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Faculté de Médecine
Département de pharmacie
4ème Année pharmacie
Module d’Immunologie
Immunité anti-infectieuses
(bactériennes, virales et parasitaires)
Pr Bouchedoub.Y
Année universitaire 2021/2022
INTRODUCTION
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• Mais ces dernières années, ce domaine a fait l’objet
d’un renouveau, en particulier, suite à la découverte
des PRR et surtout les Toll-Like Receptors (TLRs).
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b/ Rôle chimique :
- La peau :
• Le PH acide des sécrétions des glandes sudoripares
(sécrétion d’acide lactique)
• Acide gras : effet contre les champignons.
• Lysozymes.
- Les muqueuses :
• Les lysozymes : effet contre les bactéries Gram positif.
• Acide neuraminique : récepteur du virus de la grippe.
• Acidité de l’estomac : présence d’acide chlorhydrique.
• Les germes saprophytes : au niveau intestinal (flore
intestinale) : rôle métabolique, et immunostimulant.
• Le péristaltisme intestinal.
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B-Réaction inflammatoire :
• L’inflammation est la conséquence d’activation des
mastocytes, des plaquettes, des protéines sériques
(complément, facteurs de coagulation, cytokines pro
inflammatoires), et des molécules d’adhésion en réponse à
une agression.
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C. Déroulement de la réponse anti-infectieuse
Microorganisme
Succès Echec
Immunité
adaptée coopération cellulaire
système
(spécifique) lymphoïde
(>96h) secondaire
réponse humorale réponse cellulaire
CD + LT CD4+ + LB CD + LT CD4+ + LT CD8+
Succès Echec
Elimination du microorganisme Développement de l’infection
+ mémoire immunitaire
aide thérapeutique
Immunité anti bactérienne
I/ INTRODUCTION
V/ IMMUNOPATHOLOGIES
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INTRODUCTION
Les bactéries et autres micro-organismes, peuvent être regroupés en
deux grandes catégories, sur la base de leur localisation extra ou
intra cellulaire.
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II/ L IMMUNITE INNEE
Reconnaissance de composants bactériens
• TLR exprimés sur les phagocytes, les cellules dendritiques, et les cellules
épithéliales dans les sites d'entrée des bactéries.
• Récepteur du mannose
• Récepteurs éboueurs
• Complément
• CRP
• Lectine (liant le mannose)
• La protéine A du surfactant dans les poumons
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Remarque :
- Opsonisation et phagocytose.
Formation du MAC.- voie classique par les complexes immuns.
- voie alterne par les lipopolysaccharides.
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III/REPONSE IMMUNITAIRE ADAPTATIVE
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ADCC
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2/réponses cellulaires T :
• Dirigée contre les bactéries à multiplication intra cellulaires : (BK, bacille de la lèpre,
brucellose).
• Phénomène d’ADCC.
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IV/ EFFETS PATHOGENES DIRECTS ET INDIRECTS DES MICRO-
ORGANISMES
• La synthèse exagérée des cytokines par les lymphocytes T activés (IL2, IFNγ,
TNFα) entraîne la symptomatologie suivante :
• - fièvre, frissons, des diarrhées et dans les formes graves : œdème cérébral,
œdème pulmonaire, et insuffisance rénale.
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• Syndrome inflammatoire généralisé, associé souvent à l’hypersensibilité
aux endotoxines avec choc septique (bactérie Gram négatif), activation
du complément et libération des cytokines pro inflammatoires (IL1, IL6,
TNFα, chimiokines)
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Immunité anti virale
I/INTRODUCTION
IFN-a, IFN-b
produit par cellules infectées
Les anticorps
Réponse empêchent la pénétration virale, pas d’effet quand infection établie
adaptative
La réponse cytotoxique LT CD8+ cytotoxiques
Cinétique de l’immunité anti-virale
• Donc une même protéine peut être présentée par les molécules
HLA de classe I et de classe II
2/ Mécanismes effecteurs des lymphocytes T :
RE
CMH I
protéasome
FAS FASL
Cellule infectée Induction apoptose
• Les lymphocytes T à TCR γδ participent à la première ligne
de défense au niveau des muqueuses et contribuent à la
guérison par l’élimination des cellules altérées par
l’infection virale.
* mécanismes :
- les lymphocytes T cytotoxiques lysent les cellules
infectées par la voie des perforines.
-la synthèse d’IFNγ (active les macrophages et augmente
l’expression des molécules HLA de classe I et de classe II)
et du TNFα accélèrent la dégradation des virus (VHB).
Une réponse immunitaire acquise humorale avec synthèse d’anticorps (IgM, IgA, IgG), dirigés contre deux
des principales protéines du virus :
anticorps anti-S : dirigés contre la protéine Spike de surface, permettant l’interaction et la fusion du
virus avec la cellule cible, et plus précisément, des anticorps anti-S1/RBD (Receptor Binding
Domain).
Les particules virales de SARS-CoV-2 portent des spicules constituées de la protéine S, qui se lient au
récepteur ACE2 présent dans de nombreux tissus. "S" est formée de 2 sous-unités, S1 qui contient le
domaine de fixation au récepteur (RBD) constitué d'un motif de fixation au récepteur (RBM), et S2, qui
contient le peptide de fusion impliqué dans l'entrée du virus dans les cellules.
La protéine S de SARS-CoV-2 est la cible principale de la réponse anticorps (Ac) neutralisante chez les
individus infectés.
• Les anticorps (Ac) anti-S/S1/RBD semblent être développés plus
précocement que les Ac anti-N, seraient détectés plus longtemps et leur
activité serait neutralisante.
• Une réponse immunitaire acquise cellulaire, faisant intervenir les
lymphocytes TCD4+ et TCD8+, dirigés contre toutes les protéines virales
(ORF1, ORF3, S, N, E…).
• La réponse lymphocytaire T CD4+ est plus importante dans les formes
sévères, celle des lymphocytes T CD8+ est majoritaire dans les formes
modérées.
• Dans la réponse immune au SARS-CoV-2, la réponse cellulaire T
prédomine par rapport à la réponse humorale.
A ce jour, les choix de cibles des réactifs sérologiques développés
sont la protéine S, S1 ou plus spécifiquement RBD et la protéine N,
voire l’ensemble N+S, en vue d’une aide au diagnostic ou d’une
recherche antérieure de contact (dépistage de l’infection).
Après une infection par le SARS-CoV-2, la plupart des personnes
développent une réponse immunitaire par la production d’anticorps
dirigés contre le virus. Les Ac produits sont des Ac dirigés contre les
protéines de nucléocapside (anti-N) et contre la protéine de surface
du virus (anti-S, anti-S1/RBD).
Après une vaccination contre la Covid-19 avec les vaccins actuels
(ARNm ou extrait synthétique de la protéine S), seuls les anticorps
anti-S, anti-S1 et anti-RBD apparaissent, les épitopes de la protéine N
n’étant pas intégrés dans les formulations et donc non présentés au
système immunitaire.
La réponse cellulaire T CD4 et CD8 prédomine également en post-
vaccination.
IV/PATHOLOGIES IMMUNITAIRES INDUITES PAR LES INFECTIONS VIRALES
1/ immunosuppression
Déficit immunitaire secondaire, soit par destruction des follicules
lymphoïdes et les centres germinatifs, suite à la lyse des cellules
dendritiques infectées, par les lymphocytes T CD8, soit par
infections des lymphocytes T, des monocytes, et des
macrophages.
4/ Autres effets
• Les anticorps cytotoxiques jouent un rôle nocif vis-à-vis des
cellules exprimant des antigènes viro induits (hépatite virale
chronique).
• La formation des complexes immuns dans le cas de la
chorioméningite lymphocytaire provoque des œdèmes facials,
des convulsions, parfois la mort.
Blocage de la synthèse
du CMH et /ou
Inhibition de
l’activité du protéasome rétention dans le RE
adéno, CMV humain
EBV, CMV humain
I/INTRODUCTION
II/ANTIGENECITE PARASITAIRE
III/MECANISMES EFFECTEURS
IV/MECANISMES D’ ECHAPPEMENT
V/EFFETS IMMUNOPATHOLOGIQUES DE LA
REPONSE ANTIPARASITAIRE
I/ INTRODUCTION
• Les parasites sont des organismes complexes qui possèdent de nombreux antigènes
induisant des réponses immunitaires variées, humorales et cellulaires.
• Cette réponse immunitaire peut d’une part diminuer la charge parasitaire et d’autre
part créer chez l’hôte des lésions dont les conséquences pathologiques sont plus
importantes que celles induites directement par le parasite lui même.
II/ ANTIGENICITE PARASITAIRE
• cytotoxicité :
- par ADCC (parasites extra cellulaires), les anticorps assurant cette
fonction sont les IgE, les IgA, les IgG.
- par les cytokines : TNFα
2/ Autres cellules
• Les éosinophiles
Le nombre des éosinophiles dans le sang et les tissus
est augmenté dans un grand nombre d’infections
parasitaires sous l’influence d’IL5, l’activité cytotoxique
des éosinophiles est stimulée par le TNFα, IFNγ.
• Production de cytokines :
Immunité cellulaire :
Cellules Cytokines
cytotoxiques LTCD8 Th1 : IFNγ, TNFα
+++ et CD4. Th2: IL4, 5, 13
Cellule infectée
par un parasite
1. Parasites intracellulaires (Leishmania, Toxoplasma gondii,
Trypanosoma cruzi, Plasmodium falciparum..)
IL - 2 Immunité
IFN g cellulaire
Th1
IL - 5 Immunité
IL - 4 Th2 humorale
2/ les anticorps
• Les anticorps spécifiques jouent un rôle important dans le
contrôle des parasites extra cellulaires.
- Anticorps et complément.
Immunité innée
Réaction du C’ PRR (TLRs)
Phagocytose Réaction
Lyse inflammatoire
Opsonisation
Phagolysosomes Recrutement cellulaire
et lyse
Immunité adaptative
Présentation d’antigène
Mémoire immunitaire
IV/ MECANISMES D’ECHAPPEMENT ET D’ADAPTATION DES PARASITES
1/Résistance au complément
Différents mécanismes de résistance ont été développés.
Exemple :
- l’enkystement :
L’enkystement dans certains sites anatomiques
permettent à certains parasites d’échapper aux effecteurs
de l’hôte (kyste hydatique, toxoplasmose dans le cerveau).
3/Echappement à la reconnaissance
• Les leishmanioses, lors de leur pénétration dans la peau, acquièrent des
antigènes de l’hôte (antigènes du groupe sanguin, antigènes du CMH…).
2/ Production d’IgE, qui peut être à l’origine d’un choc anaphylactique (lors de la
rupture du kyste hydatique).
4/ Auto anticorps anti érythrocytes et anti ADN sont produits dans le paludisme et le
trypanosome, par réaction croisée.