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ASSERVISSEMENT ET REGULATION
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MESSO Léonide ASSERVISSEMENT ET REGULATION 2013
Ensemble des procédés visant à réduire ou à supprimer l’intervention humaine dans les
processus de production.
Historique :
Mais il est utile de souligner que les vieilles techniques de régulation classiques restent encore
très utilisées dans l'industrie et elles ont encore de beaux jours devant elles car, la théorie en
automatique avance bien plus vite que l'application et cela, parce que les moyens
informatiques sont plus «performants» que la connaissance du système à traiter c’est à dire le
modèle.
Définitions
Systèmes
On distingue :
Petits systèmes : ils se limitent à un processus type unique (réacteur, vanne etc.)
Grands systèmes : ensemble de petits systèmes (usine chimique, colonne de distillation etc.)
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Signal
Grandeur physique générée par un appareil ou traduite par un capteur (température, débit etc.)
Quantité susceptible de changer de valeur, elle est associée à la grandeur physique qu’elle
représente à un instant donné dans un système exemple : T1(11) = 100 °C (à t=11s T= 100 °C).
On distingue :
le système à commander est le système sujet à la commande (four, moteur, réacteur ...)
Ordres : Consigne, but fixé : exemple fixer une température à 37 °c ou fixer une trajectoire
d’un avion.
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Définition:
Système à boucle ouverte : système dont on n’a aucune information sur la grandeur à
commander.
Exemple: Le réglage de la température du four est assuré par une personne extérieure (de la
salle de contrôle), il n'a donc aucune information sur la grandeur à régler.
Avantages et inconvénients :
Système aveugle, pas de correction (insensible aux perturbations) mais rapide et stable.
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Principe
A titre d’exemple, le réglage de la température en agissant sur un organe de réglage (la vanne)
en fonction de l’écart entre la valeur désirée et la valeur réelle.
Avantages et inconvénients :
Système précis, il y a une correction (sensible aux perturbations), pas rapide et peut être
instable, ne réagit malheureusement qu’après avoir capté la sortie alors que la perturbation a
déjà fait son effet d’où l’idée d’exploiter les avantages d’un système en boucle ouverte qui
permet d’anticiper la perturbation.
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Exemple
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Schéma
PERTURBATIONS
Comparateur REGULATEUR
W Amplificateur Y Dispositif
Correcteur Système
grandeur de puissance actionneur
d'entrée ou X = grandeur mesurée
grandeur de Y = grandeur réglante
consigne X Capteur de
Transmetteur
Contre réaction mesure
Le régulateur :
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Asservissement et régulation :
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Asservissement
Un système asservi est un système dit suiveur, c’est la consigne qui varie : exemple ; une
machine-outil qui doit usiner une pièce selon un profil donné, un missile qui poursuit une
cible
Sortie
Consigne
Temps
Régulation
Dans ce cas, la consigne est fixée et le système doit compenser l’effet des perturbations, à titre
d’exemple, le réglage de la température dans un four, de la pression dans un réacteur, le
niveau d’eau dans un réservoir.
Température Perturbation
Sortie
Consigne
Temps
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Le rôle d’un automaticien est de concevoir un Système de Régulation Automatique qui soit :
Stable : La grandeur de sortie doit converger vers une valeur finie si le signal d’entrée
est aussi limitée
Précis : La grandeur à mesurer doit être la plus proche de celle désirée à l’état statique
La rapidité pour un régulateur est sa capacité, pour une perturbation donnée, à atteindre dans
un temps le plus court possible la valeur de consigne.
La précision est la capacité de la sortie du système à suivre l’entrée en toute circonstance. Elle
est caractérisée par l’écart entre la valeur de consigne et la valeur effectivement réglée.
La stabilité ou l’amortissement est la capacité du système à reprendre sa position d’équilibre
et y demeurer après qu’il s’en soit éloigné suite à une perturbation passagère.
Entrées types :
o L’échelon est représentatif d’un signal passant instantanément d’un niveau à un autre et
s’y maintenant.
o L’impulsion est l’image d’un signal caractérisé par son amplitude (hauteur) e0 et sa
durée (largeur) t.
o La rampe reproduit une entrée variant de façon continue et régulière.
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Analyse et synthèse
Un SRA (Système de Régulation Automatique) sera présenté sous forme dite à contre
réaction (CR) unitaire
Comment ?
Définitions
Un système physique est dit linéaire si son comportement est décrit par des équations
différentielles linéaires à coefficients constants.
Exemple:
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Propriété de superposition
Propriété de proportionnalité
D’une façon générale : si les entrées x1 (t) et x2 (t) provoquent l’évolution des sorties y1(t) et
y2 (t) alors K1x1 (t) + K2 x2 (t) provoque la sortie y(t) = K1 y1 (t) + K2 y2 (t)
Système causal
Définitions
Importance
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Statique:
Dynamique:
Un système est non linéaire s’il renferme au moins un élément non linéaire. Les propriétés de
superposition et de proportionnalité ne sont plus valables.
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A paramètres distribués : les variables varient aussi bien en fonction du temps que
de l’espace. Exemple la pression le long d’un gazoduc.
Station de Compression
Déterministe : les variables varient de façon continue, à une valeur donnée de l’entrée x
correspond une seule valeur de sortie y
Stochastique : les variables varient de façon aléatoire, à une valeur donnée de l’entrée x
correspond l’espérance mathématique de la sortie y. ces modèles permettent uniquement
d’estimer la grandeur de sortie. La base de ces modèles est l’expérience
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Méthodologie de la modélisation
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2. Loi des nœuds : la somme des flux entrants et sortants est nulle
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Schéma
Schéma de Principe
Schéma bloc
Avec :
Alors:
alors
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Un thermocouple est un capteur de température très utilisé dans les systèmes de régulation de
température
Schéma bloc :
Schéma de principe :
Balance énergétique:
x2 = a21 x1
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entre une variable X2 et une autre variable x1 par un bloc désigné sous l’aspect d’un
rectangle muni d’une entrée et d’une sortie repérées par des branches fléchées, et
caractérisée par une transmittance a21 comme le montre la figure ci –dessous.
i(t)
v(t)
V(p) I(p)
Le bloc est un élément unidirectionnel qui transmet uniquement dans le sens repéré par les
flèches.
Les branches fléchées ont ici une transmittance toujours égale à l’unité.
Une variable est représentée par un point (nous évitons le terme nœud) qui est d’ailleurs un
point quelconque d’une branche fléchée continue.
LE SOMMATEUR
Un sommateur, représenté par un cercle barré d’une croix, est un élément à plusieurs
entrées et une seule sortie, dont la variable de sortie est égale à la somme algébrique des
variables incidentes de même nature appliquées aux entrées.
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+
+
-
X4 x1 + x2 - x3
Le signe dont est affectée chaque variable incidente est indiqué à côté de l’entrée
correspondante du sommateur.
REMARQUE : Il est commode, à la fois pour éviter des erreurs et pour réduire des schémas-
blocs de n’utiliser que des sommateurs munis des signes (+), ce qui est toujours possible en
reportant un signe (=) éventuel sur la variable incidente elle-même ou en plaçant un bloc de
transmittance (=1) avant l’entrée correspondante du sommateur.
+ +
+ +
- -
=1
REGLES DE TRANSFORMATION
a b ab
b a+b
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FONCTION DE TRANSFERT
Définition
On pose l'équation:
On obtient:
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Sens physique
La fonction de transfert caractérise la dynamique du système, elle ne dépend que de
ses caractéristiques physiques. Ainsi dorénavant, un système sera décrit par sa
fonction de transfert et non par l'équation.
Pour un système donné:
Série
Parallèle
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En Contre Réaction
CHAINE S : grandeur
E : grandeur D'ACTION de sortie et
d'entrée grandeur
mesurée
CHAINE DE S
M: REACTION
mesure
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e c S
Correcteur Processus
E
M Chaine de
réaction
Un correcteur est défini par la relation qui lie le signal de commande c au signal d’erreur e
(ou signal d’entrée de la chaîne).
Influence du gain :
La manière de procéder la plus simple pour améliorer les performances d’un système asservi
consiste à insérer un amplificateur à gain réglable appelé correcteur proportionnel dans la
chaîne directe et en amont du processus.
e Correcteur c S
proportionnel Processus
E
M Chaine de
réaction
c k e
Symbole
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e c
e
Dans la plupart des cas, l’augmentation possible du gain n’est pas suffisante pour assurer la
précision et la rapidité désirées tout en restant stable. On utilise alors des correcteurs qui
modifient plus finement le signal d’écart. Il existe deux types usuels de compensation :
o Intégrale : correcteur intégral
o Dérivée : correcteur dérivé
Ils sont toujours utilisés avec un correcteur proportionnel, dans diverses configurations : PI,
PD, PID.
Correcteur à action dérivée D :
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Kp
consigne écart + commande
Système
+
- Kd +
capteur
15°
2
1
T
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d (t )
Dans tous les cas, le signal de commande est Sc (t ) K p (t ) K d avec :
dt
o Sc(t) signal de commande
o Kp coefficient d’action proportionnelle positif et réglable
o Kd coefficient d’action dérivée positif et réglable
En l’absence de correction dérivée, le système réagirait de manière identique dans les quatre
cas. En effet, l’écart à l’instant T est le même (t) =5°C) et le signal de commande serait le
même (Sc(T)= Kp*(t) = 5 Kp ).
Intuitivement, on sent bien qu’il faut pourtant chauffer plus fort dans le cas 1 que dans le cas
4. C’est la contribution du correcteur dérivé qui va permettre cette différence de réaction.
Le tableau ci-dessous résume le comportement du système à l’instant T dans les quatre cas :
En pratique, cela signifie que l’on arrête d’envoyer de l’air chaud avant que la température
visée ne soit atteinte, voire que l’on commence à refroidir avant qu’il ne fasse trop chaud par
dépassement de la consigne.
Particularités du correcteur dérivé :
o Si l’erreur est constante en régime permanent, le signal dérivé est nul
o On utilise toujours un correcteur proportionnel avec le correcteur dérivé
o Si l’erreur varie brutalement (échelon au démarrage par exemple) la dérivée devient
infinie en théorie, très grande en pratique : il est donc nécessaire de limiter ce signal
(par saturation des amplificateurs)
o L’action dérivée augmente la sensibilité aux parasites (bruits de fond) : on trouvera
parfois un filtre en série avec le correcteur
o Si le système est très instable, un correcteur dérivé est insuffisant pour le stabiliser.
On en installe alors deux (correcteur PD²)
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e c
L’action intégrale est une action progressive et persévérante. Le correcteur intégral permet
de prendre en compte des erreurs statiques très faibles par un processus d’accumulation. En
effet, soit une valeur constante dans le temps : V(t)=V0. L’intégrale de cette valeur est :
T
I V (t )dt V0T
0
I V (t )dt
I=VoT
V(t)=Vo
0 T
L’intégrale est la surface couverte par la grandeur intégrée : même si V0 est très petit, au
bout d’un certain temps, son intégrale devient suffisamment grande.
Prenons l’exemple d’un asservissement de vitesse :
Kp
consigne écart + commande
Variateur+Mote
+ ur
- 1/Ki +
Géné Tachy
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Ki
Sc (t ) K p (t ) (t )dt
Vm Commande
Action
0 Intégrale
Action proportionnelle
Le signal de commande va progressivement augmenter, la vitesse du moteur aussi, l’écart va
donc diminuer.
Le correcteur proportionnel fournit un signal de plus en plus faible, tandis que le correcteur
intégral accumule l’écart et fournit un signal de plus en plus fort. Au bout d’un certain
temps, la vitesse du moteur Vm est égale à la consigne Vc :
o L’écart est nul
o Le signal proportionnel est nul
o Le signal intégral est constant (il accumule une valeur nulle, donc n’augmente
plus)
L’intégrateur fournit le signal de commande permanent nécessaire à l’entretien de la vitesse
de rotation du moteur à la vitesse visée : le système est devenu précis.
Ce correcteur n’est pas réalisable par un réseau passif : on rencontrera en pratique un
correcteur à retard de phase, agissant principalement sur les basses fréquences
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Correcteur PID :
I Système
D
Retour
d (t ) 1
Ki
Sc (t ) K p (t ) K d (t ) dt
dt
Le réglage d’un PID consiste donc à régler les paramètres Kp Kd et Ki. Il existe trois
méthodes :
o Par approches successives : c’est une méthode longue et fastidieuse
o Par modélisation : c’est une démarche d’ingénieur concepteur
o Par la méthode de Ziegler et Nichols
Caractéristiques de réglage :
Rapidité Précision Stabilité
Le réglage de la rapidité Le réglage s’effectue en Pour augmenter la stabilité, il
s’effectue en agissant sur agissant sur l’action intégrale faut agir sur l’action dérivée
l’action proportionnelle P, I, en tenant compte de la et diminuer le gain. On peut
c’est à dire sur le gain. Un constante de temps sur ainsi éviter les variations
gain trop important peut système. autour de la valeur de
conduire à un dépassement de Pour obtenir une plus grande référence, appelés
la valeur de consigne. précision, on a tendance à phénomènes d’oscillation ou
augmenter le gain de pompage.
d’amplification, mais on
risque dans ce cas de
provoquer des phénomènes
d’instabilité
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Pour obtenir une bonne stabilité d’un régulateur, il faut réduire le gain de l’amplificateur
mais, pour avoir une bonne précision, il faut augmenter ce même gain. Il en résulte une
contradiction : le choix de la régulation et du réglage du gain résulte d’un compromis entre
stabilité et précision.
6.1. Introduction.
Ces dernières années, une véritable révolution a eu lieu concernant les moteurs d’automatisme.
Alors qu’il y a seulement une dizaine d’années, ce sont principalement des moteurs à courant
continu de fabrication très soignée qui étaient utilisés, les moteurs alternatifs asynchrones
constituent aujourd’hui l’essentiel des moteurs utilisés pour les nouvelles installations. A cela deux
raisons :
· Un coût moindre ou égal à l’achat ;
· Un coût très inférieur à l’entretien.
La commande de ces moteurs est plus complexe que celle des moteurs à courant continu et fait
largement appel à l’électronique. Cette partie dépasse le cadre de ce cours. Cependant, la
modélisation des machines reste basée sur les mêmes équations ; nous allons donc parler
essentiellement (pour simplifier) de moteurs à courant continu sachant que les équations que nous
écrirons restent valables pour les moteurs asynchrones.
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Soit en simplifiant:
M (t ) k. iind (t ) (9)
En considérant les équations (5), (6) et (7), le diagramme fonctionnel du moteur est alors celui de
la figure ci-dessous
Remarque: les éléments électriques et mécaniques interviennent sous des constantes de temps
séparées, il n’y a pas de réaction d’induit à considérer puisque le courant d’induit est maintenu
constant quelle que soit la vitesse.
Dans ce cas le flux inducteur est maintenu constant, par l’utilisation soit d’un aimant pour la
création directe du flux, soit d’une source de courant régulée.
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M (t ) K '.i(t ) (10)
E (t ) K '.(t ) (11)
A l’aide des relations (1), (6), (10) et (11), on peut construire le diagramme fonctionnel du moteur
comme suite :
( p )
La fonction de transfert s’écrit à partir du diagramme fonctionnel :
U ( p)
En identifiant à un système du second ordre, soit en écrivant :
on obtient :
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k
Gain statique : Ks
k Rf
2
k Rf
2
Pulsation propre du système non amorti : n
LJ
Coefficient d’amortissement :
Cas L = 0
En général, la self d’induit L est négligeable car le nombre de spires est faible pour les moteurs
d’automatisme.
Avec L = 0 on obtient :
Et de gain statique :
4.2 Cas f = 0
2
Le terme
k est homogène à un frottement, il correspond au frottement d’origine électrique de
R
l’induit tournant dans le champ et il est généralement plus important que les frottements
mécaniques. On peut donc négliger également le terme f.
Finalement, avec f = 0 :
Cette relation correspond au cas où le système est dépourvu de charge, sinon il est impératif
d’écrire la relation de couple complète pour obtenir la fonction de transfert du système.
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De ce qui précède, on déduit le schéma d'une régulation de vitesse sur machine. Exemple avec
une dynamo tachymétrique.
I
H ( p) .
U I U
Comme la constante de temps électrique est plus faible que la constante de temps mécanique, la
boucle interne qui doit être la plus rapide contrôle le courant, la boucle externe contrôlant la vitesse.
On aboutit au schéma suivant :
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Définition :
Forme réduite :
Paramètres fondamentaux :
Fonction de transfert :
Exemples :
1. Exemple électrique
2. Système chimique :
Réacteur continu parfaitement mélangé (CSTR : Continuous Stirred Tank Reactor)
Loi de continuité
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3. Système thermique :
Le thermocouple est un capteur de température largement utilisé dans l’industrie. Il est
constitué de deux métaux de nature différente soudée aux deux extrémités : une différence de
température entre les deux soudures provoque une f.e.m. de quelques mV. Il est nécessaire
dans un SRA de connaître la dynamique de cet appareil et plus particulièrement celle
décrivant la variation de la f.e.m (sortie du capteur) et celle de la température à mesurer (Te)
(entrée du capteur). Lors de l’analyse des SRA, il est commode de représenter les systèmes
sous forme d’un ensemble d’éléments dont les propriétés dynamiques peuvent être décrites
par des équations différentielles ordinaires à coefficients constants du premier et deuxième
ordre. Ces éléments sont appelés éléments dynamiques types et ils sont caractérisés,
indépendamment de leur nature physique, que par leur fonction de transfert. Nous étudierons
dans ce paragraphe que les éléments les plus importants.
Quantité de chaleur reçue par la soudure par convection pendant dt, est totalement stockée par
le thermocouple pour le porter à une température dTs:
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Paramètres de la réponse:
Lieu de Nyquist
Fréquence de coupure: 1/T.
Bande passante BP: (0,1/T).
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Conclusion
Il y’a élément de premier ordre chaque fois qu’il y’a accumulation d’une forme quelconque
d’énergie. Ils sont appelés système à rétention d’énergie non élastique.
Les propriétés dynamiques sont caractérisées principalement par la constante de temps T. Elle
est le produit d’une résistance et d’une capacité. La réponse temporelle se stabilise après 3T et
atteint 63% de sa valeur finale à t=T.
En présence d’un signal sinusoïdal, l’élément de premier ordre ne laisse passer que les
harmoniques de basses fréquences entre (0 et 1/T). Nous avons donc intérêt pour avoir une
bonne dynamique du point de vue rapidité d’avoir un système à large bande passante.
Définition
Un système linéaire est dit du deuxième ordre lorsque l’équation différentielle qui régit son
comportement est linéaire de type :
Forme réduite
En pratique on présente l’équation sous forme réduite :
Paramètres fondamentaux
Fonction de transfert
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Vanne pneumatique
X: Déplacement de la tige 3
f:frottement (kgf.sec/m)
Analogie mécanique-électrique:
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3. , L’élasticité d'un ressort dans les systèmes mécaniques est analogue à l'inverse
de la capacité électrique.
Réponse Indicielle
1er Cas:
2ieme Cas:
3ieme Cas:
4ieme Cas:
Le régime est dit critique apériodique. Dans un système mécanique, la masse revient à sa
position d'équilibre sans oscillations. En pratique, ce régime ne présente pas d'intérêt car il est
lent à s'établir.
Paramètress
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2ieme Cas:
,
On a deux pôles négatifs distincts
La fonction de transfert peut alors être mise sous la forme d'un produit de deux éléments de
1er ordre en série
Où :
Le régime sera apériodique. En pratique, ce régime ne présente pas d'intérêt car il est lent à
s'établir.
Simulation
3ieme Cas:
4ieme Cas:
Un système du deuxième ordre ayant un coefficient d'amortissement donné est d’autant plus
rapide que sa pulsation propre est plus grande. On a donc intérêt à avoir une large bande
passante.
Nombre d’oscillation:
Amortissement
Dépassement
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K Impair K Pair
Courbe
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