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A) QCM (4 points)
Pour chacun des items suivants (de 1 à 8), il peut y avoir une ou plusieurs réponses exactes. Sur votre copie,
reportez le numéro de chaque item et indiquez, dans chaque cas, la (ou les) lettres (s) correspondant à la (ou
aux) réponse (s) exacte(s). Toute réponse fausse annule la note attribue à l’item.
B) QROC : (4 points)
1) Donnez la définition d’une réponse immunitaire à médiation cellulaire.
2) Montrez comment le macrophage intervient dans cette réponse (RIMC).
L’exposé sera structuré et illustré par des schémas.
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DEUXIEME PARTIE : 12 points.
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1) Analysez les résultats obtenus après centrifugation pour les deux sujets A et B afin de :
- déduire lequel des deux sujets est infecté par les streptocoques.
- préciser le type de réaction immunitaire mis en jeu.
2) Analysez les résultats de ces expériences afin de dégager les conditions nécessaires au déroulement de la
réaction immunitaire dirigée contre les streptocoques.
BON TRAVAIL
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Corrigé : BAC BLANC 2012/2013 Professeur principal :
4ème SC-EXP MAKNI MOHAMED
1ère partie : 8 points A) : QCM (4 points)
1 2 3 4 5 6 7 8
d a d c c b+d b+d c+d
B) QROC (4 points)
1) C’est une réponse immunitaire spécifique impliquée dans les rejets de greffes et dans la lyse des cellules infectées
et des cellules modifiées (cellules tumorales). Elle fait intervenir comme effecteurs les lymphocytes Tc issus des LT8
activés après reconnaissance spécifique de l’antigène. (1 pt )
2) Dans la réponse immunitaire spécifique qui se déroule dans les organes lymphoïdes secondaires, le macrophage
joue le rôle de cellule présentatrice de l'antigène (CPAg) au cours de la phase d’induction de la RIMC.
Après avoir phagocyté l’antigène, le macrophage expose les déterminants antigéniques (épitopes), associés aux
molécules HLA, sur sa membrane pour les présenter aux lymphocytes T4 et T8 : c’est la présentation de l’antigène
Grâce à leur récepteur TCR, les LT sont
capables d'identifier l’épitope (non soi)
associé aux protéines HLA du soi (HLAII
pour LT4 et HLAI pour LT8) cette double
reconnaissance conduit à la sélection des
LT4 et LT8 spécifiques de l’antigène.
L’identification du non soi constitue le 1er
signal d'activation des lymphocytes
(coopération cellulaire par contact), le
macrophage secrète par la suite un premier
message chimique activateur : l’interleukine
(IL1) (2ème signal d’activation) qui active tous
les lymphocytes T (LT4 et LT8 ) sélectionnés.
IL1 permet alors la mise en place des
récepteurs à l’IL2 par les LT4 et LT8. (3 pts)
Remarque :
Au cours de la phase effectrice de la RIMC,
les LTc provoque la lyse des cellules cibles. Les débris de celles-ci sont alors phagocytés par les
macrophages.
2ème partie : 12 points
Sujet n°1 : La physiologie du stress (6 points)
1) Analyse: (1.5 pt)
La première observation montre que l’adrénaline est une hormone qui intervient dans le stress.
L’expérience d’ablation des glandes médullosurrénales montre que celles-ci sont responsables de la libération
d’adrénaline.
L’expérience de stimulation des nerfs splanchniques qui entraine la décharge d’adrénaline et l’expérience de
section de ces nerfs qui fait disparaitre cette décharge, montrent que l’activité des glandes médullosurrénales est
déclenchée par un influx nerveux empruntant la voie orthosympathique médullaire.
La perception de l’agent stressant par l’hypothalamus, ne déclenche pas de décharge d’adrénaline si on sectionne
les deux nerfs splanchniques.
L’influx nerveux responsable de la production d’adrénaline a pour origine l’hypothalamus qui intègre les informations
arrivant au cerveau en provenance des organes de sens.
L’influx chemine en réalité à travers le cortex cérébral puis le système limbique : c’est le premier mécanisme du
stress (voie nerveuse)
2) Analyse: (1.5 pt)
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L’expérience d’ablation de l’antéhypophyse (qui supprime la sécrétion du cortisol) montre que cette glande
commande la sécrétion du cortisol.
L’expérience de greffe de l’antéhypophyse et le rétablissement de la sécrétion du cortisol montre que
l’antéhypophyse stimule la sécrétion du cortisol par voie sanguine.
L’injection d’ACTH (substance extraite de l’hypophyse) a le même effet que la greffe de l’antéhypophyse.
L’ACTH est une hormone hypophysaire qui stimule la sécrétion du cortisol par les corticosurrénales.
L’expérience de greffe de l’antéhypophyse ne réussit que si elle est pratiquée au voisinage de l’hypothalamus.
La libération d’ACTH par
l’antéhypophyse est déclenchée par un
facteur hypothalamique.
Déduction :
Le sujet B est infecté par les streptocoques. (0.5 Pt)
La réaction mise en jeu est une RIMH. (0.5 Pt)
2) deuxième série d’expériences :
Analyse :
Expérience 1 : Les globules rouges sont éclatés ceci prouve que la streptolysine est active et a perforé les membranes
des globules rouges et que le sérum de la souris 1 ne contient pas d’anticorps anti-streptolysine. (0.5 pt)
Conclusion : La présence du thymus seul est insuffisante pour assurer la production des anticorps anti-streptolysine.
(0.5 pt)
Expérience 2 : Même analyse que l’expérience 1 le sérum de la souris 2 ne contient pas d’anticorps anti-
streptolysine. (0.5 pt)
Conclusion : La présence de la moelle osseuse seule est insuffisante pour assurer la production des anticorps anti-
streptolysine. (0.5 pt)
Expérience 3 : Les globules rouges restent intacts ce qui prouve que le sérum de la souris 3 contient des anticorps
anti-streptolysine qui ont neutralisé la streptolysine. (0.5 pt)
Conclusion : Le thymus et la moelle osseuse sont nécessaires à la production des cellules de l’immunité spécifique
(lymphocytes B et lymphocytes T) qui assurent, par coopération cellulaire, la synthèse d’anticorps anti-
streptolysine. (1 pt)
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