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Exercice 1
Les cellules nerveuses présentent une différence de potentiel (ddp) de -70 mV à travers
la membrane plasmique. Le potentiel de repos, est corrélé avec des différences entre les
concentrations en ions de part et d’autre de la membrane, MEC et MIC, (Document 1).
Na+(mmol/L) K+ (mmol/L)
Milieu extracellulaire (MEC) 140 5
Milieu intracellulaire (MIC) 14 140
Document 1
On formule une hypothèse selon laquelle, la membrane plasmique est imperméable aux ions.
Afin de tester cette hypothèse, on réalise les expériences 1 et 2.
Expérience 2 : On répète l’expérience ci-dessus (expérience 1), en plaçant initialement des ion
K+ radioactifs dans le compartiment A. Après le temps t, une quantité Q2 d’ions radioactifs K+
apparait dans le compartiment B, avec Q2 plus grande que Q1.
Document 2
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Expérience 3 : Un axone a été injecté d’ion 24Na+ radioactifs. Puis il est immergé dans une
solution contenant du cyanure (poison qui ploque toutes les réactions énergétiques de la cellule).
Au temps 2,5 h, on injecte dans l’axone, de l’ATP (molécule énergétique utilisée par les
cellules). On mesure le taux d’ions 24Na+ rejetés par l’axone (Document 3).
Document 3
Expérience 4 : On place un axone dans un milieu enrichi en ion 40K+ radioactifs. Très
rapidement, la radioactivité apparait dans le cytoplasme de l’axone. Plus tard, on répète cette
même expérience 4 en présence du cyanure. La radioactivité n’est pas détectée dans le
cytoplasme de l’axone.
Exercice 2.
PARTIE A
Document 1
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Document 2
2- Formulez une hypothèse quant au mode d’action de l’atropine chez les sujets sains ?
PARTIE B
Ces chercheurs rapprochent ces observations aux résultats expérimentaux obtenus sur le
muscle « fundus » du rat (muscle lisse de l’estomac). Ce muscle est maintenu dans un bain
physiologique auquel on ajoute des doses croissantes d’acétylcholine. On mesure ensuite
l’amplitude des contractions de ce muscle (Document 3, courbe a). On reprend la même
expérience mais en ajoutant d’abord au bain physiologique de l’atropine avant l’introduction
des mêmes doses croissantes d’acétylcholine que précédemment. (Document 3, courbe b).
3- Analysez le document 3.
4- Quel effet de l’atropine est ainsi mis en évidence ?
5- Quelle hypothèse parmi celles qui sont émises dans la partie A, ces résultats confirment-
ils ?
PARTIE C
Les médecins, toujours au cours de leurs investigations sur les causes de la maladie
d’Alzheimer, ont pu constater chez les sujets qui en sont atteints une dégénérescence massive
des noyaux gris contenant les corps cellulaires de neurones à acétylcholine qui aboutissent au
cortex cérébral.
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Exercice 3.
Le réflexe myotatique, réflexe médullaire correspond à la contraction d’un muscle en
réponse à son propre étirement. La contraction musculaire suppose que des messages nerveux
sensoriels et moteurs transitent par des neurones. Afin de mieux comprendre le fonctionnement
de la commande neuromusculaire, différentes manipulations sont réalisées.
□ Manipulation 1.
Document 2 : Enregistrement des messages nerveux sur les fibres nerveuses connectée au récepteur à
l’étirement suite à trois stimulations d’intensité croissante (chocs donnés avec le marteau).
Exercice 4.
Le document ci-dessous représente le principe d’une expérience, ainsi que les résultats
obtenus après stimulation de plusieurs neurones pré-synaptiques, ou après excitation d’un
neurone par les stimulations répétées.
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A partir des résultats proposés par le document fourni et de vos connaissances, expliquez la
naissance du message post-synaptique.
Exercice 5.
La « facilitation présynaptique » peut correspondre à l’augmentation de la libération de
neurotransmetteurs par les terminaisons axonales des neurones sensitifs, sous l’action d’un
autre neurone.
Le document suivant montre les connexions synaptiques entre divers neurones
Document 1
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1- Indiquer le neurone présynaptique et le neurone postsynaptique pour chacune des
synapses S1 et S2.
On effectue une stimulation efficace sur le neurone B. Puis, on effectue la même stimulation
sur les neurones A et B. Pour chacune d’elles, on enregistre la fréquence de potentiel d’action
par l’oscilloscope O et on mesure la quantité de neurotransmetteurs libérée par chacun des
neurones A et B. Les résultats obtenus sont représentés dans le document 2.
Exercice 6.
La morphine, analgésique utilisé principalement pour arrêter la sensation de douleur, agit
sur les récepteurs spécifiques dans le cerveau et la moelle épinière.
Le document 1 montre l’ensemble des neurones impliques dans la transmission du message
de la douleur au niveau de la moelle épinière.
Document 1
1- Formuler deux hypothèses concernant le mode d’action de la morphine.
Pour déterminer le mode d’action de la morphine, on réalise une série d’expériences dont les
conditions et les résultats sont présentés dans le document 2.
A tenir compte que dans chacune des expériences, la stimulation appliquée est efficace et
le taux de neurotransmetteurs libérés ainsi que l’intensité de la sensation douloureuse sont
estimés par des techniques spéciales.
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Document 2
2- Déduire le rôle de l’enképhaline.
3- Justifier, à partir des expériences 1 et 4, le rôle analgésique de la morphine.
4- Déterminer le mode d’action de la morphine comme analgésique.
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