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A cakle
BULLETIN OFFICIEL
DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
HORS SERIE
30 BODGI-2015-HS 10
N° 2942/MPMB/DGI/DLCD-SDPD/06-2015/
NOTE DE SERVICE
----------------
Pascal K. ABINAN
Analyse de l’annexe fiscale 2015
A-Dispositif antérieur………………………………………………….…………..………..…… 2
5
I- PRESENTATION GENERALE DU DISPOSITIF…………………………………………...…….…..
II- ANALYSE DU DISPOSITIF……………………………………………………….………..…….… 5
A- Champ d’application……………………………………………………………..……..... 5
1- Personnes concernées………………………………………………………...……..…. 5
2- Opérations visées………………………………………………………….……...…..….. 6
II-EXAMEN DU DISPOSITIF……………………………………………………………………...…… 8
A-Dispositions antérieures……………………………………………………………………... 8
1- La fixation d’un taux unique en matière de droits d’accises sur les tabacs et
de taxe spéciale sur le tabac pour le développement du sport………..……… 9
II-ANALYSE DU DISPOSITIF………………………………………….………………………………….. 15
II-EXAMEN DU DISPOSITIF……………………………………………………………………………… 18
A-Champ d’application………………………………………………………………..……… 18
II-ANALYSE DU DISPOSITIF……………………………………………………………………..……….. 21
A- Déclaration unique…………………………………………………………………..………. 21
1- Personnes concernées…………………………………………………………..………. 21
2- Biens visés……………………………………………………………………………...…… 21
B- Déclaration complémentaire……………………………………….…………………...… 22
II-ANALYSE DU DISPOSITIF…………………………………………………………….…..…….. 23
II-ANALYSE DU DISPOSITIF……………………………………………………………………..... 26
2- Délais de notification………………………………………………..……………..…. 27
II-EXAMEN DU DISPOSITIF……………………………………………………………..………… 31
P.5.02 - AMENAGEMENT DES OBLIGATIONS FISCALES DES CONTRIBUABLES RELEVANT DES CENTRES
DES MOYENNES ENTREPRISES (Article 12)…………………………………………………..……….. 34
A- Champ d’application………………………………………………………………...….. 34
1- Entreprises concernées…….…………………………………………………..…… 34
B- Obligations fiscales…………………………………………………………..…………... 35
II-EXAMEN DU DISPOSITIF……………………………………………………………………….. 37
II-ANALYSE DU DISPOSITIF………………………………………………………………...…….. 39
A- Recettes visées…………………..….……………….…………………………………… 39
B- Modes de perception………………..………………………………………………….. 39
II-ANALYSE DU DISPOSITIF……………………….………...………………………………..….. 41
A-Dispositions antérieures………………………………………………………………..…. 41
PREMIERE PARTIE
TAXES SUR LE CHIFFRE D’AFFAIRES
A-Dispositif antérieur
Un seul compte est créé dans les livres de la BCEAO et intitulé « Taxe sur la valeur
ajoutée » au nom de l’Agent comptable central du Trésor (ACCT).
Ce compte sera approvisionné par dépôt direct des recettes de TVA collectées
par certains receveurs des Impôts et des Douanes :
A- Champ d’application
1- Personnes concernées
Il s’agit :
2- Opérations visées
Il doit être précisé dans la demande qu’elle est établie pour le compte du
crédit-preneur.
Il reste entendu que l’attestation concerne exclusivement les biens qu’y sont
expressément visés.
- mise en location du bien à un autre client, la TVA est perçue sur les loyers
facturés ;
II-EXAMEN DU DISPOSITIF
A-Dispositions antérieures
L’article 418-III du Code général des Impôts prévoyait divers taux applicables en
fonction des catégories et des prix de vente des tabacs tels qu’indiqués dans le
tableau ci-après.
Les dispositions de l’article 1085 du Code général des Impôts prévoyaient une
diversité de taux pour la détermination de la taxe spéciale sur le tabac pour le
développement du sport.
Ces taux, tenant compte de la nature des tabacs et de leur prix, étaient fixés
ainsi qu’il suit :
1- La fixation d’un taux unique en matière de droits d’accises sur les tabacs et de
taxe spéciale sur le tabac pour le développement du sport
Ainsi, tous les types de tabacs, notamment les cigares, cigarillos, cigarettes,
tabac à fumer et autres tabacs, sont assujettis aux droits d’accises au taux
unique de 35 %, quels que soient leurs prix.
La base d’imposition aux droits d’accises sur les tabacs, constituée par le prix de
vente sortie-usine, à l’exclusion de la taxe sur la valeur ajoutée, ne doit pas être
inférieure à 15 000 francs les 1 000 cigarettes, soit 300 francs par paquet de 20
cigarettes.
L’assiette des droits d’accises sur les tabacs et de la taxe spéciale sur le tabac
pour le développement du sport est déterminée d’après la valeur taxable en
douane.
Toutefois, cette valeur en douane doit tenir compte des minima de perception
fixés en fonction du pays d’origine.
Ainsi, pour les produits fabriqués dans un Etat lié à la Côte d’Ivoire par un accord
d’union douanière, la valeur minimum est de 15 000 francs les 1 000 cigarettes,
soit 300 francs par paquet de 20 cigarettes.
S’agissant des tabacs fabriqués dans les autres Etats, cette valeur taxable en
douane ne saurait être inférieure à 20 000 francs les 1000 cigarettes, soit 400
francs par paquet de 20 cigarettes.
DEUXIEME PARTIE
IMPOTS SUR LE REVENU
Avant l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2015, il était tenu compte, pour
l’assujettissement des contribuables à l’un des régimes d’imposition, des trois
critères cumulatifs suivants :
- le chiffre d’affaires ;
- la nature de l’activité ;
- la forme juridique de l’entreprise.
Les contribuables étaient classés soit au régime du réel normal, soit au régime du
réel simplifié ou à l’impôt synthétique, suivant des seuils de chiffres d’affaires qui
variaient selon la nature des activités exercées.
Ainsi, les contribuables exerçant des professions libérales ou des activités non
commerciales étaient soumis au régime du réel normal, lorsque leur chiffre
d’affaires excédait le seuil de 75 000 000 de francs ou au régime du réel simplifié
d’imposition lorsque leur chiffre d’affaires était en dessous dudit seuil.
Par ailleurs, l’annexe fiscale 2015 a harmonisé les seuils des chiffres d’affaires.
Les seuils retenus pour la détermination des régimes d’imposition ne sont plus
fonction de la nature de l’activité exercée par le contribuable.
Ainsi, quelle que soit la nature de l’activité, tous les contribuables dont le chiffre
d’affaires est supérieur à 150 millions de francs, relèvent du régime du bénéfice
du réel normal.
En ce qui concerne les contribuables dont le chiffre d’affaires est compris entre
50 et 150 millions de francs, ils relèvent du régime du bénéfice du réel simplifié.
Depuis l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2015, les personnes morales et les
professions libérales dont le chiffre d’affaires est compris entre 5 et 50 millions de
francs, sont soumises au régime de l’impôt synthétique.
Il en résulte que les contribuables soumis à l’impôt sur les bénéfices non
commerciaux sont classés dans l’un des trois régimes d’imposition au regard de
leur chiffre d’affaires.
Dans le but d’inciter l’investissement des bénéfices en Côte d’Ivoire, l’article 110
du Code général des Impôts accorde, à des conditions bien définies, une
réduction d’impôt aux entreprises commerciales, agricoles et industriels qui
investissent en Côte d’Ivoire, tout ou partie de leur bénéfice.
Exemples d’application :
1°) La société YATT dont le chiffre d’affaires de l’exercice 2013 est de 700 millions
de francs a réalisé un investissement d’un montant de 95 000 000 de francs à
Dabou.
L’investissement a été entièrement réalisé dans les deux années qui ont suivi la
date d’agrément du programme.
Le montant total de déduction à effectuer sur les quatre années est calculé ainsi
qu’il suit :
Seuil limite de
réduction d’impôt par
4 000 000 8 500 000 15 000 000 3 000 000
exercice (A x 50% du
bénéfice réalisé = B)
Réduction de bénéfice
accordée par exercice 4 000 000 8 500 000 15 000 000 3 000 000
(C)
Part du bénéfice
devant subir l’impôt 4 000 000 8 500 000 15 000 000 3 000 000
BIC (A- C = D)
Impôt BIC dû (E = D x
1 000 000 donc 2 125 000 donc 750 000 donc
taux d’imposition de 3 750 000
paiement de l’IMF paiement de l’IMF paiement de l’IMF
l’entreprise)
Bénéfice réalisé
38 000 000 57 000 000 30 000 000 28 000 000
par exercice (A)
Seuil limite de
réduction d’impôt
par exercice (A x 19 000 000 28 500 000 15 000 000 0
50 % du bénéfice
réalisé = B)
Réduction de
bénéfice
19 000 000 28 500 000 2 500 000 0
accordée par
exercice (C)
Part du bénéfice
devant subir
19 000 000 28 500 000 27 500 000 28 000 000
l’impôt BIC (A- C =
D)
Impôt BIC dû (E = D
x taux d’imposition 4 750 000 7 125 000 6 875 000 7 000 000
de l’entreprise)
Déduction restante
(réduction
accordée sur le 31 000 000 2 500 000 0 -
résultat de
l’exercice suivant)
A-Champ d’application
Les entreprises concernées par les mesures d’exonération sont les entreprises
agricoles et agro-industrielles.
Toutefois, il est précisé qu’il s’agit des entreprises ayant pour activité la culture
de la terre c'est-à-dire celles disposant de plantations, à l’exclusion des celles
exerçant les autres activités du secteur agricole notamment l’activité forestière
ou l’élevage.
Les logements concernés par les mesures d’exonération doivent respecter les
critères cumulatifs suivants :
Ainsi, tout logement qui ne répond pas à l’un des critères susvisés, ne peut
bénéficier des mesures d’exonération prévues.
Ils ne sont donc pas pris en compte pour la détermination de la base imposable
tant au niveau de l’impôt sur les salaires qu’au niveau de la contribution
employeur.
Les logements sociaux mis à la disposition de ces employés par les entreprises ne
sont pas soumis à l’impôt foncier.
TROISIEME PARTIE
IMPOTS FONCIERS
A-Déclaration unique
1- Personnes concernées
Sont donc visées par cette mesure, les personnes physiques à l’exclusion des
personnes morales (sociétés) et des entreprises individuelles.
Les sociétés civiles immobilières (SCI) sont visées par la mesure lorsqu’elles
agissent pour le compte de l’un de leurs associés personnes physiques.
2- Biens visés
Par immeubles nouvellement acquis, il convient d’entendre les biens qui n’ont
eu d’autre acquéreur que leur propriétaire.
Toutefois, les biens déclarés avant l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2015,
ne seront plus déclarés en application de ladite mesure.
B- Déclaration complémentaire
- cession de l’immeuble ;
Il ressort de ce qui précède que les contribuables ayant déjà effectué leurs
déclarations avant l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2015, ne sont pas
tenus de souscrire de déclarations au titre de leurs immeubles, sauf s’il s’agit de
déclaration complémentaire.
Ne sont donc pas concernées par la mesure, les entreprises qui ne réalisent que
les opérations de lotissement, d’aménagement et de vente de parcelles de
terrains viabilisés et prêtes à être construites.
2- Superficie exonérée
L’année d’acquisition des terrains et les deux années suivantes étant exonérées
du paiement de l’impôt sur le patrimoine foncier des propriétés non bâties, aux
termes des dispositions de l’article 162-g du Code général des Impôts,
l’exonération de 25 % prévue à l’article 18 de l’annexe fiscale 2015 court de la
quatrième année suivant l’année d’acquisition du terrain jusqu’à l’expiration des
délais prévus pour la réalisation du projet de construction des logements.
QUATRIEME PARTIE
PROCEDURES
Par ailleurs, l’article 21 de l’annexe fiscale susvisé précise que le délai de deux
mois pour adresser la notification définitive de redressements, en matière de
contrôle sur pièces, court à compter de la date de réception par le
contribuable de la notification des redressements envisagés.
VERIFICATION
VERIFICATION GENERALE DE COMPTABILITE
PONCTUELLE
Durée
15 jours
maximum de 6 mois 3 mois 3 mois 3 mois 3 mois
ouvrables
la vérification
Durée
maximum de
10 jours
prorogation 3 mois 45 jours 45 jours 45 jours 45 jours
ouvrables
en cas de
suspension
N.B : Par jours ouvrables, il convient d’entendre les jours de la semaine au cours
desquels l’Administration est tenue d’offrir le service public.
Contrairement au contrôle sur place, le contrôle sur pièces n’est pas enfermé
dans un délai, de sorte que l’Administration dispose de toute la latitude pour
mener ses investigations avant d’adresser au contribuable une notification
provisoire de redressements, sauf délai de prescription général.
2- Délais de notification
VERIFICATION
VERIFICATION GENERALE DE COMPTABILITE
PONCTUELLE
Délai de
notification à
compter de la 10 mois 6 mois 6 mois 6 mois 6 mois 60 jours
date de l’avis de
vérification
Durée maximum
de la
prorogation en
cas de
3 mois 2 mois 2 mois 2 mois 2 mois 60 jours
suspension ou
de recours à
l’assistance
administrative
Délai de
confirmation des
redressements à
compter de la
3 mois 2 mois 2 mois 2 mois 2 mois 60 jours
date de
notification
provisoire de
redressements
Peu importe que le contribuable n’ait pas répondu dans le délai ou ait sollicité
une prorogation du délai qui lui est imparti pour formuler ses observations.
Pour les contrôles engagés avant l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2015
c’est-à-dire le 3 janvier 2015, les dispositions prévues par la loi avant cette date
tant pour la durée des opérations de contrôle que pour les délais de
notifications demeurent applicables jusqu’à la fin desdits contrôles.
CINQUIEME PARTIE
DISPOSITIONS DIVERSES
II-EXAMEN DU DISPOSITIF
Ces personnes sont limitativement énumérées par le Code général des Impôts.
Ce sont les :
Sont également concernés, les prestataires visés par les articles 93 à 99 du Code
général des Impôts. Il s’agit des :
- greffiers-notaires.
A- Champ d’application
1- Entreprises concernées
Sont concernées par la mesure, les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel
hors taxes est égal ou supérieur à 400 millions de francs et inférieur à 3 milliards
de francs. Ces entreprises relèvent du :
Les contribuables relevant des centres des moyennes Entreprises sont redevables
de tous les impôts et taxes en vigueur, en fonction de la nature de leur activité.
Ce sont notamment :
- la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les autres taxes sur le chiffre
d’affaires ;
- l’impôt sur le revenu des créances (IRC) ;
- toutes les retenues à la source pratiquées au titre de divers impôts et taxes
(impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux, impôt sur les bénéfices
non commerciaux, impôts fonciers, acompte d’impôt sur le revenu du
secteur informel) ;
- etc.
B- Obligations fiscales
Les contribuables rattachés aux CME sont tenus de produire leurs déclarations
de résultat ainsi que les différents états récapitulatifs au plus tard le 30 avril
suivant la date de clôture de l’exercice comptable.
Les contribuables relevant des CME restent assujettis sans changement aux
autres obligations fiscales, notamment en ce qui concerne les modalités de
déclaration et de paiement de l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières, des
impôts fonciers et des impôts sur les bénéfices.
Pour le paiement de la patente, il est rappelé que les entreprises relevant des
CME doivent acquitter leur contribution des patentes en émettant deux
chèques à l’ordre du Receveur compétent.
Toutefois, les abonnements pour utilisation des voies à péage restent soumis à la
facture normalisée.
Les frais résultant des formules d’abonnement pour utilisation des voies à péage,
constituent des charges déductibles du bénéfice imposable.
En revanche, lorsque ces frais sont matérialisés par des tickets de caisse, ils ne
sont pas admis en déduction.
Seuls les montants de la taxe sur la valeur ajoutée grevant les formules
d’abonnement pour utilisation des voies à péage, ouvrent droit à déduction
dans les conditions de droit commun.
A-Recettes visées
Les recettes concernées sont les recettes non fiscales perçues par le Trésor
public. Celles-ci s’entendent de toutes les recettes qui ne sont liées ni à un impôt
ni à une taxe.
B- Modes de perception
Les modalités pratiques du recouvrement des recettes non fiscales par voie
électronique, sont à définir par un arrêté interministériel du Ministre en charge du
Budget, du Ministre en charge de l’Economie et des Finances et du Ministre en
charge des Technologies de l’Information et de la Communication.
II-ANALYSE DU DISPOSITIF
A-Dispositions antérieures
La taxe sur le caoutchouc granulé spécifié est assise sur le chiffre d’affaires total
hors taxe des usiniers au taux de 5 %, quel que soit leur régime d’imposition.
Toutefois, la taxe n’était pas due lorsque le prix international moyen mensuel du
kilogramme était inférieur à 1000 francs.