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REPUBLIQUE DU BURUNDI
SECTION SCIENCES
BIOLOGIE
GUIDE DE L’ENSEIGNANT
Edition 2017
Supervision générale
-NINDORERA Alice
-NTAMUTUMBA Béatrice
-NZOBONIMPA Balthazar
-SIRABAHENDA Dorothée
Thierry Evrard
INTRODUCTION .................................................................................................. 1
I. COMPETENCE DE L’ANNEE.......................................................................... 2
PALIER i ............................................................................................................... 5
SEMAINE 1 .......................................................................................................... 9
SEMAINE 2 ........................................................................................................ 11
SEMAINE 3 ........................................................................................................ 12
SEMAINE 4 ........................................................................................................ 13
SEMAINE 5 ........................................................................................................ 15
SEMAINE 6 ........................................................................................................ 17
SEMAINE 7 ........................................................................................................ 19
SEMAINE 8 ........................................................................................................ 20
SEMAINE 9 ........................................................................................................ 21
SEMAINE 10 ...................................................................................................... 22
Intégration ........................................................................................................ 22
Le réticulum endoplasmique......................................................................... 31
L’appareil de Golgi......................................................................................... 33
Les vacuoles................................................................................................... 35
Le centrosome ............................................................................................... 35
La chromatine................................................................................................ 36
Le nucléole .................................................................................................... 36
L’ARNm.......................................................................................................... 59
Palier 2 .............................................................................................................. 83
Reproduction .................................................................................................... 87
SEMAINE 1 ........................................................................................................ 87
SEMAINE 2 ........................................................................................................ 89
SEMAINE 3 ........................................................................................................ 92
De la fécondation à la naissance...................................................................... 92
HEREDITE .......................................................................................................... 95
SEMAINE 4 ........................................................................................................ 95
SEMAINE 5 ........................................................................................................ 97
SEMAINE 6 ........................................................................................................ 99
Ainsi, pour assurer cette phase transitoire, les illustrations, les schémas, les
extraits de textes et autres supports nécessaires ont été tirés des ouvrages
disponibles dans la plupart des établissements scolaires dont le Burundi
disposait d'un droit d’usage pour les avoir soit achetés, soit acquis par
donation légale.
1
INTRODUCTION
Ce document comporte :
-une compétence terminale qui précise notamment ce que l'élève doit être
capable de faire à la fin de l'année
I. COMPETENCE DE L’ANNEE
PALIER I
7
Points d’attention
SEMAINE 1
Un être vivant est formé de cellules
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Pour trouver une réponse à ces questions, si l’école dispose d’un microscope
les élèves vont faire une observation microscopique des cellules d’épiderme
d’oignon, des cellules d’un fragment d’une aile d’insecte,… (Support 1 A)
À défaut du microscope les élèves observent les schémas des cellules animale
et végétale du support 1 B, « structures schématiques comparées de la
cellule animale et de la cellule végétale » en vue d’identifier les différents
constituants.
Les élèves lisent le texte et observent les schémas du support 2, « Coup d’œil
sur la structure des membranes », ils/elles répondent aux questions en vue
d’identifier la structure des enveloppes cellulaires.
SEMAINE 2
Un être vivant est formé de cellules (suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
- Identifier la structure, la
composition et le rôle des éléments
du cytoplasme : le hyaloplasme, le
réticulum endoplasmique, les
ribosomes, l’appareil de Golgi, le
chloroplaste, la mitochondrie, le
centrosome.
EXEMPLES D’ACTIVITES D’ENSEIGNEMENT/APPRENTISSAGE
SEMAINE 3
Un être vivant est formé de cellules (suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
- la chromatine, le nucléole.
- Montrer que les pores nucléaires
permettent une communication
entre le noyau et le hyaloplasme
- - Comparer l’ADN et l’ARN
Ensuite, les élèves lisent le support 5,« Quelques tests chimiques pour
localiser l’ADN » en vue de confirmer que l’ADN se trouve dans le noyau de la
cellule et l’ARN dans le nucléole et dans le cytoplasme.
SEMAINE 4
Aspects de la vie cellulaire
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
SEMAINE 5
L’information génétique
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
L’élève observe ainsi les photos et lis le texte du support 10 « l’existence d’un
programme génétique » ; il/elle répond aux consignes en vue d’expliquer que
l’ensemble des gènes constitue le programme génétique.
SEMAINE 6
L’information génétique (suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
-Expliquer l’importance de la
reproduction conforme dans le
maintien du patrimoine
génétique.
-Etablir la relation entre
l’évolution de la quantité de l’ADN
et le cycle cellulaire.
SEMAINE 7
L’information génétique (suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
- -Expliquer le mécanisme de la
réplication ou autoreproduction
de l’ADN.
- -Montrer que les protéines
comportent des liaisons riches en
énergie.
SEMAINE 8
L’information génétique (suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Pour répondre à cette question, les élèves observent le schéma (support 17)
« l’ARN messager est l’inducteur spécifique de la synthèse des protéines » et
rédige un petit texte résumant le déroulement de la biosynthèse des
protéines.
pp 301
SEMAINE 9
L’information génétique (suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Les élèves lisent les textes et analysent les images du support 21 « Étude de la
transmission d’un caractère » .Ils/elles répondent aux consignes en vue
d’identifier que la transmission des caractères peut être liée au sexe ou pas.
SEMAINE 10
Intégration
23
SEMAINE 1
Nous pouvons donc dire que suivant les espèces et les organes considérés, la
forme varie, ainsi que les dimensions, mais toute cellule présente toujours
deux parties fondamentales:
- un noyau
- un cytoplasme
- d’un noyau qui est plus volumineux par rapport au cytoplasme dans les
cellules jeunes. La membrane nucléaire entoure le nucléoplasme où baignent
la chromatine et le nucléole. Cette structure est celle d’un noyau dit « au
repos » par opposition à noyau en « division ». Le noyau est nettement séparé
du cytoplasme par la membrane nucléaire. La membrane plasmique ou
membrane cytoplasmique constitue l’enveloppe la plus externe de la cellule.
http://www.cours-pharmacie.com/biologie-cellulaire
http://www.cours-pharmacie.com/biologie-cellulaire
27
Le cytosol est aussi nommé hyaloplasme : c’est la phase liquide dans laquelle
baignent les organites cytoplasmiques, à l'intérieur des cellules.
Notons que toutes les substances arrivant à la cellule doivent passer par la
membrane et la paroi. Chez les animaux, la membrane plasmique constitue
l’enveloppe la plus externe de la cellule ; elle règle les échanges entre le
hyaloplasme et le milieu extracellulaire.
La membrane cytoplasmique
Nous pouvons donc dire que la membrane plasmique n’est pas une simple
enveloppe qui délimite la cellule : c’est un filtre très sélectif qui laisse pénétrer
les substances nutritives dans la cellule et laisse sortir les déchets et les
produits de sécrétion.
Signalons que lors de l’étude de la cellule, il a été constaté que les cellules
libres, telles que les cellules en culture, peuvent incorporer des matériaux du
liquide environnant par deux procédés : la pinocytose et la phagocytose.
Il importe de dire que la cellule animale peut être nue ou protégée par une
paroi de nature et d’épaisseur variables.
La membrane nucléaire
SEMAINE 2
Le réticulum endoplasmique
Les ribosomes
En effet, bien que les ribosomes présentent tous une apparence identique, ils
doivent différer dans leurs capacités en ce qui concerne la synthèse protéique
puisque chaque cellule doit être capable de synthétiser de nombreuses
molécules protéiques dont elle a besoin pour sa structure ou ses fonctions.
Source: Boden J.P. (1989). Biologie Terminale D, Collection Tavernier, Bordas, pp. 9
33
L’appareil de Golgi
Les mitochondries
Les chloroplastes
Les vacuoles
Elle joue aussi un rôle important dans la turgescence des cellules végétales, en
assurant une pression suffisante à l'intérieur de la cellule, pour maintenir
une rigidité de certaines structures anatomiques (tige).
Le centrosome
SEMAINE 3
La chromatine
Nous pouvons dire que le noyau est composé d’une membrane double,
appelée enveloppe nucléaire, entourant une masse fluide (nucléoplasme)
contenant la chromatine.
Le nucléole
Sur le schéma, nous voyons que le nucléole n’est pas limité par une
membrane ; c’est une masse faite de granules qui ont environ 150 Å. Chaque
nucléole comporte une partie fibrillaire (située généralement au centre) et
une partie granulaire réunie en une masse spongieuse.
37
NB. : Il existe de petites molécules d’ADN dans les plasmides des bactéries,
dans les mitochondries et les plastes des Eucaryotes.
Comme nous l’avons vu en 2ème année, Watson et Crick ont montré que l’ADN
a la forme d’une double hélice dont chaque brin est formé d’une succession,
dans un ordre déterminé, des quatre nucléotides. Une molécule d’ADN est
38
L’ARN est formé d’une seule chaîne de nucléotide et non pas deux.
Parmi les bases qui constituent ces acides nucléiques, trois sont communs à
l’ADN et à l’ARN : adénine, cytosine, guanine tandis que la thymine est propre
à l’ADN et l’uracile à l’ARN.
SEMAINE 4
Cela est d’autant plus vrai que les macromolécules de masse molaire
supérieure à 10 000 ne traversent pas la membrane (support 7).
http://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/chimie-osmose-
5766/consulté le 24/10/2016
𝐶
: concentration molaire en moles par litres, T : température absolue
(273°C), t : température ambiante.
Plasmolyse et turgescence
Ce flux d'eau est créé soit par le manque d'eau dans le milieu externe, soit par
la présence dans ce milieu d'un liquide plus concentré que le milieu cellulaire.
Dans ces situations, il y a un déplacement d'eau par osmose depuis le milieu
cellulaire vers le milieu externe.
Ainsi, les cellules d'une plante soumise à une sécheresse ou à une eau trop
concentrée en sels perdront leur eau et seront en plasmolyse. Les parties
molles se ratatineront alors et la plante mourra de détres se hydrique si la
situation ne lui permet pas rapidement de réabsorber de l'eau.
42
http://www.futura-sciences.com/planete/definitions/botanique-plasmolyse-
6323/ consulté le 24/10/2016
Nous venons donc de voir que bien qu’apparaissant comme simple frontière
physique entre milieu intra et extra cellulaire, la membrane plasmique se
présente en réalité comme une structure réglant les échanges moléculaires.
Notons que lorsqu’on place les hématies dans une solution de chlorure de
sodium de concentrationinférieure à 8 °/oocelles-ci absorbent de l’eau, ce qui
détruit immédiatement leur structure interne : l’hémoglobine passe dans le
milieu (hémolyse) et les globules se décolorent.
Ainsi, lorsque l'entrée d'eau se fait dans une cellule animale, on dira plutôt
que la cellule est lysée et non pas turgescente, allant parfois même jusqu'à
l'éclatement et la mort de la cellule si celle-ci est placée dans une solution
très hypotonique. Cet éclatement est dû au fait que la cellule animale ne
possède pas de paroi.
Ainsi, dans la majorité des cas, les échanges cellulaires résultent d’une
activitécellulaire et sont directement liés à l’arrangement macromoléculaire
en périphérie de ces cellules. Si leur réalisation assure un bon fonctionnement
cellulaire (apport de métabolites nécessaires aux synthèses, excrétion de
déchets pouvant se révéler toxiques…), elle peut avoir des conséquences
particulières, telle la polarisation, qui, couplée à d’autres potentialités
membranaires dans les cellules excitables(cellules nerveuses et cellules
musculaires) permet la transmission du message.
44
SEMAINE 5
Les biologistes sont parvenus à produire de vrais jumeaux chez les animaux à
partir d’un seul ovule (clonage) support 10 C. Dans ce cas les vrais jumeaux
sont des descendants d’un seul parent ; ils forment un clone.
ous pouvons donc dire que les noyaux des cellules contiennent des
informations qui gouvernent les caractères qui sont transmises de génération
en génération en totalité ou en partie, quel que soit le mode de reproduction
dont les descendants sont issus. Ces informations sont appelées
« informations génétiques ».
Les chromosomes
Sur chaque chromosome, les gènes sont disposés de manière plus ou moins
linéaire et occupent les mêmes places sur des chromosomes homologues. Ils
peuvent porter des informations identiques ou différentes, mais relatives au
même caractère : ce sont des allèles.
Structure du chromosome.
Les chromosomes ne sont visibles que lors de la division cellulaire, appelée mitose.
On les étudie à un moment particulier de cette mitose, appelé métaphase. Ils
apparaissent formés de deux chromatides (reliées au niveau du centromère) dont la
forme et l’aspect sont caractéristiques.
https://www.google.bi/
46
Notion de caryotype
Extrait de : Sciences Natureles Terminale D, Désiré Ch., 1974, Bordas, pp. 206
L’information génétique est portée par les gènes sur les chromosomes.
Les recherches ont montré que les deux bras d’un chromosome sont deux
molécules d’ADN strictement identiques. Entre deux chromosomes d’une
paire de chromosomes homologues, les molécules d’ADN ne sont pas de
compositions identiques. Les informations génétiques que contiennent ces
molécules sont différentes. Pour un même caractère, les gènes peuvent
porter des informations différentes ou identiques qui portent le nom
d’allèles. L’allèle qui s’exprime est l’allèle dominant, celui qui ne s’exprime
pas est appelé allèle récessif.
L’ADN est sans conteste la plus longue molécule connue chez les êtres vivants
(C’est une très grosse molécule ou macromolécule, visible au microscope
électronique à condition d’utiliser de très forts grossissements, s upérieurs à
500 000).
51
SEMAINE 6
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mitose
La mitose est donc une division cellulaire qui à partir d’une cellule à 2n
chromosomes donne naissance à deux cellules filles à 2n chromosomes. De ce
fait, on dit que la mitose est une reproduction conforme.
52
La reproduction conforme
Nous pouvons dire que la mitose se caractérise par la mise en jeu successive
de trois mécanismes indispensables :
- se spiralisent
c) Des mouvements de trois ordres qui vont séparer les deux stocks
identiques :
Le cycle cellulaire
Une cellule qui ne se divise pas reste toujours en phase G1 d’interphase ; elle
n’entre jamais en phase S. Il arrive cependant que des cellules qui n’entrent
pas normalement dans la phase S, y parviennent et puissent donc s e diviser,
alors qu’elles avaient normalement perdu cette aptitude. C’est le cas par
exemple des cellules cancéreuses. C’est aussi le cas de certains globules
blancs, les lymphocytes, qui se divisent lors des réactions immunitaires.
56
SEMAINE 7
L’autoreproduction de l’ADN
- Des dosages de la quantité d’ADN présente dans une cellule ont montré que
cette quantité double peu de temps avant le début de la mitose. Il existe donc
une phase de synthèse appelée phase S de l’interphase, correspondant à la
réplication de l’ADN.
- Des expériences comme celles de Taylor (support 15) ont montré que le
doublement de la quantité d’ADN était dû à une réplication de la molécule.
Celle-ci est visible au microscope électronique sur la chaîne nucléosomique du
noyau interphasique
Elle débute en divers points sous forme « d’yeux de réplication » qui finissent
par se rejoindre ; on voit alors deux chaines séparées. Comme la quantité
d’ADN dosée dans la cellule double exactement à ce moment, c’est que les
deux molécules filles obtenues ont chacune la même masse que la molécule
mère.
Conclusion
Les molécules d’ADN qui constituent les chromosomes des cellules-filles sont
rigoureusement les mêmes que celles de la cellule initiale. La mitose assure
une reproduction conforme des cellules.
57
Les protéines sont formées par des acides aminés. Ces acides aminés
répondent à la formule :
Deux fonctions :
Les acides aminés s’unissent par des liaisons peptidiques. (La nature de la
molécule de protéine dépend de la succession des acides aminés qui la
constituent).
Il existe 20 acides aminés fondamentaux, qui diffèrent par leur radical. Deux
acides aminés se liant par liaison peptidique forment un dipeptide, un
troisième acide aminé peut s’adjoindre par liaison peptidique aux deux
premiers formant un tripeptide. Lorsqu’il devient difficile de nommer un
peptide, on l’appelle polypeptide.
Notons que quel que soit le type de cellule considéré, la mis e en place des
acides aminés dans une chaîne polypeptidique n’est jamais commandée
directement par l’ADN, mais par un autre acide nucléique, l’ARNm, qui est une
« copie » de l’information portée par l’ADN.
58
SEMAINE 8
Signalons qu’il a été prouvé que l’ordre dans lequel s’enchaînent les acides
aminés dans une chaîne polypeptidique est déterminé par l’ordre dans lequel
s’enchaînent les nucléotides dans l’ADN.
L’ARNm
Étant donné que l’ADN reste toujours dans le noyau, il faut admettre
l’existence d’un intermédiaire. Cet intermédiaire, l’ARNm, joue le rôle d’un
message élaboré à partir de l’ADN et envoyé aux organites chargés de son
exécution, situés dans le cytoplasme. Ainsi, l’information génétique portée
par l’ADN du noyau doit au préalable être transcrite en une autre molécule
informative, l’ARNmessager.
Le Code génétique
Tableau qui donne les diverses combinaisons possibles des 4 nucléotid es pris 3 par 3 et leur « signification ».
62
L’assemblage des acides aminés pour former une protéine fait intervenir 3
acteurs principaux :
- l’ARNm (ARNmessager)
- les ribosomes
- les ARNt ( ARN de transfert)
-
L’ARNt assure ainsi la correspondance entre les codons des ARNt et les acides
aminés constitutifs des protéines. De ce fait, les ARNt sont de « petites »
molécules qui présentent deux potentialités :
- l’initiation du processus
- l’élongation de la chaîne polypeptidique
- la terminaison qui marque l’arrêt de l’incorporation des acides aminés
64
Source : Boden J.P. (1989). Biologie Terminale D, Collection Tavernier, Bordas, pp. 45
SEMAINE 9
Source: J.-N Cloarec, 1983, Biologie Terminale D, Collection Tavernier, Bordas, pp. 30
67
Ainsi, une cellule somatique qui subit la mitose donne naissance à deux
cellules qui possèdent chacune 46 chromosomes. La mitose est donc une
reproduction conforme.
La méiose est une division cellulaire qui concerne donc les cellules
reproductrices. Ces cellules sexuelles qui sont diploïdes contiennent
généralement une paire de chromosomes sexuels : soit XY, soit XX. Si ces
cellules subissent la méiose, elles donneront des spermatozoïdes ou des
ovules qui sont haploïdes, c’est-dire qu’ils renferment soit le chromosome X,
soit le chromosome Y.
Télophase I : les deux lots de n chromosomes fissurés arrivent aux deux pôles
de la cellule et restent individualisés. Une membrane sépare la cellule-mère
en deux. La cellule-mère se divise en deux cellules filles. Chaque nouvelle
cellule ne reçoit qu’un chromosome de chaque paire. Première division=
réductionnelle.
Bilan de la méiose
Chaque cellule haploïde hérite d’une seule des quatre chromatides de chaque
tétrade. Elle ne contient donc plus qu’un seul des deux chromosomes
homologues rassemblés dans la cellule diploïde.
70
Exemple : Dans l’espèce humaine, chez la femme, tous les gamètes ont la
même constitution :
Chez le male : tous les gamètes n’ont pas la même constitution : xy. il y a
donc 2 types de gamètes.
71
Dans chaque tube on fait arriver deux gouttes de sang défibré de mouton et
on agite le mélange.
Le contenu du tube 1 est rose, mais parfaitement transparent, celui des tubes
2 et 3 est rose, mais opaque. En laissant reposer les tubes, on voit apparaître
un culot surmonté d’un liquide clair dans les tubes 2 et 3, le contenu du tube
1 restant uniformément coloré en rose. Les tubes 2 et 3 renferment une
suspension dont la phase « solide » est représentée par les globules rouges
qui sédimentent ; le tube 1 renferme une solution qui par sa couleur ne peut
être qu’une solution d’hémoglobine.
74
Consignes
Élément de solution
Alors, pour laver la viande sans toutefois la dévaloriser il faut tenir compte des
propriétés de l’eau (expérience 2) sur les cellules animales et celles de la
chaleur sur les corps albuminoïdes. Il faut également considérer les propriétés
physico-chimiques de la matière vivante.
75
Après la manipulation, laver les morceaux de viande dans l’eau chaude ; cuire
la viande dans l’eau bouillante. La chaleur coagule les protéines (corps
albuminoïdes), le blanc de l’œuf en est l’exemple. Il s’agit d’un changement
d’état physique de la matière vivante et non pas d’une modification chimique.
SS BCST BIO A3 P1 C1 S2
Document 1
Le clonage chez les mammifères peut être réalisé par greffes des noyaux dans des ovules préalablement privés de leur noyau .
79
Consignes :
Éléments de solution
PALIER 2
85
I. COMPETENCE DU PALIER 2
Reproduction
Hérédité
Points d’attention
REPRODUCTION, HEREDITE
REPRODUCTION
SEMAINE 1
La formation des gamètes, première étape de la reproduction sexuée
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
• -Comparer l’ovogenèse et la
spermatogenèse
88
SEMAINE 2
La formation des gamètes, première étape de la reproduction sexuée (suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
• Cycles et hormones
sexuelles
• Le contrôle du complexe
hypothalamo-hypophysaire
Ils/elles observent les schémas et lisent le texte du support 25« Les cycles
sexuels » ;
SEMAINE 3
De la fécondation à la naissance
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
- À partir du support 29
HEREDITE
SEMAINE 4
Transmission des caractères héréditaires
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Ils/elles répondent aux consignes en vue deconclure qu’au fil des générations
issues du croisement de deux plantes de variété pure différentes d’un
caractère, on peut avoir des descendants de caractères différents.
-Ensuite, les élèves analysent les résultats d’une recherche effectuée sur des
souris(support 36 ) », ils/elles répondent aux consignes et concluent que les
résultats obtenus ne concordent pas avec les résultats d’un monohybridisme
avec dominance. En analysant les phénotypes obtenus, ils/elles constatent
que les individus homozygotes, de race pure ne sont pas présents. Ils sont
morts avant la naissance. Il s’agit donc d’un cas de « gène létal ».
SEMAINE 5
Transmission des caractères héréditaires (suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Ils/elles répondent aux consignes en vue d’identifier que chez l’homme, dans
le cas d’une hérédité liée au sexe, ce sont les allèles situés sur le chromosome
X qui sont transmis aux enfants.
SEMAINE 6
Transmission des caractères héréditaires(suite)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Étude de la transmission de
deux caractères :
Dihybridisme
- Distinguer le dihybridisme à
ségrégation indépendante et le
dihybridisme à gènes liés ou
linkage
- Enoncer la troisième loi de
Mendel
SEMAINE 7
Les anomalies chromosomiques et géniques
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Les élèves s’interrogent sur le fait que des parents peuvent engendrer des
enfants anormaux.
SEMAINE 8
101
SEMAINE 1
REPRODUCTION ET HEREDITE
chez les mammifères, les gamètes mâles et les gamètes femelles sont produits
respectivement au niveau des organes reproducteurs mâles et des organes
reproducteurs femelles aussi appelés appareils génitaux.
Une coupe de testicule (support 22) montre que cet organe est entouré d’une
épaisse membrane et divisé en lobules. Dans chaque lobule apparaissent des
sections circulaires ou obliques de tubes : les tubes séminifères. Chez
l’homme, il y a 3 à 4 tubes par lobule. Une section d’un tube séminifère laisse
voir que le tube séminifère a une paroi et une lumière centrale : le tube
séminifère est creux. Dans la paroi, de nombreuses cellules arrondies sont
côte à côte, alors que la lumière est bordée de cellules avec un prolongement
filiforme, les spermatozoïdes.On rencontre dans la paroi des tubes
séminifères de grandes cellules, qui occupent toute la largeur de la paroi et
dont les ramifications entourent toutes les cellules reproductrices ce sont les
cellules de Sertoli, ou cellules nourricières. Les tubes sont séparés par du tissu
conjonctif ; dans ces espaces inter tubulaires, il existe des îlots de cellules
interstitielles ou cellules de Leydig et des vaisseaux sanguins. Tous les tubes
102
L’ovaire est un organe ovoïde qui possède une zone centrale ou zone
médullaire, riche en vaisseaux sanguins et une zone périphérique (écorce) ou
zone corticale contenant des structures arrondies de différentes tailles,les
follicules ovariens. Chaque follicule est constitué d’un ovocyte entouré de
cellules folliculaires.
Sur des coupes d’ovaire (support 23), on distingue divers stades évolutifs de
follicules :
Le corps jaune, plus volumineux encore que le follicule mûr, est formé
de cellules toutes semblables, les cellules lutéiniques, chargées d’un
pigment jaune-orangé, la lutéine. Le corps jaune résulte de l’évolution
du follicule de De Graaf après la ponte ovulaire.
Les ovaires produisent les ovules(support 23) et sécrètent aussi deux types
d’hormones : les œstrogènes et la progestérone.
- -phase d’accroissement
- -phase de maturation du noyau
- -Phase de différenciation du cytoplasme
105
SEMAINE 2
Par convention, le début du cycle correspond au premier jour des règles. Les
cycles, et donc les règles, n’existent chez la femme que pendant une période
de la vie, qui correspond à la période de fécondité.
Dans tous les cas, l’ovaire, l’utérus et d’autres organes subissent une
ovulation cyclique.
- La phase lutéinique (ou lutéale) : Cette phase, qui a une durée assez
constante de 14 jours, est caractérisée par la formation, l’évolution et la
régression du corps jaune périodique. Dans le follicule ayant expulsé
l’ovocyte au moment de l’ovulation, les cellules folliculaires de la
granulosa se multiplient activement et se chargent d’un pigment (jaune-
orangé chez la femme). Vers la fin du cycle et au début du cycle suivant,
si la fécondation n’a pas lieu, le corps jaune régresse rapidement, laissant
la place à un nodule blanchâtre.
L’utérus est formé d’un muscle lisse externe, très épais, le myomètre et
d’une muqueuse interne, endomètre, riche en vaisseaux sanguins.
Les graphes ci-dessous montrent que l’abondance de la glaire ainsi que ses
propriétés varient selon le jour du cycle. C’est un facteur essentiel pour
favoriser la fécondation.
Il existe donc des relations entre l’ovaire et l’utérus et ces relations sont
commandées par les hormones.
109
Les hormones sexuelles sont sécrétées par les ovaires et les testicules. La
thèque interne des follicules ovariens sécrète les œstrogènes, le corps jaune
sécrète la progestérone ; tandis que les cellules interstitielles des testicules
sécrètent la testostérone.
• Le rôle de l’hypophyse
• Les gonadostimulines
Comme pour l’ovaire, l’hypophyse agit sur les testicules par l’intermédiaire
des hormones. L’hypothalamus produitGnRHqui va influencer l’hypophyse à
produire les gonadostimulines FSH et LH.
- La LSH a pour cellules cibles les cellules des tubes séminifères ; elle permet le
développement de ces derniers et contrôle la production de spermatozoïdes.
SEMAINE 3
I.3. La fécondation
I. 4. La gestation
I. 4.1. Nidation
Le support 29 montre que l’œuf tout en migrant dans la trompe subit des
divisions successives avant de s’implanter au niveau de l’utérus. Lorsque cet
œuf s’implante dans la muqueuse utérine, on parle de nidation : c’est la
progestérone qui agit sur la muqueuse utérine pour que la nidation soit
possible. À ce moment, la gestation commence. Le corps jaune du follicule
qui produit la progestérone demeure actif un certain temps, ensuite il décroit
et est remplacé dans la production de progestérone par le placenta.
Dès la nidation, l’embryon est nourri par les tissus maternels et aura une
croissance rapide (il mesure 2 mm au 14ème jour). S’ily a fécondation,
Mais le placenta laisse aussi diffuser vers le sang du fœtus des substances
nocives telles que la nicotine ou certains médicaments.
Il existe deux grandes classes de jumeaux : les vrais et les faux jumeaux.
Les vrais jumeaux sont issus d’un œuf unique d’où le qualificatif de
monozygote. Provenant d’un seul œuf, ils sont de même sexe et ont les
mêmes caractères génétiques. Selon le mode de division de l’œuf, on
aura un agencement différent des annexes.
Les prostaglandines sont des substances libérées, entre autres par l’utérus
gravide ; l’une d’elles est un stimulant du muscle utérin.
I.6.La lactation
Les femelles des Mammifères allaitent leurs petits. Après l’accouchement, les
cellules sécrétrices des alvéoles mammaires (support 31) produisent du lait,
d’une part en puisant dans le sang de l’eau, des sels minéraux et des protides
(albumines et globulines), d’autre part en synthétisant du lactose, de la
caséine et des lipides. Cette « montée de lait » débute par la sécrétion du
colostrum de composition un peu différente de celle du lait.
Il a été prouvé que si on enlève l'hypophyse chez un animal femelle qui allaite,
il se produit immédiatement un tarissement de la sécrétion lactée.
I.6.2.Sécrétion de lait
La succion exercée par les petits sur les mamelons entretient la sécrétion
lactée. Elle provoque en effet la stimulation de terminaisons nerveuse ; les
influx nerveux gagnent l’encéphale ; l’hypothalamus réagit alors en agissant
sur l’hypophyse qui sécrète la prolactine. Le contrôle de la lactation associe
donc une commande nerveuse et une commande humorale.
Le lait, stocké dans les acini des glandes mammaires est excrété dans les
canaux qui leur font suite. Cette éjection sans laquelle le nouveau -né ne
pourrait être alimenté est due l’activité des cellules contractiles entourant les
acini. Une simple aspiration ne suffisant pas. La stimulation du mamelon lors
de la succion est à l’origine d’influx nerveux centripètes qui atteignent
certains centres nerveux céphaliques ; ceux-ci sont à l’origine de la production
d’ocytocine par l’hypophyse postérieure. Cette hormone stimule les cellules
contractiles entourant les acini, permettant ainsi l’évacuation du lait.
SEMAINE 4
Les gènes qui se rapportent au même caractère distinctif et qui sont localisés
au même endroit dans les chromosomes sont appelés allèles.
Le support 33A montre que Mendel a utilisé deux variétés de pois qui
diffèrent par un caractère : la forme de la graine. L’une avait des graines lisses
et l’autre des graines ridées. On parle donc de monohybridisme.
Le support 34 montre que le croisement des hybrides entre eux donne des
pois à graines lisses et des pois à graines ridées dansles proportions ¾ et ¼.
Ces proportions sont toujours retrouvées dans le cas d’un monohybridisme
avec dominance.
Le support 33B montre que les parents diffèrent par la couleur du pelage, et
chacun des deux appartient a une variété stable pour le caractère
correspond : deux souris grises croisées entre elles ne donnent que des souris
grises et la descendance de deux souris blanches ne comprend que des souris
blanches. Les deux variétés (ou lignées) sont dites pures pour le caractère
considéré.
Analyse quantitative.
125
La génération F2, comporte trois génotypes : G/G, b/b, G/b dont les
proportions respectives 25%, 25% et 50%. Les souris porteuses de deux allèles
identiques sont homozygotes.
Les souris de génotype G/G, sont grises, celles de génotypes b/b sont
blanches. Les souris porteuses des allèles différents et de génotype G/b sont
hétérozygotes ; elles sont de couleur grise et ne peuvent être distinguées des
homozygotes G/G. C’est pour cette raison qu’on a à la F2, 75% de souris grises
.Les homozygotes de F2 sont de lignée pure comme les parents, alors que les
hétérozygotes F2 sont hybrides comme les individus de la génération F1.
126
Le croisement entre les belles de nuit à fleurs rouges et les belles de nuit à
fleurs blanches.
II.1.3. Croisement-test
Les hybrides de 1ère génération sont tous semblables pour le caractère étudié.
Les caractères de l’hybride sont généralement ceux de l’un des parents
(caractère dominant).
Les individus de race pure ne produisent qu’une seule sorte de gamètes ; ils
proviennent eux-mêmes de l’union de deux gamètes identiques. On les
appelle « homozygotes ».
Dans les faits, on parle à tort de gène létal. En réalité ce ne sont pas les gènes
qui sont létaux, mais plutôt leurs allèles, ou leurs mutations. Les allèles sont
les différentes versions d’un même gène. Avant tout, ilest tout de même
important de bien comprendre ce qu’est un gène.
Petit rappel donc : un gène est une séquence d’ADN, une unité d’information
génétique. L’ADN est un support d’information, il contient les plans de la
structure d’unêtre vivant et en dicte la construction.
Lorsque l’expression d’un allèle d’un gène provoque la mort d’un individu en
empêchant le déroulement normal d’une séquence métabolique fondamental
pour l’organisme, on dit alors qu’il est létal. L’allèle létal peut être soit
dominant, soit récessif, mais s’il est dominant, l’homozygote (allèle en double)
et l’hétérozygote (allèle en un seul exemplaire), ne seront pas viables. Cela
signifie qu’ils mourront in utéro.
129
Dans certains cas cependant, l’hétérozygote peut vivre assez longtemps pour
se reproduire et transmettre alors son allèle à sa descendance. Si cette
descendance ayant hérité de cet allèle est alors reproduite avec un autre
hétérozygote, certains petits seront donc homozygotes et donc non viables, et
d’autres hétérozygotes qui pourront à leur tour se reproduire et transmettre
l’allèle. Et ainsi de suite…
SEMAINE 5
Pour traduire les cas d’hérédité liée au sexe, on utilise les lettres X et Y (qui
désignent les chromosomes sexuels) pour écrire le génotype.
La transmission du daltonisme
Dans le support 37 les sujets qui ont présenté des troubles de la vision des
couleurs sont :
Détermination du sexe
Transmission de l’hémophilie.
C’est une anomalie de la coagulation sanguine qui n’affecte que les sujets
masculins. Le gène responsable de cette anomalie est porté par le
chromosome X et la transmission de la maladie est semblable à celle du
daltonisme. L’anomalie est très rare chez les femmes, car la probabilité de
l’union entre un homme hémophile et une femme vectrice est très rare. Elle
se manifeste en premier lieu par l’apparition d’hémorragie entre 12 et 18
mois au moment des premiers pas de l’enfant, par la suite toutes blessures et
tous chocs deviennent graves surtout au niveau des articulations.
On sait que les facteurs héréditaires ou gènes sont portés par des
chromosomes. Deux chromosomes d’une même paire sont dits homologues,
car chaque gène de l’un a un gène correspondant sur l’autre chromosome.
Ces gènes correspondants sont appelés allèles ; ils portent les instructions
pour un caractère héréditaire donné dont ils peuvent déterminer l’expression
(lisse, ridé, …).
Les groupes sanguins sont dictés par la présence d'un allèle sur un gène
particulier du chromosome 9.
𝐴 𝐴
- les sujets de génotype 𝐴 ou 𝑂 sont de groupe A,
Ces sujets présentent sur les globules rouges des antigènes A (ainsi que
des anticorps anti-B dans son sang)
𝐵 𝐵
- les sujets de génotype 𝐵 ou 𝑂 sont de groupe B
Ces sujets présentent sur les globules rouges des antigènes B (ainsi que
des anticorps anti-A)
𝐴
- les sujets de génotype 𝐵 sont de groupe AB
Ces sujets présentent sur les globules rouges à la fois des antigènes A et des
antigènes B (mais pas d'anticorps)
𝑂
- les sujets de génotype sont de groupe O
𝑂
Ces sujets ne présentent aucun antigène (mais possède dans le sang des
antigènes anti-A et anti-B).
• Facteur rhésus
Dans la majorité des cas, les receveurs sont transfusés avec les globules
rouges d'un donneur du même groupe sanguin. En effet, la transfusion d'un
sang de groupe différent peut avoir des conséquences sérieuses. Ceci est dû à
la présence des anticorps cités plus haut. Ces éléments vont s'attaquer aux
antigènes qui ne sont pas présents dans le sang de l'individu.
Chez les femmes enceintes Rh- dont le fœtus est Rh+, cette incompatibilité
peut entraîner des complications à la naissance.
anémie par la destruction des hématies, jaunisse due aux substances libérées
pendant cette destruction, altération des cellules nerveuses et même mort.
Seule une exsanguino-transfusion (remplacement total du sang du nouveau-
né) peut sauver l’enfant.
SEMAINE 6
1ercas : Les deux gènes sont portés par 2 paires différentes de chromosomes.
On parle de gènes indépendants ou gènes à ségrégation indépendante.
2ème cas : Les deux gènes sont portés par la même paire de chromosomes ; on
parle alors de gènes liés. Cette liaison porte le nom de linkage.
À partir de cette cellule diploïde, 4 types de gamètes pourront être formés qui
ont les génotypes suivants :
𝐴 𝐵
AB (25% des gamètes formés)
On remarque que les génotypes des gamètes sont formés par un des termes
(numérateur ou dénominateur) de la première fraction et par un des termes
de la seconde fraction.
Quand les gènes sont liés, on écrira le génotype sous forme d’une seule
fraction en veillant cependant à superposer dans cette fraction les deux allèles
𝐴𝐵
d’un même gène. Exemple :
𝐴𝐵
La cellule diploïde : donnera naissance à des gamètes dont les génotypes
sont : AB ou ab
Mendel croise deux variétés de pois. Il s’est assuré par les cultures répétées
que celles-ci sont de race pure pour les deux caractères à étudier.
Il croise une variété a gaines lisses et jaunes avec une variété à graines ridées
et vertes. Après fructifications, l’examen des gousses montre qu’elles
contiennent des graines hybrides.
F1 : -toutes semblables
Interprétation
Chaque gamète ne recevant que l’un des allèles de chaque couple, soit L soit
r, soit J soit v.
Gamètes du
parent
hybride
gamète
du parent LJ Lv rJ rv
pure (récessif)
rv
(3/4+1/4)(3/4+1/4) =9/16+3/16+3/16+1/16
𝐴𝐵
Exemple : génotype les gamètes produits sont :AB et ab
𝐴𝐵
Ex : génotype
Les pourcentages selon lesquels sont produits les divers types de gamètes
dépendent du pourcentage de crossing-over.
142
SEMAINE 7
Un cas particulier est celui des effets de facteurs mutagènes sur les bactéries
et virus dont la génomique ne peut être comparée à celles des organismes
dits « supérieurs » ou de type plante, champignon et animaux
Ce caryotype s'écrit :
- La drépanocytose
- La thalassémie
SEMAINE 8
V. SITUATIONS D’INTEGRATION
SS2 BIO A3 P2 C1 S1
courbe 1
2ème série d’expériences: elle porte sur 18 lots de lapines et dure deux jours
Courbe 2
147
Consignes
1. En te basant sur les informations fournies par le texte, les courbes (1) et (2)
et sur tes connaissances,
Éléments de solution
3. Conseils :
Suivre de près ses lapins pour espacer les portées (respecter les dates
d’échéances de saillies)
148
Total par
critère : /4pts /6pts
Total : /10 pts
149
SS BCST BIO A3 P2 C1 S2
LA CULTURE DE MAÏS
1. Le principe de l’hybridation.
2. Les maïs de la variété A ont des grains noirs et lisses tandis que les maïs de
la variété B ont des grains jaunes et ridés. À la récolte, on obtient des maïs à
grains noirs et lisses. Si on fait une fécondation croisée entre les maïs de la
variété B avec les maïs issus de la semi des grains noirs et lisses qu’on avait
récoltés, on obtient quatre phénotypes différents dans les mêmes
proportions.
151
Consignes
Éléments de réponse.
Le deuxième croisement lui confirme que les maïs à grains noirs et lisse
obtenus au premier croisement sont réellement des hybrides. De plus, ce
croisement lui apporte deux nouvelles variétés.
- l’agriculteur sème deux variétés (ou plus) sur un même terrain pour
permettre la pollinisation croisée en vue d’obtenir des grains hybrides.
- l’agriculteur respecte l’espacement des pieds de maïs (50cm x 50 cm). Le
terrain sera occupé uniformément, tout espace utile et nécessaire sera
rentabilisé.
- l’agriculteur applique des engrais riches en azote, potassium et phosphore.
- -l’agriculteur lutte contre les ennemies des plantes (culture de maïs).
152
qualité et quantité de la
production/1pt
Consigne L’élève parle d’un avantage L’élève se réfère au document et
2: que l’agriculteur tire dans la parle de la résistance des hybrides
pratique des différents aux maladies/1pt et de
croisements/1pts. l’obtention de plusieurs variétés
de maïs/1pt
Consigne L’élève propose de conseils à Il donne des conseils en matière
3: l’agriculteur visant de la sélection et l’utilisation des
l’augmentation de la récolte semences sélectionnées
/1pt (Hybridation) /1pt
PALIER 3
155
I. COMPETENCE DU PALIER 3
Communication nerveuse :
- Comportement
- Activité volontaire et involontaire
- Arc réflexe
- Réflexes conditionnels
- -Message nerveux
- Potentiel de repos, potentiel d’action
L’activité cardiaque
- Automatisme cardiaque
- Contraction cardiaque
- Contrôle nerveux de l’automatisme cardiaque
- Régulation de la glycémie
- Un équilibre dynamique : L’homéostasie
Points d’attention
SEMAINE 1
COMMUNICATION NERVEUSE
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Extrait de : Le monde vivant qui nous entoure, ancien livre de l’élève 1, page
51-52
SEMAINE 2
COMMUNICATION NERVEUSE (SUITE)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
SEMAINE 3
COMMUNICATION NERVEUSE (SUITE)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
SEMAINE 4
LE SANG ET LE MILIEU INTERIEUR
L’ACTIVITE CARDIAQUE
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Automatisme cardiaque
Le fait que l’action cardio -
- Identifier le siège de modératrice du parasympathique est
l’automatisme cardiaque constante.
Contraction cardiaque
Est-il de même pour les cellules internes de l’organisme qui baignent dans le
liquide interstitiel?
- les élèves réalisent une expérience avec du sang frais du bétail recueilli dans
les lieux d’abattage conformément au support 50 « Diverses méthodes
peuvent être employées pour isoler le plasma des éléments figurés du sang»
en vue de mettre en évidence les constituants du sang et du plasma.
cœur.
SEMAINE 5
L’ACTIVITE CARDIAQUE (SUITE)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Contrôle nerveux de
l’automatisme cardiaque
Quand on a peur, le cœur bat vite. Y a-t-il une relation entre le cœur et le
système nerveux ?
Lors de l’abattage, si une artère est sectionnée tout près du cœur, le jet du
sang est saccadé, les élèves cherchent à savoir ce qui est à l’origine de la
pression variable du sang.
SEMAINE 6
LES RELATIONS HUMORALES
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
SEMAINE 7
LES RELATIONS HUMORALES (SUITE)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
Un équilibre dynamique :
L’homéostasie
Le rein n’est pas un simple filtre.
- définir l’homéostasie
- expliquer les échanges entre
les cellules et leur milieu
- expliquer comment s’établit
l’équilibre hydrominéral
- expliquer le rôle des reins dans
l’équilibre hydrominéral
- - Comprendre la régulation de
la teneur en eau et en sodium.
170
SEMAINE 10
INTEGRATION
173
SEMAINE 1
Notons que tout comportement ne prend son sens que par rapport aux autres
comportements. La vie n’est qu’une succession de comportements plus ou
moins compliqués, si impliqués les uns dans les autres qu’il est difficile de les
dissocier pour les analyser.
Normalement, dès que les doigts se sont refermés sur le verre, le cerveau
envoie l’ordre de porter celui-ci à la bouche ?
176
Le cerveau exerce ainsi un contrôle permanent sur presque toutes les activités
de notre organisme.
Le cerveau est logé dans le crâne. La moelle épinière fait suite au cerveau ;
elle protégée par les vertèbres. De l’encéphale (cerveau, cervelet et tronc
cérébral) partent des nerfs crâniens et de la moelle épinière des nerfs
rachidiens. Chez l’homme on a 31 paires de nerfs rachidiens et 12 paires de
nerfs crâniens
Chez les vertébrés, l’encéphale est entouré par les méninges. De l’extérieur
vers l’intérieur, on distingue :
-L’arachnoïde
La réalisation d’un geste, même très simple, fait intervenir plusieurs étages du
système nerveux.
Le message moteur est transmis par les nerfs moteurs aux effecteurs.
Centre
nerveux
Récepteur Effecteur
Stimulus Réponse
Les récepteurs sensoriels permettent aux corps d’un individu d’être informés
sur l’état de son environnement. Ils réagissent donc à ce que l’on nomme un
stimulus, soit les changements qui se produisent dans l’environnement et qui
sont perceptibles par un récepteur sensoriel.Le circuit sensitif parcouru par
l'influx nerveux est toujours le même, peu importe le stimulus qui sera à
l'origine de celui-ci. Tout commence par le stimulus qui sera capté par un
récepteur sensoriel. Une transformation se produit afin de changer le stimulus
en influx nerveux. Par la suite, l'influx parcourt un conducteur (un neurone
sensitif par exemple) jusqu'au cerveau, lieu où l'influx sera analysé.
179
Voici un tableau qui résume le parcours de l'influx nerveux pour chacun des
récepteurs sensoriels.
SEMAINE 2
On voit que l’influx nerveux a suivi une direction centrifuge ; cet influx
nerveux est appelé influx nerveux moteur. Le nerf du tympan contient des
fibres qui conduisent l’influx nerveux moteur. Ce sont des fibres motrices. La
glande est appelée l’effecteur. C’est qui donne la réponse à l’excitation.
C’est dans le bulbe rachidien que s’élabore la réponse aux messages nerveux
envoyés par les fibres sensitives. Le bulbe rachidien est le centre nerveux
réflexe.
183
Réflexe inné
Réflexe conditionnel
Le support 44 décrit les expériences de Pavlov (un savant russe) portant sur la
sécrétion salivaire chez le chien. Dans un premier temps, quand le chien
entendait le son du métronome, il ne salivait pas. Dans un second temps,
Pavlov faisait entendre le bruit rythmé d’un métronome au chien puis il lui
donnait de la nourriture (viande). Finalement, à chaque fois que le chien
percevait le son du métronome, il salivait. Le son est donc devenu un excitant
salivaire : c’est un excitant conditionnel.
Nous pouvons donc dire qu’une stimulation quelconque, dite neutre, peut
déclencher une réponse réflexe sans raison anatomique apparente dans
certaines conditions :
- ceux qui amènent l’animal à agir sur le milieu, ce sont les réflexes skinériens
ou opérants.
SEMAINE 3
I.1.6.Message nerveux
Comme la plupart des cellules, les neurones sont délimités par une
membrane cellulaire et possèdent un noyau et de multiples organites.
Les neurones possèdent une faculté qui leur est propre : celle de transmettre
un influx nerveux.
Le rôle des dendrites est de capter les messages des autres cellules avec
lesquelles le neurone est en contact et de les transmettre au corps cellulaire.
Cet axone, toujours unique, a une longueur allant de quelques mm pour les
neurones du cerveau à plus d’1 m s’il va de la moelle épinière où se trouve le
corps cellulaire jusqu’à l’organe qu’il innerve.
À leur niveau, les neurones sont seulement contigus, mais il n’y a pas
continuité. Dans l’espace synaptique séparant les deux cellules, l’influx
nerveux déclenche la sécrétion d’une substance chimique, médiateur de
l’information.
Cette fente synaptique est suffisante pour assurer une isolation entre les deux
membranes ; un potentiel d’action atteignant cette zone ne peut donc être
transmis directement à la cellule voisine par des courants locaux.
188
www.assistancescolaire.com/eleve/TS/svt/lexique/M-message-nerveux. consulté
le 19/11/2015
189
Le support 45 C montre une fibre nerveuse qui pénètre dans une fibre
musculaire. La région où aboutit la fibre nerveuse a reçu le nom de plaque
motrice.
La plaque motrice est recouverte par une cellule de Schwann et les boutons
terminaux s’encastrent dans des gouttières de la cellule musculaire. Lorsqu’un
influx nerveux arrive, le neuromédiateur libéré est l’acétylcholine. Il provoque,
191
Les influx voyagent à la surface des neurones d’un nerf en sens unique :
dendrites - corps cellulaire - axone - boutons terminaux, c'est-à-dire d'abord
centripète puis centrifuge. En fait, le neurone pourrait conduire l’influx dans
les deux sens, mais la jonction entre deux neurones, ou synapse, est
unidirectionnelle et impose le sens de l’influx
Structure du nerf
SEMAINE 4
Potentiel de membrane
Potentiel d’action
Les neurones et les fibres musculaires sont des cellules excitables : elles
répondent à divers stimulus physiques ou chimiques par un potentiel
d'action, brusque inversion du potentiel de repos qui se propage alors le long
de la membrane sans modification de son amplitude, à des vitesses de l'ordre
de quelques mètres/sec.
Le message nerveux physiologique n’est pas une onde unique, mais un train
d’ondes. Ce potentiel d’action être enregistré :
On peut donc dire que le neurone réagit de la même façon à une stimulation
pour autant que celle-ci est égale ou dépasse l'intensité dite seuil ou
liminaire. C’est la loi du tout ou rien.
Après avoir été dépolarisée, la membrane retrouve rapidement son état initial
polarisé, mais jusqu’à ce que les ions soient revenus à leur place, l’axone ne
peut conduire de nouvel influx : c’est ce que l’on nomme la période
réfractaire.
www.afblum.be/bioafb/neurone/neurone.htm
L'intégration nerveuse
Dans les fibres amyéliniques, cette vitesse n’est de l’ordre que de 1,5-2 m/s,
alors qu’elle atteint 100 m/s le long des fibres myéliniques. Dans ce dernier
cas, la dépolarisation électrique se déplace par sauts, de nœud de Ranvier en
nœud de Ranvier, la gaine de myéline étant électriquement isolante. Les
premières gaines de myéline n’apparaissant qu’à la fin de la vie fœtale et au
cours de la première année, et la quantité de myéline augmentant jusqu’à la
maturité, il est aisé de comprendre pourquoi les réactions d’un enfant et
surtout d’un nouveau-né ne sont pas aussi rapides et aussi coordonnées que
celles d’un adulte.
Par ailleurs, une zone membranaire excitée reste inexcitable un bref instant
après le passage du potentiel d’action (période réfractaire). Par conséquent, si
199
une fibre au repos, excitée en un point quelconque, émet un influx qui peut se
propager vers les deux extrémités de la fibre, en revanche, un influx
parcourant cette fibre dans un sens donné ne peut pas rebrousser chemin.
200
SEMAINE 5
Le sang et la lymphe
Cytoplasme +
hémoglobine
leucocytes 6000 à 8000/mm3 Nucléés Sang
Lymphocytes
monocytes
3
plaquettes 300000/mm Fragments cellulaires sang
b) le plasma
c) La lymphe
-L’oxygène est transporté par l’hémoglobine qui est une substance dissoute
dans le plasma des globules rouges.
-les nutriments tels que vitamines, acides aminés, peptides, glucides, acides
gras sont transportés à l’état dissout dans le plasma aux cellules pour
effectuer des synthèses, ou bien sont dégradés pour en tirer de l’énergie.
Les déchets (acide urique, urée, ) produits par le travail des cellules
seront éliminés de l’organisme.
- Le dioxyde de carbone :
204
−
Les ions diffusent, pour 80% dans le plasma où ils contribuent à former
le stock qui constitue la réserve alcaline plasmatique ; 20% restent dans les
hématies formant la réserve alcaline de ces cellules.
Les ions +, libérés en grande quantité, sont en très grandes parties fixés par
l’hémoglobine, qui à l’état réduit, présente une grande affinité pour eux.
Les réactions sont donc facilitées par la forte concentration du libéré par
les cellules et par la fixation des protons par l’hémoglobine. Elles sont très
accélérées par l’anhydrase carbonique.
La plus grande partie du est ainsi conduit des tissus aux poumons sous
−
forme de (environ 87%). Une partie (8%) est transportée sous forme de
composés carbaminés : le se fixe sur le groupement amine libre de
certains acides aminés de la globine des hématies ou des protéines
plasmatiques.
- Hématie : Hb-NH-COOH
Carbaminohémoglobine
- Plasma : R-NH-COOH
Composé carbaminé
205
−
Protéines
carbaminées
+
+HbHbH
carbaminohémoglobine
poumons faible + +
Lors de ces greffes, on constate néanmoins que le cœur au repos bat plus
vite chez le receveur que chez le donneur. L’absence de connexions
nerveuses au niveau du cœur du greffé suggère une intervention du système
nerveux dans l’établissement de l’activité cardiaque.
Le cœur possède donc son propre foyer d’automatisme : C’est le tissu nodal.
Toutefois, on constate qu’un cœur de mammifère isolé ou énervé présente un
rythme quasi-constant, plus rapide que le rythme normal, de l’ordre de 100
battements par minute chez l’homme. Cette fréquence élevée est imposée
par le nœud sinusal. Quant au rythme plus lent observé dans les conditions
normales, il semble donc être lié à l’intégrité de l’innervation extrinsèque du
cœur.
Le cœur a les propriétés d’un muscle. Ses contractions provoquent une forte
diminution du volume des cavités cardiaques et une augmentation de la
209
Sous l’effet des stimuli électriques, les nerfs vagues libèrent dans le myocarde
une substance parasympathico-mimétique, appelée substance vagale par
Loewi. Celle-ci diffuse dans le liquide de perfusion et peut exercer son action
dans un autre cœur.
Cas de l’orthosympathique
Sous l’effet de la stimulation de ces nerfs, elle est libérée dans le myocarde.
Contrairement à ce qui se passe dans le muscle strié squelettique, elle ne
provoque pas l’apparition d’un potentiel d’action dans les cellules musculaires
cardiaques, mais retarde la dépolarisation spontanée des cellules du nœud
sinusal. De ce fait, le temps nécessaire au déclenchement automatique du
211
potentiel d’action dans ces cellules est allongé ce qui se traduit par un
ralentissement du rythme cardiaque.
Elle agit sur les cellules nodales en accélérant leur dépolarisation spontanée
et, par conséquent, en précipitant l’apparition d’un potentiel d’action. Ceci se
traduit par une accélération du rythme cardiaque. Toutefois, la libération de
noradrénaline, après excitation des nerfs orthosympathique, n’est pas
immédiate : ceci explique le temps de latence observé entre le moment où
commence la stimulation et celui où le cœur commence à réagir.
SEMAINE 6
Le support 51 révèle que le sang, ainsi mis en circulation, exerce une pression
sur la paroi des artères. Cette pression ou tension artérielle peut être
mesurée, et on l’exprime en millimètres de mercure (mm Hg) ou en
centimètres de mercure (cm Hg).Le cœur a les propriétés d’un muscle. Ses
contractions provoquent une forte diminution du volume des cavités
cardiaques et une augmentation de la pression sanguine : le sang est chassé
dans les artères où la pression augmente à son tour. Le cœur est donc le
moteur de la circulation sanguine. Au cours de la diastole, temps pendant
lequel la pression chute dans le ventricule, le reflux du sang des artères vers le
cœur est empêché par un jeu de valvules.
La pression (ou tension) artérielle est normale si elle est inférieure à 14/9 cm
Hg lorsqu'elle est mesurée en cabinet médical.
En pratique, on peut dire que la tension est à 120/80 si les chiffres sont
donnés en millimètres de mercure (mm Hg) et à 12/8, si cette mesure est
exprimée en centimètres de mercure (cm Hg).
Chez un sujet sain, la pression artérielle est en moyenne 12/8: signifie que la
pression systolique est égale à 12 cm Hg (cm de mercure) ou 120 mm Hg et la
pression diastolique est égale à 8 cm Hg ou 80 mm Hg. Cependant, la pression
artérielle est variable au cours d'une journée, mais toutes les perturbations
sont rapidement corrigées ce qui confirme la présence d'un système de
régulation de la pression
L’hypertension artérielle est l’une des maladies les plus répandues dans le
monde et constitue l’un des trois facteurs majeurs du risque cardiovasculaire.
L'hypotension artérielle
L'hypotension artérielle (pression systolique < 100 mm Hg) n'est pas une maladie,
mais le symptôme d'autres troubles : problème neurologique, effet secondaire d’un
médicament ou de drogues, déshydratation, etc. Elle peut intervenir aussi lors d'un
changement de position ou lors de la digestion .
Hypothyroïdie
Hypofonctionnement du cortex surrénal (maladied’Addison)
Hypofonctionnement de Hypophyse (insuffisance du lobe
antérieur de Hypophyse)
Maladies cardiaques (insuffisance cardiaque, troubles du rythme
cardiaque oupéricardite)
Hypovolémie
Manque de sodium (hyponatrémie)
Au repos, l'action des nerfs pneumogastriques l'emporte sur celle des nerfs
sympathiques : la fréquence cardiaque est en moyenne de 70 battements par
minute. Lors d'une activité physique, l'action des nerfs sympathiques est
dominante et celle des nerfs pneumogastriques diminue, ce qui explique
l'augmentation de la fréquence cardiaque et de la puissance des battements
du cœur.
216
L’aldostérone est une hormone qui, en agissant sur le rein, induit une
augmentation de la pression artérielle.
SEMAINE 7
La substance libérée par le foie (ici le glucose) est rejetée dans le sang, c'est-à-
dire dans le milieu intérieur. Claude Bernard a défini ce phénomène par
l’expression de sécrétion interne.
Action de l'insuline
Le glucagon a pour cible les cellules hépatiques (surtout) et les adipocytes, les
cellules musculaires étant dépourvues de récepteurs à glucagon.
(MedicalBiochemistry 3th, Baynes, p 155-170)
222
Action du cortisol
a) cause de variation
- Les systèmes tampons : Ils sont assurés par les réserves alcalines du plasma
et des hématies fixatrices d’ions +
l’élimination pulmonaire
l’élimination urinaire
224
a) cause de variation.
V. SITUATIONS D’INTEGRATION
SS2 BIO A3 P3 C1 S1
Rurebeya,
Support
Source : Boden J.P., 1989, Biologie Terminale D, collection Tavernier, Bordas, pp227
Consigne
Éléments de réponse
/ 0.5pt
SS2 BIO A3 P3 C1 S2
Au restaurant
Document 1
Document 3
Une analyse plus détaillée faite chez l’animal montre que la percussion
provoque un bref étirement du muscle, auquel le muscle répond par une
contraction rapide.
Consignes
3. Résume sous forme de schéma ce qui est décrit dans le document 2 (le
chemin suivi par l’influx nerveux pour qu’il y ait extension du pied).
Éléments de solution
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Sitographie
2. www.cap-concours.fr/sanitaire-et-social/concours-paramedicaux
3. www.assistancescolaire.com/eleve/TS/svt/lexique/M-message-nerveux.
4. www.cap-concours.fr/sanitaire-et-social/concours-paramedicaux/
5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le-message -nerveux,
6. http://bv.alloprof.qc.ca/science-et-technologie/
7. www.ac-grenoble.fr/
8.https://www.frm.org/hypertension-arterielle-etudier-la-regulation-
hormonale-de-la-pr.
9. http://mas.stephanie.free.fr/cours_le_milieu%20interieur.htm
consulté le 11/10/2016
18http://www.cours-pharmacie.com/biologie-cellulaire/cellules-procaryotes-
et-cellules-eucaryotes.html, consulté le 7/10/2016
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8415/consulté le 10/10/2016
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5766/ consulté le 24/10/2016
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plasmolyse-6323/ consulté le 24/10/2016
24. www.cap-concours.fr/sanitaire-et-social/concours-paramedicaux
25. www.assistancescolaire.com/eleve/TS/svt/lexique/M-message-nerveux.
Bujumbura 2017
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