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Lycée de BAC BLANC PROFESSEUR PRINCIPAL :

l’indépendance Oued MAKNI MED


Ellil
EPREUVE : SECTION : 4ème SC-EXP
2011/2012 SCIENCES Durée : 3 heures
NATURELLES Date :10/5/2012

PREMIERE PARTIE : 8 points.

A) QCM (4 points)
Pour chacun des items suivants (de 1 à 8), il peut y avoir une ou plusieurs réponses exactes.
Sur votre copie, reportez le numéro de chaque item et indiquez, dans chaque cas, la (ou les)
lettres (s) correspondant à la (ou aux) réponse (s) exacte(s). Toute réponse fausse annule la
note attribue à l’item.
1 : Les ganglions lymphatiques sont : 2 : la substance directement responsable des
manifestations physiologique de l’allergie est:
a Des organes lymphoïdes primaires. a La perforine.
b Des organes lymphoïdes secondaires. b L’interleukine 1.
c Le lieu de maturation des lymphocytes. c L’allergène.
d Le lieu de piégeage des antigènes. d L’histamine.

3 : Le sérum antidiphtérique : 4 : Les cellules impliquées dans la réponse


immunitaire non spécifique sont:
a Contient des anatoxines. a Les lymphocytes T.
b Contient des toxines. b Les lymphocytes B.
c Contient des anticorps antidiphtériques. c Les macrophages.
d Confère une immunité durable contre la d Les hématies.
diphtérie.

5: les marqueurs membranaires des hématies sont : 6 : Les immunoglobulines sont


a Les agglutinines. a Des protéines plasmatiques.
b Les agglutinogènes. b Des enzymes sériques.
c Les antigènes HLA I. c Les effecteurs de la RIMH
d Les antigènes HLA II. d Les effecteurs de la RIMC

7: le VIH : 8 : les lymphocytes T4 peuvent reconnaitre :


a Se fixe sur les récepteurs des LT4 a Les antigènes libres.
b Introduit son ADN dans le cytoplasme de la b Les antigènes présentés par les LT8.
cellule hôte.
c Transcrit son ADN en ARN viral. c Les antigènes présentés par les LB.
d Mobilise la cellule hôte pour sa multiplication. d Les antigènes présentés par les
macrophages.

B) Hygiène du système nerveux (4 points)


1) L’adrénaline et le cortisol sont les principales hormones qui interviennent dans le stress.
Préciser leur origine, leurs effets biologiques en indiquant pour chaque hormone la phase de
stress correspondante.

2) proposer des règles de vie qui assurent l’hygiène du système nerveux

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DEUXIEME PARTIE : 12 points.
Sujet n°1 : régulation de la pression artérielle (6 points)
Le document 1 suivant montre quelques structures anatomiques intervenant dans la régulation
nerveuse de la pression artérielle.

Afin de préciser les mécanismes assurant cette régulation, on réalise les expériences
suivantes :
Expérience1 :
Chez un chien normal, on isole la région du sinus carotidien par trois ligatures L1, L2 et L3
(voir document1) et on fait varier la pression intrasinusale en injectant dans cette zone isolée
un liquide physiologique, puis on enregistre la fréquence des potentiels d’action au niveau
d’une fibre du nerf de Héring, d’une fibre du nerf X et d’une fibre du nerf sympathique
cardiaque. Les enregistrements obtenus sont représentés dans le tableau du document 2

Document 2

1) Analysez les courbes 1, 2 et 3 en vue de déduire :


 Une propriété physiologique du sinus carotidien.
 Le rôle de chacun des interneurones N1 et N2 (voir document 1)

2
Expérience2 :
Chez un lapin anesthésié, on enregistre les variations de la pression sanguine qui sont fonction
du rythme cardiaque. On dégage un des nerfs X et on le sectionne.
o On excite l’extrémité périphérique de ce nerf et on obtient l’enregistrement 1
du document 3.
o Une injection d’acétylcholine conduit à l’enregistrement 2 du document 4

2) Précisez à partir de ces résultats les relations qui existent entre l’activité de ce nerf et
l’action de cette substance chimique. Déduire le mode d’action des fibres
parasympathiques sur le cœur.
3) En exploitant les informations dégagées des expériences 1 et 2 et en faisant appel à vos
connaissances expliquez le mécanisme de la régulation nerveuse de la pression artérielle
suite à l’augmentation de la pression au niveau du sinus carotidien.
Sujet n°2 : immunologie (6 points).
A// Dans le but de montrer les conditions de production d’anticorps, on réalise les expériences
suivantes :
Expérience 1 : on dispose de 4 lots de souris de même souche : (lot a : témoin), les
traitements réalisés sur les lots b, c et d ainsi que leurs résultats sont indiqués sur le
document 5.

Document 5

3
1) Analysez les résultats de l’expérience 1 en vue de déduire les conditions ici mises en
évidence pour la production d’anticorps.

Expérience 2 : Chez une souris, des macrophages sont prélevés au niveau d’un ganglion
lymphatique proche du lieu d’inoculation de GRM et sont mis en culture en présence de
lymphocytes provenant d’une autre souris génétiquement identique n’ayant pas reçu de GRM.
On constate que certains de ces lymphocytes deviennent capable de produire des anticorps
anti –GRM .Si on sépare les macrophages des lymphocytes par une fine membrane que les
cellules ne peuvent pas franchir, aucun lymphocyte ne devient capable de produire des
anticorps.
2) Dégagez en le justifiant, l’information supplémentaire qu’apporte cette expérience aux
conditions de production d’anticorps.
3) A partir des seules informations apportées par les expériences 1 et 2, faites un schéma
annoté résumant les interactions entre les acteurs mis en jeu pour la production
d’anticorps.

Dans le but de montrer le rôle des anticorps, on réalise l’expérience 3 présentée par le
document 6
Expérience 3 : Après leur préparation, les quatre tubes sont placés dans une étuve à 37 °c et
les résultats sont observés deux heures plus tard.

Document 6

4) Analysez les résultats de cette expérience afin de déduire le(s) rôle (s) des anticorps mis
en évidence.

BONNE CHANCE
 



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Corrigé : BAC BLANC 2011/2012 Professeur principal :
4ème SC-EXP MAKNI MOHAMED
1ère partie : 8 points A) : QCM (4 points)
1 2 3 4 5 6 7 8
b+d d c c b a+c a+d c+d
B) Hygiène du système nerveux (4 points)
1) Les hormones du stress :
Hormones Origine Effets biologiques Phases de stress
Adrenaline L’hypothalamus active les neurones Elle active la glycogénolyse Pendant la phase d’alarme :
du système nerveux sympathique en (mise en circulation du il y a sécrétion brusque et de
agissant sur la moelle épinière. Les glucose), augmente le rythme courte durée de l’adrénaline Cette
neurones atteignant les cardiaque et la pression hormone prépare l’organisme à
médullosurrénales sont stimulés : il y artérielle et provoque lutter contre l’agent stressant
a sécrétion d’adrénaline. l’érection des poils et la
sécrétion de la sueur.
Cortisol Sous l’action d’une neurohormone Active la synthèse du glucose Pendant la phase d’adaptation :
hypothalamique. L’hypophyse à partir des protéines il y a sécrétion tardive, lente et
sécrète une hormone : l’ACTH qui (néoglucogenèse) et la continue de cortisol. Cette
agit sur les corticosurrénales pour glycogenèse dans le foie
hormone permet à l’organisme
sécréter le cortisol
de résister à l’agression.
2) Les règles assurant une bonne hygiène du système nerveux et son bon fonctionnement sont :
 Pratiquer du sport régulièrement.
 Dormir suffisamment (8h/jour).-Se nourrir d’aliments sains et variés.
 Contrôler l’hypertension artérielle.
 Réduire l’impact du stress
 Il est impératif d’éviter le tabac, l’alcool et la consommation des drogues.
2ème partie : 12 points
Sujet n°1 : régulation de la pression artérielle (6 points)
1) *Courbe 1:Analyse : l’augmentation de la pression intrasinusale (de 40 mm Hg à environ
160 mm Hg) , entraine une augmentation de la fréquence des potentiels d’action au niveau
du nerf de Héring (allant de 10 PA/s jusqu’à 300 PA/s)
Déduction : le sinus carotidien renferme des barorécepteurs qui assurent la transduction
sensorielle de la pression artérielle en message nerveux (codé en fréquence).
*Courbe 2: Analyse : l’augmentation de la pression intrasinusale (de 40 mm Hg à environ
160 mm Hg) , entraine une augmentation de la fréquence des potentiels d’action au niveau
du nerf X (allant de 10 PA/s jusqu’à 300 PA/s).
Déduction : Le message nerveux sensitif véhiculé par les fibres du nerf de Héring entraine
l’activation des fibres du nerf X, par conséquent l’interneurone N1 est excitateur.
*Courbe 3:Analyse : l’augmentation de la pression intrasinusale (de 40 mm Hg à environ
160 mm Hg) , entraine une diminution de la fréquence des potentiels d’action au niveau
du nerf sympathique cardiaque (allant de 100 PA/s jusqu’à 20 PA/s)
Déduction : Le message nerveux sensitif véhiculé par les fibres du nerf de Héring entraine
l’inhibition des fibres du nerf sympathique cardiaque, par conséquent l’interneurone N2
est inhibiteur.
2) Les documents 3 et 4 montrent que l’excitation des fibres du nerf X, comme l’injection
d’acétylcholine, provoquent une chute brutale de la pression artérielle. Les fibres
parasympathiques du nerf X et l’acétylcholine ont des actions similaires sur le cœur : ils
ont un effet cardiomodérateur donc dépresseur.

5
Déduction : l’action cardiomodératrice du système parasympathique se fait par une
substance chimique l’acétylcholine libérée au niveau des terminaisons nerveuses du nerf
X

3) Réflexe correcteur de l'hypertension


L’augmentation de la pression artérielle au niveau du sinus carotidien est détectée par les
barorécepteurs ce qui augmente la fréquence des potentiels d’action dans le nerf de
Héring. Ce message sensitif active le centre bulbaire, il en résulte :
-l’activation du centre cardiomodérateur (noyau du nerf X) par l’intermédiaire de
l’interneurone excitateur N1 qui est à l’origine de l’augmentation de la fréquence des
potentiels d’action au niveau des fibres du nerf X qui a un effet cardiomodérateur en
libérant par les terminaisons nerveuses de l’acétylcholine d’où le ralentissement
cardiaque.
-L’inhibition du centre vasomoteur par l’intermédiaire de l’interneurone inhibiteur N2 qui
aboutit à une diminution de la fréquence des potentiels d’action au niveau des fibres
orthosympathiques ce qui entraine une vasodilatation des artérioles.
Le ralentissement cardiaque et la vasodilatation entrainent une hypotension qui corrige
l’hypertension et ramène la pression artérielle à sa valeur normale

Sujet n°2 : immunologie (6 points).


1) Le lot a (témoin) : après injection d’un antigène (GRM) à une souris normale, son sérum
provoque l’agglutination des GRM.
Par l’injection de GRM, l’organisme est devenu capable de reconnaitre l’antigène et de
réagir contre lui. Il a acquis une immunité. Le sérum de la souris témoin immunisé
contient des anticorps anti-GRM.
Le lot b : pas d’agglutination des GRM en présence du sérum prélevé des souris sans
thymus, irradiées et qui ont reçu des cellules de thymus.
Le lot d : pas d’agglutination des GRM en présence du sérum prélevé des souris sans
thymus, irradiées et qui ont reçu des cellules de moelle osseuse.
En absence des cellules de moelle osseuse (lot b) ou des cellules de thymus (lot d) il n’y
a pas production d’anticorps anti-GRM puisqu’il n’a pas d’agglutination.
Le lot c : Agglutination des GRM en présence du sérum prélevé des souris sans thymus,
irradiées et qui ont reçu des cellules de thymus et de moelle osseuse.
La production d’anticorps anti-GRM nécessite une coopération cellulaire entre les
cellules de la moelle osseuse et les cellules du thymus. (Ce sont les LB issus de la moelle
osseuse qui doivent se différencier en plasmocyte producteurs d’anticorps après
activation par les LT4 issus du thymus).

2) En présence des macrophages prélevés d’un ganglion lymphatique d’une souris (après
inoculation de GRM) certains lymphocytes (LB) deviennent capables de produire des
anticorps anti-GRM.
En effet, le ganglion lymphatique est le lieu de rencontre avec l’antigène.
Les macrophages ayant reconnu l’antigène peuvent jouer le rôle de cellules
présentatrices de l’antigène (CPAg) aux lymphocytes. Donc la reconnaissance de
l’antigène nécessite une présentation de cet antigène.

6
L’activation et la différenciation des
lymphocytes en cellules
productrices d’anticorps résultent
d’une coopération entre
macrophages et lymphocytes
(information non exigible).
3) Schéma résumant les interactions
entre les acteurs mis en jeu pour la
production d’anticorps.
4) Explication des résultats obtenus
dans les tubes A ,B, C et D :
 Tube A : en absence d’anticorps les
GRM restent intacts
 Tube B : l’agglutination des GRM
s’explique par la présence d’anticorps anti -GRM. Les molécules d’anticorps comportant
deux sites de reconnaissance d’un même antigène agglutinent les GRM en les liant les uns
aux autres. Les complexes immuns ainsi formés se déposent au fond du tube.
 Tube C : l’hémolyse des GRM s’explique par l’intervention du complément (ensemble de
protéines sériques dont la plupart sont enzymatiques) activé par les complexes immuns.
Les molécules du complément s’intègrent à la membrane des GRM et y forment des
pores entrainant leur destruction (Lyse).
 Tube D : en absence d’anticorps (pas de complexes immuns) le complément est non
activé, les GRM restent intacts.

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