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SECTION SCIENCES
SCIENCE DE LA TERRE
GUIDE DE L’ENSEIGNANT
Edition 2017
Supervision générale
- MANARIYO Judith
- NKURUNZIZA Donate
- COMPAORE Martin
INTRODUCTION .................................................................................................. 1
SEMAINE 1: ......................................................................................................... 5
SEMAINE 2 .......................................................................................................... 9
Évaluation ......................................................................................................... 11
Leçon 11 : La diagenèse.................................................................................... 14
Évaluation ......................................................................................................... 30
INTEGRATION ................................................................................................... 35
I. GÉODYNAMIQUE EXTERNE........................................................................... 37
I.2.3. La diagenèse......................................................................................... 40
2. Les fossiles.............................................................................................. 44
PALIER II............................................................................................................ 67
SEMAINE 1 ........................................................................................................ 71
SYSTEME HYDROLOGIQUE............................................................................... 71
SEMAINE 2 ........................................................................................................ 73
SEMAINE 3 ........................................................................................................ 76
SEMAINE 4 ........................................................................................................ 79
SEMAINE 5 ........................................................................................................ 81
SEMAINE 6 ........................................................................................................ 83
Évaluation ......................................................................................................... 83
Leçon1 : Le sol................................................................................................... 84
SEMAINE 7 ........................................................................................................ 87
SEMAINE 8 ........................................................................................................ 90
Evaluation ......................................................................................................... 90
SEMAINE 9 ........................................................................................................ 90
Intégration ........................................................................................................ 90
SEMAINE 10 ...................................................................................................... 90
EXAMEN............................................................................................................ 90
SYSTEME HYDROLOGIQUE............................................................................... 91
1. ................................................................................................. INTRODUCTION
.......................................................................................................................... 91
Évaluation........................................................................................................ 128
Ainsi, pour assurer cette phase transitoire, les illustrations, les schémas, les
extraits de textes et autres supports nécessaires ont été tirés des ouvrages
disponibles dans la plupart des établissements scolaires dont le Burundi
disposait d'un droit d’usage pour les avoir soit achetés, soit acquis par
donation légale.
1
INTRODUCTION
Les ressources enseignées tout au long des paliers, dans les différentes
séances correspondent à des savoirs (connaissances), des savoir-faire et des
savoir- être. Elles sont utilisées ou mobilisées pour la résolution des situations
d’intégration par l’élève (à la fin de chaque palier).
Tel qu’il est organisé, ce document vous fournit les éléments suivants :
Les sciences géologiques qui étudie les parties superficielles de la Terre, celles
qui sont accessibles à l'observation directe.
COMPETENCES DE L’ANNEE
PALIER I
3
I. COMPETENCE DU PALIER I
Au terme de sa formation, à l’aide des connaissances acquises et en s’appuyant sur
des outils mobilisables (cartes et coupes géologiques, géomorphologiques, cartes
climatologiques, données météorologiques, le globe terrestre, carte topographiques,
blocs- diagrammes, des échantillons de roches etc…), l’élève devra pouvoir analyser ,
interpréter , expliquer, résoudre une situation significative en rapport avec la
dynamique externe du globe, les systèmes de datation et les temps géologiques,
Points d’attention
SEMAINE 1:
I. Géodynamique externe
A. Dégradation des continents
Leçon1:Mécanisme physique (ou désagrégation physique)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
- les élèves expliquent par quel processus les roches qui se sont formées à
plusieurs kilomètres de profondeur affleurent à la surface.
L'enseignant complète les réponses des élèves par des explications et leur
donne la synthèse.
6
SEMAINE 1 (SUITE)
Leçon 2: Agents de désagrégation physique
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
.
EXEMPLES D’ACTIVITES D’ENSEIGNEMENT/APPRENTISSAGE
7
SEMAINE 1 (SUITE)
Leçon 3: Mécanisme chimique ou altération
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
SEMAINE 1 (SUITE)
I. Géodynamique externe
SEMAINE 2
Leçon 5: Les processus d'érosion
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Tâcher :
Source:
SEMAINE 2 SUITE
Leçon 6: Les processus d’érosion (suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Après l'exposé des productions des élèves, l'enseignant les complète par des
explications et donne une synthèse.
SEMAINE 2 SUITE
Leçon 7 : Le transport des sédiments
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
SEMAINE 2 (SUITE)
Évaluation
12
SEMAINE 3
Leçon 9: La sédimentation.
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
- définir la sédimentation
- montrer les milieux de
sédimentation
Expérience:
Tâche :
SEMAINE 3(SUITE)
Leçon10 : La sédimentation.
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
SEMAINE 3(SUITE)
Leçon 11 : La diagenèse
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
Tâche :
SEMAINE 3(SUITE)
Leçon 12 : Séries sédimentaires et principes de la stratigraphie
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
SEMAINE 4
Leçon 13 : Intérêt des fossiles en géologie
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
- définir fossiles
L'enseignant leur demande d'exploiter les documents qui leurs sont présentés
et d'identifier les conditions dans lesquelles ces êtres vivaient.
17
-les fossiles de faciès dont la distribution est liée aux conditions physiques,
chimiques et biologiques.
SEMAINE 4(SUITE)
Leçon 14: Reconstitution de l'histoire géologique d'une région
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
SEMAINE 4(SUITE)
Leçon 15 : Cycle sédimentaire
Encarta
Évaluation
20
SEMAINE 5
Les systèmes de datation et les temps géologiques
- dater en Géologie
SEMAINE 5 (SUITE)
Leçon 17 : Systèmes de datation
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
les élèves analysent l'évolution des boules vertes (isotopes pères) et celle de
l’isotope fils (grises) au temps 0,T,2T,3T,4T.
SEMAINE 5(SUITE)
Leçon 18 : Systèmes de datation(suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
SEMAINE 5(SUITE)
Exercices
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
Exercices d'application
SEMAINE 6
Leçon 20: Les temps géologiques
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
Tâche :
SEMAINE 6(SUITE)
Leçon 2 : Les temps géologiques(suite)
SEMAINE 6(SUITE)
Évaluation
25
SEMAINE 6(SUITE)
Leçon 23 : Les paysages
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
SEMAINE 7
Leçon 24: Des paysages aux roches
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Tâches :
SEMAINE 7(SUITE)
Leçon 25 : L'influence du climat sur le relief
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
- distinguer les différents agents Insister sur l'incidence des différents types
du climat qui influencent le de climat sur le relief
paysage
Tâche :
SEMAINE 7(SUITE)
Leçon 26 : L'influence du climat sur le relief ( suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
En groupe de travail, les élèves sont appelés à faire une observation des
supports de la zone chaude
Tâche :
SEMAINE 7(SUITE)
Leçon 27: Le modelé des régions arides
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
En groupe de travail, les élèves sont appelés à faire une observation des
supports de la zone aride
Tâche :
SEMAINE 8
Leçon 28 :Le modelé dû au gel
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
En groupe de travail, les élèves sont appelés à faire une observation des
supports de la zone froide
Tâche :
SEMAINE 8
Évaluation
31
SEMAINE 8(SUITE)
Leçon 30 : La carte topographique
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
Tâche :
SEMAINE 9
Leçon 31 : La carte topographique ( suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
Tâche :
SEMAINE 9
Leçon 32 : Les coupes géomorphologiques
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
Tâche :
SEMAINE 9
Leçon 33: Les coupes géologique
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
SEMAINE 10
INTEGRATION
37
I. GÉODYNAMIQUE EXTERNE
L’eau, le vent, la glace transportent les débris dont l'érosion se poursuit. Ils
participent à leur tour à la désagrégation physique des roches avec lesquelles
ils viennent en contact; ainsi les graviers et galets transportés par les
fleuves,les blocs charriés par un glacier laissent des marques d'abrasion
caractéristiques sur les rochers.
Lorsqu'elles sont riches en sels dissous, l'eau et dans une moindre mesure la
glace, contribuent à l'altération chimique des matériaux situés sur leur trajet.
Le transport des matériaux solides se fait soit par le vent ,soit par l'eau. Selon
la vitesse du vent ou du courant d'eau ,les particules transportées seront de
tailles différentes. Lorsque la vitesse du vent ou du torrent diminue, les
39
particules se déposent et le dépôt se fait des plus grosses aux plus fines. Les
phénomènes de transport et de dépôt sont intimement liés.
Dans les pays tempérés et les hautes montagnes, les glaciers sont aussi de
agents de transport. Les phénomènes d'érosion et de transport ont pour
moteur l'énergie solaire.
Les éléments dissous sont transportés quelle que soit la vitesse de l'eau. Les
principaux ions transportés sont : Na+;Cl-;Ca²+;Al³+.La précipitation des
éléments se fait par le changement des conditions de solubilité (
pH,température,modification des échanges avec l'atmosphère,etc.).
Les glissements de terrain sont l'un des types de mouvement gravitaire (ou
mouvement de masse de géomatériau).
I.2.2. La sédimentation
des roches sédimentaires détritiques (sables, grès, etc.). Les sédiments dans
lesquels dominent les minéraux de précipitation chimique et les organismes
donnent naissance à des roches sédimentaires chimiques et biochimiques.
Une évaporation intense provoque la concentration et la précipitation
chimiques des sels minéraux (carbonates et surtout dépôt de sulfates et
chlorures des évaporites). L'absorption du dioxyde de carbone par des
bactéries et les végétaux lors de la photosynthèse engendre la précipitation
chimique des calcaires( CaCO3).
Les torrents qui arrachent les matériaux des continents se retrouvent dans les
rivières ; celles-ci à leur tour vont gonfler les eaux des fleuves. Tous les fleuves
ayant réceptionné les différentes particules poursuivent leur course vers la
côte, puis vers l'océan.
I.2.3. La diagenèse
a. Le principe de continuité
b. Le principe de superposition
c. Le principe de recoupement
L'ensemble des phénomènes qui ont lieu entre le début d'une transgression
et la fin de la régression suivante constitue un cycle sédimentaire.
I. 4. INTERET DE LA PALEONTOLOGIE
Un fossile est le reste ou empreinte d'un être vivant conservé dans les
couches terrestres anciennes. La paléontologie est une partie de la géologie
qui a pour objet d'étudier les fossiles afin de reconstituer toutes les
caractéristiques morpho anatomiques, physiologiques, écologiques et
éthiologiques des espèces disparues.
Un fossile qui fournit des renseignements sur l'âge de la roche encaissante est
un fossile stratigraphique.
I. 4. 1. Fossile de faciès
Encore appelés fossiles indicateurs de faciès, les fossiles de faciès sont des
espèces fossiles limitées à certains types de sédiments (faciès) et pouvant
donner des indications relatives à la genèse du dépôt. Leur distribution locale
est étroitement liée aux conditions physiques, chimiques et biologiques de
l'environnement
Par comparaison avec les formes actuelles, ces fossiles nous renseignent, par
exemple, sur la profondeur du milieu dans lequel ils vivaient (Exemples : les
coraux, les craie à coccolithoridés, les calcaires à gastéropodes). Les biofaciès
sont en étroite corrélation avec les lithofaciès ; et les différences de la faune,
liée, d'une part, aux faciès coquilliers et, d'autre part, aux faciès schisteux,
sont dues à des différences écologiques des deux environnements dans
lesquels ces roches furent déposées.
1. Le gisement et la roche
2. Les fossiles
La datation est l'attribution d'une date ou d'un âge. Ce terme peut donc
s’appliquer à un événement, un objet, un document, un fossile, une couche
géologique ou encore un niveau archéologique.
Le Carbone 14 :
En 5 730 ans, la moitié des atomes de C14 aura disparu (demie-vie du C14).
Plus on avance dans le temps, plus la quantité de Carbone 14 dans
l’échantillon est faible et devient de moins en moins mesurable. Cette
méthode permet donc de dater des objets jusqu'à 35 000 ans (Paléolithique
supérieur) par comptage radioactif.
C'est la méthode du C14 qui a été utilisée pour dater, en 1950, des morceaux
de charbons de bois trouvés sur le sol de la grotte de Lascaux.
Rubidium-Strontium 87Rb-87Sr :
Uranium-Thorium
L’uranium présent dans l’eau est incorporé dans les matières se formant à
partir de celles-ci, telles que les squelettes de coraux, les coquillages ou la
calcite en formation sur la paroi d’une grotte. L’Uranium 234 se désintègre
ensuite rapidement en Thorium 230 dont la période est de 75 200 ans. Cette
méthode permet de dater jusqu’à – 500 000 ans en utilisant un spectromètre
de masse. C’est de cette manière que les gravures de la grotte de Creswell
Crags, en Angleterre, ont pu être datées. La fine couche de carbonate de
calcium qui s’était déposée sur la partie gravée a été datée de – 12 800 ans.
La stratigraphie
Cette méthode repose sur l'étude des strates (couches) qui se superposent au
fur et à mesure du temps. Elle permet de hiérarchiser les couches d’un
gisement. Une strate et son contenu sont donc datés en fonction des strates
qui l’entourent (supérieures et inférieures). La stratigraphie a été, avant les
années 1950, l’une des seules façons de dater un site.
- les couches horizontales les plus récentes sont situées au-dessus des
couches les plus anciennes, c'est le principe de superposition.
- une couche horizontale identifiée a le même âge sur toute son étendue,
c'est le principe de continuité.
Une couche A traversée de part en part par une couche B est forcément la
plus ancienne des deux (principe de recoupement). Certains événements
peuvent permettre de préciser une datation, comme par exemple une couche
d’éboulement, une inondation ou une coulée de lave.
48
La biochronologie
II.1.3 . 1. La dendrochronologie
Inventée par Douglas dans les années 1950, cette méthode biologique est
basée sur l'étude et la lecture des cernes de croissance des arbres.
A noter, cette méthode ne peut être utilisée que dans les régions tempérées
(comme les continents américain et européen), dont les essences d'arbres
marquent nettement les années et les saisons.
La méthode est d’ailleurs tellement précise qu’elle est utilisée pour corriger
(calibrer) les âges radiocarbones.
II.1.3 . 2. Le paléomagnétisme
III.1. Le paysage
Un paysage est l'ensemble de tout ce que l'on peut observer autour de soi : le
relief, la végétation, les manifestations des activités humaines.
On distingue : les forêts ; la végétation arbustive ; les landes ; les prairies ; les
cultures.
Observer la végétation, peut donner une indication sur la nature du sous -sol.
On constate ainsi que, sous un même climat, la végétation d'un plateau
calcaire est sèche et pauvre alors que celle d'un terrain argileux est verte et
beaucoup plus fournie.
On constate ainsi qu'une roche dure comme le granite peut présenter des
formes très différentes, de la Bretagne (rochers arrondis) aux Alpes (aiguilles).
52
Il ne faut pas non plus oublier que les cultures sont encore une trace de
l'activité de l'homme.
La cartographie géomorphologique
Courbes de niveau
Une courbe de niveau ou isohypse est, en cartographie, une ligne formée par
les points du relief situés à la même altitude.
C'est aussi la ligne d'intersection d'un plan horizontal avec le relief du terrain.
En mathématiques, où l'on emploie plutôt les expressions ligne de niveau, ou
courbe implicite, il s'agit d'une des façons de définir le concept général de
courbe.
Plus les courbes de niveau sont rapprochées, plus la pente est raide. Entre
deux courbes de niveau successives, on admet que la pente est régulière. La
distance verticale séparant deux courbes de niveau s'appelle l'équidistance.
En géomorphologie, le terme modelé est un des plus employés dès que l'on
aborde les questions d'érosion. Il désigne un ensemble de reliefs, de formes
de terrain liées soit à un agent d'érosion, soit à un système d'érosion, soit
encore à un type de roche.
Il existe cependant des modelés azonaux liés à des systèmes d'érosion ; c'est
le cas des modelés littoraux où interviennent plusieurs agents d'érosion
comme la mer et le vent. Cela n'exclut d'ailleurs pas des variations zonales.
Lorsque, dans un paysage, la végétation est rare ainsi que l'eau, le sol est
mince et la roche affleure (apparaît). Le sable est une roche perméable, qui se
laisse traverser par l'eau.
Dans un paysage calcaire ou granitique, le relief est souvent marqué par des
affleurements proéminents car les roches du sous-sol sont cohérentes.
On dit qu'une roche est cohérente lorsque les éléments qui la composent sont
liés entre eux, formant au niveau du paysage des blocs homogènes, bien
délimités.
En revanche, avec des marnes, roches friables, le relief est moins marqué et,
même sur les pentes, les affleurements sont rares.
Enfin, les roches meubles (qui peuvent couler entre les doigts) comme les
argiles et les sables forment un relief généralement plat.
58
L'érosion est l'ensemble des phénomènes externes qui enlèvent tout ou partie
des terrains existants et modifie l'aspect des paysages.
En bord de mer la roche est cassée par l'éboulement des pans de falaises.
V. SITUATIONS D'INTEGRATION
SS BCST Sciences de la A3 P1 S1
Terre
SITUATION 1 : GLISSEMENTS DE TERRAINS
Une équipe d’étudiants veut faire une étude géotechnique sur les glissements
de terrain au Burundi
3. Consignes
3. Éléments de solution
4. Critères de correction
5. Grille de correction
0, 1
Consigne 2 La région du Mirwa L’élève donne la raison
transition entre la de cette fréquence :
plaine et la crête.
- Situation, de la région
0 1 dans le couloir du rift
–Est africain.
- Relief très escarpé
avec des pentes très
raides
0 1 2
62
- L’augmentation de la
pression interstitielle
et des forces
d’écoulements
- La diminution des
caractéristiques
physiques et
mécaniques
0 1 2
Total/Critère /3 /6 /1
Total /10
63
SS BCST Sciences de la A3 P1 S2
Terre
SITUATIONS D'INTEGRATION 2 : COLLECTION DE FREDDY
Blaise profite de son congé pour rendre visite à son frère ingénieur qui
travaille à la SOGEA SATOME . Il trouve sur sa table une collection
d'échantillons de roches. Dans une des boîtes, il est impressionné par un
assemblage de fossiles étiquetés A, B, C, D, et E . Freddy son frère lui dit qu'il
les a trouvés dans une même couche sédimentaire, que les fossiles
permettent de dater la formation géologique en question. Blaise est intéressé
mais n'y comprend rien.
Freddy explique :
« J'ai consulté les catalogues pour connaître la période de vie de chacune des
espèces qu'ils représentent. J'ai appris que A est connu du Silurien inférieur
au carbonifère inférieur, B est connu du Dévonien inférieur au carbonifère
supérieur, que C a une durée de vie très longue qui va de l' ordovicien
inférieur au Carbonifère supérieur, que D va de l'ordovicien supérieur au
Dévonien inférieur et que E va du Silurien supérieur au Dévonien Supérieur.
Et ce qui m'a intrigué est que les fragments des fossiles qui étaient bien
visibles à la loupe ne le sont pas au microscope.
Ère Étape A B C D E
Supérieur
Inférieur
Carbonifère
Supérieur
Moyen
Dévonien
Inférieur
Supérieur
Inférieur
Silurien
Supérieur
Moyen
Ordovicien
Inférieur
Consignes
0, 1, 2Utilisation d'une
Consigne 2 L'élève positionne
L'élève explique terminologie
chacun des fossiles A,
que l'emploi de adéquate
B, C, D et E dans la plusieurs fossiles
(les) case(s)
permet /1
correspondant à sa d'augmenter plus
période de vie ou moins avec
précision la
0,1 détermination de
l'âge
0, 1, 2
66
/1
Total: /10 /3 /6 /1
Total
/10
67
PALIER II
69
I. COMPETENCE DU PALIER II
- le système hydrologique,
- la pédologie,
Points d’attention
SEMAINE 1
Correction de l'examen
SEMAINE 1 SUITE
SYSTEME HYDROLOGIQUE
Les eaux superficielles et les eaux souterraines
Leçon 1: Les eaux superficielles et les eaux souterraines
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Tâche :
SEMAINE 2
Leçon 2 : Les eaux de surface.
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Tâche :
SEMAINE 2 Suite
Leçon 3 : Les caractéristiques d'un bassin-versant
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
le ruissellement de surface et
l'écoulement souterrain et
l'évaporation.
EXEMPLES D ' ACTIVITÉS D'ENSEIGNEMENT/ APPRENTISSAGE
Suite de l'activité ;
Tâches :
SEMAINE 2 SUITE
Leçon 4 : Le réseau hydrographique
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
-Tâche :
SEMAINE 2 SUITE
Leçon 5 : EVALUATION
76
SEMAINE 2 SUITE
Leçon 6: Les eaux souterraines
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
SEMAINE 3
Les eaux souterraines
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
Notions de porosité et de
perméabilité
- définir « porosité »
- définir « perméabilité »
77
Tâche :
SEMAINE 3(SUITE)
Leçon 8 :Mouvement de l'eau:dans le sous sol
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
SEMAINE 3(SUITE)
Leçon 9 : Qualité de l'eau
RESSOURCES ABORDEES: CLES D' APPRENTISSAGE
SEMAINE 4
Leçon 10 : Exploitation de l'eau souterraine
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Exploitation du document
SEMAINE 4(SUITE)
Leçon 11 : Les eaux thermales
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
SEMAINE 4(SUITE)
Leçon12 : Evaluation
80
SEMAINE 4 SUITE
Leçon 1 : Les océans et les mers
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
Les élèves exploitent une carte de la répartition des océans et des mers
Tâches :
SEMAINE 5
Leçon 2 : Morphologie des fonds océaniques
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
Après,les élèves sont appelés à exploiter une carte du relief sous - marin
Tâche :
SEMAINE 5 (SUITE)
Leçon 3 : L'eau de la mer
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
SEMAINE 5 (SUITE)
Leçon 4 : Les mouvements de la mer
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
SEMAINE 5 (SUITE)
Leçon 5 : marée, vague, houle, courants marins
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
SEMAINE 6
Évaluation
84
SEMAINE 6 (SUITE)
Leçon1 : Le sol
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
A partir des supports constitués par deux profils de sol , les élèves travaillent en
groupe sur les tâches suivantes :
D'après l'expérience
SEMAINE 6 (SUITE)
Leçon 2: Le sol (suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
Travail à faire :
Différencier les constituants minéraux solides d'un sol en fonction de leur taille
Pour effectuer cette opération il faut isoler chaque constituant du sol à l'aide
d'une colonne défini de maille
SEMAINE 6 (SUITE)
Leçon 3:Les propriétés chimiques du sol
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
On obtient une fraction soluble dont l'analyse permet d'identifier des acides
fulviques et humiques, et une fraction insoluble dont….. ;
87
SEMAINE 7
Leçon 4: Les propriétés physiques du sol
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
SEMAINE 7 (SUITE)
Leçon 5:La formation du sol
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
Doc 15/3,15/4
L'enseignant explique,formule
et formalise.
p 90-91.
89
SEMAINE 7 (SUITE)
Tâche: retrouver les trois grands types de sols que l'on rencontre d'après cette
évolution
90
SEMAINE 7 (SUITE)
Leçon 7 : La formation du sol (suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
Tâche :
- retrouver les trois grands types de sols que l'on rencontre d'après cette
évolution ?
SEMAINE 8
Evaluation
SEMAINE 9
Intégration
SEMAINE 10
EXAMEN
91
SYSTEME HYDROLOGIQUE
1. INTRODUCTION
De part son utilité, l’eau est un minéral vital et renouvelable dans un cycle court.
Elle se présente sous trois état (liquide, solide, gaz) et participe aux processus
géologiques affectant la surface de la Terre.
Autres (eau douce, glaciers, eau souterraine, rivières, lacs, atmosphère) : 2,5%→3 %
Compte tenu des proportions de l’eau dans les différentes parties du système
hydrologique, il est à noter que:
-La fonte totale des glaciers aurait comme conséquence une élévation du niveau de
la mer de l’ordre de 100m.
Cette partie du cycle est très dynamique et la durée moyenne de résidence de l’eau y
est courte.
92
Le cycle hydrologique définit tous les itinéraires par lesquels l’eau s’ évapore à partir
des continents et des océans. (Evaporation) ainsi que des plantes (Transpiration)
regagne la surface de la Terre sous forme de pluie, de neige et de glace
(précipitation) s infiltre dans le sous-sol (infiltration) ou ruisselle (ruissellement)
P=E+R+I+Q1+∆Res
P= Précipitations
E= Evaporation et Evapotranspiration
R : ruissellement.
Chaque cours d’eau, aussi petit soit-il, possède son bassin versant de drainage qui
consiste à la surface drainée par les ruisseaux et rivières qui se déversent dans le
cours d’eau considérée.
! Le réseau hydrographique peut être conforme aux structures (il est dit subséquent)
ou être uniquement imposé par la topographie (il est dit conséquent)
Les différents types de réseaux hydrographiques reflètent par leur densité et leur
ordonnance, la perméabilité relative des diverses zones d’un bassin versant en
rapport avec la topographie et la structure du sous sol.
Les eaux souterraines sont toutes les eaux se trouvant sous la surface du sol, dans la
zone de saturation et en contact direct avec le sol ou le sous-sol.
El souterraine constitue l'un des maillons essentiels dans le cycle hydrologique. Elles
se forment par infiltration et se concentrent (les eaux) dans les nappes aquifères.
Les eaux souterraines circulent à nouveau vers la surface, et, de la surface, toute
l'eau retourne à la l'atmosphère par évaporation et transpiration.
Quand l'eau souterraine réapparaît au-dessus du sol, on parle d'émergence.
L'eau souterraine peut se déverser dans les cours d'eau, les marais, les lacs e t les
océans, ou bien son émission peut se présenter sous forme de sources et de puits
jaillissant
En fonction du degré de saturation en eau, ou distingue deux zones dans le sol qui se
présentent comme suit, de bas en haut :
C’est le siège de l’eau gravifique qui est limitée vers le haut par la surface
hydrostatique ou piézométrique
94
1. La frange de capillarité
2. La zone de rétention
3. La zone d’évapotranspiration
L’eau s’infiltre dans les roches meubles dures respectivement à travers les vides
intergranulaires (pores) et les fractures ; d’où les notions de porosité et de
perméabilité
La porosité est l'ensemble des vides (pores) d'un matériau solide. Ces vides sont
remplis par des fluides (liquides et gaz). C'est une grandeur physique qui conditionne
les capacités d'écoulement et de rétention d'un substrat.
On distingue la porosité primaire due aux pores et la porosité secondaire due aux
fissures . Une forte porosité secondaire augmente la vitesse du transit des fluides et
diminue la capacité de filtration.
L’élément de base pour la présence et la circulation des eaux souterraines est le type
de roche : sa structure (filiation, fissuration), son allure et son degré de dégradation
(alteration)
4. MOUVEMENT DE L’EAU
Les eaux des nappes souterraines se meuvent à des vitesses modérées dan s les
aquifères.
L’eau percole des niveaux supérieurs de la nappe phréatique vers les zones de
décharge naturelle de nappes aériennes (sources) et souterraines (fonds des cours
d’eau)
Ceci est dû au fait que dans la partie de la nappe en dessous des reliefs élevés, la
pression est plus élévée que celle qui règne dans les fonds des vallées.
La qualité chimique des eaux dépend de la nature des matériaux traversés durant le
passage à travers les sols et les roches du substrat. Dans son transfert d'une zone
d'alimentation à une zone d'émission, l'eau souterraine peut dissoudre les
substances qu'elle rencontre ou elle peut déposer certains de ses constituants en
cours de route.
96
L'une des transformations naturelles les plus importantes dans la chimie de l'eau
souterraine est la dissolution du gaz carbonique contenu dans le sol, créant ainsi un
acide capable de dissoudre de nombreux minéraux de silicates.
Elle s’apprécie sur base des teneurs en éléments majeurs tels que Ca, Mg,K,Fe,Si,O 2,
HCO3-,C032-
Puisque l'eau souterraine coule à travers un aquifère, elle est naturellement filtrée.
Cette filtration combinée à une longue période de séjour souterrain, signifie que
l'eau souterraine est ordinairement exempte de micro - organismes pathogènes. La
filtration naturelle signifie en outre que l'eau souterraine contient habituellement
moins de matières en suspension et de matières non dissoutes que les eaux de
surface.
Une source de contamination proche d'un puit peut cependant vaincre ces défenses
naturelles.
La pédologie
Dans le langage courant, nous appelons « sol » la surface solide sur laquelle nous
pouvons marcher ; il s’agit souvent de « terre », ou bien de roche, ou encore de
matériaux construits par l’homme (bitume, dalles…). Dans un sens plus géologique,
un sol constitue une surface sur laquelle des plantes peuvent pousser. Mais c’est en
réalité un ensemble plus complexe.
Support
Un sol peut n’être constitue que d’un ou deux horizons avec une
profondeur bien inférieure à 1 m :
Il peut aussi être très profond s’enfoncer vers les 2 m. Au dessous se trouve
le sous sol.
Le résultat des observations d’un profil de sol peut être interprété par un
schéma.
Pour étudier les constituants d’un sol , quelques manipulations simples peuvent être
réalisées.
La fraction solide.
Les matières minérales, qui sont des particules plus ou moins grosses
classées selon leur dimension : les cailloux, graviers, sables, limons et
argiles
Les matières organiques, qui peuvent avoir une origine animale ou
végétale et dont les éléments peuvent être macroscopiques (visibles à
l’œil nu) ou microscopiques, vivants ou morts.
On parle de matière organique inerte lorsqu’il s’agit de fragment de
branches, feuilles, fleurs, pollens fruits, racines, restes d’insectes,
cadavres de mammifères, excréments …Elle est dite vivante lorsqu’elle
appartient à un organisme encore en vie( racines et radicelles, insectes et
leurs larves vers, micro-organismes divers tels que les bactéries
moisissures algues…)
La fraction liquide
Elle se présente sous forme d’eau dont la présence est révélée par l’aspect
humide de certains sols. L’eau contient en solution des sels minéraux et des gaz.
La fraction gazeuse.
Elle correspond aux différents gaz (Co 2 ,02) présents sous forme de bulles contenus
entre les éléments solides du sol ou dans l’eau du sol.
Pour mieux connaître les propriétés d’un sol il est important d’un déterminer sa
texture.
Les principales textures des sols : leur appellation indique le ou les éléments
minéraux prépondérants du sol :
Texture sableuse
Texture limoneuse
Texture argileuse
Texture limono-sableuse
Texture limono-argileuse
100
Texture limono-argilo-sableuse
→ Connaître la texture d’un sol permet de prévoir ses propriétés physiques telles que
sa capacité à retenir l’eau et à être aéré. Ce sont ces caractéristiques qui vont
déterminer les types de cultures à y pratiquer. Un sol sableux favorise par exemple la
circulation de l’air et de l’eau, mais sa grande perméabilité ne retient que peu d’eau ;
tandis qu’un sol limono- argileux offre à la végétation un volume d’eau plus
important mais aussi une aération plus réduite.
Selon la région et leur situation, les sols sont différents. Leur étude, la pédologie,
montre que leurs éléments constitutifs et leurs textures sont très diversifiés.
Ainsi, les constituants d’un sol correspondent à la roche -mère dont ils sont issus.
Quant à la texture, c’est la taille des éléments qui dépend des conditions dans
lesquelles le sol s’est constitué et a évolué.
101
Matière organique
vivante : racines et
radicelles, insectes
et leurs larves, vers
micro-organismes
divers tel que les
bactéries massives,
algues.
Les types de sols sont très diversifiés selon la région géologique et géographique
qu’ils occupent. Des le premier abord, leurs couleurs, leurs textures leur perméabilité
diffèrent.
102
Quelles sont les propriétés chimiques possédées par sols et quelle influence jouent -
elles sur les conditions de développement des végétaux ?
→Le sol contient naturellement des éléments chimiques mais en plus ou moins
grandes quantités. Des manipulations d’échantillons de sols montrent qu’ils sont
composés de substances minérales solubles et essentiellement de 4 éléments sable,
argile, débris végétaux et calcaire.
Ces éléments minéraux sont solubles dans le sol on les trouve sous forme d’ions en
solution dans l’eau du sol. On peut les déceler à l’aide de réactifs chimiques.
- L’humus transforme les phosphates ; ils deviennent solubles et ainsi utilisables par
les plantes.
- le phosphore peut être apporté au sol sous forme d’engrais phosphate, plus ou
moins facilement soluble.
Mais l’azote amononiacal est peu soluble, donc peu utilisable. Des
microbes du sol le transforment en azote nitrique. L’azote nitrique
(nitrate) étant soluble, les plantes l’absorbent directement.
ions
Chlorure Cl - Nitrate d’argent Blanc qui noircit
Sulfates SO 42- Chlorure de baryum blanc
Phosphate PO 42- Nitrondybclate Jaune serin
d’animonium
Nitrates NO 3- Réactif à la diphénylamine bleu
Potassium K+ Cobaltinitrite de sodium jaune
Ammonium NH+4 Réactif de Nesller Jaune claire à
Jaune orange
Calcium Ca ++ Oscalate d’ammonium blanc
104
Le sable fur ne forme ps un ensemble cohérent, ses grains roulent les uns sur les
autres et ne permettent pas une bonne cohésion.
→ Le sol contient :
- des sels minéraux souvent dissous dans l’eau du sol (potassium, nitrates,
phosphates calcium , etc) et importants pour le développement des végétaux ;
Tous ces éléments sont déterminants pour les conditions de culture. En effet, ils
interagissent entre eux et déterminent les qualités organiques.
105
Un sol n’est pas stable, mais c’est un ensemble naturel évoluant sous l’influence de
facteurs biologiques et climatiques (précipitations et températures)
Par quel mécanisme le sol se met-il en place ? Comment évolue-t-il avec le temps :
Les analyses de l’arène granitique et celles du sol révèlent qui ces deux
formations en commun.
On peut donc émettre l’hypothèse que le sol provient de la dégradation des roches.
Un sol se met en place petit à petit à partir d’une roche dite « roche-
mère ».
Croquis
→Un sol se forme par des actions physiques et climatiques sur la roche-mère :
forme de cailloux peu altérés. Peu à peu les végétaux colonisent l’endroit et y
apportent des matières organiques( feuilles mortes, fruits tombés, animaux
herbivores, et carnivores, leurs déchets et cadavres…)
On dit qu’un sol jeune évolue lorsque la quantité de matières organiques qu’il
contient augmente % aux éléments minéraux présents à l’origine.
Le sol est dit en équilibre lorsque les quantités de matières organiques apportées
sont égales à celles qui sont transformées en sels minéraux ( décomposition)
Un sol ne prend donc naissance que lorsqu’à ses constituants minéraux s’ajoutent
des constituants organiques provenant d’organismes végétaux et animaux. A partir
de ce moment ( qui intervient d’ailleurs des le début de l’altération), les débris
organiques (surtout végétaux) aboutissent à la formation de substances noires, plus
ou moins pâteuses, réunies sous l’appellation d’humus.
Non seulement ces substances influeront sur la fertilité du sol, mais en plus elles
vont, en association avec les facteurs climatiques, jouer un role primordial dans
l’évolution ultérieure du sol.
Dans un sol encore jeune et évolution les mouvements de l’eau vers le bas et le haut
vont faire subir aux éléments minéraux et organiques (dont humus) des
déplacements appelés « migrations »
- Sous climat à forte pluviométrie, les déplacements d’eau vers le bas ou migrations
descendantes dominent.
→Les étapes qui interviennent dans la formation du sol expliquent qu’ il soit possible
de rencontrer trois grands types de sols :
- des sols jeunes, ou peu « évolué », qui sont peu profonds ou du moins peu
différents de la roche-mère dont ils proviennent ;
- des sols matures en équilibre, dont le profil est plus profond mais formé d’un seul
horizon ;
- des sols âgés évolués, généralement plus profond, et dont le profil présentera, une
succession d’horizons, les uns lessivés, les autres enrichis.
↓ ↓
Horizons du sol.
Il peut s’agir aussi bien d’une roche dure (granite, schistes, grès…) que
d’une roche tendre (calcaire, marne, argile…) ou d’une roche meuble
(sables, éboulis)
SS BCST Sciences de la A3 P2 S1
Terre
Carine a apris dans son cours que les plantes vertes vivent de la matière minérale
puisée dans le sol. Ces matières vertes meurent et génèrent encore de la matière
minérale.
C’est un cycle qui comporte de très nombreuses réactions. Ce cycle est très rapi de
sous les climats tropicaux : la minéralisation y est 5 à 10 fois plus rapides qu’en pays
tempéré, mais, à l’inverse, la mise en réserve est plus faible.
Vous avez le schéma suivant qui vous montre le cycle de la matière minérale
(Géographie physique générale 2nde ; pge 171)
Consignes
3. Eléments de solution
Consigne 2 La rapide
minéralisation est
Les précipitations due à l’ abondance
sont à l’origine des des précipitations
réactions de sous le climat
solubilités. tropical.
0 1 2
0,1
111
0 1 2
Total /3 /6 /1
112
SS BCST Sciences de la A3 P2 S2
Terre
2. Le pique - nique
Léonard amène ses élèves dans une fête de fin d'année à la mer. Ils visitent divers
endroits y compris le musée de la région. Le guide leur présente plusieurs photos
accompagnées d'explications. Certains élèves étaient absents lors de la visite du
musée et discutent sur deux photos qui représente la même portion du littoral marin
vu d'un haut mais à deux siècles d'intervalle.Ces élèves sollicitent ton aide.
Consignes
En te basant sur les connaissances acquises et sur les photos suivantes, en précisant
chaque fois le phénomène responsable
Indicateur
Consigne 1 L'élève constate que au point L'élève explique cette Bonne présentation de la
A le Cap A est devenu plus situation en précisant que copie. /copie propre, sans
pointu. l'évolution est due à ratures ni surcharges.
l'érosion.
Consigne 2 L'élève constate que la L'élève explique cette
profondeur a diminué au diminution par le dépôt des
N/B : l’élève mérite 1pt s’il
point B. débris arrachés par
ne fait pas beaucoup de
l'érosion : la sédimentation
ratures (pas plus de 5 ratures
Consigne 3 L'élève précise que l'altitude L'élève précise que cette ou surcharges), pas plus de 5
a diminué au point C. diminution est due au fautes d’orthographe)
phénomène d'érosion.
Total /10 /3 /6 /1
115
PALIER III
117
Points d’attention
SEMAINE 1
L'HOMME ET SON ENVIRONNEMENT NOTION D'ENVIRONNEMENT
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
SEMAINE 1(SUITE)
CONCEPTS LIES A L'ENVIRONNEMENT
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
SEMAINE 1(SUITE)
DESTRUCTION DE L'ENVIRONNEMENT
Les risques naturels d'ordre Insister sur les conséquences des risques
tellurique telluriques pour l’homme.
L'enseignant commence par demander aux élèves de donner les types de risques
naturels connus.
L'enseignant recueille les avis des élèves et donne une synthèse en insistant sur
les mesures à prendre en cas de tremblement de terre.
SEMAINE 1(SUITE)
LES CAUSES DUES A LA NATURE (SUITE)
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
Après l'exposé des élèves, l’enseignant complète les productions et fait une
synthèse
SEMAINE 2
LES CAUSES DUES A LA NATURE (SUITE)
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
Après l'exposé des élèves, l’enseignant complète les productions et fait une
synthèse
SEMAINE 2(SUITE)
DESTRUCTION DE L'ENVIRONNEMENT : LES CAUSES DUES A L'HOMME
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
Après le recueil des réponses des élèves, l’enseignant complète et fait une
synthèse.
SEMAINE 2(SUITE)
exploitations minières et des carrières
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
Exploiter les photos des images « vivre dans un bidonville à BÉNARÈS, dans le
nord de l'INDE » et « Le bidonville de Kenya ».
Partir aussi des cas des photos des images et de grandes agglomérations
urbaines où les déchets et les ordures ne sont pas traités
SEMAINE 2(SUITE)
LES CONSEQUENCES DE LA DESTRUCTION DE L'ENVIRONNEMENT
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
Leçon 4: La désertification
Expliquer le phénomène de la
désertification
EXEMPLES D' ACTIVITES D' ENSEIGNEMENT / APPRENTISSAGE
SEMAINE 3
LES CONSEQUENCES DE LA DESTRUCTION DE L’ENVIRONNEMENT
L’EROSION
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
- Expliquer le phénomène de
l'érosion,
- Définir le modelé
Après avoir recueilli les avis des élèves, l'enseignant dégage une synthèse.
127
SEMAINE 3(SUITE)
Après avoir recueilli les avis des élèves, l'enseignant dégage une synthèse.
128
SEMAINE 3(SUITE)
Après avoir recueilli les avis des élèves, l'enseignant dégage une synthèse.
SEMAINE 3(SUITE)
ÉVALUATION
129
SEMAINE 4
EFFET DE SERRE
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Après, l'enseignant donne des explications et une synthèse en insistant sur les
causes et les conséquences de l'effet de Serre :
SEMAINE 4(SUITE)
SEMAINE 4(SUITE)
A partir des réponses des élèves, l'enseignant donne une synthèse en insistant
sur les activités domestiques, industrielles ou agricoles
131
SEMAINE 4(SUITE)
POLLUTION DE L'AIR
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
Expliquer le phénomène de
pollution de l'air
EXEMPLES D'ACTIVITES D' ENSEIGNEMENT / APPRENTISSAGE
Les réponses attendues des élèves tiennent compte des cas observables au
quotidien du milieu environnant.
Après avoir recueilli les productions des élèves, l'enseignant dégage une
synthèse sur la pollution due aux activités industrielles, au transport, aux
fumées des ménages et les menaces et les inquiétudes de l'état d'ozone (O3) :
132
SEMAINE 5
POLLUTION DE L'AIR
RESSOURCES ABORDEES CLES D' APPRENTISSAGE
Les réponses attendues des élèves tiennent compte des cas observables au
quotidien du milieu environnant.
Après avoir recueilli les productions des élèves, l'enseignant dégage une
synthèse sur la pollution due aux activités industrielles, au transport, aux
fumées des ménages et les menaces et les inquiétudes de l'état d'ozone (O3) :
133
SEMAINE 5(SUITE)
SEMAINE 5(SUITE)
EVALUATION
134
SEMAINE 5(SUITE)
. A partir des réalités des milieux naturels du Burundi, l'enseignant demande aux
élèves :
Après avoir recueilli les productions des élèves, l'enseignant explique, formule
et formalise.
135
SEMAINE 6
LES RESSOURCES NATURELLES
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
Après avoir recueilli les productions des élèves, l'enseignant explique, formule
et formalise.
SEMAINE 6(SUITE)
Après avoir recueilli les productions des élèves, l'enseignant explique, formule
et formalise.
SEMAINE 6(SUITE)
VII. LES RESSOURCES NATURELLES
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Après avoir recueilli les productions des élèves, l'enseignant explique, formule
et formalise
SEMAINE 6(SUITE)
EVALUATION
138
SEMAINE 7
GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
RESSOURCES ABORDEES CLES D'APPRENTISSAGE
A partir des réponses des élèves, l'enseignant donne une synthèse en insistant
sur les quelques solutions simples permettant de rendre une eau potable
SEMAINE 7(SUITE)
. Les élèves organisés en groupes de travail exploitent les supports ci- après :
- -Les besoins croissants de l'énergie dans la vie de l'homme
- Les énergies renouvelables
- Les énergies non renouvelables
Tâches des élèves :
- donner deux exemples de l'importance de l'énergie pour l'homme ?
- Citer une source d'énergie renouvelable et une source d'énergie non
renouvelable
- Expliquer ce qui différencie une source d'énergie renouvelable d'une source
non renouvelable
Après avoir recueilli les productions des élèves, l'enseignant explique, formule
et formalise.
Collection Planète Vivante, (2011), Sciences de la Vie et de la Terre, Seconde,
Paris : Hatier International. p. 148-149
140
SEMAINE 7(SUITE)
. Les élèves organisés en groupes de travail exploitent les supports ci- après :
Tâches :
Après avoir recueilli les productions des élèves, l'enseignant explique, formule
et formalise.
SEMAINE 7
ÉVALUATION
SEMAINE 8SEMAINE 8
MODULE D'INTEGRATION
SEMAINE 9SEMAINE 9
EXAMEN DE FIN D'ANNEE
142
SEMAINE 1
I.1. DEFINITION
La désertification
L'érosion
La pollution
L'effet de serre.
144
SEMAINE 2
I.3.1. Désertification
I.3.2 - L'érosion
Un relief dont le modelé s'explique principalement par l'érosion est dit « relief
d'érosion ». Les facteurs d'érosion sont :
le climat ;
le relief ;
la physique (dureté) et la chimie (solubilité par ex.) de la roche ;
l'absence ou non de couverture végétale et la nature des végétaux ;
l'histoire tectonique (fracturation par exemple) ;
l'action de l'homme (pratiques agricoles, urbanisation).
SEMAINE 3
Mécanismes de l'érosion
Érosion mécanique
L'érosion fluviatile est produite par des cours d'eau . Elle peut être
une érosion régressive .
Hydroclastie : humectation-dessiccation.
148
L'érosion fluvioglaciaire : la glace exerce une forte pression sur elle-même qui
la rend fluide et donc
Biométéorisation
Microorganismes
Mollusques perforateurs, Pholades par exemple
Végétaux peuvent concourir à l'érosion par leurs racines par exemple
Érosion anthropique (par l'homme) : déforestation, labours(érosion
aratoire), urbanisations diverses
Avalanche
Glissement de terrain
Séisme
Phénomènes volcaniques
Lahar
Transport
mers et les océans et que tous ces moyens de transports sont mise en place
d'être comme un vent des emplacements des matériaux comme :
Sur le long terme, la sédimentation des débris donne naissance à des roches
détritiques. Le vent constitue un formidable agent de transport, en particulier
dans les régions désertiques. Le vent peut aussi transporter des graviers et
du sable (par saltation) et des limons (par suspension) à partir de zones de
(déflation). Ils emportent et déposent les loess parfois à des milliers de
kilomètres de leur lieu d'origine.
Dans les régions anthropisés, l'érosion des sols augmente dans les bassins
versants, mais les barrages artificiels peuvent aussi bloquer le transit
sédimentaire normal jusqu'en mer.
152
SEMAINE 4
I.3.3 - La pollution
Elle peut aussi concerner des interfaces, dont les estuaires, les zones humides
et en particulier leurs sédiments qui peuvent absorber1 puis relâcher certains
polluants. Les sédiments peuvent être fortement pollués et conserver les
traces de pollutions anciennes (on y trouve parfois aussi de nombreux plomb
de chasse et de pêche là où ces activités sont pratiquées).
La lutte contre cette pollution est d'autant plus difficile que ce qui est au fond
de l'eau, ou dilué dans l'eau est souvent invisible, et que certains toxiques
infiltrés dans le sol ne produisent souvent leur effet qu'après un long délai et
que de nombreux polluants agissent en synergies complexes. Ainsi un
déversement accidentel de 4 000 litres de tétrachlorométhane, survenu près
153
Les agglomérations humaines ont alors une influence très marquée sur l'état
d'insalubrité des cours d'eau, principalement dans les districts houillers.
L'autre cause est l'accroissement de la consommation d'eau pour les usages
économiques et industriels. La question de la distribution d'eau dans les villes
se trouve ainsi liée beaucoup plus intimement qu'autrefois à celle de la
protection des sources et des rivières.
Pollution bactériologique
Cette pollution peut provenir des effluents d'élevage (dans ce cas on observe
un taux élevé de nitrates), des rejets domestiques…
POLLUTION CHIMIQUE
Présents à l'état naturel dans le sol par décomposition des végétaux, et par
l'apport artificiel d'engrais chimiques azotés, les nitrates peuvent atteindre les
eaux souterraines lors de fortes précipitations sur un sol pauvre en humus
(terre polluée, érodée par des traitements chimiques comme les herbicides,
pesticides, fongicides ou engrais chimiques) et se déversent dans les cours
d'eau. L'apport se fait aussi éventuellement via les pluies (qui contribuent
aussi à l'acidification des eaux douces (dans les contextes karstiques
notamment). Les nitrates (formule chimique: NO3) sont l'une des causes de la
dégradation de la qualité de l'eau, et par là des écosystèmes par
eutrophisation. Des systèmes de mesure en continu de la pollution par les
nitrates existent mais sont peu utilisés
Quant à l'effet sur la santé, les discours sont contradictoires selon leur
provenance: néfaste pour le monde scientifique (médicale comme l'OMS) et
bénéfique quant aux organismes privés comme les fournisseurs d'eau ou de
fertilisant (comme l'UNIFA ).Si les nitrates sont présents naturellement dans le
corps, le maintien de son taux doit rester faible, et l'apport recommandé par
l'OMS correspond à la consommation de fruits et légumes nécessaire à la
santé. L'absorption des nitrates est lié aux cancers digestifs, elle compromet la
santé des plus vulnérables (nourrissons, personnes âgées, etc) et peut
conduire au décès par anoxie (méthémoglobinémie).
Arsenic
La pollution des océans par les métaux lourds (plomb, mercure, arsenic,
cuivre, zinc et le cadmium) due à des émissions provenant des activités
humaines est diverse. Essentiellement, elle a pour origine les fonderies de la
métallurgie et les incinérateurs d'ordures, ainsi que les installations minières
abandonnées. Avec les pluies et le lessivage, ils se retrouvent dans les océans.
La facilité avec laquelle les polluants sont emportés par l'eau de lessivage
dépend fortement de conditions spécifiques (surface spécifique, forme, taille
des grains…)
Déchets plastiques
Les déchets plastiques sont déversés en grande quantités dans les océans.
l’Ifremer a évoqué des chiffres de plus de 50 millions de tonnes de déchets se
trouvant entre 0 et 250 m de profondeur dans le golfe de Gascogne, 15 000
tonnes de sacs plastiques y circulent entre deux eaux et 50 000 tonnes de ces
mêmes sacs reposent au fond du golfe15.
Pollutions radioactives
Autres pollutions
Les crèmes solaires sont accusées par des études scientifiques d'abîmer la
faune et la flore marine.
Une étude menée en Suisse par le laboratoire Empa montre leur impact
négatif sur les truites de rivière 17,18, 19.
SEMAINE 5
Les pollutions de l’air et les gaz à effet de serre ne doivent pas a priori être
confondus, mais ce sont parfois les mêmes et le dérèglement climatique
pourrait avoir des conséquences (souvent aggravantes et synergiques) sur la
plupart des pollutions de l'air (synergies qui font en France l'objet d'études
par l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS),
depuis 2009 au moins.
Les gaz à effet de serre ne sont pas à proprement parler des polluants
atmosphériques.
« Les véhicules sont à l’origine de deux types bien distincts d’émissions dans
l’atmosphère :
les polluants de l’air dits polluants locaux composés de gaz toxiques (ex. :
monoxyde de carbone, oxydes d’azote) ou de particules nocives qui ont un
effet direct sur la santé (voies respiratoires et maladies cardio-vasculaires)
Précurseurs de l'ozone
L'ozone est dit polluant secondaire ; il n'est pas émis directement dans l'air
mais résulte d'une réaction photochimique impliquant des précurseurs, des
polluants issus de l'automobile, essentiellement les oxydes d'azote. Il est une
des causes du smog. L'ozone se développe plus intensément en période de
temps chaud et ensoleillé : les concentrations en ozone sont ainsi plus élevées
durant la période estivale. À noter que l'on parle ici de l'ozone
troposphérique, c'est-à-dire de l'ozone des basses couches de l'atmosphère,
qui est un polluant majeur et provoque notamment des problèmes
respiratoires. Au contraire, l'ozone dans la haute atmosphère, formé par des
mécanismes différents, donne naissance à la couche d'ozone qui protège des
rayonnements ultraviolets.
Oxydes d'azote
Les NOx sont également produits à des températures plus basses lors de la
combustion du bois. Ces oxydes d'azote ne proviennent quasiment pas de
l'oxydation de l'azote (diazote) atmosphérique, mais de celle de l'azote
contenu dans le bois sous forme d'amines et de protéines nécessaires à la
croissance de l'arbre. Les émissions d’oxydes d’azote sont plus importantes
pour des installations de combustion de la biomasse que pour des chaudières
au fioul ou au gaz.
Un sol pollué devient à son tour une source possible de diffusion directe ou
indirecte de polluants dans l'environnement, via l'eau, les envols de
poussières, émanations gazeuses ou via une reconcentration et transfert de
polluants par des organismes vivants (bactéries, champignons, plantes à leur
tour mangés par des animaux).
Éléments de définition
Le principe est le suivant. Le soleil expédie ses rayons vers la terre. Ceux- ci
traversent l'atmosphère et environ 50 % d'entre eux parviennent à la surface
du sol et le réchauffent. Le sol renvoie alors cette chaleur vers l'espace sous
forme de rayonnement infrarouge. Mais heureusement pour nous, une partie
de cette chaleur est piégée par l'atmosphère, notamment par différents gaz
dont les plus importants sont la vapeur d'eau et le gaz carbonique (CO2)
responsable chacun pour près de la moitié de l'effet de serre. Ce piège à
163
chaleur agit comme une grande serre qui entourerait la planète d'où le
nom « effet de serre » Grâce à lui , la Terre maintient la température
moyenne de son atmosphère à 15°c. Cependant, depuis le début de l'ère
industrielle, l'homme rejette dans l'atmosphère des gaz (gaz carbonique,
méthane, oxydes d'azote,etc.) qui augmentent artificiellement l'effet de serre
et ont contribué à la hausse de la température moyenne de notre planète
d'environ o, 6°C au cours du vingtième siècle. Selon le rapport du « Groupe
intergouvernemental sur les changements climatiques », le réchauffement de
la planète pourrait atteindre 1,4°C à 5,8°C au cours du 21èsiècle.
Les espaces à fortes contraintes naturelles comme les hautes montagnes, les
vastes étendues désertiques, insularité rendent la vie difficile aux hommes qui
les habitent.
Les conditions climatiques rigoureuses dans les déserts limitent les cultures à
cause :
De l’aridité pour les déserts chauds : le Sahara (désert le plus vaste, le désert
arabique, le Namib, le Kalahari, le désert australien, l’Atacama ;
circuler ou échanger avec d’autres espaces pose problème. La plus petite île -
Etat est Naouri dans le Pacifique : elle mesure 21 km2.
Même s’ils sont par peuplés, les espaces à fortes contraintes sont cependant
habités. Les populations ont su s’adapter aux conditions naturelles difficiles et
valoriser les ressources de leur milieu.
Il peut s'agir :
d'une matière première minérale (par exemple : l'eau douce, les granulats,
les minerais métalliques,...) ou une matière d'origine vivante (ex: la viande, le
poisson, le blé,...) ;
d'une matière organique fossile (comme le pétrole, le charbon, le gaz
naturel, le lignite ou la tourbe... ;
d'une source d'énergie (énergie solaire, énergie éolienne...) ;
et par extension d'un service écosystémique (la production
d'oxygène fournie par la photosynthèse par exemple).
Depuis les années 1970, cette notion évolue et tend à s’élargir aux ressources
nécessaires à tout organisme ou écosystème, ainsi qu'à tous les secteurs
socio-économiques. Ainsi les surfaces de sols bio-productifs disponibles (une
composante du foncier agricole), la qualité de l'eau ou de l'air, l'aspect des
paysages, la biodiversité... constituent d'autres aspects des ressources
naturelles.
Une énergie non renouvelable est une source d'énergie qui ne se renouvelle
pas assez rapidement pour être considérée comme inépuisable à l'échelle de
l'Homme.
Mais les experts ont montré que les activités tertiaires (services) contribuent
également à exploiter indirectement des ressources naturelles, à travers les
transports et l'énergie consommée dans les bâtiments.
L'un des très grands enjeux du XXI e siècle est la diminution des ressources
naturelles disponibles par rapport aux besoins des êtres humains. C'est la
raison pour laquelle on parle de plus en plus de développement durable.
décroître.
Moins médiatisée que celle du pétrole, la raréfaction des métaux n'en est pas
moins l'un des principaux enjeux du XXI e siècle, étant donnée la forte
consommation actuelle en métaux pour satisfaire les besoins de nombreux
secteurs d'activité : informatique, aéronautique, mais aussi technologies
vertes. Pour la plupart des métaux, les réserves mondiales se situent entre 30
et 60 ans de production annuelle. Selon Philippe Bihouix et Benoît de
Guillebon, auteurs de l'ouvrage francophone de référence sur ce sujet, le
recours au recyclage ne devrait pas suffire à résoudre ce problème, et il est
nécessaire de prôner des économies dans une optique à moyen terme, et non
plus à court terme.
Ressource hydrique
Cette ressource est limitée en quantité et en qualité (zones arides). Elle est
indispensable à la vie et à la plupart des activités humaines, telles que les
activités liées à l'agriculture, l'industrie et aux usages domestiques
(alimentation en eau potable). Elle est vitale pour le fonctionnement des
écosystèmes terrestres.
Les nappes phréatiques, zones humides et cours d'eau sont très inégalement
répartis sur la planète, ce qui est source d'inégalités écologiques et de santé.
L'accès à l'eau est parfois très contraint par sa profondeur ou l'indisponibilité
de moyens de pompage, épuration, etc. pour les populations locales. Sa
gestion nécessite donc une coopération inter-régionale et internationale, car
pouvant entraîner des tensions entre régions ou États voisins dans de
nombreuses parties du monde. Les effets cumulés du dérèglement climatique
et ceux de la surexploitation et des pollutions (qui ne s'arrêtent pas aux
frontières) - selon les prospectivistes - affecteront aussi la ressource en eau et
les difficultés de sa gestion durable.
Sur la Terre, il y a l'eau visible : l'eau de mer, l'eau contenue dans les calottes
polaires, les lacs, les rivières, les nuages et la pluie ; et l'eau invisible : les eaux
souterraines.
Si l'eau est très présente sur la Terre, 97 % de la ressource est de l'eau salée et
2 % est bloquée sous forme de glace. Il ne reste environ que 1% d'eau sous
forme d'eau douce liquide.
Répartition géographique
Si l'eau est abondante, elle n'est pas répartie uniformément sur la Terre. Neuf
pays se partagent ainsi 45 % du débit annuel mondial. L'eau est, en outre,
irrégulièrement répartie d'une année sur l'autre ou d'une saison sur l'autre
(plus de 60 % du débit annuel mondial étant généré lors d'inondations suivies
de sécheresses, parfois pluriannuelles).
En Chine, l'eau est gelée plusieurs mois par an au nord, l'ouest est caractérisé
par la désertification et le sud par un climat tropical ;
La situation devrait être critique vers 2031 quand la Terre portera environ 10
milliards d'habitants. Les problèmes d'approvisionnement risquent de priver
la moitié d'entre eux de ressources convenables en eau et de provoquer des
stress hydriques dans de nombreuses régions. Une réponse technique est de
réduire la consommation d'eau via de bonnes pratiques et des techniques
économes en eau. Mais le principal problème est la répartition inégale de
l'eau potable et les conséquences de son absence dans certaines zones. De
plus continuer à surexploiter les nappes phréatiques posera d'inévitables
problèmes écologiques à l'échelle de la planète, comment le montre une
étude de 2012 sur les eaux souterraines dans le monde.
174
Ressource minérale
Les réserves minérales prouvées sont une partie des ressources à la fois
repérées géologiquement et susceptibles d'être exploitées dans des
conditions techniques et économiques rentables. Les réserves minérales non
prouvées ne sont pas géologiquement connues.
La ressource désigne la quantité totale d'un minerai existant dans une zone
donnée, sans considération des possibilités d'exploitation présentes ou
futures. On appelle ressource initiale la quantité de ressource avant sa
production. Selon la connaissance que l'on a d'une ressource, il est possible de
la classifier plus précisément :
- Présumée : les estimations sont basées sur une continuité supposée plus
importante que pour les ressources mesurées ou indiqués, pour lesquelles il
existe des preuves géologiques. Les ressources présumées ne sont pas
nécessairement confirmées par des échantillons ou des mesures.
- Ressource non rentable : partie d'une ressource identifiée qui ne répond pas
aux critères des réserves et réserves marginales.
SITUATION D'INTEGRATION
Sciences Sciences de la C P3 S1
Terre
Situation 1 : Le cycle
Consigne :
ELEMENTS DE REPONSE
Consigne
C1 Interprétation correcte L’élève exploite leBonne
de la situation schéma et donne laprésentation de
listes des étapes dela copie. /copie
L’élève exploite le formation des propre, sans
schéma et donne la précipitions : ratures ni
listes des étapes de évaporation etsurcharges.
formation des évapotranspiration -
précipitions. ascendance de l'air deN/B : l’élève
l'air -condensation -mérite 1pt s’il
Raisonnement logique saturation-chutes des ne fait pas
gouttelettes d'eau-beaucoup de
L'élève explique le
écoulement ouratures (pas
terme « cycle » plus de 5
ruissellement-
infiltration- ratures ou
0/1 0,5/1 1/1
surcharges),
L’élève montre quepas plus de 5
c’est un circuit fautes
d’orthographe)
Ininterrompu
1pt
0/2 1/2 2/2
180
Total/Critère 1pt
/3 /6
Total /10
182
Sciences Sciences de la C P3 S2
Terre
Sur base des messages véhiculés par les images F1 et F2, attribue à
chacune d'elles un titre et précise impact de l'action menée pour
chaque cas sur l'environnement.
Propose les mesures à prendre pour pallier à ces situations.
Donne une interprétation de la F 3
F1 F2
ELEMENTS DE REPONSE
Consigne
C1 Interprétation L'élève donne un titre
correcte de la aux figures F1 et F2 :
situation
Destruction de la forêt
L'élève donne un Bonne
titre aux figures F1 et Feux de brousse présentation de
F2 : la copie. /copie
L'élève donne leur impact propre, sans
( N'importe quel sur l'environnement : ratures ni
titre) surcharges.
Diminution des
Raisonnement précipitations, N/B : l’élève
logique : sécheresse mérite 1pt s’il
ne fait pas
L'élève donne leur Accélération de l'érosion beaucoup de
impact sur par destruction de la ratures (pas
l'environnement végétation qui retient le plus de 5
ratures ou
sol.
surcharges),
N/B : 0,5pt pour pas plus de 5
chaque indicateur Pollution de l'air par les fautes
fumées d’orthographe)
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Bujumbura 2016
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