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Lycée de BAC BLANC PROFESSEUR PRINCIPAL :

l’indépendance Oued MAKNI MED


Ellil
EPREUVE : SECTION : 4ème SC-EXP
2012/2013 SCIENCES Durée : 3 heures
NATURELLES Date :9/5/2013

PREMIERE PARTIE : 8 points.

A) QCM (4 points)
Pour chacun des items suivants (de 1 à 8), il peut y avoir une ou plusieurs réponses exactes. Sur votre copie,
reportez le numéro de chaque item et indiquez, dans chaque cas, la (ou les) lettres (s) correspondant à la (ou
aux) réponse (s) exacte(s). Toute réponse fausse annule la note attribue à l’item.

1 : La sérothérapie: 2 : L’hypersensibilité immédiate est induite par:


a Permet la formation de lymphocyte à a Une libération d’histamine.
mémoire.
b Permet d’assurer une immunité durable. b Un premier contact avec un allergène.
c Entraine une immunité active c L’apparition des immunoglobulines E (Ig E).
d Entraine une immunité passive. d La capture des Ig E par les mastocytes.

3 : Les interleukines sont des : 4 : La cocaïne agit au niveau des synapses


dopaminergiques:
a Molécules de reconnaissance de l’antigène. a En empêchant la libération de la dopamine.
b Récepteurs spécifiques à la surface des b En stimulant la libération de la dopamine.
lymphocytes.
c Molécules effectrices de la réponse c En inhibant la recapture de la dopamine
immunitaire spécifique.
d Molécules activatrices des lymphocytes d En prenant la place de la dopamine sur son
spécifiques à l’antigène. récepteur postsynaptique.

5: Les marqueurs membranaires HLA 6 : Le rejet de greffe d’un fragment de peau


sont des: s’observe dans le cas d’une :
a Agglutinines. a Isogreffe.
b Agglutinogènes. b Allogreffe.
c Glycoprotéines. c Autogreffe.
d Gammaglobulines. d Xénogreffe.

7: Les principales cellules cibles du VIH 8 : La formation de l’ADN proviral du VIH


sont : nécessite :
a Les mastocytes. a Une ARN polymérase.
b Les lymphocytes T4 ou LTa b Une enzyme de restriction.
c Les lymphocytes Tc. c Une ADN polymérase.
d Les macrophages. d Une transcriptase réverse.

B) QROC : (4 points)
1) Donnez la définition d’une réponse immunitaire à médiation cellulaire.
2) Montrez comment le macrophage intervient dans cette réponse (RIMC).
L’exposé sera structuré et illustré par des schémas.

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DEUXIEME PARTIE : 12 points.

Sujet n°1 : La physiologie du stress (6 points)


Dans le but d’étudier certains mécanismes mis en jeu dans le comportement de stress, les biologistes ont
effectués de nombreuses recherches expérimentales. Nous examinerons quelques-unes d’entre elles :
 Lorsque des chats sont mis en présence de chiens aboyant furieusement, on dose dans leur sang une
quantité anormalement élevée d’adrénaline.
 Dans les mêmes conditions, si les chats ont préalablement subi l’ablation des glandes
médullosurrénales, il n’y a pas augmentation de l’adrénaline sanguine.
 La stimulation électrique des nerfs splanchniques (nerfs orthosympathiques reliant les glandes
médullosurrénales à la moelle épinière) provoque une décharge d’adrénaline par les surrénales.
 Après section de ces deux nerfs, la perception de l’agent stressant par l’hypothalamus ne déclenche pas
la libération d’adrénaline.
1) Analysez les résultats de cette première série d’expériences afin de déduire le premier mécanisme du
stress ainsi mis en jeu.
Recherchons maintenant les conditions de sécrétion du cortisol (hormone corticoïde libérée par les
corticosurrénales).
 L’ablation de l’antéhypophyse supprime totalement la sécrétion du cortisol.
 La greffe de l’antéhypophyse rétablit cette sécrétion à condition qu’elle soit pratiquée au voisinage de
l’hypothalamus.
 L’injection de l’ACTH dans le sang de l’animal hypophysectomisé a le même effet que la greffe
d’antéhypophyse.
2) Analysez les résultats de cette deuxième série d’expériences, et dites quel est le deuxième mécanisme
du stress ainsi mis en évidence.
3) En intégrant vos réponses aux questions précédentes et vos connaissances. Représentez par un schéma
très clair les deux mécanismes du stress découverts dans ce sujet. (les effets de l’adrénaline et du cortisol
sur les organes cibles ne font pas l’objet de l’étude présente).

Sujet n°2 : Immunité (6 points).


Lors d’une infection par les bactéries « streptocoques », ces dernières libèrent une toxine appelée
streptolysine qui perfore la membrane des globules rouges du sujet infecté ce qui entraîne l’échappement de
l’hémoglobine à l’extérieur.
Afin de comprendre comment le système immunitaire peut développer une réaction de défense contre les
bactéries « streptocoques », on réalise les deux séries d’expériences suivantes :

Première série d’expériences :


On effectue sur deux sujets A et B un
prélèvement de sérum auquel on ajoute
des globules rouges normaux et de la
streptolysine.
Les résultats du test chez les deux sujets
A et B sont donnés par le document 2.

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1) Analysez les résultats obtenus après centrifugation pour les deux sujets A et B afin de :
- déduire lequel des deux sujets est infecté par les streptocoques.
- préciser le type de réaction immunitaire mis en jeu.

Deuxième série d’expériences :


On réalise le même test que celui des sujets A et B du document 2 sur trois souris jumelles 1,2 et 3
immunodéprimées (sans moelle osseuse et sans thymus) et ayant subi différents traitements.
Le document 3 représente les traitements et les résultats obtenus.

2) Analysez les résultats de ces expériences afin de dégager les conditions nécessaires au déroulement de la
réaction immunitaire dirigée contre les streptocoques.

BON TRAVAIL

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Corrigé : BAC BLANC 2012/2013 Professeur principal :
4ème SC-EXP MAKNI MOHAMED
1ère partie : 8 points A) : QCM (4 points)
1 2 3 4 5 6 7 8
d a d c c b+d b+d c+d
B) QROC (4 points)
1) C’est une réponse immunitaire spécifique impliquée dans les rejets de greffes et dans la lyse des cellules infectées
et des cellules modifiées (cellules tumorales). Elle fait intervenir comme effecteurs les lymphocytes Tc issus des LT8
activés après reconnaissance spécifique de l’antigène. (1 pt )
2) Dans la réponse immunitaire spécifique qui se déroule dans les organes lymphoïdes secondaires, le macrophage
joue le rôle de cellule présentatrice de l'antigène (CPAg) au cours de la phase d’induction de la RIMC.
Après avoir phagocyté l’antigène, le macrophage expose les déterminants antigéniques (épitopes), associés aux
molécules HLA, sur sa membrane pour les présenter aux lymphocytes T4 et T8 : c’est la présentation de l’antigène
 Grâce à leur récepteur TCR, les LT sont
capables d'identifier l’épitope (non soi)
associé aux protéines HLA du soi (HLAII
pour LT4 et HLAI pour LT8) cette double
reconnaissance conduit à la sélection des
LT4 et LT8 spécifiques de l’antigène.
 L’identification du non soi constitue le 1er
signal d'activation des lymphocytes
(coopération cellulaire par contact), le
macrophage secrète par la suite un premier
message chimique activateur : l’interleukine
(IL1) (2ème signal d’activation) qui active tous
les lymphocytes T (LT4 et LT8 ) sélectionnés.
IL1 permet alors la mise en place des
récepteurs à l’IL2 par les LT4 et LT8. (3 pts)

Remarque :
Au cours de la phase effectrice de la RIMC,
les LTc provoque la lyse des cellules cibles. Les débris de celles-ci sont alors phagocytés par les
macrophages.
2ème partie : 12 points
Sujet n°1 : La physiologie du stress (6 points)
1) Analyse: (1.5 pt)
 La première observation montre que l’adrénaline est une hormone qui intervient dans le stress.
 L’expérience d’ablation des glandes médullosurrénales montre que celles-ci sont responsables de la libération
d’adrénaline.
 L’expérience de stimulation des nerfs splanchniques qui entraine la décharge d’adrénaline et l’expérience de
section de ces nerfs qui fait disparaitre cette décharge, montrent que l’activité des glandes médullosurrénales est
déclenchée par un influx nerveux empruntant la voie orthosympathique médullaire.
 La perception de l’agent stressant par l’hypothalamus, ne déclenche pas de décharge d’adrénaline si on sectionne
les deux nerfs splanchniques.

Déduction : (0.75 pt)

L’influx nerveux responsable de la production d’adrénaline a pour origine l’hypothalamus qui intègre les informations
arrivant au cerveau en provenance des organes de sens.
L’influx chemine en réalité à travers le cortex cérébral puis le système limbique : c’est le premier mécanisme du
stress (voie nerveuse)
2) Analyse: (1.5 pt)

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 L’expérience d’ablation de l’antéhypophyse (qui supprime la sécrétion du cortisol) montre que cette glande
commande la sécrétion du cortisol.
 L’expérience de greffe de l’antéhypophyse et le rétablissement de la sécrétion du cortisol montre que
l’antéhypophyse stimule la sécrétion du cortisol par voie sanguine.
 L’injection d’ACTH (substance extraite de l’hypophyse) a le même effet que la greffe de l’antéhypophyse.
 L’ACTH est une hormone hypophysaire qui stimule la sécrétion du cortisol par les corticosurrénales.
 L’expérience de greffe de l’antéhypophyse ne réussit que si elle est pratiquée au voisinage de l’hypothalamus.
 La libération d’ACTH par
l’antéhypophyse est déclenchée par un
facteur hypothalamique.

Conclusion: (0.75 pt)


L’influx nerveux dû au stress agit sur
l’hypothalamus qui réagit par voie
sanguine sur les corticosurrénales, c’est
le deuxième mécanisme du stress :
(voie « hormonale »).

3) La figure ci-après résume les


mécanismes qui viennent d’être décrits.
(1.5 pt)

Sujet n°2 : immunologie (6


points).
1) Première série d’expériences :
Analyse :
 Chez le sujet A : La streptolysine perfore la membrane des globules rouges ce qui entraine la sortie de
l’hémoglobine dans le milieu qui rougit. Après centrifugation, le liquide est resté rouge alors que les membranes
des hématies sédimentent au fond du tube. (0.75 pt).
 Chez le sujet B: les globules rouges restent intacts ce qui prouve que la streptolysine a été inactivée par les
anticorps anti-streptolysine provenant du sérum du sujet B (0.75 pt).

Déduction :
 Le sujet B est infecté par les streptocoques. (0.5 Pt)
 La réaction mise en jeu est une RIMH. (0.5 Pt)
2) deuxième série d’expériences :
Analyse :
Expérience 1 : Les globules rouges sont éclatés ceci prouve que la streptolysine est active et a perforé les membranes
des globules rouges et que le sérum de la souris 1 ne contient pas d’anticorps anti-streptolysine. (0.5 pt)
Conclusion : La présence du thymus seul est insuffisante pour assurer la production des anticorps anti-streptolysine.
(0.5 pt)
Expérience 2 : Même analyse que l’expérience 1 le sérum de la souris 2 ne contient pas d’anticorps anti-
streptolysine. (0.5 pt)
Conclusion : La présence de la moelle osseuse seule est insuffisante pour assurer la production des anticorps anti-
streptolysine. (0.5 pt)
Expérience 3 : Les globules rouges restent intacts ce qui prouve que le sérum de la souris 3 contient des anticorps
anti-streptolysine qui ont neutralisé la streptolysine. (0.5 pt)

Conclusion : Le thymus et la moelle osseuse sont nécessaires à la production des cellules de l’immunité spécifique
(lymphocytes B et lymphocytes T) qui assurent, par coopération cellulaire, la synthèse d’anticorps anti-
streptolysine. (1 pt)

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