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RAPPORT DE STAGE
ANNEE ACADEMIQUE : 2022/2023
Remerciements
Je rends grâce tout d’abord à Dieu tout puissant qui vit pour les siècles et des siècles, pour la
vie, la force, la santé et la grâce qu’il m’accorde chaque jour.
Je tiens à remercier vivement mon superviseur, M. Patrick KOUMBA KOUMBA, pour son
accueil, le temps passé ensemble et le partage de son expertise au quotidien. Grace aussi à sa
confiance que j’ai pu accomplir totalement cette mission. Il a été d’une aide précieuse dans les
moments les plus délicats.
Mes remerciements vont également à l’ensemble des techniciens intervenants dans le navire et
le corps administratif
Enfin, Je ne terminerai pas ce propos sans témoigner ma reconnaissance à tous ceux qui me
soutiennent dans ce challenge technique. Aussi je tiens à remercier toutes les personnes qui
m’ont conseillé et soutenu lors de la rédaction de ce rapport : ma familles, amis et
connaissances.
Merci à tous.
i
Sommaire
Sommaire
Sommaire ........................................................................................................................... 1
Introduction ....................................................................................................................... 1
1. Présentation de l’entreprise.................................................................................... 3
LE GAMBA ......................................................................................4
LE NDINDI ......................................................................................5
LE MENAYE.....................................................................................6
ii
Sommaire
Généralités ............................................................................................................ 11
Propulseurs marins............................................................................................... 16
Propulseurs types.................................................................................................. 16
Avantages .............................................................................................................. 25
Conclusion ........................................................................................................................ 26
iv
Introduction
Introduction
Dans ce rapport, je tiens à présenter la société où j’ai effectué mon stage, ses activités,
son fonctionnement je définis le cadre de mon travail et découvrir le déroulement en
décrivant les activités et les tâches que j’ai effectuées.
Enfin, les nombreux entretiens que j’ai pu avoir avec mon superviseur de la société
m’ont permis de donner une cohérence à ce rapport.
1
Chapitre I : Généralités
Chapitre I : Généralités
Le carénage simple consiste à faire des travaux sur une partie bien définir d’un
navire pendant une courte période. Tandis que le carénage complet ou profond
implique la remise en état du navire dans tous ses aspects et systèmes.
Cette action permet donc d'optimiser les performances du navire en lui rendant son
aspect lisse et d'augmenter sa durée de vie, cette action se fait chaque deux ans.
C’est dans cette optique que le navire Sette Cama a été envoyé en carénage en vue de
lui donner un aspect techniquement navigable et optimisé ses performances.
A) But du stage
B) Durée Du Stage
Les 3 moi effectifs passé au sein de la société C2N2I, m’ont permis de vivre le
processus de réhabilitation générale du navire Sette Cama, j’ai été emmené à assisté
aux travaux de pont, d’installation des moteurs en salle des machines, de
modification de la passerelle, et l’installation des rambardes de sécurité et les
discussions techniques au cours des réunions journalières ont été d’un apport
considérable sur l’apprentissage du langage particulier utilise par le personnel naval.
2
Chapitre I : Généralités
1. Présentation de l’entreprise
Un Ferry (le Georges RAWIRI) qui assurait le transport des passagers et des
marchandises vivrières entre Port-Gentil et les villages fluvio-lagunaires
3
Chapitre I : Généralités
LE GAMBA
Longueur : 66 m
Largeur au maître : 11 m
Tirant d’eau pleine charge : 2 m pour 900T / 1.8 m pour 650T
Motorisation : 3 X 500 CV
Capacité de chargement : 500T
CAPACITE PASSAGERS : 300
Auxiliaire ; 2 x 100 KVA
Vitesse : 10 à 12 N
LE SETTE CAMA
Longueur : 66 m
Largeur au maître : 11,6 m
Tirant d’eau pleine charge : 2,30 m
Motorisation : 2 X 450 CV
Capacité de chargement : 500T
CAPACITE PASSAGERS : 300
Auxiliaire ; 2 x 100 KVA
Vitesse : 10.5 N
4
Chapitre I : Généralités
LE NDINDI
Longueur : 66 m
Largeur au maître : 12 m
Tirant d’eau pleine charge : 2,5 m
Motorisation : 2 X 426 CV
Capacité de chargement : 450T
CAPACITÉ PASSAGERS : 200
Auxiliaire ; 2 x 100 KVA
Vitesse : 9 N
LE GEORGES RAWIRI
Longueur : 30.5 m
Largeur : 6 m
Tirant d’eau pleine charge : 1,5 m
Motorisation : 2 moteurs 250 CV
Capacité de chargement : 112T
CAPACITE PASSAGERS : 109
LE NTCHENGUE EXPRESS
Longueur : 31 m
Largeur : 9.40 m
Vitesse : 25 N
5
Chapitre I : Généralités
APOMANDE JET
Longueur : 29.40 m
Largeur : 9 m
Tirant d’eau pleine charge : 2.35 m
Motorisation : 2 MTU 12 V (2 X950 CV)
Capacité de chargement :
CAPACITE PASSAGERS : 200 (éco, club, VIP)
Auxiliaire ;
Vitesse : 30 N
COTES DE BLAYE
Ce navire sous forme de bac assurait le transport maritime des passagers et du Fret
entre Libreville et Port-Gentil. Il a été arrêté en 2018 pour un problème mécanique
sur les propulseurs et la coque. Suite à un long temps d’immobilisation l’état du
navire a empiré et il se retrouve aujourd’hui dansun état de corrosion de la coque bien
avancée et des développements des voies d’eau dus au manque de protection
cathodique. Il a été observé une cassure des pales sur les deux propulseurs, une
défaillance du système hydraulique du propulseur avant, une hausse de température
sur le moteur arrière. Vu les objectifs actuels de la société, ce navire n’est pas un bon
candidat pour être réhabilité, l’idéal serait de le mettre à la vente avec l’espoir de
rapporter des fonds qui pourraient servir à soutenir les travaux de réhabilitation des
autres navires comme le SETTE CAMA ou le NDINDI.
LE MENAYE
C’est un des trois pousseurs des attelages qui assuraient le transport fluvial des
hydrocarbures entre Port-Gentil, Lambaréné et Ndjolé. Il a été immobilisé en 2016,
pour des problèmes sur les hélices et les bagues d’étanchéité des lignes d’arbre. De
nos jours, ce navire est totalement dépourvu de propulsion car ses moteurs et
inverseurs ont été récupérés pour servir sur le SETTE CAMA et ses deux lignes
d’arbres ont été rangées dans l’atelier. Comme tous les autres navires, le MENAYE
présente de graves problèmes de corrosion à cause du manque criard de protection.
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Chapitre I : Généralités
LA BARGE LE WOLEU
La barge le WOLEU de 750 T a très souvent servi jusqu’à aujourd’hui au transport
du fret et des agrégats entre LBV, POG et d’autres destinations. Elle présente un état
général assez dégradé, comme sa rampe qui est quasiment désolidarisée de sa
structure. Pour la maintenir en état d’exploitation, nous devons la protéger contre la
corrosion.
LA BARGE SAMKITA
C’est une barge pétrolière qui permettant d’alimenter Ndjolé et Lambaréné. Elle a été
immobilisée en 2013 par décision de la direction générale. Depuis lors elle a pris de
l’eau salée dans tous ses compartiments ennoyant ainsi les pompes thermiques,
électriques et circuits électriques. Cette barge est difficilement récupérable.
Nous avons présenté plus haut les différents navires de la compagnie nationale de
navigation intérieure et internationale (C2N2I) et les caractéristiques en générales de
ses derniers.
Par la suite nous allons nous appesantir sur le navire LCT Sette Cama qui actuellement
est en carénage pour remise en état notamment sur la partie mécanique dont nous allons
étudier le système de propulsion.
7
Chapitre II : Étude mécanique
I- Système de propulsion
Un navire, comme tout corps se déplaçant dans un fluide, est soumis à une force qui
s'oppose à son mouvement ; pour vaincre cette « résistance à l'avancement », il faut
donc lui fournir une certaine énergie. Cette énergie peut provenir de l'extérieur, mais
elle est le plus souvent fournie par un moteur propre au navire. Le système propulsif
comprend alors :
– en amont, un moteur marin embarqué, dont le rôle est de transformer une énergie
fossile en énergie mécanique.
– entre les deux, nous avons l’inverseur et l’arbre des éléments destinés à adapter et
à transmettre à l'hélice la puissance mécanique ainsi produite par le moteur.
1-) Moteur :
Définition et rôle
Un moteur est une machine capable de transformer tout type d'énergie en énergie
énergie mécanique.
8
Chapitre II : Étude mécanique
2-) Inverseur :
Définition et rôle
L’inverseur sur un système de propulsion est l’équivalent d’une boîte de vitesse sur
une voiture. C’est un dispositif mécanique à trois positions (avant, neutre, arrière).
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Chapitre II : Étude mécanique
Définition et rôle
L'arbre marin, également appelé arbre d'hélice marin, est au centre du système de
propulsion d’un navire. Il transmet l'énergie du groupe propulseur aux hélices. La
fonction principale d’un arbre marin pour navire est de transmettre l’énergie mécanique
produite par le moteur principal en passant par l’inverseur jusqu’aux l’hélices. En cas
de présence de plusieurs éléments de transmission, l’arbre d’hélice est alors appelé
ligne d’arbre.
4-) Hélices :
Définition et rôle
Une hélice est un élément de propulsion, constitué par des pales dont les surfaces sont
disposéesrégulièrement autour d'un moyeu actionné par un moteur et appliqué aux
navires. La fonction de l'hélice est d'accélérer une masse d'eau afin de créer une
force propulsive audéplacement du navire.
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Chapitre II : Étude mécanique
a) Systèmes généralisés
Généralités
Les moteurs marins fonctionnent au Diesel. Ils peuvent aussi bien être à deux temps
qu'à quatre temps, à refroidissement par air ou par liquide, avec disposition des
cylindres en ligne, en V, W ou X et ainsi que à démarrage hydraulique, électrique
ou à air comprimé.
Leur rotation peut être réversible ou non et en fonction de leur vitesse de rotation ils
peuvent être lents, semi rapides ou rapides. De même qu’ils peuvent être à
l'aspiration naturelle ou suralimentés (turbo).
11
Chapitre II : Étude mécanique
En application navale on les classe, le plus souvent, selon leurs vitesses de rotation
qui sont très différentes d'un moteur à un autre. En effet plus le moteur est gros, plus
le diamètre du piston est grand, et plus le moteur est lent. En fonction de la vitesse
de rotation de l'arbre on a, d'une manière générale, trois classes de moteurs :
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Chapitre II : Étude mécanique
Un moteur est constitué de pistons coulissant dans des cylindres fermés par une
culasse reliant le cylindre aux collecteurs d'admission et d'échappement et munie de
soupapes commandées par un arbre à cames. Le fonctionnement se fait par l'auto
combustion d'un mélange air et fuel qui, comprimé dans 1/20 du volume du cylindre
(environ 65 bar), voit sa température portée à environ 450 °C. Sitôt comprimé, le
mélange s'enflamme seul (sans bougie) presque immédiatement. En brûlant, il
augmente fortement la température et la pression, repoussant le piston qui fournit un
travail sur une bielle, laquelle entraîne la rotation du vilebrequin (ou arbre manivelle
faisant office d'axe moteur).
La course, le piston se déplace dans le cylindre entre le point mort haut (PMH), sa
position dedépart en tête du cylindre, et le point mort bas (PMB), sa position le plus
bas au fond du cylindre. La distance entre ces deux points morts constitue la course
du piston, elle est numériquement égale à deux fois le rayon du maneton (la pièce
excentrique du vilebrequin où s'attache la bielle), si l'excentricité du maneton par
rapport à l'axe principal du vilebrequin est e, la course est donnée par : c = 2.e
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Chapitre II : Étude mécanique
nC : Nombre de courses par cycle (l pour moteur à deux temps et 4 pour moteur à
quatre temps).Le couple (Q) à l'arbre de sortie moteur en (Kgf x m) est exprimé par
la relation :
Q = (75/2.π). (BHP/rps)
La vitesse du piston est la vitesse moyenne du piston pendant sa course c et elle est
généralement exprimée en (m/s) et déterminée par la relation :
VP = c. rps/500
Où : k est une constante qui varie de 80 à 110 Kg/litre selon que le moteur est léger
ou normal.
Où :
seconde (rps) ;
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Chapitre II : Étude mécanique
- Le coefficient du réducteur/inverseur :
Le coefficient de l'arbre de transmission ηArb inclut en fait ceux des coussinets des
supports ηc et de la presse étoupe ηPe, par conséquent, on écrit : ηArb = ηc x ηPe
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Chapitre II : Étude mécanique
Le moteur à quatre temps tourne à vitesse intermédiaire (700 à 1200 rpm) ou élevée
(1800 à 4000 rpm) et nécessite donc un réducteur.
16
Chapitre II : Étude mécanique
La méthode la plus simple pour transmettre l'énergie créée à l’hélice serait d'accoupler
l'arbre moteur directement à l'arbre d'hélice ou de roue, système simple mais qui limite
toute souplesse et les performances du système de propulsion.
Actuellement, la transmission de l'énergie mécanique crée aux propulseurs se fait soit
par un système de transmission appelé réducteur, soit par transmission électrique.
Réduction mécanique les moteurs peuvent fournir des vitesses de rotation trop grandes
pour un fonctionnement optimal du propulseur, il est alors nécessaire de réduire
mécaniquement, celles- ci grâce à un jeu d'engrenages, où le rapport entre le nombre de
dents détermine la différence de vitesse des deux arbres. De façon plus évoluée une
boîte de vitesse peut être utilisée pour réduire la vitesse de rotation de l'hélice, et pour
contrôler plus finement les changements de vitesse.
Transmission électrique dans ce cas, les moteurs agissent comme générateurs
d'électricité, et les arbres d'hélice sont entraînés par des moteurs électriques. Cette
configuration permet de placer les moteurs à d'autres endroits du navire, notamment,
pour minimiser le bruit, équilibrer le navire, mieux protéger la machine, etc. ; les
moteurs électriques supportent mieux les variations brusques de vitesse, comme sur les
brise-glaces. La propulsion électrique permet aussi, grâce à l'emploi d'accumulateurs,
d'utiliser la puissance de façon différée, comme c'est le cas sur les sous-marins à
propulsion électrique, la propulsion électrique étant utilisée en plongéequand les diesels
ne peuvent fonctionner sans apport d'oxygène.
Propulseurs marins
Les propulseurs, quelque soient leurs types et leurs principes de fonctionnement,
constituent l'élément vital d'un navire. Ils transforment l’énergie produite par le
système de production (moteurs, turbines, etc.) en une poussée dans le fluide qu'y
permet, par réaction, l'avancement du corps. La poussée exercée (ou créée) par le
propulseur dépend du type de propulseur et ainsi que de son principe de
fonctionnement (rotation ou translation) de même que des caractéristiques
physiques (dimension et forme) du propulseur et ceux du fluide.
Propulseurs types
Dans le cas de la propulsion en-bord, c’est un système de propulsion marine
pour navire et bateau. Par opposition à un système hors-bord où le moteur est monté à
l'extérieur de la coque du bateau, les moteurs en-bord (in board) sont installés à
l’intérieur de la coque du bateau, soit dans une cale ou dans une salle des machines
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Chapitre II : Étude mécanique
dans le cas des grands navires, relié à une hélice de propulsion par un arbre de
transmission, les principaux systèmes de propulsion en-bord utilisés sont à arbre
droit (D-drive) ou en V-drive. Le système de propulsion en-bord à arbre droit sont
des systèmes de propulsion assez courants et les plus utilisés. Dans ce genre de
système de propulsion d’embarcation, le moteur est orienté vers l’arrière et est relié
à un arbre d’entraînement qui sort directement du fond du bateau. Au bout de cet
arbre constitué d’une tige droite où se trouve l’hélice servant à faire avancer le
bateau.
Le système actuellement le plus employé est l'hélice et ses variantes. La figure II.7
illustre quelques hélices typiques et des pales et sections des pales. Dans sa forme la
plus simple et la plus courante, on trouve :
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Chapitre II : Étude mécanique
L’hélice à pas fixe : qui tourne autour d'un axe horizontal et est placée en général à
l'arrière du navire. Ses pales ont un pas fixe (inclinaison fixe) et leur nombre peut
varier de 2 à 3 sur des petites embarcations, de 4 à 5 sur la plupart des navires de
commerce ou de 7 ou 8 sur navires spéciaux ou militaires.
L’hélice à pas variable, où le pas peut être ajusté afin d'assurer une efficacité
optimale pour plusieurs vitesses et éviter les renversements de marche du moteur, le
pas de l'hélice réglant la marche avant et la marche arrière. Ce système, qui présente
l'inconvénient d'être assez complexeest utilisé sur les remorqueurs, les chalutiers et les
cargos pour améliorer leurs performances entraction.
Afin d'accélérer le flux d'eau à travers l'hélice et d'améliorer ainsi la poussée, il est
courant d'adjoindre une tuyère à l'hélice (Figure ci-dessous) qui peut être fixe ou
orientable.
Hélice marine
Comme on a stipulé précédemment, l'hélice est le propulseur le plus couramment
utilisé dans le domaine de propulsion des navires. Géométriquement, elle est définie
par une courbe gauche dont la tangente en chaque point fait un angle constant avec
une direction donnée, elle fait partir de la surface hélicoïdale qui déplace l’eau vers
l'arrière (poussée) et ainsi par réaction permet au navire d'avancer.
Pour une même direction de poussée, les hélices peuvent être conçues pour tourner
soit à droite dans le sens de rotation des aiguilles d'une montre soit à gauche, donc
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Chapitre II : Étude mécanique
dans le sens contraire. Dans le cas des hélices jumelées, donc disposées de part et
d'autre de l'axe longitudinal du navire, sur une vue vers l'avant à l'arrière du navire,
on sera devant des hélices à rotations externes et internes selon que celles-ci
tournent vers l'extérieur soit vers l'intérieur.
Ainsi, le système d'hélice, formée de plusieurs pales disposées régulièrement autour
d'un axe en rotation, décrit des hélices dans un fluide en avançant perpendiculairement
à la rotation, grâce aux pales, orientées suivant un certain angle ou pas, qui prennent
appui sur le fluide.
Où :
- Les différents coefficients des pales, notamment, les rapports tmax/D et tm/D de
20
Chapitre II : Étude mécanique
- Le pas (P), qui caractérise la propulsion de l'eau à chaque tour d'hélice sans compter
le recul (Fig. II.9 et 10) ;
Figure II.9
Figure 10
21
Chapitre II : Étude mécanique
Le pas peut être constant ou variable sur la longueur de la pale. Dans le cas où le pas
est constant, la valeur du pas donnée par l'expression p=2.π.r.tgθ restant constant sur
toute la longueur de la pale l'angle θ varie en fonction du rayon r de la pale.
Dans le cas où le pas est variable sur la longueur de la pale, le pas à une valeur
différente pour chaque rayon évoluant du moyeu à la pointe de l'hélice et du bord
d'attaque au bord due aux fuites de la pale. Dans ce cas la valeur nominale du pas de
l'hélice est mesurée à 0,7r de la pale. Il existe aussi, mais rarement utilisées, des
hélices où l'angle θ reste constant sur tout le rayon de la pale, donc des pas
différents à chaque point du rayon de la pale.
Les hélices à pales fixes ont des pales fixées une fois pour toute sur le
moyeu et restent fixes tout au long de leur fonctionnement. Ces hélices peuvent
avoir des pales à pas constant ou variable.
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Chapitre II : Étude mécanique
Les hélices à pales orientables ont par contre des pales qui peuvent être
réglées (pivotées sur le moyeu) pendant qu'elles tournent ce qui permet d'ajuster à
tout moment de leur fonctionnement la poussée donc le rendement de l'hélice.
L'angle d'inclinaison (θ) des pales défini par tg(θ) = P/2.π.r (Fig. II.11);
Figure II.11
- Les différentes surfaces des pales A0, AD, AP, AE (Fig. II.12) et les rapports
AD/A0, AP/A0, AE/A0 et AP/AD où A0 est la surface du disque et AD, AP et AE
représentent respectivement les surfaces développée, projetée et expansée des pales.
Ils interviennent dans les calculs des hélices et déterminent l'efficacité de la
propulsion, sachant que l'augmentation de la surface des pales contribue à
l'accroissement de la dépression d'aspiration, car la dépression est limitée par la
pression atmosphérique et pour des raisons de cavitation elle ne peut pas être
inférieure en surface à la pression d'évaporation de l'eau (< 1 Kg/cm²).
Figure II.12
23
Chapitre II : Étude mécanique
Figure II.13
Nous avons défini plus haut que la propulsion marine désignait l'ensemble des
systèmes qui permettent aux navires de se déplacer. Elle peut être effectuée à l'aide
de voiles, par la force humaine (aviron) ou en utilisant un moteur entraînant un
propulseur.
Notre navire LCT Sette Cama utilise deux moteurs principaux Caterpillar de 450
chevaux, ceux-ci tournant à très grande vitesse, d’où la nécessité de l’accouplé à un
inverseur/réducteur qui va permettre grâce à la ligne d’arbre accouplé à notre
inverseur de fournir une vitesse moyenne normale qui passe par l’arbre de
transmission et arrive au propulseur (hélice) à son tour qui va permettre au navire
d’effectuer ses déplacements.
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Chapitre II : Étude mécanique
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Chapitre II : Étude mécanique
Caractéristiques de l’inverseur
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Chapitre II : Étude mécanique
Avantages
Simplicité
Universalité
Coût d'entretien minimum.
Inconvénients
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Conclusion
Conclusion
Dans ce rapport, il était question de faire le suivi du carénage du navire LCT Sette
Cama du Gabon et plut particulièrement le système de propulsion mécanique, en
partant des généralités ou nous avons présenté l’entreprise et son fonctionnement et
aussi les différents navires et leurs caractéristiques. Nous avons fait une étude
mécanique sur les navires tout en définissant certain terme et notion en mettant
l’accent sur les systèmes de propulsion et leur fonctionnement.
Nous avons également défini ce que c’est un système de propulsion et les différents
éléments qui le constitut.
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