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SCHEMA ELECTRIQUE

COURS COMPLET

SOMMAIRE
INTRODUCTION AU SCHEMA ELECTRIQUE
ELEMENTS CHAUFFANTS
SCHEMAS DE BASE
A1 : BIBLIOTHEQUE DES SYMBOLES NORMALISES

MOTS-CLES : ARCHITECTURAL, PUISSANCE, COMMANDE…

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Titre : Date :
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SCHEMA ELECTRIQUE 19/10/2005
Référence : Auteur :
1 / 42
ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 F. LIEBY
Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

CHAPITRE 1

INTRODUCTION AU SCHEMA ELECTRIQUE

1.1 INTRODUCTION

Le schéma électrique peut être considéré comme un langage que tout électricien doit
apprendre pour accomplir correctement sa mission. En effet, parmi les multiples
tâches qui peuvent lui être confiées, celui-ci aura besoin de connaître :
les différents types de schémas
les normes de schémas à respecter
les schémas de base des domaines concernés
la réglementation en vigueur au niveau des installations
les règles de sécurité visant le matériel et les personnes
la technologie du matériel électrique
En outre, il devra être capable :
de lire et comprendre les différents schémas
de représenter correctement les schémas des installations en respectant la
normalisation en vigueur
d’appliquer la réglementation et les règles de sécurité
de modifier les schémas de base en vue de les adapter à la demande des
utilisateurs
de décrire et expliquer simplement le fonctionnement d’une installation

Hubert LARGEAUD
Professeur de Techniques Générales
à Paris

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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

1.2 DEFINITIONS

Schéma
Le schéma d’électricité est une représentation symbolique et conventionnelle des
installations électriques. Il représente les différentes liaisons entre les éléments d’une
installation, d’un ensemble d’appareil ou d’un appareil.
Diagramme
Le diagramme aide à la compréhension d’un schéma en donnant des informations
complémentaires. Il facilite l’analyse d’actions successives en précisant, le cas
échéant, la valeur des intervalles de temps entre celles-ci.
Tableau
Un tableau complète ou remplace un schéma. Il permet de préciser :
l’emplacement des parties d’une installation
le raccordement électrique entre les différents éléments ou parties d’une
installation.

1.3 NORMALISATION ELECTRIQUE

Elle comprend l’ensemble des règles techniques qui permettent :


de spécifier, standardiser les différents appareils
d’uniformiser leur représentation graphique et leur schéma de branchement

Les organismes peuvent être internationaux (IEC), européens (CENELEC) et français


(UTE). En France, par exemple, les normes NFC 03-*** traite exclusivement des
schémas et des symboles à utiliser.

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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

1.4 CLASSIFICATION DES SCHEMAS SUIVANT LE MODE DE REPRESENTATION

Ce classement se fait en 3 grandes familles :


Suivant l’emplacement des matériels
Le schéma le plus utilisé est appelé : « schéma architectural ».
Il définit :
sommairement l’architecture d’un local ou d’un ensemble de locaux
les emplacements approximatifs des appareils d’utilisation
les emplacements approximatifs des appareils de commande
la dépendance existant entre ces appareils
Exemple :

Suivant l’emplacement des symboles


C’est le schéma de principe. Il doit :
faire comprendre le fonctionnement de l’installation
fournir les bases d’établissement des schémas de réalisation ou des tableaux
de connexions
faciliter les essais et le dépannage de l’installation
Il représente, au moyen de symboles graphiques, les liaisons électriques et les
fonctions des circuits sans tenir compte :
de la réalité des formes et des dimensions
de l’emplacement réel des éléments représentés.
Sa représentation doit être la plus claire possible pour la compréhension du
fonctionnement, c’est pourquoi :
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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

les conducteurs sont représentés rectilignes avec le moins possible de


croisements et de changement de direction
les séquences des différentes opérations sont mises en évidence et
apparaissent dans l’ordre de la gauche vers la droite ou du haut vers le bas.

On distingue 3 représentations différentes :


- représentation développée
- représentation rangée
- représentation assemblée

La représentation développée est celle qui est largement la plus utilisée. C’est aussi
celle qui est la plus claire. De ce fait, c’est celle-ci qui sera présentée ci-après.

Représentation développée :
Alimentation
En courant alternatif ou en courant continu, les alimentations sont placées de part et
d’autre du schéma et symbolisées :
- soit par deux lignes horizontales (fréquent dans les schémas industriels)
- soit par deux lignes verticales (fréquent dans les schémas scolaires)
Dans le premier cas, la phase ou la polarité positive est toujours placée en haut du
schéma ou à gauche ; le neutre ou la polarité négative se retrouve donc en bas ou à
droite de celui-ci.
Nota : Dans le cas d’une représentation de gauche à droite, il est courant de voir que
le neutre (ou polarité négative) est placé à gauche pour la simple et bonne raison que
les disjoncteurs ont leur pôle « neutre » ou négatif à gauche. De ce fait, la
considération de gauche à droite est toute relative industriellement parlant.
Pour bien préciser le type d’alimentation et les polarités représentées, il est
indispensable d’ajouter, sur chaque ligne les symboles ci-dessous ainsi que les lettres
repères correspondantes.
Symbole de la phase : lettre repère : L1, L2, L3

Symbole du neutre : lettre repère : N

Symbole du conducteur de protection : lettre repère : PE

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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

Symbole de la polarité positive : lettre repère : L+

Symbole de la polarité négative : lettre repère : L–

En courant polyphasé, les alimentations sont groupées d’un seul côté du schéma (en
haut ou à gauche) et symbolisées de la même façon que précédemment.
Les conducteurs de phase sont placés dans un ordre croissant en commençant par le
haut ou la gauche du schéma.
Exemple :

Repérage
Le schéma développé est caractérisé par la dispersion des éléments partiels d’un
même organe. Chaque symbole doit donc être repéré afin de pouvoir, d’une part,
trouver très facilement son emplacement dans le schéma et d’autre part, reconstituer
sans ambiguïté l’organe considéré.
Conducteurs
Chaque conducteur est représenté par un trait rectiligne. Sa largeur n’a aucune
signification ; par contre, pour rendre le schéma beaucoup plus compréhensible, il est
souhaitable de tracer les schémas de commande en traits fins et les schéma de
puissance en traits forts.
Légende
Un schéma, en représentation développée, doit avoir une légende dans laquelle sont
indiqués :
- les lettres repères des différents organes
- le nom des différents organes
- la fonction des différents organes.

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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

Suivant le nombre de conducteurs

On distingue 3 représentations différentes :


- représentation multifilaire
- représentation unifilaire
- représentation en faisceau

La représentation en faisceau est une représentation unifilaire dans laquelle un trait


équivaut à un nombre important de conducteurs installés sur le même support ou
appartenant au même câble. Ce schéma est très utilisé pour les schémas de borniers.

Exemple de schéma en faisceau :

1.5 RECOMMANDATIONS GENERALES POUR L’ETABLISSEMENT DES SCHEMAS

Symboles :
Sa signification est définie par sa forme mais en aucun cas par sa dimension ou
l’épaisseur de ses traits.

Conducteurs et connexions :
Un conducteur est représenté par un trait.
Dans le cas d’un croisement de conducteurs (ce qui est à éviter), leurs symboles ne
doivent pas être modifiés. Dans le cas d’une dérivation de conducteurs, si le schéma
est très clair et compréhensible, il ne faut pas indiquer la connexion ; dans le cas
contraire, elle doit être représentée par un point.

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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

Etat et position de tous les appareils de coupure :


a/ tous les appareils de coupure doivent avoir leur contact qui se déplace :
- soit de gauche à droite
- soit du bas vers le haut

b/ la borne fixe de tous les appareils de coupure est dirigée vers le potentiel le plus
élevé (phase en alternatif, polarité positive en continu). C’est pourquoi elle est toujours
placée à gauche ou en haut.
Les appareils de coupure doivent interrompre le potentiel le plus élevé ; il faut donc
relier le récepteur au potentiel le moins élevé.

Exemple :

Etat de fonctionnement des schémas :


Tout schéma doit être représenté sur la position arrêt avec sa source d’alimentation
coupée.
Nota : les bobines des relais normalement excitées en fonctionnement sont désexcitées ; leurs contacts
sont au repos.
Une bobine d’un relais normalement excitée à l’arrêt est considérée désexcitée (source d’alimentation
coupée) ; ses contacts sont au repos.

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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

Pour éviter toute ambiguïté, une indication spéciale est nécessaire si :


- les appareils peuvent prendre deux états stables,
- un circuit est représenté dans une position déterminée.
Exemples :
Schéma représenté porte fermée, chariot à gauche.
Schéma représenté à la pression atmosphérique, à une température de 20°C.

1.6 REPERAGE D’IDENTIFICATION DES ELEMENTS

Un repère d’identification complet comporte quatre blocs d’informations qui sont


représentés par des symboles distinctifs.

1/ Premier bloc
représenté par le symbole suivant : =
Il définit la subdivision essentielle (ou ensemble global) à laquelle appartient l’élément
à repérer et est, en général, composé soit d’un chiffre, soit d’une lettre et d’un chiffre.

Exemple : =A1 : ensemble armoire numéro 1

2/ Deuxième bloc
représenté par le symbole suivant : +
Il définit l’emplacement du symbole à repérer par rapport à son ensemble ou sous
ensemble fonctionnel et est, en général, composé :
- d’un chiffre qui est le numéro de l’ensemble ou du sous ensemble si
nécessaire,
- de lettres ou des chiffres qui définissent la ligne sur laquelle est positionné
le symbole à repérer,
- de chiffres qui définissent la colonne sur laquelle est positionné le symbole à
repérer.

Les deux dernières informations permettent de positionner le symbole à repérer par


rapport à des coordonnées cartésiennes.

Exemple : +1D3 : tiroir numéro 1, ligne D, colonne 3


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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

3/ Troisième bloc
représenté par le symbole suivant : -
Il définit le repère du symbole dans le schéma et est composé de trois parties :
a/ la première partie définit la nature ou la famille de l’élément à repérer. Elle
est composée d’une lettre et s’appelle la sorte d’élément.

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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

b/ la deuxième partie définit la fonction de l’élément concerné et se compose


d’une lettre.

c/ la troisième partie définit le numéro de l’élément concerné ; elle est


composée d’un nombre que l’utilisateur définit.

4/ Quatrième bloc
représenté par le symbole suivant : :
Il définit le repère de la borne de l’appareil et est composé :
- soit de chiffres
- soit de chiffres et de lettres

Exemples :
:6 borne numéro 6
:U1 borne numéro U1 du moteur

Remarques générales :

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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

L’ensemble des quatre blocs est employé, pour le repérage d’identification des
éléments, dans les tableaux ou nomenclatures.
Exemple : =A1 +1C5 -KM2 :4

Il faut lire : borne 4 du contacteur principal N° 2 situé au croisement de la ligne


C et de la colonne 5 dans le sous ensemble 1 qui est situé dans l’armoire 1.

Le plus souvent, seul le troisième bloc est utilisé pour le repérage des éléments dans
un schéma.
Exemple :
KM1 : contacteur principal N°1
KA5 : relais auxiliaire N°5
KT3 : relais temporisé N°3
SB8 : contact de position N°8

1.6 MARQUAGE DES BORNES D’APPAREIL

L’identification des bornes permet de fournir des informations sur la fonction réelle de
l’élément.
Principe de marquage
Suivant la fonction de l’appareil considéré, il faut utiliser une notation numérique ou
alphanumérique.

Appareil de protection ou de coupure d’un circuit principal :


Le marquage des bornes est numérique.
Chaque borne d’entrée est affectée d’un chiffre impair différent et chaque borne de
sortie correspondante est désignée par le chiffre pair immédiatement supérieur.
Exemples :

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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

Appareil récepteur d’un circuit principal :


a) Appareil à deux bornes
Le marquage des bornes est numérique.
Chaque borne d’entrée est affectée d’un chiffre impair différent et chaque borne de
sortie correspondante est désignée par le chiffre pair immédiatement supérieur.
Exemples :

b) Appareil triphasé
Le marquage des bornes est alphanumérique et composé de :
- un chiffre : c’est le numéro d’ordre de l’élément qui peut être supprimé s’il
n’y a aucune ambiguïté.
- Une lettre : U pour le conducteur de phase L1
V pour le conducteur de phase L2
W pour le conducteur de phase L3
N pour le conducteur neutre
PE pour le conducteur de protection
- Un chiffre : 1 pour l’entrée de l’élément
2 pour la sortie de l’élément
Exemples :

moteur à 3 enroulements : moteur à six enroulements :


le numéro d’ordre est supprimé le numéro d’ordre est indispensable

Appareil de protection d’un circuit auxiliaire :


Le marquage des bornes est numérique et composé :
- d’un numéro d’ordre qui peut être supprimé s’il n’y a pas d’ambiguïté

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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

- d’un chiffre impair pour la borne d’entrée et du chiffre pair immédiatement


supérieur pour la borne de sortie.
Exemples :

Appareil de commande d’un circuit auxiliaire :


Le marquage des bornes est numérique et composé :
- d’un numéro d’ordre
- d’un chiffre qui dépend de la fonction de l’élément et de la borne considérée.

Exemples :
a) Contact à ouverture :
Le chiffre 1 est affecté à la borne d’entrée
Le chiffre 2 est affecté à la borne de sortie

b) Contact à fermeture :
Le chiffre 3 est affecté à la borne d’entrée
Le chiffre 4 est affecté à la borne de sortie

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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

c) Contact bi-directionnel (ou contact inverseur)


Le chiffre 1 est affecté à la borne commune
Le chiffre 2 au contact repos
Le chiffre 4 au contact travail

d) Contact à fonction spéciale


- contact à ouverture
Le chiffre 5 est affecté à la borne d’entrée
Le chiffre 6 est affecté à la borne de sortie

- contact à fermeture
Le chiffre 7 est affecté à la borne d’entrée
Le chiffre 8 est affecté à la borne de sortie

- contact bi-directionnel (ou contact inverseur)


Le chiffre 5 est affecté à la borne commune
Le chiffre 6 au contact repos
Le chiffre 8 au contact travail

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Chapitre 1 : Introduction au schéma électrique

- contact d’un appareil de protection


c’est un contact à fonction spéciale dont le chiffres ont été définis
précédemment. Par contre, le numéro d’ordre est imposé :
Le chiffre 9 pour le premier contact
Le chiffre 0 pour le deuxième contact

Appareil récepteur d’un circuit auxiliaire (bobines, voyants) :


Le marquage des bornes est alphanumérique.
Bobine à un seul enroulement : la borne d’entrée est repérée par A1, la borne de
sortie par A2.
Bobine à deux enroulements séparés : les bornes sont repérées par A1 et B1, les
bornes de sortie respectivement par A2 et B2.
Bobine à deux enroulements avec un point commun : les bornes d’entrées sont
repérées par A1 et B1, la borne commune par A2 ou B2.
Pour les voyants, on utilise souvent la lettre X au lieu de A.

Exemples :

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Chapitre 2 : Eléments chauffants

CHAPITRE 2

ELEMENTS CHAUFFANTS

2.1 GENERALITES

Le chauffage électrique est très bien adapté à la production de la chaleur. L’élévation


de température est due au passage du courant dans une résistance appelée
« élément chauffant ». Cette transformation d’énergie électrique en énergie calorifique
est régie par la loi de Joule : W = R.I².t
Avec :
W : énergie dissipée dans l’élément chauffant (J)
R : valeur de la résistance de l’élément chauffant (Ω)
I : valeur du courant qui traverse l’élément chauffant (A)
t : temps pendant lequel l’élément chauffant est sous tension (s)

Couplage des éléments chauffants

Suivant le constructeur et l’utilisation prévue, un appareil peut comporter une ou


plusieurs allures de chauffe. Pour les obtenir, il faut utiliser plusieurs éléments
chauffants qui sont mis en service ensemble ou séparément.

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Chapitre 2 : Eléments chauffants

2.2 SCHEMAS

2.2.1 APPAREIL MONOPHASE – 1 SEUL ELEMENT CHAUFFANT – 1 ALLURE DE CHAUFFE

C’est la cas le plus simple où l’élément chauffant est commandé par un interrupteur.

Schéma développé du montage :

2.2.2 APPAREIL MONOPHASE – 2 ELEMENTS CHAUFFANTS – 2 ALLURES DE CHAUFFE

Pour assurer cette fonction, il faut utiliser deux interrupteurs réunis dans le même
boîtier et deux éléments chauffants de valeurs égales.

Schéma développé du montage :

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Chapitre 2 : Eléments chauffants

2.2.3 APPAREIL MONOPHASE – 2 ELEMENTS CHAUFFANTS – 3 ALLURES DE CHAUFFE

Eléments chauffants de valeurs inégales (R1 inférieur à R2)


Les trois allures de chauffe s’obtiennent en alimentant :
- le premier élément chauffant R1 (Allure forte)
- le deuxième élément chauffant R2 (Allure moyenne)
- les deux éléments chauffants branchés en série (Allure faible)

Schéma développé du montage :

Légende :
F1 : coupe circuit bipolaire du circuit de chauffage
Q1 : commutateur particulier
R1, R2 : élément chauffant

Autre branchement possible :


Les trois allures de chauffe peuvent être obtenues en alimentant :
- le premier élément chauffant R2 (Allure faible)
- le deuxième élément chauffant R1 (Allure moyenne)
- les deux éléments chauffants branchés en parallèle (Allure forte)

Schéma développé du montage :

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Chapitre 2 : Eléments chauffants

Légende :
F1 : coupe circuit bipolaire du circuit de chauffage
Q1 : commutateur particulier
R1, R2 : élément chauffant

Eléments chauffants de valeurs égales


Les trois allures de chauffe s’obtiennent en alimentant :
- les deux éléments chauffant en série (Allure faible)
- un élément chauffant R2 (Allure moyenne)
- les deux éléments chauffants en parallèle (Allure forte).

Schéma développé du montage :

Légende :
F1 : coupe circuit bipolaire du circuit de chauffage
Q1 : commutateur particulier
R1, R2 : élément chauffant

2.2.4 APPAREIL MONOPHASE – 2 ELEMENTS CHAUFFANTS – 4 ALLURES DE CHAUFFE

Les éléments chauffants ont des valeurs différentes (R2 inférieure à R1).
Les quatre allures de chauffe s’obtiennent en alimentant :
- les deux éléments chauffants branchés en série (Allure très faible)
- un élément chauffant R1 (Allure faible)
- un élément chauffant R2 (Allure moyenne)
- les deux éléments chauffants branchés en parallèle (Allure forte)

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Chapitre 2 : Eléments chauffants

Schéma développé du montage :

Légende :
F1 : coupe circuit bipolaire du circuit de chauffage
Q1 : commutateur particulier
R1, R2 : élément chauffant

2.2.5 CALCUL DE LA PUISSANCE DISSIPEE DANS LES RESISTANCES EN FONCTION DE LEURS

COUPLAGES

Pour obtenir des allures de chauffe progressives en fonction de la position du


commutateur, il faut calculer la puissance dissipée par les résistances et les classer
dans un ordre bien déterminé.

Rappel :
Une résistance est définie par sa tension nominale U et sa valeur ohmique R.

Premier exemple :
Utilisation de deux résistances inégales.
Soit deux résistances : R1 = 52,9Ω / 230V
R2 = 35,26Ω / 230V
- Alimentées sous leur tension nominale, la puissance dissipée par chaque
résistance est égale à :
U 2 2302
P1 = = = 1000W
R1 52,9

U2 2302
P2 = = = 1500W
R 2 35, 26
- Branchées en série, et alimentées sous 230V, la puissance dissipée par ces
deux résistances est égale à :

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Chapitre 2 : Eléments chauffants

U2 2302
P= = = 600W
R1 + R 2 52,9 + 35, 26
- Branchées en parallèle, et alimentées sous 230V, la puissance dissipée par
ces deux résistances est égale à :

U2 U 2 . ( R1 + R 2 ) 2302. ( 52,9 + 35, 26 )


P= = = = 2500W
R1R 2 R1R 2 52, 9 × 35, 26
R1 + R 2
On en déduit le raccordement des résistances sur le commutateur suivant.
Position 0 : Arrêt
Position 1 : Allure très faible 600W R1 et R2 en série
Position 2 : Allure faible 1000W R1 seul
Position 3 : Allure moyenne 1500W R2 seul
Position 4 : Allure forte 2500W R1 et R2 en parallèle

Deuxième exemple :
Utilisation de trois résistances inégales
Soit trois résistances :
R1 = 105,8Ω / 230V
R2 = 52,9Ω / 230V
R3 = 35,26Ω / 230V

Cherchons toutes les combinaisons de couplage possible entre ces trois résistances
et calculons les puissances respectives lorsque la tension d’alimentation est de 230V.

Les résultats sont donnés dans le tableau suivant :

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Chapitre 2 : Eléments chauffants

Couplage Résistance équivalente Puissance dissipée


R1 seul 105,8 Ω 500 W
R2 seul 52,9 Ω 1000 W
R3 seul 35,26 Ω 1500 W
R1 et R2 en série 158,7 Ω 333 W
R2 et R3 en série 88,16 Ω 600 W
R3 et R1 en série 141,06 Ω 375 W
R1, R2, R3 en série 193,96 Ω 273 W
R1 et R2 en parallèle 35,26 Ω 1500 W
R2 et R3 en parallèle 21,16 Ω 2500 W
R3 et R1 en parallèle 26,45 Ω 2000 W
R1, R2 et R3 en parallèle 17,63 Ω 3000 W
R1 en série avec 126,96 Ω 417 W
R2 et R3 en parallèle
R2 en série avec 79,35 Ω 667 W
R3 et R1 en parallèle
R3 en série avec 70,52 Ω 750 W
R1 et R2 en parallèle

D’après les résultats obtenus, nous pouvons choisir, par exemple, 6 allures de chauffe
progressives qui sont :
500W – 1000W – 1500W – 2000W – 2500W – 3000W.
Le commutateur possède donc 7 positions puisqu’il existe toujours une position arrêt.
Position 0 : Arrêt
Position 1 : Allure très faible 500W R1 seul
Position 2 : Allure faible 1000W R2 seul
Position 3 : Allure très moyenne 1500W R3 seul
Position 4 : Allure moyenne 2000W R1 et R3 en parallèle
Position 5 : Allure forte 2500W R2 et R3 en parallèle
Position 6 : Allure très forte 3000W R1, R2 et R3 en parallèle

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Chapitre 2 : Eléments chauffants

Schéma développé du montage

2.2.6 APPAREIL TRIPHASE – 3 ELEMENTS CHAUFFANTS – 1 ALLURE DE CHAUFFE

Tous ces appareils branchés sur un réseau triphasé comportent trois résistances
identiques. Leur couplage dépend de la valeur des tensions d’alimentations.
En France, deux types de réseaux triphasés existent :
- le réseau appelé B1 qui possède des tensions entre phase et neutre de
127V et des tensions entre phases de 220V. Ce réseau a pratiquement
disparu aujourd’hui.
- Le réseau appelé B2 qui possède des tensions entre phase et neutre de
230V et des tensions entre phases de 400V.

Couplage des résistances sur réseau triphasé


Soit trois résistances identiques de valeur 30,54 Ω et de tension nominale 230V.
Pour que ces résistances dissipent chacune leur puissance nominale, elles doivent
être alimentées sous leur tension nominale 230V.
- sur un réseau triphasé 3x230V+N, chaque résistance est alimentée entre
deux phases. L’ensemble forme un triangle dont les trois sommets sont
raccordés aux trois potentiels triphasés.
Ce couplage s’appelle couplage triangle.

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Chapitre 2 : Eléments chauffants

Schéma développé du montage :

- sur un réseau triphasé 3x400V+N, chaque résistance est alimentée entre


une phase et le neutre. Ces trois résistances possèdent un point commun
relié au neutre.
Ce couplage s’appelle couplage étoile.

Schéma développé du montage :

2.2.6 APPAREIL TRIPHASE – 6 ELEMENTS CHAUFFANTS – 2 ALLURES DE CHAUFFE

Cet appareil comprend deux jeux de trois résistance chacun. Leur couplage dépend
de la valeur des tensions d’alimentation et de la puissance dissipée souhaitée.
Exemple :

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Chapitre 2 : Eléments chauffants

Soit un appareil comportant trois résistances 1000W, 230V et trois résistances 500W,
230V.
- Branchées sur un réseau triphasé 3x230V+N, ces résistances doivent être
alimentées par les tensions entre phases ; on utilise donc le couplage
triangle. Pour obtenir les deux allures de chauffe, on alimente soit le premier
jeu de résistances (R1, R2, R3), soit le deuxième jeu de résistances (R4,
R5, R6).
Schéma développé du montage

- Branchées sur un réseau triphasé 3x400V+N, ces résistances doivent être


alimentés par les tensions entre phase et neutre ; on utilise donc le
couplage étoile. Pour obtenir les deux allures de chauffe, on alimente soit le
premier jeu de résistances (R1, R2, R3), soit le deuxième jeu de résistances
(R4, R5, R6).
Schéma développé du montage

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Chapitre 2 : Eléments chauffants

Remarque :
Le récepteur étant équilibré (R1 = R2 = R3 = R4 = R5 = R6), il n’est pas nécessaire de
relier les points communs des jeux de résistances au neutre.

2.2.7 REMARQUES GENERALES SUR LES APPAREILS DE CHAUFFAGE

- Commutateur de chauffage :
Un commutateur possède autant de positions que d’allures de chauffe plus une qui est
l’arrêt. La technologie actuelle permet à l’utilisateur de créer lui-même le commutateur
dont il a besoin pour les cas particuliers.
- Couplage des résistances :
Les différentes allures de chauffe sont obtenues en raccordant les résistances
chauffantes seules ou en les combinant entre elles par un raccordement en série ou
en parallèle.

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Chapitre 3 : Schémas de base

CHAPITRE 3

SCHEMAS DE BASE

3.1 COMMANDE D’UN RELAIS AUXILIAIRE

3.1.1 COMMANDE MANUELLE

On utilise un interrupteur pour mettre en ou hors service ce relais ; cela permet, à


partir d’un seul ordre reçu de la multiplier grâce aux contacts auxiliaires.
Schéma développé :

Légende :
L1,N : alimentation alternative
F1 : fusible de protection
Q1 : interrupteur
KA1 : bobine du relais
Nota : Les contacts auxiliaires de KA1 ne sont pas représentés.

Fonctionnement :
Lorsque l’interrupteur est ouvert, la bobine du relais n’est pas alimentée et ses
contacts auxiliaires au repos.
Si l’on ferme l’interrupteur, la bobine de ce relais s’excite et ses contacts changent
d’état.
Remarque : ce schéma s’applique également pour une alimentation continue.

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Chapitre 3 : Schémas de base

3.1.2 COMMANDE SEMI-AUTOMATIQUE

On utilise un bouton poussoir à fermeture pour exciter la bobine et un bouton poussoir


à ouverture pour la désexciter.

a) schéma développé : montage arrêt prioritaire

Légende :
L1, N : alimentation alternative
F1 : fusible de protection
S1 : bouton poussoir marche
S2 : bouton poussoir arrêt
KA1 : relais auxiliaire

Fonctionnement :
Une action sur le bouton poussoir (BP) S1 provoque l’excitation de la bobine KA1. Son
contact auxiliaire se ferme. Le relâchement du bouton poussoir n’a aucune influence
sur le fonctionnement puisque la bobine continue d’être alimentée par son contact
auxiliaire. Pour pouvoir la désexciter, il faut appuyer sur le BP S2, ce qui interrompt
l’alimentation de la bobine ; son contact KA1 s’ouvre. Le relâchement du BP S2 n’a
plus aucun effet.
Le contact KA1 est appelé contact d’auto-alimentation ou d’auto-maintien. Son rôle est
de continuer à alimenter la bobine lorsque le BP S1 est relâché.
Remarque : Lorsqu’on appuie en même temps sur les BP marche (S1) et arrêt (S2), la
bobine ne s’excite pas : on dit alors que la fonctionnement est à arrêt prioritaire. C’est
le montage le plus utilisé.
Ce schéma s’applique également pour une alimentation continue.

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 29


Chapitre 3 : Schémas de base

b) schéma développé : montage marche prioritaire

Légende :
L1, N : alimentation alternative
F1 : fusible de protection
S1 : bouton poussoir marche
S2 : bouton poussoir arrêt
KA1 : relais auxiliaire

Fonctionnement :
Même description que précédemment.
Remarque :
Lorsqu’on appuie en même temps sur les BP marche (S1) et arrêt (S2), la bobine
s’excite : on dit alors que le fonctionnement est à marche prioritaire.
Ce schéma s’applique également pour une alimentation continue.

c) schéma développé avec 4 boutons poussoirs : montage arrêt prioritaire

Légende :
L1, N : alimentation alternative
F1 : fusible de protection
S1, S3 : bouton poussoir marche
S2, S4 : bouton poussoir arrêt
KA1 : relais auxiliaire

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 30


Chapitre 3 : Schémas de base

C’est le cas, par exemple, d’une commande de relais de deux endroits différents ;
chaque poste de commande doit pouvoir exciter ou désexciter la bobine (utilisation de
BP a fermeture et à ouverture).
Remarque :
Les boutons poussoirs à ouverture (arrêt) se raccordent toujours en série tandis que
les boutons poussoirs à fermeture (marche) se branchent toujours en parallèle.
Fonctionnement :
Une action sur un des BP marche (S1 ou S3) provoque l’excitation de la bobine KA1
qui s’auto-alimente par son contact auxiliaire. Une action sur un des boutons
poussoirs arrêt (S2 ou S4) entraîne la désexcitation de la bobine KA1.

3.1.3 COMMANDE AUTOMATIQUE

Le relais est commandé par un ou plusieurs détecteurs sans intervention humaine.


Exemple :
Un thermostat réglé sur 20°C provoque l’excitation d’un relais lorsque la
température dépasse sa valeur de réglage.
Schéma développé :

Légende :
L1, N : alimentation alternative
F1 : fusible de protection
B1 : thermostat fermé lorsque la température dépasse 20°C
KA1 : relais auxiliaire

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 31


Chapitre 3 : Schémas de base

3.2 COMMANDE D’UN CONTACTEUR

3.2.1 COMMANDE MANUELLE

Elle permet de mettre en ou hors service un récepteur de puissance alimenté par


plusieurs potentiels en utilisant un interrupteur à un pôle.
Schéma développé :

Fonctionnement :
Lorsque l’interrupteur est ouvert, la bobine du contacteur KM1 n’est pas excitée. Si
l’on ferme l’interrupteur, celle-ci s’excite.
Remarque :
Ce montage est très peu utilisé.

3.2.2 COMMANDE SEMI-AUTOMATIQUE PAR BOUTONS POUSSOIRS MARCHE-ARRET

Schéma développé

Légende :
F1 : fusible de protection du circuit de commande
S1 : bouton poussoir marche
S2 : bouton poussoir arrêt
KM1 : contacteur

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 32


Chapitre 3 : Schémas de base

Fonctionnement :
Une action sur le bouton poussoir marche (S1) excite la bobine KM1 ; ses contacts
changent d’état. Le bouton poussoir S1 se trouve court-circuité et son relâchement n’a
plus aucune influence sur le fonctionnement. Pour déexciter la bobine, il faut appuyer
sur le bouton poussoir arrêt (S2).
Remarque :
Les contacts de puissance ne sont pas représentés car ils sont dans le schéma de
puissance.
En continu, on rajoute en général une résistance d’économie (limitation du courant
absorbé par le circuit de commande) en série avec le contact d’auto-maintien de la
bobine.

3.2.3 COMMANDE AUTOMATIQUE PAR DETECTEUR

Exemple :
Un contacteur est alimenté si la pression est supérieure à 4 bars et s’il n’y a pas débit
d’eau.
Schéma développé

Fonctionnement :
Lorsque les contacts des détecteurs B1 et B2 sont fermés, la bobine KM1 est
alimentée. Dès qu’un contact de détecteur s’ouvre, la bobine se désexcite.
Remarque :
Pour que le contacteur fonctionne, il faut deux conditions ; les deux détecteurs doivent
donc être branchées en série).

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 33


Chapitre 3 : Schémas de base

3.3 VERROUILLAGE DE CONTACTEURS

Dans certains montages, si deux contacteurs s’excitent en même temps, la fermeture


de leurs contacts de puissance créé un court-circuit dans le circuit de puissance. C’est
pourquoi, il faut rendre impossible la fermeture simultanée des contacts de puissance
des deux contacteurs ; cette action s’appelle le verrouillage.

Elle est réalisée :


- électriquement, ce qui empêche l’excitation de la bobine du deuxième
contacteur lorsque celle du premier est déjà excitée.
- mécaniquement, ce qui empêche la fermeture du deuxième contacteur, par
une action manuelle sur celui-ci, lorsque le premier est déjà fermé.

3.3.1 VERROUILLAGE ELECTRIQUE DE DEUX CONTACTEURS

Schéma développé du montage :

Légende :
F1 : fusible de protection
S1 : bouton poussoir marche contacteur KM1
S2 : bouton poussoir marche contacteur KM2
S3 : bouton poussoir arrêt
KM1 : contacteur 1
KM2 : contacteur 2

Fonctionnement :
Une action sur le BP S1 excite la bobine KM1 qui :
- par son contact à fermeture KM1 s’auto-alimente

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 34


Chapitre 3 : Schémas de base

- par son contact à ouverture coupe le circuit d’alimentation de KM2 (si on


appuie sur le BP S2, le bobine KM2 ne peut pas s’exciter).
Ce contact est le contact de verrouillage de KM2 par le contacteur KM1.
Il en est de même pour le contacteur KM2.

3.3.2 VERROUILLAGE MECANIQUE DE DEUX CONTACTEURS

Schéma développé du montage :

Fonctionnement :
Dans cet exemple, le contacteur KM2 inverse l’ordre des phases par rapport au
contacteur KM1.
Si ces contacteurs se ferment en même temps, il y a court-circuit ; il faut donc un
verrouillage mécanique (et électrique).
Le verrouillage mécanique est représenté :
- par la liaison mécanique entre les deux contacteurs (tirets)
- par le triangle placé sur cette liaison mécanique.

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 35


Annexe 1 : Bibliothèque des symboles normalisés

ANNEXE 1

BIBLIOTHEQUE DES SYMBOLES NORMALISES

A.1 NATURE DES COURANTS, CONDUCTEURS

A.2 BORNES ET CONNEXIONS

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 36


Annexe 1 : Bibliothèque des symboles normalisés

A.3 SIGNALISATION

A.4 CONTACTS

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 37


Annexe 1 : Bibliothèque des symboles normalisés

A.5 ORGANES DE COMMANDE OU DE MESURE

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 38


Annexe 1 : Bibliothèque des symboles normalisés

A.6 MATERIELS OU ELEMENTS DIVERS

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 39


Annexe 1 : Bibliothèque des symboles normalisés

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 40


Annexe 1 : Bibliothèque des symboles normalisés

A.7 COMMANDES MECANIQUES

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 41


Annexe 1 : Bibliothèque des symboles normalisés

A.8 MACHINES ELECTRIQUES TOURNANTES

ELT / FLY / BT / CC / 003 version 1.01 42

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