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Terre,
Éducation à l’Environnement, Hygiène et
Biotechnologie
(SVTEEHB)
Classe de Terminale D
NIVEAU : Terminale D
COEFFICIENT : 6
Compétences visées :
Observer des cellules animale et végétale dans des solutions de concentrations
différentes.
- Sensibiliser et/ ou éduquer sur l’importance biologique des échanges
cellulaires dans la vie
Leçon 1 : LES ECHANGES D’EAU
Objectifs :
INTRODUCTION
La cellule est la plus petite unité anatomique et physiologique de tout organisme vivant. La
cellule vivante entretient des échanges avec son milieu de vie. Elle échange des molécules
individuellement ou en masse. Les expériences simples et des faits d’observation permettent de
démontrer l’existence de tels échanges et le mécanisme de leur réalisation.
Expérience 1
Des fragments d’épiderme d’oignon sont traités au rouge neutre. Les cellules de ce fragment
présentent le même aspect que si elles se trouvaient dans l’eau ordinaire ou l’eau salée dont la
concentration ne dépasse pas 9 g/l : la vacuole est volumineuse et la membrane plasmique est
étroitement accolée à la paroi (turgescence).
i- Montons ces cellules dans une solution de NaCl à 40 g/l. Elles apparaissent avec une vacuole plus
petite ; la membrane cytoplasmique se sépare de la paroi pectocellulosique à laquelle elle reste
rattachée par quelques points appelés tractus cytoplasmiques.
Expérience 2
ii- montons les cellules plasmolysées dans de l’eau distillée. Elles reprennent leur aspect primitif : on
parle de la déplasmolyse.
Interprétation :
Cette déplasmolyse est due à la réabsorption d’eau par la cellule : la vacuole gonfle et
repousse la membrane plasmique contre la paroi qui s’étire au maximum ; une telle cellule est dite
turgescente.
Annoter et reconnaître les états A et B. Expliquer les modifications subies par la cellule végétale dans
les deux cas.
Expérience
Les globules rouges ou hématies baignent dans le plasma sanguin dont la concentration est
équivalente à celle d’une solution de NaCl à 0,9 %, pH = 7,4.
12 ml d’une suspension de globules rouges placés dans une solution de NaCl à 0,9 % (9 g/l), pH =
7,4 sont répartis à part égale dans trois tubes. On ajoute à chacun d’eux :
- Tube 1 : 6 ml d’eau distillée à pH = 7,4 ;
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- Tube 2 : 6 ml d’une solution de NaCl à 0,9 %, pH = 7,4.
- Tube 3 : 6 ml d’une solution de NaCl à 1,5 %, pH = 7,4.
L’observation du contenu des tubes 5 minutes après permet d’obtenir les résultats suivants :
Interprétation :
Tube 1 : l’augmentation de volume des hématies s’explique par le fait que les cellules ont absorbé de
l’eau. Elles sont dites en turgescence.
A une certaine de concentration de NaCl, la distension est telle que les hématies éclatent et libèrent
leur contenu dans le milieu extracellulaire d’où la couleur rosée que prend le tube : on dit qu’il y a
hémolyse.
Tube 2 : les hématies gardent leur taille normale car elles sont placées dans un milieu ayant la même
concentration que le plasma sanguin.
Tube 3 : les hématies diminuent de volume car elles perdent de l’eau. Elles prennent alors un aspect
crénelé : ont dit qu’elles sont plasmolysées.
Remarque : si on replace les hématies du tube 3 dans les conditions du tube 2, elles retrouvent leur
aspect normal par suite d’une réabsorption d’eau : on parle de la déplasmolyse. La plasmolyse est
donc réversible.
Conclusion : l’aspect des hématies dépend du milieu dans lequel elles se trouvent. Les variations de
volume sont essentiellement dues à des flux d’eau à travers la membrane des hématies.
L’eau passe du milieu le moins concentré (milieu hypotonique) au milieu le plus concentré (milieu
hypertonique) : c’est l’osmose
En gouttant le liquide du cristallisoir au bout de quelques instants, on peut s’apercevoir qu’un
peu de NaCl est passé à travers la membrane : ce passage de soluté est appelé dialyse (passage
des molécules dissoutes ou d’ions à travers une membrane perméable du milieu hypertonique au
milieu hypotonique).
A la fin de l’expérience, l’égalisation de niveau traduit une égalisation de concentrations : les
milieux sont dit alors isotoniques.
a) Expérience de Dutrochet
Dans un cristallisoir contenant de l’eau distillée, on plonge l’extrémité élargie d’un entonnoir fermée
par une membrane de cellophane (pellicule transparente fabriquée à partir d’un hydrate de
cellulose). L’entonnoir contient une solution de sulfate de cuivre (bleue).
Résultat : on observe une montée du niveau de la solution de CuSO 4 de a à b ; puis son retour et sa
stabilisation à c.
Le niveau de l’eau pure dans le cristallisoir varie de h à h’ ; puis revient à h dans le même temps. Sa
coloration devient bleue.
Interprétation : les variations de niveau des liquides s’expliquent par les mouvements des molécules
d’eau pure et des molécules de CuSO4 : l’eau va du cristallisoir vers l’entonnoir d’où le passage des
niveaux a et b dans l’entonnoir et h à h’ dans le cristallisoir; les molécules de CuSO 4 vont de
l’entonnoir vers le cristallisoir et les niveaux passent de b à c dans l’entonnoir et de h’ à h’’ dans le
cristallisoir.
Conclusion : Les molécules d’eau et de CuSO 4 sont capables de passer à travers la membrane de
cellophane. Cette membrane est dite perméable.
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L’eau se déplace toujours en premier vers la solution de CuSO 4 ; le CuSO4 semble attirer l’eau. On dit
que l’eau passe du milieu le moins concentré vers le milieu le plus concentré en soluté.
b) Expérience de Pfeiffer.
On adapte un tube en verre à un flacon en porcelaine poreuse dont les pores sont bouchés par un
précipité de ferrocyanure de cuivre. Un tel dispositif est appelé osmomètre de Pfeiffer.
L’osmomètre est rempli d’eau sucrée et plongé dans un cristallisoir rempli d’eau distillée.
Résultat : le niveau de la solution sucrée monte de a à b et s’y stabilise. Le niveau de l’eau pure dans
le cristallisoir baisse de h à h’ et y reste.
Interprétation et conclusion. Les molécules de sucre semblent attirer les molécules d’eau contenues
dans le cristallisoir. Elles exercent donc une force qui lui permet de traverser la paroi en porcelaine
poreuse. Une telle force est appelée force osmotique ou pression osmotique. Elle est proportionnelle
à dénivellation observée dans le tube.
La pression osmotique est fonction de la concentration en masse du corps dissout, de son ionisation,
de sa masse molaire et de la température.
= concentration en moles/litre
P = pression en atmosphères
NB : la paroi en porcelaine poreuse ne laisse traverser que l’eau : elle est dite hémi- ou semi-
perméable.
Quelques définitions :
Membrane perméable : membrane qui laisse passer l’eau être les substances dissoutes (soluté)
Membrane hémiperméable : membrane qui laisse passer l’eau mais pas les substances dissoutes.
CONCLUSION
La membrane a un rôle essentiel dans les échanges cellulaires. Sur les membranes sont
fixés des structures moléculaires qui contrôlent les échanges et qui confèrent aux cellules une
véritable identité cellulaire
Objectifs :
INTRODUCTION
Le transport membranaire est le passage d’une molécule ou d’un ion à travers une
membrane plasmique. Il implique un déplacement entre deux compartiments séparés par une
membrane, dont les propriétés et la composition influenceront sur ce transport. Il existe plusieurs
types de transport membranaire.
1) Le transport passif
a) La diffusion
Elle n’est possible que si les solutions sont séparées par une membrane perméable.
La diffusion simple ou libre : Lorsqu’une substance traverse la membrane plasmique
suivant un gradient décroissant, on peut considérer en première approximation, que sa
diffusion à travers la membrane est une diffusion libre.
La loi de l’osmose stipule ainsi que l’eau va toujours du milieu hypotonique vers le milieu
hypertonique. Le milieu hypertonique étant celui qui a la plus forte molarité c'est-à-dire la plus
forte concentration molaire en soluté. Le milieu hypotonique est celui qui a la plus faible molarité.
2) Le transport actif
Il implique le transfert d’une molécule contre son gradient de concentration grâce à l’utilisation d’une
protéine transmembranaire de type pompe. Il s’agit d’un transport actif qui nécessite une
dépense d’énergie par la cellule. C’est le cas de la plus part des substances dissoutes.
Le transport actif secondaire : Il n’utilise pas l’énergie qui lui est directement fournie
comme lors de l’hydrolyse de l’ATP, à la place, c’est la différence de potentiel électrochimique
qui est utilisée.
Exemples
Interprétation
b- L’étude de la plasmolyse des cellules d’épiderme d’oignon préalablement placées dans une
solution de rouge neutre à 1g/l, pH= 7,4 montre que les vacuoles sont de plus en plus
colorées : l’eau sort mais le rouge neutre reste.
Ainsi le rouge neutre ne traverse la membrane que dans un seul sens : c’est la diffusion
dite orientée.
Les phénomènes de diffusion facilitée et diffusion orientée s’expliquent par l’existence
au niveau de la membrane des molécules particulières (protéines) ayant une activité qui
dépend du type de molécule à transporter.
Objectifs :
INTRODUCTION
1) LA PHAGOCYTOSE
C’est l’absorption des substances non dissoutes par la cellule. Son mécanisme est le suivant: la
cellule se déplace vers la proie, elle accole sa membrane à la proie. La proie lobe dans le cytoplasme
et il y a formation d’une vacuole digestive.
Mécanisme de la phagocytose
2) LA PINOCYTOSE
La pinocytose est l’absorption des substances dissoutes et en particulier celle des gouttelettes
lipidiques.
NB : D’une manière générale, la phagocytose ou la pinocytose c’est à dire l’entrée des substances
dans la cellule est appelée endocytose. Leur sortie est désignée par le terme exocytose.
Les deux mécanismes font intervenir la fluidité et la déformation membranaire (invagination),
travail qui nécessite une dépense d’énergie. En effet la présence d’un poison métabolique tel que le
dinitrophénol (DNP) bloque les deux processus.
Objectifs
Montrer l’importance des échanges cellulaires dans la vie des végétaux et des animaux
Compétence visée :
Etablir la relation entre les différentes voies de restauration de l’ATP, les types de fibres
musculaires et d’efforts effectués
Objectifs :
Interpréter schématiquement une portion fibre musculaire striée squelettique microscopique
au repos et au cours de la contraction.
Réaliser le schéma d’interprétation du mécanisme de la contraction musculaire.
Interpréter les variations de la composition chimique du muscle en fonction de l’activité
INTRODUCTION
Les cellules tirent leur énergie des aliments. Après la digestion, les nutriments sont
pris en charge par le milieu intérieur (sang et lymphe). Bien que les aliments soient diversifiés, les
métabolites qui en résultent appartiennent à un petit nombre de catégories. Un métabolite est un
nutriment énergétique. Le métabolisme est l’ensemble des réactions de synthèse et de dégradation
des macromolécules dans l’organisme.
Au microscope électronique, une fibre musculaire apparaît formée de deux types de filaments
musculaires ou myofilaments :
- les myofilaments épais formés de myosine : c’est une protéine complexe portant à l’une de
ses extrémités un renflement ou tête ;
- les myofilaments fins formés de trois types de protéines dont la plus abondante est l’actine :
c’est une protéine globulaire pouvant se polymériser en longs filaments.
NB : Les athlètes qui pratiquent la course de vitesse, font développer les fibres de type II (de
diamètre élevé) ; tandis que ceux qui pratiquent la course de résistance (marathon), font développer
les fibres de type I (de faible diamètre).
Le glissement des myofilaments est provoqué par la formation des ponts d’union entre
myosines et actines (ponts d’actomyosines), suivie d’un pivotement des têtes de myosines. La
rupture des ponts d’actomyosines met fin à la contraction.
NB : Dans le muscle, les réserves de Phosphocréatine sont très limitées. Elles sont reconstituées en
utilisant l’ATP pendant la phase de récupération qui suit la contraction musculaire.
La régénération de l’ATP par la voie anaérobie lactique a lieu au cours des efforts de durée plus
longue (supérieure à 20 secondes). Il s’agit essentiellement de la glycolyse. Ce processus comporte
plusieurs étapes :
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- hydrolyse du glycogène musculaire en glucose ;
- glycolyse du glucose produisant 2 ATP ;
- production de l’acide lactique à partir de l’acide pyruvique.
Cette voie est limitée dans le temps car l’acide lactique qui s’accumule acidifie (abaisse le pH)
le muscle et inactive les enzymes. Le sang entraîne cet acide vers le foie où il sert de substrat à la
néoglucogenèse ou à des oxydations respiratoires.
Elle a lieu lorsque la contraction musculaire dure très longtemps. L’organisme augmente
l’oxygénation des muscles (le débit sanguin augmente) et par conséquent les débits respiratoires et
cardiaques augmentent aussi. Les oxydations respiratoires dans les mitochondries se mettent en
route (ce sont donc le cycle de Krebs et la chaîne respiratoire).
Les métabolites utilisés sont d’abord ceux des réserves musculaires (acide pyruvique issu de la
glycolyse et acides gras) ; les métabolites sanguins ensuite (glucose, acides gras), mobilisés à partir
du foie et des tissus adipeux.
NB : On peut à juste titre qualifier ces trois voies de rapide, moyenne et lente respectivement.
a- Observations.
Le réticulum lisse (réticulum sarcoplasmique) qui entoure les myofibrilles libère les ions
calcium qu’il renferme lors de la contraction.
Parallèlement, on a évalué que lors d’un exercice musculaire de forte intensité, la vitesse de
consommation de l’ATP peut atteindre 0.5 kg.min-1.
On peut donc penser que l’ATP et les ions calcium jouent un rôle dans la contraction.
b- Expériences.
Le graphe suivant montre l’évolution de la tension des myofibrilles après introduction dans le
milieu de l’ATP seul, de l’ATP + Ca2+ et du salyrgan (poison qui bloque l’hydrolyse de l’ATP).
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TRAVAIL DEMANDE : Interpréter les résultats obtenus.
c- Conclusions.
- la contraction musculaire est impossible sans les ions calcium. Ces ions rendent
disponibles les sites de fixation se trouvant sur l’actine pour recevoir les têtes de myosines.
- Sans ATP, pas de contraction musculaire : en effet, l’hydrolyse de l’ATP fournit l’énergie
permettant le pivotement des têtes de myosine au début, et leur séparation à la fin de la
contraction. La réaction se déroule grâce à l’activité ATPasique de la myosine.
La chaleur initiale produite au cours de la contraction est due à l’énergie libérée lors du
transfert d’un groupement phosphate de la créatine phosphate à l’ADP qui devient l’ATP (voir
régénération de l’ATP lors des efforts de courte durée).
La chaleur retardée dégagée après la contraction est due à la régénération des molécules
phosphatées par la respiration cellulaire (voir phase de récupération).
Objectifs :
Analyser et interpréter les documents liés aux exigences métaboliques de différents sports.
Interpréter l’évolution de certains paramètres physiologiques au cours de l’exercice musculaire
(ATP, phosphocréatine, glycogène…).
Utiliser le test sur vélo ergométrique ou exploiter les résultats de ce test pour le calcul de la
VO2 max.
INTRODUCTION
Lors d’un effort physique, les muscles ont des besoins particuliers pour lesquels le corps
réalise des modifications conséquentes. Dans ce cours, nous verrons dans un premier temps quels
sont les besoins du muscle au cours d’un effort physique. Dans une seconde partie nous analyserons
les modifications physiologiques qui répondent aux besoins des muscles.
Lors des efforts brefs et violents, il y’a nécessité d’une disponibilité rapide de l’ATP
mais la quantité sollicitée est faible. Pour cela, l’organisme ne fait pas appel aux réserves de
glycogène musculaire, mais épuise plutôt les réserves en phosphocréatine. L’énergie nécessaire pour
l’exécution de ces efforts provient donc de la voie anaérobie alactique.
Les efforts de longue durée nécessite une grande quantité d’énergie afin qu’ils se
poursuivent jusqu’au bout. Une fois de plus, les réserves de glycogène musculaires seront
abondamment sollicitées. Les cellules musculaires réalisent de ce fait la glycogénolyse. Le glucose est
dégradé en acide pyruvique durant la glycolyse et ce-dernier entre dans le cycle de Krebs. Il y’aura
production d’une grande quantité d’ATP par molécule de glucose dégradée (38ATP).
a) Définition
La Vo2 max peut être mesurée par un test en milieu hospitalier ou indirectement par simple
test sur le terrain. La mesure d’effectue soit de manière directe par un test spécifique en milieu
hospitalier, soit de manière indirecte en déduisant sa valeur par extrapolation après un test sur le
terrain.
Compétences visées :
Objectifs
Disséquer un mammifère et une fleur complète avec mise en évidence et observation des
organes reproducteurs.
Réaliser les schémas d’interprétation des organes reproducteurs et des appareils observés
D’une manière générale ; les appareils génitaux sont bâtis suivant le même plan d’organisation chez
les Mammifères quel que soit le sexe. On distingue ainsi :
- les glandes génitales ou gonades ;
- les voies génitales ;
- les glandes annexes.
Les spermaphytes sont des plantes se reproduisent au moyen des graines et qui ont des
tissus conducteurs ou plantes vasculaires.
L’appareil reproducteur des Spermaphytes (Angiospermes et Gymnospermes) est la fleur.
Une fleur complète (bisexuée ≠ unisexuée) montre deux types de pièces :
- les pièces stériles et protectrices comprenant le calice (ensemble de sépales) et la corolle
(ensemble de pétales). Les pétales jouent un rôle indirect dans la pollinisation grâce à leurs
colorations vives qui attirent les insectes et les oiseaux. L’ensemble des pièces stériles forme
le périanthe.
- Les pièces fertiles comprenant l’androcée qui est l’ensemble des étamines et le gynécée ou
pistil constitué de plusieurs carpelles. Elles produisent les gamètes.
Remarque : certaines plantes possèdent des fleurs mâles et femelles disposées sur le même pied
(plante monoïque) ; d’autres possèdent des pieds portant des fleurs uniquement mâles et des
pieds différents portant des fleurs uniquement femelles (plantes dioïques). Une plante dioïque est
Organes
unisexuée alors qu’une plante monoïque est bisexuée. Organes Organes
producteurs producteurs protecteurs
de gamètes de gamètes
mâles femelles
Figure 3 Fleur
Recopier et compléter le tableau ci-dessus.
Figure 3 : Coupe verticale d’une fleur complète
d’Angiosperme. 1- grains de pollen ; 2- anthère ; 3-
filet ; 4- étamine ; 5- stigmate ; 6- style ; 7- ovule ;
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8- ovaire ; HANS; 10-
9- pistil / carpelles MAGLOIRE
pétale ; 11- Page 34
sépale ; 12- périanthe ; 13- réceptacle floral ; 14-
pédoncule floral.
Leçon 2 : LA GAMETOGENESE
Objectifs
La méiose est constituée par une succession de deux divisions cellulaires non séparées par
une synthèse de l’ADN. Elle réalise la réduction chromatique c'est-à-dire la division par deux du
nombre de chromosomes de la cellule mère. Chaque cellule fille reçoit un seul chromosome de
chaque paire de chromosomes de la cellule mère.
Les aspects cytologiques de la deuxième division méiotique sont très comparables à ceux
d’une mitose ordinaire.
Elle fait immédiatement suite à la première division méiotique et comporte les phases successives
suivantes :
Nom des Spermatogenèse dans la paroi des tubes Ovogenèse dans les ovaires.
phases séminifères des testicules.
Phase de
multiplication
des gonies par
mitoses
successives.
Phase de
croissance.
Phase de
maturation
(méiose).
Phase de
différenciation
La pollinogenèse est la formation des grains de pollen dans les anthères des jeunes
étamines. L’observation d’une coupe transversale des anthères montre que chaque étamine contient
quatre massifs de larges cellules à noyaux volumineux et diploïdes : ce sont des cellules mères de
grains de pollen.
NB : une endomitose est une division du noyau non suivie d’une division du cytoplasme.
Dans le nucelle d’un jeune ovule, on observe au voisinage du micropyle une grosse cellule
diploïde : c’est la cellule mère du sac embryonnaire. Elle subit la méiose et donne quatre cellules
filles haploïdes appelées méga ou macrospores dont trois dégénèreront. La quatrième macrospore
s’accroît, subit trois endomitose successives pour engendrer huit cellules haploïdes. A ce stade, cette
« cellule » prend une organisation définitive pour devenir un sac embryonnaire :
- au pôle micropylaire, on retrouve la cellule reproductrice : l’oosphère, flanquée de deux
autres cellules appelées synergides ;
- au pôle opposé au micropyle, se trouve trois cellules antipodes ;
- au centre du sac embryonnaire, on a deux cellules : ce sont les « noyaux » du sac ou
noyaux secondaires ou noyaux polaires ou cellule principale.
La méiose réduit de moitié le nombre de chromosomes. Il en est de même pour le taux d’ADN. A
l’issue de la méiose I, le taux d’ADN passe du double (2Q) au simple (Q). A la fin de la méiose II, le
taux d’ADN descend à Q/2. Ainsi, chaque gamète contient deux fois moins d’ADN qu’une cellule
souche diploïde de l’organisme.
Objectifs :
INTRODUCTION
Chez tous les êtres vivants qui se reproduisent par voie sexuée, la fécondation comporte les étapes
suivantes :
- rapprochement des gamètes ;
- pénétration du gamète mâle ;
- caryogamie ou fusion des pro-noyaux mâle et femelle (fécondation).
Pour que la fécondation ait lieu, il faut que les gamètes mâles et femelles se rencontrent.
Chez les Mammifères, cette rencontre est facilitée par :
- le rapprochement des sexes ;
- l’accouplement ;
- la mobilité du spermatozoïde ;
- les contractions de la paroi et la vibration des cils tapissant la paroi des voies
génitales féminines.
Chez les Spermaphytes, la rencontre entre le gamète mâle et le gamète femelle nécessite une
pollinisation c'est-à-dire un transfert de pollen de l'étamine d'une fleur au stigmate du pistil (chez
les angiospermes) ou à l'ovule (chez les gymnospermes) de la même fleur (autogamie) ou d'une
fleur différente (allogamie). Les agents de la pollinisation sont variés (vent, eau, êtres
vivants). La pollinisation est suivie du développement du tube pollinique.
Interprétation :
Le noyau reproducteur subit une mitose et engendre deux gamètes mâles allongés et plus ou
moins spiralés : les anthérozoïdes. Le noyau végétatif, après avoir dirigé la croissance du tube
pollinique disparaît au voisinage de l’ovule.
Quand les deux anthérozoïdes pénètrent dans le sac embryonnaire, l’un féconde l’oosphère
engendrant ainsi un œuf diploïde appelé œuf principal ou œuf embryon. L’autre anthérozoïde
s’unit aux deux noyaux du sac et engendre un œuf triploïde appelé œuf accessoire. Cette double
fécondation est caractéristique des Angiospermes (Spermaphytes à graine enveloppée).
Par la suite, les synergides et les cellules antipodes dégénèrent. Il ne subsiste dans le sac que les
deux œufs. L’ovule se transforme ainsi en graine et l’ovaire en fruit.
CONCLUSION
La reproduction sexuée est marquée par l’alternance régulière de deux mécanismes biologiques :
- la méiose qui assure le passage de l’état diploïde à l’état haploïde ;
Objectifs :
RESUME
◙ Chez les animaux, la méiose intervient au moment de la gamétogenèse. Les cellules sexuelles sont
les seules cellules haploïdes. Après la fécondation, les cellules du nouvel individu qui descendent de
la cellule œuf par mitoses sont diploïdes (2n). Un tel cycle de développement où la méiose précède
la fécondation est caractérisé par la prédominance remarquable de la phase diploïde : il
est dit diplophasique.
Compétence visée :
Expliquer l’importance de la méiose et de la fécondation dans le maintien de la diversité
génétique des individus à l’intérieur d’une même espèce.
Objectifs :
QUELQUES DEFINITIONS
Caractère : forme observable d’un génotype ou la matérialisation d’une information contenue dans
l’ADN. C’est aussi l’expression des gènes contenus dans les cellules (couleur des yeux, du pelage,…).
Allèle : séquence nucléotidique possible d’un gène. Les différents allèles d’un même gène occupent
le même emplacement (locus) sur le brin d’ADN des chromosomes homologues d’une paire précise.
Gène : fragment déterminé d’un brin d’ADN correspondant à une unité de l’information génétique. Il
contient l’information nécessaire à la synthèse d’une protéine.
Génome : ensemble de gènes d’un organisme.
1- MONOHYBRYDISME AUTOSOMAL
Le gène étudié est porté par une paire d’autosomes ou de chromosomes somatiques.
Dans les cellules diploïdes, sur une paire de chromosomes homologues, il peut exister au niveau d’un
même locus :
- deux allèles identiques ; l’individu est qualifié d’homozygote pour ce gène. Son
phénotype est celui déterminé par l’unique version du gène qu’il possède ;
- deux allèles différents ; l’individu est qualifié d’hétérozygote pour ce gène. Deux cas sont
alors possibles :
o son phénotype peut être déterminé par un seul des deux allèles. Le seul allèle qui
s’exprime est dit dominant, l’autre qui est masqué est dit récessif ;
o son phénotype peut correspondre à l’expression des deux allèles à la fois : les deux
allèles sont dits codominants (on dit aussi qu’il y a absence de dominance).
NB : Un individu diploïde de phénotype récessif est obligatoirement homozygote. L’inverse n’est pas
vrai.
Le génotype d’un individu est écrit entre parenthèses. Pour une cellule diploïde, les deux allèles
sont séparés par deux barres obliques ou deux traits de fraction symbolisant deux
chromosomes homologues. Il arrive que par commodité, on ne mette qu’une seule barre.
Exemple : Chez les « Belles de nuit », l’allèle rouge est noté R ; l’allèle blanc B.
Chez l’homme, l’allèle responsable de la synthèse du marqueur A ou antigène A est noté A : celui
responsable de la synthèse de l’antigène B, B.
a- Problème.
Un généticien croise deux souris de lignée pure pour le caractère « couleur du pelage » : un mâle à
pelage gris et une femelle à pelage blanc.
Comment s’assurer de la pureté des parents ?
La première génération ou fratrie ou F1 est composée uniquement de souris grises. Lorsqu’il croise
entre-elles les souris de la F1, il obtient en F2 :
- pour une première portée : 198 souris à pelage gris et 72 souris à pelage blanc ;
- pour une deuxième portée, 93 souris grises et 27 souris blanches.
Interpréter ces résultats.
b- Méthodologie.
Face à un problème de génétique, l’élève doit :
- déterminer le nombre de gènes ou de phénotypes en jeu ;
- déterminer s’il y a dominance ou pas ;
- se demander sur quels chromosomes sont situés les gènes ;
- dans le cas où au moins deux phénotypes sont en jeu, déterminer si les gènes sont liés c'est-
à-dire portés par un même chromosome ou non ;
- si les gènes sont liés, déterminer la distance entre les gènes ;
d- Résolution du problème.
1- Il y a un seul phénotype (caractère) en jeu ; ce caractère étudié est la couleur du pelage : on
peut affirmer qu’on a affaire à un monohybridisme.
2- Toutes les souris de la F1 ont un pelage gris : il y a donc dominance.
a. Allèle gris : G (dominant) ;
b. Allèle blanc : b (récessif).
3- Les résultats sont indépendants du sexe des parents, c'est-à-dire qu’il est indifférent d’utiliser
un mâle à poils gris et une femelle à poils blanc ou l’inverse : les gènes sont portés par les
autosomes.
4- Calcul des pourcentages.
On a 198 [G] ; 72 [b] soit au total 198 + 72 = 270 souris.
souris grises et 25 % de souris blanches. Les résultats sont estimés dans les proportions et ou
(3 :1).
Remarques importantes.
◙ A la F1, tous les individus sont identiques. On peut énoncer la première loi de Mendel
qui est celle de l’uniformité ou de l’homogénéité des hybrides de la F1.
Corollaire : Loi de dominance.
Généralement, les hybrides sont semblables à un seul des parents.
Exception : Cas de dominance intermédiaire ou de dominance incomplète.
◙ La F2 est hétérogène d’où la deuxième loi de Mendel qui est celle du polymorphisme
des individus de la F2.
Corollaire N° 1 : Loi de l’indépendance des caractères.
Puisque chacun des deux allèles d’un même couple réapparaît à l’état pur à la F 2, c’est
qu’ils coexistent mais restent indépendants chez l’hybride.
Corollaire N° 2 : Loi de la pureté des gamètes.
Les gamètes formés chez les hybrides ne portent chacun qu’un seul des deux allèles
opposés d’un même couple.
INTERPRETATION GENETIQUE.
C’est la représentation symbolique de la transmission du caractère étudié (couleur du pelage).
Un gène occupe toujours le même emplacement ou locus sur un chromosome : deux gènes allèles
occupent donc deux loci situés l’un en face de l’autre sur les deux chromosomes d’une même paire
d’homologues de la cellule diploïde.
La transmission des chromosomes au cours de la reproduction sexuée rend compte de la
transmission des allèles :
APPLICATION.
On croise une souris grise de la F2 précédente et une souris blanche.
Si en F2’ on a 100 % de souris grises, alors le parent « gris » est homozygote et son génotype est
G//G ;
Si en F2’ on a 50 % de souris grises et 50 % de souris blanches, alors le parent testé est
hétérozygote, de génotype G//b. il a produit deux types de gamètes.
Interprétation génétique.
L’action de certains gènes à l’état homozygote provoque la mort des descendants à l’état
embryonnaire. Ces gènes sont appelés gènes létaux.
APPLICATION.
Un généticien croise une souris mâle à pelage jaune et une souris femelle à pelage jaune. Dans la
descendance, il compte 34 souris jaunes et 17 souris noires.
Interpréter les résultats obtenus.
RESOLUTION DE L’EXERCICE.
Il y’a un seul phénotype en présence chez les parents. Le caractère étudié est la couleur du
pelage. On peut dire qu’on a affaire à un monohybridisme avec dominance.
Le phénotype noir apparaît dans la descendance ; alors les parents sont hétérozygotes : ce sont
des hybrides.
On a réalisé le croisement entre les hybrides pour obtenir la F 2. On s’attendrait aux proportions
phénotypiques du type 3 : 1, caractéristiques d’un monohybridisme avec dominance, en F 2. Mais on
obtient plutôt des proportions du type 2 : 1 soit 2/3 d’hétérozygotes et 1/3 d’homozygotes. Les
proportions mendéliennes en F2 sont modifiées. ¼ des souris de cette génération ne sont pas
viables. Ces proportions c'est-à-dire (2 :1) sont ceux d’un monohybridisme avec dominance et gène
létal.
INTERPRETATION GENETIQUE.
Remarque : Chez les oiseaux, le mâle est homogamétique (XX) et la femelle présente la
particularité de ne posséder qu’un seul chromosome X que l’on note généralement X//O ou
simplement X.
Chez d’autres espèces de papillons, le mâle est homogamétique noté ZZ et la femelle
hétérogamétique noté ZW.
Croisement N° 1.
Croisement N° 2.
Objectifs
Interpréter des résultats d’expériences sur le dihybridisme réalisées chez les souris, les
volailles, les plantes à fleurs, les drosophiles (tenir compte d’une ségrégation indépendante,
du linkage absolu et partiel des gènes) ;
Déterminer le pourcentage de recombinaison des gènes.
Etablir la carte génétique des chromosomes à partir d’un exercice de croisement :
dihybridisme avec gènes liés (Drosophiles, plantes à fleurs),
Interpréter les résultats d’expériences sur la polygénie et la pléiotropie chez les plantes à
fleurs, les volailles et autres espèces
INTRODUCTION
La transmission de deux couples d’allèles dans le cas du dihybridisme fait intervenir les
brassages intra et inter chromosomiques selon la situation des deux couples d’allèles sur les
chromosomes.
Les deux gènes gouvernant par exemple deux caractères sont portés par deux paires de
chromosomes homologues différentes.
On note A//a B//b deux couples d’allèles théoriques où A et B dominent respectivement a et b.
AUTRE CROISEMENT.
Morgan et ses collaborateurs continuent avec le croisement des hybrides de la F 1. ils obtiennent à
la deuxième génération :
- 56,3 % de drosophiles à ailes longues et corps gris ;
- 18,7 % de drosophiles à ailes longues et corps ébène ;
- 18,7 % de drosophiles à ailes vestigiales et corps gris ;
- 6,2 % de drosophiles à ailes vestigiales et corps ébène.
INTERPRETATION CHROMOSOMIQUE.
Croisement test N° 1.
On croise une drosophile mâle de la première génération avec une drosophile femelle aux ailes
vestigiales et aux yeux pourpres.
Dans la descendance, on note deux phénotypes, tous de type parental, aux proportions
égales : 50 % de drosophiles aux ailes longues et yeux rouges et 50 % de drosophiles aux ailes
vestigiales et yeux pourpres.
Croisement test N° 2.
On croise une drosophile femelle de la première génération avec une drosophile mâle aux ailes
vestigiales et yeux pourpres.
Dans la descendance, on note la présence de quatre types phénotypiques :
Croisement test N° 1.
Les résultats obtenus ne sont pas ceux attendus. S’il y avait ségrégation indépendante des
gènes allèles, la drosophile double hybride de la F 1 devrait produire 4 types de gamètes qui
conduiraient à l’apparition de 4 phénotypes avec des fréquences égales : 2 phénotypes parentaux et
2 phénotypes recombinés.
L’apparition de deux phénotypes parentaux exclusivement au test cross résulte du fait que les
quatre gènes allèles sont portés par une seule paire de chromosomes homologues. Les mâles de la
F1 produisent deux types de gamètes équiprobables L R et v p.
On peut expliquer les résultats obtenus en admettant que les deux couples d’allèles sont
transmis en bloc : la liaison est totale. Il n’y a donc pas disjonction des couples d’allèles lors de la
méiose chez le mâle : c’est une particularité inconnue chez les autres espèces.
Croisement test N° 2.
Ici, la femelle de la F1 ont formé 4 types de gamètes aux proportions inégales avec un nombre
élevé de gamètes de type parental L R et v p et un nombre très faible de gamètes néoformés ou
recombinés v R et L p.
Ces résultats sont d’autant plus surprenants que lorsque les gènes sont indépendants, les
gamètes apparaissent avec les mêmes chances. On ne peut donc expliquer ce résultat qu’en
admettant que lors de la formation des gamètes chez l’hybride diploïde, précisément à la prophase
de la première division de la méiose, il s’est produit un crossing-over c'est-à-dire un échange de
segments de chromatides homologues. C’est ce qui justifie l’apparition des gamètes nouveaux ou
recombinés : la liaison des gènes est dite partielle dans ce cas.
CONCLUSION : Les gènes sont liés de manière absolue sur les chromosomes. Il n’y a pas brassage
intra chromosomique et l’information génétique présente dans les gènes est transmise en bloc.
INTERPRETATION
CHROMOSOMIQUE DU
CROISEMENT N° 2.
proportions tandis que les gamètes non recombinés sont produits dans les proportions .
CONCLUSION
RESOLUTION.
Afin de ne pas se tromper dans ce genre de problème, le schéma suivant est nécessaire :
On peut donc avoir quatre types de méiose au cours de la formation des gamètes : des
méioses sans crossing-over ; des méioses avec un crossing-over entre les gènes y et ec ; des
méioses avec un crossing-over entre les gènes ec et ct, et des méioses avec deux crossing-over : un
entre y et ec, l’autre entre ec et ct.
Les taux de recombinaisons sont les suivants :
- Entre y et ec = = 5,34 % ; ce qui signifie que les deux gènes sont
- Entre ec et ct = = 20,34 % ; ce qui signifie que les deux gènes sont
Les différents allèles d’un même gène présentent de grandes similitudes, souvent quelques
nucléotides seulement diffèrent. Ce constat est à mettre en relation avec la relative instabilité de la
molécule d’ADN : c’est par mutation d’un allèle préexistant que se forme un nouvel allèle.
Une mutation est une modification accidentelle de la séquence des nucléotides de l’ADN. La
mutation est un phénomène spontané, aléatoire et rare, de l’ordre de 1/1 000 000 (ce sont ses
caractéristiques). Toutefois, le risque de mutation peut être considérablement augmenté par certains
facteurs de l’environnement dits mutagènes (c'est-à-dire capables de générer des mutations). Ce
sont :
- les rayons ionisants (UV, X, rayons émis par les substances radioactives) ;
- les substances chimiques (gaz moutarde, amiante, …).
NB : Les mutations peuvent être classées en fonction des conséquences qu’elles induisent au niveau
des polypeptides synthétiser en plusieurs catégories :
CONCLUSION GENERALE.
NATURE DU GENOME.
Un individu possède un patrimoine génétique constitué d’un nombre impressionnant de gènes.
Exemple : le génome humain est formé de 50 à 100 000 gènes.
Dans le génome d’un individu, chaque gène est présent en deux exemplaires (deux allèles).
Sauf cas exceptionnel (gènes présents en un seul exemplaire comme ceux porté par la portion
spécifique du chromosome Y), le génome est donc un ensemble de couples d’allèles d’un individu.
GENOME ET UNICITE DES INDIVIDUS.
Compétence visée
La drépanocytaire est une maladie héréditaire qui affecte la onzième paire de chromosomes.
Les individus atteints sont très vulnérables dans les milieux pauvres en oxygène. Monsieur Mbock et
madame Mbock de génotypes : AS et AS sont des personnes saines. Jusque là ils ont eu 3 enfants
dont 2 filles et un garçon, tous en bonne santé. Mais la naissance d’un enfant malade dans la famille
a entraîné des problèmes entre les conjoints, le papa ayant déclaré « qu’il n’est pas le père
biologique de cet enfant ».
Questions
Actions
Expliquer la nécessité des examens prénuptiaux et prénataux pour prévenir les maladies
héréditaires
Objectifs
Introduction
La génétique humaine repose soit sur la méthode des questionnaires qui permettent d’établir des
arbres généalogiques, soit sur l’observation des caryotypes qui révèlent les perturbations génétiques
« massives », soit enfin sur des « sondages d’ADN », qui sont des tests biochimiques permettant de
détecter des gènes défectueux.
L’arbre généalogique (ou « pedigree » chez les autres animaux) est une représentation
conventionnelle des liens parentaux qui unissent les différents membres d’une famille.
Les symboles conventionnels utilisés dans ces représentations sont les suivantes :
Actions
Expliquer la nécessité des examens prénuptiaux et prénataux pour prévenir les maladies héréditaires
Objectifs
1) HEREDITE AUTOSOMALE.
Le système ABO comprend quatre phénotypes [A], [B], [AB] et [O] dont les caractéristiques
sont les suivantes :
Ce système est gouverné par trois gènes allèles A, B et O occupant un locus bien précis sur le
chromosome 9. Un individu donné possède donc seulement deux de ces trois allèles (un sur
chacun des chromosomes homologues de la paire 9).
Soit l’arbre généalogique suivant représentant la transmission des groupes sanguins dans une
famille :
- deux parents de groupe A (ou de groupe B) ou l’un A et l’autre B, ont parfois des enfants de
groupe O ;
Remarque : On ne considère ici qu’un seul gène déterminant le groupe sanguin. En réalité d’autres
gènes interviennent dans la réalisation de ce phénotype, ce qui peut expliquer certains cas rares dont
l’interprétation est complexe (Voir l’exercice 5 de la page 88, SVT Tle S, 1994).
La drépanocytose est une maladie grave de l’hémoglobine qui à tendance à former des polymères
fibreux. Ceux-ci déforment les hématies qui prennent la forme des faucilles d’où le nom d’anémie
falciforme donné souvent à cette maladie : il en résulte une anémie importante et héréditaire ainsi
qu’une mauvaise irrigation des organes avec risques de thrombose (formation des caillots dans les
vaisseaux sanguins).
Le gène responsable de la synthèse de l’hémoglobine anormale HbS est localisé sur le chromosome
11. Sa séquence est bien connue.
La fréquence de naissance des enfants atteints de drépanocytose est de 1/100 dans certaines
populations africaines et 1/6 000 chez les européens.
Si la probabilité que les deux parents soient hétérozygotes est connue, un couple « normal » (c'est-
à-dire sans antécédents familiaux) peut évaluer son risque de donner naissance à un enfant atteint
de la maladie.
EXERCICE D’APPLICATION.
La fréquence de l’allèle HbS dans une population humaine est de 5 %. Evaluer le risque d’avoir un
enfant atteint pour un couple ordinaire c'est-à-dire sans antécédents familiaux.
RESOLUTION.
hétérozygote (on admet que les homozygotes récessifs sont éliminés de la population par la maladie
et ne laisse pas de descendance).
Le risque pour que les deux membres du couple soient hétérozygotes est de .
Par ailleurs, on sait que le croisement de deux hétérozygotes donne la descendance suivante :
La probabilité ou le risque de naissance d’un enfant atteint de la drépanocytose si les parents ont un
phénotype normal et des génotypes inconnus est le produit des deux probabilités :
Dans le cas présent, cette probabilité de naissance d’un enfant malade est de .
NB : A l’inverse, si on connaît la fréquence de naissance des enfants atteint d’une maladie
autosomale récessive (et si les malades ne laissent pas de descendance), il est facile de retrouver la
fréquence des hétérozygotes dans la population :
NB : Le calcul des risques n’est valable que si l’on postule que le gène impliqué est porté
par une paire d’autosomes.
L’albinisme est un défaut de pigmentation de la peau liée à une non synthèse de la mélanine. En
effet, la production de la mélanine à partir de la tyrosine ou de la phénylalanine est une réaction
enzymatique catalysée par une enzyme au moins (deux si on part de la phénylalanine) :
Il en est de même de l’enzyme B qui est fabriquée à partir d’un gène à deux allèles B et b.
Soit l’arbre généalogique suivant présentant la transmission de l’albinisme dans une famille qui ne
connaît pas de problème de sous nutrition en protides (on considère uniquement le gène A).
- les hommes et les femmes sont atteints : ceci permet de penser que le gène impliqué est
porté par une paire d’autosomes ; l’albinisme est une maladie autosomale ;
- les parents II1et II2 phénotypiquement sains ont produit une descendance « malade » (III2,
III3 et III5) : le gène responsable est donc récessif.
La chorée de Huntington est une maladie héréditaire qui se manifeste tardivement (vers l’âge de 40
ans), chez les sujets porteurs de ce gène. Elle est due à une dégénérescence des neurones de
plusieurs zones de la substance grise du tronc cérébral et du cortex (cortex préfrontal en particulier
qui joue un rôle fondamental dans la coordination des mouvements). La maladie peut évoluer jusqu’à
la démence.
L’arbre généalogique suivant présente la transmission de la chorée de Huntington dans une famille :
Si par contre chaque individu atteint a au moins un de ses deux parents également
malade, le gène responsable se transmet le plus souvent suivant un mode dominant.
REMARQUE :
2) HEREDITE GONOSOMALE.
La myopathie de Duchenne est une maladie caractérisée par une dégénérescence progressive des
muscles. Entre 10 – 12 ans, l’atteinte musculaire s’aggrave et le malade devient incapable de
marcher.
L’arbre généalogique suivant met en évidence un certain nombre de faits communs aux familles où
sont nés des enfants myopathes :
- seuls les garçons sont affectés par cette maladie : c’est une maladie gonosomale. le gène
responsable est porté par la portion propre du chromosome X ;
L’hémophilie est une maladie héréditaire du sang, caractérisée par une insuffisance de la
coagulation plasmatique responsable de saignements excessifs, spontanés ou se produisant à
l’occasion de traumatismes minimes.
L’hémophilie est liée à une quantité insuffisante ou nulle de certains des facteurs de la coagulation,
protéines du plasma sanguin, indispensables à la formation du caillot. L’hémophilie A, observée chez
80 % des hémophiles, est engendrée par l’absence du facteur VIII. Dans la deuxième forme,
l’hémophilie B, c’est le facteur IX qui est absent.
- homme hémophile épousant une femme n’ayant pas d’antécédent hémophile connu dans sa
famille ;
- homme hémophile épousant une femme ayant un frère hémophile ;
- homme hémophile épouse une femme née d’un père hémophile.
Dans le dernier cas, comment expliquer l’absence systématiquement constatée de filles hémophiles ?
Montrer d’après cet arbre généalogique que les gènes « hémophiles » et « daltonien » sont
récessifs et situés sur un chromosome sexuel.
Donner le génotype des individus II2 et II5 et III3. En déduire celui de II3, sachant que les
ascendants de II3 n’ont jamais présenté d’hémophilie.
3-1- DEFINITION.
3-2- DIAGNOSTIC.
Le diagnostic des anomalies chromosomiques repose sur l’analyse comparée des caryotypes des
cellules humaines.
L’altération de la morphologie d’un chromosome est révélée par la technique de banding qui est
une technique de coloration des chromosomes métaphasiques permettant de faire apparaître des
bandes claires et sombres caractéristiques de chaque chromosome. La topographie de ces bandes
est donc spécifique à chaque chromosome et leur étude comparée permet de diagnostiquer les
anomalies chromosomiques.
Les modifications du nombre de chromosomes sont révélées par l’absence ou la présence d’un ou de
plusieurs chromosomes dans le caryotype.
La maladie frappe 1 enfant sur 700 dans le monde. Le risque s’élève à 1 enfant sur 12 si la mère
a plus de 45 ans.
- la trisomie 18 caractérisée par des malformations du crâne, de la face, des pieds, des
viscères (cœur, reins) ; le sujet meurt avant l’âge d’un an ;
- la trisomie 13 caractérisée par la malformation des yeux, du cerveau, du système
circulatoire ;
- la trisomie XXY ou syndrome de Klinefelter, qui affecte un homme sur 850, et se
caractérise par la stérilité à cause de l’atrophie des gamètes et l’incapacité de produire des
gamètes. On observe aussi un faible développement de la pilosité et des facultés
intellectuelles ;
- la trisomie XYY qui affecte un homme sur 500 ; le malade est très agressif mais fertile ;
- la trisomie XXX qui touche une fille sur 500 ; le malade a des ovaires normaux et donc
fertile.
- petite taille ;
- absence de caractères sexuels secondaires;
- stérilité.
REMARQUE :
L’étude des trisomies et des monosomies touchant les chromosomes sexuels permet de penser que
le l’information masculinisante se trouve sur le chromosome Y. en effet, certains hommes stériles se
sont avérés porteurs d’un caryotype de type 44 + XX, avec un des X ayant reçu par translocation un
fragment du chromosome Y.
Les études plus fines montre que le chromosome Y porte le gène SRY (Portion du chromosome Y
déterminant le sexe) ; gène codant pour la protéine TDF (facteur de détermination testiculaire). La
protéine enzyme oriente la différenciation des cellules germinales en spermatogonies. En son
absence, les cellules germinales évoluent en ovogonies.
Objectif
COURS SVTEEHB Terminale D Par NHIOMOG HANS MAGLOIRE Page 102
-Interpréter certains examens prénuptiaux
Introduction
La génétique humaine a pour but actuel d’étudier les maladies héréditaires et les anomalies
chromosomiques. Associé à la médecine, les techniques utilisées en génétique humaine permettent
de :
- prévenir l’apparition de certaines maladies (médecine préventive) ;
- prévoir c'est-à-dire identifier les sujets à risque (médecine prédictive).
L’étude des arbres généalogiques révèle l’existence des prédispositions génétiques : certains sujets
ont un risque plus élevé que d’autres de développer certaines maladies héréditaires.
Le médecin est dans ce cas sollicité par un couple qui désire avoir un enfant et qui redoute de lui
transmettre une maladie connue dans la famille de l’un des deux conjoints. Pour formuler un conseil
génétique, le médecin doit savoir :
Dans le cas d’une grossesse à risque (mère âgée de plus de 38 ans ou présence des antécédents
familiaux), le médecin peut tenter de diagnostiquer d’éventuelles anomalies avant la naissance de
l’enfant (diagnostic prénatal). Le diagnostic repose sur des examens faits :
- sur une cellule de l’embryon si la fécondation est réalisée in vitro : dans ce cas, on a affaire à
un DPI ou Diagnostic Préimplantatoire ;
- sur des tissus embryonnaires prélevées le plus tôt possible :
Les villosités choriales sont parties du placenta, formées par les cellules du fœtus.
- examens des caryotypes des cellules fœtales en vue de dépister les anomalies
chromosomiques ;
- examens biochimiques et sondages de la molécule d’ADN en vue de dépister les
anomalies géniques.
A l’issue du diagnostic, « la décision à prendre c'est-à-dire le choix entre l’IVG et la naissance d’un
enfant plus ou moins profondément handicapé appartient aux parents en vertu de la loi et met en
cause la conception que chacun fait de la vie et de la personne humaine» (et non au médecin).
L’arbre généalogique suivant montre la transmission de l’hémophilie chez les descendants de la reine
Victoria.
Compétence visée
Sensibilisation sur les dysfonctionnements des organes ou structures intervenant dans les
mouvements reflexes
Actions
Situation- problème
Durant une séance de natation organisée dans la rivière nommée « Libanga », à Messondo, Paul,
élève en classe de seconde, décide de réaliser un plongeon spectaculaire pour émerveiller ses
Questions
Objectifs
Disséquer l’encéphale d’un mammifère.
Obtenir une grenouille ou un crapaud spinal.
1) les grandes lignes de la structure des centres nerveux (encéphale et moelle épinière)
Dans les tissus nerveux, on distingue plusieurs types de neurones en fonction de leur structure :
- les neurones multipolaires (moelle épinière) ; voir figure a
- les neurones bipolaires (rétine) ; voir figure b
- les neurones unipolaires (motoneurones médullaires) ; voir figure c
- les neurones en T (ganglion spinal) ; voir figure d
- les neurones pyramidaux (cortex cérébral) ; voir figure e
- les neurones de Purkinje (cervelet) ; voir figure f.
NB : Certains neurones possèdent une gaine de myéline entourant l’axone : ce sont les neurones
myélinisés ; d’autres en sont dépourvus : ce sont les neurones amyélinisés.
Selon leur fonction, on distingue les neurones moteurs ou motoneurones et les neurones
sensitifs.
Objectifs
On décérèbre une grenouille. Cette grenouille qui ne conserve plus que la moelle épinière comme
centre nerveux est dite spinale : elle perd toute motricité volontaire.
On la suspend ensuite à une potence de sorte à laisser les quatre pattes pendantes.
2.1.2- Les réflexes de la flexion des membres chez la grenouille : les lois de PFLUGER
Parfois la réponse unilatérale du membre postérieure est accompagnée d’une réponse de l’autre
membre postérieur (réponse symétrique).
Conclusion : Ainsi, pour toute stimulation de la peau d’intensité supérieure au seuil, la réponse
réflexe intéresse un nombre de muscles d’autant plus élevé que l’intensité de la stimulation est plus
grande.
a- La peau.
Trempons l’extrémité du plus long doigt de la patte gauche d’une grenouille décérébrée dans de
l’éther. Excitons la patte ainsi traitée : on constate que l’animal ne réagit pas. Par contre les muscles
de la patte gauche restent contractiles. Par conséquent l’éther agit au point de départ de l’acte
réflexe : il empêche l’excitation en inhibant un récepteur du stimulus présent dans la peau. Cet effet
est temporaire car quelques minutes après, une nouvelle stimulation redevient efficace. On appelle
anesthésie cette perte momentanée de la sensibilité d’une partie (anesthésie locale) ou de la totalité
(anesthésie générale) de l’organisme.
Sur une grenouille spinale, mettons à nu un nerf sciatique et sectionnons le en deux points. Après
cette section, on constate que la patte opérée devient flasque.
Pinçons la peau de la patte opérée. On n’obtient aucune réponse : il y’a donc paralysie totale de la
patte.
Excitons le bout périphérique du nerf coupé. Seule la patte opérée réagit : le nerf sciatique conduit
donc l’influx nerveux moteur des centres nerveux vers les muscles ; il contient donc des fibres
nerveuses motrices.
Excitons le bout central du nerf ; tous les autres membres peuvent se contracter sauf la patte
opérée : le nerf sciatique conduit l’influx nerveux sensitif du récepteur vers le centre nerveux
réflexe ; il contient donc des fibres nerveuses sensitives.
Puisqu’il contient à la fois des fibres nerveuses sensitives et motrices, le nerf sciatique est un nerf
mixte.
d- Expériences de Magendie.
Elles ont permis de déterminer le rôle des racines rachidiennes qui partent de la moelle épinière.
Expérience 1 :
Magendie sectionne la racine postérieure d’un nerf rachidien. Il constate que le membre
correspondant au nerf coupé perd toute sa sensibilité mais garde sa motricité intacte. Il en conclut
que la racine dorsale d’un nerf rachidien conduit l’influx nerveux sensitif ; elle est donc formée des
fibres nerveuses sensitives.
Expérience 2 :
Magendie sectionne la racine ventrale. Le membre correspondant au nerf sectionné devient flasque
mais conserve sa sensibilité. Il en conclut que la racine ventrale d’un nerf rachidien conduit l’influx
nerveux moteur ; elle est donc formée des fibres nerveuses motrices.
Expérience 3 :
Magendie coupe les deux racines rachidiennes. L’animal perd toute motricité et toute sensibilité au
niveau du membre correspondant au nerf sectionné. Ce résultat permet de confirmer les rôles des
racines rachidiennes ventrales et dorsales.
2.1.4) Le trajet suivi par l’influx nerveux dans un réflexe médullaire : l’arc reflexe
L’arc reflexe : est le trajet suivi par l’influx nerveux, du récepteur sensoriel à l’organe
effecteur. Un reflexe médullaire est un reflexe qui a pour centre nerveux la moelle épinière.
Arc reflexe
2.2.1- Définition.
Le réflexe myotatique est la contraction d’un muscle en réponse à son propre étirement.
L’électromyogramme qui est l’enregistrement correspondant à l’activité électrique des muscles est le
suivant :
Les électromyogrammes montrent lors du réflexe myotatique une activité électrique du muscle
soléaire et une absence d’activité électrique du jambier antérieur, ce qui révèle l’état contracté du
soléaire et l’état relâché du jambier antérieur.
a- Un récepteur sensoriel
i- Observation clinique
Une dégénérescence de certaines structures sensorielles incluses dans le tissu musculaire (fuseaux
neuromusculaires), observée chez certains malades, s’accompagne d’une absence de réflexe
lorsqu’on frappe leur tendon d’Achille. Cependant, la motricité du pied n’est pas abolie.
ii- Conclusion
Le fuseau neuromusculaire joue le rôle de récepteur. Il est stimulé par l’étirement résultant du choc.
i- Observation clinique.
Une lésion de la partie inférieure de la moelle épinière provoque une perte de la sensibilité et une
paralysie des muscles de la partie inférieure du corps (abolition des réflexes achilléen et rotulien).
ii- Conclusion
La moelle épinière joue le rôle de centre nerveux réflexe.
ii- Conclusion.
Le nerf sciatique joue le rôle de conducteur de l’influx nerveux.
Il comprend :
- des fibres nerveuses sensitives ou afférentes qui conduisent à la moelle épinière l’influx
nerveux émis par le fuseau neuromusculaire ;
- des fibres nerveuses motrices ou efférentes qui transmettent aux muscles effecteurs l’influx
nerveux émis par la moelle épinière.
d- Un effecteur.
C’est le muscle extenseur du pied ou muscle soléaire.
Le circuit nerveux correspondant au réflexe achilléen est le suivant :
Annoter et utiliser des flèches pour indiquer le trajet des messages nerveux au cours de ce réflexe.
Ils sont impliqués dans le maintien de la posture. Effet la position du corps dans l’espace est soumise
en permanence à des forces de la pesanteur qui tend à modifier la posture. Le maintien de la posture
est assuré par le tonus musculaire. Les réflexes myotatiques se déroulent en permanence dans
l’organisme, ils correspondent à la réponse des muscles étirés par l’action de la pesanteur et assurent
le maintien du tonus musculaire indispensable à la réalisation du phénotype comportemental de la
posture.
COURS SVTEEHB Terminale D Par NHIOMOG HANS MAGLOIRE Page 119
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