant : stratégies [18] Genton P, McMenamin J. Aggravation of seizures by anti- Médicales Elsevier SAS, Paris). Radiodiagnostic-
diagnostiques et traitements chirurgicaux. Paris : J Libbey epileptic drugs: what to do in clinical practice. Epilepsia Neuroradiologie-Appareil locomoteur, 31-621-A-05,
eurotext, 1998 : 212-226 1998 ; 39 (suppl) : 26-29 1996 : 1-26
[5] Chabrol B, Vion-Dury J, Confort-Gouny S, Cozzone PJ. La [19] Kahn A, Rebuff E, Franco P. Apparent life threatening events [32] Raybaud C, Girard N, Sevely A, Leboucq N. Neuroradiolo-
spectroscopie localisée de résonance magnétique : une and apnea of infancy. In : Beckerman RC, Brouillette RT, gie pédiatrique II. Encycl Méd Chir (Éditions Scientifiques et
nouvelle technique d’exploration du métabolisme céré- Hunt CE eds. Respiratory control disorders in infant and Médicales Elsevier SAS, Paris). Radiodiagnostic-
bral en pédiatrie. Arch Pédiatr 1995 ; 2 : 783-792 children. Baltimore : Williams and Wilkins, 1992 : 178-189 Neuroradiologie-Appareil locomoteur, 31-621-A-10,
[6] Chevrie-Muller C, Narbona J. Le langage de l’enfant. [20] Krivit W, Shapiru EG. Bone marrow transplantation for 1996 : 1-39
Aspects normaux et pathologiques. Paris : Masson, 1996 storage disease. In : Forman SJ, Blume KG, Thomas ED eds. [33] Rougier A, Pedespan JM, Loiseau H, Lurton D, Vital A. Cor-
[7] Chiron C. Nouveaux anti-épileptiques. J Pédiatr Puér 1996 ; Bone marrow transplantation. Cambridge : Blackwell tectomie chez l’enfant. In : Bureau M, Kahane P, Munari C
9 : 401-406 scientific publications, 1994 : 883-893 éd. Épilepsies partielles graves pharmacorésistantes de
[8] Chiron C, Raynaud C, Maziere B. Changes in regional blood [21] L’enfant avec hyperactivité et déficits associés. ANAE 1996 ; l’enfant : stratégies diagnostiques et traitements chirurgi-
flow during brain maturation in children and adolescents. (n°spécial) caux. Paris : J Libbey Eurotext, 1998 : 227-230
J Nucl Med 1992 ; 33 : 696-703 [34] Rougier A, Pedespan JM, Marchal C, Loiseau P. Épilepsies
[22] Lebeaut A, Bourillon A. La maladie de Lyme chez l’enfant.
[9] Chugani HT, Mazziotta JC, Phelps ME. Positron emission Arch Fr Pédiatr 1989 ; 46 : 287-292 partielles graves pharmacorésistantes de l’enfant : straté-
tomography study of human brain functional develop- gies diagnostiques et traitements chirurgicaux. In : Bureau
ment. Ann Neurol 1987 ; 22 : 487-497 [23] Livet MO, Moncla A, Cournelle MA. Notion de phénotype M, Kahane P, Munari C éd. Paris : J Libbey Eurotext, 1998 :
comportemental. Apport au diagnostic et à la prise en 236-240
[10] Circulaire n° 100 du 11/2/95 relative aux précautions à
charge. Ann Pédiatr 1997 ; 44 : 48-53
observer en milieu chirurgical et anatomopathologique [35] SamsonDollfus D. Électroencéphalogramme de l’enfant.
face aux risques de transmission de la maladie de [24] Lombes A. Les maladies mitochondriales humaines. Diffi- Paris : Masson, 1998
Creutzfeldt-Jakob. Direction des Hôpitaux, ministère des cultés diagnostiques et approches thérapeutiques. AFM,
Affaires Sociales de la Santé et de la Ville Institut de myologie. Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris, [36] Schachter SC, Saper CB. Vagus nerve stimulation. Epilepsia
[11] Clafam DE. Calcium signaling. Cell 1995 ; 80 : 259-268 octobre 1998 1998 ; 39 : 677-686
[12] Coyle JT, Puttfarken P. Oxydative stress, glutamate and [25] McKusick VA. Mendelian inheritance in man, a catalog of [37] Vallee L, Pandif F. Les troubles hyperkinétiques avec déficit
degenerative disorders. Science 1993 ; 262 : 689-694 human genes and genetic disorders. Baltimore : The Johns de l’attention. Approches diagnostique et thérapeutique.
Hopkins University Press, 1994 Pédiatrie 1991 ; 46 : 719-729
[13] Eke T, Talbot JF, Lawden MC. Severe persistent visual field
constriction associated with vigabatrin. Br Med J 1997 ; [26] Munnich A, Rustin P, Rotig A. Clinical aspects of mitochon- [38] Wheless JW. The ketogenic diet: fact or fiction. J Child Neurol
314 : 180-181 drial disorders. J Inherit Metab Dis 1992 ; 15 : 448-455 1995 ; 10 : 419-423

Vous aimerez peut-être aussi