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Chapitre 04 : Principe de production, à partir du solaire, de l’éolien

Définition de l’effet photovoltaïque


C’est en 1887 qu’Heinrich Rudolf Hertz réalise l’expérience suivante : il charge négativement une plaque de
zinc, puis l’expose à la lumière d’un arc électrique, riche en ultraviolets très énergétiques. Il constate que la
plaque se décharge sous l’effet de ce rayonnement.

1.3. Principe de fonctionnement


Un semi-conducteur présentant une face négative et une face positive, du silicium par exemple, est exposé à la
lumière.
Dans un matériau semi-conducteur la concentration en porteurs de charge très inférieure à celle des métaux.
Les niveaux d’énergie sont caractérisés par l’existence d’une bande interdite, séparant la bande de valence à la
bonde de conduction. Pour passer, en créant un trou dans la première, il faut fournir une énergie minimum
que l’on appelle le gap. La cellule, certains sont réfléchis d’autre passent au travers de la cellule et certain sont
absorbés. Les photons absorbés dont l’énergie est supérieure à la cellule du gap du semi-conducteur peuvent
créer une paire électron-trou dans la bande de valence. Pour obtenir un courant, il faut séparer l’électron et le
trou. Pour cela, on crée un champ électrique dans un assemblage de semiconducteurs un diode p-n par
exemple. La zone p correspond au semi-conducteur dopé avec les atomes accepteurs d’électrons qui se placent
dans le réseau cristallin ; on a alors des trous excédentaires. La zone n correspond au semi-conducteur dopé
avec des atomes donneurs d’électron ;on a donc un excès d’électron. L’excès d’électrons dans la zone n et
l’excès de trous dans la zone p créent un champ électrique qui permet de séparer les charges générées par
l’effet photoélectrique. Pour le silicium, on obtient une zone p en dopant avec du bore et une zone n en dopant
avec du phosphore.
C’est cette différence de charge entre la face inférieure et la face supérieure qui entraîne le mouvement des
électrons

La cellule photovoltaïque : est l’unité de base qui permet de convertir l’énergie lumineuse en énergie
électrique. Lorsqu’on regroupe plusieurs panneaux sur un même site, on obtient un champ Photovoltaïque
Un panneau photovoltaïque : (module) plusieurs cellules sont reliées entre elles et forment un panneau
solaire photovoltaïque.
Avantages

 Energie indépendante, le combustible (le rayonnement solaire) est renouvelable et gratuit ;


 Energie propre et non-polluante qui ne dégage pas de gaz à effet de serre et ne génère pas de déchets ;
 Les panneaux solaires sont habituellement garantis 20 ans ;
 Entretien minimal ;
 Aucun bruit.
Inconvénients

 La fabrication des panneaux photovoltaïques relève de la haute technologie demandant considérablement de


recherche et développement et donc le coût énergétique de la conception d’un panneau photovoltaïque est très
élevé ;
 Les rendements des panneaux photovoltaïques sont encore faibles ;
 Les panneaux photovoltaïques exigent non seulement des onduleurs mais aussi des batteries de stockage, ce qui
augmente énormément le coût
 L’esthétisme des panneaux qui peut parfois être un obstacle lorsque la maison se situe dans certaines zones où le
design des maisons est exceptionnel.

1.6. Eclairement énergétique

L’éclairement énergétique ou irradiant est un terme radiométrique qui quantifie la puissance d'un rayonnement
électromagnétique frappant par unité de surface perpendiculaire à sa direction.

G : l’irradiation qui représente la puissance lumineuse reçue par unité de surface (𝑊/𝑚²).

1.7. Caractéristiques d’un module

Les caractéristiques d’un module peuvent se résumer sur les points suivants :

La puissance de crête, 𝑷𝒄 : puissance électrique maximale que peut fournir le module dans les conditions standards
(Température cellule : 25°C, éclairement : 1000 W/m² et air masse : 1,5).

La caractéristique 𝑰 − 𝑽 : courbe représentant le courant I débité par le module en fonction de la tension aux bornes de
celui-ci.

La tension à vide, 𝑉𝑐0 : si l’on place un panneau PV sous une source lumineuse constante, sans aucun récepteur, elle
peut générer à ses bornes une tension continue maximale, dite tension de circuit ouvert 𝑉𝑐0 ou tension à vide.

Courant de court-circuit, 𝐼𝑐𝑐 : lorsqu’on place le panneau PV en court-circuit, il débite son courant maximal, mais aucune
tension.
1.8. Types de panneaux solaires
Actuellement, les cellules les plus répondues sont à base de silicium. Le tableau (4.1) illustre le rendement en
pourcent des modules et des cellules en fonction des différentes technologies.

1.8.1. Le Monocristallin
Lors du refroidissement du silicium fondu on s'arrange pour qu'il se solidifie en ne formant qu'un seul cristal de
grande dimension. On découpe le cristal en tranches fines qui donneront les cellules. Ces cellules à base de
matériau de silicium monocristallin de la figure (4.10), sont en général d'un bleu uniforme.

Avantages
 Bon rendement (16% environ) ;
 Nombre de fabricant élevé.
Inconvénients
 Cellules chères, fonctionnement très médiocre sous un faible éclairement.
1.8.2. Le poly-cristallin
Pendant le refroidissement du silicium dans une lingotière, il se forme plusieurs cristaux. La cellule
photovoltaïque est d’aspect bleuté, mais pas uniforme, on distingue des motifs créés par les différents cristaux.
Avantages
 Bon rendement d’environ 13%, mais cependant moins performant que pour le monocristallin ;
 Moins cher que le monocristallin.
Inconvénients
 Rendement faible sous un faible éclairement ou soleil diffus.

1.8.3. L’Amorphe
Le silicium n'est pas cristallisé, il est déposé sur une feuille de verre. La cellule en silicium amorphe représentée
sur la figure (4.12) est grise très foncé. C'est la cellule des calculatrices et des montres dites "solaires".
Avantages
 Fonctionne avec un éclairement faible (par temps couvert ou à l'intérieur d'un bâtiment) ;
 Moins chères que les autres types.
Inconvénients
 Rendement d’environ 10%, est moins bon que les autres types en plein soleil ;
 Leurs performances diminuent sensiblement au cours d’usage.
1.10. Influence de l'éclairement (ensoleillement)
L’énergie électrique produite par une cellule photovoltaïque dépend de l'éclairement qu'elle reçoit sur sa
surface.
On peut constater que 𝐼𝑐𝑐 est directement proportionnel à l’éclairement mais la tension à vide 𝑉𝑐0 reste
quasiment indépendante sauf à très faible éclairement où elle peut être plus beaucoup plus faible.
1.11. Influence de la température
Une augmentation de la température va réduire la puissance (MPP ou PPM en français) disponible en
diminuant un peu la tension des cellules.
1.12. Raccordement des cellules entre elles
Connexion des modules La figure 4.16 montre les connexions possibles de deux modules.
1.12.1. Connexion des modules en série
Les modules identiques peuvent être connectés en série. Dans ce cas la tension est égale à la tension du
module fois le nombre de modules en série et le courant reste le même.
1.12.2. Connexion des modules en parallèle
Les modules identiques peuvent être connectés en parallèle. Dans ce cas la tension est la même et le courant
est égale au nombre de branches parallèles fois le courant d’une branche.
La caractéristique I (V) (Figure 4.8) d'un générateur solaire peut être considérée comme le résultat d'une
association d'un réseau de 𝑛𝑠 ∗ 𝑛𝑝 cellules en série/parallèle identiques de courant de court-circuit et de
tension en circuit ouvert (𝐼𝑐𝑐, 𝑉𝑠𝑐𝑜) respectivement tels que :
1.13. Zones de fonctionnement du module photovoltaïque
Puisque le générateur PV est composé de plusieurs cellules, sa caractéristique et celle d’une cellule
élémentaire sont similaire l’une à l’autre à condition qu’il n’y ait pas de déséquilibre entre les caractéristiques
des cellules qui forment le générateur en termes de température uniforme et d’irradiation.

1. La zone (1)
Où le courant reste constant quelle que soit la tension, pour cette région, le générateur photovoltaïque
fonctionne comme un générateur de courant.
2. La zone (2)
Correspondant au coude de la caractéristique, la région intermédiaire entre les deux zones précédentes,
représente la région préférée pour le fonctionnement du générateur, où le point optimal (caractérisé par une
puissance maximale) peut être déterminé.
3. La zone (3)
Qui se distingue par une variation de courant correspondant à une tension presque constante, dans ce cas le
générateur est assimilable à un générateur de tension.

1.14. Classification des systèmes photovoltaïques


Les systèmes photovoltaïques sont actuellement divisés en trois grandes catégories :
1.14.1. Les systèmes isolés ou autonomes
Autonomes, ces installations isolées ne sont pas connectées au réseau, mais elles doivent assurer la
couverture de la demande de la charge en tout temps. La puissance à la sortie du générateur photovoltaïque
n’est pas suffisante pour satisfaire la demande de charge. Aussi, l’autonomie du système est assurée par un
système de stockage d’énergie. En général ces installations comprennent quatre éléments :
 Un ou plusieurs modules 𝑃𝑉 ;  Le système de régulation ;

 Une ou plusieurs batteries ;  L’onduleur.


1.14.2. Les systèmes raccordés au réseau
Les systèmes photovoltaïques couplés au réseau injectent l’énergie issue des modules sur le réseau de
distribution. On distingue deux types d’installations :

 Injection de la totalité de la production : l’énergie produite par les modules est directement injectée
sur le réseau électrique. Les périodes d’injection sur le réseau correspondent aux périodes de
production photovoltaïque ;
 Injection du surplus de production : l’énergie produite par les modules est directement consommée
sur place par les charges. L’éventuel surplus de production par rapport à la consommation instantanée
est injecté sur le réseau.

1.14.3. Les systèmes hybrides


sont également indépendants des réseaux de distribution d’électricité, sont composés d’un générateur
photovoltaïque combiné à une éolienne ou à un groupe électrogène à combustible, ou aux deux à la fois. Un
tel système s’avère un bon choix pour les applications qui nécessitent une alimentation continue d’une
puissance assez élevée

1.15. Le système éolien


Un aérogénérateur, est un dispositif qui transforme une partie de l'énergie cinétique du vent en énergie
mécanique disponible sur un arbre de transmission puis en énergie électrique
Cette conversion se fait en deux étapes :
- Au niveau de la turbine, qui reçoit une partie de l’énergie cinétique du vent disponible pour la convertir en
énergie mécanique ;
- Au niveau de la génératrice, qui reçoit l’énergie mécanique et la convertit en énergie électrique qui est
transmise ensuite sur le réseau électrique.

1.15.2. Constitution et Fonctionnement d’une éolienne


Une éolienne typique est composée de plusieurs éléments qui sont présentés sur la Figure 4.
19 Un mât, un rotor, la nacelle, les pales.
Le mat : généralement un tube d’acier ou éventuellement un treillis métallique, doit être le plus haut possible
pour éviter les perturbations près du sol.
La nacelle : La nacelle contient toute la machinerie transformant la rotation lente des pales en électricité et
celle qui permet d’orienter au mieux la machines.
1. L'arbre primaire (ou arbre lent) Il relie les pales au multiplicateur.
2. Le multiplicateur : Il permet de réduire le couple et d’augmenter la vitesse. C'est l'intermédiaire entre l'arbre
primaire et l'arbre secondaire.
3. L'arbre secondaire : Il amène l'énergie mécanique à la génératrice. Il est équipé d'un frein à disque
mécanique qui limite.
4. La vitesse de l'arbre en cas de vents violents.
5. Le générateur électrique Il assure la production électrique. Sa puissance peut atteindre jusqu'à 5 MW. Il peut
être une dynamo (produit du courant continu) ou un alternateur (produit du courant alternatif). L'alternateur
est le plus utilisé pour des raisons de coût et de rendement.
6. Le système d'orientation de la nacelle C’est une couronne dentée équipée d'un moteur qui permet
d'orienter l'éolienne et de la verrouiller dans l'axe du vent grâce à un frein.
7. Le système de refroidissement Il est à air, à eau ou à huile et destiné au multiplicateur et à la génératrice.
8. Les outils de mesure du vent La girouette pour la direction et les anémomètres pour la vitesse. Les données
sont transmises à l'informatique de commande.
9. Le système de contrôle électronique Il gère le fonctionnement général de l'éolienne et de son mécanisme
d'orientation.
10. Cabine de dispersion : Elle sera installée au sol. C’est là que se fera l’adaptation au réseau électrique du
courant produit au niveau de la nacelle.

Le rotor : formé par les pales assemblées dans leur moyeu. Pour les éoliennes destinées à la production
d’électricité, le nombre de pales varie classiquement de 1 à 3

Avantages
 L’énergie éolienne est une énergie renouvelable et respecte l’environnement ;
 C’est l’énergie la moins chère des énergies renouvelables ;
 La production d’énergie éolienne ne produit pas d’émission de 𝐶𝑂2 ;
 L’énergie éolienne ne présente pas de risque comme l’énergie nucléaire ;
 C’est une source d’énergie locale qui répond aux besoins locaux en énergie.

Inconvénients
 L’impact visuel (néanmoins un thème subjectif) ;
 Le coût de l’énergie éolienne par rapport aux sources d’énergie classiques ;
 La puissance électrique produite par les aérogénérateurs n’est pas constante.
 La qualité de la puissance produite n’est donc pas toujours très bonne ;
 Le bruit mécanique et L’impact sur les oiseaux.
1.16. Les différents types éoliens
Les éoliennes se divisent en deux grandes familles : celles à axe vertical et celles à axe horizontal :
Les éoliennes à axe vertical
Elles ont été les premières structures développées pour produire de l'électricité. De nombreuses variantes
technologies ont été testées dont seulement deux structures sont parvenues au stade de l’industrialisation, le
rotor de Savonius et le rotor de Darrieus. A nos jours, ce type d’éolienne est beaucoup moins rependu à cause
de ces différents inconvénients.
Éoliennes à axe horizontale
le plus répandu dans le monde. Ce système se base sur le principe de portance aérodynamique, les pales sont
profilées de la même façon qu'une aile d'avion et la circulation du flux d'air dans la turbine entraîne la rotation
du rotor de la machine.

Éoliennes Offshore
On distingue les éoliennes on shore (sur le sol), et les éoliennes off-shore (sur la mer). La principale différence
entre une éolienne onshore et une éolienne offshore tient à la nature des fondations : elles doivent être fixées
ou ancrées au fond de la mer et être suffisamment solides pour résister aux conditions marines (force du
courant).
Les avantages de l’éolienne offshore :
 Les vents marins offrent de meilleurs résultats que ceux qu’on a avec les vents terrestres
 La mer offre beaucoup plus d’espaces libres. Les inconvénients de l’éolienne offshore
 L’éolienne offshore coûte beaucoup plus cher qu’une éolienne terrestre : un prix d’environ 30 à 50%
supérieur
 Elle est contrainte à de nombreuses forces : la force du vent sur les pales et la structure mais aussi la
force du courant marin ;
 L’installation d’un parc maritime est plus difficile que les parcs terrestres ;

Les inconvénients de l’éolienne offshore :


 L’éolienne offshore coûte beaucoup plus cher qu’une éolienne terrestre : un prix d’environ 30 à 50%
supérieur
 Elle est contrainte à de nombreuses forces : la force du vent sur les pales et la structure mais aussi la
force du courant marin ;
 L’installation d’un parc maritime est plus difficile que les parcs terrestres ;
 Le raccordement au réseau électrique nécessite la mise en place de câbles sous-marins jusqu’à la côte.
1.16.4. Les hydroliennes
Les hydroliennes sont des éoliennes spécifiques qui fonctionnent sous l’eau en utilisant l’énergie des courants
marins. Ce sont des éoliennes sous-marines.
Le principe : on place des hélices ou des turbines dans l’axe des courants des marées pour capter l’énergie que
ces dernières peuvent fournir. Le courant va faire tourner l’hélice de l’hydrolienne qui va transformer l’énergie
mécanique en énergie électrique.
Avantages
 Elles exploitent l'énergie marémotrice, qui est une source d'énergie naturelle, non polluante et
gratuite. Mais surtout inépuisable et continue

 Les courants marins sont prévisibles, on peut donc estimer avec précision la production d’électricité
 Elles ont un impact minimal sur la vie marine,
 Elles ne provoquent pas de gênes sonores, invisible hors de la l'eau et ne nuisent pas aux paysages.

Inconvénients
 La corrosion : le principal problème est causé par la corrosion de l'eau de mer.
 La résistance et maintenance : L'hydrolienne doit résister à des conditions environnementales très
dures, La maintenance pose problème car l'accès aux champs d'hydroliennes peut être difficile,
 Un entretien fréquent et difficile
 Des systèmes pourraient permettre de faire monter ou descendre les unités de production ;
 Le financement : Le cout d'installation d'une hydrolienne est de 3, 8 millions d'euro pour chaque
mégawatt installé, Des études ont montré que ces hydroliennes serait très vite rentabiliser (4ans pour
certaines) ;
 Des poissons peuvent se heurter aux hélices.

1.17. Source primaire : Le vent


Le vent est un sous-produit de l’énergie primaire provenant du soleil. Le rayonnement du soleil est absorbé de
façon très différente aux pôles et à l’équateur du fait de la rotondité de la terre. L’énergie absorbée à l’équateur
est donc très supérieure à celles absorbée aux pôles, ces variations de températures provoquent des
différences de densité d’une altitude à une autre. Ce déplacement s’effectue dans des zones où la densité de
l’air (pression atmosphérique) est élevée vers celle où elle est faible. La rotation de la terre crée une force
appelée force de Coriolis sous son influence les vents adoptent une rotation dans le sens anti- horlogique
autours des dépressions dans l’hémisphère Nord et horlogique autour des dépressions dans l’hémisphère Sud,
le déplacement de masse d’air entre ces zones de températures différentes est appelé : vent.

1.18. Extraction d’énergie


Le dispositif étudié ici, est constitué d’une turbine éolienne comprenant trois pales de longueur R entraînant
une génératrice à travers un multiplicateur de vitesse de gain G.
La puissance éolienne du vent est définie de la manière suivante :
Etant donné que l’aérogénérateur ne peut extraire qu’une partie de la puissance, il faut définir un coefficient
de puissance (𝐶𝑝) correspondant au rapport entre la puissance extraite par le rotor de l’aérogénérateur et la
puissance disponible dans l’énergie éolienne

Cette limite, dite limite de Betz, signifie qu’une turbine ne peut extraire plus de 59 % de l’énergie du flux
d’air (la loi de Betz). On définit également, par convention, un rapport de vitesse en bout de pale (𝜆)
d’après l’équation :

1.19. Classement des éoliennes


Il existe essentiellement deux technologies d’éoliennes, celles dont la vitesse est constante et celles dont la
vitesse est variable.

Fonctionnement à vitesse fixe


Le système de génération à vitesse fixe utilise un générateur à induction à cage d'écureuil (SCIG) qui est
directement connecté au réseau via un transformateur élévateur. Une batterie de condensateurs est souvent
associée pour compenser la puissance réactive nécessaire à la magnétisation de la machine. Un SCIG
fonctionne dans une plage de vitesse très étroite autour de la vitesse synchrone. Cette vitesse est imposée par
la fréquence du réseau et par le nombre de paires de pôles de la génératrice et indépendamment de la vitesse
du vent.

Fonctionnement à vitesse variable


ces dernières contrairement aux éoliennes à vitesse fixe, peuvent atteindre un rendement de conversion
d’énergie sur une vaste plage de vitesse de vent. En vitesse variable, on régule le système de façon à ce que
pour chaque vitesse de vent faible ou bien fort vitesse ,l'éolienne fonctionne à puissance maximale.
Actuellement, les éoliennes à vitesse variable de forte puissance sont plus utilisées.
Leurs avantages sont :
 Augmentation de la plage de fonctionnement, notamment pour même les faibles vitesses de vent où le
maximum de puissance peut être facilement converti ;
 Réduction du bruit lors des fonctionnements à faible puissance car la vitesse est lente ;
 Réduction des efforts mécaniques grâce à l’adaptation de la vitesse de la turbine lors des variations du
vent ;

Zones de fonctionnement de l’éolienne


L'objectif de cette régulation est double, d'une part de protéger l'éolienne contre le vent fort et d'autre part de
délimiter la puissance. En effet, la turbine éolienne est dimensionnée pour fournir une puissance nominale 𝑃𝑛
à une vitesse de vent nominale𝑉𝑛, au-delà de cette vitesse, les paramètres de la turbine doivent évoluer afin
de fournir la puissance nominale et de ne pas produire au-delà d'une vitesse maximale 𝑉 𝑚𝑎𝑥 qui pourrait
endommager la turbine. On peut définir quatre zones de fonctionnement,

 La zone 𝐼 : le vent n’est pas suffisant pour faire fonctionner la turbine


 La zone 𝐼𝐼 : la puissance fournie par l'arbre va dépendre de la vitesse du vent

 La zone 𝐼𝐼𝐼 : la vitesse de rotation est maintenue constante par régulation de la vitesse et La puissance 𝑃 fournie reste
égale à𝑃𝑛.

 La zone 𝐼𝑉 : la vitesse du vent est trop importante, pour ne pas détériorer le générateur éolien, les pales de la turbine
sont mises en drapeaux (𝛽 = 90°).

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