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Le cours reprend tout ce que le prof a dit à l’oral, très souvent sur les diapos il y a des trucs en plus mais à chaque
fois le prof disait qu’on s’en foutait. On parle du fonctionnement du cœur, des mécanismes cellulaires et
anatomiques. PS : le plan du poly ne suit pas tout à fait l’ordre du cours mais il est plus logique.
ANATOMIE GENERALE
Le cœur est au milieu du thorax, entre les 2 poumons. Il repose sur le
diaphragme.
Dans le médiastin antérieur on retrouve : l’aorte, la veine cave supérieure
(VCS) et l’artère pulmonaire.
Dans le médiastin postérieur : la trachée.
Le cœur a une structure intérieure importante à connaître. Il est
enveloppé dans une séreuse : le péricarde. Elle est elle-même recouverte
par le péricarde fibreux (structure solide), qui maintient le cœur en place.
Le cœur est libre dans la cavité péricardique, et n'est retenu que par
les gros vaisseaux : l'aorte, les veines caves, l'artère pulmonaire, et la
veine pulmonaire.
Toute reproduction, totale ou partielle, et toute représentation du contenu substantiel, par quelque procédé que ce soit est interdite,
et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Sur la face antérieure du cœur : on peut observer la face antérieure du
ventricule droit, un peu le ventricule gauche et une légère partie. On peut
également observer le sillon inter-ventriculaire antérieur qui sépare le
ventricule droit et gauche (on retrouve le sillon interventriculaire
postérieur sur la face inférieure). Celui-ci est rempli de graisse et très
irrigués. Le sillon atrioventriculaire droit sépare quant à lui les atriums.
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On a deux valves auriculo-ventriculaires :
- La tricuspide à droite
- La mitrale à gauche
La cloison du cœur ou septum (septum interventriculaire et atrio-ventriculaire) est une cloison normalement
étanche, càd que la quantité de sang éjecté par chacun des ventricules est strictement égale et les débits
strictement identiques.
Pathologie : Cependant s’il y a présence d’un « trou » dans le septum inter-atriale = un shunt ; du sang
rouge passera dans la circulation bleue et le débit droit sera différent du débit gauche.
Une défaillance du VG entraine une difficulté à éjecter le sang, donc une insuffisance cardiaque. Le VD, lui,
marche bien. Il va en voyer le sang dans les poumons, et le sang des poumons lui va avoir du mal à être éjecté
dans la circulation rouge et donc le sang bleu va engorger les poumons, et causer un œdème pulmonaire. En
effet, le plasma va diffuser dans le poumon, le malade va cracher de la mousse et aura du mal à respirer.
Pourquoi on a des valves ? Il faut que le sang circule toujours dans le même sens, sans retour. Les valves
doivent donc se refermer de manière étanche.
Pathologie : si les valves ne sont pas étanches : le sang va refluer dans le sens inverse, du VG à l'OG par
exemple, et qu'y a-t-il en amont de l'OG ? Les poumons ! Il peut donc y avoir un conflit entre le sang
venant des poumons et le sang régurgité de la valve mitrale, l'OG se dilate, le sang des poumons va
avoir du mal à être évacué, on va avoir un œdème pulmonaire.
Derrière l’OG, on retrouve l'œsophage. C’est important pour l'échographie œsophagienne, où avec une sonde,
on peut observer toutes les structures cardiaques, ainsi que certaines pathologies comme la fuite de la valve
mitrale, bien visible lors de cet examen.
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ASPECT INTERIEUR DU CŒUR
LES DIFFERENTES CLOISONS DU CŒUR
Parlons un peu de la cloison du cœur !
D’arrière en avant :
Pathologie : dans certaines cardiopathies congénitales, on peut avoir un trou au niveau de la zone verte et
donc un communication entre le VG et l’atrium droit. Or, la pression dans le VG est très élevé par rapport à
celle de l’oreillette droite. On observera donc un jet de sang très important à chaque systole qui passe
vers l’OD. C’est très mal supporté.
• Il y a une partie postérieure : qui est fibreuse, membraneuse, on parle de septum membraneux.
• Et une partie musculaire en avant, appelé septum musculaire, qui représente 9/10 de la cloison.
A la jonction de ces deux septums, se trouve le faisceau de His, qui correspond au système nerveux intrinsèque du
cœur. C’est une sorte de fil électrique qui conduit l'influx nerveux à l’ensemble des cellules myocardiques.
Le sang, ici, va partir de la zone basse pression vers la zone haute pression, on dit que le sang « remonte le
courant », et ce, grâce aux valves.
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Les cœurs gauche et droit fonctionnent de manière indépendante. Ils ont des pressions différentes mais on a
un certain équilibre entre toutes les activités. Le VG est très fort, il a donc une grosse paroi, d'environ 12 mm
d'épaisseur tandis que la paroi du VD est un peu plus fine avec 5 mm d'épaisseur environ ce qui fait qu’elle est
un tout petit peu influencée par le VG.
Au niveau du numéro 9, on observe une dépression : c’est la fosse ovale. C’est une partie fibreuse de la
cloison entre les oreillettes, elle est surmontée par un relief musculaire appelé l'anneau de Vieussens (n°8).
Dans 10% de la population, il existe un trou dans la fosse ovale, à peine plus gros qu'un trou d'aiguille, appelé
foramen ovale persistant, qui fait communiquer les deux oreillettes. Il est généralement sans conséquence
(pression dans les deux atria quasi égales).
Pathologie : Cependant lors d’une phlébite (thrombose veineuse), le caillot peut migrer vers le cœur
et entrainer une embolie pulmonaire, ou bien passer dans l’oreillette gauche par ce petit trou, passer
dans l’aorte et aller au cerveau causer un AVC. On parle d’embolie paradoxale. On détecte ces
foramens ovales persistant par échographie cardiaque et ils peuvent être réparés par voie interne
endovasculaire.
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Le nœud auriculo-ventriculaire se situe au niveau de la pointe du triangle de Koch (n°10), c’est le début du
faisceau de His, le relais du nœud sinusal. Lors d’une chirurgie de la valve tricuspide, il faut faire très attention
à ne pas faire de point (le piquer/mettre un fil) sinon le malade aura besoin d’un pacemaker. Pour renforcer ou
rétrécir l’anneau de la valve tricuspide, il existe des anneaux en métal ou plastique. Les anneaux mitraux sont
fermés alors que les anneaux tricuspidiens sont ouverts pour éviter que le chirurgien ne mette un point là où il
ne faut pas.
Le sinus coronaire peut être très utile car dans certains cas. Les cardiologues ont besoin de « stimuler » le
cœur afin de resynchroniser les deux ventricules avec un stimulateur cardiaque à 3 sondes : 1 sonde pour
l'atrium, 1 sonde pour le VD à sa pointe, sachant que l’influx électrique remonte du VD au VG ça ne va pas être
terrible donc on place la 3ème sonde au niveau du sinus coronaire car celui-ci remonte jusque à proximité du
VG. Donc le sinus coronaire peut servir à de la thérapeutique cardiaque.
Une dernière entité dans l’oreillette droite : au niveau du 10, on a le nœud auriculo-ventriculaire qui conduit
l’influx nerveux entre le nœud sinusal et le reste des cavités (une atteinte : bloc auriculo-ventriculaire, peut
éventuellement provoquer un arrêt cardiaque).
• VALVE TRICUSPIDE
• SINUS CORONAIRE
• NŒUD ARTRIO-VENTRICULAIRE
• FOSSE OVALE AVEC POSSIBILITÉ DE FORAMEN OVALE PERSISTANT
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On a 3 ordres de cordages :
• Premier ordre : les plus importants qui vont s’insérer sur le bord libre de la valve (schématisé en vert)
• Si, ne serait-ce un des cordages se rompt, les valves ne seront plus étanches. A chaque systole, il y
aura du sang qui refluera vers les oreillettes. Cela se répare très bien : un chirurgien français a inventé
la première prothèse biologique de remplacement de la valve mitrale ou tricuspide.
Les colonnes charnues de premiers ordres sont aussi appelées muscles papillaires (piliers) donnant des
cordages s’insérant sur les valves !
Il y a présence de nombreuses trabécules charnues dans le VD, dont la trabécule septo-marginale, où est
située la branche droite du faisceau de His.
On a la valve tricuspide et 2cm plus haut, la valvule pulmonaire. On peut observer une discontinuité
tricuspido-pulmonaire, appelée aussi chambre de chasse ou infundibulum du VD.
Il existe notamment des pathologies congénitales, où, cet infundibulum a une hypoplasie, qui va entraîner
son rétrécissement. La valve pulmonaire sera également rétrécie, et on observera un trou entre les deux
ventricules donc une absence de fermeture du septum interventriculaire. Comme il y a un rétrécissement de la
valve pulmonaire, le sang va avoir tendance à passer non pas au VD car les pressions élevées l'en empêchent,
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mais dans la circulation générale. Par conséquent, au lieu d'être oxygéné au niveau des poumons : le sang bleu
va directement passer dans la circulation du sang rouge. C'est ce qu'on appelle la maladie bleue ou tétralogie
de Fallot.
Il existe dans ce ventricule (« * » vert) une continuité fibreuse micro-aortique, ce qui fait que la valve aortique
peut toucher la valve mitrale. Important en cas d’infection de type endocardite notamment, car la valve
mitrale est juste en dessous. On retrouve les chambres de chasse et de remplissage.
Au niveau du septum membraneux, le faisceau de His passe tout près. On peut avoir un abcès de cette paroi
suite à l’endocardite. L’un de ses effets peut être un trouble de conduction ce qui est très grave rapidement.
LESVALVESCARDIAQUES
LES VALVES ATRIO-VENTRICULAIRE
LA VALVE TRICUSPIDE
Elle sépare l'OD du VD. Sa circonférence, ainsi que celle de la valve mitrale, est
plus importante que celle des valves ventriculo-artérielles.
Elle est formée de 3 feuillets valvulaires : antérieur, inférieur (diaphragmatique)
et interne (septale).
Sur ces 3 feuillets s'insèrent des cordages tendineux qui proviennent de piliers correspondants :
Donc chaque feuillet valvulaire a son propre nombre de cordages qui viennent de piliers correspondant à la
face correspondante.
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La valve mitrale (sur la droite) n'a que deux feuillets : antérieur (=grande valve) et postérieur (petite valve) et
deux piliers, qui envoient des cordages à chacune des valves :
• Un pilier antéro-externe
• Un pilier postéro-interne
Les valves pulmonaire et aortique n’ont pas d’appareil sous-valvulaires : elles se tiennent étanches toutes
seules.
LA VALVE MITRALE
Cette valve mitrale est située entre l’atrium et le ventricule gauche. Elle contient
2 feuillets valvulaires retenus par l’appareil papillaire :
- La grande valve mitrale : la valve antérieure ou antéro-interne
- La petite valve mitrale : la valve postéro-externe
(Toujours pareil ces feuillets sont insérés sur un anneau fibreux du squelette
fibreux du cœur)
Le muscle papillaire est antérieur et postérieur avec des trabéculations tendineuses : cordages tendineux qui
s’insèrent sur la grande valve et la petite valve. Contrairement à la valve tricuspide, les cordages issus de la
valve antérieure vont aux piliers antérieur et postérieur et vice versa pour les cordages postérieurs. Ces piliers
et cordages forment l'appareil sous-valvulaire. L’appareil sous-valvulaire mitral envoie son cordage et ses
piliers des 2 cotés alors que les feuillets de la valve tricuspide ont un côté bien défini.
• Leur circonférence est plus faible que les valves mitrale ou tricuspide.
• Ces valves sont issues de 3 valvules en « nid de pigeon » qui s'insèrent sur les fibres du cœur (l'anneau
fibreux), avec un bord antérieur (s’insérant sur le squelette fibreux du cœur) et un bord libre.
La partie adjacente de l'aorte et de l'artère pulmonaire est dilatée et forme ce qu'on appelle le sinus de
VASALVA. Certaines maladies sont d'ailleurs caractérisées par une dilatation du sinus de Valsalva et de
l'anneau du cœur (Vieussens) : le syndrome de Marphan ou la dissection aortique, car la dilatation du sinus
provoque un anévrisme et donc une rupture d'anévrisme.
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La valve pulmonaire est située en avant et à gauche de l'orifice tricuspidien, avec l'infundibulum entre elle et
la valve tricuspide. Elle est située également au-dessus de la valve aortique.
La nomenclature des valvules aortique et pulmonaire est légèrement inverse : la sigmoïde pulmonaire
antérieure à gauche et postérieure à droite, cette organisation est inversée chez la sigmoïde aortique.
LA VALVE AORTIQUE : La valve pulmonaire est un peu plus fine que la valve aortique car elle a à supporter des
pressions moins importantes notamment en diastole quand elle se ferme. La différence est située au niveau
des sinus de Valsalva (rappel = partie initiale dilatée de l’aorte ou artère pulmonaire), au niveau de l’aorte se
trouve les 2 orifices des artères coronaires, orifices des artères nourricières du cœur.
L’AORTE THORACIQUE
Aorte ascendante : Elle contient le sinus de Valsalva (partie évasée tout au début), le segment 0 (partie juste
au-dessus çàd à la jonction entre le sinus de Valsalva et l’aorte descendante), la crosse de l’aorte (fin de la
partie ascendante). La crosse aortique descend en arrière à gauche du rachis et donne naissance à 3 vaisseaux:
Il y a un tout petit ligament artériel (disparait chez l’adulte) qui assure une circulation veino-artérielle, avec un
canal perméable, lors de la vie fœtale.
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Normalement, il se referme après quelques jours de vie, mais en pathologie il peut persister (cf. schéma). Un
élément important : l'artère thoracique interne. Elle est très proche des artères du cœur, on s'en sert lors de
pontages coronariens car elle est rarement touchée par des sténoses.
L’aortographie complète est une technique d’imagerie où on faisait une radiographie avec injection de produit
de contraste (cela ne se fait plus). On voit l’artère thoracique interne située à gauche le long de l’aorte, elle est
importante car étant proche du cœur et de l’aorte on peut l’utiliser pour faire des pontages coronariens.
Autre avantage, cette artère se conserve extrêmement bien (cf. même si le malade est pourri de partout).
L’artère coronaire gauche naît du sinus de Valsalva antérieur gauche de l'aorte. Elle a une partie initiale courte
qu’est le tronc commun de la coronaire gauche. Puis, elle bifurque en deux branches terminales que sont
l'artère inter-ventriculaire antérieure, celle-ci donne des branches aussi pour la partie antéro-latérale du VG
appelées branches diagonales et pour la cloison inter-ventriculaire appelées les branches Septales. La
deuxième branche de bifurcation est l'artère circonflexe, qui parcourt le sillon atrioventriculaire gauche, et
donne des branches à la paroi latérale gauche du VG.
La coronarographie à une forme de fer à cheval.
Si l’artère ventriculaire gauche se bouche, cela entraine un infarctus du myocarde gravissime. On l’appelle
d’ailleurs l’artère de la veuve ou de la mort car c’est la plus importante du cœur.
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LES VEINES CORONAIRES
Il y a deux veines coronaires :
• Une grande veine
• Une petite veine
Le nœud auriculo ventriculaire : Il se trouve à la jonction entre la valve tricuspide et la paroi de l’oreillette
droite. L’impulsion électrique transmise par le nœud auriculo-ventriculaire → passe par le faisceau de Keith et
Flack → puis par le faisceau de His qui se divise en 2 vaisseaux (D et G) pour donner des ramifications aux VG et
aux VD (descend le long du septum) appelé réseau de Purkinje (branche antérieure et une postérieure).
En cas de section du faisceau de His, l'influx venant du nœud sinusal va parcourir la paroi atriale jusqu'au
nœud atrioventriculaire va être bloqué. La fréquence spontanée du nœud sinusal est d'environ 70/min, celle
du nœud atrioventriculaire, d'environ 50/min, en-dessous c’est beaucoup plus lent donc, risque de
bradycardie = bloque auriculaire complet (on doit alors mettre un pacemaker ou stimulateur cardiaque).
La coupure la plus fréquente est celle de la branche droite du faisceau de His. Le ventricule droit va alors
s'activer plus lentement et donc il y aura une désynchronisation entre les deux ventricules visible à
l'électrocardiogramme.
L’INNERVATION DU CŒUR
Pour l’innervation intrinsèque : le cœur génère lui-même ses impulsions mais il utilise le cœur extrinsèque.
Pour l’innervation extrinsèque : le réseau
extrinsèque permet de moduler l’action du cœur. Ce
sont des plexus nerveux entourant les gros vaisseaux
qui influent sur le nœud sinusal :
- Système sympathique génère la tachycardie
- Système parasympathique génère la
bradycardie (ralentit le cœur). Le sommeil
étant lui aussi bradycardisant. Il est apporté
par le nerf vague ou pneumogastrique (X).
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LE PERICARDE
Le cœur est contenu par un sac : le péricarde. Ce sac a une
structure très fine et très fibreuse. Elle est très solide et
permet le maintien du cœur en place (sinon le cœur aurait
tendance à tourner, les vaisseaux se collaberaient et
pourraient entraîner la mort).
C’est une séreuse (cavité fermée dans l’intérieur du cœur de
muqueuse, cavité ouverte à l’extérieur du corps)
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