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INTRODUCTION GENERALE

1. INTRODUCTION

La gestion des déchets est un problème majeur dans de


nombreuses villes et régions du monde. Les poubelles pleines et
malodorantes peuvent nuire à l'environnement et à la santé publique.

Les poubelles intelligentes sont des dispositifs qui peuvent


utiliser des technologies de conception des systèmes embarqués qui
pourraient donner des solutions aux divers problèmes liés à cette
gestion pour collecter et analyser des données sur les déchets.

En effet, après avoir passé des années d’études de graduat en


Informatique Industrielle à l’ISTA – GM à Mbanza ngungu, nous avons
des atouts possibles pour pouvoir concevoir un système qui permettra
aux humains de pouvoir assurer la gestion de la salubrité.

Pour ce faire, nous sommes sensés d’établir la problématique


qui nous permettra de fournir les hypothèses adéquates pour pouvoir
simplifier la recherche de notre travail.

2. PROBLEMATIQUE

Le monde progresse avec une vitesse absolue de diverse


manière, et l’homme ne cesse de s’améliorer quotidiennement, mais les
maladies aussi ne cessent de se multiplier à tout moment, et cela
cherche de geste barrière pour sa situation hygiénique afin d’assurer la
vie humaine et qui sera en même temps la protection de l’économique.

L’entretien de son environnement est l’un de facteur


hygiénique pour éviter d’autres maladies, et à cela, nous avons pensé
de réaliser une poubelle intelligente qui répondra aux besoins
nécessaires afin de protéger notre environnement de la ville sainte de
NKAMBA (nouvelles Jérusalem), en particulier et en même temps les
autres villes de la République Démocratique du Congo en général.

Pour notre sujet, nous avons quelques questions qui ensuite


nous conduiront à développer notre idée plus loin.

De ce point de vue :

 Avec quelle possibilité qu’une poubelle intelligente pourrait-


elle assurée la protection de l’environnement ?
 Quels sont les éléments qui pourraient rendre une poubelle
intelligente ?
 Quels capteurs et technologies utilisés pour rendre la
poubelle intelligente ?

3. HYPOTHESES

Partant de ce que nous avons relevé comme problème, nous


pouvons dire que la mise en place d’une poubelle intelligente assurera
la protection de l’environnement au sein de la ville sainte de KAMBA et
avec des capteurs et des microcontrôleurs qui vont nous permettre de
rendre une poubelle intelligente.

4. OBJECTIF DU TRAVAIL

L’objectif global assigné à cette réalisation est de résoudre les


problèmes majeurs liés à la gestion des ordures ménagères et de
contribuer à une gestion durable par une poubelle intelligente dans la
sainte ville de KAMBA.

5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix du sujet est fait suite à la situation critique de


l’insalubrité qu’amasse notre ville sainte de NKAMBA (nouvelle
Jérusalem) et d’autres villes, en allant du principe que l’état de santé
des individus est lié à l’hygiène de l’environnement.

Raison pour laquelle, nous avons intitulé notre sujet de la


manière suivante : Etude et réalisation d’une poubelle intelligente
cas de la ville sainte de KAMBA.

L'intérêt du sujet "Etude et réalisation d’une poubelle


intelligente" est multiple. Il est d'abord d'ordre environnemental. En
effet, les poubelles intelligentes peuvent contribuer à réduire la
production de déchets, à optimiser la collecte des déchets, et à
sensibiliser les citoyens à la gestion des déchets.

L'intérêt du sujet est également d'ordre économique. Les


poubelles intelligentes peuvent permettre de réduire les coûts de
collecte des déchets, d'améliorer la productivité des agents de collecte,
et de rationaliser les ressources.
Enfin, l'intérêt du sujet est d'ordre social. Les poubelles
intelligentes peuvent contribuer à améliorer l'hygiène et la salubrité
des espaces publics, et à faciliter la vie des citoyens.

6. DELIMITATION DU TRAVAIL

En ce qui concerne, la délimitation du sujet, notre Sujet est


limité dans le temps et dans l’espace c’est- à-dire qu’il prend la période
de Janvier à Juin 2023.

7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction générale et la conclusion, notre travail


est subdivisé en trois chapitres, à savoir :

 Le premier chapitre parle sur le cadre théorique ;


 Le deuxième chapitre évoque la méthodologie ;
 Le troisième chapitre présente le résultat et la discussion.
CHAPITRE I : CADRE THERORIQUE

1.1. INTRODUCTION

Dans ce chapitre, nous allons parler des généralités sur les


procédés automatiques ainsi tous les éléments qui conviennent
ensemble tels que : le microcontrôleur, les capteurs, les prés-
actionneurs, les actionneurs.

1.2. AUTOMATIQUE

1.2.1. Définition

Tout en étant précis, nous allons dire qu’une automatique est


un procédé qui se fait sans intervention de l’homme.

1.2.2. But

L'automatique permet de commander un système en


respectant un cahier des charges (rapidité, précision, stabilité…). Les
professionnels en automatique se nomment automaticiens. Les objets
que l'automatique permet de concevoir pour procéder à
l'automatisation d'un système (automates, régulateurs, etc.

1.2.3. Automatisation

L'automatisation informatique (ou automatisation de


l'infrastructure) consiste à utiliser des logiciels pour créer des
instructions et des processus reproductibles dans le but de réduire les
interventions humaines ou de les remplacer par des systèmes
informatiques. Les logiciels d'automatisation s'exécutent dans les
limites de ces instructions, outils ou structures afin de réaliser des
tâches avec une intervention humaine minimale, voire nulle.
L'automatisation est un élément clé des processus d'optimisation de
l'environnement informatique et de transformation numérique. Les
environnements informatiques dynamiques et modernes doivent
pouvoir évoluer plus rapidement que jamais, et l'automatisation
informatique joue là un rôle essentiel.

En ce qui concerne la définition, nous pouvons dire : une


automatisation est une exécution totale ou partielle de tâches
techniques par des machines fonctionnant sans intervention
humaine.
1.3. CAPTEUR1

1.3.1. Généralités

Dans des nombreux domaines (industrie, recherche


scientifique, services, loisirs ...), on a besoin de contrôler de nombreux
paramètres physiques (température, force, position, vitesse,
luminosité, ...).

Le capteur est l'élément indispensable à la mesure de ces


grandeurs physiques.

1.3.2. Définition

Par définition, le capteur est un organe de prélèvement


d'information qui élabore à partir d'une grandeur physique, une autre
grandeur physique de nature différente (très souvent électrique). Cette
grandeur représentative de la grandeur prélevée est utilisable à des
fins de mesure ou de commande. Il est aussi, un dispositif qui soumis
à l’action d’un mesurande non électrique présente une caractéristique
de nature électrique (charge, tension, courant ou impédance) désignée
par s et qui est fonction du mesurande2.

Bref, nous pouvons dire qu’un capteur est un dispositif qui


convertit une grandeur physique à un signal électrique exploitable à la
partie commande.

Fig.I.1. illustration d’un capteur

1
www.electronique.com
2
Georges Asch et Bernard Poussery, Les capteurs en instrumentation industrielle, 8e édition, DUNOD, 2017
1.3.3. Caractéristiques

Pour un bon choix de capteur lors de l’utilisation, il nous faut


certains critères importants pour comprendre ses propriétés internes.

A cela, nous allons dire qu’un capteur se caractérise par :

 L'étendue de la mesure : c'est la différence entre le plus petit


signal détecté et le plus grand perceptible sans risque de
destruction pour le capteur.
 sensibilité : ce paramètre caractérise la capacité du capteur à
détecter la plus petite variation de la grandeur à mesurer. C’est le
rapport entre la variation ΔV du signal électrique de sortie pour
une variation donnée ΔѰ de la grandeur physique d’entrée : S =
ΔV / ΔѰ.
 La fidélité : Un capteur est dit fidèle si le signal qu’il délivre en
sortie ne varie pas dans le temps pour une série de mesures
concernant la même valeur de la grandeur physique Ѱ d’entrée. Il
caractérise l’Influence du vieillissement.
 Temps de réponse : c'est le temps de réaction d'un capteur
entre la variation de la grandeur physique qu'il mesure et
l'instant où l'information est prise en compte par la partie
commande.
 Sa précision : le capteur est d'autant plus exact que les résultats
de mesure qu'il indique coïncident avec la valeur vraie (par
définition théorique) que l'on cherche à mesurer.
 Sa linéarité : surtout en analogique, les valeurs de sortie sont
toujours proportionnelles aux valeurs d’entrée dans toute
l’étendue de la mesure.
 Bande passante : intervalle de fréquences pour lesquelles la
réponse d'un appareil est supérieure à un minimum. Elle est
généralement confondue avec la largeur de bande passante qui
mesure cet intervalle.
 Sa résolution : plus petite variation de la grandeur mesurée qui
produit une variation perceptible par le capteur.
 Son hystérésis : retard de l'effet sur la cause, la propriété d'un
système qui tend à demeurer dans un certain état quand la
cause extérieure qui a produit le changement d'état a cessé.  Sa
gamme de température d'utilisation.
1.3.4. Les différentes catégories de capteurs

Si l'on s'intéresse aux phénomènes physiques mis en jeux


dans les capteurs, on peut classer ces derniers en deux catégories.

 Capteurs actifs

Fonctionnant en générateur, un capteur actif est


généralement fondé dans son principe sur un effet physique qui assure
la conversion en énergie électrique de la forme d'énergie propre à la
grandeur physique à prélever, énergie thermique, mécanique ou de
rayonnement.

 Capteurs passifs

Il s'agit généralement d'impédance dont l'un des paramètres


déterminants est sensible à la grandeur mesurée. La variation
d'impédance résulte : Soit d'une variation de dimension du capteur,
c'est le principe de fonctionnement d'un grand nombre de capteur de
position, potentiomètre, inductance à noyaux mobile, condensateur
armature mobile. Soit d'une déformation résultant de force ou de
grandeur s'y ramenant, pression accélération (armature de
condensateur soumise à une différence de pression, jauge
d'extensomètre liée à une structure déformable).

1.3.5. Les différentes types de capteurs

Il existe trois (3) types de capteurs dont nous listons en bas :

 Capteurs TOR (Tout ou Rien) ;


 Capteurs Analogiques ;
 Capteurs Numériques.

1. Capteurs TOR (Tout ou Rien)

Ce sont des capteurs les plus répandus en automatisation


courante : capteur à contact mécanique, détecteurs de proximité,
détecteur à distance.

Ils délivrent un signal 0 ou 1 dit Tout ou rien. On parle de


Détecteurs. Les capteurs logiques de positions, désignés par détecteurs
de position « tout ou rien » se rencontrent sur de nombreuses
machines: - Robots ; - machines-outils ; - machines d’assemblage.
2. Capteurs Analogiques

Les capteurs analogiques traduisent des valeurs de positions,


de pressions, de températures … sous forme d’un signal (tension ou
courant) évoluant continûment entre deux valeurs limitées.

3. Capteurs Numériques

Transmettent des valeurs numériques précisant des


positions, des pressions pouvant être lus sur 8, 16, 32 bits : soit en
parallèle sur plusieurs conducteurs soit en série sur un seul
conducteur. On parle de codeurs.

1.3.6. Les Différentes Familles de Capteurs

Il existe 4 grandes familles, réparties en deux :

 Détection avec contact (Famille Interrupteur de position) ;


 Détection sans Contact (Famille Inductif, famille de
détecteurs capacitifs et Famille Détecteur Photoélectrique).

a) Détection avec contact

Dans cette famille sont classés tous les systèmes qui


permettent, à partir d’une action mécanique directe, de fermer ou
d’ouvrir un ou plusieurs contacts électriques ou de permettre ou non
le passage d’un fluide (pneumatique, hydraulique).

Exemple :

Détecteur de position mécanique (TOR)

« Ces sont des dispositifs permettant à partir d’une action mécanique


directe la commutation d’un ou plusieurs contacts électriques ».

b) Détection sans contact

Dans cette catégorie sont classés tous les systèmes qui


permettent de détecter à distance, d’où l’appellation Détecteur de
proximité. Un détecteur de proximité interrompt ou établi un circuit
électrique en fonction de la présence ou de la non-présence d’un objet
dans sa zone sensible. Les détecteurs opèrent à distance, sans contact
avec l’objet dont ils contrôlent la position (depuis 1 mm à quelques
mètres).
Dans tous ces détecteurs, la présence de l’objet à détecter
dans la zone sensible modifie une grandeur physique :

 Un champ électromagnétique à haute fréquence dans les


détecteurs inductifs ;
 La capacité d’un circuit oscillant dans les détecteurs
capacitifs,
 Le niveau d’éclairement d’un récepteur photosensible dans les
détecteurs photoélectriques.

Le choix d’un détecteur de proximité dépend de :

 La nature du matériau constituant l’objet à détecter,


 La distance de l’objet à détecter,
 Des dimensions de l’emplacement disponible pour
implanter le détecteur.

Ils sont repartis en 3 familles, qui sont :

 Famille de Détecteur Proximité Inductif ;


 Famille de Détecteur Proximité Capacitif ;
 Famille de Détecteur Proximité Photoélectrique.

 Détecteur de Proximité Inductif

Basé sur la variation d’un champ magnétique à l’approche


d’un objet conducteur du courant électrique. Un oscillateur
comportant une bobine logée dans un circuit magnétique engendre un
champ magnétique alternatif. Ce champ sort du corps de l’appareil par
sa face sensible.

La présence d’un objet métallique dans ce champ crée des


courants induits et provoquent l’arrêt des oscillations. Un circuit de
communication met en forme cette information. Selon les modèles, les
distances de détection vont de quelques millimètres à quelques
centimètres. Robustes et fiables ces détections ont l’inconvénient d’être
sensibles à la présence de poussières métalliques qui peuvent
perturber leur fonctionnement en provoquant des détections parasites.

 Détecteur de Proximité Capacitif

Basé sur la variation d’un champ électrique à l’approche d’un


objet quelconque. Dans le cas du détecteur capacitif l’objet à détecter
fait varier par sa position la capacité d’un condensateur formé par la
face sensible du détecteur et l’objet lui- même s’il est métallique ou la
masse électrique environnante s’il est isolant.

Ses caractéristiques lui permettent de détecter tout objet


même si celui-ci n’est pas métallique.

Dans l'air (εr = 1), la capacité de ce condensateur est C0. εr


est la constante diélectrique, elle dépend de la nature du matériau.
Tout matériau dont εr > 2 sera détecté.

Lorsqu'un objet de nature quelconque ( εr > 2) se trouve en


regard de la face sensible du détecteur, ceci se traduit par une
variation du couplage capacitif (C1). Cette variation de capacité
(C1>C0) provoque le démarrage de l'oscillateur. Après mise en forme,
un signal de sortie est délivré. Avec un réglage précis, il est possible de
détecter un objet à travers une paroi mince et non métallique (liquide
ou pulvérulent, à l’intérieur d’un récipient).

 Détecteur de Proximité Photoélectrique

Les systèmes détecteurs de proximités photoélectriques


comprennent : - un émetteur de lumière visible ou infrarouge ; - un
récepteur photosensible.

L’objet est détecté lorsqu’il interrompt, ou fait varier,


l’intensité du faisceau lumineux sur le récepteur

I.4. PREACTIONNEURS3

Les pré-actionneurs sont des constituants qui, sur ordre de la


partie de commande, assurent la distribution de l’énergie de puissance
aux actionneurs. Dans les circuits électriques, les pré-actionneurs
sont généralement soit un relais, soit un contacteur. Le contacteur
assure en plus l’extinction de l’arc électrique qui accompagne souvent
la commutation de l’énergie de forte puissance. En effet, quand on
ouvre un circuit en cours de fonctionnement, le contact en cause
provoque un arc électrique qui peut être dangereux pour les biens et
les personnes.

Les pré-actionneurs sont des interfaces d’énergie entre la


Partie Commande et la Partie Opérative. La Partie Commande est

3
Cours d’Electronique, inédit G3, Informatique industrielle 2023-2024.
généralement incapable de distribuer directement l'énergie nécessaire
à l'actionneur.

Type de pré-actionneurs

1. Les pré-actionneurs pneumatiques

Ils ont pour fonction essentielle, la distribution de l'air sous


pression aux différents orifices des actionneurs pneumatiques. Comme
le contacteur est associé à un moteur électrique, le distributeur est le
pré-actionneur associé à un vérin pneumatique.

Fig.I.2. illustration d’un pré actionneur pneumatique

EX : Le distributeur

Est un pré-actionneur associé à un vérin pneumatique (ou


hydraulique). Il commande la circulation de l'énergie entre la source et
l'actionneur.

2. Les pré-actionneurs électriques

Les pré-actionneurs sont des constituants qui, sur ordre de la


partie de commande, assurent la distribution de l’énergie de puissance
aux actionneurs. Dans les circuits électriques, les pré-actionneurs
sont généralement soit un relais, soit un contacteur.

Fig.I.3. illustration d’un pré actionneur électrique


3. Les pré-actionneurs hydrauliques

Ils distribuent de l'huile hydraulique aux actionneurs


hydrauliques, tels que les vérins hydrauliques. Les préactionneurs
hydrauliques les plus courants sont les distributeurs.

Fig.I.4. Illustration d’un pré actionneur hydraulique

1.5. LE RELAIS

Le relais est un composant électrique réalisant la fonction


d’interfaçage entre un circuit de commande, généralement bas niveau,
et un circuit de puissance alternatif ou continu (Isolation galvanique).
On distingue deux types de relais : le relais électromagnétique et le
relais statique.

1. Relais électromagnétique

Un relais électromagnétique est constitué d’une bobine


alimentée par le circuit de commande, dont le noyau mobile provoque
la commutation de contacts pouvant être placé dans un circuit de
puissance. Le relais électromagnétique est réservé pour les faibles
puissances.

Fig.I.5. Illustration d’un relai électromagnétique


Caractéristiques fondamentales :

 Tension d’alimentation : C’est une tension continue qui


permet d’exciter la bobine.
 La résistance de la bobine : paramètre permettant de
déterminer le courant circulant dans le circuit de commande.
 Le courant des contacts : c’est le courant maximal que peut
commuter les contacts de relais sans dommage.

2. Relais statique

Ce qui est vrai pour un relais électromagnétique est vrai pour


un relais statique. De plus un relais statique commute de manière
totalement statique, sans pièce en mouvement, conférant au
composant une durée de vie quasi illimitée. La structure de base d’un
relais statique ainsi que son fonctionnement sont comme suit :

Fig.I.6. illustration d’un relai statique

 Le circuit d'entrée correspond à l'unité de traitement ;


 Le circuit de mise à niveau ;
 Le circuit de détection de passage de zéro permet de ne
commuter le relais que si la tension secteur est
pratiquement nulle ;
 ainsi on évitera les rayonnements dus à une commutation
d'une grande valeur ;

Caractéristiques fondamentales :

 Courant d’emploi : courant maximal que peut commuter le


contact de sortie.
 Tension d’entrée : c’est la tension d’alimentation. Elle peut être
continue ou alternative.
 Tension de sortie : c’est la tension d’alimentation de la charge.
Elle est généralement de type alternatif.
3. Le contacteur

Un contacteur est un relais électromagnétique particulier,


pouvant commuter de fortes puissances grâce à un dispositif de
coupure d’arc électrique. Sa commande peut être continue ou
alternative. Sa constitution est comme suit :

 Des pôles principaux de puissance ;


 Un contact auxiliaire (avec possibilité d'additionner au
contacteur un bloc de contacts auxiliaires instantanés ou
temporisés) ;
 Une armature fixe et un autre mobile ;
 Un ressort de rappel ;
 Un circuit magnétique ;
 Une bobine de commande du contacteur.

Si la bobine est alimentée, elle attire l’armature mobile pour


actionner les pôles de puissance ;

Si elle n’est pas alimentée, un ressort de rappel ouvre les


pôles de puissance.

Fig.I.7. illustration d’un contacteur


1.6. ACTIONNEURS
1.6.1. Introduction
Les actionneurs4 sont des dispositifs qui permettent à un
système automatisé d’effectuer la tâche pour laquelle il a été
programmé. Ils constituent, avec les capteurs, la partie opérative d’un
système automatisé.

Les actionneurs transforment l’énergie qu’ils reçoivent en un


autre phénomène physique (un déplacement, un dégagement de
chaleur, une émission de lumière ou de sons...). Tout comme l’être
humain, le système automatisé doit être capable de « s’exprimer »,
c’est-à-dire d’afficher un message ou d’indiquer un point particulier,
d’émettre des sons ou encore d’effectuer un mouvement. Il existe donc,
pour chacune de ces actions, un type d’actionneur.

Le terme Actionneur vient de l'acte d'actionner quelque chose,


en d'autres termes, Actionner c'est faire fonctionner quelque chose.
Donc, pour simplifier l'expression de ce qu'il fait, un actionneur lit un
signal puis il actionne, ou il fonctionne. Les actionneurs font
généralement partie d'un système global ou d'une machine ou d'un
appareil. C'est un composant de cette machine qui fait quelque chose
en le faisant bouger.

Un actionneur génère donc une action en transformant une


énergie en une autre.

Fig.I.8. illustration d’un actionneur

4
Lecoufle J. C, Actionneurs électriques industriels, CETIM, Librairie Eyrolles - Paris 5e
I.6.2. Quelques actionneurs

Fig.I.9. illustration d’un actionneur

1.7. MICROCONTROLEUR

1.7.1. Généralité

Un microcontrôleur5 (en notation abrégée µc, ou uc ou


encore MCU en anglais) est un circuit intégré qui rassemble les
éléments essentiels d'un ordinateur : processeur, mémoires (mémoire
morte et mémoire vive), unités périphériques et interfaces d'entrées-
sorties. Les microcontrôleurs se caractérisent par un plus haut degré
d'intégration, une plus faible consommation électrique, une vitesse de
fonctionnement plus faible (de quelques mégahertz jusqu'à plus d'un
gigahertz) et un coût réduit par rapport

5
Christophe Durand, Cours de Microcontrôleurs, inédit, Université Joseph Fourier, 2010
aux microprocesseurs polyvalents utilisés dans les ordinateurs
personnels.

Par rapport à des systèmes électroniques à base


de microprocesseurs et autres composants séparés, les
microcontrôleurs permettent de diminuer la taille, la consommation
électrique et le coût des produits. Ils ont ainsi permis de démocratiser
l'utilisation de l'informatique dans un grand nombre de produits et de
procédés.

Les microcontrôleurs sont fréquemment utilisés dans


les systèmes embarqués, comme les contrôleurs des moteurs
automobiles, les télécommandes, les appareils de bureau,
l'électroménager, les jouets, la téléphonie mobile, etc.

1.7.2. Définition

Pour être bref, nous pouvons définir un microcontrôleur étant


un composant électronique qui ressemble tous les éléments idéals d’un
ordinateur.

1.7.3. Constitution

 Il comprend un processeur ;
 une mémoire ;
 des périphériques d'entrée et de sortie sur une seule carte ou une
seule puce.

1.8. CARTE ADUINO

1.8.1. Historique

Arduino6 fait partie de la famille des platines de


développement. Contrairement aux Raspberry Pi et aux Beaglebone, il
ne possède pas d'OS basé sur Linux. Il reste par contre l'un des plus
abordables et des plus répandus.

Une platine de développement est en général un circuit


imprimé équipé d'un microprocesseur ou d'un microcontrôleur.
Comme Arduino est open source, il existe un grand nombre de clones
et de platines compatibles, tout comme il existe de nombreux modèles
d'Arduino officiels, avec des fonctions particulières.

6
Riad Siadi, Le grand livre d’arduino, Erik Bartmann, 2è edition / Vl CJ
1.8.2. Alimentation

Pour fonctionner, une carte Arduino a besoin d'une


alimentation. Le microcontrôleur fonctionnant sous 5V, la carte peut
être alimentée en 5V par le port USB ou bien par une alimentation
externe qui est comprise entre 7V et 12V. Un régulateur se charge
ensuite de réduire la tension à 5V pour le bon fonctionnement de la
carte.

1.8.3. Connecteurs

A part une LED sur la broche 13, la carte Arduino ne possède


pas de composants (résistances, diodes, moteurs...) qui peuvent être
utilisés pour un programme. Il est nécessaire de les rajouter. Mais
pour cela, il faut les connecter à la carte. C'est là qu'interviennent les
connecteurs, aussi appelés broches (pins, en anglais). Sur les Arduino
et sur beaucoup de cartes compatibles Arduino, les broches se
trouvent au même endroit.

Cela permet de fixer des cartes d’extension, appelée shields en


les empilant. Exploration des proches arduino :

 0 à 13 : Entrer / sortie numériques ;


 A0 à A5 : Entrer / Sortie Analogiques ;
 GND : Terre ou masse
 V : Alimentation +5
 3.3V : Alimentation +3
 Vin : Alimentation non stabilisée (égale que celui à l’entrée
de

1.8.4. Programmation Arduino

Le logiciel Arduino IDE fonctionne sur Mac, Windows et


Linux. C'est grâce à ce logiciel que nous allons créer, tester et envoyer
les programmes sur l'Arduino.
a) Présentation

b) Liste des syntaxes les plus courantes

Les instructions Rôles Observation


PinMode Permet de programmer le L’instruction suivante, est
numéro et le sens des une fonction qui prend
données deux paramètres pinMode
(port, Direction)
Ex : pinMode (13, OUTPUT)
INPUT Permet de programmer Constante pour
un port d’une carte l'instruction pinMode
d’Arduino en entré (programme la broche en
NB : instruction suivante tant qu'entrée)
est toujours écrite en Ex : pinMode (port,
majuscule. INPUT)
Ex : pinMode (13, INPUT)
OUTPUT Permet de programmer Constante pour l'instruction
un port d’une carte pinMode (programme la
d’Arduino en sortie broche en tant que sortie)
NB : instruction suivante Ex : pinMode (port, OUTPUT
est toujours écrite en Ex : pinMode (13, OUTPUT)
majuscule.
HIGH ou 1 Constante pour la
fonction EX : digitalWrite (port,
digitalWrite (met la HIGH)
broche au niveau HAUT) digitalWrite (13, HIGH)
LOW ou0 Constante pour la
fonction EX : digitalWrite (port,
digitalWrite (met la LOW)
broche au niveau BAS)
delay () C’est une fonction qui
attend un entier en EX : delay (1000)
paramètre, son rôle est Avec l’exemple ci-haut
de déterminer un retard crée un retard de
dans l’exécution du 1000millisecondes qui
programme équivaut à 1seconde
Int Détermine le type d’une EX : intpin1
variable en entier Ici nous avons déclaré une
(Integer) variable(pin1) de type
entier
Float, double et Détermine le type d’une EX : floatpin1
decimal variable en Réel (Integer) Ici nous avons déclaré une
variable(pin1) de type réel
Serial.begin() Cette instruction Ex : Serial.Begin (9600)
initialise le moniteur série
de la carte Ardino et il
attend en paramètre un
baud (Saut)
Serial.print() Cette instruction permet Ex : Serial.print (‘salut ir
d’afficher une chaine sur otuka’)
le moniteur série
digitalWrite() Envoi une EX : digitalWrite (13,
impulsion(numérique) au HIGH) ;
niveau de port Où
digital(numérique), il digitalWrite (13, LOW) ;
attend deux arguments
au paramètre
« digitalWrite (port,
état) »
digitalRead() Permet de lire un état EX : digitalWrite (13) ;
d’un port, il

La programmation, appelée aussi codage dans le domaine


informatique1, désigne l'ensemble des activités qui permettent
l'écriture des programmes informatiques. C'est une étape importante
du développement de logiciels (voire de matériel).
L'écriture d'un programme se fait dans un langage de
programmation. Un logiciel est un ensemble de programmes (qui
peuvent être écrits dans des langages de programmation différents)
destiné à la réalisation de certaines tâches par un (ou plusieurs)
utilisateurs du logiciel.
La programmation représente donc ici la rédaction du code
source d'un logiciel. On utilise plutôt le terme développement pour
dénoter l'ensemble des activités liées à la création d'un logiciel et des
programmes qui le composent. Cela inclut la spécification du logiciel,
sa conception, puis son implémentation proprement dite au sens de
l'écriture des programmes dans un langage de programmation bien
défini.

CONCLUSION
Au terme de ce chapitre consacré au cadre théorique, nous
pouvons conclure que les explications et les définitions que nous avons
fournies ici, feront l’objet d’une suite approfondie qui interviendra à la
partie suivante pour mieux entamer notre méthodologie.

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