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IMMUNOLOGIE GÉNÉRALE

RÉPONSE IMMUNITAIRE INNÉE


24-09-20
INTRODUCTION :

La réponse innée va dans un premier


temps arrêter la prolifération puis éliminer
l’élément pathogène. C’est une
réponse immédiate et non spécifique mais qui
porte toujours une attention particulière entre
le soi et le non soi.

Réponse inflammatoire = activation de la réponse innée

Effecteurs cellulaires : Effecteurs solubles :


- Phagocytes ++ (PNN, monocyte/macrophage - Complément
- Cellules dendritiques - Protéines de la phase aiguë de
- Cellules NK, PNE, PNB/mastocytes l’inflammation
- Barrières cellulaires (épithélium) - Phase aiguë : c’est tout de suite
- Phase chronique : dure dans le temps
- Cytokines, chimiokines, protéines anti -
microbiennes, etc.
Mécanismes d’action :
1- S’opposer à l’entrée des agents infectieux → barrières naturelles
2- Détruire les agents pathogènes extracellulaires → PNN, mono/macrophage,
effecteurs solubles
3- Détruire les cellules du « soi altéré » → cellules NK, effecteurs solubles
4- Activer la réponse immunitaire adaptative → cellules dendritiques (DC)

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Besoin de système de défense au niveau de ces voies d’entrée


Si les agents pathogènes traversent la barrière naturelle, un deuxième type de
défense se met en place : par l’intermédiaire de macrophages ou des cellules
dendritiques.

I. LE SYSTÈME DU COMPLÈMENT

Parmi les facteurs solubles, le premier efficace est le système du complément :


Mécanisme de défense le plus ancien (n’a pas trop évolué), constitué de 35 protéines
présentes dans les liquides biologiques et les tissus → immunité humorale, qu’on peut doser
dans le sérum.
Protéines de provenance hépatique +++ → toute protéine du complément sont synthétisées
dans le foie, donc s’il y a une insuffisance hépatique cela provoque un problème de synthèse
du système du complément.

Il existe 3 voies d’activation :


- Point de départ = à la surface des pathogènes ce qui déclenche la cascade. La
protéine se clive et acquiert une activité enzymatique. Les cellules du soi ne provoque
pas l’activation du système du complément, mais sont d’ôtées par des inhibiteurs
(exprimées à leur surface) de l’activation de la cascade du complément.
Exemple : le marqueur CD59 qui est un facteur régulateur négatif de l’activation du
complément.
- Protéolyse successive de protéines plasmatiques
- Convergence sur protéine du carrefour C3 (C3 convertase qui clive la molécule en C3)
dont produits de clivage initient des voies effectrices communes.
Maladies immunitaires primitives : qui peuvent affecter le complément.

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La voie du complément est dépendante du calcium et du magnésium : dans un


milieu biologique si on retire les molécules de calcium et de magnésium alors il n’y aura plus
de production du complément.
1. Voie classique

→on a un antigène reconnu par un anticorps (molécule C1 du complément), donc


activé par une mémoire immunologique car C1= anticorps qui active directement après la
reconnaissance de l’antigène.
→Que les isotypes IGG et IGM capable d’activer la cascade du complément
1er facteur le C1 (anticorps à 1-6 bras) + la protéine C-réactive protéine (CRP) vont
reconnaître la surface activatrice → puis fixer un anticorps.
C1 estérase (clive la C1), (avec 2 facteurs C1r et C1s = formation d’un complexe), acquiert
une activité enzymatique vis-à-vis du C4 et C2. Le C4 va être séparé en C4b (qui se pose sur
la paroi de la cellule/grand fragment et C4a va dans le sérum. C2 est généré par la même
enzyme et va donner le C2a (petit fragment) et C2b(grand fragment) qui va partir dans le
sérum. (Habituellement toujours grand fragment qui se dépose et petit qui s’en va)
➔ Formation donc du complexe C2a-C4b sur le quel il y a fixation du magnésium ➔ forment
le complexe enzymatique C3 convertase à la surface.

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Le magnésium : fixe le fragment du C2 sur la surface activatrice ➔ recrutement des cellules


inflammatoires.

Le facteur C3 va ensuite être lysé par le C3 convertase pour


former le C3b (gd fragment) et le C3a (va ds le soluble). Le C4b-C2a-
C3b ➔ formation du complexe C5 convertase est une autre activité
enzymatique spécifique du C5 qui va être dégradé en C5a (va être
soluble) et C5b (va se fixer).
C3a et C5a vont avoir une réponse inflammatoire locale = molécule
anaphylatoxine qui ont une activité de chimiotactisme = mini protéine
qui vont aller attirer des cellules du système immunitaire vers le site
inflammatoire dans lequel on a activé le complément.
Surface activatrice : un antigène
Dépendante des IgG et IgM (capables d’activé le complément).

2. Voie des lectines (interactions


sucres/protéines)

Concernant la voie des lectines, au lieu d’avoir une activation par la CRP ou par les
IgG et IgM (pour la voie classique), on aura besoin d’un système qui va reconnaître les
mannoses sur une bactérie grâce à une MBL (Mannose Binding Lectin) et son corps protéique
: le MASPs. Une fois que le MBL qu’il a fixé sur le mannose va pouvoir jouer le rôle d’activité
enzymatique vis-à-vis du C2 et C4. De même il y aura C4a et C4b ainsi que C2a et C2b ➔ C4b-
C2a.

3. Voie alterne (accélère la voie


classique)

Voie rapide de la voie classique, on a donc toujours la reconnaissance de la CRP. Mais


cette voie, va se baser initialement sur le dépôt des facteurs C3b, donc amplifie l’activation
du complément. Pour cette voie, un autre dispositif : facteur B, D vont entrer en jeu, ça va
donner C3bBb ➔ cela va former le C3 convertase.

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➔ Le C5 va permettre la formation du CAM : Complexe d’Attaque Membranaire


➔ Lyse des agents pathogènes
➔ Passage des solutés et déséquilibre intramembranaire.

➔ Le facteur C1inh inhibe le facteur C1 de la voie classique. ➔ Fact I ou C4bp → se fixer


sur C4 pour bloquer ce facteur ➔ Fact H bloque le facteur B pour la voie alterne.
➔ DAF est un facteur qui va décélérer l’activation du complément en bloquant l’activation
du C3 convertase et C5 convertase. DAF peut se retrouver dans l’enveloppe virale et va
résister à l’activation du complément.
➔ Facteur CD59 va bloquer le CAM → récepteur à la surface des cellules.
→CD59 récépteur membranaire qui a une activité inhibitrice du complément.
→DAF bloque la C3convertase et C5 convertase.
4. Opsonisation du pathogène

Dépôt de grandes quantités de C3b à la surface du pathogène et active le


complément, le macrophage qui exprime le CR1 = récepteur du complément (CR) présents
sur les phagocytes.
Exemple : CR1 est le récepteur pour C3b.

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Le C5a + C3a = facteurs chimio-attractants, vont permettre d’attirer des cellules de


l’inflammation → petits peptides qui vont se fixer sur le récepteur pour attirer un
macrophage, sur le site où il y a eu activation du complément.

Complexe d’attaque membranaire (CAM) :

Exploration du complément au laboratoire : examens les plus fréquents


 Dosage de l’activité fonctionnelle : CH50
Test hémolytique

On décèle l’absence d’une protéine du complément


On remplace la cible par un globule rouge (de mouton)
➔ Si pas de reconnaissance : activation → lyse
 Dosage pondéral du C3 et C4 (résultat en g/L).

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Augmentation de ces fragments en cas d’inflammation


Baisse de ces fragments en cas de consommation ou déficit congénital.
28-09-20

II. LES CELLULES PHAGOCITAIRES


1. Les macrophages résidents

Macrophages = présents uniquement dans les tissus et ont une longue durée de vie
(semaines/mois). Ils ont des fonctions communes plus particulières selon les tissus où ils
résident → homéostasie tissulaire.
Exemple : Cellules de Küpffer, cellules microgliales, ostéoclastes.

Les macrophages sont très nombreux dans les tissus conjonctifs associées au tractus
gastro-intestinale, dans les poumons, la rate, etc. = zones stratégiques → 1ères cellules à
rencontrer la plupart des pathogènes. Ils ont une capacité de phagocytose importante et de
production de cytokines et cellule présentatrice d’antigène (CPA).

Principales étapes de la phagocytose = capter et détruire :


1- Liaison du phagocyte (par des anticorps ou
fragments du complément) aux pathogènes.
2- Invagination de la mb plasmique du phagocyte
3- Formation du phagosome
4- Fusion du phagosome avec un lysosome =
phagolysosome (acidifier le contenu)
5- Digestion du pathogène par les enzymes du
phagolysosome.

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Comment les phagocytes reconnaissent les pathogènes ?


➔ Détection de motifs moléculaires liés aux pathogènes (PAMP : Pathogen-associated
Molecular Patterns). Le CD16 va fixer l’anticorps qui lui a reconnus la bactérie ➔
phagocytose. Le C3b va être reconnus par son récepteur du complément → qui va
exprimer sur le macrophage

➔ Les récepteurs sur les phagocytes qui reconnaissent ces motifs sont les « récepteurs de
motifs » (PRR : Pattern Rocognition Receptors). Sur les bactéries gram +/-, présence de
peptidoglycane et vont composer une pompe qui va être reconnus par un récepteur
nonspécifique. Sur des mycobactéries cela peut être des mannoses.

Les récepteurs toll-like et leurs ligands :

PRR reconnaissent aussi les alarmines :

DAMP : Damage-associated Molecular Patterns


PAMP : Pathogen-assicated Molecular Patterns

Si la cellule reçois un choc alors il se peut que l’ATP,


l’ARN et l’ADN soient libérés de la cellule.

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Activation des phagocytes via les TLR :

TLR sont des capteurs NF-KB. Production de cytokines pro-inflammatoires par le


macrophage : à retenir → IL1, IL6, TNF-α et IL8.
FMLP signal de recrutement des cellules pour la phagocytose, leucotriène B4 formés
suite au déclenchement de l’information dérivé de l’acide arachidonique.

2. Les PNN et Mo/Mph : cellules


recrutées

Les cellules recrutées au niveau du site inflammatoire sont les PNN notamment et les
monocytes qui sont des cellules mobiles allant vers le site inflammatoire ou infectieux, sous
l’action de molécule chimio-attractantes :
- Dérivés de protéines bactériennes (Ex : N-formyl peptides : fMLP)
- Médiateurs lipidiques : leucotriène B4
- Anaphylatoxines : C3a et C5a
- Chimiokines : Ex : IL-8 pour les PNN
Selon un gradient de concentration
4 étapes de l’extravasation = passage des cellules du système immunitaire à travers la
barrière endothéliale (tissu vasculaire) (cf. cours inflammation).

Les PNN sont des leucocytes majoritaires dans le sang circulant (60-70% GB), absents
des tissus sains. Acteurs principaux des 1ères étapes de la réaction inflammatoire, libérés
massivement dans la circulation (qlq heures). Les macrophages résidents lors d’une

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détection vont recruter ces PNN → Mobilisation du pool « marginé » = PNN adhérent à la
surface endothéliale + sortie des PNN du compartiment de réserve dans la moelle osseuse.
Exemple : polynucléose et infections bactériennes

Dans le tissus infecté, PNN ont capacité de :


- Phagocytose et bactéricidie +++ (granules) càd cela va contenir/stopper la
bactérie, puis elle sera tuée
- Synthèse de cytokines +

PNN : durée de vie courte


Sur site infectieux : PNN morts ou mourant = composant principaux du pus (infections
pyogènes).

Récepteurs de surface → phagocytose + activation cellulaire


Dégranulation (plrs éléments : + de 100 enzymes lytiques, qui vont lyser la bactérie)
→ effet très rapide. Production massive des formes réactives de l’oxygène (dérivé O2 →
chloramines ont une activité oxydative très toxique sur les surfaces activatrices, et les
surfaces pathogènes.

PNN = pas que des cellules tueuses !


Cytokines dans les granules → effet très rapide + néosynthèse de médiateurs lipidiques +
cytokines → processus retardé. PNN produit également IL8 pour produire davantage de
chimiokines et amener d’autres cellules du système immunitaire.

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Exploration de la phagocytose par cytométrie de flux. Exemple : Phagotest®


 Mesurer le % de PNN ou monocytes ayant phagocyté des bactéries marquées avec
un fluorochrome (FITC)
 Sang total (tube hépariné) incubé + des bactéries E. coli – FITC à 37°C (≈ 30min) + en
parallèle : condition contrôle négatif avec incubation à 0°C (donc ds la glace) ➔ on
voit que la phagocytose ne peut plus se faire.
On peut analyser l’activité de phagocytose de ces polynucléaires : on les incube en présence
de bactéries marquées à l’aide d’un fluorochrome.

3. Cellule NK

Ces cellules font partie de la lignée lymphoïde, elles représentent


10% des Ly (ds le sang), et vont être localisée dans certain organes
lymphoïdes et aussi dans certains tissus.

Rôle important dans la destruction rapide des cellules du « soi altéré » : cellule
infectée ; cellule tumorale, tout en respectant les cellules saines.
➔ NK capables de détecter des altérations à la surface des cellules.
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Mécanisme d’activation des cellules NK :

Les 2 principales armes du NK : sont les perforines – granzymes et expression du couple Fas-
ligand qui va permettre le déclenchement de la mort cellulaire de la cellule.

Autres mécanismes cytotoxiques conduisant à la mort par apoptose :


Interaction Fas-Fas ligand déclenche l’apoptose par voie extrinsèque -
Large expression cellule de Fas (= CD95 ou récepteur de Fas-L)
- NK activée → expression de Fas-L augmente.

Le Fas-Fas-ligand = mécanisme d’interaction entre 2 molécules, Fas = molécule avec un


domaine de mort cellulaire ➔ activation de l’apoptose. La cellule cible exprime le Fas, et la
cellule NK ramène le Fas-ligand ➔ cela donne une polymérisation des récepteurs de la mort
cellulaire. Il y a aura une activation de la pro-caspase 8.

Les cellules NK on une cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps (ADCC =


reconnaissance des cellules) ➔ action ciblée des NK (cf. cours immunité anti-infectieuse)

Action destructrice des NK : + précoce p/r aux LyT cytotoxiques (CTL) et CD8.
- Sur des cellules infectées ayant échappé aux CTL (diminution CMH classe I)

4. Les cellules dendritiques


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Ce sont des cellules majoritairement d’origine myéloïde, par


différenciation à partir de monocytes. Cellules présentes dans les tissus
(périphériques et lymphoïdes) et migration via la circulation lymphatique.

Cellules à l’interface entre immunité innée et adaptative, car c’est une cellule capable de
présenter un large panel de PRR et se transforme de la cellule immature vers cellule mature,
va perdre ses récepteurs de l’immunité innée et va acquérir les molécules classe I et II, pour
permettre la présentation des Ag au LyT ➔ CPA « professionnelles » = seules CPA capables
de stimuler les LyT naïfs (= lymphocytes venant juste de sortir du thymus).

Cellules dendritiques conventionnelles vs plasmocytoïdes (= lymphoïdes) :

Sous population lymphoïde hétérogène de cellule → adaptation des fonctions au type


d’agression. Précurseurs médullaires d’origine myéloïde ++ ou lymphoïde.

DC conventionnelles DC plasmocytoïdes
- Réponses aux infections virales -
Capture & présentation des Ag +
Rôles principaux IFN classe I +++ (= cytokine
activation des LyT naïfs
d’interférent α et β ; γ pr classe II)

Capacité à activer les cellules T naïves (4/8)


– CD4 : différenciation vers les Th1, Th2, Th17 ou
T reg
– CD8 : CTL
Plasticité des DC :
- Immature ➔ mature -
Immature :
- Tissus : capture Ag
- +/- molécules de costimulation
- +/- cytokines, +/-CCR7 (migration
vers GG) ➔ Tolérance, régulateur -
Mature :
- Baisse capacitée de capture, CMH II+++
- Molécules de costimulation +++, CCR7+++
- Importance de la stimulation CD40L-CD40+++ (DCim → DCm)
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Différenciation/maturation :

Tissus périphériques et lymphoïdes Tissus lymphoïdes


Hautement endocytique Endocytose réduite
Faible surface CMH-II et Co-stimulateurs CMH-II à la surface et Co-stimulateurs
Accumulation d’antigène Stimulation des cellules T

Cellules dendritiques plasmocytoïdes :

À l’état immature : pDC présentes dans les organes lymphoïdes 2 ndaires et circulent
dans le sang, avec un rôle important dans la réponse immunitaire contre les virus.
Les pDC expriment TLR-7 et 9 +++ (compartiment endosomique), avec une
production d’interféron de type I +++.

5. Eosinophiles

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Les éosinophiles sont des facteurs de la réponse immunitaire innée, des polynucléaires,
représentent 1-3% des GB du sang. Ils vont se situer au niveau des tissus : la peau et les
muqueuses ➔ domiciliation par une chimiokines : l’éotaxine-1. Ces facteurs ont mobilisables
dans le cas de certaines pathologies par cytokines (IL5), médiateurs lipidiques, histamine,
etc.

Capacité d’exocytose (granules) +++ :


1- De molécules toxiques
- Enzymes et protéines cytotoxiques : protéine basique majeure (MBP),
protéine cationique et l’éosinophile (ECP)
- Formes réactives de l’oxygène (peroxydase de l’éosinophile EPO)
2- De molécules pro-inflammatoires (Ex : médiateurs vasoactifs, cytokines, médiateurs
lipidiques, …) : activent les cellules épithéliales et recrutent d’autres leucocytes.
- Défense contre les parasites.
- Implication dans réaction d’hypersensibilité.

6. Basophiles/Mastocyte

Polynucléaires basophiles et mastocytes :


- PNB matures migrent vers les tissus
- Mastocytes terminent leur maturation dans les tissus/muqueuses ++
- Capacité d’exocytose +++ : composés cytotoxique et pro-inflam : histamine,
médiateurs lipidiques, cytokines (IL-4, IL-6), etc.
- Acteurs importants dans l’hypersensibilité immédiate + rôle dans les parasitoses.

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