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Axe nord
Rapport d’objectifs
2éme poste apprenant
Intitulé du sujet :
«Procédé d’épaississement de la pulpe »
« au niveau de la ligne E »
IDJ/P
2013
depuis la mine jusqu’à Jorf permettra de réduire les coûts de transport et par ce d’alimenter la
phosphate sous forme de pulpe qui sera acheminé depuis le terminal de distribution à Jorf.
Il est donc nécessaire de récupérer l’eau utilisée lors du transport de phosphate pour
1
Table des matières
2
c) Démarrage : .......................................................................................................................... 34
III.3. Vidange de l’épaississeur :......................................................................................................... 37
a) Introduction : ......................................................................................................................... 37
b) Démarche : ............................................................................................................................ 37
III.4. Préparation floculant................................................................................................................. 38
a) Introduction : ......................................................................................................................... 38
b) Les équipements de protection individuelle : ........................................................................ 38
c) Conduite à tenir : .................................................................................................................. 38
d) Mise en service: ..................................................................................................................... 39
e) Explication de l’automatisme par les niveaux : .................................................................... 40
IV. Conclusion ................................................................................................................................. 41
Chapitre III : Comparaison du secteur épaississement entre les différentes installations .................. 42
I. Introduction ................................................................................................................................... 43
II. Présentation des installations ....................................................................................................... 44
III. Comparaison et risques : ........................................................................................................... 47
IV. Conclusion ................................................................................................................................. 48
Conclusion générale .............................................................................................................................. 49
Annexes : ............................................................................................................................................... 50
Annexe 1 : Choix floculant : ................................................................................................................... 50
Annexe 2 : Optimisation de l’alimentation en solide : ........................................................................... 51
Annexe 3 : Théorie de dimensionnement des décanteurs : ................................................................... 53
Annexe 4 : Test de sédimentation ......................................................................................................... 58
Annexe 5 ................................................................................................................................................ 59
3
Listes des figures
Figure 1: Flowsheet du terminal ............................................................................................................. 7
Figure 2: Flowsheet épaississement ligne E ............................................................................................ 9
Figure 3: Force exercés sur une particule ............................................................................................. 15
Figure 4: Courbe représentant le coefficient de trainée en fonction du nombre de Reynolds ............ 16
Figure 5: Schéma d’un épaississeur....................................................................................................... 18
Figure 6: Schéma représentant les différentes étapes de la floculation .............................................. 18
Figure 7:Ppolymérisation de monomère d'acrylamide en polymère de polyacrylamide ..................... 21
Figure 8 : Relation entre le taux de solide, le dosage de floculant et la vitesse de décantation .......... 22
Figure 9 : Choix du floculant .................................................................................................................. 23
Figure 10 : Détermination de l'optimum entre la dilution et le dosage de floculant ........................... 24
Figure 11: Evolution du Yield stress en fonction du taux de solide....................................................... 28
Figure 12: La densité en fonction du taux de solide ............................................................................. 30
Figure 13: Paramètres de marche de l'épaississeur .............................................................................. 41
Figure 14: Flowsheet épaississement PMP ........................................................................................... 44
Figure 15: Flowsheet épaississement ODI 1 .......................................................................................... 45
Figure 16 : Flux en solide vs concentration en floculant et taux de solide ........................................... 51
Figure 17 : courbe de décantation ou courbe de Kynch ....................................................................... 53
Figure 18: Courbe de kynch ................................................................................................................... 59
Figure 19 : Différents composants de l'épaississeur ............................................................................. 59
Figure 20: Schéma P duc système de dilution ....................................................................................... 60
Figure 21: Photo du P duc système de dilution ..................................................................................... 60
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Chapitre I : Analyse fonctionnelle globale
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I. Introduction
Le transport du phosphate des mines de Khouribga vers le site industriel de Jorf Lasfar
(transformation) et vers le port de Casablanca (exportation du phosphate brut) est assuré
actuellement par voie ferrée. Le projet de minéroduc (ou slurry pipeline) assurera le transport
par voie humide de toute la production en phosphate de Khouribga vers le site industrialo
portuaire de Jorf Lasfar.
Ce projet permettra :
6
Figure 1: Flowsheet du terminal
Les cuves 1, 2, 3, 11, 12, 13, sont pour le downstream alors que le 21 et 23 sont pour
le phosphorique.
En plus des cuves à pulpe, le terminal a à son actif une cuve d’eau destinée au rinçage
des conduites.
7
III.2. Unité de distribution de pulpe : Slurry distribution
Les six cuves destinées au downstream l’alimentent via deux lignes de pompes (l’une
en marche et l’autre en standby), en cas de besoin, il y a la possibilité de remplir les 2 cuves
restantes par ces mêmes pompes. Dans le cas où même ces cuves sont vides, et que le besoin
se fait ressentir au niveau des cuves 21/23, un repulpage au niveau du downstream est
possible et alimentera le 23/21 par pompage.
Chaque cuve contient des brides destinées à alimenter chaque ligne indépendamment,
le soutirage par des pompes en série pour alimenter les différentes lignes de phosphorique.
Chaque deux lignes se partagent un système de pompage de réserve.
La ligne E est alimentée par le 21 par le biais de 4 pompes en série à travers une
conduite de DN 200 sur une longueur de 3 km. La ligne E se partage une ligne de pompage
(de 4 pompes elle aussi) avec IMACID.
Le débit solide envoyé à la ligne E variera de min 170 T/h à max 240 T/h Pour éviter
la décantation du solide dans la conduite qui pourrait colmater cette dernière et pour parer au
problème d’abrasion de la conduite (vu que le phosphate est abrasif), la vitesse d’écoulement
de la pulpe doit être comprise entre 1,7 et 3,5 m/s.
Les études ont aussi montré que pour éviter le colmatage de la conduite après arrêt de
pompage, il est nécessaire de procéder à un rinçage de la conduite si le temps d’arrêt de
pompage dépasse les 4h.
Interface de communication :
8
En contrepartie la SD communique à la ligne E les informations suivantes :
Ready to pump : La SD annonce à la ligne E qu’elle est prête à pomper (OK/ NO)
La nature du fluide pompé si c’est de la pulpe ou de l’eau, avec l’information de
débit et de densité (en instantané).
Réception
La pulpe reçue du terminal JPH est mesurée par FIT-374, et rempli le bac de réception
selon son niveau qui est mesuré par LIT-006A et LIT-006B, l’agitateur s’arrêtera une fois le
niveau bas atteint soit 2,6 m. Le bac de réception sera rempli jusqu’à 60% de sa capacité
(l’ordre de remplissage est donné par l’opérateur de l’installation « pump request »)
réserve est mise en place la 02EKP01 en cas de besoin, le flux des deux pompes est contrôlé
par le débitmètre FT 012 alors que la densité de la pulpe est surveillée par les densimètres
DT014 et DT012 respectivement à ultrason et à radiation. Le débitmètre et les densimètres
sont bouclés pour avoir une idée sur le débit solide envoyé vers l’épaississeur.
9
Ajout de floculant
Le floculant doit être ajouté d’une manière optimale ; le dosage mais surtout la
manière de l’injecter. Il devra être injecté de telle manière à ce qu’il y est assez d’agitation
pour permettre un bon mélange du floculant avec la pulpe.
( ⁄ )
10
Pompes de soutirage
Une grande quantité de boue recyclée est normalement nécessaire pour maintenir la
coulabilité dans le cône inférieur.
( ⁄ )
Où :
Si le niveau du lit boue est < 85% et D < à la densité voulue alors K= 0,85
Si le niveau du lit boue est < 85% et D > à la densité voulue alors K= 1,15
11
Si niveau du lit de boue > à la valeur limite de 1,3 m alors K= 1,15
La densité (ou le taux de solide vu que l’une est fonction de l’autre) est le paramètre de
contrôle essentiel dans le processus d'épaississant et sera mesurée par deux densimètres l’un à
ultrason et l’autre à radiation (respectivement DI-036 et DI-035).
Etant donné que la pulpe épaissie peut devenir très visqueuse et a le potentiel de
colmatage, une jauge de pression est prévue sur le cône de la partie inférieure (PI-020) et le
suivi du couple du racleur est prévu (OSHH-016).
Arrêt agitateur : pour éviter une décantation de la pulpe au niveau du bac de réception,
mettre l’épaississeur en cadence de 100% et alimenter le réacteur à sa cadence maximale,
prévenir le slurry distribution pour arrêter le pompage.
12
Réduction de la cadence à 50% ou moins :
De plus hormis le fait qu’un minimum soit fixé, il est à savoir que l’alimentation du
réacteur se fait par une conduite de DN 200, donc pour un débit normal de 100% (188m3/h)
nous avons une vitesse d’écoulement de 1,66 m/s ce qui est tolérable pour les fluides chargés
(surtout que dans notre cas nous parlons d’une pulpe ayant un taux de solide de 65% qui est
pratiquement à l’état pâteux), alors pour réduction de cadence à 50% voire 40% nous avons
des vitesses allant de 0,8 à 0,6 m/s ce qui est très peu pour les fluides chargés. En réduisant la
vitesse de la pompe pour assurer cette diminution de cadence, nous risquons d’avoir des fuites
au niveau des garnitures.
IV. Conclusion
13
Chapitre II : Paramètres de marche et mode
opératoires
14
I. Introduction
La décantation est une opération unitaire, parmi les techniques de séparation liquide-
solide basées sur le phénomène de sédimentation, qui consiste à séparer d’un liquide les
particules en suspension en utilisant la force gravitaire. Les procédés mis en œuvre différents
selon le cas où on recherche seulement à augmenter la concentration des solides
(épaississement) ou que l’on vise à obtenir un liquide clair à partir d’une suspension diluée
(clarification).
La sédimentation des particules isolées s’effectue dans un milieu dilué, de ce fait les
particules décantent indépendamment les unes des autres et la vitesse de chute de la particule
et indépendante de la concentration en solide. Elle est définie par la loi de Newton et la loi de
Stokes.
Dans ce cas, deux types de forces s’exercent sur une particule de masse volumique
( ) dans un liquide de masse volumique ( ) :
15
( )
Et :
A l’équilibre on a
Ce qui donne :
( )
Où : Facteur de forme
La valeur de b et de n dépend du type d’écoulement :
la taille des particules solides et leur distribution granulométrique : les particules les plus fines
ont la vitesse de sédimentation la plus lente et les boues en résultant sont moins chargées en
solides que lorsqu’il s’agit de particules grossières ;
la concentration en solides, qui conditionne la surface unitaire des appareils (m2 · t−1 · h−1) ;
la différence entre les masses volumiques du solide et du liquide, la forme et les
caractéristiques superficielles des solides et la viscosité du liquide, qui influent sur la vitesse
de sédimentation.
À faible teneur, ces particules dispersées décantent comme si elles étaient seules, mais
leur vitesse de chute augmentera au fur et à mesure que leurs dimensions se développent, par
suite de leurs rencontres avec des particules plus fines : c’est la décantation diffuse, à l’origine
d’une clarification graduelle de la suspension.
Pour des concentrations plus élevées, l’abondance des particules « floculeuses » crée
une sédimentation d’ensemble freinée, caractérisée par une interface nettement marquée entre
la masse boueuse et le liquide surnageant : c’est la décantation freinée dite encore en piston.
Or, pour que l’épaississeur puisse permettre une alimentation constante et permanente
en pulpe à une concentration donnée, il faut impérativement accélérer le temps de
sédimentation de la pulpe. En effet, plus le temps de sédimentation des particules est élevé,
plus on aura de pulpe concentrée à récupérer.
Afin d’accélérer le temps de sédimentation des boues, on joue sur la dimension des
particules, d’où l’intérêt de l’addition d’un réactif chimique, appelé floculant, afin
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d’augmenter la taille des particules à décanter. Le floculant joue le rôle de colle entre les
particules, les fait agglomérer et leur dispose d'une masse suffisante pour pouvoir se décanter
rapidement.
La floculation :
18
La floculation consiste alors à la déstabilisation des matières en suspension et des
matières colloïdales, ayant une caractéristique hydrophobe, par liaison entre particules
colloïdales en utilisant de longues chaînes de polymères.
Elle est marquée par la formation de ponts entre particules grâce aux longues chaînes
ramifiées ainsi qu’une très forte diminution de la résistance de la boue permettant un drainage
plus rapide de l’eau. Cela nécessite l'utilisation de polymères à haut poids moléculaire qui
agissent par l'intermédiaire d'un mécanisme d'adsorption irréversible des colloïdes le long de
leur chaîne moléculaire. La longueur des chaînes polymères complètement spiralées varie
entre environ 1µm jusqu'à quelques dizaines de µm, dans le cas des plus longues chaînes. Ces
longueurs doivent être comparées avec les dimensions des particules à floculer.
Dans le cas d'une boue contenant des particules qui ont une large distribution
granulométrique ou plusieurs distributions de taille de particules, la suspension peut être
déstabilisée pour différentes concentrations en polymère correspondant aux différentes
granulométries. Ainsi, de bons résultats peuvent être obtenus en utilisant un polymère donné
pour une taille de particule, mais pas pour un autre. En règle générale, lorsque ce phénomène
se produit, la floculation est observée relativement bonne, mais la solution reste très nuageuse.
Les ponts qui se créent entre les particules peuvent se produire avec des polymères non
ioniques, cationiques ou anioniques. Dans ces mécanismes, la neutralisation de charge a une
influence secondaire. C'est ce qui explique pourquoi les réactions de floculation peuvent se
produire avec des polymères portant des charges de même signe que la suspension colloïdale.
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dimensions plus petites que 50 µm. La concentration des particules dans la suspension à un
effet sur la nature des phénomènes en cause.
Les conditions dans lesquelles le polymère est mélangé avec la pulpe sont
fondamentales afin d’obtenir une bonne floculation. Etant donné que les réactions
d'adsorption sont irréversibles et très rapide, la qualité du mélange doit être bonne pour
permettre la diffusion rapide du polymère dans la suspension.
Aussi, étant donné que les polymères sont généralement utilisés sous une forme
concentrée et en petites quantités, ils doivent être répartis uniformément dans le milieu. Un
compromis expérimental doit donc être trouvé afin d’avoir une qualité de mélange
satisfaisante sans cisailler les flocs qui se forment.
Les floculants sont classés selon leur iconicité selon trois types : les floculants
cationique, anionique ou non ionique :
Les floculants cationiques sont surtout efficaces pour le conditionnement de boues à teneur élevée
en matières organiques colloïdales (matières en suspension) ou à teneur élevée en fibres
cellulosiques.
Les floculants anioniques trouvent une large application dans les suspensions boueuses à
caractères minéral prépondérant (boues denses hydrophobes, boues d'hydroxydes métalliques).
Pour un mélange de boues organiques et de boues minérales, l'iconicité du poly-électrolyte peut
varier en fonction du rapport de coprésence.
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Type de polymère utilisé :
Les polymères utilisés seront de types polyacrylamide. Le polyacrylamide est un
polymère (-CH2-CH(-CONH2)-) formé à partir d'acrylamide. Il peut être réticulé en
incorporant dans le mélange de polymérisation un dérivé bi-fonctionnel de l'acrylamide : le
N,N'-méthylène-bis-acrylamide (CH2=CH-CO-NH-)2CH2.
21
Optimisation des paramètres de marche:
Donc pour des raisons de temps et de rendement il est nécessaire d’utiliser un polymère
pour accélérer la décantation. Le floculant est d’autant plus efficace s’il est injecté à une
concentration optimale pour une concentration de pulpe elle aussi optimale. La pulpe doit être
suffisamment diluée pour permettre à la chaine de polymères de floculer un maximum de
flocs. Si la solution est trop diluée, donc les flocs trop dispersés, les polymères ne pourront les
collecter, si la solution est trop concentrée le polymère risque d’enrober qu’une petite partie
des flocs. Il existe une concentration optimale où le floculant agit de la meilleure manière
avec un faible dosage.
Afin d’atteindre cet optimum nous avons fait plusieurs tests, nous avons commencé par
choisir le floculant adapté à notre pulpe (qui sera anionique vu que l’on traite des minerais),
reste à choisir le floculant qui nous permettra une décantation rapide avec une clarté du
surnageant acceptable.
22
La procédure des tests est jointe en annexe 1.
23
Figure 10 : Détermination de l'optimum entre la dilution et le dosage de floculant
Le graphe nous montre que la concentration d’entrée optimale serait de 10% de taux de
solide et que nous trouvons une plus grande vitesse de décantation avec un dosage de 30 g/T
de floculant.
Si nous transformant ces flux de solide en surface nécessaire pour la décantation nous
nous retrouvons avec les résultats suivants :
Diamètre (m)
Ts 30 g/T 25 g/T 20 g/T
7% 24,96 27,78 30,87
10% 19,06 22,86 30,00
13% 24,05 25,98 29,20
Sachant que notre épaississeur a un diamètre de 20 m, il parait clairement que le dosage
de floculant à utiliser est celui de 30 g/T avec une dilution allant jusqu’à 10% de taux de
solide. (Voir annexe 4 pour la théorie de dimensionnement et l’annexe 5 pour les détails des
calculs)
24
que cela se répercutera sur la durée de vie des équipements. La programmation du package se
fera par les soins de FLS pour déterminer les valeurs à ne pas dépasser, en cas de dépassement
le système s’arrêtera pour protéger ses équipements. Les bras du racleur tourneront à une
vitesse avoisinant les 0,15 Tr/min.
Une fois la marche l’épaississeur optimisée lors des essais de performances, les
opérateurs comprendront la relation entre le niveau du lit de boue et entre le couple et la
pression du lit. Si la floculation est faible, il en résultera une augmentation du niveau du lit de
boue mais avec une pression et un couple normal, cependant si l’alimentation est surfloculée,
nous aurons un lit de boue plus bas que la normale mais avec une augmentation de la pression
Sachant que la hauteur du fond jusqu’au niveau de déversement reste inchangée durant les
l’exploitation, tout changement de la pression au bas du cône (connaissant le niveau du lit de
boue) résulte d’une variation de la densité de la pulpe épaissie.
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En premier lieu, il est utile de connaître la concentration désirée pour ajuster les
paramètres suivants :
Pour avoir 9 kg/h, il y a lieu de baisser le débit dans un rapport de 27/9 soit 3
Mais malgré ces calculs, il est nécessaire de suivre la procédure suivante pour le réglage
du débit de poudre :
NOTA : Chaque polyélectrolyte ayant une masse volumique et une granulométrie différentes,
il est absolument nécessaire de refaire ce réglage à chaque changement de produit et de le
vérifier périodiquement.
26
Tableau 2: Différent rapport de la vise doseuse de floculant
1) Commencer avec le taux de solide le plus élevé, mélanger dans le bécher jusqu’à
homogénéisation
2) Déterminer le % de solide
3) Remplir le cylindre avec l’échantillon (maintenir le cylindre afin que la patte ne
s’échappe pas du fond)
4) S’assurer qu’il n’y a pas des bulles d’air emprisonnées dans la pâte et ce en secouant
le cylindre et en déplaçant la spatule du haut vers le bas
5) Remplir le cylindre totalement (éviter de tasser la pâte)
6) Soulever le cylindre avec précaution, exposer la pâte 3 à 4 s avant de lever totalement
le cylindre (soulever verticalement sans incliner)
7) Mesurer la distance d’affaissement (du haut du cylindre en partant vers le bas,
jusqu’au haut de la pâte)
8) Remettre la pâte dans le bécher et mélanger l’échantillon
9) Ajouter la quantité désirée d’eau de process pour la dilution (5 à 10 ml par 500 ml),
bien mélanger
10) Refaire les étapes de 2 à 9 au minimum 6 fois.
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( √ )
Avec :
s’ : affaissement adimensionnel =
s : distance d’affaissement, cm
H : hauteur du cylindre, cm
: Densité de la pâte kg/m3
g : force de gravité
: yield stress, Pa
Densité Ts Affaissement Pa
1,77 71 0,4 694
1,74 70 0,5 662
1,73 69 2,4 432
1,71 68 5,7 205
1,7 67 7,2 126
1,68 66 8,2 78
1,66 65 9,3 29
Yield stress
Pa
800
700
600
500
400
300 Yield stress
200
100
0
64 65 66 67 68 69 70 71 72
Ts%
A savoir que l’épaississeur est dimensionné pour supporter un yield stress allant jusqu’à
200 Pa, donc atteindre un taux de solide de 65% - 67% ne représente aucun danger pour les
28
équipements.
Rappel
Les tests ont montré que le taux de solide maximal pouvant être atteint pour le transport
de phosphate via pipeline est de 53%, ce qui est trop dilué pour produire, au niveau du
réacteur, la concentration d’acide phosphorique voulue. C’est pourquoi un épaississeur est
nécessaire pour ramener la pulpe au taux de solide adéquat.
Le taux de solide de la pulpe est l’un des paramètres les plus importants à cerner à
l’entrée du réacteur. Il est à noter qu’il y a une relation étroite entre le taux de solide et la
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densité, c’est pourquoi nous avons installé des densimètres afin de suivre l’évolution du taux
de solide, le graphe suivant nous donne le taux de solide en fonction de la densité :
Densité Ts
1 0
1,05 8
1,3 38
1,35 43
1,4 47
1,45 51
1,5 55
1,55 58
1,6 61
1,65 65
1,7 68
1,75 70
80
70
60
50
% Solides
40
30
20
10
0
1 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8
Densité
a) Préparatifs :
30
La disposition des circuits des pompes d’alimentation et de transfert ;
L’alignement des différents accouplements des (pompes ; agitateurs…).
Contrôle de la fixation des différents équipements.
Contrôler le niveau d’huile des réducteurs.
L’alimentation des garnitures mécaniques des pompes en eau de bourrage.
Désaccoupler l’équipement à contrôler et déconsigner son départ électrique.
b) Essais à vide des équipements :
31
Arrêter l’alimentation d’eau en fermant les vannes successivement MOV1301 et
HV010.
S’assurer que les vannes au pied de l’épaississeur 02ER05 sont fermées.
Procéder au remplissage de l’épaississeur 02ER05 à partir du bac de réception en
démarrant localement et alternativement les pompes 02EKP01 et 02EP01 jusqu’à
100% de son niveau 02ELI015 tout en contrôlant le niveau du bac de réception de
pulpe qui ne doit pas chuter au-delà de 30%.
Mise en service localement du racleur après l’immersion de ses raclettes en réglant sa
vitesse de rotation à 0.15 tr/mn.
Arrêter les pompes 02EP01/02EKP01
Démarrer le moteur du mélangeur 02E-A06
Mettre alternativement les pompes de recirculation 02EKP07 et 02EP07 en service
vers la partie inférieure et supérieur de l’épaississeur.
Contrôler le fonctionnement des instruments de mesure (débitmètre 02E FIC012;
densimètre 02E DI012 et 02E DI014).
Une fois l’épaississeur rempli à 100% démarrer les pompes de transfert
alternativement à 60% pendant 20min en fermant la HV24 et en ouvrant la HV25.
Après l’arrêt des pompes remplir l’épaississeur à 100%.
d) Démarrage de la pulpe :
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Orienter le circuit au refoulement de la pompe 02EP07 vers la partie inferieur de
l’épaississeur en ouvrant les vannes HV023 et HV038 et en fermant les vannes
HV021 ; HV022 et HV039
Démarrer localement de la pompe principale de recirculation 02EP07 à une vitesse
réduite de 60%.
Suivre l’évolution de la pression 02EPI020 au niveau du pivot de l’épaississeur, ainsi
que celle de la densité de la pulpe en prélevant des échantillons à chaque 30 min.
Une fois la densité atteint 1650 (qui correspond à 65% de taux de solide) :
Répartir le refoulement de la pompe de recirculation entre la partie supérieure
et inférieure de l’épaississeur
Mettre le système en mode auto
Suivre l’évolution de la turbidité de l’eau dans le rigole (02E AIT017).
Surveiller et stabiliser l’opération d’épaississement :
Si la densité est faible :
Orienter le circuit refoulement de la pompe 02EP07 vers le cône en ouvrant les
vannes HV023 et HV038 et en fermant les vannes HV022 HV021 et HV39
Diminuer par palier de 15% le débit de la pompe de circulation en agissant sur
la vitesse du variateur du moteur
Si la densité est élevée :
Orienter le circuit refoulement de la pompe 02EP07 vers le haut en ouvrant les
vannes HV021 ; HV022 et HV39 en fermant les vannes HV023
Augmenter par palier de 15% le débit de la pompe de circulation en agissant
sur la vitesse du variateur du moteur
Si niveau du lit de boue > à la valeur limite alors augmenter le soutirage de
15%
Si le couple du bras de raclage > à la valeur limite alors augmenter le soutirage
de 15% + la recirculation
Contrôler l’écoulement de l’eau via de trop plein vers la fosse 03ER07 et la turbidité
par le capteur 02E-AI017 et s’assurer qu’elle ne dépasse pas 100ppm.
A la disponibilité des attaques ouvrir la vanne HV024 au refoulement de la pompe
02EP05 et fermer celle de retour HV025 vers le bac 02ER01
Ajuster le débit de la pompe 02EP05 de transfert vers le réacteur 03E-M01 par le
régulateur 02E-FIC035 en fonction de la cadence du réacteur.
33
Aviser le terminal en cas d’augmentation ou réduction de la cadence.
a) Définition :
b) Arrêt :
c) Démarrage :
34
Une fois la densité atteint 1650 (qui correspond à 65% de taux de solide), démarrer la
pompe 02EP05 à vitesse réduite puis l’augmenter progressivement selon la cadence
de l’attaque.
Cette procédure normale de démarrage suppose qu’elle a été précédée d’une procédure
normale d'arrêt, avec les équipements de l’installation dans l’état suivant:
35
Arrêt normal
Arrêt forcé
Un arrêt forcé peut s'avérer nécessaire dans le cas où un réservoir est perforé, la perte
inattendue d'air d'instrumentation ou de la pression d'eau, ou la perte de matériel critique non
épargné.
L'usine est conçue pour s’arrêter en toute sécurité avec le minimum de dégât et de
déversement. Toutes les vannes de commande sont agencées pour s’ouvrir ou se fermer, dans
la position la plus sûre en cas de perte d'air d’instrumentation. En gardant ces faits à l'esprit
lorsqu’ une situation d'urgence survient, l’operateur doit décider si oui ou non un arrêt est
justifié. Quand cela est nécessaire, il doit décider des zones de l’installation qui doivent être
arrêtées, et dans quel ordre.
3. Après que la situation d’urgence est résolu, et si l'équipement ne peut pas être
immédiatement remis en service, revenir à la procédure normale d'arrêt (décrite ci-
dessus) aussi étroitement que possible.
36
III.3. Vidange de l’épaississeur :
a) Introduction :
b) Démarche :
37
III.4. Préparation floculant
a) Introduction :
Cette instruction de travail a pour objet l’identification des taches à risque liées à
l’opération de préparation de la solution de floculant, et la conduite à tenir lors des
interventions nécessaires au niveau 100 de la section épaississement de la ligne E de
Maroc Phosphore III et IV.
c) Conduite à tenir :
38
S’assurer d’avoir toujours un stock de 5 sacs au niveau de la station de
floculation.
d) Mise en service:
39
e) Explication de l’automatisme par les niveaux :
NIVEAU BAS :
- Ouverture de l’électrovanne.
- Mise en route de la vis doseuse à poudre.
NIVEAU HAUT :
- Arrêt de la station.
- Mise en alarme.
NIVEAU TRES BAS :
- Arrêt de la station.
- Mise en alarme manque eau.
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IV. Conclusion
41
Chapitre III : Comparaison du secteur
épaississement entre les différentes installations
42
I. Introduction
Imacid (1/3 OCP, 1/3 Chambal Fertiliser-Inde, 1/3 Tata Chemicals Ltd-Inde ):
Pour diversifier ses alliances stratégiques et sécuriser une partie de ses exportations, le
Groupe OCP s’est rapproché de la société indienne Chambal appartenant au Groupe privé
Birla. En 1999, ce partenariat a permis le démarrage, au sein du complexe industriel de Jorf
Lasfar, d’Imacid, une usine d’acide phosphorique dont la capacité de production annuelle a
été portée à 370.000 tonnes P2O5. Un tel volume nécessite 1,2 million de tonnes de
phosphates de Khouribga et 330.000 tonnes de soufre. En mars 2005, un troisième
actionnaire fut introduit dans le capital d’Imacid, Tata Chemicals Ltd, filiale du Groupe
Indien Tata. La totalité de la production d’Imacid en acide phosphorique est dédiée à ces
deux actionnaires indiens.
Pakistan Maroc Phosphore S.A. (50% OCP, 25% FFBL, 12,5% Fauji Foundation,
12,5% FFCL):
Capital social : 800 millions de dirhams
Démarrage : avril 2008
Capacité de production : 375.000 tonnes d’acide phosphorique
Localisation géographique : Jorf Lasfar (Maroc);
43
II. Présentation des installations
44
Pour ce qui est de l’ODI 1’épaisssement se fait toujours par décantation. Avec deux
bacs de réception de pulpe (pour comptabiliser la consommation), suivi par un épaississeur de
20m de diamètre qui alimente deux bacs de transitions qui alimentent le réacteur, le court-
circuitage de ces derniers est possible dans ce cas de figure aussi.
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La liste des équipements des différentes installations concernant l’épaississement est
fournie, et nous montre qu’il n’y a pas une grande différence entre eux :
Installation
Equipement
Ligne E IMACID BMP PMP ODI
Fosse 10 m3 // // 10,6 m3
12,5 m3
54 m3/h 25m3/h 25 m3/h (2)
Bac d’eau de surverse N/A N/A N/A Dia 4,8, Ht 4,8 Dia 5, Ht 8
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III. Comparaison et risques :
PMP a choisi une redondance pour l’épaississement avec deux épaississeurs lui
permettant d’assurer l’épaississement en permanence (dans le cas où l’un deux est
indisponible) suivi d’un bac de transition chargé d’assurer l’alimentation du réacteur en pulpe.
L’ODI 1 a préféré d’avoir 3 circuits pour la pulpe (3 de 50% dont 2 A-B sont en
marches et le 3éme K en réserve), cela procure une flexibilité vis-à-vis des cadences à suivre.
Avec ses pompes de 100%, quand la cadence est réduite, la ligne E voit ses pompes
travailler loin de leur point de fonctionnement optimal, de plus les vitesses au niveau des
conduites d’amenés de pulpe sont réduites, pouvant occasionner un colmatage si la cadence
reste réduite pour une longue durée. Il est a noté que la ligne E a su optimiser les coûts en
supprimant le bac de transition, à condition de bien cerner le processus d’épaississement pour
atteindre les densités voulues.
PMP cherchant la flexibilité n’a pas lésiné sur les dépenses, en se dotant de 2
épaississeurs. Sauf que les pompes choisies sont des pompes de 100% où on se retrouve avec
les mêmes difficultés de la ligne E, le bac de transition assure le maintien de la pulpe à la
densité souhaité et sert aussi de stock tampon si un problème survient en amont de la ligne.
Le plus grand souci de l’ODI était celui des vitesses au niveau des conduites, résolut
par la mise en place de pompes de 50% sur des lignes indépendantes. Ce qui permet une
flexibilité tant sur le point de l’alimentation que sur les cadences de marche où l’on peut la
réduire sans pour autant s’écarter du point de fonctionnement des pompes ni de se heurter au
problème des vitesses de la pulpe dans les conduites. Le fait d’avoir deux bacs de transitions
leurs assure un stock tampon important en cas de problèmes en amont. L’ODI comme PMP
ne peuvent compenser leurs productions en augmentant d’autres lignes, comme le ferait la
ligne E avec MP3 et 4, d’où ce besoin d’un stock tampon.
47
IV. Conclusion
La comparaison entre les différentes installations (ODI 1, PMP, Ligne E…) peut être résumée
par le tableau suivant :
48
Conclusion générale
Au terme de cette étude, chaque axe du sujet a donné ses fruits estompés. En effet, la
partie analyse fonctionnelle donne une meilleure appréciation du procédé d’épaississement et
de ses différentes interactions (Slurry distibution, réacteur), il en ressort que l’épaississement
est une phase critique dans la production d’acide phosphorique, donc la surveillance de ses
paramètres de marche par du personnel qualifié est primordiale.
Le deuxième axe avait pour but de cerner les différents paramètres de marche régissant
l’épaississeur, à savoir la concentration de floculant injectée (30 g/T de phosphate sec), le
taux de dilution de l’entrée devra être de l’ordre de 10% de taux de solide (assuré par le P-
duc) et la limite du couple moteur du racleur avec laquelle on travaillera. En plus de ces
paramètres, plusieurs procédures ont été mises en place pour faciliter le pilotage de la section
d’épaississement :
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Annexes :
Annexe 1 : Choix floculant :
1) L’échantillon ne doit pas être trop concentré (diluer si nécessaire) (nous prendrons des
sédimentation.
Si vous mettez la spatule dans le surnageant et que vous avez besoin de la
rapprocher de en avant du bécher pour la voir : la clarté est de 1 (faible)
Si au-delà du milieu du bécher vous ne parvenez plus à voir la spatule : 2 (sale)
Si vous pouvez voir la spatule au- delà du milieu du bécher mais pas quand
vous la déplacer au fond : 3 (assez bon)
Si vous plaquez la spatule sur la paroi du bécher au fond et que vous pouvez la
voir : 4 (bon)
Si vous placez la spatule derrière le bécher et que vous l’éloignez de quelques
centimètres et que vous pouvez toujours la voir : 5 (excellent)
4) Remuer ce qui a été décanté et voir si la vitesse de sédimentation à diminuer si c’est le
cas c’est que les flocs ne sont pas assez fort (voir un floculant plus fort)
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Annexe 2 : Optimisation de l’alimentation en solide :
Différent taux de solide peuvent être atteints en diluant notre échantillon de base :
30 g/T
25 g/T
20 g/T
0,10 Ts %
6% 7% 8% 9% 10% 11% 12% 13% 14%
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Tableau 7 : Flux en solide vs concentration en floculant et taux de solide
o Une balance
o Floculent solide ou liquide (agitateur magnétique pour le préparer)
o Filtre (+ pompe à vide si y a)
o Etuve
o Bécher de 500 ml (fois 5)
o Chronomètre
o Règle (double décimètre)
o Cylindre en PVC de diamètre 5 et une longueur de 10 cm
o Une spatule
o Eprouvette
o Seringue
250 100
210 96,6
150 74
74 30,8
53 21,9
44 20,4
37 16,8
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Annexe 3 : Théorie de dimensionnement des décanteurs :
La théorie de KYNCH :
La théorie de KYNCH suppose que la vitesse de chute de particules rigides en sédimentation libre
ne dépend que de la concentration locale en solide de la suspension. Cette théorie permet à partir des
essais de décantation en éprouvette de calculer les vitesses de sédimentation. L’allure de la courbe de
décantation est représentée sur la figure suivante :
53
– de A à B, la surface de séparation est plus ou moins nette ; elle correspond à une durée
initiale de coalescence des flocons. Si la floculation est rapide, cette phase est parfois inexistante;
– au-delà de D, les flocons sont en contact et exercent une compression sur les couches
inférieures (le point D est le point de début de la compression).
Remarque :
Pour un instant t, la vitesse de sédimentation Vi est représentée par la tangente à la courbe au point
d’abscisse t :
Avec :
La concentration locale pour une hauteur de l’interface H est calculé à partir de l’équation
Suivante :
Avec :
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Dimensionnement du décanteur :
-La surface du décanteur qui sera d’autant plus grand que les vitesses de sédimentation sont
faibles
-La hauteur du bassin qui déterminera le temps de séjour de la suspension dans le bassin.
Il existe plusieurs procédures empiriques pour déterminer la surface d’un décanteur à partir de
la courbe de sédimentation obtenue par décantation d’une suspension dans une éprouvette.
Calcul de la surface :
La méthode de Coe & Clevenger consiste a déterminé pour un certain nombre de
valeurs de la concentration Ci, comprise entre Co et Cu, La vitesse de sédimentation Vi qui leur
correspond. Ensuite calculer pour chacune de ces valeurs le flux de solide Gi.
- Sédimentation :
-Soutirage de la sousverse :
55
Avec :
( ) ( ) (1)
En régime continue il n’y a pas accumulation du solide dans l’appareille et l’on peut écrire :
(2)
Le flux de solide passe généralement par un minimum qui sert à calculer la surface
du décanteur :
L’algorithme suivant récapitule les différentes étapes de calcul de la surface d’un décanteur
par la méthode de Coe & Clevenger :
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Données d’entrée
𝑄 & 𝐶
Choix de la valeur de 𝐶𝑢
T fixé
Détermination de 𝐻1 𝑒𝑡 𝐻𝑖
𝐻𝑖 𝐻
𝑉𝑖
𝑡
𝐻 𝐶 .
𝐶𝑖
𝐻𝑖
𝑉𝑖
𝐺𝑖
𝐶𝑖 𝐶𝑢
Trouver 𝐺𝑚𝑖𝑛
𝑄 𝐶
𝐴𝑚𝑖𝑛
𝐺𝑚𝑖𝑛
57
Annexe 4 : Test de sédimentation
Pour un taux de solide de 10% et un dosage de floculant de 30 g/T, nous avons les
résultats suivants :
Flux solide G
(Kg/m².s)
temps Volume hauteur Vi
Hi (mm) Ci (g/l) Cu=1860
(min) (ml) (mm) (mm/s)
0,1 2000 417,52 418 0,0800 111,00 9,44
0,13 1800 375,768 376 0,0297 123,40 3,93
0,23 1700 354,892 356 0,0803 130,33 11,25
0,37 1600 334,016 340 0,2695 136,46 39,70
0,52 1500 313,14 330 0,5404 140,60 82,19
0,67 1400 292,264 325 0,8143 142,76 125,92
0,85 1300 271,388 320 0,9532 144,99 149,89
1,03 1200 250,512 310 0,9626 149,67 156,68
1,25 1100 229,636 260 0,4049 178,45 79,91
1,6 1000 208,76 240 0,3254 193,33 70,21
3,27 800 167,008 210 0,2191 220,94 54,94
5 700 146,132 205 0,1962 226,33 50,57
7,87 600 125,256 150 0,0524 309,32 19,44
10 560 116,9056 130 0,0218 356,91 9,64
14 520 108,5552 125 0,0196 371,18 9,08
21 460 96,0296 119 0,0182 389,90 8,99
31 410 85,5916 107 0,0115 433,63 6,51
38 400 83,504 86 0,0011 539,51 0,83
46 380 79,3288 84 0,0017 552,36 1,33
55 360 75,1536 78 0,0009 594,85 0,75
67 350 73,066 75 0,0005 618,64 0,45
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Courbe de kynch Ts = 10% Floculant 30g/T
Hauteur (mm)
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0 Temps (min)
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Annexe 5
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Figure 20: Schéma P duc système de dilution
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