Electrotechnique Cours 1

Ecole Supérieure de
Université Cadi Ayyad

Technologie - Safi
Filière : 1ère année GIM
ELECTROTECHNIQUE 1
Pr DIOURI Omar 1
Année Universitaire 2022/2023
Agenda
Introduction
Circuits monophasés
Systèmes Triphasés équilibrés
Transformateurs
2
Introduction
C'est quoi l’électrotechnique ?
- La racine du mot « électro » signifie électricité. L’électrotechnique, c’est donc l’étude

des techniques de mise en œuvre de l’électricité.
- On dit aussi que c’est l’étude des courants forts.
L’électrotechnique couvre deux grandes familles d’installations :

1) L’habitat – tertiaire qui étudie les installations électriques des logements et des
bureaux (installation de prises de courants, éclairage, chauffage électrique,
production de l’eau chaude ….)
2) L’électricité industrielle qui met en œuvre la partie électrique des chaines de
fabrication des entreprises et les automatismes industriels. Les moteurs électriques,
mis en œuvre par les électrotechniciens, représentent plus de 90% de l’énergie
électrique consommée dans les entreprises.
3
Introduction
C'est quoi l’électrotechnique ?
C'est la partie de la physique qui regroupe les technologies de :
✓ Production,
✓ Transport,
de L'Energie Electrique
✓ Transformation,
✓ Exploitation (ou Consommation)
C'est une matière dans laquelle on s'intéresse en priorité à l'aspect

énergétique des systèmes rencontrés.
4
Introduction
Domaines d’utilisation de l’électrotechnique
Machines électriques Transformateurs Appareillage
Transport d’électricité Eolienne 5

Introduction
Sources d’énergie électrique

Charbon
Fuel
Gaz naturel
Nucléaire ✓Hydraulique
Énergies renouvelables ✓Solaire (photov, therm)
✓Éolien (vent)
6
Introduction
Transport et distribution d’énergie électrique
7
Rappels sur les circuits électriques
Un circuit électrique comporte :

➢ Un ou plusieurs générateurs de tension ou du courant
➢ Des dipôles (résistances, bobines, condensateurs)
C : un nœud
D : ce n’est pas un nœud
B-G : une branche
B-C-F-G : une maille
8
Rappels sur les circuits électriques

Noeud
V1 V3 La loi des mailles :

I1 I3
Maille 1 : E(t) – V1 – V2 = 0
Maille 2 : V2 – V3 = 0
I2
Maille 1 V2 Maille 2 Loi des nœuds :

I1 = I2 + I3
9
Régime continu et régimes variables

 Régime continu
On parle de régime (permanent) continu dès que les grandeurs électriques (courants et
tensions) d’un circuit sont indépendantes du temps. Dans ce régime particulier, les
inductances représentent des court-circuit (cas idéal) ou des résistances (cas réel) et les
condensateurs des circuits ouverts. En continu les résistances sont donc les seuls
récepteurs linéaires.
10
Circuits monophasés et puissances électriques
Régime continu et régimes variables

 Régimes variables
Existe deux régimes variables :
Les régimes transitoires. Ce sont les évolutions particulières des grandeurs électriques qui
apparaissent lors des modifications brutales des caractéristiques d’un circuit électrique. En
général ils ne se produisent pas de façon répétée, sinon on parle de régime entretenu
périodique.
Les régimes périodiques. Ils se caractérisent par le fait que les grandeurs électriques sont
périodiques.
La durée de répétition s’appelle la période (t en s), son inverse est appelé la fréquence (f en
Hz).
11
Courants et tension alternatifs

C’est en régime sinusoïdal que transformateurs, machines tournantes, etc., ont un
fonctionnement optimum. C’est également en régime sinusoïdal qu’on peut transporter
l’énergie électrique sous très haute tension grâce à l’utilisation des transformateurs. Ce
régime correspond à la plus Grande partie des Configurations Rencontrées dans le
domaine de l’énergie Électrique et donc de l’électrotechnique.
12

Valeur efficace ?
➢ La valeur d’une tension continue (ou un courant) pour laquelle on obtient la même
puissance fournée par une tension alternative (ou un courant).
➢ Un radiateur sous une tension alternative V0 ou sous une tension continue
Chauffera de la même façon

➢ La valeur de la tension affichée par le voltmètre et la valeur du courant affichée par
l’ampèremètre.
➢ Intensité moyenne d’ un courant sinusoïdal défini par : i(t) = Imax sin (ωt)
➢ Intensité efficace d’ un courant sinusoïdal

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Période ?
➢ La période d'un courant périodique est la durée constante qui sépare deux instants
consécutifs où le courant se produit identiquement à lui-même.
➢ La période est une durée (un temps), elle s'exprime en seconde, son symbole est T.
Fréquence ?
➢ La fréquence (f) d'un courant périodique est le nombre de fois que le courant se produit
identiquement à lui-même en une seconde.
Avec T en Seconde et f en Hertz

14

Phase et déphasage ?
S'il s'agit d'un courant sinusoïdal, l’expression s’écrira alors comme suit :
i(t) = Imax sin (ωt + φ)
Le déphasage entre le courant et la tension est : Δφ = φ – φ0
15

Représentation vectorielle (Représentation de Fresnel)
Par convention, on représente les vecteurs de Fresnel à t=0 et comme module : la valeur
efficace
16

Représentation complexe
Im
U
Re
17
Loi d’Ohm – Notion d’impédance

Loi d’Ohm
Par analogie avec la résistance, donne la relation entre la tension alternative au borne d’un
dipôle et le courant alternatif qui le traverse
-Résistance
-Bobine
-Condensateur
-Transformateur
-Circuit
L’impédance en alternatif est donc équivalente à la résistance en continu.
18

Notion d’impédance
Résistance Réactance
Résistance : R=Z.cos(φ)
Réactance : X=Z.sin(φ)
Module :
Argument :
19

Notion d’impédance
➢ L’impédance est vue comme un nombre complexe ou un vecteur, donc les opérations
sur cette dernière se fait dans l’ensemble des nombres complexes.
➢ L'impédance Z est en Ohm, l’admittance en siemens (s).
➢ L’argument est le déphasage entre le courant et la tension.
➢ L’impédance affect non seulement l’intensité du courant mais aussi elle crée un
déphasage entre la tension et le courant.
20

Notion d’impédance : La résistance
D’après la loi d’Ohm :
On en déduit que le courant et la tension sont en phase.
21

Notion d’impédance : La bobine
Considérons une bobine d’inductance L et de résistance nulle.
On en déduit que la tension est en quadrature avant avec le courant

𝝅
∆𝝋 = 𝝎 ∆𝒕 = 𝟐𝝅𝟓𝟎 . 𝟎, 𝟎𝟎𝟓 =
𝟐
La tension est en
avance de phase de
90° par rapport au
courant 22

Notion d’impédance : Le condensateur
On en déduit que la tension est en quadrature arrière avec le courant

𝝅
∆𝝋 = 𝝎 ∆𝒕 = 𝟐𝝅𝟓𝟎 . −𝟎, 𝟎𝟎𝟓 = −
𝟐
La tension est en
retard de phase de
90° par rapport au
courant
23

Association des impédances
Les impédances complexes bénéficient des règles d’associations classiques des résistances.
24
Circuit RLC série

Déterminer l’impédance du circuit
𝒁𝒕 = 𝑹 + 𝒋𝑿
1 1
𝒁𝒕 = 𝒁𝑹 + 𝒁𝑳 + 𝒁𝑪 = 𝑹 + 𝒋𝑳𝝎 − 𝒋 = 𝑹 + 𝒋 𝑳𝝎 −
𝑪𝝎 𝑪𝝎
Module : 2
1
𝒁= 𝑹2 + 𝑿2 = 𝑹2 + 𝑳𝝎 −
𝑪𝝎
Z Argument : 1
𝑿 𝑳𝝎 −
X
𝝋= 𝐭𝐚𝐧−1 = 𝐭𝐚𝐧−1 𝑪𝝎
𝑹 𝑹
R
25
Circuit RLC série

Calculer la tension U
1
𝑼 = 𝑼𝑹 + 𝑼𝑳 + 𝑼𝑪 = 𝒁𝒕 𝑰 = 𝑹 + 𝒋 𝑳𝝎 − 𝑰
𝑪𝝎
Déphasage entre la tension U et le courant I
𝟏
− I
𝑪𝝎
𝑳𝝎 I 1
𝑳𝝎 −
𝑼 = 𝒁𝒕 𝑰 𝝋 = 𝐭𝐚𝐧−1 𝑪𝝎
𝟏 𝑹
𝑳𝝎 − 𝑰
𝑪𝝎
I RI Donc le Déphasage entre la tension U et le
courant I est exactement l’argument de Z
26
𝑹𝑰
Circuit RLC série

Types des circuits:
Selon les valeurs de X on distingue 3 cas :
1er cas : 𝟏
𝑿>0 𝑳𝝎 > 𝟏
𝑪𝝎 − I
𝑪𝝎
𝑳𝝎 I
𝑼 = 𝒁𝒕 𝑰
C’est un circuit inductif où l’effet de la bobine est
dominant.
Dans ce cas :
1) La tension est en avance par rapport au courant. I RI
2) Le déphasage entre la tension et le courant est positif.
3) Le diagramme de Fresnel est :
27
Circuit RLC série

Types des circuits:
2eme cas : 𝑿 < 0 𝟏
𝑳𝝎 <
𝑪𝝎
𝟏 𝑳𝝎 I
− I
C’est un circuit capacitif où l’effet du condensateur est 𝑪𝝎
dominant. I RI
Dans ce cas :
1) La tension est en retard par rapport au courant.
2) Le déphasage entre la tension et le courant est négatif.
3) Le diagramme de Fresnel est : 𝑼 = 𝒁𝒕 𝑰
28
Circuit RLC série

Types des circuits:
3eme cas : 𝑿 = 0 𝟏
𝑳𝝎 =
𝑪𝝎
𝟏 𝑳𝝎 I
− I
C’est un circuit de résonance où l’effet du condensateur 𝑪𝝎
annule l’effet de la bobine. I RI
Dans ce cas :
1) La tension et le courant sont en phase. 𝑼 = 𝒁𝒕 𝑰
2) Le déphasage entre la tension et le courant est nul.
3) La puissance est max ainsi que le courant.
4) Z=R
29
Les puissances électriques

Puissance apparente [VA]:
𝑺 = 𝑼𝑰 = 𝒁𝑰 𝑰 = 𝒁𝑰2 = 𝑹 + 𝒋𝑿 𝑰2 Im
S
𝑸=𝑿 𝑰2 = 𝑺 𝐬𝐢𝐧 𝝋
2 2
𝑺 = 𝑹𝑰 + 𝒋𝑿𝑰 = 𝑷 + 𝒋𝑸 = 𝑺∠𝝋
𝑺 = 𝑺∠𝝋 = 𝑺 𝐜𝐨𝐬 𝝋 + 𝒋𝑺 𝐬𝐢𝐧 𝝋

Re
𝑷=𝑹 𝑰2 = 𝑺 𝐜𝐨𝐬 𝝋
𝑺= 𝑷2 + 𝑸2 = 𝑼 𝑰
𝑸 S
𝝋= 𝐭𝐚𝐧−1 Q
𝑷
P 30

Puissance active [W] :
𝑷 = 𝑹 𝑰2 = 𝒁 𝐜𝐨𝐬 𝝋 𝑰2 = 𝒁𝑰 𝑰 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = 𝑼𝑰 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = 𝑺 𝐜𝐨𝐬 𝝋 Z 𝑰𝟐

X 𝑰𝟐
Seule la partie résistance consomme la puissance active.
Facteur de puissance : R 𝑰𝟐
𝑹 𝑷 𝑸
𝒌 = 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = = et 𝐭𝐚𝐧 𝝋 =
𝒁 𝑺 𝑷
S
Puissance réactive [VAR] : Q
𝑸 = 𝑿 𝑰2 = 𝒁 𝐬𝐢𝐧 𝝋 𝑰2 = 𝒁𝑰 𝑰 𝐬𝐢𝐧 𝝋 = 𝑼𝑰 𝐬𝐢𝐧 𝝋 = 𝑺 𝐬𝐢𝐧 𝝋
P
La puissance réactive d’une résistance est nulle 0.
La puissance active d’une réactance est nulle 0.
31

 Puissance réactive d'un dipôle élémentaire
A) Résistance
Pour une résistance  = 0 donc sin  = 0 donc Q = 0 une
résistance ne consomme pas de puissance réactive
B) Bobine parfaite
On a  = +  / 2 donc on a sin  = 1 soit Q = UI ( Q = LI² et
Q = U² / L ) une bobine parfaite absorbe de la puissance
réactive
C) Condensateur parfait
On a  = -  / 2 donc on a sin  = -1 soit Q = -UI ( Q = -U²C
et Q = -I² / C ) un condensateur parfait fournît de la
puissance réactive 32

 Théorème de Boucherot
Théorème de Boucherot : La puissance active d’un système est la somme des puissances
actives des éléments le constituant, de même pour la puissance réactive et la puissance
apparente complexe. En revanche, c’est faux en ce qui concerne la puissance apparente.
33
Exercice d’application
On considère la charge monophasée représentée sur la figure, placée sous une tension sinusoïdale
de valeur efficace V = 230 V et de fréquence 50 Hz.
1) Calculer la valeur efficace I1 du courant circulant dans la résistance R1

2) Calculer la valeur efficace I2 du courant circulant dans la résistance R2
3) Calculer la valeur efficace I du courant absorbé par l’ensemble de ce circuit.
4) Calculer la valeur des puissances active P, réactive Q et apparente S relatives à ce circuit.
5) En déduire la valeur du facteur de puissance de cette charge.
34

 Origine de l’énergie réactive dans une installation
Beaucoup de machines industrielles fonctionnent grâce à la présence d’un champ magnétique
interne. La création et l’entretien de ce champ magnétique réclame de l’énergie réactive. On
rappelle que seule la puissance active est utilisable. L’énergie réactive est indispensable au
fonctionnement des machines mais n’apporte aucune valeur ajoutée à l’entreprise.
 Inconvénients de présence de la puissance réactive

L’accroissement de l’intensité consécutive à la présence de puissance réactive a pour
conséquences :
• Accroissement de la chute de tension dans les câbles

• Augmentation des pertes Joule dans les câbles
• Facture ONE supérieure
• Surdimensionnement des installations
35

 Compensation de la puissance réactive
𝑺 𝑸𝑳
𝑷 = 𝑹 𝑰2
36

 Compensation de la puissance réactive
-𝑸𝑪
𝑸𝑳
𝑺′
𝑸′= 𝑸𝑳 -𝑸𝑪
𝝋′
𝑷 = 𝑹 𝑰2
37

 Compensation centralisée
La compensation s’effectue d’une manière globale : les batteries de condensateurs sont raccordées
en amont de l’installation du côté basse tension.
La puissance réactive de l’installation (Sans condensateur) :
𝑸 = 𝑸1 + 𝑸2 + 𝑸3 + 𝑸4 + ⋯
La nouvelle puissance réactive de l’installation (Avec condensateur) :
𝑸′ = 𝑸 − 𝑸𝑪 = 𝑸1 + 𝑸2 + 𝑸3 + 𝑸4 + ⋯ − 𝑸𝑪
 Compensation local
Sur chaque consommateur important, on prévoit un condensateur raccordé en parallèle. Il sera mis
sous tension uniquement si l’appareil fonctionne.
𝑸′ = 𝑸1 − 𝑸𝑪1 + 𝑸2 − 𝑸𝑪2 + 𝑸3 − 𝑸𝑪3 + 𝑸4 − 𝑸𝑪4 + ⋯
38
Une installation électrique monophasée 100V / 50 Hz, comporte deux charges.
1) Calculer la puissance apparente totale consommée par l’installation.

2) Déduire le facteur de puissance du circuit.
3) On souhaite d’améliorer le facteur de puissance à une valeur de 0.9, pour ce faire, on ajoute en
parallèle un condensateur. Trouver la valeur de C à ajouter pour améliorer le facteur de
puissance.
39
Solution de l’Exercice
1) Calculer la puissance apparente totale consommée par l’installation.
𝑷𝒕 = 𝑷𝟏 + 𝑷𝟐 = 𝟕𝟎𝟎 𝑾 𝑸𝒕 = 𝑸𝑳 − 𝑸𝑪 = 𝟕𝟎𝟎 𝑽𝑨𝑹 𝑺𝒕 = 𝑷𝒕 𝟐 + 𝑸𝒕 𝟐 = 𝟗𝟖𝟗. 𝟗𝟓 𝑽𝑨

2)Déduire le facteur de puissance du circuit
𝑷𝒕
𝒌 = 𝐜𝐨𝐬 𝝋𝒕 = = 𝟎. 𝟕𝟎𝟕𝟏
𝑺𝒕
3)Trouver la valeur de C à ajouter pour améliorer le facteur de puissance.
Le condensateur ne consomme aucune puissance active. 𝑷′𝒕 = 𝑷𝒕
𝑷𝒕 𝑷𝒕
𝒌′ = 𝐜𝐨𝐬 𝝋′𝒕 = = 𝟎. 𝟗 𝑺′ = ′
= 𝟕𝟕𝟕. 𝟕𝟕 𝑽𝑨𝑹
𝑺′𝒕 𝐜𝐨𝐬 𝝋 𝒕
𝑸′𝒕 = 𝑺′ 𝒕 𝐬𝐢𝐧 𝝋′ = 𝟑𝟑𝟗. 𝟎𝟐 𝑽𝑨𝑹 𝑸′𝒕 = 𝑸𝑳 − 𝑸𝑪 − 𝑸′𝑪 𝑸′𝑪 = 𝟑𝟔𝟎. 𝟗𝟖 𝑽𝑨𝑹
𝑰2𝑪′ 𝑸′𝑪
𝑸′𝑪 = = 𝑬2 𝑪𝝎 𝑪 = 𝟐 = 𝟏𝟏𝟒. 𝟗𝟔 𝝁𝑭
𝑪𝝎 𝑬 𝝎 40
Production du courant monophasé et Triphasé
Un aimant, tournant devant une bobine, produit une tension alternative
Si on place 3 bobines.
Les alternateurs classiques sont conçus de façon

à obtenir 3 tensions sinusoïdales de même
valeur et de même fréquence
41
Production du courant monophasé et Triphasé
42
Système de tension triphasé équilibré
Un système de tensions triphasées équilibré est un ensemble de trois tensions sinusoïdales de même
2𝜋
amplitude et déphasées de = 120°
3
𝑣1 𝑡 = 𝑉 2 sin 𝜔𝑡
2𝜋
𝑣2 𝑡 = 𝑉 2 sin 𝜔𝑡 −
3
4𝜋
𝑣3 𝑡 = 𝑉 2 sin 𝜔𝑡 −
3
43
Système de tension triphasé équilibré
Les avantages d’un système triphasé par rapport à un système monophasé est :
• Les machines triphasés ont des puissances 50 fois plus supérieures qu’aux machines monophasés
de même masse et donc leurs prix sont moins élevés.
• Lors du transport de l’énergie électrique, les pertes sont moindres en triphasé.
44
Construction des systèmes triphasés

 Couplage des phases côté générateur
En pratique, les trois tensions d’un système triphasé sont produites à partir d’alternateurs
triphasés ou pris en sortie de transformateurs triphasés. Concrètement, ces trois tensions sont
développées par trois bobinages indépendants (qui représentent trois générateurs de
tensions). Il apparaît alors la nécessité d’associer ces bobinages entre eux, on appelle cela «
le couplage des phases ». Il existe deux types de couplage : étoile (Y) et triangle (∆). ces
deux couplages représentent les deux façons de concevoir un générateur de tensions
triphasées.
 Couplage des phases côté charges
Une fois le générateur couplé, il existe encore deux moyens d’y raccorder des charges (c’est-
à-dire des impédances représentant les différents récepteurs). On distinguera ainsi les charges
étoile et les charges triangle.
45
Couplage étoile ( Y )
Phase 1
neutre
Phase 2
Phase 3
46
Les tensions V1, V2 et V3 entre phase et neutre

sont appelés : Tensions Simples ou tensions de
phases.
On définit les Tensions Composées ou les tensions

entre phases par :
U12 : tension entre la phase 1 et la phase 2
I1 , I2 , I3 : Les courants de ligne.
47
La loi des mailles :
Maille 1 : U12 – V1 + V2 = 0 U12 = V1 - V2
Maille 2 : U23 – V2 + V3 = 0 U23 = V2 - V3
Maille 3 : U31 – V3 + V1 = 0 U31 = V3 - V1
D’où le diagramme de Fresnel des tension composées

et des tensions simples
U12 + U23 + U31 =0
V1 + V2 + V3 =0
48
La loi des nœuds : I1 + I2 + I3 =0
La loi d’Ohm :
Branche N-1 : V1=Z1.I1
49
Configuration en séquence directe (123) U12 = V1 - V2
U23 = V2 - V3
U31 = V3 - V1
𝑼𝟏𝟐 = 𝑼𝟏𝟐 ∠𝟏𝟐𝟎°

𝑼𝟐𝟑 = 𝑼𝟐𝟑 ∠𝟎°
𝑼𝟑𝟏 = 𝑼𝟑𝟏 ∠ − 𝟏𝟐𝟎°
𝟗𝟎° 𝝋=𝟎
𝟐𝟏𝟎°
−𝟑𝟎°
𝟏𝟐𝟎° 𝝋=𝟎 𝑽𝟏 = 𝑽𝟏 ∠𝟗𝟎°
−𝟏𝟐𝟎° 𝑽𝟐 = 𝑽𝟐 ∠𝟑𝟑𝟎°= 𝑽𝟐 ∠ − 𝟑𝟎°

𝑽𝟑 = 𝑽𝟑 ∠𝟐𝟏𝟎°
50
Configuration en séquence indirecte (321) U12 = V1 - V2
U23 = V2 - V3
U31 = V3 - V1
𝟏𝟐𝟎° 𝝋=𝟎 𝑼𝟏𝟐 = 𝑼𝟏𝟐 ∠ − 𝟏𝟐𝟎°

−𝟏𝟐𝟎° 𝑼𝟐𝟑 = 𝑼𝟐𝟑 ∠𝟎°
𝟏𝟓𝟎° 𝟑𝟎° 𝝋=𝟎
𝑼𝟑𝟏 = 𝑼𝟑𝟏 ∠ + 𝟏𝟐𝟎°
−𝟗𝟎°
𝑽𝟏 = 𝑽𝟏 ∠ − 𝟗𝟎°
𝑽𝟐 = 𝑽𝟐 ∠𝟑𝟎°
𝑽𝟑 = 𝑽𝟑 ∠𝟏𝟓𝟎°
51
La puissance :
Branche N-1 : 𝑷𝟏 = 𝑽𝟏 𝑰𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝝋𝟏
𝑸𝟏 = 𝑽𝟏 𝑰𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝝋𝟏
𝑺𝟏 = 𝑽𝟏 . 𝑰𝟏 = 𝑷𝟏 + 𝒋𝑸𝟏
Branche N-2 : 𝑷𝟐 = 𝑽𝟐 𝑰𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝝋𝟐

𝑸𝟐 = 𝑽𝟐 𝑰𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝝋𝟐
𝑺𝟐 = 𝑽𝟐 . 𝑰𝟐 = 𝑷𝟐 + 𝒋𝑸𝟐
Branche N-3 : 𝑷𝟑 = 𝑽𝟑 𝑰𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝝋𝟑

𝑸𝟑 = 𝑽𝟑 𝑰𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝝋𝟑
𝑺𝟑 = 𝑽𝟑 . 𝑰𝟑 = 𝑷𝟑 + 𝒋𝑸𝟑
52
La puissance :
𝑷𝒀 = 𝑷𝟏 + 𝑷𝟐 + 𝑷𝟑
𝑸𝒀 = 𝑸𝟏 + 𝑸𝟐 + 𝑸𝟑
𝑺𝒀 = 𝑺𝟏 + 𝑺𝟐 + 𝑺𝟑 = 𝑷𝒀 + 𝒋𝑸𝒀
53
Montage équilibré :
On dit qu’une charge triphasée est équilibré si elle fournit des courants de même amplitude et de
même phase sur les trois phases. Ceci n’est possible que si les impédances de charge sont les mêmes
sur les trois phases, c’est–à-dire : 𝒁𝟏 = 𝒁𝟐 = 𝒁𝟑
𝑰1 = 𝑰2 = 𝑰3 = 𝑰 𝑷𝒀 = 𝟑 𝑽 𝑰 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = 𝟑 𝑼 𝑰 𝐜𝐨𝐬 𝝋
𝑽1 = 𝑽2 = 𝑽3 = 𝑽 𝑸𝒀 = 𝟑 𝑽 𝑰 𝐬𝐢𝐧 𝝋 = 𝟑 𝑼 𝑰 𝐬𝐢𝐧 𝝋
𝑼12 = 𝑼23 = 𝑼31 = 𝑼 𝑺𝒀 = 𝟑 𝑽 𝑰 = 𝟑 𝑼 𝑰

𝑼ൗ
𝝋𝟏 = 𝝋𝟐 = 𝝋𝟑 = 𝝋 𝒄𝒐𝒔 𝟑𝟎° = 𝟐
𝑽
𝟑 𝑼 𝑼 = 𝟑𝑽
Le courant du neutre est nul = 54
𝟐 𝟐𝑽
Montage déséquilibré :
Dans ce cas :
1. Les trois impédances sont différentes (modules et déphasages différents) : 𝒁𝟏 ≠ 𝒁𝟐 ≠ 𝒁𝟑
2. Les tensions composés issues du réseau sont supposées équilibrées : 𝑼12 = 𝑼23 = 𝑼31 = 𝑼
3. Les tensions simples sont supposées déséquilibrés et ne sont plus déphasées de 120°: 𝑽1 ≠ 𝑽2 ≠ 𝑽3 ≠ 𝑽
4. La relation 𝑼 = 𝟑𝑽 n’est plus valable.
5. Les courants en lignes sont différents : 𝑰1 ≠ 𝑰2 ≠ 𝑰3 ≠ 𝑰
𝑷𝒀 ≠ 𝟑 𝑽 𝑰 𝐜𝐨𝐬 𝝋 𝑸𝒀 ≠ 𝟑 𝑽 𝑰 𝐬𝐢𝐧 𝝋 𝑺𝒀 ≠ 𝟑 𝑽 𝑰
55
Calculer les courants de ligne dans le système Y-Y de la figure
56
Couplage triangle (∆)
57
U12, U23, U31 Tensions composées
I1 , I2 , I3 : Courants de ligne.
J12, J23, J31 Courants de phases
58

La loi des mailles :
Maille 1 : U12 + U31 + U23 = 0
La loi des nœuds :
Nœud 1 : I1+ J31=J12 I1= J12 - J31
Nœud 2 : I2+ J12=J23 I2= J23 – J12
Nœud 3 : I3+ J23=J31 I3= J31 – J23
D’où le diagramme de Fresnel des courants de phases
et des courants de lignes
59
La loi d’Ohm :
Branche 1-2 : U12=Z12.J12

60

La puissance :
Branche 1-2 : 𝑷𝟏𝟐 = 𝑼𝟏𝟐 . 𝑱𝟏𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝝋𝟏𝟐
𝑸𝟏𝟐 = 𝑼𝟏𝟐 . 𝑱𝟏𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝝋𝟏𝟐
𝑺𝟏𝟐 = 𝑼𝟏𝟐 . 𝑱𝟏𝟐 = 𝑷𝟏𝟐 + 𝒋𝑸𝟏𝟐
Branche 2-3 : 𝑷𝟐𝟑 = 𝑼𝟐𝟑 . 𝑱𝟐𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝝋𝟐𝟑

𝑸𝟐𝟑 = 𝑼𝟐𝟑 . 𝑱𝟐𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝝋𝟐𝟑
𝑺𝟐𝟑 = 𝑼𝟐𝟑 . 𝑱𝟐𝟑 = 𝑷𝟐𝟑 + 𝒋𝑸𝟐𝟑
Branche 3-1 : 𝑷𝟑𝟏 = 𝑼𝟑𝟏 . 𝑱𝟑𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝝋𝟑𝟏

𝑸𝟑𝟏 = 𝑼𝟑𝟏 . 𝑱𝟑𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝝋𝟑𝟏
𝑺𝟑𝟏 = 𝑼𝟑𝟏 . 𝑱𝟑𝟏 = 𝑷𝟑𝟏 + 𝒋𝑸𝟑𝟏
61

La puissance :
𝑷∆ = 𝑷𝟏𝟐 + 𝑷𝟐𝟑 + 𝑷𝟑𝟏
𝑸∆ = 𝑸𝟏𝟐 + 𝑸𝟐𝟑 + 𝑸𝟑𝟏
𝑺∆ = 𝑺𝟏𝟐 + 𝑺𝟐𝟑 + 𝑺𝟑𝟏 = 𝑷∆ + 𝒋𝑸∆
62

Montage équilibré :
1. Les tensions composées issues du réseau sont supposées équilibrées
2. Les trois impédances sont identiques (mêmes modules et déphasages)
3. Les courants en lignes ont les mêmes valeurs efficaces
4. Les courants dans les impédances (courants de phase) ont mêmes valeurs efficaces.
𝑰 𝟑
= 𝑱 𝒄𝒐𝒔 𝟑𝟎° = 𝑱 𝑰 = 𝟑𝑱
𝟐 𝟐
𝑷∆ = 𝟑 𝑼 𝑱 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = 𝟑 𝑼 𝑰 𝐜𝐨𝐬 𝝋 𝑸∆ = 𝟑 𝑼 𝑱 𝐬𝐢𝐧 𝝋 = 𝟑 𝑼 𝑰 𝐬𝐢𝐧 𝝋 𝑺∆ = 𝟑 𝑼 𝑱 = 𝟑 𝑼 𝑰

63
Transformation ∆↔Y
𝒁12 + 𝒁31
𝒁1 =
𝒁12 + 𝒁23 + 𝒁31
𝒁12 + 𝒁23
𝒁2 =
𝒁12 + 𝒁23 + 𝒁31
𝒁31 + 𝒁23
𝒁𝟑 =
𝒁12 + 𝒁23 + 𝒁31
64
Transformation ∆↔Y
𝒁1 . 𝒁2 + 𝒁2 . 𝒁3 + 𝒁3 . 𝒁1
𝒁12 =
𝒁3
𝒁1 . 𝒁2 + 𝒁2 . 𝒁3 + 𝒁3 . 𝒁1
𝒁23 =
𝒁1
𝒁1 . 𝒁2 + 𝒁2 . 𝒁3 + 𝒁3 . 𝒁1
𝒁31 =
𝒁2
65
Mesure de la puissance active en triphasé

Mesure en triphasé équilibré 4 fils (3 phases + neutre) :
Le Wattmètre W1 : 𝑷𝟏 = 𝑽𝟏 . 𝑰𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝝋𝟏
Nous avons un système équilibré :
𝑷 = 𝟑𝑷𝟏 = 𝟑. 𝑽𝟏 . 𝑰𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝝋𝟏
66
Mesure de la puissance active en triphasé

Mesure en triphasé équilibré 3 fils (3 phases) : Méthode de deux wattmètres
𝑷 = 𝑽1 . 𝑰1 + 𝑽2 . 𝑰2 + 𝑽3 . 𝑰3
𝑰1 + 𝑰2 + 𝑰3 = 0 𝑰3 = −𝑰1 − 𝑰2
𝑷 = 𝑽1 . 𝑰1 + 𝑽2 . 𝑰2 + 𝑽3 . (−𝑰1 − 𝑰2 )
𝑷 = 𝑽1 − 𝑽3 . 𝑰1 + (𝑽2 − 𝑽3 ). 𝑰2
𝑷 = 𝑼13 . 𝑰1 + 𝑼23 . 𝑰2
𝑷 = 𝑷𝟏 + 𝑷 𝟐 𝑸 = 𝟑(𝑷𝟏 −𝑷𝟐 )
67
Transformateurs monophasés
Introduction
Définition
• Le transformateur est un convertisseur statique d’énergie électrique
réversible.
• Il transfère, en alternatif, une puissance électrique d’une source à
une charge, en adaptant, les valeurs de la tension (ou du courant) au
récepteur.
• Le rôle d’un transformateur est en général, de modifier la valeur
efficace d’une tension sans en changer ni la forme (sinusoïdale), ni
la fréquence.
68
Introduction
Application des transformateurs
1. Electronique :
• Alimentation à basse tension.
• Adaptation d’impédance.
2. Electrotechnique :
• Transformation de la tension pour le transport et la distribution d’électricité.
• Alimentation à basse tension.
3. Mesure :
• Transformateurs d’intensité de courant.
• Transformateurs de potentiel.
69
Principe de fonctionnement
Loi de Faraday
𝒅∅
La force électromotrice induite dans un circuit est proportionnelle à la variation du flux. 𝒆=−
𝒅𝒕
∅ = 𝑩. 𝑺
𝒅𝑺 = 𝒅𝒙. 𝒍
𝒅∅ = 𝑩. 𝒅𝑺 = 𝑩. 𝒅𝒙. 𝒍
𝒅∅ 𝑩. 𝒅𝑺 𝒅𝒙
𝒆= = = 𝑩. 𝒍 = 𝑩𝒍𝒗
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
On peut introduire une tension électrique à l’aide d’un champ magnétique variable. 70
Principe de fonctionnement du transformateur
Le côté de la source est Le côté de la charge est

appelé le primaire appelé le secondaire
• Il faut remarque qu’il n’existe aucune connexion

électrique entre le primaire et le secondaire.
• Tout le coulage entre les deux enroulements est

magnétique.
71
Principe de fonctionnement du transformateur
Le rapport de transformation
𝒅∅ 𝒅∅
𝑽1 = 𝑵1 𝑵2 = 𝑽2
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝑽2 𝑵2
= =𝒎
𝑽1 𝑵1
𝑵2
𝑽2 = 𝑽1
𝑵1
𝑵𝟐 𝟓𝟎
Exemple : 𝑽𝟐 = 𝑽 = 𝟐𝟐𝟎 = 𝟏𝟏𝟎𝑽
𝑵𝟏 𝟏 𝟏𝟎𝟎
72
Plaque signalétique d’un transformateur
73
Transformateur parfait
Equations de tensions
𝒅∅
La bobine primaire : 𝑼1 = 𝑹1 𝑰1 + 𝑵1
𝒅𝒕
𝒅∅
La bobine secondaire : 𝑼2 = −𝑹2 𝑰2 − 𝑵2
𝒅𝒕
On définit un transformateur idéal ayant les caractéristiques suivantes :

1. La résistance dans les fils (primaire et secondaire) est nulle : R1=R2=0.
2. Le noyau magnétique est parfait 𝕽 = 0 (Réluctance 𝕽)
𝒅∅ 𝒅∅ 𝒅∅ 𝒅∅
𝑼1 = 𝑹1 𝑰1 + 𝑵1 = 𝑵1 𝑼2 = −𝑹2 𝑰2 − 𝑵2 = −𝑵2
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕 74
Equations de tensions
𝒅∅ 𝒅∅ 𝒅∅ 𝒅∅
𝑼1 = 𝑹1 𝑰1 + 𝑵1 = 𝑵1 𝑼2 = −𝑹2 𝑰2 − 𝑵2 = −𝑵2
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒅∅ 𝑼1 𝑼2 𝑼2 𝑵2
= =− − = =𝒎
𝒅𝒕 𝑵1 𝑵2 𝑼1 𝑵1
75
Relation de Boucherot
𝒅∅
𝑼1 = 𝑵1
𝒅𝒕
On a un flux alternatif donc : ∅ = ∅𝒎 . 𝒆𝒋𝝎𝒕

𝒅∅
Alors 𝑼1 = 𝑵1 = 𝑵1 . 𝒋𝝎. ∅𝒎 . 𝒆𝒋𝝎𝒕 = 𝑵1 . 𝒋𝝎. ∅
𝒅𝒕
∅𝒎
La valeur efficace est : 𝑼1 = 𝑵1 . 𝒋𝝎.
2
∅𝒎 = 𝑩𝒎 . 𝑆 ∅𝒎 𝑩𝒎 . 𝑺 2𝝅
ቊ 𝑼1 = 𝑵1 . 𝝎. = 𝑵1 . 𝝎. = . 𝑵1 . 𝒇. 𝑩𝒎 . 𝑺 = 4.44. 𝑵1 . 𝒇. 𝑩𝒎 . 𝑺
𝜔 = 2𝜋𝑓 2 2 2
76
Equation d’Hopkinson
𝑵1 . 𝑰1 + 𝑵2 . 𝑰2 − 𝕽∅ = 0 (𝕽 = 0)
𝑰1 𝑵2 𝑼2
𝑵1 . 𝑰1 = −𝑵2 . 𝑰2 − = =𝒎=−
𝑰2 𝑵1 𝑼1
𝑰1 𝑼2
Exemple : 𝒎=− =−
𝑰2 𝑼1
1 110
𝟎. 𝟓 = =
2 220
𝑼1 𝑰1 = 𝑼2 𝑰2 𝑺𝟏 = 𝑺𝟐
Pour un transformateur idéal, la puissance apparente est conservée. 77

Transfert d’impédances
La loi d’ohm pour les deux bobines s’écrit :
𝑼1 = 𝒁1 . 𝑰1
ቊ
𝑼2 = −𝒁2 . 𝑰2
Le rapport de transformation m :
𝑼2 𝒁2 . 𝑰2 𝒁2 . 𝑰2 𝒁2 . 1
𝒎=− = 𝒎= =
𝑼1 𝒁1 . 𝑰1 𝒁1 . 𝑰1 𝒁1 . 𝒎
𝒁2
= 𝒎2 𝒁2 = 𝒎2 𝒁1
𝒁1
78

Electrotechnique Cours 1

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Ecole Supérieure de

Université Cadi Ayyad

Filière : 1ère année GIM

Systèmes Triphasés équilibrés

C'est quoi l’électrotechnique ?

- La racine du mot « électro » signifie électricité. L’électrotechnique, c’est donc l’étude

L’électrotechnique couvre deux grandes familles d’installations :

C'est quoi l’électrotechnique ?

C'est la partie de la physique qui regroupe les technologies de :

C'est une matière dans laquelle on s'intéresse en priorité à l'aspect

Domaines d’utilisation de l’électrotechnique

Machines électriques Transformateurs Appareillage

Transport d’électricité Eolienne 5

Sources d’énergie électrique

Transport et distribution d’énergie électrique

Rappels sur les circuits électriques

Un circuit électrique comporte :

D : ce n’est pas un nœud

B-G : une branche

B-C-F-G : une maille

Rappels sur les circuits électriques

V1 V3 La loi des mailles :

Maille 1 V2 Maille 2 Loi des nœuds :

Régime continu et régimes variables

Régime continu et régimes variables

Existe deux régimes variables :

Courants et tension alternatifs

Courants et tension alternatifs

➢ Un radiateur sous une tension alternative V0 ou sous une tension continue

Chauffera de la même façon

➢ Intensité efficace d’ un courant sinusoïdal

Courants et tension alternatifs

Avec T en Seconde et f en Hertz

Courants et tension alternatifs

Courants et tension alternatifs

Courants et tension alternatifs

Loi d’Ohm – Notion d’impédance

L’impédance en alternatif est donc équivalente à la résistance en continu.

Loi d’Ohm – Notion d’impédance

Loi d’Ohm – Notion d’impédance

➢ L'impédance Z est en Ohm, l’admittance en siemens (s).

➢ L’argument est le déphasage entre le courant et la tension.

Loi d’Ohm – Notion d’impédance

D’après la loi d’Ohm :

On en déduit que le courant et la tension sont en phase.

Loi d’Ohm – Notion d’impédance

On en déduit que la tension est en quadrature avant avec le courant

Loi d’Ohm – Notion d’impédance

On en déduit que la tension est en quadrature arrière avec le courant

Loi d’Ohm – Notion d’impédance

Circuit RLC série

Circuit RLC série

Déphasage entre la tension U et le courant I

Circuit RLC série

Circuit RLC série

Circuit RLC série

Les puissances électriques

𝑺 = 𝑺∠𝝋 = 𝑺 𝐜𝐨𝐬 𝝋 + 𝒋𝑺 𝐬𝐢𝐧 𝝋

Les puissances électriques

𝑷 = 𝑹 𝑰2 = 𝒁 𝐜𝐨𝐬 𝝋 𝑰2 = 𝒁𝑰 𝑰 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = 𝑼𝑰 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = 𝑺 𝐜𝐨𝐬 𝝋 Z 𝑰𝟐

Les puissances électriques

Les puissances électriques

1) Calculer la valeur efficace I1 du courant circulant dans la résistance R1

Les puissances électriques