Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ACTIONNEURS ET PREACTIONNEURS
Les préactionneurs font partie de la chaîne d'action d'un système automatisé. Les préactionneurs sont les
interfaces entre la Partie Commande et la Partie Opérative. Ils distribuent, sur ordre de la Partie
Commande, l'énergie de puissance aux actionneurs.
Dans la structure fonctionnelle, les préactionneurs et les actionneurs se situent dans la chaîne d’énergie :
1
Formation Electricité Industrielle JBU
II.LES PREACTIONNEURS :
2.6. Stabilité :
On distingue 2 types de préactionneurs selon le critère de stabilité : les préactionneurs monostables et les
préactionneurs bistables :
Un préactionneur T.O.R est dit monostable si une des deux positions, appelée repos est stable.
L’autre position est activée lorsque la partie commande envoie un ordre et le reste tant que l’ordre est maintenu. Dès
que l’ordre disparaît, le préactionneur reprend la position repos.
Le préactionneur T.O.R est dit bistable si les deux positions sont stables. La partie commande envoie un ordre
pour chaque changement de position du préactionneur.
2
Formation Electricité Industrielle JBU
2.7.1.1 Définition
Comme son nom l’indique, il sert en tout
premier lieu à " relayer ", c’est à dire à faire une
transition entre un courant faible et un courant
fort.
Mais il sert également à commander plusieurs
organes simultanément grâce à ses multiples
contacts synchronisés.
2.7.1.2. Caractéristiques :
Un relais est caractérisé par :
La tension de sa bobine de commande, 5V à 220V.
Le pouvoir de coupure de ses contacts, qui est généralement exprimé en Ampère, 0,1A à 50A.
C’est le courant maximal qui pourra traverser les contacts.
Le nombre de contacts souhaités.
Son emplacement, circuit imprimé, à visser, embrochable, à souder.
Le type de courant de sa bobine, en général du continu.
2. 7.1.3. Contacts :
On appelle contact, les parties métalliques qui transmettent ou interrompent le courant en fonction de la commande de la
bobine.
3
Formation Electricité Industrielle JBU
Dans un schéma électrique industriel, et donc forcément sur le câblage, on peut différencier deux parties :
Ce qui complique souvent la compréhension, c’est qu’un même appareil va être câblé en commande et en
puissance.
4
Formation Electricité Industrielle JBU
Par exemple pour un relais thermique, qui peut détecter une surcharge sur un moteur on va trouver :
· En puissance : trois « détecteurs » (bilames), branchés un sur chaque phase.
· En commande : un ou deux contacts pour couper l’alimentation en cas de défaut et/ou allumer un voyant
Voici pour les principaux appareils la répartition Puissance / commande.
5
Formation Electricité Industrielle JBU
b) Contacts auxiliaires :
Ils sont repérés par un nombre de deux chiffres. Le chiffre des unités indique la
fonction du contact :
1-2, contact à ouverture ;
3-4, contact à fermeture ;
5-6, 7-8, contact à fonctionnement spécial.
Le chiffre des dizaines indique le numéro d'ordre de chaque contact auxiliaire de l'appareil.
c) Organe de commande :
On utilise A1 et A2. Pour deux enroulements (ex : relais bistable) on utilisera A1-
A2 et B1-B2.
7
Formation Electricité Industrielle JBU
8
Formation Electricité Industrielle JBU
9
Formation Electricité Industrielle JBU
10
Formation Electricité Industrielle JBU
11
Formation Electricité Industrielle JBU
Selon les prescriptions générales, les appareils et leurs éléments sont identifiés par un repère alphanumérique.
- inscrit : - pour les organes de commande en dessous de ligne des communs,
- pour les autres éléments ou appareils à leur gauche.
- composé de repère
Le numéro d'ordre étant constitué par les nombres de 1 à n dans l'ordre de représentation des appareils sur le schéma,
ou par des nombres composés de manière fonctionnelle. (La fonction avant repérée 4 se compose d'un contacteur -
KM4, d'un bouton-poussoir -S4, de fin de course ·S41 et -S42, de relais -KA41, -KA42, -KA43, …)
A l'intérieur d'un sous-ensemble, il n'est pas indispensable d'inscrire son repère, par exemple dans la liasse du sous--
ensemble 3, l'identification -S2 est suffisante.
Néanmoins, il faut veiller à ce que chaque appareil porte bien une identification qui lui soit propre, et que lors d'une
simplification du repère aucune confusion ne soit entraînée. L'identification physiquement écrite sur l’appareil (ou à
proximité; comporte le repère complet, par exemple. sur le croquis ci-contre le relais repère -KA4 faisant partie du
sous-ensemble 2, on inscrit sur le relais 2 – KA4.
12
Formation Electricité Industrielle JBU
Les bornes de raccordement de chaque appareil possèdent un marquage qui figure sur le dit appareil (ou sa notice).
c'est ce marquage qui doit être :
inscrit à droite de chaque borne, ou extrémité de symbole.
Dessous de chaque organe de commande, à gauche, on inscrit les repères des couples de bornes correspondant aux
contacts commandés.
C’est l'indication de l'endroit du schéma où se trouvent les autres éléments du même appareil,
elle est :
Inscrite : sous l'identification des contacts, sous l'organe de commande, à droite des repères des couples de
bornes des contacts.
composée : du numéro de folio/numéro de colonne, le numéro de colonne étant suffisant à l'intérieur d'un
même folio.
Dans le cas où un repérage est imposé, sans spécification particulière, on utilise le repérage équipotentiel (cas
particuliers du repérage indépendant. Toutes les connexions qui sont, en toutes circonstances, dans les mêmes
conditions de mise sous tension portent le même repère.
13
Formation Electricité Industrielle JBU
La numérotation des connexions se fait folio par folio sur le schéma des circuits. Lorsqu'une connexion a un
prolongement dans un autre folio, elle porte le même numéro qu'elle avait dans son folio d'origine.
Ce repère est : inscrit le long du tracé de la connexion dans le schéma des circuits.
Lorsqu'une connexion à un prolongement dans un autre folio, on utilise les renvois de folio.
Le repérage des renvois se fait par le nom du renvoie (Ph) et la provenance (03-3) ou la destination de se renvoie
(02-12). (02 = n° folio et 12 = n° colonne)
14
Formation Electricité Industrielle JBU
15
Formation Electricité Industrielle JBU
16
Formation Electricité Industrielle JBU
17
Formation Electricité Industrielle JBU
18
Formation Electricité Industrielle JBU
Ces fonctions sont le sectionnement,la protection contre les court-circuits, la protection contre
les surcharges, la commutation.
1.2.1 Le sectionnement
Il est nécessaire d’isoler, en tout ou partie, les circuits du réseau d’alimentation de puissance,
afin de pouvoir intervenir sur les installations en garantissant la sécurité des personnes.
1.2.2 La protection contre les court-circuits
Afin d’éviter la détérioration accidentelle des installations et des appareillages, les
perturbations sur le réseau d’alimentation et les risques d’accidents humains, il est
indispensable de détecter les courts-circuits et d’interrompre rapidement le circuit
concerné.
1.2.3 La protection contre les surcharges
Les surcharges mécaniques et les défauts des réseaux d’alimentation sont les causes les
plus fréquentes de la surcharge supportée par les moteurs. Cela provoque une
augmentation importante du courant absorbé par le moteur, qui conduit à un
échauffement excessif, réduisant fortement sa durée de vie, et pouvant aller jusqu’à sa
destruction. Il est donc nécessaire de détecter la surcharge du moteur.
1.2.4 La commutation
Son rôle est d’établir et de couper le circuit d’alimentation du moteur.
19
Formation Electricité Industrielle JBU
-Solution 4 produits :
*Sectionneur porte-fusibles.
*Fusibles type aM.
*Contacteur.
*Relais thermique.
-Solution 3 produits.
*Disjoncteur moteur
magnétique.
*Contacteur.
*Relais thermique.
20
Formation Electricité Industrielle JBU
-Solution 2 produits.
*Disjoncteur moteur
magnéto-thermique.
*Contacteur.
Les statistiques montrent que la plupart des défaillances trouvent leur origine dans les
surcharges.
Les défauts d’isolation, qui entraînent des défauts de terre ou des courts-circuits entre
spires et enroulements, sont les conséquences de surtensions ou de contamination par
l’humidité, l’huile, la graisse, la poussière ou d’autres produits chimiques.
La répartition approximative des dommages est la suivante :
• Surcharge 30%
• Dommages à l’isolation 20%
• Défaillance de phase 14%
• Dommages aux paliers 13%
• Vieillissement 10%
• Dommages aux rotors 5%
• Divers 8%
Pour obtenir un fonctionnement fiable d’un entraînement électrique, il faut observer les
points suivants :
• Conception appropriée : le bon moteur adapté à l’application en question.
• Exploitation professionnelle : une installation professionnelle et un entretien régulier sont les
conditions indispensables d’un fonctionnement fiable.
• Bonne protection moteur : protection adaptée à l’ensemble des problèmes prévisibles.
- Aussi longtemps que le moteur n’est pas en danger, il ne doit pas déclencher.
- Si le moteur est en danger, l’appareil de protection doit déclencher avant qu’un dommage se
produise.
- Si un dommage ne peut pas être évité, l’appareil de protection doit déclencher aussi vite que
possible pour limiter l’étendue des dégâts.
21
Formation Electricité Industrielle JBU
Le tableau ci dessous donne un aperçu des causes des défaillances les plus fréquentes, de
leurs effets et des dommages possibles.
22
Formation Electricité Industrielle JBU
3. La protection électrique
C’est la protection des personnes. Selon le schéma de liaison à la terre, la protection sera
réalisée par disjoncteurs, dispositifs différentiels ou contrôleur d’isolement.
Ces risques sont dus par exemple à une surcharge prolongée, à un blocage du rotor ou à une
marche en monophasé. La détection des surcharges est en général confiée à un relais
thermique, la protection contre les courts-circuits est assurée par un fusible aM ou par un
disjoncteur sans relais thermique.
23
Formation Electricité Industrielle JBU
LES SECTIONNEURS
1. UTILISATION:
2. FONCTION :
Le sectionneur est destiné à fermer ou ouvrir un circuit électrique.
Il permet de SEPARER (ISOLER) la source d’alimentation électrique et l’équipement électrique.
L’ouverture et la fermeture du circuit se fait soit de manière « frontale » ou « latérale (par une poignée)»
Le sectionneur porte fusible est également muni de fusibles type aM (accompagnement moteur) dont leur rôle est de
PROTEGER l’équipement électrique contre les courts –circuits.
Le sectionneur porte fusibles est cadenassable (à l’aide d’un cadenas) afin de verrouiller la mise en/hors énergie de
l’installation.
Le sectionneur porte –fusibles assure donc 2 fonctions principales :
ISOLEMENT (SEPARATION) de la source d’alimentation électrique et de l’équipement pour établir un
isolement de sécurité et autoriser des interventions sur la mécanique.
PROTECTION CONTRE LES COURTS CIRCUITS (grâce aux cartouches fusibles).
3. SYMBOLE :
24
Formation Electricité Industrielle JBU
25
Formation Electricité Industrielle JBU
26
Formation Electricité Industrielle JBU
LES DISJONCTEURS
1. FONCTIONS
Un disjoncteur assure la protection d'une installation contre les surcharges , les courts-circuits , les défauts
d'isolement , par ouverture rapide du circuit en défaut. Il remplit aussi la fonction de sectionnement
(isolement d'un circuit). Certains appareils permettent une télécommande à distance.
4. CONSTITUTION :
5. DECLENCHEURS
Le déclencheur permet l'ouverture des pôles du disjoncteur lors d'un défaut (court-circuit, surcharge). Il est
de nature magnétothermique ou électronique. Ce dernier cas permet une plus grande précision et un
réglage plus souple.
6. Courbes de déclenchement :
28
Formation Electricité Industrielle JBU
Courbe B
Protection des générateurs, des personnes et grandes longueurs de câbles
(en régime TN et IT)
Surcharge : thermiques standard.
Court-circuit : magnétiques fixes courbe B
(Im entre 3 et 5 In ou 3,2 et 4,8 In selon les appareils,
Courbe C
Protection des câbles alimentant des récepteurs classiques
Surcharge : thermiques standard.
Court-circuit : magnétiques fixes courbe C
(Im entre 5 et 10 In ou 7 et 10 In selon les appareils
Courbe D
Protection des câbles alimentant des récepteurs à fort courant d’appel
Surcharge : thermiques standard.
Court-circuit : magnétiques fixes courbe D
(Im entre 10 et 14 In,
Courbe MA
Protection des démarreurs de moteurs
Surcharge : pas de protection.
Court-circuit : magnétiques fixes seuls courbe MA
(Im fixé à 12n (1),
Courbe K
Protection des câbles alimentant des récepteurs à fort courant d’appel
Surcharge : thermiques standard.
Court-circuit : magnétiques fixes courbe K
(Im entre 10 et 14 In,
Courbe Z
Protection des circuits électroniques
Surcharge : thermiques standard.
Court-circuit : magnétiques fixes courbe Z
(Im entre 2,4 et 3,6 In
a. Critère de choix
Plusieurs critères permettent de choisir au mieux un disjoncteur :
- la tension d’emploi
- le courant d’emploi
- Nombre de pôle de coupure (monopolaire, biphasé, tripolaire, tétrapolaire)
- le pouvoir de coupure qui sera déterminé avec l’ICC présumé
- le type de récepteur qui fixera le type de déclencheur et de courbe
=> il faut que l’ensemble des critères soit validé.
29
Formation Electricité Industrielle JBU
30
Formation Electricité Industrielle JBU
FUSIBLE :
1. ROLE :
2. SYMBOLE ELECTRIQUE :
31
Formation Electricité Industrielle JBU
Nota : Il existe aussi des fusibles uR : Ultra Rapide, Ce type de fusible est utilisé pour la
protection des semi-conducteurs comme Diodes, Transistors Thyristors…
La tension nominale Un :
250, 400, 500 V, etc…c’est la tension maximale d’utilisation du fusible (marquée sur le fusible)
- Le courant nominal In :
C’est le courant qui traverse le fusible sans provoquer un échauffement excessif. On l’appelle également le « calibre »
du fusible.
courant de non fusion I nf :
C’est la valeur du courant qui peut être supportée par le fusible pendant un temps conventionnel, sans fondre.
son courant de fusion If :
C’est la valeur du courant qui provoque la fusion avant la fin du temps conventionnel.
son pouvoir de coupure P.d.C :
C’est le courant maximal qu’un fusible peut couper en évitant la formation d’un arc électrique qui pourrait retarder la
coupure du courant (les fusibles possèdent des pouvoirs de coupure élevés : > 10 kA)
32
Formation Electricité Industrielle JBU
Le tableau suivant donne quelques exemples de temps conventionnels et de coefficients à appliquer à In pour
déterminer If et Inf.
Exemple: Une cartouche fusible de calibre In=20A peut supporter un courant de surcharge Inf de 1,4 x 20 =
28A pendant 1 heure (3 600 s) sans aucune détérioration. Si le courant de surcharge est égal à If soit 1,75 x
20 = 35A, le fusible fondera avant la fin du temps conventionnel ; c’est la zone indéterminée.
33
Formation Electricité Industrielle JBU
Exemple :
Couplage du moteur :
Type du fusible :
Référence du fusible :
34
Formation Electricité Industrielle JBU
RELAIS THERMIQUE :
1. Fonction :
Le relais thermique est un appareil qui protège le récepteur placé en aval contre les surcharges et les coupures de
phase. Pour cela, il surveille en permanence le courant dans le récepteur.
En cas de surcharge, le relais thermique n’agit pas directement sur le circuit de puissance. Un contact du relais
thermique ouvre le circuit de commande d’un contacteur est le contacteur qui coupe le courant dans le récepteur.
2. SYMBOLE ELECTRIQUE :
3. FONCTIONNEMENT :
Le relais thermique utilise un bilame formé de deux
lames minces de métaux ayant des
coefficients de dilatation différents.
Le bilame s’incurve lorsque sa température
augmente. Pour ce bilame, on utilise un
alliage de ferronickel et de I’ lnvar.
Le courant à contrôler traverse le bilame.
Si l’intensité absorbée par le moteur est
supérieure à celle préréglé, le bilame
s’incurve et commande 2 contacts :
- N.F (normalement Fermé) entre les bornes
95-96, et servant à la commande.
- N.O (normalement Ouvert) entre les
bornes 97-98 et servant à la
signalisation des défauts.
35
Formation Electricité Industrielle JBU
Réarmement :
Le système d’accrochage mécanique peut être réarmé, en cas de défaut :
- manuellement par pression sur le bouton (rouge).
Si les relais thermiques protègent les moteurs contre les surcharges en régime établi, ils
doivent également permettre leur démarrage quelle que soit leur durée.
A cet effet, les relais thermiques sont généralement proposés selon trois versions dites «classes
de déclenchement »
Le graphique ci-dessous résume pour chaque classe de déclenchement et pour divers courant
de surcharge, les plages de déclenchement (en secondes) des relais thermiques.
36
Formation Electricité Industrielle JBU
37
Formation Electricité Industrielle JBU
Exemple :
Couplage du moteur :
Référence du relais thermique:
Réglage du relais thermique :
38
Formation Electricité Industrielle JBU
CONTACTEUR
1. FONCTION :
Le contacteur est un appareil mécanique de connexion ayant une seule position de repos et une seule
position de travail.
Il est capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants dans les conditions normales du
circuit, y compris les conditions de surcharges en service.
L’intérêt du contacteur est de pouvoir être commandé à distance.
Le contacteur possède un pouvoir de coupure encore plus important grâce des dispositifs
d'extinction de l'arc électrique.
Le pouvoir de coupure est particulièrement important pour la commande de charges fortement
selfiques comme les moteurs mais aussi de résistances de puissance (chauffage). Pour ces
charges l'apparition d'arcs électriques est régulière et il est nécessaire de les interrompre
(risque de destruction et d'incendie).
2. SYMBOLE ELECTRIQUE :
3. CONSTITUTION :
39
Formation Electricité Industrielle JBU
Un boîtier d’arc réalisé en plastique thermodurcissable, la forme de ce boitier est étudiée pour
minimiser les effets néfastes de l’arc électrique.
40
Formation Electricité Industrielle JBU
3. 3. L’organe moteur
L’électro-aimant est l’élément moteur du contacteur.
Il dispose une armature fixe et d’une armature mobile mis en mouvement grâce à une bobine
et un ressort de rappel. La bobine est alimentée sous une tension alternative ou continue en
24V ; 48V ; 110V ; 230V ; 400 V. Elle est repérée par les bornes A1,A2.
Spire de frager : Elle évite au contacteur de vibrer à une fréquence double de celle du réseau.
4. Accessoires
41
Formation Electricité Industrielle JBU
ATTENTION :
42
Formation Electricité Industrielle JBU
43
Formation Electricité Industrielle JBU
Démarche à suivre :
1. Recherche de la catégorie d’emploi selon le tableau ci-dessous :
44
Formation Electricité Industrielle JBU
Moteur Asynchrone triphasé à cage de 37 KW sous 230V 50Hz, tension de commande 230V
50/60Hz avec contact auxiliaire 2O-2F.
Catégorie d’emploi :
Courant d’emploi :
Référence du contacteur:
Référence du contact auxiliaire :
Moteur Asynchrone triphasé à cage de 5,5 KW sous 400V 50Hz, deux sens de marche tension
de commande 24V continu avec bloc temporisateur au travail 15s.
Catégorie d’emploi :
Courant d’emploi :
Référence du contacteur:
Référence du temporisateur:
5.Contacteur auxiliaire :
5.1. définition :
Le contacteur est un appareil mécanique de connexion, capable d’établir, de supporter et
d’interrompre des courants dans les conditions normales du circuit.
Le contacteur auxiliaire est utilisé dans la partie commande des circuits. Il est utilisé pour
relayer les capteurs (plus de contacts), permettre de réaliser des commandes plus complexes.
On peut lui ajouter des blocs de contacts auxiliaires temporisés ou non. Il est repéré dans les
schémas par KA, (KA1, KAA...) aussi bien pour la bobine et les contacts.
2. Constitution :
Le contacteur auxiliaire comporte 3 ensembles fonctionnels :
Le circuit principal, les différents contacts
L’électro-aimant
Le circuit auxiliaire (bloc supplémentaire)
45
Formation Electricité Industrielle JBU
46
Formation Electricité Industrielle JBU
RELAIS STATIQUE :
1. Définition
Le relais statique est un composant électronique réalisant une fonction d’interfaçage
entre un circuit de commande, généralement bas niveau, et un circuit de puissance alternatif
ou continu connecté à des charges pouvant être de forte puissance (résistances, moteurs,
pompes, électrovannes,…).
De plus cette fonction s’effectue de manière totalement statique, sans pièce en mouvement,
conférant au composant une durée de vie quasiillimitée.
U
c
47
Circuit de commande
(entrée continue 3V Contact à commander: les valeurs nominales
à36V) Des tensions et courants doivent être
respectées
Formation Electricité Industrielle JBU
5. Caractéristiques :
a. Tension crête :
En électronique de puissance la règle générale est d'avoir des semiconducteurs possédant une
tension de tenue = au double de la tension crête du réseau. C'est la raison pour laquelle on
préconise des relais 600V peak sur réseau 12-280VAC ; des relais 1200V peak sur réseau
24-520VAC et 1600V pour réseau jusqu'à 600VAC.
Il est à noter que certaines charges : capacitive, moteurs,......peuvent être
générateurs de surtensions. Dans ce cas la tension crête du relais doit tenir compte
de cette surtension. On propose des relais 600V , 1200V et 1600volts en standard.
48
Formation Electricité Industrielle JBU
b. Isolement :
Les relais statiques ont une tension d'isolement entre entrée et sortie environ 4000VAC .
L'isolement sortie/radiateur est de 2500VAC à 4000AVC suivant les modèles.
c. Courant nominal :
Le courant qui circulera dans le relais ne devra pas dépasser en fonctionnement permanent le
courant maximum de l'élément de puissance.
Ce courant est directement proportionnel à la taille du puce silicium monté dans le relais
statique et dépend du refroidissement.
Utilisé pour des surcharges très brèves (<10ms). Cette valeur correspond à la valeur de
contrainte de courant à ne pas dépasser pendant un temps bref afin de ne pas détruire le
semiconducteur de puissance (fusion). Cette surcharge de courte durée est provoquée lors d'un
court-circuit de la charge. Cette valeur correspond à l'Itsm non répétitif pendant 10ms.
Exemple : relais avec I2t de 5000 A2s ----> Imax = 1000A pendant 10ms.
49
Formation Electricité Industrielle JBU
L'Altistart offre une commande d'accélération et de décélération pour les moteurs à induction asynchrones
triphasés standard (à cage d'écureuil). Il contrôle les performances du moteur en fonction du couple moteur
et non en fonction d'un simple contrôle de tension ou de courant. Des algorithmes de contrôle avancés
permettent un meilleur contrôle pendant la phase de démarrage et réduisent les instabilités mécaniques en
fin de démarrage.
• Mise en vitesse progressive et sans à-coups de couple d’où amélioration de la fiabilité, de la durée
de vie des mécanismes entraînés, du confort et de la sécurité des personnes.
• Réglage du temps de démarrage et de freinage.
• Contrôle de la pointe de courant L’Altistart est constitué par son circuit de puissance et son circuit
de commande:
• Limitation du courant de démarrage de IN à 4IN et réduction des chutes de tension en ligne, de la
puissance installée, diminution du coût de revient et de l’entretien ou maintenance.
2 La partie puissance :
L’Altistart est un GRADATEUR TRIPHASE à 2 thyristors montés en tête bêche (opposition) par phase et
disposé sur des radiateurs thermiques en aluminium. Le gradateur est branché dans le circuit d’alimentation
du moteur.
- La variation de la tension statorique s’obtient par réglage automatique de l’angle d’amorçage a des
thyristors.
- La fréquence de la tension variable reste constante et égale à celle du réseau d’alimentation.
50
Formation Electricité Industrielle JBU
4- PRINCIPALES FONCTIONNALITES:
4-1 Trois possibilités de démarrage:
• Démarrage par rampe de tension, le temps de démarrage est réglable par potentiomètre.
• Démarrage par asservissement du courant.
• Combinaison des deux modes de démarrage ci-dessus.
4-2 Trois possibilités de freinage:
• Arrêt libre: après coupure de l’alimentation du moteur, la machine s’arrête au bout d’un temps
dépendant de l’inertie des masses et des résistances massives (frottements mécaniques,
visqueux…)
• Arrêt freiné: Pour le cas des machines à forte inertie, à cycles dangereuses, le mode de freinage
peut être mécanique, hydraulique ou électrique (par injection de courant continue).
51
Formation Electricité Industrielle JBU
• Arrêt accompagné: pour le cas de la charge à fort couple résistant, l’arrêt est trop brutal, on
continue donc à alimenter le moteur sous une tension réduite, par rampe de tension
décroissante permettant une décélération en douceur.
52
Formation Electricité Industrielle JBU
5. Schéma de branchement
6.Entretien :
Il est conseillé d'effectuer régulièrement les opérations suivantes :
• Vérifier l'état et le serrage des raccordements.
• S'assurer que la température autour de l'unité reste a un niveau acceptable et que la ventilation est suffisante (durée de vie
moyenne des ventilateurs : 3 a 5 ans selon les conditions de fonctionnement).
• Vérifier que les ventilateurs fonctionnent correctement.
• Oter la poussière du démarreur progressif.
• Vérifier que le démarreur progressif n'est pas endommage.
53