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Perturbation
Entrée
principale Bloc de Commande Sortie
Procédé
commande
➢ Régulation :
Il s’agit d’un régulateur lorsque l’on cherche à réduire l’effet des perturbations sur la sortie y
tous en forçant celle-ci à suivre la consigne 𝑦𝑐 .
Remarque
Les asservissements qui font intervenir des organes mécaniques sont des servomécanisme
(mécanisme asservis).
1.1.2 Généralités sur les systèmes bouclés
Tous les systèmes automatiques sont basés sur trois phases qui traduisent le comportement de
l’homme dans son travail.
▪ Phase 1 : observation
▪ Phase 2 : réflexion
▪ Phase 3 : action
Puis retour à la première phase
Ce retour constitue le bouclage (feed back)
Le bouclage apparait lorsqu’un système prend en compte l’observation de son état pour le
modifier.
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𝑦 : sortie du
système
réflexion Action sytème
observation
Exemples :
Régulateur automatique du niveau d’eau dans une cuve avec fuite
A
floteur
Vanne
A : Actionneur hydraulique
Tachymètre
E
𝑢𝑒 𝜀 K 𝑉0 M
𝜔
𝑢𝑟
La tension de retour 𝑢𝑟 est proportionnelle à une vitesse de rotation du moteur qui est
commandé par tension 𝜀 = 𝑢𝑒 − 𝑢𝑟 à chaque valeur de 𝑢𝑒 correspond une valeur de 𝜔: si 𝜔 ↘
⇒ 𝜀 ↗ ⇒ 𝑉0 ↗ ⇒ 𝜔 ↗.
Entrée 𝜀 𝑉0 Sortie
+- K MCC
𝑢𝑒 𝑠=𝜔
𝑢𝑟
Tach
y
ᇩᇭᇭᇭᇭᇭᇭᇭᇭᇪᇭᇭᇭᇭᇭᇭᇭᇭᇫ
𝐶ℎ𝑎î𝑛𝑒 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒 𝑜𝑢 𝑑’𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
Entrée 𝜀 𝑉0 procédé Sortie
+- K
𝑢𝑒 𝑠=𝜔
𝑢𝑟
Perturbation
Tach
y 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑜𝑢 𝑑′𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑐ℎ𝑎î𝑛𝑒 𝑑𝑒
ᇣᇧᇧᇧᇧᇧᇧᇧᇧᇧᇤᇧᇧᇧᇧᇧᇧᇧᇧᇧᇥ
Perturbateur
Régulateur
Entrée
(consigne) 𝜀 Système Sortie
+- Correcteur Actionneur dynamique
𝑢𝑟
Capteur
(b)
(a)
(c) (d)
Figure 1.9: (a) système oscillatoire instable, (b) système oscillatoire marginalement stable, (c) système
oscillatoire stable, (d) système non oscillatoire stable
Ces trois aspects dynamiques sont étroitement liés, on cherchera à rendre compatible rapide,
précis et stable, lors de la synthèse des correcteurs.
Sortie : (𝑠(𝑡), 𝑦(𝑡)) permettent de juger de la qualité de la tache effectuée se sont des grandeurs
mesurables (observables).
Exemple du four :
Entrée de commande : débit de combustible
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𝜆1 𝑒1 + 𝜆2 𝑒2 … 𝜆𝑛 𝑒𝑛 ) Système 𝜆1 𝑠1 + 𝜆2 𝑠2 … 𝜆𝑛 𝑠𝑛 )
linéaire
Il est continu lorsque les grandeurs physiques qui le caractérisent délivrent une information à
tout instant. La plupart des systèmes physiques du point de vue macroscopique sont continus.
Un système est invariant dans le temps lorsqu’il délivre la même sortie pour la même entrée
quel que soit 𝑡.
Définition :
La transformé de Laplace est un outil mathématique recommandé pour l’étude des systèmes
physiques.
Considérant une fonction réelle d’une variable réelle 𝑠(𝑡) telle que 𝑠(𝑡) = 0 pour 𝑡 < 0, on
définit sa transformée de Laplace 𝐿(𝑝) comme la fonction 𝑆 de la variable complexe 𝑝 telle
que :
+∞
𝑆( 𝑝) = ∫ 𝑠(𝑡)𝑒 −𝑝𝑡 𝑑𝑡
0
La fonction 𝑆(𝑝) est une fonction complexe d’une variable complexe 𝑝 (avec 𝑝 = 𝜏 + 𝑗𝜔).
La transformée de Laplace d’une fonction 𝑠(𝑡) n’existe pas dans tous les cas: il est nécessaire
que l’intégrale ci-dessus converge. On démontre que cette convergence est vérifiée si la partie
réelle 𝜏 de la variable 𝑝 est supérieure à une valeur donnée 𝛼 appelée seuil de convergence.
D’une manière plus générale, la transformation de Laplace est une application de l’espace des
fonctions du temps (nulles pour t < 0) vers l’espace des fonctions complexes d’une variable
complexe. La fonction 𝑠(𝑡) s’appelle l’original de 𝑆(𝑝), ou encore sa transformée inverse.
Propriétés fondamentales de la transformation de Laplace:
Les propriétés qui suivent sont fondamentales car elles permettent de calculer facilement (sans
utiliser la définition de la transformation de Laplace) les transformées de Laplace de certains
signaux.
Remarque : Nous verrons plus loin que la connaissance de ces quelques propriétés d’une part
et d’une dizaine de transformées de Laplace usuelles, d’autre part, permet de déduire
pratiquement n’importe quelle transformée de Laplace.
Linéarité :
La linéarité de la transformation de Laplace résulte naturellement de la linéarité de l’intégration.
Il s’agit là, malgré des apparences de simplicité, d’une des propriétés les plus importantes :
𝐿(𝛼𝑓 + 𝛽𝑔) = 𝛼𝐿(𝑓) + 𝛽𝐿(𝑔)
En particulier:
𝐿(𝑓 + 𝑔) = 𝐿(𝑓) + 𝐿(𝑔)
𝐿(𝑘𝑓) = 𝑘𝐿(𝑓)
Transformée de Laplace d’une dérivée :
Soit 𝑓(𝑡) une fonction du temps. Soit 𝐹(𝑝) sa transformée de Laplace. On montre que la
transformée de Laplace de sa dérivée première se calcule simplement en fonction de 𝐹(𝑝):
𝑑𝑓
→ 𝑝𝐹(𝑝) − 𝑓(0)
𝑑𝑡
De même, la transformée de Laplace de sa dérivée n-ième est :
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2𝑛
𝑑𝑛 𝑛 2𝑛−𝑘
𝑑 𝑘−𝑛−1 𝑓
→ 𝑝 𝐹(𝑝) − ∑ (𝑝 (0))
𝑑𝑡 𝑛 𝑑𝑡𝑘−𝑛−1
𝑘=𝑛+1
𝑑2
Par exemple : 𝑑𝑡 2 → 𝑝2 𝐹(𝑝) − 𝑝𝑓(0) − 𝑓 ′ (0)
+∞
𝑓(𝑡) → 𝐹(𝑝) = ∫ 𝑓(𝑡)𝑒 −𝑝𝑡 𝑑𝑡
0
En remarquant que la fonction 𝑓(𝑢 − 𝜏) est nulle pour 𝑡 < 𝜏 , on peut, sans changer la valeur
de l’intégrale, lui choisir une borne d’intégration inférieure plus faible que 𝜏 :
+∞
𝐹(𝑝) = ∫ 𝑓(𝑢 − 𝜏)𝑒 −𝑝(𝑢−𝜏) 𝑑𝑢
0
+∞
𝐹(𝑝) = ∫ 𝑒 𝑝𝜏 𝑓(𝑢 − 𝜏)𝑒 −𝑝𝑢 𝑑𝑢
0
+∞
𝐹(𝑝) = 𝑒 𝑝𝜏 ∫ 𝑓(𝑢 − 𝜏)𝑒 −𝑝𝑢 𝑑𝑢
0
+∞
Par définition, ∫0 𝑓(𝑢 − 𝜏)𝑒 −𝑝𝑢 𝑑𝑢 est la transformée de Laplace de 𝑓(𝑡 − 𝜏).
Ceci constitue le théorème de la valeur initiale qui permet d’obtenir une expression de la valeur
de 𝑓 au voisinage de 0 par valeur supérieure en fonction de sa transformée de Laplace.
Théorème de la valeur finale
Encore plus utile que le théorème précédent, le théorème de la valeur finale permet de calculer
la limite quand 𝑡 tend vers l’infini d’une fonction temporelle 𝑓(𝑡) en connaissant uniquement
sa transformée de Laplace :
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Propriétés diverses
Sans être fondamentales, les trois propriétés suivantes peuvent s’avérer utiles lors du calcul de
certaines transformées de Laplace :
𝑒 −𝑎𝑡 𝑓(𝑡) → 𝐹(𝑝 + 𝑎)
𝑑𝐹(𝑝)
𝑡𝑓(𝑡) → −
𝑑𝑝
+∞
𝑓(𝑡)
→ ∫ 𝐹(𝑝)𝑑𝑝
𝑡 0
L’intégration se fait entre deux bornes complexes dont la partie réelle est une constante c
supérieure au seuil de convergence 𝛼 de 𝐹(𝑝).
Remarque : Les cas où il faudra effectivement calculer une transformée de Laplace inverse à
l’aide de cette expression sont extrêmement rares: nous verrons plus loin, qu’en général, il suffit
de connaître une dizaine de transformées de Laplace usuelles et quelques propriétés
fondamentales pour retrouver l’original d’une fonction 𝐹(𝑝).
Transformées de Laplace de quelques signaux usuels
Échelon unité
La figure 1.14 représente l’échelon unité est la fonction 𝑢(𝑡) telle que 𝑢(𝑡) = 0 pour 𝑡 < 0
et 𝑢(𝑡) = 1 pour 𝑡 ≥ 0.
𝐴
𝑓(𝑡) = 𝐴𝑢(𝑡) → 𝐹( 𝑝) =
𝑝
Rampe ou échelon de vitesse
Il s’agit en réalité de l’intégrale de la fonction 𝑢(𝑡) précédente. On la note en général 𝑣(𝑡). Elle
est nulle pour 𝑡 négatif et est égale à 𝑡 pour 𝑡 positif ou nul (figure 1.15).
On peut écrire :
𝑣(𝑡) = 𝑡𝑢(𝑡)
On a évidemment :
𝑈( 𝑝) 1
𝑉( 𝑝) = = 2
𝑝 𝑝
Compte tenu de la linéarité de la transformée de Laplace, toute rampe de type s(t) = kt (pour t
positif) aura pour transformée de Laplace :
𝑘
𝑠(𝑡) = 𝑘𝑡 → 𝑆(𝑝) =
𝑝2
Impulsion unitaire
En dérivant cette fois la fonction u(t), on obtient une fonction habituellement notée 𝛿(𝑡) et
appelée impulsion unitaire ou impulsion de Dirac.
Il s’agit en théorie d’une fonction nulle pour tout 𝑡 sauf pour 𝑡 = 0 où elle a une valeur infinie.
L’aire comprise entre la courbe représentative de cette fonction 𝛿(𝑡) et l’axe des 𝑡 vaut 1. Le
schéma de la figure 1.16 donne une idée de cette impulsion en faisant tendre le paramètre 𝜃
vers 0.
On a alors :
𝛿(𝑡) → ∆(𝑝) = 1
Signal sinusoïdal
On considère un signal 𝑠(𝑡) nul pour 𝑡 < 0 et valant 𝑠(𝑡) = 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 + 𝜑) pour 𝑡 ≥ 0.
On a alors :
𝑝𝑠𝑖𝑛𝜑 + 𝜔𝑐𝑜𝑠𝜑
𝑆(𝑝) =
𝑝2 + 𝜔 2
On retiendra essentiellement les deux résultats suivants :
𝑤
Pour 𝑠(𝑡) = 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡), on a 𝑆(𝑝) = 𝑝2+𝜔2
𝑝
Et pour 𝑠(𝑡) = 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡), on a 𝑆(𝑝) = 𝑝2+𝜔2
Signaux quelconques
Face à un signal quelconque, on peut certes entreprendre le calcul direct de la transformée de
Laplace. Ce calcul peut parfois être relativement délicat. On peut aussi se référer à une table de
transformées de Laplace telle que celle fournie TD.
Les tables ne contiennent peut-être pas directement la fonction qui nous intéresse, mais les
propriétés fondamentales et la linéarité de la transformation permettent la plupart du temps de
se ramener à des compositions simples.
Ceci est notamment très utile lorsque l’on cherche l’original d’une fonction F(p) et que celle-ci
se présente sous la forme d’une fraction rationnelle. Il faudra alors penser à la décomposer en
éléments simples qui seront facilement identifiables dans la table.
b) Représentation par réponse impulsionnelle
Soit ℎ𝜏 (𝑡) la réponse du système à l’impulsion.
Si 𝜏 → 0 alors 𝛿𝜏 (𝑡) → 𝛿(𝑡): impultion de Dirac
ℎ𝜏 (𝑡) → ℎ(𝑡) qui est la réponse impulsionnelle du système (ℎ(𝑡) = 0 pour 𝑡 < 0)
Pour un système linéaire invariant, la sortie 𝑠(𝑡) peut s’écrire :
𝑡
𝑠(𝑡) = ∫ 𝑒(𝜏) ℎ(𝑡 − 𝜏)𝑑𝜏
0
𝑡
= ∫ ℎ(𝜏) 𝑒(𝑡 − 𝜏)𝑑𝜏
0
Où 𝑒(𝑡) est l’entrée du système et ℎ(𝑡) sa réponse impulsionnelle 𝑒(𝑡) et ℎ(𝑡) sont supposés
𝑡 ∞
causaux (pour 𝜏 > 𝑡, 𝑒(𝑡 − 𝜏) = ℎ(𝑡 − 𝜏) = 0 →∫0 ≡ ∫0 d’où
𝑡
𝑠(𝑡) = ∫ ℎ(𝑡) 𝑒(𝑡 − 𝜏)𝑑𝜏 = ℎ(𝑡) ∗ 𝑒(𝑡)
0
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Ces relations ne sont justifiées que si 𝑒(𝑡) est bornée et ℎ(𝑡) est absolument sommable
∞
(∫0 |ℎ(𝜏)|𝑑𝜏 < ∞)
𝑆(𝑝)
D’où 𝐻(𝑝) = ℒ(ℎ(𝑡))=𝐸(𝑝)
𝐻(𝑝) est la transmittance ou fonction de transfert du système. Elle est indépendante du signal
d’entrée et ne dépend que du système.
d) Représentation par équation différentielle (Modèle entrée-sortie (E/S))
Les grandeurs d’entrée et de sortie du système sont liée par une équation différentielle telle
que :
𝑑𝑛 𝑠(𝑡) 𝑑𝑛−1 𝑠(𝑡) 𝑑𝑚 𝑒(𝑡)
𝑎𝑛 + 𝑎𝑛−1 + ⋯ + 𝑎0 𝑠(𝑡) = 𝑏𝑒(𝑡) + ⋯ + 𝑏𝑚
𝑑𝑡 𝑛 𝑑𝑡 𝑛−1 𝑑𝑡 𝑚
Les 𝑎𝑖 et 𝑏𝑖 sont les coefficient du modèle 𝐸/𝑆 pour un système invariant, 𝑎𝑖 et 𝑏𝑖 sont
constantes. La réalisabilité physique impose d’avoir 𝑚 ≤ 𝑛. 𝑛 est appelé l’ordre du système.
e) Représentation par équation d’état
Il s’agit d’une représentation interne du système, les grandeurs d’entrée et de sortie sont liées
par les relations suivantes :
𝑑𝑥(𝑡)
= 𝐴𝑥(𝑡) + 𝑏𝑢(𝑡)
𝑑𝑡
𝑦(𝑡) = 𝐶𝑥(𝑡) + 𝑑𝑢(𝑡)
Où 𝑥 ∈ ℝ𝑛 est le vecteur d’état
𝑢 ∈ ℝ : (scalaire) la commande
𝑦 ∈ ℝ : (scalaire) la sortie
𝐴 ∈ ℝ𝑛×𝑚 est la matrice d’évolution
𝑏 ∈ ℝ𝑛×1 vecteur colonne : est vecteur de commande
𝑐 ∈ ℝ𝑛×1 vecteur ligne : est le vecteur d’observation
𝑑 ∈ ℝ caractérise la transmission directe pour résoudre cette équation on doit spécifier un
vecteur conditions initiales 𝑥(0) pour des coefficient constantes et des conditions initiales
définies 𝑥(0), la solution de cette équation est donnée par :
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𝑡
𝑥(𝑡) = 𝜙(𝑡)𝑥(0) + ∫ 𝜙(𝑡 − 𝜏)𝑏𝑢(𝜏)𝑑𝜏
0
𝑦(𝑡) = 𝑐𝑥(𝑡) + 𝑑𝑢(𝑡)
𝑑𝜙(𝑡)
Ou = 𝐴𝜙(𝑡) où 𝜙(0) = 𝐼 la matrice identité
𝑑𝑡
𝐴2 𝑡 2 𝐴𝑘 𝑡 𝑘
Soit 𝜙(𝑡) = 𝑒 𝐴𝑡 = 𝐼 + 𝐴𝑡 + + ⋯+
2! 𝑘!
𝑅 𝐿
𝑒(𝑡) 𝑖(𝑡)
𝐶 𝑣(𝑡)
𝑑2 𝑣(𝑡) 𝑅 𝑑𝑣(𝑡) 1 1
ou encore +𝐿 + 𝐿𝐶 𝑣(𝑡) = 𝐿𝐶 𝑒(𝑡)
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
cette équation différentielle représente le modèle 𝐸/𝑆 du système (circuit 𝑅𝐿𝐶 ), c’est
l’équation de base. C’est un système de seconde ordre (𝑛 = 2).
Fonction de transfert :
Supposons que les conditions initiales sont nulles (système au repos).
𝑑𝑣(0)
𝑣(0) = 0 et = 0 et 𝑖(0) = 0
𝑑𝑡
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Alors :
1
𝐻(𝑝) = 𝐿𝐶
𝑅 1
𝑝2 + 𝐿 𝑝 + 𝐿𝐶
𝐾𝜔 2 1 𝑅2𝐶
Donc 𝐻(𝑝) = 𝑝2+2𝜉𝜔 𝑛𝑝+𝜔2 tel que ; 𝜔𝑛 = , 𝐾 = 1 et 𝜉 = √ 4𝐿
𝑛 𝑛 √𝐿𝐶
𝑥1 (𝑡)
𝑦(𝑡) = [1 0] [ ] + 0𝑢(𝑡) car 𝑥1 (𝑡) = 𝑣(𝑡)
𝑥2 (𝑡)
En électricité un choix naturel des variables d’état consiste à prendre les tensions aux bornes
des capacités et les courants dans les bobines d’induction.
Exercice :
Analyse des systèmes linéaires
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L’analyse des systèmes linéaires c’est l’étude dynamique de son fonctionnement à travers sa
fonction de transfert en toute autre représentation.
Cette analyse permet par exemple de quantifier l’aptitude d’un système donnée à suivre
l’évolution éventuelle rapide de son entrée.
Il s’agit de l’analyse transitoire. Elle permet aussi de déterminer son comportement pour des
entrées (commandes) sinusoïdales (analysee harmonique) dans l’analyse transitoire. On
s’intéresse au régime transitoire de la sortie d’un système auquel on applique certains signaux
d’entrée typiques (impulsion, échelon, …etc).
L’analyse harmonique consiste à relever pour tout pulsation 𝜔, le module et la phase de la
réponse en fréquence du système. La représentation graphique de cette fonction permet d’avoir
des informations sur le système (bande passante, marge de stabilité, ordre du système, circuit
correcteur appropriées…etc).