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Physique Thème : Energie 1STI2D

CHAP 9 : Energie transportée par la lumière.

I) Puissance lumineuse et irradiance.


La lumière transporte une énergie lumineuse. Un récepteur de surface S la reçoit.
La puissance lumineuse PL reçue par la surface S est appelée irradiance (ou encore éclairement
énergétique). L’irradiance est notée I, s’exprime en watt par m² (W.m-2) et se calcule par la relation :
𝑷𝑳
𝑰=
𝑺
𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑃 𝑒𝑛 𝑤𝑎𝑡𝑡 (𝑊), 𝑆 𝑒𝑛 𝑚² 𝑒𝑡 𝐼 𝑒𝑛 𝑊. 𝑚

L’irradiance optimale du Soleil sur la Terre, une fois que les rayons ont traversé l’atmosphère vaut environ
1000 W.m-2. Pour calculer la puissance lumineuse solaire reçue par une surface S on utilise alors la
relation : 𝑷𝑳 = 𝑰 × 𝑺.
Exemple : Un panneau photovoltaïque de surface 1,5m² reçoit un éclairement énergétique (irradiance) de
1000 W.m-2, la puissance lumineuse qu’il reçoit vaut alors :
𝑃 = 𝐼 × 𝑆 = 1000 × 1,5 = 1500 𝑊.

II) Lumière émise par un laser.


1) Caractéristiques de la lumière émise par un laser.
Un LASER ou « Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation » (amplificateur d’ondes lumineuses
par émission stimulée) utilise une technique d’émission de lumière très dense en énergie qui permet de
souder, percer, décaper, etc… sans contact mécanique.
Il n’y a quasiment pas de pertes lors du transport de l’énergie lumineuse.
Le faisceau laser est, de plus :
- cylindrique,
- monochromatique (une seule longueur d’onde émise),
- directionnel (tous les rayons lumineux émis par un laser sont parallèles.

2) Irradiance d’un laser et domaines d’utilisation.


Le premier laser fut fabriqué en 1960 par l’américain T. Maiman. Depuis les chercheurs sont toujours en
quête de puissance et de nouvelles applications.
Les applications actuelles sont nombreuses :
- Dans l’industrie (par exemple pour tailler des pièces pour l’automobile).
- Dans le domaine médical (par exemple pour les opérations de correction de la myopie).
- En télémétrie, dans les imprimantes, dans les spectacles de lumière, etc.

Exemples d’irradiances de laser :


Laser Irradiance
Stylo laser 5 mW.cm-2
Fabrication d’alliage de surface 105 W.cm-2
Ophtalmologie femtoLASIK, impulsion de l’ordre de 500 fs. 1012 à 1015 W.cm-2

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III) La conversion photovoltaïque.
1) Principe de fonctionnement d’un panneau photovoltaïque

Un panneau photovoltaïque est constitué de


plusieurs modules qui comportent des cellules
photovoltaïques reliées entre elles, en série ou
en parallèle. Le nombre de modules détermine la
surface du panneau.

Une surface de panneau d’environ 30 m² peut


satisfaire les besoins en électricité d’une
Photo d’un panneau solaire photovoltaïque habitation.

Les cellules photovoltaïques sont constituées d’un Un onduleur permet de convertir la tension
matériau semi conducteur : le silicium qui est continue obtenue en tension alternative
responsable de la production d’un courant directement utilisée dans son logement ou
électrique continu. renvoyée dans le réseau EDF.

2) Schématisation des transferts énergétiques


Un panneau photovoltaïque convertit de l’énergie solaire en énergie électrique.
Il y a cependant des pertes d’énergie pendant cette conversion.

Schématisation des transferts énergétiques :


Energie absorbée: Energie utile :
Panneau solaire
Energie Energie
photovoltaïque
solaire électrique

Energie perdue sous forme :


- d’énergie thermique,
- d’énergie de rayonnement (énergie perdue
par réflexion sur la surface du panneau).

3) Puissance et caractéristique courant-tension d’une cellule photovoltaïque


a) Puissance électrique délivrée par une cellule photovoltaïque
La cellule photovoltaïque se comporte comme un générateur de courant. Il délivre donc une tension U et
une intensité i, à un récepteur.
On définit la puissance électrique Pe fournie par la cellule photovoltaïque par la relation :

Pe = U x i
Avec Pe en Watt (W), U en Volt (V) et i en ampères (A).

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Pour une irradiance donnée, la puissance électrique Pe délivrée par une cellule photovoltaïque n’est pas
constante. Elle augmente progressivement puis diminue en passant par une valeur maximale notée Pmax
(en W).

Allure de la courbe représentant la puissance P délivrée par la cellule en fonction de la tension U à ses
bornes : P= f(U).
Pe (W)
Pmax

U (V)
UN
Le point de puissance électrique maximale (maximal power point) a pour coordonnées :
UN : que l’on appelle la tension nominale et Pmax.

b) Caractéristique courant-tension d’une cellule photovoltaïque


On appelle « caractéristique courant –tension d’un dipôle » la courbe représentant l’intensité i du courant
qui le traverse en fonction de la tension U à ses bornes.

Pour un panneau solaire photovoltaïque, l’allure de la caractéristique est la suivante :

Pe (W)
i (A)

iCC

iN

UN U0

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Sur cette caractéristique on peut repérer 2 valeurs particulières :
-L’intensité de court circuit iCC : c’est la valeur que prend l’intensité du courant quand la tension de la
cellule est nulle.
-La tension à vide U0 : c’est la valeur de la tension aux bornes de la cellule quand l’intensité qui la traverse
est nulle.

On peut également y repérer un point particulier appelé le point de fonctionnement souvent noté N : c’est
le point qui a pour abscisse la tension nominale UN de la cellule.
L’ordonnée de ce point de fonctionnement est appelée intensité nominale iN.

4) Rendement d’une cellule photovoltaïque


Le rendement d’une cellule photovoltaïque est un nombre sans unité, compris entre 0 et 1 qui s’exprime
souvent en %. Il se note η et se calcule grâce à la relation :
𝑷𝒎𝒂𝒙
𝜼=
𝑷𝑳
Avec Pmax la puissance électrique maximale délivrée par la cellule photovoltaïque et PL : la puissance
lumineuse qu’elle reçoit.

Remarque : Le rendement de la cellule dépend du matériau semi-conducteur qui la constitue et, en général,
il n’excède pas 20%.

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