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Sources d’énergie
autonomes avec
systèmes de stockage
CHAPITRE 05 SOURCES D’ENERGIE AUTONOMES AVEC SYSTEMES DE STOCKAGE
Chapitre 01
1.1. Introduction
L’énergie n’a d’intérêt que si on peut l’utiliser. Pour cela, il faut des dispositifs permettant de
transformer, avec le meilleur rendement possible, l’énergie primaire en une forme directement
utilisable par le consommateur. La notion de vecteur énergétique, permettant transporter de l’énergie
sur de grandes distances, s’est imposée avec l’électricité. Cette dernière est toutefois volatile et ne
doit être produite que lorsque l’on a besoin, car on ne sait pas la stocker en grande quantité. Le
stockage de l’énergie est actuellement un point faible qui oblige à surdimensionné certains moyens
de production.
Le stockage de l’énergie électrique consiste à convertir l’énergie électrique à partir d’un réseau
d’alimentation en une autre forme d’énergie plus facilement stockable. Le processus inverse (le
déstockage), permet de transformer l’énergie stockée en électricité. L’opération stockage/ déstockage
forme « un cycle ». L’énergie peut être stockée sous diverses formes d'énergie, telles que l'énergie
mécanique, l'énergie thermique, l'énergie électrochimique, l'énergie électrostatique, etc.
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Les caractéristiques communes souhaitables des systèmes de stockage sont les suivantes :
Efficacité de cycle élevée : l'efficacité de cycle d'un élément EES est définie comme le
rapport de la quantité d'énergie produite pendant la décharge à la quantité d'énergie fournie
pendant la charge. Un rendement de cycle élevé proche de 100 % implique que moins
d'énergie est perdu pendant le cycle de charge et de décharge ;
Longue durée de vie : la durée de vie est le nombre maximal de charges et de décharges
cycles qu'un élément EES peut effectuer avant que sa capacité ne tombe en dessous d'un
certain pourcentage. Une fois le cycle de vie terminé, les éléments EES doivent être
remplacés ;
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Faible taux d'autodécharge : l'autodécharge ou la fuite est une mesure de la vitesse qu'un
élément EES perde son énergie même s'il n'y a pas de courant consommé par une charge. Pour
un stockage d'énergie à long terme, les éléments EES à faible autodécharge sont préférés ;
Densité d'énergie et de puissance élevée : la densité d'énergie correspond au stockage
d'énergie maximal par volume ou poids. La densité de puissance est la puissance nominale
maximale par volume ou poids. Pour les applications automobiles ou portables où le volume
et le poids sont les contraintes critiques, les densités d'énergie et de puissance élevées sont
importantes ;
Faible coût d’investissement : afin de répondre aux besoins en énergie et en puissance avec
une contrainte de capital, un élément du SEE à faible coût par unité d'énergie et par unité la
puissance est privilégiée.
Le stockage de l’énergie électrique n’est pas possible directement, il faut transformer l’énergie
électrique en une énergie potentielle différente (mécanique, électrochimique….), elle- même
stockable, puis disposer d’une seconde transformation pour la ramener à sa forme primitive. Le cas
de la chaleur est différent puisque celle-ci peut être stockée directement via un matériau ou être
transformée en potentiel chimique ou de sorption par exemple.
Les transformations technologiquement disponibles sont très nombreuses. Quelques exemples
de stockage d’électricité sont présentés ci-dessous :
• L'énergie potentielle associée à la gravité terrestre lorsqu'une masse est déplacée d'une
altitude à une autre (par exemple, l'eau dans une installation de pompage-turbinage) ;
• L'énergie cinétique d'un système mécanique en rotation (volants) ;
• La pression d'un fluide compressible (air comprimé) ;
• Liaisons covalentes de molécules données (électrochimiques) ;
• Variables d'état électrique ou magnétique (champ électrique, champ magnétique, capacités,
inductances supraconductrices).
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de deux surfaces conductrices d'électricité armatures mises face à face et séparées par un
isolant diélectrique.
Accessoirement, le stockage par condensateurs peut être utilisé comme source de puissance
impulsionnelle. Sa limitation est la durée de vie réduite des condensateurs, qui supportent mal un trop
grand nombre de cycles de charge/décharge
Avec :
𝐶 : Capacité.
𝜀0 𝜀𝑟 : Constante diélectrique.
𝑑 : Épaisseur diélectrique.
a. La charge :
Un générateur applique une tension, il fait déplacer les électrons du circuit vers l'armature B du
condensateur (sens inverse du courant électrique). Ces électrons ne peuvent traverser l'isolant et
s'accumulent sur l'armature B qui se charge négativement. Simultanément, des électrons quittent
l'armature A qui se charge positivement.
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b. La décharge :
Le générateur est remplacé par un fil. Les électrons accumulés sur l'armature B se déplacent, a
extérieur du condensateur, de l'armature B vers l'armature A. La valeur absolue de ces charges Q est
proportionnelle à la valeur absolue de la tension UAB. Le condensateur est caractérisé par le
coefficient de proportionnalité entre charge et tension appelé capacité électrique C et
exprimée en farads (F).
1.6.2. Batteries
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à quelques mois. Ce sont des systèmes fermés capables d’effectuer à la demande, la conversion
réciproque de l’énergie chimique en énergie électrique. Cette conversion est effectuée avec un
rendement énergétique, variable selon les conditions pouvant atteindre normalement, et parfois
dépasser 80 %. (Le reste de l’énergie est transformé en chaleur transférée au milieu intérieur). Les
accumulateurs sont habituellement fabriqués en assemblant en série une batterie d’élément identique.
Une batterie est constituée d’un assemblage d’accumulateurs électrochimiques en série et/ou
en parallèle. Chaque accumulateur est composé de deux électrodes, l'une positive et l'autre négative
séparée par un électrolyte (Figure 5.1). L’accumulateur est un générateur électrochimique susceptible
de fournir une énergie électrique à partir d’une énergie stockée chimiquement.
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Réaction globale
1.6.3. Super-condensateurs
Les procédés de fabrication des supra-condensateurs sont en pleine évolution pour améliorer leurs
performances en termes de densité d’énergie et de puissance.
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Le principe de fonctionnement est basé sur le stockage de l’énergie par distribution des ions
provenant de l’électrolyte au voisinage de la surface des deux électrodes chargées, l’interface faisant
office de couche diélectrique. Le stockage d’énergie est donc électrostatique et non pas faradique
comme dans les batteries, puisqu’il n’y a de réaction électrochimique.
Chaque électrode se compose d’un matériau conducteur électronique déposé sur une feuille
métallique qui sert de collecteur de courant. Le matériau des électrodes est de nature poreuse,
généralement à base de charbon actif, permettant de disposer d’une surface active considérablement
plus élevée que les conducteurs traditionnels, et donc d’obtenir des valeurs très élevées de capacités
(1000 à 5000 F).
Tableau 1.1. Comparaison des trois systèmes de stockage de l’énergie (condensateur, batterie,
supercapacité).
classiques
(Wh/kg)
Spécifique (W/kg)
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(Cycles)
Rendement > 𝟗𝟓 % 85 à 98 % 70 à 85 %
Charge /décharge
Grâce à un compresseur, alimenté pendant les heures creuses de demande d’électricité, de l’air
comprimé est produit puis stocké dans une cavité sous-terraine. Lors des périodes de pointe, l’air
comprimé passe dans une chambre de combustion où il est réchauffé grâce à l’apport de gaz naturel
avant d’être détendu dans une turbine. Le rendement sera médiocre, car la compression s'accompagne
d'un échauffement du gaz, sauf à récupérer la chaleur produite (cogénération air comprimé + chaleur).
Une des améliorations en cours d’étude, le CAES adiabatique, vise à stocker la chaleur produite lors
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de la compression de l’air pour la restituer lors de la détente du gaz, ce qui permet l’utilisation de
turbines à air pour régénérer de l’électricité sans aucune émission directe.
Lors de la phase de compression, la chaleur produite par compression de l’air est récupérée
en vue d’améliorer le rendement de l’installation.
Les volants d’inertie sont des systèmes rotatifs permettent de stocker l’électricité sous forme
d’énergie cinétique grâce à un volant cylindrique tournant à grande vitesse. L’énergie emmagasinée
est proportionnelle au moment d’inertie du volant, qui dépend de sa forme et de sa masse, et au carré
de la vitesse de rotation.
Tant qu’il tourne, une importante force centrifuge se produit sur le matériau constitutif et la
quantité d’énergie emmagasinée dépend alors de la capacité du matériau à résister à cette force. On
démontre que les matériaux les plus adéquats doivent être à la fois légers et résistants, tels que les
fibres de carbone, car ils permettent des vitesses plus élevées, celle-ci intervenant au carré.
Dans un dispositif de stockage inertiel, le volant d’inertie n’est en général pas la seule masse tournante
du dispositif mais il représente l’élément prépondérant d’accumulation d’énergie cinétique du
système. C’est pourquoi nous nous intéressons d’abord à son dimensionnement.
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On appelle énergie cinétique d’un point matériel de masse 𝑚 animé d’une vitesse 𝑉 la
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quantité2 𝑚𝑉 2 . Et pour un système de points matériels la somme 𝐸𝑐 = ∑ 2 𝑚𝑉 2 est l’énergie
cinétique du système. Dans ce cas la variation de l’énergie cinétique d’un système matériel pendant
un temps quelconque est égale à la somme des travaux, pendant ce temps de toutes les forces tant
intérieures qu’extérieures qui s’exercent sur celui-ci.
Qu’on considère un solide indéformable en rotation autour d’un axe 𝑂𝑧 avec une vitesse
angulaire𝜔, la vitesse d’un point situé à une distance 𝑟 de cet axe est 𝑉 = 𝜔𝑟 et l’énergie cinétique
du solide en rotation est :
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𝐸𝑐 = ∑ 2 𝑚𝑉 2 = 2 𝜔2 ∑ 𝑚𝑟 2 = 2 𝐼𝜔2 (1.2)
Pour augmenter l’énergie accumulée dans le volant𝐸𝑐 , il n’est possible d’agir que sur deux facteurs :
le moment d’inertie 𝐼 et la vitesse de rotation 𝜔, qui intervient au carré, et aura donc un effet
pondérant.
La force qui s’exerce sur un élément d’un anneau tournant à la vitesse angulaire 𝜔 est la
force centrifuge. Celle-ci est équilibrée par une tension de qui naît dans l’anneau. Si cette tension la
capacité de résistance du matériau constitutif, l’anneau cède.
Ainsi la relation qui s’exprime l’énergie susceptible d’être emmagasiné dans un rotor par unité
de masse du matériau constitutif est proportionnelle au rapport de contrainte de tension longitudinale
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𝐾
maximale du matériau 𝐾 à sa densité volumique 𝜌 :𝑢 = 2𝜌. Si 𝐾 est exprimé en pascal,𝜌 en𝑘𝑔⁄𝑚3,𝑢
est exprimé en Joule. Pour trouver la valeur en 𝑊ℎ , il faut diviser par 3600.
Dans ce fait, les matériaux les plus performantes en matière de stockage d’énergie sont qui
ont des faibles masses volumiques et qui peuvent supporter des contraintes longitudinales très élevés.
C’est notamment le cas des matériaux à base de fibres utilisés dans l’industrie aérospatiale (fibres de
verre, de bore, de carbone, de Kevlar,…).
Volant
Vm
Pe Vg
𝑽𝒆 Ps
𝑽𝒔
Convertisseur Convertisseur
Im Ig statique
Ie statique Moteur Générateur de sortie Is
d’entrée
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Assurer la sécurité des systèmes environnants dans le cas d’une défaillance, notamment en
cas de désintégration du volant ;
Assurer l’étanchéité du compartiment qui contient le volant.
Celui-ci est en effet généralement maintenu sous vide afin d’éviter les pertes d’énergie par
frottement aérodynamique.
L’électrolyte solide des piles à combustible à oxyde solide et une céramique où les ions
oxydent O2- qui migrent de la cathode vers l'anode, où l'eau est produite.
La pile se comporte comme un quadripôle : sur la figure ci-dessous, qui représente une cellule
de pile, l'hydrogène entre en haut à gauche de la pile, se combine au niveau de l'anode avec les ions
O2- pour former de l'eau, et ressort en bas à gauche enrichi en l'eau, tandis que l'air entre en haut à
droite et ressort en bas à droite appauvri en oxygène.
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Une pile SOFC travaille à très haute température (entre 900 °C et 1000 °C), de telle sorte que
l'eau se trouve en sortie sous forme gazeuse.
A l'anode : 𝐻2 + 𝑂2− → 𝐻2 𝑂 + 2𝑒 −
Dans une pile à membrane échangeuse de protons (PEMFC), ce sont les protons hydratés
H3O+ qui migre de l'anode vers la cathode, où l'eau est produite.
La pile se comporte comme un quadripôle : sur la figure ci-dessous, qui représente une cellule
de pile, l'hydrogène entre en haut à gauche de la pile, se combine au niveau de l'anode avec de l'eau
pour former des protons, et ressort en bas à gauche, tandis que l'air entre en haut à droite et ressort en
bas à droite appauvri en oxygène et enrichi en eau.
Une pile PEMFC travaille à basse température (entre 80 et 120 °C), de telle sorte que l'eau se
trouve en sortie sous forme liquide.
A l'anode : 𝐻2 − 𝑅𝑢 → 2𝐻 + + 2𝑒 −
A la cathode :1⁄2 𝑂2 + 2𝑒 − + 2𝐻 + − 𝑃𝑡 → 𝐻2 𝑂
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Dans la réalité, pour que cette pile fonctionne, la membrane, qui doit être humidifiée sur ses
deux faces, est perméable à l'eau. L'équilibre hydrique est régi par deux phénomènes se conjuguent :
une partie de l'eau traverse la membrane de l'anode vers la cathode sous l'effet de l'électro-osmose,
entraînée par les protons, tandis qu'une partie la traverse dans l'autre sens, par diffusion du fait de la
différence de concentration entre les deux faces de la membrane.
1.6.7. L’hydrogène
L’hydrogène est un gaz bien connu dans la combustion avec l’oxygène donne de l’eau et
beaucoup d’énergie. Il peut aussi, à travers une pile à combustible, fournir de l’électricité et de l’eau.
Ces créations chimiques et électrochimiques n’étant pas éditrices de CO2, il est considéré pour
remplacer les hydrocarbures liquides et gazeux dans un futur qui n’est pas déterminé.
L’hydrogène n’existe pas directement dans la nature et doit donc être produit à partir d’une
autre source d’énergie. La molécule d’hydrogène est la plus simple et la plus légère.
Dans les années 1980, une production de masse d’hydrogène avait été envisagée pour stocker
de façon indirecte l’énergie électrique. L’idée consistait à profiter des heures creuses de
consommation pour faire fabriquer par les centrales nucléaires de l’hydrogène par électrolyse de
l’eau. Cela présentait l’avantage d’assurer une marche sans contraintes thermiques des équipements
de génération de vapeur des centrales nucléaires et à maintenir constante leur production d’électricité.
Ce projet a été rapidement abandonné pour des raisons économiques et technologiques. A l’époque,
on ne savait pas reconvertir l’hydrogène en énergie électrique sans utiliser de piles à combustibles.
Aujourd’hui on sait brûler l’hydrogène dans des centrales électriques spécialement équipées, et
l’hydrogène stocké peut être considéré comme un stockage indirect de l’électricité.
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L’hydrogène peut être utilise comme vecteur de stockage d’électricité suivant le schéma 5.6
ci –après :
La source intermittente en accès peut être une éolienne par exemple. L’électricité ainsi fournie
sert faire l’électrolyse de l’eau avec de l’oxygène en produit est stocké pour être réutilisé ensuite à la
demande et refournir de l’électricité à travers une transformation inverse dans un Pile à Combustible.
L’hydrogène n’existe sur la terre que lié à d’autre élément, comme l’eau ou les hydrocarbures, et il
est donc nécessaire de l’en extraire. Aujourd’hui la moitié de la production d’hydrogène dans le
monde vient du reformage du gaz naturel, qui en est la source la plus économique, et une autre moitié
est fabriquée à partir de charbon ou de pétrole. L’électrolyse, plus coûteuse, n’intervient que pour 4
% dans l’ensemble, lorsque l’ensemble l’on besoin d’hydrogène très pur.
Plusieurs technologies plus ou moins matures, avec des rendements plus ou moins élevés, sont
disponibles ou en stade de recherche.
La technologie du stockage sou pression est la plus commune et peut- être considérée comme
mature dans le cas stationnaire.
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Des pertes dans le temps interviennent, mais dépend des quantités stockées. Enfin le stockage
dans les hydrures métalliques, donne comme performant en terme de volume et de sécurité.
Comme toute pile, La PAC convertit de l’énergie chimique en énergie électrique, en chaleur
et en eau. Le combustible considéré est l’hydrogène qui est fourni en continu, ce qui permettre
d’obtenir du courant de façon continue, le comburant étant l’oxygène de l’air, directement puisé dans
celui-ci.
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Le cœur d’une PAC est constitué de trois éléments, dont deux électrodes : une anode oxydante
(émettrice d’électrons); une cathode réductrice (collectrice d’électrons) séparées par un électrolyte.
L’électrolyte à la propriété de conduire directement d’une électrode à l’autre des molécules
ionisées et de faire barrage aux électrons en les obligeant à passer par le circuit extérieur de la pile ou
leur énergie électromotrice peut être exploitée.
L’alimentation d’une PAC se fait par injection continue de combustible à l’anode,
généralement de l’hydrogène, et à la cathode, généralement le dioxygène (oxygène dans le langage
courant) de l’air ou l’air lui-même. Une énergie électrique continue est alors disponible aux bornes
de la pile.
Dans le langage courant, les piles à combustible utilisant généralement l’hydrogène ou un
combustible hydrogéné sont appelées « piles à hydrogène ».
Les piles à combustible se différencient d’abord par la nature de leur électrolyte, soit acide
conduisant les ions positifs (protons H+) de l’anode à la cathode, soit basique (anions OH-, O2-, CO32-
) en sens contraire.
Le résultat net des réactions simultanées au sein de ce dispositif de conversion électrochimique
est une production d’eau accompagnée de production d’électricité à courant continu et de chaleur
suivant les réactions :
A la cathode (électrode positive), réduction de l’oxygène
1⁄2 𝑂2 + 2𝐻 + 2𝑒 − → 𝐻2 𝑂
𝐻2 → 2𝐻 + + 2𝑒 −
Les PAC les plus intéressants pour les applications ou stockage d’énergie, surtout de grande
envergure, serait les Piles SOFC qui auraient aussi l’intérêt de fonctionner à haute température,
permettant d’envisager une cogénération d’énergie. Pour les applications de moindre importances
les PEMFC qui cyclent facilement seront de bons candidats. Les générations d’électricité directe
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Une solution originale pour stocker de l’énergie consiste à injecter un courant dans une bobine
supraconductrice (induisant au passage un champ magnétique), et de court-circuiter cette dernière sur
elle-même. L’énergie associée s’exprime à partir de l’intensité I du courant et de l’inductance de la
bobine (dépendant du matériau, de la géométrie et du nombre de tours de la bobine), sous la forme :
𝐸 = 1⁄2 𝐿𝐼 2 (1.3)
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