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Epreuve de literature au probatoire A, ABI, C, D, E et TI 2019

Sujet de type 1: Contraction de texte et discussion

Indications pour le résumé 8 pts

Thème: Les conséquences néfastes de l’abandon de nos langues


maternelles.

Thèse : L’abandon de nos langues maternelles tue nos cultures.

Structure du texte: Le texte est constitue de 6 paragraphes dont les


idées essentielles sont les suivantes:

Paragraphe 1: La langue maternelle, propre à une communauté, est le


premier vecteur de la communication. Elle s’acquiert dans la famille.

Paragraphe 2: C’est à force de L’entendre que l’enfant apprend à parler


sa langue maternelle.

Paragraphe 3 : Le déclin de nos langues, injustement imputé aux colons,


est dû à la volonté de certains parents de parler à leurs enfants en langue
étrangère. Pourtant, ces parents ne parlent pas parfaitement celle-ci. Si
bien que les enfants ne maîtrisent aucune langue.

Paragraphe 4 : L'adoption de certains mots issus des pays émergents


prouve qu’il ne faut pas, abandonner sa culture pour embrasser celle des
autres au risque de perdre sa propre identité.

Paragraphe 5: Compte tenu des liens étroits qui les unissent, le déclin
de nos langues induit celui de nos cultures et justifie notre sous-
développement.

Paragraphe 6 : Il revient aux parents d’initier leurs enfants à leur


langue maternelle pour éviter de tuer noire culture.

Discussion

Pierre-Marie PONE affirme : «Lorsque l’on connaît la nature par la


langue d’un autre, on est déraciné parce qu’on perd d’office les
spécificités socio-psychologiques » Partagez-vous ce point de vue de
l’auteur sur l’acculturation comme conséquence négative de la
mondialisation ? Vous répondrez à cette question dans un développement
bien-structure.

Thème: L’acculturation comme conséquence néfaste de la mondialisation.


0,5x54=2pts

Thèse: Lia connaissance de la nature à travers la langue d’autrui entraîne la


perte de sa propre identité culturelle.

Problématique : L’adoption de la langue des autres constitue-t-elle


toujours une forme d’aliénation culturelle ?

Type de plan : Le sujet incline à adopter un plan dialectique.

Plan possible :

Première partie: La connaissance de la nature à travers la langue


d’autrui comme facteur d’aliénation culturelle

I. Une connaissance limitée de l’environnement. 2x2=4 pts

Nommer les éléments de la nature à travers la langue d’autrui crée une


distance qui ne favorise pas une réelle maîtrise de cet environnement.
L’autre (celui dont on emprunte la langue) devient médiateur entre la
nature et nous. Exemple : Pour avoir commencé à cultiver le cacao sous
l’impulsion des colons, les Africains n’en maîtrisent pas toutes les vertus.
Cette culture leur est demeurée étrangère. Ils attendent des autres qu‘ils
leur disent à quoi sert le cacao et perdent ainsi beaucoup. Ignorer les mots
pour nommer son environnement coupe l’Africain de cet environnement.
L’Africain s’intéresse plutô t à l’environnement des autres qu’il sait désigner.
Pendant longtemps, nos manuels scolaires ont présenté des plantes, des
saisons, des réalités complètement étrangères à notre environnement. Bien
que des Africains aient excelle dans les études, ils n’ont pas pu faire décoller
leur continent parce leurs connaissances ne cadraient pas avec leur
environnement.

2. Une incapacité notoire à transformer l environnement. 1,5x2=3 pts


Coupés de leur propre réalité, les Africains ne connaissent pas leur
environnement et ne s’y intéressent pas. Ils ne peuvent par conséquent pas
le développer. En ce qui concerne les richesses du sous-sol, les Africains
attendent que ce soient les autres qui prospectent, découvrent et exploitent.
Résultat, les exploitants, étrangers leur font du chantage et fixent les prix
qui ne sont pas à l’avantage des Africains, pourtant propriétaires.

Transition: Parce que les Africains ne maîtrisent pas leurs langues,


leurs cultures et donc leur environnement, ils restent coupés du
monde et sont obligés d’adopter les savoir-faire des autres. Mais la
maîtrise de la langue d’autrui constitue-t-elle toujours un handicap ?

Deuxième partie : La maîtrise de la langue d’autrui peut parfois


constituer un atout. 0,75x4= 3 pts

1. Nos langues maternelles ne permettent pas de désigner tous


les objets.

Nos langues maternelles ne nous permettent pas de désigner certains


éléments de nos milieux naturels. Nous sommes donc obligés d’utiliser
des mots empruntés. Exemple : certaines fleurs, certains objets d’usage
courant ne peuvent être désignés que par des mots étrangers

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