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1. Utilité :
Figure 1 : Chaîne de montage Figure 2 : Robot d’inspection des tubes Figure 3 : Arrimage d’un vaisseau spatial
d’automobiles des générateurs de vapeur de centrale à une station orbitale
nucléaire
2. Historique :
Figure 4 : La clepsydre de Ktesibios (IIIe siècle av. J.-C.) Figure 5 : Le métier à tisser à cartes de Jacquard (1752-1793)
À partir du milieu du XIXe siècle : Maxwell Routh et Hurwitz mènent les premiers travaux
sur le bouclage. Les premiers systèmes de commande reposent sur l’électronique à
lampes.
À partir de 1950, l’apparition des calculateurs numériques bouleverse l’automatique.
3. Classification :
On peut classer les systèmes automatisés en fonction de la nature des informations de commande
ou de mesure.
Informations binaires (ou logiques) : ces informations ne peuvent prendre que deux
valeurs (0/1, vrai-faux, on parle aussi d’information Tout ou Rien « TOR »).
Informations analogiques et numériques : ces informations peuvent prendre toutes les
valeurs voulues dans un intervalle donné de manière continue.
Supposons que l’on veuille chauffer une pièce à une température voulue. On dispose pour cela d’un
actionneur, en l’occurrence un radiateur électrique, qui convertit une énergie électrique en chaleur
et d’un préactionneur, ici un hacheur piloté par un potentiomètre et une électronique de
commande, qui distribue l’énergie électrique en fonction d’une consigne de température.
Tension de Tension
commande d’alimentation Chaleur
Tc Potentiomètre + Tp
Pré-actionneur Radiateur Pièce
température électronique de température
de consigne commande pièce
2 Lycée Claude-Bernard
Présentation des asservissements Chap.2 : Modéliser les SLCI
Tc Potentiomètre + Tp
électronique de + Pré-actionneur Radiateur Pièce
commande
-
température
température
pièce
de consigne Capteur
Tension image de Tp
On a réalisé ainsi un système bouclé qui est la structure de base des systèmes asservis. Le schéma
obtenu est appelé schéma-bloc. Plus exactement, les schémas illustrant ce cours sont des schémas
blocs fonctionnels.
On peut encore améliorer le modèle en considérant qu’il peut se produire des évènements qui ne
sont pas prévisibles, par exemple l’ouverture d’une fenêtre qui entraine une perte de chaleur. Ces
évènements sont appelés perturbations.
Perturbation
Tension de Tension
Tension image de Tc Chaleur perdue
commande d’alimentation
Potentiomètre +
Tc - Tp
électronique de + Pré-actionneur Radiateur + Pièce
commande
-
température
température
pièce
de consigne Capteur
Tension image de Tp
2. Régulation et asservissement :
Les systèmes régulateurs, pour lesquels la consigne d’entrée est fixe (ou varie par paliers).
Les asservissements, pour lesquels la commande varie continument.
1. La stabilité :
C’est la performance à vérifier en premier. Un système est stable si à une entrée bornée correspond
une sortie bornée.
Consigne 𝑒 𝑡
Consigne 𝑒 𝑡
0 Réponse 𝑠 𝑡
Réponse 𝑠 𝑡
t t
Figure 7 : Système instable Figure 8 : Système stable
𝑠 𝑡
0
t
Figure 9 : Système stable correctement amorti
2. La précision :
La précision qualifie l’aptitude du système à atteindre la valeur visée. Elle est caractérisée par la
différence entre la valeur de la grandeur de consigne et la valeur effectivement atteinte par la
grandeur de sortie. L’erreur s’exprime dans la même unité que la grandeur de sortie ou quelquefois
en pourcentage. Le système est précis si l’erreur est nulle.
Consigne 𝑒 𝑡
Consigne 𝑒 𝑡
Erreur
Erreur
Réponse 𝑠 𝑡 Réponse 𝑠 𝑡
0 0
t t
4 Lycée Claude-Bernard
Présentation des asservissements Chap.2 : Modéliser les SLCI
3. La rapidité :
La rapidité est caractérisée par le temps que met le système à réagir à une variation brusque de la
grandeur d’entrée. La valeur finale de la réponse est souvent atteinte de façon asymptotique. Le
critère retenu peut être le temps de réponse, défini comme étant le temps nécessaire pour que la
réponse reste dans une bande de plus ou moins 5 % autour de la valeur finale.
0 0
𝒕𝐫𝟓% t 𝒕𝐫𝟓% t
Figure 10 : Système lent Figure 11 : Système rapide
Ces trois performances sont incompatibles, en effet, si l’on veut obtenir un système qui soit précis et
rapide ce sera au détriment de la stabilité et inversement.
Nous avons vu au paragraphe précédent qu’il fallait, pour répondre aux performances exigées par le
cahier des charges, pouvoir modifier le comportement du système asservi. Les différents éléments
du schéma bloc ont un comportement qui est figé suivant leur nature, il faut donc introduire dans la
chaîne un élément que l’on peut modifier, le correcteur. Le correcteur est en général placé après le
comparateur à un endroit où les signaux sont peu énergétiques.
Chaîne directe
Consigne Ecart Perturbation Sortie
Capteur
Chaîne de retour