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Sciences de la vie et de la Terre 6e

Livret de cours

Rédaction :
Delphine Bonnet

Coordination :
Annie Deshayes

Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi
que par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles.
Toute reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un
cours ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
Sommaire

Caractéristiques de l’environnement proche et répartition des êtres


vivants

‹Séquence 1
Les différentes composantes d’un environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Des interactions entre les êtres vivants et leur milieu de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

Le peuplement d’un milieu

‹Séquence 2
L’occupation d’un milieu par les végétaux au cours des saisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23
L’occupation d’un milieu par les végétaux au cours des saisons (fin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32

‹Séquence 3
L’occupation d’un milieu par les animaux au cours des saisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
L’installation des plantes à fleurs dans un milieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

‹Séquence 4
L’installation des plantes à fleurs dans un milieu (fin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59
L’installation des plantes sans fleurs dans un milieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67

‹Séquence 5
L’envahissement d’un milieu par les végétaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
L’influence de l’Homme sur le peuplement des milieux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

Diversité, parentés et unité des êtres vivants

‹Séquence 6
Diversité et unité des êtres vivants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Diversité et unité des êtres vivants (suite) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106

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Sommaire

Origine de la matière des êtres vivants

‹Séquence 7
Tous les êtres vivants produisent de la matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Les végétaux verts ont des besoins particuliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

‹Séquence 8
Les besoins nutritifs des autres êtres vivants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Le sol, un milieu où les restes des êtres vivants disparaissent progressivement . . . . . . 37

‹Séquence 9
Le sol, un milieu peuplé de très nombreux êtres vivants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Le rôle des êtres vivants dans la décomposition de la matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Le sol, un milieu riche en matière minérale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

Diversité, parentés et unité des êtres vivants

‹Séquence 10
La classification des êtres vivants : une méthode pour classer les êtres vivants . . . . . . 66
Replacer des collections d’êtres vivants dans la classification actuelle des êtres
vivants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .79

Des pratiques au service de l’alimentation humaine

‹Séquence 11
Cultures et élevages répondent aux besoins alimentaires de l’Homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
L’Homme maîtrise les élevages et les cultures dans le respect de l’environnement
et de la santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104

‹Séquence 12
L’obtention d’aliments par transformation biologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
L’amélioration des transformations biologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129

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CONSEILS
Organisation du travail
Lis attentivement les conseils suivants. Ils te permettront de travailler efficacement.

A- Le matériel nécessaire pour travailler


Avant de commencer à étudier, tu dois trouver sur ton plan de travail :
- le livret de cours et le livret de corrigés.
Leurs rôles :
- te guider dans le déroulement de chaque séance ;
- te signaler ce que tu dois ou peux réaliser : un dessin, un schéma, une expérience ... ;
- te proposer des activités à réaliser puis à corriger (voir le livret de corrigés) ;
- attirer ton attention sur les connaissances à retenir (paragraphes intitulés «Je
retiens») ;
- t’aider à préparer les devoirs que tu devras envoyer régulièrement au Cned.
- le petit matériel suivant : stylos bleu, rouge, noir, vert, règle, crayon à papier, gomme,
crayons de couleurs, papier de brouillon...

B- Découpage et organisation du travail


Le programme est découpé en 12 séquences réparties tout au long de l’année scolaire ;
chaque séquence correspondant à deux semaines et demie de travail :
- chaque séquence impaire (1, 3, 5, 7, 9, 11) comprend deux séances de 1 h 30 min
chacune et un devoir à envoyer à l’institut.
- chaque séquence paire (2, 4, 6, 8, 10, 12) comprend deux séances de 1 h 30 min
chacune. Il n’y a pas de devoir à envoyer à l’institut.
Ainsi, chaque semaine, pendant 1 h 30 min, tu devras étudier une séance du cours de
Sciences de la vie et de la Terre ou faire un devoir. Je te conseille de travailler chacune des
activités proposées avec beaucoup de sérieux et d’attention car elles sont des modèles pour
les exercices des devoirs.
En fin de séance, tu dois connaître par cœur les paragraphes intitulés « Je retiens » ; en effet,
ces paragraphes contiennent les connaissances indispensables à la réussite des devoirs.
Tu vas apprendre à développer des savoir-faire nécessaires à la poursuite de tes études et
utiles dans ta future vie d’adulte citoyen.

Je te rappelle qu’il existe quatre savoir-faire, qui sont :


- s’informer (dont le symbole sera I ) : trouver des informations dans un texte, savoir lire
un graphique...
- raisonner (symbole Ra ) : formuler une hypothèse, adopter une démarche scientifique...
- communiquer (symbole C ) : utiliser un langage scientifique, faire un schéma, un
dessin...

4 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


- réaliser (symbole Re) : faire des mesures de températures...
Ces capacités seront évaluées dans les devoirs et feront l’objet d’une notation particulière.

C- Les devoirs à envoyer au Cned


- Pour répondre à chaque devoir, utilise les copies doubles fournies par le Cned.

N’OUBLIE PAS :
* d’y inscrire tous les renseignements demandés (le temps passé à faire le devoir; si tu as été
aidé et par qui) ;
* de coller ton étiquette autocollante.
* de découper et coller la grille de notation.
- Ce devoir sera corrigé par un professeur-correcteur. Pour mieux te connaître, il aura
besoin de tous les renseignements demandés dans la notice individuelle. Remplis-la
soigneusement et joins-la à ton premier devoir.
Le code barre présent sur l’étiquette permet de détecter l’arrivée de ton devoir et de te
renvoyer automatiquement le corrigé-type. Chaque devoir, corrigé par le professeur-
correcteur, te sera retourné.
Lis très attentivement les remarques du professeur. Elles te permettront de progresser. Étudie
le corrigé-type et refais les exercices non compris. Quand tout cela est fait, range le devoir
dans une pochette «Devoirs de S.V.T».

Je te souhaite beaucoup de courage et de réussite pour cette année de 6e.

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Sommaire

Séquence 1
1ère partie : caractéristiques de l’environnement proche
et répartition des êtres vivants

Séance 1 Les différentes composantes d’un environnement


1- L’environnement d’un jardin public
2- L’environnement des bords de la Seine

Séance 2 Des interactions entre les êtres vivants et leur milieu de vie
1- L’action du milieu de vie sur les êtres vivants qui l’occupent
2- L’action des êtres vivants sur leur milieu de vie

Matériel à prévoir pour cette séquence :


- un crayon à papier et une gomme ;
- une feuille ou un cahier de brouillon (pour noter tout ce que tu observeras au cours
de ta sortie) ;
- un support rigide (une bande dessinée par exemple) ;
- des sacs (pour transporter ce que tu auras récolté).

6 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 1

Séance 1
Les différentes composantes d’un environnement1

j e sais déjà
Exercice 1
Observe attentivement la photographie ci-dessous puis utilise tes connaissances
(acquises en primaire) pour répondre aux questions. [Sa]

1- Nomme l’animal visible sur cette photographie.

2- Est-ce le seul être vivant (ou organisme vivant) visible


sur cette photographie ?

3- À quoi reconnaît-on un être vivant (cite au moins


deux caractéristiques qui le distinguent du
« non vivant ») ?

© Cned Delphine Bonnet

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés avant de continuer et corrige-les si nécessaire.

j e m’interroge
L’environnement (tout ce qui nous entoure) est composé, entre autres, d’êtres vivants.

Mais, au fait :

Quelles sont les différentes composantes d’un environnement ?

Pour répondre à cette question, je te propose de réaliser les activités de découverte qui suivent.

1. environnement (nom masculin) : tout ce qui nous entoure.

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Séquence 1 — séance 1

A Activités de découverte

1 L’environnement d’un jardin public


Découvrir un environnement consiste à l’explorer, à observer et à identifier ce qui le compose.

Exercice 2
À la découverte d’un jardin public

Lucas et ses camarades de classe, accompagnés de leur professeur de S.V.T., sortent découvrir leur
environnement proche : le jardin public situé à quelques mètres de leur collège. Cet environnement
est composé de différents milieux de vie (espaces de l’environnement habités par divers êtres
vivants) tels qu’un plan d’eau, une pelouse…
Les photographies ci-dessous présentent ces différents milieux de vie. Observe-les
attentivement puis réponds aux questions.

Une mésange huppée dans un arbre

Un tronc d’arbre recouvert


de pleurocoques
(algues microscopiques)

Divers éléments au pied


d’un marronnier

Un ver de terre © Cned Delphine Bonnet

8 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 1

1- En répondant à cette question, tu vas apprendre à t’informer à partir de photographies.


[I]
Note ci-dessous tout ce que tu observes sur les photographies, c’est-à-dire les différents
éléments rencontrés par Lucas et ses camarades au cours de leur sortie dans le jardin
public.
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................

Vérifie ta réponse avant de continuer.


2- À présent, tu vas apprendre à raisonner. [Ra]
Essaie de trouver trois groupes dans lesquels tu pourrais classer ces différents éléments.

Aide : place dans un même groupe tous les éléments ayant des points en commun. Par exemple,
le cygne et la mésange naissent, grandissent, se nourrissent … et se déplacent. On peut donc les
classer dans le groupe des organismes vivants.
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................

Compare tes réponses avec celles du corrigé.


3- Complète le tableau ci-dessous en notant le nom de chaque élément repéré sur les
photographies précédentes (reporte-toi à la question 1) dans la colonne qui convient. [Ra]

Organismes vivants et leurs Composantes minérales Manifestations de l’activité


restes1 humaine
........................................ ........................................ ........................................

........................................ ........................................ ........................................

........................................ ........................................ ........................................

........................................ ........................................ ........................................

........................................ ........................................ ........................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.

1. restes (nom masculin) : désignent tout ce qui provient des êtres vivants tels que les feuilles mortes, les plumes des
oiseaux.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 9


Séquence 1 — séance 1

2 L’environnement des bords de la Seine1

Exercice 3
Une promenade le long des bords de la Seine
La Seine traverse la ville de Lucas. Dimanche dernier, il s’est promené le long des bords de ce
fleuve.
Il a pris les photographies présentées ci-dessous. Observe-les attentivement puis réponds
aux questions.

© Cned Delphine Bonnet

1. Seine (nom féminin) : fleuve français long de 776 kilomètres qui prend sa source sur le plateau de Langres (en
Bourgogne, Côte-d’Or) et se jette dans la Manche, au Havre (en Haute-Normandie, Seine-Maritime).

10 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 1

1- Note, ci-dessous, les différents éléments composant l’environnement des bords de la


Seine. [I]
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
2- En répondant à cette question, tu vas apprendre à communiquer en construisant un
tableau et tu vas travailler la capacité « raisonner » en plaçant chaque élément de
l’environnement photographié par Lucas dans la bonne colonne. [Ra et C]
Classe les différents éléments (voir la question 1) dans un tableau à trois colonnes.

Aide : pour construire ton tableau, inspire-toi du tableau proposé dans l’exercice 2.
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du corrigé.

Exercice 4
Je rédige une conclusion
En conclusion, utilise ce que tu viens de découvrir pour répondre à la question posée en
début de séance : quelles sont les différentes composantes d’un environnement ? [Ra et C]
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................
Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.
À présent, apprends par cœur le bilan (intitulé « Je retiens ») qui suit. Il résume ce que tu viens
de découvrir.

j e retiens
Un environnement (tout ce qui nous entoure) est composé de différents milieux de vie
(espaces de l’environnement habités par divers êtres vivants).
Dans un environnement, on distingue :
- divers organismes vivants et leurs restes ;
- des composantes minérales (tout ce qui est naturel mais qui n’est pas vivant) ;
- et des manifestations de l’activité humaine (tout ce qui n’est pas vivant et qui est
créé par l’Homme).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 11


Séquence 1 — séance 1

Maintenant, si tu as bien compris tout ce que tu viens de découvrir, entraîne-toi en réalisant les
exercices d’application suivants.

B Exercices d’application

Exercice 5

Je teste mes connaissances


1- Réponds, par une phrase simple, à chacune des questions suivantes. [Sa]
a) Qu’est-ce qu’un milieu de vie ?
..................................................................................................................................
b) Qu’est-ce qu’une composante minérale ? Cite deux exemples.
..................................................................................................................................
c) Qu’est-ce qu’une manifestation de l’activité humaine ? Cite deux exemples.
..................................................................................................................................
2- Trouve l’intrus dans les groupes de mots ci-dessous. Justifie (explique) ton choix. [Sa]
a) cygne – eau – canard – herbe.
L’intrus est : ................................................................................................................
..................................................................................................................................
b) feuilles mortes – déchets – plumes – brindilles.
L’intrus est : ................................................................................................................
..................................................................................................................................
c) eau – herbe – air – terre.
L’intrus est : ................................................................................................................
..................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.

Exercice 6

À la découverte de ton environnement proche


À présent, si tu en as la possibilité, sors découvrir ce qui compose ton environnement
proche. Pour cela, munis-toi :
- d’un crayon à papier et d’une gomme ;
- d’une feuille ou d’un cahier de brouillon (pour noter tout ce que tu observeras au cours
de ta sortie) ;
- d’un support rigide (une bande dessinée par exemple) ;
- et de sacs (pour transporter ce que tu auras récolté).

12 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 1

Respecte l’environnement que tu vas découvrir ! Ne dégrade rien ! Évite de cueillir des
fleurs et de prélever des animaux (ils sont peut-être protégés).

Par contre, tu peux ramasser des feuilles d’arbres. Récolte les plus belles et transporte-les avec
précaution en les mettant dans un sac (je te conseille de ne placer qu’une seule feuille par sac afin
de ne pas les abîmer).
Si tu ne peux pas sortir, regarde par la fenêtre et note sur une feuille de brouillon tout ce
que tu vois puis réponds aux trois questions qui suivent.
1- Recopie ci-dessous la liste des éléments que tu as pu observer dans les différents milieux
de vie composant ton environnement proche. [I]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
2- Classe ces différents éléments dans un tableau à trois colonnes. [Ra et C]

Conseil : utilise un crayon à papier pour travailler ; cela te permettra de gommer tes erreurs
éventuelles.
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
3- En conclusion, indique, en une ou deux phrases simples, quelles sont les différentes
composantes de ton environnement proche. [Ra et C]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................

Pour cet exercice, il n’y a pas de corrigé-type, chacun d’entre nous vivant dans un environnement
particulier. Cependant (au cours de ta sortie ou en regardant par la fenêtre), tu as dû observer des
êtres vivants (et éventuellement des restes d’êtres vivants), des composantes minérales ainsi que des
manifestations de l’activité humaine.

le coin des curieux

Réaliser un herbier
Un herbier est une collection de plantes séchées ou de feuilles d’arbres séchées que l’on
conserve entre deux feuilles de papier.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 13


Séquence 1 — séance 1

Avec les feuilles d’arbres que tu as récoltées au cours de ta sortie (exercice 6), si tu le
souhaites, tu peux réaliser un herbier en suivant les conseils donnés ci-dessous :
a) Étale chaque feuille d’arbre entre deux feuilles de papier journal. Fais-le peu de temps
après la récolte sinon les feuilles vont s’abîmer.
b) Place dessus un gros livre (un dictionnaire par exemple).
c) Change les feuilles de papier journal si elles sont trop humides (sinon, cela risque de
moisir).
d) Au bout d’une à deux semaines, la feuille d’arbre devrait être sèche.
e) Colle-la alors sur une feuille de papier à dessin ou sur une feuille de carton léger avec du
ruban adhésif transparent.
f) Note sur la feuille de papier le nom de l’arbre, la date et le lieu de la récolte.
Exemple : Marronnier d’Inde
Avril 2009
Mont Saint-Aignan

Remarque : pour trouver le nom des arbres, tu peux regarder dans des livres spécialisés ou
demander à un adulte.
g) Place ensuite chaque feuille de papier dans une pochette transparente pour la protéger
et la ranger dans un classeur.

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14 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 1

Séance 2
Des interactions1 entre les êtres vivants et leur milieu de vie

j e sais déjà
Exercice 7
Relie par un trait chaque terme à sa définition. [Sa]

Canard • • Est une composante minérale.

Habitation • • Est un exemple d’organisme vivant.

Eau • • Espace de l’environnement habité par divers êtres vivants.

Milieu de vie • • Est un reste d’être vivant.

Feuille morte • • Est un exemple de manifestation de l’activité humaine.

Compare tes réponses à celles du corrigé avant de continuer.

j e m’interroge
Dans un environnement, on trouve des composantes minérales (de l’eau par exemple), des
manifestations de l’activité humaine (habitations…) et divers organismes vivants qui occupent
différents milieux de vie.
Mais, au fait :

Existe-t-il des interactions (des actions réciproques)


entre les êtres vivants et le milieu de vie qu’ils occupent ?

Posons les hypothèses2 suivantes :

a) La présence d’êtres vivants dans un milieu de vie dépend des caractéristiques du milieu de vie
(comme la température…).

b) Les organismes vivants peuvent agir sur leur milieu de vie.

Ces hypothèses sont des suppositions qu’il faut tester (en réalisant des manipulations par exemple).
Les activités de découverte qui suivent vont te permettre de les valider ou, au contraire, de les
réfuter.

1. Interactions (nom féminin) : action du milieu de vie sur un être vivant et de l’être vivant sur son milieu de vie.
2. Hypothèses (nom féminin) : suppositions (réponses possibles) qui doivent être validées ou non, selon les faits
constatés.

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Séquence 1 — séance 2

A Activités de découverte

1 L’action du milieu de vie sur les êtres vivants qui l’occupent

Exercice 8

La répartition des pleurocoques1 sur un tronc d’arbre

Dans le jardin public situé à proximité du collège de Lucas, se trouve un grand conifère2 sur lequel
se développent des pleurocoques (vu dans l’exercice 2 de la séance 1). Lucie, une camarade de
classe de Lucas, a photographié le côté du tronc du conifère exposé au nord et le côté exposé au sud.

1- Observe les deux photographies présentées ci-dessous puis décris la répartition des
pleurocoques de chaque côté du tronc du conifère (trouve-t-on des pleurocoques de
chaque côté du tronc ?). [I]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

Vérifie ta réponse avant de continuer.

Milieu de vie n°1: Milieu de vie n°2 :


côté exposé au sud côté exposé au nord

© Cned Delphine Bonnet © Cned Delphine Bonnet

Pour expliquer la répartition particulière des pleurocoques sur ce tronc d’arbre, Lucas et ses
camarades de classe émettent l’hypothèse suivante :

« La répartition des pleurocoques sur le tronc du conifère dépend des caractéristiques


physiques3 qui règnent de chaque côté du tronc. »

Pour tester leur hypothèse (pour la valider ou la réfuter en réalisant des manipulations), ils décident
alors de mesurer, le même jour et à la même heure, les caractéristiques physiques des deux
milieux de vie.

1. pleurocoques (nom masculin) : algues microscopiques terrestres formant une poudre verte.
2. conifère (nom masculin) : arbre dont les feuilles sont en forme d’aiguilles et les fruits en forme de cônes tel que le
sapin.
3. caractéristiques physiques : facteurs mesurables comme la température, la luminosité et le taux d’humidité.

16 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 1

Pour cela, ils utilisent le matériel suivant :

- un thermomètre pour mesurer la température ;

- un luxmètre pour mesurer la luminosité (quantité de lumière);

- et un hygromètre pour déterminer le taux d’humidité (quantité de vapeur d’eau contenue dans
l’air) de chaque milieu étudié.

Les résultats de leurs mesures sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Milieu de vie Température (en °C) Luminosité (en lux) Taux d’humidité (en %)
n° 1 : côté du tronc
15 18 000 69
exposé au sud
n° 2 : côté du tronc
11 5 500 82
exposé au nord

Remarque : un taux d’humidité de 50 % correspond à un air sec.

2-a) Indique avec quel appareil on peut mesurer : [I]

- la température : ........................................................................................................

- le taux d’humidité : ...................................................................................................

- la luminosité : ..........................................................................................................

b) Quelle est l’unité de mesure :

- de la température ? ..................................................................................................

- du taux d’humidité ? ................................................................................................

- de la luminosité ? .....................................................................................................

3- Compare les caractéristiques physiques des deux côtés du tronc du conifère. [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

4- La répartition particulière des pleurocoques sur le tronc d’arbre dépend-elle des


caractéristiques physiques du milieu de vie ? Justifie (explique) ta réponse et indique si
l’hypothèse émise par Lucas et ses camarades est validée. [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

Corrige tes réponses si nécessaire.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 17


Séquence 1 — séance 2

Exercice 9
La répartition de quelques êtres vivants sur un vieux mur

Lucas a photographié un vieux mur sur lequel poussent des lichens1 et de l’herbe. Entre les pierres
(ce sont des silex) et les joints (constitués de ciment), les espaces sont remplis de terre.

pierre (silex)

joint (ciment)

Les lichens (ici, certains sont de couleur blanche, d’autres


sont jaunes) ne possèdent pas de racines. Ils peuvent
donc facilement se développer en absence de sol, sur un
vieux mur, un rocher ou encore sur l’écorce d’un arbre.
L’herbe est un végétal pourvu de racines qui a besoin
d’un sol pour pousser.
Des lichens et de l’herbe
sur un vieux mur

© Cned Delphine Bonnet


1- Décris la répartition des lichens et de l’herbe sur le vieux mur. [I et C]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
2- Quel facteur semble être responsable de la répartition particulière des lichens et de
l’herbe sur ce vieux mur ? Justifie (explique) ta réponse. [Ra]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................

Corrige tes réponses si nécessaire.

Apprends par cœur le bilan ci-dessous.

j e retiens
Les caractéristiques du milieu de vie (la température, la luminosité, le taux d’humidité
ou encore la présence ou l’absence d’un sol) ont une influence sur la répartition des
êtres qui y vivent.
Ainsi, dans un environnement, les organismes vivants ne sont pas répartis au hasard.

1. lichen (nom masculin) : organisme vivant formé par l’association d’une algue microscopique et d’un champignon.

18 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 1

La première hypothèse est donc validée. Voyons maintenant si les êtres vivants peuvent agir sur leur
milieu (il s’agit de l’hypothèse b émise en début de séance). Pour cela, je te propose de réaliser
l’exercice qui suit.

2 L’action des êtres vivants sur leur milieu de vie

Exercice 10

L’action des vers de terre sur leur milieu de vie.

Utilise les informations suivantes pour répondre aux questions.

Les vers de terre ou lombrics sont des animaux


fouisseurs qui vivent dans le sol. Pour creuser leurs
galeries, ils sont capables d’avaler d’importantes
quantités de terre qu’ils rejettent ensuite en surface
sous forme de turricules1. Ces êtres vivants se
nourrissent de feuilles mortes qu’ils trouvent en surface
et qu’ils entraînent en profondeur pour les consommer.
Ainsi, en se déplaçant de haut en bas et de bas en haut,
les lombrics mélangent le sol et l’aèrent.
Un ver de terre
De plus, leurs galeries facilitent l’installation des
racines des végétaux et leur alimentation en eau. © Cned Delphine Bonnet

1- Indique quel est le milieu de vie des vers de terre. [I]

..................................................................................................................................

2- L’hypothèse émise au début de la séance (Les organismes vivants peuvent agir sur leur
milieu de vie) est-elle validée ? Justifie (explique) ta réponse. [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.

1. Turricules (nom masculin) : déchets rejetés par les vers de terre composés d’un mélange de terre et d’aliments non
digérés.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 19


Séquence 1 — séance 2

Apprends par cœur le bilan qui suit.

j e retiens
Les caractéristiques d’un milieu de vie ont une influence sur la répartition des
organismes qui y vivent (vu dans les exercices 8 et 9) mais ces derniers peuvent
également agir sur leur milieu de vie (les vers de terre, par exemple, en creusant des galeries
dans le sol l’aèrent et le mélangent).
Il existe donc des interactions (action du milieu de vie sur un être vivant et de l’être
vivant sur son milieu de vie) entre les êtres vivants et leur milieu de vie.

À présent, tu peux tester tes connaissances en réalisant les exercices 11 et 12.

B Exercices d’application

Exercice 11
Je teste mes connaissances
Réponds aux questions suivantes en justifiant tes réponses. [Sa]
1- Les êtres vivants peuvent-ils modifier le milieu dans lequel ils vivent ?
..................................................................................................................................
2- Les caractéristiques d’un milieu peuvent-elles agir sur la répartition des organismes vivants ?
..................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.

Exercice 12
La répartition des abeilles et des chauves-souris au cours d’une journée
Lis les documents présentés ci-dessous puis réponds aux questions.

Les abeilles sont de petits insectes qui fabriquent du


miel à partir du nectar1 des fleurs.
Au printemps et en été, pendant la journée, on peut
les voir voler de fleur en fleur pour récolter le pollen2
(qui servira de nourriture aux larves et aux jeunes
abeilles) et le nectar des fleurs.

Une abeille butinant


une fleur de crocus
© Cned Delphine Bonnet
1. nectar (nom masculin) : liquide sucré produit par certaines plantes.
2. pollen (nom masculin) : ensemble des grains microscopiques produits par les organes reproducteurs mâles des fleurs.

20 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 1

Les chauves-souris sont des mammifères volants ; elles


s’activent dès la tombée de la nuit à la recherche de
nourriture (des insectes) ; elles se reposent une vingtaine
d’heures par jour, la tête en bas. Elles nichent dans divers
lieux abrités (grottes, bâtiments, arbres creux…).

Une chauve-souris
suspendue à un support
© PhotoDisc

1- a) À quel moment de la journée peut-on observer des abeilles voler ? [I]


..................................................................................................................................
b) Même question en ce qui concerne les chauves-souris. [I]
..................................................................................................................................
2- La répartition des abeilles et des chauves-souris varie selon l’heure de la journée. Propose
une hypothèse pour expliquer la répartition différente de ces deux animaux volants au
cours d’une journée. [Ra]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 21


Sommaire

Séquence 2
2e partie : Le peuplement d’un milieu

Séance 1 L’occupation d’un milieu par les végétaux au cours des saisons
1- Certains végétaux sont visibles dans leur milieu une partie de l’année
seulement

Séance 2 L’occupation d’un milieu par les végétaux au cours des saisons (fin)
2- D’autres végétaux restent visibles toute l’année dans leur milieu mais
ils changent d’aspect

22 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 2

Séance 1
L’occupation d’un milieu par les végétaux au cours des saisons

La première partie du cours de S.V.T étant terminée (partie intitulée « Caractéristiques de


l’environnement proche et répartition des êtres vivants »), intéressons-nous à la seconde partie du
programme qui concerne « Le peuplement d’un milieu ». Le premier chapitre de cette partie sera
consacré à l’étude de l’occupation d’un même milieu au cours d’une année.

j e sais déjà
Exercice 1
Observe attentivement les documents suivants puis réponds aux questions qui s’y
rapportent en utilisant les connaissances acquises à l’école primaire. [Sa]

Document 1 : Un goéland et son oisillon


Les goélands se reproduisent en
avril-mai. Après trois semaines
et demie de couvaison, de jeunes
goélands sortent des œufs. Les
oisillons prennent leur envol
quatre à six semaines après
l’éclosion.
Questions :
1- a) Que se passe-t-il dans l’œuf
au cours de la couvaison ?

b) Les animaux pondent-ils


tous des œufs ?

© Cned Delphine Bonnet

1. Peuplement (nom masculin) : occupation.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 23


Séquence 2 — séance 1

Document 2 : Différents stades de germination d’une graine de lentille

Questions :
2- a) Que produit la graine en germant ?

b) Que faut-il pour qu’une graine germe ?

© Cned Delphine Bonnet

Document 3 : Un rameau de cerisier en fleurs

Document 4 :
Un rameau de cerisier en fruits

© Cned Doltin Baveux © PhotoDisc


Questions :
3- a) La cerise est un fruit. D’où provient la cerise ?

...............................................................................................................................
b) Le noyau de la cerise contient une graine. Que donnerait-il si on le mettait en terre
(on le plantait) ?

...............................................................................................................................

...............................................................................................................................

...............................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du corrigé avant de continuer.

24 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 2

A Activités de découverte

Exercice 2
Le peuplement d’un environnement à deux saisons différentes
Dans cet exercice, il s’agit de comparer le peuplement (l’occupation) d’un même environnement
en hiver et au printemps. L’environnement étudié est le jardin public situé près du collège de
Lucas (voir la séance 1 de la séquence 1 du cours de S.V.T.).

Observe attentivement les photographies suivantes puis réponds aux questions qui s’y
rapportent.

Le jardin public en hiver


Certains arbres (comme le marronnier) et arbustes sont dépourvus de feuilles ; leurs
branches portent des bourgeons1. D’autres sont recouverts de feuilles (comme le sapin).

Des bourgeons de marronnier

Une mésange huppée

© Cned Delphine Bonnet


Deux escargots petits-gris

1. bourgeons (nom masculin) : organes de forme conique portés par les branches des arbres et arbustes en
automne et en hiver.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 25


Séquence 2 — séance 1

Le jardin public au printemps


Arbres et arbustes se couvrent progressivement de feuilles. Des plantes, comme la
jonquille, se développent et fleurissent.

Jeunes feuilles de marronnier


© Cned Delphine Bonnet

© Cned Delphine Bonnet

Une mésange huppée


© www.oiseaux.net
Jean-Marc Rabby
Un cygne
© Cned Delphine Bonnet

Un lamier pourpre fleuri


© Cned Delphine Bonnet

Un escargot petit-gris mangeant


une feuille
© Cned Doltin Baveux
Une jonquille en fleur

© Cned Delphine Bonnet

26 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 2

1- a) Nomme les êtres vivants visibles qui occupent le jardin public aux deux saisons. [I]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

b) Cite le nom des organismes vivants observables uniquement au printemps. [I]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

c) Identifie un être vivant qui n’a pas le même aspect pendant l’hiver et le printemps. [I]

......................................................................................................................................

2- Le peuplement (l’occupation) du jardin public par les êtres vivants change-t-il au cours de

ces deux saisons ? Justifie (explique) ta réponse à l’aide d’exemples précis. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés avant de continuer.

j e m’interroge
L’occupation (le peuplement) d’un environnement par les êtres vivants varie au cours des saisons.
Certains organismes vivants sont visibles toute l’année (les cygnes, la mésange huppée…), d’autres
changent d’aspect au cours des saisons (le marronnier par exemple), d’autres encore ne sont
visibles qu’à partir du printemps (le lamier pourpre, la jonquille…).

Dans ce chapitre, nous chercherons à répondre au problème suivant :

Comment l’occupation d’un milieu par les êtres vivants


varie-t-elle au cours des saisons ?

Pour commencer, je te propose de découvrir comment les végétaux occupent leur milieu de vie au
cours des saisons. Ensuite, nous nous intéresserons au cas des animaux.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 27


Séquence 2 — séance 1

1 Certains végétaux sont visibles dans leur milieu une partie de l’année seulement

Dans le jardin public situé près du collège de Lucas, certaines plantes comme le lamier pourpre et
la jonquille ne sont visibles qu’à partir du printemps.

Découvrons sous quelle forme ces végétaux ont passé l’hiver.

Exercice 3

Les différentes formes du lamier pourpre

Utilise les informations apportées par le document suivant pour répondre aux questions.

Un lamier pourpre en fleurs Des fruits de lamier pourpre

© Cned Delphine Bonnet © Cned Delphine Bonnet


Le lamier pourpre est une plante annuelle1. Il pousse au printemps. Sa floraison a lieu
de mars à novembre. Avant de mourir, il libère des fruits ; chaque fruit renferme une
graine2 qui, au printemps suivant, germe et donne un nouveau plant de lamier pourpre.

1- Indique sous quelle forme le lamier pourpre passe l’hiver. [I]


......................................................................................................................................

2- Pourquoi dit-on que le lamier pourpre est une plante annuelle ? [I]
......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du corrigé.

1 Annuelle (adjectif) : se dit d’une plante qui vit moins d’une année.
2 Graine (nom féminin) : organe qui, en germant, donne une nouvelle plante.

28 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 2

Exercice 4

Les différentes formes de la jonquille

Lis attentivement le document ci-dessous puis réponds aux questions.

Une jonquille en fleur Un bulbe de jonquille


sorti de terre
© Cned Delphine Bonnet
La jonquille est une plante vivace1. Elle se développe et fleurit au début du printemps
(en mars). Ses feuilles et sa tige fanent puis disparaissent en juin. Elle passe une grande
partie de l’année (été, automne et hiver) sous forme de bulbe, un organe souterrain très
riche en réserves nutritives. Au printemps suivant, le bulbe redonne une nouvelle plante.

1- Comment appelle-t-on une plante qui, comme la jonquille, vit plusieurs années ? [I]

......................................................................................................................................

2- Indique sous quelle forme se présente la jonquille : [I]

Au printemps :

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Au cours de l’été, de l’automne et de l’hiver : .................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

3- D’où provient la jonquille qui se développe, chaque année, au même endroit, au


printemps ? [Ra]

......................................................................................................................................

1. Vivace (adjectif) : se dit d’une plante qui vit plusieurs années.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 29


Séquence 2 — séance 1

4- Le schéma ci-dessous présente l’alternance des formes chez la jonquille au cours d’une
année.
Complète ce schéma en plaçant, au bon endroit, les mots suivants : [Ra et C]
été - printemps - automne - hiver

...............................

............................... ...............................

...............................

L’alternance des formes chez la jonquille au cours d’une année

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.

Exercice 5
Je rédige un bilan
Utilise ce que tu viens de découvrir pour expliquer comment certains végétaux, comme le
lamier pourpre et la jonquille, occupent leur milieu de vie au cours des saisons. [Ra et C]
.........................................................................................................................................
.........................................................................................................................................
.........................................................................................................................................
.........................................................................................................................................
Corrige ta réponse si nécessaire.
À présent, apprends par cœur le bilan ci-dessous.

j e retiens
L’occupation d’un milieu de vie par les végétaux varie au cours des saisons. Ces
variations se caractérisent par des alternances de formes.
Ainsi des plantes ne sont visibles dans leur milieu qu’une partie de l’année :
- certaines meurent à l’approche de l’hiver en laissant des graines (organes qui donnent
de nouvelles plantes en germant) : ce sont des plantes annuelles ;
- d’autres se développent, fleurissent puis passent le reste de l’année sous forme
d’organes souterrains comme les bulbes : ce sont des plantes vivaces.

30 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 2

Maintenant, si tu as bien compris ce que tu viens de découvrir, entraîne-toi en réalisant les exercices
d’application qui suivent.

B Exercices d’application

Exercice 6
Je teste mes connaissances
Réponds, par une phrase simple, à chacune des questions suivantes. [Sa]
1- a) Qu’est-ce qu’une plante annuelle ?
..................................................................................................................................
b) Sous quelle forme une plante annuelle passe-t-elle l’hiver ?
..................................................................................................................................
2- a) Qu’est-ce qu’une plante vivace ?
..................................................................................................................................
b) Sous quelle forme se trouve-t-elle en hiver ?
..................................................................................................................................
Corrige tes réponses si nécessaire.

Exercice 7
Un crocus au cours des saisons
Utilise les informations apportées par les documents ci-dessous pour répondre aux
questions s’y rapportant.

Un crocus en fleur sorti de terre Un crocus en fleur


© Cned Delphine Bonnet
Certains crocus poussent et fleurissent à la fin de l’hiver. Au printemps, feuilles et tige
fanent puis disparaissent. Ils passent le reste de l’année sous forme de bulbe.
Remarque : les crocus ne fleurissent pas tous en hiver ; certains sont en fleurs au printemps,
d’autres en automne.
1- Indique sous quelle forme certains crocus passent l’été et l’automne. [I]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
2- Le crocus est-il une plante annuelle ou une plante vivace ? Justifie (explique) clairement ta
réponse. [Ra]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Corrige tes réponses si nécessaire.
© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 31
Séquence 2 — séance 2

Séance 2
L’occupation d’un milieu par les végétaux au cours
des saisons (fin)

j e sais déjà
Exercice 8
À l’aide de tes connaissances, réponds, par une phrase simple, à chacune des questions
suivantes. [Sa]
1- Indique sous quelle forme les plantes annuelles passent l’hiver.
......................................................................................................................................
2- Même question en ce qui concerne les plantes vivaces.
......................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés avant de continuer.

j e m’interroge
Au fil des saisons, les plantes, comme le lamier pourpre et la jonquille, changent d’aspect.
Elles poussent et fleurissent au printemps et/ou en été et passent l’hiver sous forme de graines
(exemple du lamier pourpre) ou de bulbes (exemple de la jonquille).
Mais, au fait :
Comment les arbres occupent-ils leur milieu de vie au cours de l’année ?

Pour le savoir, je te propose d’étudier l’exemple d’un arbre qui pousse dans le jardin public situé
près du collège de Lucas : le marronnier (voir l’exercice 2 de la séquence 2).

A Activités de découverte

2 D’autres végétaux restent visibles toute l’année dans leur milieu mais ils
changent d’aspect

Le marronnier, comme de nombreux autres arbres et arbustes, perd ses feuilles en automne. En
hiver, ses branches portent alors des bourgeons. Au printemps, le marronnier retrouve son aspect
verdoyant (vu dans l’exercice 2 de la séquence 2).

Découvrons comment cela est possible en réalisant l’exercice qui suit.

32 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 2

Exercice 9
Les différentes formes du marronnier
Observe attentivement le document ci-dessous puis réponds aux questions qui s’y
rapportent.

Un bourgeon de Une jeune tige feuillée de marronnier


marronnier en hiver au début du printemps

Un bourgeon de
marronnier en
coupe
(taille réelle)

© Médiathèque de SVT de l’académie de ROUEN

À l’automne, le marronnier perd ses feuilles. Ses branches portent alors des bourgeons1
qui se sont formés à la fin de l’été. À l’intérieur de chaque bourgeon, se trouve une tige
feuillée2 miniature protégée par un duvet cotonneux (de couleur blanche) et recouvert
d’écailles brunes imperméables.
Au printemps suivant, les bourgeons s’ouvrent et de nouvelles tiges feuillées se
développent.

1- Nomme les organes permettant au marronnier de fabriquer de nouvelles tiges feuillées au


printemps. [I]
......................................................................................................................................
2- Explique comment les futures tiges feuillées du marronnier sont protégées contre le froid
en hiver. [I]
......................................................................................................................................

1 Bourgeons (nom masculin) : organes de forme conique portés par les branches des arbres et arbustes en automne et en hiver.
2 Feuillée (adjectif) : se dit d’une tige portant des feuilles.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 33


Séquence 2 — séance 2

3- En répondant à cette question, tu vas apprendre à « communiquer » en réalisant un


dessin d’observation. C’est un travail qui demande beaucoup d’application, donc, prends
ton temps pour le réaliser.
Observe attentivement la photographie du bourgeon de marronnier en coupe (voir la
photographie située page précédente).
a) Dans le cadre ci-dessous, réalise avec beaucoup de soin un dessin d’observation de ce
bourgeon de marronnier. [C]

Pour réaliser un dessin (un schéma, un croquis…) et le légender correctement, il


faut respecter certaines consignes, qui sont détaillées en annexe 1 en fin de livret. Avant
de commencer ce travail, lis attentivement ces consignes, plusieurs fois si nécessaire.

b) Légende proprement ton dessin à l’aide des groupes de mots suivants : [C et Ra]
écailles brunes - tige feuillée miniature - duvet cotonneux

c) Donne un titre précis au dessin. [C]

Remarque : n’oublie pas d’indiquer le grossissement auquel le dessin a été réalisé. Pour
t’aider, sache qu’un bourgeon de marronnier mesure, en moyenne, 4 centimètres de long. Ainsi,
si tu dessines un bourgeon de 4 cm de longueur, le grossissement sera de 1 et tu devras alors
noter (x 1). Si tu as dessiné un bourgeon de 8 cm de longueur, le grossissement sera de 2 que
tu noteras (x 2)…

Compare tes réponses à celles du corrigé.

34 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 2

Exercice 10
Je rédige un bilan
Explique, en deux ou trois phrases simples, comment les arbres occupent leur milieu de vie
au cours des saisons. [Ra et C]
..........................................................................................................................................
..........................................................................................................................................
..........................................................................................................................................

Corrige ta réponse si nécessaire.

Apprends par cœur le bilan ci-dessous.

j e retiens
Les arbres sont des plantes vivaces (plantes vivant plusieurs années) qui, pour la plupart,
changent d’aspect au cours des saisons. Au printemps, leurs branches se couvrent
de feuilles qui tombent en automne ; durant l’hiver, elles ne portent plus que des
bourgeons (organes de forme conique renfermant une tige feuillée miniature) qui produisent
des tiges et des feuilles au printemps suivant.

À présent, vérifie tes connaissances en réalisant l’exercice ci-dessous.

B Exercice d’application

Exercice 11
Je teste mes connaissances
À l’aide de tes connaissances, réponds aux questions ci-dessous. [Sa]
1- Que renferment les bourgeons visibles en hiver sur les branches des arbres (comme le
marronnier) ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
2- Les arbres sont-ils des plantes vivaces ou annuelles ? Justifie (explique) ta réponse.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

Quand tu arrives à la fin du trait vertical vert (qui symbolise la fin de l’exercice), tu dois aller
vérifier tes réponses dans le livret de corrigés.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 35


Sommaire

Séquence 3

Séance 1 L’occupation d’un milieu par les animaux au cours des saisons
1- Certains animaux sont visibles toute l’année dans leur milieu de vie
2- D’autres animaux sont visibles dans leur milieu de vie une partie de
l’année seulement

Séance 2 L’installation des plantes à fleurs dans un milieu


1- Les plantes à fleurs produisent des organes qui assurent leur
dispersion

36 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 3

Séance 1
L’occupation d’un milieu par les animaux
au cours des saisons

j e sais déjà
Exercice 1
Utilise les connaissances acquises précédemment (voir la séquence 2) pour répondre aux
questions suivantes. [Sa]
1- Sous quelle forme une plante annuelle (comme le lamier pourpre) occupe-t-elle le milieu
en hiver ?
......................................................................................................................................
2- Quels organes permettent aux arbres (comme le marronnier) de produire de nouvelles
tiges et feuilles au printemps ?
......................................................................................................................................
3- Sous quelle forme une plante vivace (comme la jonquille) passe-t-elle l’hiver ?
......................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du livret de corrigés.

j e m’interroge
L’occupation d’un milieu par les végétaux varie au cours de l’année. Ces variations se
caractérisent par des alternances de formes. Ainsi, au printemps et/ou en été, les plantes
poussent et fleurissent ; elles passent l’hiver sous forme de graines (pour les plantes
annuelles), d’organes souterrains ou de bourgeons (pour les plantes vivaces).
À présent, répondons au problème suivant :
Comment les animaux occupent-ils leur milieu de vie au fil des saisons ?

Pour ce faire, je te propose de réaliser les activités qui suivent.

A Activités de découverte

1 Certains animaux sont visibles toute l’année dans leur milieu de vie
La mésange huppée et l’escargot petit-gris occupent tous deux leur milieu de vie toute l’année.
Mais, comment font-ils pour résister aux conditions climatiques parfois difficiles qui règnent en
hiver dans nos régions ?

C’est ce que tu vas découvrir maintenant.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 37


Séquence 3 — séance 1

Exercice 2
La mésange huppée au cours des saisons
Lis attentivement le texte qui suit puis réponds aux questions s’y rapportant.

Une mésange huppée en hiver

La mésange huppée est un petit oiseau qui vit


surtout dans les forêts de conifères1 mais elle
peut occuper parcs et jardins où poussent ces
arbres. Au printemps et en été, sa nourriture est
essentiellement composée d’insectes, de chenilles
et d’araignées. En automne et en hiver, elle se
nourrit de graines de conifères et de hêtres et de
baies2 de genévriers.
© Cned Delphine Bonnet

1- Dans le tableau ci-dessous, indique les principaux aliments consommés par la mésange
huppée au cours de l’année. [I]

Principaux aliments consommés par la mésange huppée

Au printemps et en été En automne et en hiver

.................................................................. ..................................................................

.................................................................. ..................................................................

2- D’après toi, pourquoi la mésange huppée ne mange-t-elle ni insectes ni araignées en


automne et en hiver ? [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................
3- Explique comment la mésange huppée peut occuper toute l’année le même milieu tout en
restant active. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

1. conifères (nom masculin) : arbres dont les feuilles sont en forme d’aiguilles et les fruits en forme de cônes tels que le
sapin ou le pin.
2. baies (nom féminin) : fruits charnus produits par certains végétaux.

38 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 3

Exercice 3

L’escargot petit-gris au cours des saisons

Utilise les informations apportées par le document ci-dessous pour répondre aux questions.

Deux escargots petits-gris operculés

En octobre, quand les températures


deviennent trop basses, l’escargot petit-
gris (un mollusque) se recroqueville
(se rétracte) dans sa coquille, bouche
l’ouverture en fabriquant un opercule1
et cesse de se nourrir jusqu’au
mois de mars : on dit qu’il entre en
hibernation2. D’avril à fin septembre,
l’escargot est actif. Il sort de sa coquille
par temps humide et accumule des
réserves en mangeant des feuilles mais
aussi certains fruits (melons, fraises…).
© Cned Delphine Bonnet

1- Décris le comportement de l’escargot petit-gris au début de l’automne. [I et C]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- Explique comment cet animal peut survivre sans se nourrir durant l’automne et l’hiver. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

3- Explique comment l’escargot petit-gris occupe son milieu de vie au cours de l’année. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

À partir du mois de mai, des moustiques (des insectes) et des hirondelles (des oiseaux) volent
dans le jardin public situé près du collège de Lucas. Mais, au fait, qu’étaient-ils devenus les mois
précédents ?

C’est ce que tu vas découvrir en réalisant les exercices qui suivent.

1. opercule (nom masculin) : bouchon de mucus durci qui ferme la coquille de l’escargot.
2. hibernation (nom féminin) : mode de vie ralentie dans lequel certains animaux passent la mauvaise saison.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 39


Séquence 3 — séance 1

2 D’autres animaux sont visibles dans leur milieu une partie de l’année seulement

Exercice 4

Le moustique au cours des saisons

Le moustique est un petit insecte que l’on rencontre en ville, à la campagne mais aussi en forêt,

le long des cours d’eau… Les beaux jours, il n’est pas rare d’en voir (et/ou d’en entendre) voler,

les femelles cherchant à piquer pour prélever le sang nécessaire au développement complet de

leurs œufs.

Utilise les informations apportées par le document ci-dessous pour répondre aux questions

suivantes.

Les différentes formes du moustique au cours des saisons


La majorité des moustiques passe l’hiver sous la forme d’œufs flottant à la surface
de points d’eau divers (étangs, mares, eau croupissant dans des récipients placés à
l’extérieur…). Vers la fin du mois de mars, les œufs éclosent et donnent des larves
aquatiques qui vivent quelques jours puis se transforment en nymphes (stade
intermédiaire entre le stade larvaire et le stade adulte). Ces dernières donnent à leur
tour des adultes ailés, capables de se reproduire. Ainsi, en été, plusieurs générations de
moustiques voient le jour. Au cours du mois de septembre, le cycle s’arrête. Les femelles
pondent leurs œufs à la surface de l’eau puis meurent.

Remarque : la nymphe correspond au stade de développement intermédiaire entre le stade

larvaire et le stade adulte.

1- Indique sous quelle forme la plupart des moustiques passe l’hiver. [I]

......................................................................................................................................

2- Cet insecte occupe-t-il toujours le même milieu ?

Justifie (explique) ta réponse. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

40 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 3

3- a) Le schéma ci-dessous présente l’alternance des formes chez le moustique au cours des
saisons. Complète ce schéma à l’aide des termes suivants : [Ra et C]

automne - larve - œuf - adulte - printemps

larve nymphe

ÉTÉ
œuf adulte
...............................

...............................

............................... ...............................

nymphe

............................... œuf

HIVER

Titre : ..................................................................................................
............................................................................................................

b) Donne un titre précis au schéma. [C]

Exercice 5

L’hirondelle rustique au cours des saisons

L’hirondelle rustique est un oiseau qui peuple nos régions uniquement au printemps et en
été. En France (et dans d’autres pays), elle est protégée. Ainsi, toute personne qui porte
atteinte à cet oiseau, à son nid et à ses petits s’expose à une forte amende et/ou à une peine
d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à six mois.
Utilise les informations fournies par le document ci-dessous pour répondre aux questions.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 41


Séquence 3 — séance 1

Les hirondelles rustiques sont des oiseaux


migrateurs1.
D’avril à fin septembre, elles vivent en Europe :
elles y construisent leur nid et s’y reproduisent.
Fin septembre, ces oiseaux quittent l’Europe
pour gagner les régions de l’Afrique équatoriale
et du Sud. Elles y trouvent la nourriture (des
insectes) nécessaire à leur survie.
Une hirondelle rustique
© PhotoDisc

1- Au cours d’une année, l’hirondelle rustique occupe deux milieux de vie différents. Indique
quels sont ces milieux. [I]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- Explique pourquoi cet oiseau quitte la France (et le reste de l’Europe) à la fin de l’été. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

3- Comment nomme-t-on un animal qui passe une partie de l’année dans une région et
l’autre partie de l’année dans une autre région ? [I]

......................................................................................................................................

Exercice 6

Je rédige un bilan

En conclusion, explique, en deux ou trois phrases simples, comment les animaux occupent
leur milieu de vie au cours des saisons. [Ra et C]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

1. migrateurs (adjectif) : se dit des animaux qui se déplacent suivant les saisons.

42 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 3

À présent, apprends par cœur le bilan qui suit.

j e retiens
Au cours des saisons, l’occupation d’un milieu de vie par les animaux change. Ces
variations se caractérisent par :
- des alternances de formes chez certains animaux (le moustique) ;
- des changements de comportement chez d’autres animaux : pour passer l’hiver,
certains modifient leur alimentation (la mésange huppée), d’autres entrent en
hibernation (l’escargot petit-gris), d’autres encore migrent (l’hirondelle rustique).

Maintenant, si tu as bien compris tout ce que tu viens de découvrir dans cette séance, entraîne-toi.

Par contre, si un exercice t’a posé problème, n’hésite pas à le refaire et à demander de l’aide à un

adulte.

B Exercices d’application

Exercice 7

Je teste mes connaissances

À l’aide de tes connaissances, réponds, par une phrase simple, à chacune des questions

suivantes. [Sa]

1- Quel est le comportement de l’hirondelle rustique à l’arrivée de l’automne ?

......................................................................................................................................

2- L’escargot petit-gris est-il actif en hiver ? Justifie (explique) ta réponse.

......................................................................................................................................

3- Pourquoi n’observe-t-on pas de moustiques en hiver ?

......................................................................................................................................

4- En hiver, comment la mésange huppée fait-elle pour rester active sans pour autant

changer de milieu de vie ?

......................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 43


Séquence 3 — séance 1

Exercice 8
La marmotte des Alpes au cours des saisons
Utilise les informations apportées par le document ci-dessous pour répondre aux questions.

La marmotte des Alpes (un petit mammifère) vit en montagne (Alpes, Pyrénées et
Carpates) entre 1 000 et 3 000 mètres d’altitude dans les prairies ensoleillées. Au printemps
et en été, elle est active : elle se reproduit et accumule des réserves en se nourrissant de
végétaux (trèfles, graminées…) et de quelques insectes (sauterelles, criquets), larves et œufs.
Au début de l’automne (en septembre-octobre),
quand la température descend en dessous de
12 °C, elle se réfugie dans son terrier, bouche
soigneusement les trous d’accès puis entre en
hibernation jusqu’au début du mois d’avril.
Son profond sommeil est entrecoupé de courts
moments de réveil. Durant cette période, elle ne
se nourrit plus, mais elle utilise une grande partie
des réserves de graisses qu’elle a accumulées dans
son corps au printemps et en été.
Une marmotte des Alpes en été

© Cned Delphine Bonnet

1- Décris le changement de comportement de la marmotte au cours de l’année. [I et C]


......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
2- D’après toi, comment la marmotte peut-elle survivre sans se nourrir pendant l’automne
et l’hiver ?
[Ra]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

Exercice 9
Le lézard des murailles au cours des saisons
Lis le document ci-dessous puis réponds aux questions.

Le lézard des murailles (un reptile) vit dans les


milieux rocailleux et ensoleillés (murs, tas de pierres,
rochers…). Durant le mois de novembre, quand
les températures commencent à fortement baisser,
il se cache dans une anfractuosité1 et entre en
hibernation.
Début mars, il reprend son activité.
Un lézard des murailles se
réchauffant au soleil
© Cned Delphine Bonnet

1. anfractuosité (nom féminin) : cavité, trou dans un mur, un rocher…

44 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 3

1- Peut-on observer des lézards des murailles en hiver ? Justifie (explique) ta réponse. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- En France, le lézard des murailles est un animal protégé : une loi interdit de prélever
des œufs ainsi que de mutiler, de capturer et de transporter ce reptile. D’après toi,
pourquoi a-t-on mis en place cette loi ? [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

le coin des curieux

Nourrir les oiseaux en hiver

En hiver, de nombreux oiseaux (mésanges, moineaux, merles…) restent dans nos régions.
Cependant, si le sol est gelé ou s’il est recouvert de neige, ils ont du mal à trouver de la
nourriture.

Une mésange bleue venant picorer


une boule faite de graisse et de graines.

© Cned Delphine Bonnet

Tu peux les aider à passer cette période difficile en leur donnant :

- des graines de blé, de riz, de tournesol… dans des mangeoires que tu peux acheter dans le
commerce ou fabriquer toi-même (un simple récipient peut faire l’affaire !) ;

- de la margarine ou du beurre (non salé) mélangés (ou pas) à des graines.

S’il gèle, tu peux également leur donner un récipient (assiette) rempli d’eau que tu changes
tous les matins. Les oiseaux viendront y boire.

Place toujours la nourriture (et l’eau) en hauteur, hors de portée des prédateurs (chats) !

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 45


Séquence 3 — séance 2

Séance 2
L’installation des plantes à fleurs dans un milieu
A Activités de découverte

Exercice 10
Installation des végétaux sur un vieux mur

Au cours d’une promenade, Lucas a pris les photographies suivantes.

Un séneçon commun
Du lierre commun

Une chélidoine

Une feuille © Cned Delphine Bonnet


de polypode vulgaire (fougère)

46 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 3

1- Observe les photographies prises par Lucas puis décris ce que tu y vois. [I et C]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- Il y a plusieurs années, ce vieux mur n’était pas couvert de plantes ; elles sont arrivées
dans ce milieu et l’ont progressivement envahi. Propose une ou plusieurs hypothèses
(solutions possibles) pour expliquer l’arrivée de ces végétaux sur le vieux mur. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du corrigé avant de continuer.

j e m’interroge
Un vieux mur, le bord d’une route ou encore un jardin, s’ils ne sont pas entretenus, sont
rapidement recouverts de plantes. Les végétaux, bien que fixés à un support, possèdent
donc des moyens de se disperser (de se propager).

À présent, cherchons à répondre au problème suivant :

Comment les végétaux peuvent-ils s’installer dans un milieu ?

Dans un premier temps, je te propose de découvrir comment des plantes à fleurs1, comme le
séneçon et la chélidoine2, peuvent s’installer dans un nouveau milieu.

Ensuite, dans une seconde partie, nous étudierons comment le polypode, qui est une plante sans
fleurs3, peut aussi s’installer dans un nouveau milieu.

1 Les plantes à fleurs produisent des organes qui assurent leur dispersion

Les plantes à fleurs produisent des organes assurant leur dispersion (propagation, dissémination)
dans un milieu. Commençons par découvrir quels sont ces organes et comment ils peuvent être
transportés.

1. plantes à fleurs : plantes qui produisent des fleurs.


2. chélidoine se prononce [kelidwan]
3. plantes sans fleurs : plantes ne fabriquant pas de fleurs

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 47


Séquence 3 — séance 2

Exercice 11

Quelques exemples d’organes de dispersion

Utilise les informations apportées par les documents suivants pour répondre aux questions.

Fruits

Fruits de la chélidoine
© Cned Delphine Bonnet
Fruits du lierre
© Cned Delphine Bonnet À maturité, les fruits de la chélidoine
s’ouvrent et libèrent les graines qu’ils
De nombreux oiseaux (dont renferment. Ces graines sont petites et
les merles) raffolent des fruits légères. Le vent les disperse facilement.
(baies bleues-violet en grappes)
du lierre. Ils les avalent
entièrement, digèrent les parties
molles et rejettent les graines
(organes qui, en germant,
donnent de nouvelles plantes)
dans leurs fientes (excréments).

aigrette (5 mm de long)

fruit (2 mm de long)

Fruits du séneçon
© Cned Delphine Bonnet

Le séneçon produit des fruits petits (longs de deux millimètres environ) et très
légers, munis d’une aigrette (ensemble de soies mesurant cinq millimètres de
long). Chaque fruit renferme une graine qui peut germer si les conditions sont
favorables.

48 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 3

1- Complète le tableau ci-dessous à l’aide des informations apportées par les précédents
documents. [Ra]

Moyen de transport Particularité


Végétal étudié Nom de l’organe de l’organe de de l’organe de
de dispersion dispersion dispersion facilitant
son transport
Lierre ................................ ................................ ................................

Chélidoine ................................ ................................ ................................

Séneçon ................................ ................................ ................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés avant de continuer.


2- a) Dans le cadre ci-dessous, réalise, avec soin, un dessin d’observation d’un fruit de séneçon. [C]
Avant de commencer à réaliser ton dessin, je te conseille de relire attentivement les consignes
intitulées « Je réalise un dessin d’observation » situées en annexe.

b) Place, sur ton dessin, les légendes suivantes : fruit - aigrette - soies [Ra et C]
c) Donne un titre précis au schéma. [C]

N’oublie pas d’indiquer le grossissement.


3- En conclusion, indique quels sont les différents organes de dispersion des plantes à fleurs
et explique comment ils peuvent être transportés.
[Ra]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.
À présent, apprends par cœur le bilan ci-dessous puis réalise les exercices d’application.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 49


Séquence 3 — séance 2

j e retiens
Les plantes à fleurs se dispersent dans un milieu grâce à leurs graines (organes qui
donnent de nouvelles plantes en germant) ou à leurs fruits (qui renferment une ou plusieurs
graines). Graines et fruits peuvent être transportées par le vent, les animaux…

j e m’interroge
Les plantes à fleurs produisent des fruits qui contiennent une ou plusieurs graines. Fruits
et graines assurent la dispersion (propagation, dissémination) de ces végétaux.

Mais, au fait :
Comment les plantes à fleurs produisent-elles leurs organes de dispersion ?

Pour le savoir, réalise l’activité qui suit.

Exercice 12
La formation des organes de dispersion
Observe attentivement les documents ci-dessous puis réponds aux questions qui s’y
rapportent.

Document 1 : De la fleur au fruit

La chélidoine fleurit au printemps et en été.


Ses fleurs se transforment progressivement
en fruits qui contiennent des graines.

Transformations de la fleur de
chélidoine en fruit

fruit (4-5 cm de long environ)

graine (1 mm de long)

Fruit de chélidoine ouvert en deux


© Cned Delphine Bonnet

50 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 3

Document 2 : Les différentes parties d’une fleur de chélidoine

pétale

ovaire
étamines + = pistil
ovule

Schéma d’une fleur de chélidoine et de son pistil ouvert (x 4)

© Cned Delphine Bonnet

Lexique : 1- Cite les différentes parties constituant une


fleur de chélidoine. [I]
Étamine (non féminin) : organe ..............................................................
reproducteur mâle d’une fleur produisant
des grains de pollen (éléments ..............................................................
microscopiques).
..............................................................

Ovaire (nom masculin) : partie du pistil ..............................................................


renfermant un ou plusieurs ovules. 2- a) Identifie la partie de la fleur qui se
transforme en un fruit. [Ra]
Ovule (nom masculin) : petit élément
sphérique contenu dans l’ovaire du pistil. ..............................................................
b) Détermine de quelles parties de la fleur
Pistil (nom masculin) : organe reproducteur proviennent les graines. [Ra]
femelle d’une fleur.
..............................................................

Sur une même plante, certaines fleurs se transforment en fruits tandis que d’autres fanent et
disparaissent sans donner de fruits. Les documents suivants vont te permettre de comprendre
pourquoi.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 51


Séquence 3 — séance 2

Document 3 : Des expériences pour comprendre


À maturité, les sacs polliniques des étamines (les organes reproducteurs mâles d’une
fleur) libèrent de nombreux grains de pollen.

grains de pollen (grains microscopiques noirs)

sac pollinique (produisant et libérant des grains de pollen)

Étamines et pistil d’une tulipe

Pour comprendre le rôle du pollen dans les transformations de la fleur en fruit, on réalise
les expériences décrites ci-dessous avec des fleurs de tulipe.
Expérience A : on place un sac de gaze (tissu de coton dont les très fines mailles laissent
passer l’air mais pas les grains de pollen) autour d’une fleur non épanouie puis on laisse
cette fleur s’épanouir.
Résultat : il se forme un fruit contenant des graines.
Expérience B : on retire les étamines d’une fleur de tulipe non épanouie puis on place un
sac de gaze autour de la fleur.
Résultat : le pistil ne se transforme pas en fruit.
Expérience C : on retire les étamines d’une fleur de tulipe puis on dépose sur le pistil des
grains de pollen issus d’une autre tulipe. Ensuite, on place un sac de gaze autour de la
fleur.
Résultat : un fruit renfermant des graines se développe.

sac de gaze

grains de
pollen

étamine pollen d’une


autre tulipe
pistil

Expérience A Expérience B Expérience C


(témoin)
© Cned Delphine Bonnet

52 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 3

3- a) Compare les résultats des expériences A et B et déduis-en le rôle des grains de pollen. [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

b) Quelle information supplémentaire apporte l’expérience C ? [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

Suite de l’exercice au dos

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 53


Séquence 3 — séance 2

Document 4 : La pollinisation1 des fleurs


Le vent et certains animaux (dont les abeilles) assurent la pollinisation de nombreuses
fleurs, c’est-à-dire le transport et de dépôt des grains de pollen sur le pistil d’une fleur.
Une fois déposés sur le pistil d’une fleur, les grains de pollen fécondent2 les ovules. On
parle de reproduction sexuée3. Le pistil se transforme alors en fruit et les ovules en graines.

Document 5 : Les abeilles et la pollinisation des fleurs


Les abeilles se nourrissent de grains de pollen et de nectar (un liquide sucré). En butinant
les fleurs à la recherche de nourriture, elles se frottent contre les étamines et se chargent
de centaines de grains de pollen qu’elles transportent, involontairement, de fleur en fleur,
d’étamines en pistil. Les abeilles participent ainsi à la pollinisation de nombreuses fleurs.

Une abeille butine une fleur Elle repart avec des centaines
de crocus à la recherche de de grains de pollen collés sur sa
pollen et de nectar. patte arrière gauche
(boule jaune).

© Cned Delphine Bonnet

4- a) Donne la définition du mot « pollinisation ». [I]


..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
b) Cite deux modes de transport possibles des grains de pollen d’une fleur à l’autre. [I]
..................................................................................................................................
c) Que se passe-t-il une fois les grains de pollen déposés sur le pistil d’une fleur ? [I]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................

1. pollinisation (nom féminin) : transport et dépôt des grains de pollen sur le pistil d’une fleur.
2. féconder (verbe) : réaliser la fécondation, c’est-à-dire, ici, l’union d’un ovule et d’un grain de pollen.
3. sexuée (adjectif) : caractérise un mode de reproduction faisant intervenir des organes reproducteurs mâles et des
organes reproducteurs femelles.

54 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 3

5- Explique, en une ou deux phrases simples, le rôle des abeilles dans la pollinisation. [Ra]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

6- En conclusion, décris, en deux ou trois phrases simples, comment se forment les organes
de dispersion des plantes à fleurs. [Ra et C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Apprends par cœur le bilan ci-dessous puis entraîne-toi en réalisant les exercices d’application.

j e retiens
Les plantes à fleurs produisent des fruits et des graines par reproduction sexuée
(reproduction faisant intervenir des organes reproducteurs mâles et des organes reproducteurs
femelles).
Les étamines (organes reproducteurs mâles d’une fleur) produisent et libèrent des grains de
pollen. Une fois déposés sur le pistil (organe reproducteur femelle d’une fleur), les grains de
pollen assurent la fécondation (union d’un élément mâle à un élément femelle) des ovules
contenus dans l’ovaire du pistil. Le pistil se transforme alors en un fruit et les ovules en
graines.

B Exercices d’application

Exercice 13
Je teste mes connaissances

1- Réponds par une phrase simple à chacune des questions ci-dessous. [Sa]

a) Quelle partie de la fleur se transforme en fruit ?

..................................................................................................................................

b) Quelles parties de la fleur sont à l’origine des graines ?

..................................................................................................................................

c) À quelle condition le pistil d’une fleur peut-il se transformer en un fruit renfermant une
ou plusieurs graines ?

..................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 55


Séquence 3 — séance 2

2- Relie chaque terme à sa définition. [Sa]

Fruit • • Action de se propager, de se disséminer.

Pistil • • Organe de dispersion des plantes à fleurs issu de la


transformation d’un ovule.

Graine • • Organe reproducteur femelle d’une fleur.

Étamine • • Organe de dispersion des plantes à fleurs renfermant


une ou plusieurs graines.

Dispersion • • Organe reproducteur mâle d’une fleur.

Exercice 14
La dispersion du gui, du tilleul et du pissenlit
Utilise les informations apportées par ces trois documents pour répondre aux questions s’y
rapportant.

Fruits du gui Fruits du tilleul

Le gui produit des baies (fruits charnus) Le tilleul est un arbre qui produit
blanches dont raffolent les grives (des des fruits ronds et secs, reliés à un
oiseaux). Elles les avalent en entier et pédoncule (tige fine) qui est fixé à
rejettent plus loin les graines dans leurs une aile membraneuse ; cette aile est
facilement transportable par le vent.
fientes (excréments).
Chaque fruit renferme une graine.
© Cned Delphine Bonnet
© Cned Delphine Bonnet

56 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 3

soies de l’aigrette

fruit

Un pissenlit en fruits

Le pissenlit fabrique des fruits (longs de 3 mm environ) munis d’une


aigrette (longue de 1,5 cm environ) qui s’envolent très facilement.
Chaque fruit contient une graine.
© Cned Delphine Bonnet

1- Complète le tableau ci-dessous en utilisant les informations apportées par les documents
précédents. [Ra]
Particularité de l’organe
Moyen de transport de l’organe
Végétal étudié de dispersion facilitant
de dispersion
son transport
.................................................. ..................................................
gui
.................................................. ..................................................

.................................................. ..................................................
tilleul
.................................................. ..................................................

.................................................. ..................................................
pissenlit
.................................................. ..................................................
2- a) Lucas a réalisé le dessin d’un des trois fruits étudiés précédemment (reporte-toi à la question 1).
Légende avec soin le dessin réalisé par Lucas à l’aide des mots suivants :
fruit - aigrette [C et Ra]

b) Donne un titre précis au dessin. [C]

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 57


Sommaire

Séquence 4

Séance 1 L’installation des plantes à fleurs dans un milieu (fin)


2- En germant, les graines donnent de nouvelles plantes

Séance 2 L’installation des plantes sans fleurs dans un milieu


1- Les plantes sans fleurs produisent des éléments microscopiques qui
assurent leur dispersion
2- En germant, les spores donnent de nouvelles plantes sans fleurs

58 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 4

Séance 1
L’installation des plantes à fleurs dans un milieu (fin)

j e sais déjà
Exercice 1
1- Utilise tes connaissances pour compléter la grille de mots croisés ci-dessous à l’aide des
définitions suivantes. [Sa]

a) Action de se propager, de se disséminer.

b) Union d’un élément reproducteur mâle à un élément reproducteur femelle.

c) Se dit d’une reproduction faisant intervenir des organes reproducteurs mâles et des
organes reproducteurs femelles.

d) Organe reproducteur mâle d’une fleur.

e) Est issu de la transformation du pistil de la fleur.

f) Partie de la fleur à l’origine d’une graine.

mot caché

a

b
c

2- Trouve le mot caché puis définis-le, avec précision, en utilisant tes connaissances. [Sa]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Corrige tes réponses si nécessaire.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 59


Séquence 4 — séance 1

j e m’interroge
Les plantes à fleurs se dispersent grâce aux graines et aux fruits (qui renferment des
graines) qu’elles produisent par reproduction sexuée. Fruit et graine(s) proviennent de la
transformation d’une fleur (vu dans la séance 2 de la séquence 3).
Si les conditions sont favorables, les graines peuvent germer et donner de nouvelles
plantes.

À présent, je te propose de répondre aux questions suivantes :

D’où provient la nouvelle plante quand la graine germe ?

Quelles sont les conditions nécessaires à la germination des graines ?

Pour cela, réalise les activités suivantes.

A Activités de découverte

2 En germant, les graines donnent de nouvelles plantes

Exercice 2

De la graine à la plante

Si tu peux manipuler, réponds aux questions 1, 2 et 3. Par contre, si tu ne peux pas manipuler,
reporte-toi directement aux questions 2 et 3.

1- En réalisant la manipulation décrite ci-dessous, tu vas travailler la capacité « réaliser ». [Re]

a) Procure-toi quelques graines de haricot. S’il s’agit de graines sèches, fais-en tremper
une ou deux dans de l’eau tiède pendant au moins deux heures.

b) Prends une graine de haricot (qui a trempé dans l’eau pendant quelques heures) puis
retire délicatement le tégument (enveloppe protégeant la graine) à l’aide d’une pince à
épiler.

c) Ouvre la graine en deux parties (chaque partie correspond à un cotylédon1 de la graine) dans
le sens de la longueur en suivant la ligne de séparation naturelle.

d) Observe à l’œil nu ou à la loupe (si tu en possèdes une) l’intérieur de la graine.

1. cotylédon (nom masculin) : partie de la graine riche en réserves nutritives utilisées au cours de la germination et au
début de la croissance de la jeune plante.

60 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 4

2- Le document suivant présente la photographie d’une graine de haricot ouverte en deux.

embryon

cotylédons

Graine de haricot ouverte en deux (x 3)

© Cned Delphine Bonnet

Lexique :

Cotylédon (nom masculin) : partie de la graine


riche en réserves nutritives utilisées au cours de
la germination et au début de la croissance de
la jeune plante.

Embryon (nom masculin) : plante miniature.

a) Nomme les parties de la graine riches en réserves nutritives. [I]

..................................................................................................................................

b) Sur l’une de ces deux parties, se trouve une petite excroissance. Nomme-la et indique à
quoi elle te fait penser. [I et Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 61


Séquence 4 — séance 1

3- Lucas et ses camarades de classe ont fait germer des graines de haricot. Leur professeur
de S.V.T. a pris la photographie présentée ci-dessous : elle permet d’observer l’intérieur
d’une graine de haricot au cours des premières étapes de la germination.

future tige
futures feuilles

future racine

Les premières étapes de la germination d’une graine de haricot (x2)

© Cned Delphine Bonnet

Observe attentivement cette photographie puis explique, en une ou deux phrases


simples, ce que deviennent les différentes parties de l’embryon au cours de la
germination. [Ra et C]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés avant de continuer.

j e m’interroge
Une graine renferme un embryon (une plante miniature) qui, au moment de la
germination, se développe en utilisant les réserves des cotylédons.
Mais, au fait :
Quelles sont les conditions nécessaires à la germination des graines ?

Pour le découvrir, réalise les exercices qui suivent.

62 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 4

Exercice 3
J’émets des hypothèses1
Formule une ou plusieurs hypothèses sur les conditions qui semblent nécessaires à la
germination des graines. [Ra et C]
Hypothèse(s) : ..................................................................................................................
..........................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du corrigé avant de passer à l’exercice 4.

Exercice 4
Les conditions nécessaires à la germination des graines
Lucas et ses camarades étudient les conditions nécessaires à la germination des graines de
haricot. Camille propose l’hypothèse suivante : « Les graines de haricot ont besoin d’eau pour
germer. »
Pour tester cette hypothèse, les élèves réalisent l’expérience A décrite ci-dessous :

Expérience A : ils placent du coton au fond de deux boîtes de Pétri2 numérotées 1 et 2.


Dans chacune d’elles, ils déposent un lot de six graines de haricot. Les deux boîtes sont
placées à température ambiante (19 °C). Seul le lot n° 2 (lot de graines placées dans la
boîte 2) est arrosé régulièrement d’eau (tous les jours, pendant une semaine).
Le lot n° 2 (qui réunit toutes les bonnes conditions) va servir de référence dans cette expé-
rience : on dit que c’est le témoin de l’expérience. On va donc pouvoir le comparer au
lot n° 1.
Voici ce que les élèves observent quelques jours après le début de l’expérience :

Lot de graines n°1 Lot de graines n°2


(témoin de l’expérience)
© Cned Delphine Bonnet

1. hypothèses (nom féminin) : suppositions (réponses possibles) qui doivent être validées ou non, selon les faits constatés.
2. Boîtes de Pétri (nom féminin) : boîtes en plastique ou en verre transparent utilisées pour réaliser certaines
manipulations en sciences.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 63


Séquence 4 — séance 1

1- a) Décris les résultats de l’expérience A dans chacune des deux boîtes de Pétri. [Ra et C]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
b) Rédige la conclusion de cette expérience. [Ra et C]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
c) L’hypothèse émise par Camille est-elle validée ? Justifie (explique) ta réponse. [Ra et C]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.
À présent, Lucas et ses camarades de classe souhaitent tester l’hypothèse émise par Enzo :
« Les graines de haricot germent si la température est suffisamment élevée (18-19 ° C) ».
Pour tester cette hypothèse et réaliser l’expérience, ils disposent du matériel suivant : deux
boîtes de Pétri, du coton, des graines de haricot et de l’eau.
2- Propose une expérience pour tester l’hypothèse émise par Enzo (« Les graines de haricot
germent si la température est suffisamment élevée. »). [Ra]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Compare ta réponse à celle du corrigé avant de continuer.
3- Lucas et ses camarades réalisent l’expérience suivante :

Expérience B : ils prennent deux lots de six graines de haricot qu’ils déposent dans deux
boîtes de Pétri dont le fond est recouvert de coton humide. Ils arrosent régulièrement les
deux lots de graines. Le lot de graines n° 3 est placé au réfrigérateur (à 5-6 °C) et le lot
n° 4 est placé à température ambiante (19 °C).
Les résultats de cette expérience sont les suivants :

Lot de graines n°3 Lot de graines n°4


© Cned Delphine Bonnet

64 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 4

a) Décris les résultats de l’expérience B dans chacune des deux boîtes de Pétri. [Ra et C]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
b) Quelle caractéristique physique1 a-t-on fait varier entre ces deux manipulations (lot de
graines n° 3 et lot n° 4) ?
Quel est le témoin de l’expérience B ? Justifie (explique) ta réponse. [Ra]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
c) Rédige la conclusion de l’expérience B. [Ra et C]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
d) L’hypothèse émise par Enzo est-elle validée (« Les graines de haricot germent si la température
est suffisamment élevée.) ? Justifie (explique) ta réponse. [Ra et C]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

Corrige tes réponses avant de continuer.


4- En conclusion, indique quelles sont les conditions nécessaires à la germination des
graines de haricot. [Ra et C]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

Exercice 5
Je rédige un bilan
Utilise tout ce que tu viens de découvrir (dans cette séance et dans la séance 2 de la séquence 3)
pour expliquer, en deux ou trois phrases simples, comment les plantes à fleurs peuvent
s’installer dans un milieu. [Ra et C]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

À présent, apprends par cœur le bilan ci-dessous.

j e retiens
Les plantes à fleurs se dispersent et s’installent dans un milieu grâce aux fruits et aux
graines qu’elles produisent. Chaque graine renferme un embryon (plante miniature) qui,
en germant, donne une nouvelle plante. Pour germer, les graines ont besoin d’une
température suffisamment élevée (18-19 °C) et d’eau.

1. caractéristique physique (nom féminin) : facteur physique mesurable comme le taux d’humidité, la luminosité.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 65


Séquence 4 — séance 1

Maintenant, tu peux t’entraîner en réalisant les exercices d’application.

B Exercices d’application

Exercice 6
Je teste mes connaissances
Réponds, par une phrase simple, à chacune des questions suivantes. [Sa]
1- Quelle partie de la graine est à l’origine d’une nouvelle plante en germant ?
......................................................................................................................................
2- Quelles sont les conditions indispensables à la germination des graines ?

......................................................................................................................................

Exercice 7
Germination de graines de haricot et présence de lumière
Pour germer, les graines ont besoin d’eau et d’une température douce.
Dorothy, une camarade de classe de Lucas, souhaite tester l’hypothèse suivante :
« Pour germer, les graines ont besoin de lumière ».
Pour tester son hypothèse, elle réalise l’expérience décrite ci-dessous :

Expérience : elle couvre le fond de deux boîtes de Pétri avec du coton et y dépose deux
lots de dix graines de lentille : un lot A qu’elle place à l’obscurité et un lot B qu’elle laisse
à la lumière. Les deux lots de lentilles sont placés à température ambiante (18 °C) et
sont arrosés régulièrement.
Les résultats de l’expérience réalisée par Dorothy sont présentés dans le tableau ci-
dessous :
Lot Résultat
Lot A Les graines de lentille ont toutes
commencé à germer.
Lot B Les graines de lentille ont toutes
commencé à germer.

1- Précise quelle caractéristique physique varie entre les deux manipulations. [I]
......................................................................................................................................
2- Rédige la conclusion de l’expérience réalisée par Dorothy. [Ra et C]
......................................................................................................................................
3- Indique si l’hypothèse émise par Dorothy est validée ou non (« Pour germer, les graines ont
besoin de lumière »). Justifie (explique) ta réponse. [Ra et C]
......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

66 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 4

Séance 2
L’installation des plantes sans fleurs dans un milieu

j e sais déjà
Exercice 8
À l’aide de tes connaissances, réponds, par une phrase simple, à chacune des questions
suivantes. [Sa]
1- Quels sont les différents organes de dispersion des plantes à fleurs ?
......................................................................................................................................
2- Comment les plantes à fleurs produisent-elles ces différents organes ?
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
3- Quel nom donne-t-on à la partie de la graine à l’origine d’une nouvelle plante ?
......................................................................................................................................
4- Quelles sont les conditions nécessaires à la germination des graines ?
......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

j e m’interroge
Les plantes à fleurs s’installent dans un milieu grâce à des graines capables de germer
quand les conditions sont favorables (température douce et présence d’eau dans le
milieu).
Certains végétaux, comme les fougères, ne fleurissent jamais et ne produisent donc pas de
graines. Cependant, ils peuvent aussi s’installer dans un milieu de vie.

Mais, au fait :

Comment les plantes sans fleurs peuvent-elles s’installer dans un milieu ?

Pour le découvrir, je te propose de réaliser les activités qui suivent.

A Activités de découverte

Sur le vieux mur photographié par Lucas (voir l’exercice 10 de la séance 2 de la séquence 3),
poussent des polypodes : ce sont des fougères très communes dans nos régions. Découvrons
comment ces végétaux peuvent se disperser et s’installer dans de nouveaux milieux.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 67


Séquence 4 — séance 2

1 Les plantes sans fleurs produisent des éléments microscopiques qui assurent leur dispersion

Exercice 9

La dispersion du polypode

Utilise les informations apportées par les documents suivants pour répondre aux questions.

Document 1 : Le polypode fabrique des sporanges1


Face inférieure d’une feuille de polypode

En regardant la face inférieure


d’une feuille de polypode à la
fin de l’été, on peut observer des
amas jaune-orangé.

Chacun de ces amas est


constitué de nombreux sacs
appelés sporanges.

(x 1)

amas de sporanges

(x 4)

Des amas de sporanges sur la face inférieure d’une feuille de polypode

© Cned Delphine Bonnet

1. sporanges (nom masculin) : organes produisant des spores.

68 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 4

Document 2 : Le sporange renferme des spores


Un sporange est un petit sac fixé sur la face inférieure d’une feuille de polypode par un
pédoncule. Pour l’observer, il faut utiliser un microscope.
Par temps sec, la paroi du sporange se dessèche puis s’ouvre libérant ainsi un nuage de
spores, petits éléments microscopiques et légers assurant la dispersion du polypode.
Pour découvrir à quoi ressemble un sporange de polypode, suis ces instructions :
1- Clique sur le lien suivant : http://svt.ac-rouen.fr/
2- Clique ensuite sur « Médiathèque ».
3- Dans le sommaire, trouve le titre : « La vie proche des collèges normands » puis clique
dessus.
4- Deux cadres apparaissent ; clique sur celui de droite.
5- Recherche la photographie intitulée « sporange-micro » (c’est l’une des dernières
photographies) puis clique dessus.
6- Quand la photographie du sporange apparaît, clique alors très vite dessus pour
pouvoir l’observer.
Remarque : ce sporange a été observé au microscope au grossissement × 140.

1- Que porte la face inférieure des feuilles de polypode à certaines périodes de l’année ? [I]

......................................................................................................................................

` ......................................................................................................................................

2- a) Nomme les éléments assurant la dispersion du polypode. [I]

......................................................................................................................................

b) Cite un moyen de transport possible pour ces éléments. [I]

......................................................................................................................................

c) Explique pourquoi ces éléments peuvent être ainsi transportés. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

3- Une feuille de polypode porte, en moyenne, 500 amas de sporanges. Sachant que chaque
amas contient environ 70 sporanges et que chaque sporange libère 64 spores, calcule le
nombre moyen de spores produites par une feuille de polypode. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés avant de continuer.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 69


Séquence 4 — séance 2

4- a) Dans le cadre ci-dessous, réalise un dessin soigné du sporange de polypode observé au


microscope et grossi 140 fois (voir le document 2). [C]

Avant de commencer à travailler, relis attentivement les consignes se trouvant en annexe


(« Je réalise un dessin d’observation »).
b) Légende ton dessin à l’aide des expressions suivantes : [Ra et C]

paroi du sporange - pédoncule - spores

Utilise le texte du document 2 pour t’aider.

c) Donne un titre précis au dessin. [C]

5- En conclusion, rédige un court texte pour expliquer la dispersion des plantes sans fleurs
comme le polypode. [Ra et C]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

70 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 4

À présent, apprends par cœur le bilan qui suit.

j e retiens
Les plantes sans fleurs, comme les fougères, se dispersent grâce à leurs spores (produites
par les sporanges), éléments microscopiques très légers facilement transportés (par le vent,
notamment).

j e m’interroge
Les spores (éléments microscopiques et très légers) assurent la dispersion des plantes sans fleurs.

Mais, au fait :
Que deviennent ces spores après leur dispersion ?

Tu vas le découvrir en réalisant l’exercice qui suit.


2 En germant, les spores donnent de nouvelles plantes sans fleurs

Exercice 10
De la spore à un nouveau pied de polypode
Lis attentivement le document suivant puis réponds aux questions.

Si les conditions climatiques sont


favorables, la spore de polypode
germe

et donne une petite lame verte


de quelques millimètres (appelée
prothalle)

sur laquelle se développe une jeune


fougère.
Tu peux aussi chercher sur Internet une
image de « prothalle de polypode »

1- Décris le devenir possible d’une spore de polypode après sa dispersion. [I et C]


......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 71


Séquence 4 — séance 2

2- Le schéma ci-dessous représente les différentes formes du polypode au cours d’une année.

a) Complète ce schéma avec les expressions suivantes : [C et Ra]

germination d’une spore - lame verte - jeune pied de polypode

spores - développement d’un jeune pied de polypode

Amas de sporanges

............

pied adulte de polypode

Sporange libérant ses spores

PRODUCTION, LIBÉRATION
ET DISPERSION DES SPORES

...................................
...................................
CROISSANCE DU
PIED DE POLYPODE

.....................
.....................
...................................
...................................
.....................
.....................

lame verte

Titre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b) Donne un titre précis au schéma. [C]

72 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 4

Apprends par cœur le bilan ci-dessous.

j e retiens
Quand les conditions sont favorables, les spores (éléments microscopiques, très légers et
produits en grand nombre) des plantes sans fleurs peuvent germer et être à l’origine de
nouvelles plantes. Les spores, en se dispersant, permettent ainsi aux plantes sans fleurs de
s’installer dans de nouveaux milieux.

À présent, si tu as bien compris tout ce que tu viens de découvrir, exerce-toi en réalisant les
exercices d’application. Par contre, si un exercice t’a posé problème, n’hésite pas à le refaire et à
demander de l’aide à un adulte.

B Exercices d’application

Exercice 11

Je teste mes connaissances

1- Relie chaque terme à sa définition. [Sa]

Spore • • Plante ne produisant pas de fleurs.

Plante sans fleurs • • Organe de dispersion des plantes à fleurs.

Sporange • • Plante fabriquant des fleurs.

Plante à fleurs • • Élément assurant la dispersion des plantes sans fleurs.

Graine • • Petit sac produisant les éléments assurant la


dispersion des plantes sans fleurs.

2- Explique, en deux phrases simples, comment les plantes sans fleurs (comme les fougères)
peuvent s’installer dans un milieu. [Sa]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 73


Séquence 4 — séance 2

Exercice 12

Comparaison entre les graines et les spores

1- Recherche des points communs aux graines et aux spores qui arrivent dans un nouveau

milieu. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- Trouve des différences entre les graines des plantes à fleurs et les spores de polypode. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Exercice 13

L’installation des mousses sur un vieux mur

Lis le document ci-dessous puis réponds aux questions s’y rapportant.

Les mousses sont des plantes sans fleurs.


Certains pieds portent des sporogones qui,
à maturité, libèrent des spores.

Un sporogone

Des mousses sur un vieux mur © Cned Delphine Bonnet

74 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 4

1- Utilise tes connaissances pour définir avec précision le mot « spore ». [Sa]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- Chez les mousses, comment appelle-t-on les organes qui libèrent des spores ? [I]

......................................................................................................................................

3- Explique, en deux ou trois phrases simples, comment les mousses ont pu s’installer sur
ce vieux mur. [Ra et C]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 75


Sommaire

Séquence 5

Séance 1 L’envahissement d’un milieu par les végétaux

Séance 2 L’influence de l’Homme sur le peuplement des milieux


1- Une influence directe de l’Homme sur le peuplement des milieux
2- Une influence indirecte de l’Homme sur le peuplement des milieux

76 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 5

Séance 1
L’envahissement d’un milieu par les végétaux

j e sais déjà
Exercice 1
Relie chaque expression à sa définition. [Sa]

Graine • • Élément microscopique produit par les plantes sans fleurs


et qui assure leur installation dans un milieu.

Sexuée • • Partie de la graine à l’origine d’une nouvelle plante.

Spore • • Organe assurant la dispersion et l’installation des plantes


à fleurs dans un milieu.

Embryon • • Se dit d’un mode de reproduction faisant intervenir des


organes reproducteurs mâles et femelles.

Compare tes réponses à celles du corrigé avant de continuer.

j e m’interroge
Les végétaux peuvent s’installer dans un milieu grâce à des graines (pour les plantes à
fleurs) ou à des spores (pour les plantes sans fleurs). Après leur installation, certains
peuvent rapidement envahir leur milieu sans utiliser de graines ni de spores.

Mais, au fait :

Comment certains végétaux peuvent-ils envahir un milieu sans graines ni spores ?

Pour le savoir, je te propose de réaliser les activités de découverte suivantes.

A Activités de découverte

Il y a quelques années, la maman de Lucas a planté un pied de fraisier dans son jardin. Depuis,
de très nombreux autres pieds se sont développés sans qu’intervienne la reproduction sexuée.
Découvrons comment cela est possible en réalisant l’exercice qui suit.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 77


Séquence 5 — séance 1

Exercice 2

Envahir un milieu grâce à des tiges aériennes

Lis attentivement le document suivant puis réponds aux questions qui s’y rapportent.

La reproduction végétative1 du fraisier

Le fraisier peut se multiplier par reproduction végétative : au printemps et en été, il


fabrique de longues tiges, appelées stolons, qui se développent horizontalement à la
surface du sol et sur lesquelles se forment de jeunes pieds de fraisier. Quand ces derniers
sont bien enracinés, les stolons se dessèchent. Les jeunes pieds de fraisier sont alors
séparés du pied d’origine.

En cliquant sur le lien ci-dessous, tu pourras découvrir à quoi ressemble un stolon :

http://svt.ac-rouen.fr/mediatheque/photos_svt/vegetaux/stolon_fraisier.jpg

1- Le fraisier est-il une plante à fleurs ou sans fleurs ? Justifie (explique) ta réponse. [Sa]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Compare ta réponse à celle du corrigé avant de continuer.

2- Nomme l’organe qui permet au fraisier d’envahir un milieu sans produire de graines puis
décris cet organe. [I et C]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

1. Végétative (adjectif) : se dit d’un mode de reproduction faisant intervenir des organes particuliers d’une plante autres que les organes reproducteurs.

78 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 5

3- a) Légende, avec soin, le schéma ci-dessous à l’aide des expressions suivantes : [Ra et C]

stolon - pied de fraisier d’origine - nouveau pied de fraisier

Rappel : pour légender correctement un schéma (ou un dessin…), il faut respecter un certain
nombre de consignes qui sont détaillées en annexe (« Je réalise un dessin d’observation »).

N’hésite pas à les relire si tu ne t’en souviens plus.

b) Donne un titre précis au schéma. [C]

Remarque : n’oublie pas d’indiquer l’échelle qui est, pour ce schéma, de un tiers (× 1/3). Cela
signifie que ce pied de fraisier est trois fois plus petit qu’il ne l’est en réalité.

Exercice 3
Envahir un milieu grâce à des tiges souterraines

Le polypode est une fougère qui pousse dans les sous-bois ou sur les vieux murs (vu dans la
séance 2 de la séquence 4).
1- Utilise tes connaissances pour répondre simplement aux questions suivantes. [Sa]

a) Comment le polypode peut-il envahir un


nouveau milieu ?

.......................................................................

.......................................................................
b) Le polypode est-il une plante à fleurs ou sans
fleurs ? Justifie (explique) ta réponse.

Feuille de polypode (x ½) .......................................................................


© Cned Delphine Bonnet .......................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés avant de continuer.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 79


Séquence 5 — séance 1

À présent, utilise les informations apportées par le document suivant pour répondre aux

questions.

Le polypode produit des tiges souterraines horizontales munies de racines que l’on
appelle des rhizomes. Au printemps, ces tiges s’allongent, se ramifient et de nouvelles
feuilles apparaissent. Cette ramification du rhizome du polypode est à l’origine de
nouveaux pieds.

Ainsi, en quelques années, le milieu de vie est rapidement envahi.

2- a) Légende proprement le schéma ci-dessous à l’aide des mots suivants : [Ra et C]

rhizome - racines - feuilles

N’oublie pas de respecter les consignes.

b) Donne un titre précis au schéma. [C]

Remarque : l’échelle est de 1/3 (un tiers).

80 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 5

3- Explique, par une phrase simple, comment le polypode peut envahir rapidement un
milieu sans utiliser de spores. [Ra et C]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Exercice 4
Je rédige un bilan

En conclusion, rédige un court texte (de trois lignes maximum) pour expliquer comment
certains végétaux (comme le fraisier ou le polypode) peuvent envahir un milieu sans utiliser
de graines ni de spores. [Ra et C]
......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

À présent, apprends par cœur le bilan qui suit puis entraîne-toi en répondant aux exercices
d’application.

j e retiens
Certains végétaux peuvent envahir un milieu par reproduction végétative, sans utiliser de
graines ni de spores. Cette reproduction est assurée par certaines parties du végétal (les
stolons chez le fraisier, les rhizomes chez le polypode…).

B Exercices d’application

Exercice 5
Je teste mes connaissances
1- Utilise les mots ou groupe de mots proposés pour rédiger une phrase simple. [Sa]

Remarque : tu peux conjuguer les verbes.


a) « stolons - milieu - fraisier - envahir »

......................................................................................................................................

b) « rhizome - tige souterraine - nouveaux pieds »

......................................................................................................................................

2- Indique quelle est la différence entre la reproduction végétative et la reproduction sexuée. [Sa]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 81


Séquence 5 — séance 1

Exercice 6

La reproduction végétative du chlorophytum

Observe attentivement les photographies ci-dessous puis réponds aux questions.

stolon

Photographie 1

Un chlorophytum en pot

© Cned Delphine Bonnet

1- Décris ce que tu observes sur la photographie 1. [I et C]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- Le chlorophytum est une plante à fleurs. Explique, par une phrase simple, comment ce

végétal peut envahir son milieu de vie sans utiliser de graines. [Ra et C]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

82 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 5

Exercice 7

Envahissement rapide d’un milieu par le kalanchoe diagremontiana

Observe attentivement le document ci-dessous puis réponds aux questions.

plantule

Pieds de Feuille de
kalanchoe diagremontiana kalanchoe diagremontiana

© Cned Delphine Bonnet

Le kalanchoe diagremontiana est une plante ornementale d’intérieur originaire de


l’île de Madagascar (située dans l’océan Indien). Les bords de ses feuilles portent de
nombreuses plantules1 qui tombent, peuvent s’enraciner dans le sol puis donner de
nouveaux pieds.

1- Comment le kalanchoe diagremontiana peut-il envahir rapidement un milieu de vie sans


produire de graines ? [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- Comment nomme-t-on ce mode de reproduction ? Justifie (explique) ta réponse. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

1. Plantules (nom féminin) : jeunes plantes ne comportant que quelques feuilles.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 83


Séquence 5 — séance 1

le coin des curieux

Faire du bouturage
Le bouturage est un mode de reproduction végétative qui permet d’obtenir une nouvelle plante
à partir d’un fragment de tige, de feuille, de racine ou d’un bourgeon.
De nombreux végétaux peuvent être bouturés tels que le bégonia, le géranium (ou
pélargonium), les cactus, la lavande, le figuier, le saule…
Pour faire une bouture de tige, c’est très simple. Il suffit de suivre les instructions décrites
ci-dessous :
1- Choisis une plante facile à bouturer (bégonia, géranium…).
2- À l’aide d’une paire de ciseaux ou d’un scalpel, coupe un morceau de tige en bonne
santé, avec des feuilles, mais sans fleurs : c’est une bouture de tige.
3- Retire avec précaution les feuilles de la base de la bouture.
4- Place ce morceau de tige dans un verre d’eau (veille à ce que l’extrémité de la tige soit
toujours au contact de l’eau).
5- Attends plusieurs semaines que des racines apparaissent puis mets-la en terre.
6- N’oublie pas de l’arroser régulièrement.

Remarque : certaines boutures de tiges peuvent être mises directement en terre. C’est le cas des
boutures de géranium (voir ci-dessous).

On coupe un morceau de tige de On plante ensuite cette bouture de


géranium (pélargonium) puis on géranium dans de la terre que l’on
retire les feuilles soigneusement de arrose régulièrement.
la base.

© Cned Delphine Bonnet

84 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 5

Séance 2
L’influence de l’Homme
sur le peuplement des milieux

A Activités de découverte

Exercice 8

Des documents pour s’interroger

Lis attentivement les documents qui suivent.

Document 1 : Extrait du journal Ouest France du 12 novembre 2008


Combien de sangliers dans la forêt ?
Impossible de le dire, les comptages n’existent pas pour cette espèce. Seule certitude :
la population ne baisse pas. En 2000, quatre mille sangliers étaient tués. Le nombre
de prélèvements a plus que doublé depuis, du fait de la croissance du cheptel et de
l’augmentation des périodes de chasse : « Il y a trois à quatre ans, on s’arrêtait de
chasser le 31 janvier. Maintenant, on finit au 28 février et on se pose la question d’aller
jusqu’au 31 mars », fait remarquer le patron des chasseurs régionaux.
http://www.ouest-france.fr/actu/actu_PdlL_-Sangliers-500-collisions-par-an-sur-les-
routes-_8620-744510_actu.Htm

Document 3 : Extrait d’un article

Document 2 :
L’Homme répand des produits chimiques
sur ses cultures

http://www.arehn.asso.fr/publications/cpa/cpa49.pdf
© PhotoDisc 19180.jpg
Remarque : « enrayer » signifie suspendre
le cours, l’action de quelque chose.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 85


Séquence 5 — séance 2

Note ci-dessous toutes les questions que tu te poses après la lecture de ces trois
documents. [Ra et C]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du corrigé.

j e m’interroge
Par ses activités (chasse, agriculture…), l’Homme peut modifier le peuplement des milieux.
À présent, répondons au problème suivant :

Comment l’Homme peut-il influencer le peuplement des milieux de vie ?

Pour ce faire, réalise les activités de découverte suivantes.

1 Une influence directe de l’Homme sur le peuplement des milieux

Exercice 9
L’Homme chasse le sanglier
Lis le document ci-dessous puis réponds aux questions.

Le sanglier est un mammifère qui vit dans les milieux


forestiers disposant de points d’eau (pour boire et se
rouler dans la boue avant de se frotter aux arbres pour
de débarrasser de ses parasites). Il se nourrit de fruits
(glands, noix…), de champignons et de nombreux
animaux (vers, insectes…). Il peut également
consommer les céréales cultivées par l’Homme (blé,
maïs…), occasionnant des dégâts aux cultures et donc
d’importantes pertes
En France, en trente ans, le nombre de sangliers a été
multiplié par dix.
Pour contrôler les effectifs de cet animal, l’Homme a
mis en place des plans de chasse.

© Cned

86 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 5

1- Décris l’évolution du nombre de sangliers en France depuis trente ans. [I et C]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- Identifie les principales raisons qui poussent l’Homme à chasser cet animal. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Exercice 10

L’Homme répand des produits chimiques sur ses cultures

Utilise les informations apportées par le document ci-dessous pour répondre aux questions.

Pour protéger ses cultures contre les


ennemis, l’Homme disperse divers produits
chimiques. Ainsi, il utilise des herbicides
pour éliminer les mauvaises herbes et
répand des pesticides pour détruire les
insectes, champignons et autres parasites
s’attaquant aux cultures. L’Homme, en
répandant de tels produits, agit donc
directement sur les peuplements végétal et
animal des cultures.
© PhotoDisc 19180.jpg

1- Explique, par une ou deux phrases simples, pourquoi l’Homme répand divers produits
chimiques sur ses cultures. [Ra et C]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- Indique quelles sont les conséquences de l’utilisation de tels produits sur le peuplement
des milieux de vie. [I]

......................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du corrigé.

L’Homme peut agir directement sur le peuplement de certains milieux en pratiquant la chasse
ou en répandant des produits chimiques sur ses cultures. Mais, il peut également protéger son
environnement et certains organismes vivants. C’est ce que tu vas découvrir en réalisant l’exercice
qui suit.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 87


Séquence 5 — séance 2

Exercice 11
Le parc national1 de la Vanoise
Observe avec attention les documents ci-dessous puis réponds aux questions s’y rapportant.

Le parc national de la Vanoise est situé dans les Alpes françaises (constituées d’un
ensemble de massifs montagneux dont celui de la Vanoise), dans le département de la
Savoie.
Il a été créé le 6 juillet 1963. L’une des principales raisons de sa création est la disparition
du bouquetin des Alpes, un mammifère aux longues cornes recourbées, qui a été chassé
puis exterminé par l’Homme.
L’une de ses missions consiste à protéger les paysages et milieux de vie de l’action
humaine et d’y préserver la biodiversité2. De très nombreuses espèces3 animales et
végétales y sont protégées (le bouquetin des Alpes ou le lys martagon par exemple).

19 h 9h Espace naturel protégé, il est ouvert à tous


mais soumis à un règlement strict que chaque
visiteur doit s’engager à respecter.

Le règlement du parc national


de la Vanoise

Bouquetin des Alpes


© Parc de la Vanoise - Jacques Perrier
Lys martagon
Aujourd’hui, le parc de la Vanoise compte
environ 2 500 bouquetins des Alpes © Cned Delphine Bonnet

1. Parc national : vaste territoire, généralement inhabité, à l’intérieur duquel les organismes vivants et leurs milieux de
vie sont protégés de l’action de l’Homme.
2. Biodiversité (nom féminin) : diversité des organismes vivants.
3. Espèces (nom féminin) : ensembles d’individus qui se ressemblent, qui peuvent se reproduire entre eux ainsi que leur
descendance.

88 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 5

1- Indique la localisation du parc national de la Vanoise et la date de sa création. [I]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- a) Indique quelles sont les règles de conduite à respecter quand on visite un parc
national. [I et C]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Corrige tes réponses avant de continuer.

b) D’après toi, pourquoi l’Homme a-t-il mis en place ce règlement (trouve au moins deux
raisons) ? [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

3- En France métropolitaine et Outre-mer, neuf parcs nationaux ont été créés depuis 1963.
Explique l’intérêt de créer de tels parcs. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Remarque : un 10e parc, « le Parc national des Calanques » devrait voir le jour en juin 2011.
L’arrêté de « prise en considération » est paru au journal officiel du 5 mai 2009. Il sera situé dans
les Bouches-du-Rhône (comportant des parties des communes de Marseille, Cassis, La Ciotat …).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 89


Séquence 5 — séance 2

2 Une influence indirecte de l’Homme sur le peuplement des milieux

Exercice 12
Des hirondelles de plus en plus rares
Utilise les informations fournies par le document ci-dessous pour répondre aux questions.

L’hirondelle rustique est un oiseau


migrateur qui niche en France et dans le
reste de l’Europe au printemps et en été (vu

© PhotoDisc
dans la séance 1 de la séquence 3).
Elle construit son nid dans les étables,
granges et écuries mais aussi dans les
garages, les remises, sous les ponts…
L’hirondelle rustique se nourrit d’insectes
(moustiques…) qu’elle chasse en plein vol.
Une hirondelle rustique

En France, au cours des trente dernières années, les populations d’hirondelles rustiques
ont chuté de 20 à 50 %. Cette diminution s’explique, entre autres, par :
- l’utilisation massive d’insecticides1 pour protéger les cultures et qui tuent les
insectes dont se nourrissent ces oiseaux ;
- la construction de bâtiments modernes ne permettant pas aux hirondelles de
construire leur nid.

1- Décris l’évolution des populations d’hirondelles rustiques, en France, depuis


trente ans. [I et C]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
2- Liste les activités humaines responsables de cette évolution. [I]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
3- Propose des mesures qui permettraient à l’Homme de réduire son impact sur les
populations d’hirondelles rustiques (trouve au moins une mesure). [Ra]

Remarque : si tu ne sais pas répondre à cette question, je t’engage (si c’est possible) à consulter
le site Internet noté en bas du document 3 de l’exercice 8. Voici le titre de deux paragraphes
intéressants : « Que peut-on faire pour les hirondelles ? » et « Comment faciliter l’installation
des hirondelles ? ». Tu trouveras aussi des informations sur les nichoirs artificiels. Bonne lecture.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

1. Insecticides (nom masculin) : produits chimiques destinés à éliminer les insectes nuisibles.

90 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 5

Exercice 13
L’Homme et le goéland leucophée
Lis le document suivant puis réponds aux questions.

Un goéland leucophée dans son nid

Le goéland leucophée (un oiseau) vit


en colonies sur les falaises côtières, les
littoraux méditerranéens et atlantiques
(du Maroc à la Bretagne) mais aussi
à l’intérieur des terres jusqu’en centre
ville. Il se nourrit de poissons et de
détritus qu’il trouve dans les décharges
publiques et poubelles.
Depuis une cinquantaine d’années,
leurs populations ne cessent
d’augmenter, l’Homme mettant à sa
disposition d’importantes quantités
de ressources alimentaires (poubelles,
déchets accumulés dans les décharges
© Cned Delphine Bonnet à ciel ouvert…).

Les nuisances engendrées par cet oiseau sont nombreuses : salissures des monuments,
toits et balcons par ses déjections, bruit important (surtout en période de nidification)…
Le goéland leucophée est une espèce protégée (il est donc interdit de les tuer).
Cependant, pour réduire les populations de cet oiseau, l’Homme peut stériliser1 ses
œufs.

1- Explique pourquoi les populations de goélands leucophée ont fortement augmenté


depuis cinquante ans. [Ra]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
2- Explique pourquoi l’Homme cherche à limiter les effectifs de cet oiseau. [Ra]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
3- a) Quelle mesure l’Homme a-t-il mis en place pour tenter de réduire les effectifs de
goélands leucophée ? [I]
......................................................................................................................................
b)D’après toi, que pourrais-tu faire « à ton niveau » pour limiter la prolifération
(multiplication rapide) des goélands leucophée (propose au moins une mesure
simple) ? [Ra]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

Vérifie tes réponses avant de continuer.

1. Stériliser (verbe) : action de rendre stérile c’est-à-dire ne rien produire. Ici, la technique de stérilisation consiste à
empêcher le développement des embryons se trouvant dans les œufs.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 91


Séquence 5 — séance 2

Exercice 14

Je complète un schéma-bilan

Complète les cases du schéma-bilan à l’aide des expressions suivantes : [Ra et C]

Chasse - Accumulation de déchets - Création de parcs nationaux -

Utilisation de produits chimiques (herbicides…)

................................ ................................

................................ ................................

................................
PEUPLEMENT DES MILIEUX
................................

................................ Construction de
................................ bâtiments modernes

Légende :
influence directe de l'Homme
influence indirecte de l'Homme

L’HOMME INFLUENCE LE PEUPLEMENT DES MILIEUX

92 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 5

À présent, apprends par cœur le bilan ci-dessous.

j e retiens
L’Homme influence directement le peuplement des milieux en :
- contrôlant les populations de sangliers par la chasse ;
- utilisant des produits chimiques (herbicides, insecticides…) destinés à éliminer les êtres
vivants nuisibles aux cultures ;
- créant des parcs nationaux où paysages, milieux de vie et espèces animales et végétales
sont protégés. L’Homme préserve ainsi la biodiversité (diversité des espèces).
Il influence indirectement le peuplement des milieux en :
- utilisant des insecticides qui éliminent les insectes dont se nourrissent les hirondelles
rustiques : espèce dont les effectifs sont en forte diminution.
- laissant s’accumuler des déchets dont se nourrissent les goélands leucophée : espèce
dont les effectifs sont en forte augmentation.

Maintenant, tu peux t’exercer en réalisant les exercices qui suivent.

B Exercices d’application

Exercice 15

Je teste mes connaissances

Réponds, par une phrase simple, aux questions suivantes. [Sa]

1- Comment l’Homme peut-il influencer indirectement le peuplement des milieux (cite un


exemple) ?

......................................................................................................................................

2- Comment peut-il influencer directement le peuplement des milieux (cite deux exemples) ?

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 93


Séquence 5 — séance 2

Exercice 16

L’Homme chasse le ragondin

Utilise les informations apportées par le document ci-dessous pour répondre aux questions.

Le ragondin est un mammifère qui vit en


milieux aquatiques d’eau douce (cours
d’eau, étangs, marais…). Ce gros rongeur
se nourrit de végétaux sauvages aquatiques
ou terrestres ainsi que de plantes cultivées
(céréales…).
Originaire d’Amérique du Sud, il a été
introduit en Europe au XIXe siècle pour
l’exploitation de sa fourrure (qui servait
© Cned M. R. alors à fabriquer des manteaux…).

Dans les années 1930, son élevage n’étant plus rentable (sa fourrure étant passée
de mode), ils ont été, pour la plupart, relâchés dans la nature ou se sont sauvés
des élevages. En France (et dans le reste de l’Europe), le ragondin adulte n’a pas
de prédateur naturel si bien qu’en quelques années, les populations ont fortement
augmenté.
Il peut engendrer d’importants dégâts aux cultures (dont il se nourrit), transmettre à
l’Homme et aux animaux domestiques des maladies dangereuses et dégrader les berges
des cours d’eau en y creusant ses terriers.
Pour réduire les populations de ragondins, l’Homme a mis en place divers dispositifs de
lutte : tir au fusil, tir à l’arc, piégeage…

1- a) L’introduction du ragondin en France a-t-elle été volontaire ou involontaire ? [I]

......................................................................................................................................

b) Que s’est-il passé après 1930 ? [I]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- a) Explique pourquoi l’Homme tente de réguler les populations de ragondins. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................
b) L’influence de l’Homme sur les populations de ragondins est-elle directe ou indirecte ?
Explique ta réponse. [Ra]

......................................................................................................................................

94 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 5

le coin des curieux

Si tu le souhaites, toi aussi, à ton niveau, tu peux réaliser des gestes simples pour préserver et
favoriser la biodiversité (diversité des espèces1 animales et végétales) de ton environnement.

Aménager un « coin nature »

Créer un « coin nature » n’est pas très compliqué et demande peu de temps.

Pour cela, voici ce que tu dois faire : [Re]

a) Choisis un espace dans ton jardin (ou dans un terrain en friche situé près de chez toi si
tu vis en appartement).

b) Dépose sur le sol quelques pierres, branches mortes et/ ou morceaux d’écorce d’arbre
afin de créer différents milieux de vie (qui devraient rapidement être colonisés par de
nombreux animaux comme les cloportes, les pinces-oreilles, les fourmis…).

c) Plante des végétaux (comme la sauge, la lavande, les œillets, les narcisses…) dont les
fleurs attirent les insectes pollinisateurs (abeilles, papillons…).

d) Laisse en friche un petit espace de ton « coin nature » (de nombreux animaux y trouveront
un abri et leur nourriture).

Protéger son « coin nature » des ennemis tout en y préservant la biodiversité

Les herbicides et les insecticides que l’on utilise pour éliminer « mauvaises herbes » et insectes
« ravageurs » polluent les sols ainsi que l’eau et diminuent la biodiversité des milieux traités.

Pour lutter naturellement contre les « ennemis » de nos jardins, voici ce que tu peux faire : [Re]

a) Arrache régulièrement les « mauvaises herbes » et ce, bien avant qu’elles ne fabriquent
leurs graines.

b) Dépose sur la terre des écorces de pin ou des feuilles mortes.

c) Plante des végétaux (comme la menthe, le thym, le basilic, les œillets d’Inde) qui
éloignent les insectes indésirables.

1. Espèces (nom féminin) : ensembles d’individus qui se ressemblent, qui peuvent se reproduire entre eux ainsi que leur
descendance.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 95


Sommaire

Séquence 6
3e partie : Diversité, parentés et unité des êtres vivants

Séance 1 Diversité et unité des êtres vivants


1- La Terre abrite de très nombreuses espèces, toutes différentes

Séance 2 Diversité et unité des êtres vivants (fin)


2- Toutes les espèces possèdent un point commun

96 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 6

Séance 1
Diversité et unité des êtres vivants

A Activités de découverte

Exercice 1
Cet hiver, Lucas a photographié des mésanges venant picorer des boules de graisse et de
graines qu’il avait accrochées dans son jardin.
Voici les photographies qu’il a prises.

Mésange A Mésange B
(14 cm de long environ) (11- 12 cm de long environ)
© Cned Delphine Bonnet
© Cned Delphine Bonnet

1- Observe attentivement les photographies prises par Lucas puis repère les points
communs et les différences entre ces deux mésanges. [Ra]
Points communs : .............................................................................................................
......................................................................................................................................
Différences : ......................................................................................................................
......................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du corrigé avant de continuer.


2- Les mésanges A et B présentent des points communs. Cependant, elles ne font pas partie de la même
espèce.
Note ci-dessous toutes les questions que cette affirmation soulève. [Ra]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 97


Séquence 6 — séance 1

j e m’interroge
Nous désignons souvent un organisme vivant par un nom commun ; ainsi, on parle de
« mésanges », d’ « escargots », de « chênes »… En réalité, il existe plusieurs espèces de
mésanges, d’escargots, de chênes…

Mais, au fait :

Comment définir une espèce et comment peut-on distinguer des espèces entre elles ?

Pour commencer, je te propose de découvrir ce qu’est une espèce. Ensuite, nous verrons comment
distinguer des espèces entre elles et donner à chacune un nom précis.

1 La Terre abrite de très nombreuses espèces, toutes différentes

Exercice 2

Définir ce qu’est une espèce

Lis le document 1 puis réponds à la question 1.

Document 1 Ces deux escargots se ressemblent ;


ils appartiennent tous deux à la
même espèce : celle des escargots de
Bourgogne.

Un escargot de Bourgogne ne peut


s’accoupler qu’avec un autre escargot
de Bourgogne. Cet accouplement
aboutit à la naissance d’autres
escargots de Bourgogne qui ne
pourront se reproduire qu’entre eux.

Accouplement de deux escargots de Bourgogne


© photothèque arehn

1- a) Compare les deux escargots visibles sur la photographie ci-dessus. [I]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

b) Explique pourquoi on les a regroupés dans la même espèce. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

98 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 6

À présent, utilise les informations apportées par le document 2 pour répondre aux questions
2 et 3.

Document 2
femelle mâle

Ces deux canards ne se ressemblent


pas vraiment ; cependant, tous deux
sont des canards colvert : ils peuvent
se reproduire entre eux et donner une
descendance fertile1.

Couple de canards colvert


© Cned Delphine Bonnet

2- a) Compare ces deux canards. Se ressemblent-ils ? [I]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

b) Explique ce qui permet malgré tout de les regrouper dans la même espèce. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du livret de corrigés avant de continuer.

3- Pour conclure, explique, en une phrase simple, ce qu’est une espèce. [Ra et C]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

À présent, apprends par cœur le bilan ci-dessous.

j e retiens
Une espèce regroupe, sous un même nom, un ensemble d’êtres vivants plus ou moins
semblables (en règle générale, ils se ressemblent beaucoup mais il peut y avoir des exceptions) qui
peuvent se reproduire entre eux et donner une descendance fertile.

1. fertile (adjectif) : qui est fécond, qui peut se reproduire.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 99


Séquence 6 — séance 1

Exercice 3
Une incroyable biodiversité
Observe attentivement le tableau suivant puis réponds aux questions.

Principaux groupes d’êtres vivants


Nombre d’espèces identifiées
existant sur Terre
Vertébrés 58 500
Insectes 1 000 000
Mollusques 85 000
Araignées, mille-pattes 107 000
Crustacés 55 000
Plantes 320 000
Champignons 75 000
Autres êtres vivants (bactéries…) 136 500

1- Que présente ce tableau ? [I]


......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Vérifie ta réponse avant de continuer.
2- a) Indique le nombre d’espèces actuellement identifiées qui appartiennent au groupe des
vertébrés. [I]
......................................................................................................................................
b) Identifie le groupe d’êtres vivants qui compte le plus grand nombre d’espèces. [I]
......................................................................................................................................
c) Calcule le nombre total d’espèces qui ont été identifiées jusqu’à maintenant. [Ra]
Remarque : écris le détail du calcul.
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
3- Utilise ce que tu viens de découvrir pour définir, en une phrase simple, ce qu’est la
« biodiversité ». [Ra et C]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Apprends par cœur le bilan qui suit.

j e retiens
Sur Terre, il existe un très grand nombre d’espèces : c’est la biodiversité.

100 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 6

Notre planète Terre abrite donc un très grand nombre d’espèces. Comment s’y retrouver dans une
telle diversité ? Comment faire la distinction entre différentes espèces voisines et donner un nom
précis à chacune d’elles ? Pour le découvrir, réalise l’exercice qui suit.

Exercice 4
Distinguer différentes espèces de mésanges
Les photographies suivantes présentent trois espèces de mésanges que Lucas a pu observer
dans son environnement proche.

Mésange n° 1 Mésange n° 2 Mésange n° 3


© Cned Delphine © Cned Delphine © Cned Delphine Bonnet
Bonnet Bonnet

Pour distinguer ces trois espèces entre elles, il dispose d’un document que l’on appelle une
clé de détermination : elle permet de retrouver facilement le nom donné à chaque espèce à
partir de caractères observés.

1er caractère 2e caractère

dessus de la tête Mésange


bleu et blanc bleue
poitrine jaune
dessus de la tête Mésange
noir charbonnière
Mésange

poitrine beige-brun Mésange


huppée

Clé de détermination de trois espèces


de mésanges communes en France

Remarque : une clé de détermination repose donc sur des caractères observables comme
la taille, la forme du bec, la couleur... À chaque embranchement, il faut choisir le (ou les)
caractère(s) que présente l’être vivant à identifier.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 101


Séquence 6 — séance 1

1- Indique quels sont les deux caractères utilisés dans cette clé de détermination pour
distinguer les différentes espèces de mésanges. [I]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
2- À l’aide de la clé de détermination, aide Lucas à retrouver à quelle espèce appartient
chacune des trois mésanges qu’il a pu observer. [Ra]
Mésange n° 1 : .............................................................................................................
Mésange n° 2 : .............................................................................................................
Mésange n° 3 : .............................................................................................................

Corrige tes réponses si nécessaire.

Exercice 5
Distinguer trois espèces de chênes
Les chênes sont des arbres très communs en Europe, qui produisent des fruits appelés
glands. En France, huit espèces de chênes poussent naturellement.
Les photographies ci-dessous correspondent à trois de ces espèces.

© Cned Delphine Bonnet

1- Les chênes sont-ils des plantes à fleurs ou sans fleurs ? Justifie (explique) ta réponse. [Ra]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
2- a) Identifie un caractère qui est commun aux trois espèces de chênes. [Ra]
......................................................................................................................................
b) Repère, au moins, deux caractères qui permettent de distinguer ces trois espèces. [Ra]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés avant de continuer.

102 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 6

2- Utilise la clé de détermination présentée ci-dessous pour identifier et nommer chacune

des trois espèces de chênes photographiées. [Ra]

Chêne n° 1 : .................................................................................................................

Chêne n° 2 : .................................................................................................................

Chêne n° 3 : .................................................................................................................

feuille entière à bord lisse chêne vert

chêne
gland porté par chêne
un pédoncule long pédonculé
feuille entière à bord lobé

gland porté par un chêne


pédoncule court sessile

Clé de détermination de trois espèces


de chênes communes en France

Vocabulaire :
gland (nom masculin) : nom donné au fruit du chêne.
bord lobé : bord découpé en lobes (parties arrondies entre deux échancrures).
pédoncule (nom masculin) : tige, « queue » attachant le fruit (ou la fleur) à la branche.

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.

Maintenant, apprends par cœur le bilan ci-dessous.

j e retiens
Pour trouver le nom d’un être vivant et identifier l’espèce à laquelle il appartient, on
utilise une clé de détermination qui s’appuie sur des caractères observables (couleur, taille,
forme…).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 103


Séquence 6 — séance 1

À présent, entraîne-toi en réalisant les exercices qui suivent.

B Exercices d’application

Exercice 6
Je teste mes connaissances
Réponds par une phrase simple à chacune des questions suivantes. [Sa]
1- Définis le mot « espèce ».
......................................................................................................................................
2- Explique ce qu’est la « biodiversité ».

......................................................................................................................................

j e m’évalue
Avant de passer à l’exercice suivant, « auto-évalue »-toi. Pour cela, c’est simple. Il te suffit
de répondre sincèrement aux questions ci-dessous :
- As-tu donné une définition complète du mot « espèce » ?
- As-tu su expliquer précisément ce qu’est la « biodiversité » ?
• Si tu as répondu « oui » aux deux questions, c’est bien ! Cela signifie que tu as bien
compris le cours et que tu as appris correctement les bilans. Continue ainsi !

• Si tu as répondu « non » aux deux questions ou à l’une d’entre elles, cela signifie que
tu as des lacunes. Tu dois revoir ce qui te pose problème et réapprendre par cœur les
bilans du cours. Au besoin, n’hésite pas à refaire les exercices 2 et 3 et à demander de
l’aide à un adulte.

Exercice 7
Distinguer deux espèces de lézards
Observe attentivement les deux photographies puis réponds aux questions.

Lézard n° 1 Lézard n° 2
(longueur moyenne : 30 cm) (longueur moyenne : 18-20 cm)
© source : phototèque AREHN
© Cned Delphine Bonnet
http://picasaweb.google.fr/arehn76/Reptiles#5090693175500614834

104 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 6

1- Trouve, au moins, un caractère qui permet de distinguer ces deux espèces de lézards. [Ra]

......................................................................................................................................

2- Utilise la clé de détermination ci-dessous pour identifier et nommer chacune de ces deux
espèces de lézards. [Ra]

Lézard n° 1 : .................................................................................................................

Lézard n° 2 : .................................................................................................................

tête pointue
lézard des
à l’avant et
murailles
corps de couleur corps aplati
gris brun avec des
taches
tête massive et lézard des
corps épais souches
Lézard

corps de couleur
lézard vert
verte

Clé de détermination de trois espèces


de lézards communes en France

Corrige tes réponses si nécessaire.

j e m’évalue
• Si tu as réussi à donner un nom à chacune des deux espèces de lézards présentées
dans le précédent exercice, c’est bien ! Cela signifie que tu sais utiliser une clé de
détermination.
• Par contre, si tu n’as pas trouvé les noms exacts, cela signifie que tu ne sais pas encore
correctement te servir d’une clé de détermination. Je te conseille alors de refaire les
exercices 4 et 5.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 105


Séquence 6 — séance 2

Séance 2
3e partie : Diversité, parentés et unité des êtres vivants (suite)

j e sais déjà
Exercice 8
Utilise les connaissances acquises dans la séance précédente pour répondre aux questions
suivantes.

Au cours de ses différentes promenades, Lucas a pu découvrir de nombreuses espèces. Les


photographies ci-dessous en présentent quelques exemples.

Escargot petit-gris Polypode vulgaire


Hirondelle rustique Marronnier d’Inde
© Cned Delphine © Cned Delphine
© PhotoDisc © Cned Bonnet Bonnet

1- a) Rappelle ce qu’est une « espèce ». [Sa]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

b) Parmi les espèces présentées ci-dessus, nomme une espèce animale. [Sa]

......................................................................................................................................

c) Identifie une espèce de plante sans fleurs. [Sa]

......................................................................................................................................

2- Les espèces observées par Lucas sont nombreuses et variées. Quel nom donne-t-on à
cette diversité d’êtres vivants présents sur Terre ? [Sa]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

106 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 6

A Activités de découverte

Exercice 9
Un exercice pour s’interroger
1- Compare les quatre espèces d’êtres vivants présentées dans l’exercice précédent (trouve des
différences et des points communs visibles à l’œil nu). [Ra]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Vérifie tes réponses dans le livret de corrigé avant de continuer.
2- À l’œil nu, les quatre espèces découvertes par Lucas ne semblent présenter aucun point
commun. Cependant, son professeur de S.V.T. affirme qu’il existe une unité (un point
commun) entre elles.
Note, ci-dessous, toutes les questions que cette affirmation soulève. [Ra]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

j e m’interroge
Malgré leurs nombreuses différences, toutes les espèces d’organismes vivants possèdent
une unité (un point commun) invisible à l’œil nu.
À présent, je te propose de répondre à la question suivante :
Quelle est l’unité des êtres vivants ?

Pour ce faire, réalise les activités de découverte qui suivent.

2 Toutes les espèces possèdent un point commun


Exercice 10
Le microscope optique, un outil pour observer l’infiniment petit
Lis les documents suivants puis réponds aux questions.

Document 1
Le microscope optique est un instrument d’optique permettant d’observer des objets
invisibles à l’œil nu et d’en distinguer les détails. Il est très difficile de dire qui a inventé
le microscope. On dit souvent que l’opticien Janssen (un hollandais) serait le premier
inventeur, vers 1590. On dit encore que Galilée en serait l’inventeur vers 1609. On
attribue, en général, à Antoni Van Leeuwenhoek (1632 – 1723) l’invention des premiers
microscopes, ce qui lui a permis de réaliser cinq cents observations au cours de sa vie.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 107


Séquence 6 — séance 2

Document 2 : un microscope optique

Oculaire

Tube optique

Vis macrométrique
Tourelle Potence

Objectif Vis micrométrique

Platine
Valets
Diaphragme

Miroir

© PhotoDisc

Document 3
Pour pouvoir observer au microscope
lamelle un objet, il faut réaliser une préparation
objet microscopique, c’est-à-dire placer cet objet
lame entre lame et lamelle sur une goutte de liquide
(eau ou colorant). Ensuite, il faut poser cette
Schéma d'une préparation microscopique préparation sur la platine du microscope (voir
la photo du document 2 ci-dessus et l’annexe 2 en
fin de livret).

1- Indique la date d’invention du premier microscope optique et le nom de ses inventeurs. [I]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

2- À quoi sert un microscope ? [I]

......................................................................................................................................

108 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 6

Exercice 11
Observation au microscope d’un fragment de peau de grenouille
Lucas et ses camarades de classe cherchent à savoir si l’unité (le point commun) des êtres
vivants est observable au microscope.

Pour ce faire, ils commencent par observer, au microscope optique, un fragment de peau de
grenouille verte (voir le document 1) puis, avec l’aide de leur professeur de S.V.T, ils réalisent
le dessin légendé de ce fragment de peau (voir le document 3).

Document 1

Document 2

Grenouille verte

Cellules de peau de grenouille © Cned Delphine Bonnet


observées au microscope (× 500)
© Cned Delphine Bonnet

Document 3

membrane
noyau cellule

cytoplasme

Dessin de cellules de peau de grenouille observées au microscope (× 500)

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 109


Séquence 6 — séance 2

1- Indique de quoi est constituée la peau de grenouille. [I]


......................................................................................................................................
2- Nomme les différents constituants d’une cellule de peau de grenouille. [I]
......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Exercice 12
Observation au microscope d’un fragment d’épiderme d’écaille d’oignon
Lucas et ses camarades désirent savoir si les végétaux sont également constitués de cellules.
Pour cela, ils observent au microscope un fragment de l’épiderme1 d’écaille2 d’oignon.
Voici ce qu’ils observent (document 1).
(tu noteras que les cellules sont aussi associées entre elles)

Document 1

Document 2

Cellules de l’épiderme d’écaille d’oignon


observées au microscope (× 350)

écaille

Bulbe d’oignon coupé en deux (× 1)

© Cned Delphine Bonnet


1. épiderme (nom masculin) : peau
2. écaille (nom féminin) : feuille riche en réserves nutritives constituant le bulbe d’oignon.

110 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 6

1- a) Légende, avec soin, le dessin ci-dessous à l’aide des mots suivants : [Ra et C]

noyau - membrane - cytoplasme - cellule

Remarque : avant de commencer, je te conseille de relire attentivement les consignes pour


légender correctement un dessin (situées en annexe, à la fin de ce livret).

b) Donne un titre précis au dessin. [C]

N’oublie pas d’indiquer le grossissement.

2- Indique quels sont les points communs entre une cellule animale (une cellule de peau de
grenouille, par exemple) et une cellule végétale (une cellule de l’épiderme d’écaille d’oignon). [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

Les espèces animales et végétales ont un point commun : la cellule qui possède une membrane,
un noyau et du cytoplasme. Animaux et végétaux sont des organismes complexes (constitués de
nombreuses cellules associées les unes aux autres).

À présent, découvrons si les organismes beaucoup plus simples sont également constitués de cellules.
Pour cela, étudions l’exemple de la paramécie, un organisme microscopique vivant dans les eaux
douces stagnantes (qui ne s’écoulent pas ou très peu).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 111


Séquence 6 — séance 2

Exercice 13
Observation au microscope d’un organisme très simple : la paramécie1
Si tu possèdes un microscope, réponds aux questions 1, 2, 3, 4 et 5. Par contre, si tu n’en
possèdes pas, passe directement à la question 3.
1- Je te propose de réaliser une préparation microscopique2 de paramécies et de l’observer
au microscope. [Re]
a) Laisse tremper des fleurs coupées dans un vase sans changer l’eau, pendant au moins
une semaine.
b) Prélève une goutte de l’eau du vase, place-la sur une lame puis dépose une lamelle par-
dessus.
c) Observe attentivement cette préparation au microscope optique.

Remarque : pour t’aider à utiliser ton microscope, reporte-toi à la fiche méthode située en
annexe 2 à la fin du livret.
2- Décris ce que tu observes. [I]
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du corrigé avant de continuer.


3- La paramécie est un organisme microscopique unicellulaire3 vivant dans les eaux douces
stagnantes. Elle utilise ses cils (qui bordent l’extérieur de sa membrane) pour se déplacer.
Tu trouveras de nombreuses photos de paramécies observées au microscope sur Internet
en cherchant « paramécie » en sélectionnant « images ».
Le plus souvent la paramécie est colorée pour pouvoir mieux l’observer.
Pour l’instant, tu ne dois chercher à voir que :
- le noyau,
- les cils,
- le cytoplasme,
- la membrane.

1. paramécie (nom féminin) : organisme microscopique vivant dans les eaux douces stagnantes.
2. préparation microscopique : préparation très fine d’un objet placé entre lame et lamelle pour être observé au
microscope (revoir le document 3 de l’exercice 10 si nécessaire).
3. unicellulaire (adjectif) : se dit d’un organisme constitué d’une seule cellule.

112 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 6

a) Réalise, dans le cadre ci-dessous, un dessin soigné d’une paramécie observée au


microscope. [C]

b) Légende proprement ton dessin. [Ra et C]

c) Donne un titre précis au dessin. [C]

N’oublie pas de noter le grossissement.

4- Les organismes vivants que tu as pu observer précédemment sont tous constitués de


très nombreuses cellules associées entre elles : on dit qu’ils sont pluricellulaires (« pluri »
signifiant « plusieurs »).

Pourquoi dit-on que la paramécie est un organisme unicellulaire ? [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

5- Indique quels sont les points communs entre une paramécie, une cellule de peau de
grenouille et une cellule de l’épiderme d’écaille d’oignon. [Ra]

......................................................................................................................................

......................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 113


Séquence 6 — séance 1

Exercice 14
Je complète un schéma bilan
Pour conclure, complète le schéma bilan qui suit à l’aide de tes connaissances. [Ra]

Grenouille verte Oignon

© Cned Delphine © Cned Delphine


Bonnet Bonnet

DES ÊTRES VIVANTS TRÈS DIVERS

............................................

..............

..............

..............

LA . . . . . . . . . . . . . . . . : UNITÉ DES ÊTRES VIVANTS

114 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Séquence 6 — séance 2

À présent, apprends par cœur le bilan qui suit.

j e retiens
Au niveau microscopique, les organismes vivants sont constitués de
cellules. Certains sont formés d’une seule cellule (la paramécie par exemple), d’autres sont
constitués d’un nombre souvent très important de cellules (la grenouille ou l’oignon par
exemple).
Chaque cellule possède une membrane, du cytoplasme et un noyau.
Toutes les espèces d’êtres vivants possèdent au moins une cellule : on dit que la cellule
est l’unité d’organisation des êtres vivants.

Vérifie tes connaissances en réalisant les exercices qui suivent.

B Exercices d’application

Exercice 15

Je teste mes connaissances

Associe chaque terme à sa définition. [Sa]

Cytoplasme • • Enveloppe délimitant une cellule.

Microscope • • Unité d’organisation de tous les êtres vivants.

Membrane • • Grain plus ou moins arrondi situé dans une cellule.

Cellule • • Contenu principal de la cellule.

Noyau • • Outil nécessaire pour observer les cellules.

j e m’évalue
Avant de passer à l’exercice suivant, « auto-évalue »-toi. Pour que cette évaluation soit efficace et
formatrice, il faut que tu répondes sincèrement à la question suivante :
- As-tu réussi à retrouver la définition qui convient à chaque terme ?
. Situtuasasappris
répondu « oui », c’est bien ! Cela signifie que tu as bien compris le cours et que
correctement le bilan. Continue ainsi !
. Siproblème
tu as répondu « non », cela signifie que tu as des lacunes. Tu dois revoir ce qui te pose
et réapprendre par cœur le bilan du cours. Au besoin, n’hésite pas à refaire les
activités de découverte et à demander de l’aide à un adulte.

115 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 6

Exercice 16

Observation microscopique de cellules buccales1 humaines

Observe attentivement la photographie de cellules humaines de la bouche observées au

microscope (au grossissement × 1500) en cliquant sur le lien suivant :

http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/photossql/photos.php?RollID=images&FrameID=epith_buccal_bleu

1- Ci-dessous, réalise, avec soin, le dessin d’observation d’une cellule buccale humaine. [C]

2- Légende proprement ton dessin. [Ra et C]

3- Donne-lui un titre précis. [C]

1. buccales (adjectif) : de la bouche, en rapport avec la bouche.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 116


Séquence 6 — séance 2

j e m’évalue
À présent, complète, avec sérieux, la grille d’évaluation ci-dessous. Cette « auto-évaluation » va te
permettre de savoir « où tu en es » dans l’acquisition de la capacité « Réaliser un dessin d’observation ».

OUI NON
Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace
de gomme) ?

As-tu utilisé un crayon à papier pour réaliser le dessin, écrire


les légendes et le titre ?

As-tu respecté les proportions ?

Le tracé de ton dessin est-il fin et net ?

As-tu tracé les flèches à la règle ?

Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?

As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?

As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute


d’orthographe ?

As-tu noté un titre sous le dessin ?

À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé


le dessin) ou le grossissement ?

. Sid’observation,
tu as coché toutes les cases « oui », c’est bien ! Cela signifie que tu sais réaliser un dessin
le légender et lui donner un titre complet.
. Sischéma.
tu as coché certaines cases « non », cela signifie que tu ne sais pas encore réaliser correctement un
Tu vas devoir redoubler d’effort pour acquérir cette capacité.

117 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Sommaire de la séquence 7

t Séance 1
La production de matière par les êtres vivants

1- Tous les êtres vivants produisent de la matière

t Séance 2
La production de matière par les êtres vivants (suite)

2- Les végétaux verts ont des besoins particuliers

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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 7

Séance 1
La production de matière par les êtres vivants

j e m’interroge

Une vache et son veau Jeunes pousses


© PhotoDisc de lentilles vertes
© Cned Delphine Bonnet
Cette vache a donné naissance à un veau qui bientôt deviendra adulte. D’ici plusieurs
semaines, ces jeunes pousses de lentilles vertes auront grandi de quelques dizaines de
centimètres (25 à 40 centimètres). Ainsi, jour après jour, les êtres vivants se construisent et
se développent en fabriquant de la matière1.

Exercice 1
Note ci-dessous toutes les questions que tu te poses à propos de la production de
matière par les organismes vivants. [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Compare ta réponse à celle du corrigé avant de continuer.


À présent, posons la problématique2 du chapitre :

Comment les êtres vivants produisent-ils leur matière ?

Dans un premier temps, je te propose de découvrir comment montrer, de manière simple, que les
êtres vivants produisent de la matière. Pour cela, réalise les activités qui suivent.
1. Matière (nom féminin) : désigne tout ce qui a une masse (comme l’eau, la chair…).
2. Problématique (nom féminin) : question importante posée par un sujet précis (ici la production de matière par les
êtres vivants).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 


Séquence 7 — séance 1

A Activités de découverte

1 Tous les êtres vivants produisent de la matière

Exercice 2

La production de matière chez un veau

Observe attentivement les documents suivants puis réponds aux questions.

Document 1

De sa naissance jusqu’à l’âge de six à


neuf mois, le veau se nourrit du lait de
sa mère. Ensuite, son alimentation se
compose d’herbe qu’il avale dans un
premier temps et qu’il rumine ensuite
lentement pendant plusieurs heures.
Le lait puis l’herbe fournissent au veau
tous les éléments nécessaires à sa
croissance.
Veau tétant sa mère
© PhotoDisc

 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 7

Document 

On a mesuré régulièrement la masse1 (dans le langage courant, on parle de poids) d’un


veau de sa naissance jusqu’à ce qu’il ait huit mois.
Le graphique ci-dessous représente l’évolution de la masse de ce veau au cours des
huit premiers mois de sa vie.
Masse du veau (en kg)

400

300 +
+
200

+
100 +
50

0
Âge du veau
0 1 2 4 6 8 (en mois)
Évolution de la masse d'un veau en fonction de son âge

1- a) Que représente le graphique du document 2 ? [I]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

b) Complète le tableau qui suit (en utilisant le graphique). [I]

Âge du veau
0    8
(…………….)
………………
................... ................... ................... ................... ...................
(en kg)

1. Masse (nom féminin) : quantité de matière d’un être vivant ou d’un objet, mesurée par la pesée.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 7


Séquence 7 — séance 1

c) Décris, par une phrase simple, l’évolution de la masse du veau au cours des huit premiers
mois de sa vie. [I et C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Si tu ne réussis pas à répondre seul(e) à cette question, lis attentivement l’annexe intitulée
« J’apprends à lire et à analyser un graphique sous forme de courbe » située à la fin de ce livret.

- Formule une hypothèse1 pour expliquer l’augmentation de la masse du veau. [Ra]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

- Pour conclure, utilise les informations apportées par les documents pour montrer que le
veau a produit de la matière en huit mois. [Ra et C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du corrigé.

Exercice 3

La production de matière chez une jeune pousse de lentille verte

Observe attentivement les documents qui suivent pour répondre à la question. Si nécessaire,
regarde l’encadré « besoin d’aide ? ».

Document 1 : Une culture de lentilles vertes facile à réaliser

Lucas et ses camarades de classe ont réalisé


la manipulation suivante : ils ont déposé des
graines de lentilles vertes dans un pot en verre
rempli de terre qu’ils ont régulièrement arrosée.
Une fois germé, tous les deux jours, ils ont
prélevé une jeune pousse de lentille qu’ils ont
mesurée.

© Cned Delphine Bonnet

1. Hypothèse (nom féminin) : supposition (réponse possible) qui doit être validée ou non, selon les faits constatés.

8 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 7

Document  : Un graphique présentant la taille d’une jeune pousse de lentille verte en


fonction du temps

Les mesures réalisées par Lucas et ses camarades de classe (revoir le document 1 si nécessaire)
ont permis de construire le graphique ci-dessous.
Taille d'une pousse
de lentille (en centimètres)

10 +
+

+
5

+
1

0
+
Temps
0 1 5 10 14 (en jours)
Évolution de la taille d'une pousse de lentille
en fonction du temps

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 


Séquence 7 — séance 1

Document  : Deux exemples de résultats de mesures

 jours

 jours

© Cned Delphine Bonnet


© Cned Delphine Bonnet

Remarque : seule la hauteur de la tige de la lentille a été mesurée.

Utilise les informations apportées par l’ensemble des documents de cet exercice pour
montrer qu’une jeune pousse de lentille verte produit de la matière. [Ra et C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.

Besoin d’aide ?
Pour répondre à cette question, tu dois :

a) Bien lire le document 1 afin de comprendre comment ont été obtenues les valeurs
ayant servi à construire le graphique du document 2.

b) Savoir lire et analyser le graphique du document 2 afin de mettre en évidence une


augmentation de la taille de la pousse de lentille en fonction du temps.

c) Observer attentivement les deux photographies du document 3 afin d’identifier les


indices d’une production de matière chez une pousse de lentille.

10 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 7

Exercice 4

Je rédige un bilan

En conclusion, rédige un texte court (de deux ou trois phrases maximum) pour justifier
l’expression suivante : « Tous les êtres vivants produisent de la matière ». [Ra et C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Corrigé.

À présent, apprends par cœur le bilan qui suit.

j e retiens
Tous les êtres vivants fabriquent de la matière qu’ils utilisent pour grandir et se
développer : ce sont des producteurs de matière.

j ’ai appris à
- me poser des questions (exercice 1),

- formuler une hypothèse (exercice 2),

- lire et analyser un graphique (exercices 2 et 3),

- extraire d’une photographie l’information utile (exercice 3),

- exprimer sous forme écrite le résultat de mes observations (exercice 4).

Maintenant, si tu as bien compris tout ce que tu viens de découvrir, entraîne-toi en réalisant


l’exercice suivant.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 11


Séquence 7 — séance 1

B Exercice d’application

Exercice 5

La production de matière chez un nourrisson1

Observe attentivement les documents 1,  et  puis réponds aux questions s’y rapportant.

Document 1

Durant les premiers mois de sa vie,


un nourrisson est exclusivement
alimenté avec du lait, qui lui apporte
tous les éléments nécessaires à son
développement. Ensuite, à partir
du sixième mois, sa nourriture se
diversifie (purées de carotte, de pomme de
terre, compotes de pomme, de poire…).

Nourrisson buvant du lait


© PhotoDisc

1. Nourrisson (nom masculin) : bébé, nouveau-né

1 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 7

Document 

Au cours des premiers mois de sa vie, le nourrisson est régulièrement pesé (par ses parents,
une infirmière d’un centre de protection maternelle et infantile ou un médecin).

Âge du nourrisson
(en jours)

90
+

Évolution de la masse d'un nourrisson au cours des premiers jours de sa vie


80
+

70
+
+

60
50
+

40
+

30
+

20
+
+

10
Masse du nourrisson
(en grammes)

0
500
5 000

4 000
6 000

3 000

2 000

1 000

0
100

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 1


Séquence 7 — séance 1

Document 

La taille du nourrisson est également régulièrement mesurée. Les mesures obtenues sont
reportées sur ce graphique.

Âge du nourrisson
(en jours)

90
+

Évolution de la taille d'un nourrisson au cours des premiers jours de sa vie


80
70
60
+

50
40
30
+

20
Taille du nourrisson

10
(en cm)

0
60

30

20
50

40

10

0
5

1 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 7

1- a) Que représente le graphique du document 2 ? [I]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

b) Indique ce que représente le graphique du document 3. [I]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

- Décris, par une phrase simple, l’évolution de la masse et de la taille du nourrisson au


cours du temps. [I et C]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

- Formule une hypothèse pour expliquer ces augmentations de masse et de taille du


nourrisson. [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

- En conclusion, utilise les informations apportées par les documents pour montrer que le
nourrisson a produit de la matière. [Ra et C]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

Corrige tes réponses si nécessaire.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 1


Séquence 7 — séance 2

Séance 
La production de matière
par les êtres vivants (suite)

j e sais déjà
Exercice 6
Observe attentivement les documents ci-dessous et utilise les connaissances acquises à
l’école primaire pour répondre aux questions s’y rapportant. [Sa]

Une chaîne alimentaire dans un pré

De l’herbe Un lapin Un renard


© Cned D. Bonnet © PhotoDisc © PhotoDisc
1- a) Qu’est-ce qu’une « chaîne alimentaire » ?
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
b) Que signifie chacune des flèches représentées entre les différents maillons d’une chaîne
alimentaire ?
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................

Les besoins des plantes vertes


- a) Explique ce qu’il faut faire pour permettre à une
plante verte de bien se développer.
……………………………………………...…………………
………………………………………………...………………
……………………………………………...…………………
b) Comment les plantes vertes se nourrissent-elles ?
……………………………………………...…………………
………………………………………………...………………

© Cned D. Bonnet

1 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 7

j e m’interroge
Tous les êtres vivants (animaux, végétaux…) sont des producteurs de matière (vu dans la
séance précédente).
Pour grandir et se développer, les végétaux chlorophylliens1 (que l’on appelle également
végétaux verts) ont besoin d’eau et de lumière (vu à l’école primaire).
Une question se pose naturellement :

Quels sont les besoins exacts des végétaux chlorophylliens


et dans quelles conditions peuvent-ils produire leur propre matière ?

Pour y répondre, je te propose de réaliser les exercices qui suivent.

A Activités de découverte

2 Les végétaux verts ont des besoins particuliers

Exercice 7
J’émets des hypothèses
D’après toi, de quoi les végétaux chlorophylliens ont-ils besoin pour qu’ils produisent leur
propre matière et qu’ils se portent bien ? Propose plusieurs hypothèses. [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Compare ta réponse à celle du corrigé avant de continuer.

Exercice 8
Les différents besoins nutritifs des végétaux chlorophylliens
Le professeur de S.V.T. de Lucas pose la question suivante : Les pousses de lentilles ont-elles
besoin d’eau pour produire leur matière ?
Les élèves répondent en formulant l’hypothèse suivante :
- « Les végétaux chlorophylliens ont besoin d’eau pour produire leur matière ».

Ils réalisent alors l’expérience A décrite ci-dessous pour tester leur hypothèse :
a) Ils placent deux lots identiques de jeunes pousses de lentilles (même taille, même aspect) à
température ambiante (19 °C) et à la lumière.
b) Le lot n° 1 est régulièrement arrosé avec de l’eau : c’est le témoin de l’expérience. Les
pousses du lot n° 2 ne reçoivent pas d’eau.

1. Chlorophyllien (adjectif) : se dit d’un végétal qui contient de la chlorophylle (pigment responsable de la couleur verte).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 17


Séquence 7 — séance 2

Voici ce qu’ils observent au bout d’une semaine :

Lot de pousses
Lot de pousses
de lentilles n° 
de lentilles n° 1
© Cned Delphine Bonnet
(témoin)
© Cned Delphine Bonnet

1- Quel est l’intérêt du témoin de l’expérience A (lot n° 1) ? [Ra]


..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
- a) Décris le résultat de l’expérience réalisée par Lucas et ses camarades. [I]

Aide : pour cela, il faut que tu compares l’aspect des pousses de lentilles des deux lots.
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
b) Rédige la conclusion de cette expérience. [Ra]

Aide : pour cela, il faut que tu répondes à la question suivante : « Les pousses de lentilles ont-
elles besoin d’eau pour produire leur matière ? ».
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................

c) L’hypothèse émise par Lucas et ses camarades est-elle validée (« Les végétaux
chlorophylliens ont besoin d’eau pour produire leur matière ») ? Justifie (explique)
clairement ta réponse. [Ra]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du corrigé avant de continuer.

À présent, observe attentivement le document suivant ; il représente deux expériences


réalisées par Lucas et ses camarades en cours de S.V.T. Au début de l’expérience, comme
dans l’expérience A, les quatre lots de lentilles sont identiques (même taille, même aspect).

18 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 7

Expérience B Expérience C

eau minéralisée eau distillée lumière air


lumière sans CO2
cloche en verre
eau hermétique
jeunes pousses minéralisée
de lentilles

pot en verre
terre potasse

Une semaine plus tard


Une semaine plus tard

lot n° 3 lot n° 4 lot n° 5 lot n° 6


(témoin) (témoin)

Remarques :

- L’eau distillée est de l’eau dépourvue de sels minéraux contrairement à l’eau minéralisée qui
est riche en sels minéraux.

- La potasse est un produit qui absorbe le dioxyde de carbone (CO2), un gaz contenu dans l’air ;
c’est un produit très corrosif (qui brûle la peau…) qu’il faut donc manipuler avec précaution.
- a) Décris le résultat de l’expérience B. [I]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
b) Rédige la conclusion de cette expérience. [Ra]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
- a) Décris le résultat de l’expérience C. [I]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
b) Rédige la conclusion de cette expérience. [Ra]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés avant de continuer.


- En conclusion, indique de quoi les végétaux chlorophylliens ont besoin pour produire leur
matière. [Ra]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................

Corrigé.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 1


Séquence 7 — séance 2

Exercice 9

Une condition indispensable à la production de matière par les végétaux


chlorophylliens
Lucas et ses camarades de classe souhaitent tester l’hypothèse suivante :

« Pour produire leur matière, les végétaux verts ont besoin de lumière ».

Le professeur de S.V.T. leur demande d’imaginer une expérience afin de tester cette
hypothèse.

Voici les réponses de Julien et d’Olivia, deux camarades de classe de Lucas :

Expérience proposée par Julien :

Expérience proposée par Olivia :

1- Parmi les deux expériences proposées, laquelle doivent-ils choisir ? Justifie (explique)
clairement ta réponse. [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

Compare ta réponse à celle du corrigé avant de continuer.

0 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 7

- Pour tester cette hypothèse, Lucas et ses camarades réalisent l’expérience proposée par
Julien. Dix jours après le début de l’expérience, chaque élève note, dans son cahier, le
résultat de l’expérience.

Voici ce que Lucas a écrit :

a) Rédige la conclusion de l’expérience réalisée par Lucas et ses camarades. [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

b) L’hypothèse émise par Lucas et ses camarades de classe est-elle validée (« Pour produire
leur matière, les végétaux verts ont besoin de lumière ») ? Justifie (explique) clairement ta
réponse. [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

Vérifie tes réponses.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 1


Séquence 7 — séance 2

Exercice 10

Je complète un schéma

Utilise les connaissances acquises au cours de cette séance pour compléter le schéma
ci-dessous. [C]

.............................

..............................

MATIÈRE
MINÉRALE

..............................

..............................

Légende :

: est utilisé par

: est nécessaire

: production de matière

Les végétaux chlorophylliens prélèvent dans leur


milieu la matière minérale dont ils ont besoin

Corrige si nécessaire.

 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 7

Maintenant, apprends par cœur le bilan ci-dessous.

j e retiens
Pour produire leur propre matière, les végétaux chlorophylliens (végétaux verts) ont
besoin de matière minérale (eau, sels minéraux, dioxyde de carbone) qu’ils prélèvent
dans leur milieu. Ils ne peuvent fabriquer leur matière qu’à condition de recevoir de la
lumière.

j ’ai appris à
- formuler une hypothèse (exercice 7),

- décrire le résultat d’une expérience et à rédiger la conclusion de cette expérience


(exercices 8 et 9),
- valider ou invalider une hypothèse (exercices 8 et 9),

- identifier l’expérience à réaliser parmi deux propositions (exercice 9),

- compléter un schéma simple à l’aide de mes connaissances (exercice 10).

À présent, entraîne-toi en réalisant les exercices qui suivent.

B Exercices d’application

Exercice 11

Je teste mes connaissances


Utilise tes connaissances pour associer chaque terme à sa définition. [Sa]

• Se dit de la matière consommée par


Lumière •
les végétaux chlorophylliens.
• Substances minérales, présentes
Dioxyde de carbone • dans l’eau, indispensables aux
végétaux verts.
• Condition indispensable au bon
Sels minéraux • développement des végétaux
chlorophylliens.
• Gaz présent dans l’air nécessaire
Minérale • à la production de matière par les
végétaux chlorophylliens.

Corrige tes réponses si nécessaire.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 


Séquence 7 — séance 2

Exercice 12

Une expérience pour tester une hypothèse


Marie, une camarade de classe de Lucas, émet l’hypothèse suivante :
- « Les végétaux chlorophylliens ont besoin de terre pour produire de la matière ».
Pour tester cette hypothèse, Lucas et ses camarades doivent concevoir (imaginer) une
expérience. Ils disposent du matériel suivant :

- de jeunes pousses de lentilles (même taille, même aspect) ;


- de la terre ;
- du sable ;
- de l’eau minéralisée.
Les documents qui suivent présentent les expériences imaginées par deux groupes d’élèves.

Expérience proposée par le groupe A :

On met en culture des pousses de lentilles dans un pot rempli de sable.


Ensuite, on place ce pot à la lumière et on arrose chaque jour les pousses de lentilles avec un peu d’eau
minéralisée.

sable

Expérience proposée par le groupe B :

On prend un lot de jeunes pousses de lentilles que l’on met en culture dans un pot rempli de terre ; on
met un second lot de lentilles dans un pot rempli de sable. On place ces deux pots près de la fenêtre à la
lumière. On arrose les jeunes pousses régulièrement avec de l’eau minéralisée.

terre sable

lot n° 1 lot n° 2
1- Parmi ces deux expériences, laquelle les élèves doivent-ils choisir ? Justifie (explique) ta
réponse. [Ra]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................

 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 7

- Une semaine après le début de l’expérience, chaque élève note dans son cahier le résultat
de l’expérience.

Voici ce qu’a écrit Abdelkader :

Les lentilles se sont toutes bien développées. Au bout d’une semaine, on peut remarquer que les
pousses placées dans le pot rempli de sable sont aussi grandes que celles qui ont été mises en culture
dans de la terre.
a) Rédige la conclusion de l’expérience réalisée par Lucas et ses camarades. [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

b) L’hypothèse émise par Marie est-elle validée ? Justifie (explique) ta réponse. [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

Corrigé.

le coin des curieux

Les Nepenthes, des plantes chlorophylliennes un peu particulières

Que sont les Nepenthes ?


Originaires d’Asie du Sud-Est, les Nepenthes sont des plantes
chlorophylliennes carnivores, dont les extrémités des feuilles
forment des pièges ressemblant à des urnes (voir la photographie).
Pourquoi ces plantes sont-elles carnivores ?
Comme toutes les plantes chlorophylliennes, les Nepenthes
ont besoin de lumière, d’eau, de dioxyde de carbone et de sels
minéraux pour produire leur matière.

Urne (piège) de Or, ces plantes vivent souvent dans des milieux pauvres en éléments
Nepenthes nutritifs. Elles compensent donc ce manque en capturant de petites
© PhotoDisc proies (insectes, araignées…) et en les digérant.

Comment les Nepenthes piègent-elles leurs proies ?


La partie supérieure de l’urne présente des couleurs vives et produit du nectar sucré qui
attirent les insectes et autres petits animaux (araignées…). Quand une proie s’aventure
à l’intérieur d’une urne, les parois étant très lisses, elle glisse au fond et tombe dans un
liquide qui la digère.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 


Sommaire de la séquence 8

t Séance 1
La production de matière par les êtres vivants (suite)
3- Les besoins nutritifs des autres êtres vivants

t Séance 2
Le devenir de la matière des êtres vivants
1- Le sol, un milieu où les restes des êtres vivants disparaissent progressivement

Pour la séance 1, il est conseillé de pouvoir utiliser un ordinateur équipé d’un accès à
Internet. Cela permet de se familiariser avec cet outil et aussi d’accéder à des vidéos en ligne
sur le site du Cned : http://www.campus-electronique.fr/Sixieme/

Pour visualiser une vidéo : il faut suivre les indications données sur le site.

Ceux qui ne peuvent pas disposer de l’outil informatique peuvent se contenter des images
illustrant ce cours.

Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
séance 1 — Séquence 8

Séance 1
La production de matière par les êtres vivants (suite)

j e sais déjà
Exercice 1

Utilise les connaissances acquises dans les séances précédentes pour répondre aux
questions suivantes. [Sa]

1- Les êtres vivants produisent-ils tous de la matière ?

.....................................................................................................................................

2- De quoi les végétaux chlorophylliens ont-ils besoin pour produire leur matière ?

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

j e m’interroge
Pour produire leur matière, les végétaux chlorophylliens ont besoin de matière minérale
(eau, sels minéraux et dioxyde de carbone) à condition de recevoir de la lumière (vu dans
la séance précédente). Tous comme les végétaux verts, les autres êtres vivants ont également
besoin de se nourrir pour produire leur matière.

Mais, au fait :

Quels sont les besoins nutritifs des autres êtres vivants ?


Sont-ils les mêmes que ceux des végétaux chlorophylliens ?

Pour le savoir, réalise les activités suivantes.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 27


Séquence 8 — séance 1

A Activités de découverte

3 Les besoins nutritifs des autres êtres vivants

Exercice 2

Les différents aliments consommés par quelques animaux

Observe attentivement les documents ci-dessous puis réponds aux questions s’y rapportant.

Document 1

Le martin-pêcheur est un petit


oiseau (qui mesure 16 cm de haut
en moyenne) que l’on rencontre
au bord des cours d’eau calme ;
il se nourrit d’insectes et de petits
poissons.

© PhotoDisc

Document 3
Document 2

Au cours de
sa croissance,
une vache (un
mammifère) peut
manger, chaque
jour, 60 à
70 kilogrammes
d’herbe, ce qui lui
permet de grossir
de 700 grammes à
1,2 kilogramme par Pour fabriquer leur matière, les
jour. champignons ont besoin de
matière produite par d’autres
êtres vivants (feuilles ou animaux
© PhotoDisc morts par exemple).
© Cned D. Bonnet

28 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 8

Document 4

Le lion est un mammifère qui vit en Afrique, au sud du Sahara


(immense désert). Quand il ne se repose pas à l’ombre des arbres, il
chasse les animaux de la savane comme les antilopes ou les zèbres.
Il peut manger jusqu’à dix kilogrammes de viande par jour. Comme
tous les êtres vivants, le lion a besoin d’eau pour vivre.

© PhotoDisc

1- Complète le tableau ci-dessous en utilisant les informations apportées par les quatre
documents de l’exercice. [Ra et C]

Aliments d’origine minérale Aliments d’origine végétale Aliments d’origine animale

......................................... ......................................... .........................................


......................................... ......................................... .........................................

Besoin d’aide ?
Pour répondre correctement à cette question, tu dois :
a) savoir ce qu’est la matière minérale (revois si nécessaire la séance 2 de la séquence 7) ;
b) lire attentivement chacun des documents afin d’identifier ce que chaque être vivant
consomme ;
c) trouver ensuite l’origine de chaque aliment.

2- Détermine le régime alimentaire des trois animaux étudiés. Justifie (explique) tes
réponses. [Ra]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Besoin d’aide ?
Pour répondre correctement à cette question, tu dois savoir ce qu’est un régime
alimentaire (vu en primaire). Il correspond à l’ensemble des aliments consommés par un
animal. On dit qu’un animal est omnivore s’il se nourrit à la fois de végétaux et d’animaux ;
il est végétarien s’il mange uniquement des végétaux, et carnivore si son alimentation est
uniquement constituée d’animaux.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 29


Séquence 8 — séance 1

Exercice 3

π Une bien curieuse découverte !

Dans le pigeonnier1 de son grand-père, Léo, un camarade de classe de Lucas, a trouvé sur le
sol de drôles de « boules », longues de cinq centimètres environ, grises, légères et sans odeur
(voir la photographie ci-dessous).

D’après toi, que sont ces « boules » grises ?


Propose une ou plusieurs hypothèses. [Ra]
…………………………………………………...……
………………………………………………...………
……………………………………………………..….

Une des « boules » découvertes par Léo ……………………………………………..…..........

© Cned

j e m’interroge
Le professeur de S.V.T. de Lucas affirme que les « boules » grises ramassées par Léo sont
produites par des animaux, qu’il ne s’agit pas d’excréments (crottes) et qu’elles peuvent nous
renseigner sur leur régime alimentaire.

Mais, alors :

Que peuvent être ces « boules » grises ? Que renferment-elles ?

Découvrons-le en réalisant l’activité suivante.

1. Pigeonnier (nom masculin) : petit bâtiment où l’on élève des pigeons.

30 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 8

Exercice 4
Que sont les « boules » grises découvertes par Léo ?
Observe attentivement les documents qui suivent.
Document 1
En ouvrant l’une des « boules » ramassées par Léo, voici ce que les élèves ont observé :

os (« bâtonnet » blanchâtre)
poils

© Cned

Document 2
Après avoir fait ramollir cette « boule » grise dans de l’eau javellisée (pour détruire
les microbes et les parasites), Lucas et ses camarades ont trié les différents éléments
constituant la boule. Ils les ont ensuite disposés proprement sur une feuille de couleur
noire.
La photographie ci-dessous présente le résultat de leur travail :
i
a
d

b e

f
c
g

Le contenu d’une « boule » grise après dissection et tri © Cned


Légende : a : os de l’avant-bras f : omoplates
b : côtes g : dents
c : vertèbres h : crânes
d : os du bassin i : mâchoires inférieures
e : os de la cuisse

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 31


Séquence 8 — séance 1

Document 3

Les chouettes sont des oiseaux nocturnes


(vivant la nuit). Elles avalent leurs proies
(petits mammifères, oiseaux …) en entier.
Quelques heures après leur repas, elles
rejettent par le bec une « boule » grise
appelée pelote de régurgitation (encore
appelée pelote de réjection). Celle-ci
renferme les parties non digérées de leurs
proies (os, dents, poils…).

Chouette effraie
© PhotoDisc
1- a) Quel nom donne-t-on aux « boules » découvertes par Léo dans le pigeonnier de son
grand-père ? [I]
.....................................................................................................................................
b) Nomme les animaux qui produisent ces « boules ». [I]
.....................................................................................................................................
c) Que trouve-t-on dans ces « boules » ? [I]
.....................................................................................................................................
Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés avant de continuer.

Document 4
En étudiant les os contenus dans une pelote, et notamment les crânes et mâchoires
inférieures, on peut facilement identifier les différentes proies avalées par la chouette.
Les photographies ci-dessous présentent deux crânes différents et deux sortes de
mâchoires inférieures.

Mâchoire inférieure A

© Cned Mâchoire inférieure B

32 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 8

2- À l’aide de la clé de détermination suivante (document 5), retrouve à quels animaux


appartenaient les mâchoires inférieures A et B (document 4) contenues dans la pelote de
régurgitation disséquée par Lucas et ses camarades. Justifie (explique) tes réponses. [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Document 5
Clé de détermination de mâchoires inférieures de trois proies de chouette
espace
molaire

incisive

molaires à surface
plane et motif en Campagnol
dents de scie

molaire

présence d'un
incisive
espace entre
l'incisive et les
molaires
Mâchoire molaires à
inférieure Mulot
surface bosselée

pas d'espace
entre l'incisive Musaraigne
et les molaires

molaire

incisive

Remarque : le campagnol, le mulot et la musaraigne sont trois petits mammifères voisins de la


souris.
3- Détermine le régime alimentaire de la chouette. Justifie (explique) ta réponse. [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 33


Séquence 8 — séance 1

Exercice 5

Je rédige un bilan

Pour conclure, indique de quoi les animaux et les champignons ont besoin pour produire
leur matière. [Ra et C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Exercice 6

Je complète un schéma

Complète le schéma ci-dessous à l’aide des expressions suivantes : [C]

matière minérale - matière provenant d’autres êtres vivants

Les animaux prélèvent dans leur milieu les matières


dont ils ont besoin pour produire leur propre matière

À présent, apprends par cœur le bilan qui suit.

j e retiens
Pour produire leur propre matière, les animaux et les champignons ont besoin de
matière minérale (eau et sels minéraux) ainsi que de matière provenant d’autres êtres
vivants qu’ils prélèvent dans leur milieu.

34 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 8

j ’ai appris à
- extraire les informations utiles de textes et de photographies (exercices 2 et 4),
- formuler des hypothèses plausibles1 (exercice 3),
- utiliser une clé de détermination (exercice 5),
- rédiger un bilan de mes observations (exercice 6),
- compléter un schéma simple en utilisant mes connaissances (exercice 6).
Maintenant, si tu as bien compris tout ce que tu viens de découvrir, entraîne-toi en réalisant les
exercices qui suivent. Par contre, si un exercice t’a posé problème, n’hésite pas à le refaire. Il est
important que tu aies bien tout compris pour réussir ton devoir.

B Exercices d’application

Exercice 7
Je teste mes connaissances
Réponds à chacune des questions suivantes. [Sa]
1- De quoi les végétaux chlorophylliens ont-ils besoin pour produire leur matière ?
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
2- Les autres êtres vivants ont-ils les mêmes besoins que les végétaux chlorophylliens ?
Justifie (explique) ta réponse.
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Exercice 8
Le régime alimentaire du renard roux
Lis attentivement ce document puis réponds aux questions s’y rapportant.

Le régime alimentaire du renard roux varie au cours de l’année.


Ainsi, en hiver, il se nourrit essentiellement de petits mammifères
(mulots, campagnols, écureuils, lapins…) ; il complète ses repas en
consommant certains végétaux. En été, son alimentation est surtout
composée de fruits (mûres…) et de petits mammifères mais il peut
Un renard roux également manger des insectes et des oiseaux.
© PhotoDisc
1- Pour chaque saison, indique l’origine (animale ou végétale) des aliments les plus
consommés par le renard roux. [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
1. Plausible (adjectif) : acceptable, non farfelu.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 35


Séquence 8 — séance 1

2- Indique à quelle saison l’alimentation du renard roux est la plus variée. [I]
.....................................................................................................................................
3- Détermine le régime alimentaire du renard roux. Justifie (explique) ta réponse. [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Exercice 9
Qui a mangé ces noisettes ?
Inès s’est promenée dans le jardin public situé près de chez elle. Elle y a découvert des
coques de noisettes mangées par des animaux qu’elle a photographiées.
Les photographies sont présentées dans le document suivant :

Document 1

Coque de noisette A Coque de noisette B Coque de noisette C


© Cned Delphine Bonnet
Utilise la clé de détermination ci-dessous (document 2) pour identifier l’animal qui a mangé
chacune des trois noisettes photographiées par Inès (document 1). Justifie (explique) ta
réponse. [I]
Noisette A : ……………………………………………………………………….....................……………..
Noisette B : ……………………………………………………………………….....................……………..
Noisette C : ……………………………………………………………………….....................……………..

Document 2

coque ouverte par le côté Mulot

coque ouverte en deux Écureuil


Noisette
coque ouverte par le dessous Campagnol

Larve de
coque percée d'un petit trou balanin

Clé de détermination de quelques animaux se nourrissant de noisettes

Remarque : le balanin est un petit insecte (l’adulte mesure douze millimètres environ) dont les
larves dévorent l’amande (partie comestible) des noisettes.
36 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e
séance 2 — Séquence 8

Séance 2
Le devenir de la matière
des êtres vivants

j e sais déjà
Exercice 10
Utilise les connaissances acquises précédemment pour répondre aux questions suivantes. [Sa]
1- Quels sont les besoins des végétaux chlorophylliens pour produire leur propre matière ?
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
2- Quels sont les besoins nutritifs des autres êtres vivants ?
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................

j e m’interroge
En automne, les arbres perdent leurs feuilles. Ainsi, on estime qu’il tombe chaque année, en
forêt, une épaisseur de dix centimètres de feuilles mortes au pied des arbres.

Exercice 11
1- En théorie, quelle hauteur de feuilles mortes devrait-on trouver, en forêt, au pied d’un
arbre âgé de cinquante ans ? [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
2- En réalité, trouve-t-on une telle épaisseur de feuilles mortes au pied des arbres ? [I]
.....................................................................................................................................
3- Formule (propose) des hypothèses pour expliquer ce que deviennent les feuilles mortes
qui tombent au pied des arbres. [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
En forêt, les feuilles mortes, le bois mort, les cadavres d’animaux… s’accumulent sur le sol et
finissent par disparaître.
Ce constat soulève un problème :

Comment expliquer la disparition des restes des êtres vivants


(feuilles, cadavres d’animaux…) tombés sur le sol ?

Pour y répondre, réalise les activités qui suivent.


© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 37
Séquence 8 — séance 2

A Activités de découverte

1 Le sol, un milieu où les restes des êtres vivants disparaissent progressivement

Exercice 12

Une sortie en forêt

Lucas et ses camarades de classe, accompagnés de leur professeur de S.V.T, sortent découvrir une
forêt proche de leur collège. Chemin faisant, ils ramassent les papiers laissés par les promeneurs
du dimanche.

Les photographies ci-dessous présentent différents éléments constituant cet environnement :

Document 1

Morceau de bois

Cloporte
Différents éléments à la surface (longueur réelle : 10 mm)
du sol forestier sous les feuilles mortes

© Photographie de Joël
Forêt de hêtres Duvernay
© Arehn76 Médiathèque SVT de
Ver de terre
(longueur réelle : 15 cm) l’académie de Rouen

© Cned D. Bonnet

1- Note ci-dessous tout ce que tu observes sur les photographies, c’est-à-dire les différents
éléments repérés par Lucas et ses camarades au cours de leur sortie en forêt. [I]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du livret de corrigés avant de continuer.


38 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e
séance 2 — Séquence 8

2- Complète le tableau ci-dessous en y indiquant le nom de chaque élément (voir question 1)


dans la colonne qui convient. [Re]

Organismes vivants Composantes minérales Manifestations de l’activité


et leurs restes humaine
......................................... ......................................... .........................................
......................................... ......................................... .........................................
......................................... ......................................... .........................................
3- Relève deux indices d’une dégradation de la matière des êtres vivants dans le sol forestier.
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
Corrige tes réponses avant de poursuivre l’activité.
4- À présent, utilise les informations apportées par le document 2 pour répondre aux
questions.

Document 2
En surface, le sol forestier est composé d’une couche de restes d’êtres vivants (feuilles
mortes, brindilles, cadavres d’animaux…), en cours de décomposition1, appelée litière.

Feuille de hêtre Feuille de hêtre issue Feuille de hêtre


issue de la couche de la couche moyenne issue de la couche
superficielle de la de la litière profonde de la litière
litière
© Cned D. Bonnet
Remarque : les feuilles récemment tombées constituent la couche superficielle de la litière ; celles
qui sont tombées il y a plusieurs mois forment la couche la plus profonde.
a) Qu’est-ce que la litière ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
b) Décris l’aspect d’une feuille selon sa position dans la litière. [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
1. Décomposition (nom féminin) : fragmentation et dégradation de la matière des êtres vivants conduisant à la
disparition progressive de celle-ci.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 39


Séquence 8 — séance 2

5- Observe le document 3 puis réponds aux questions.

Document 3 En soulevant les feuilles de la litière, Lucas


et ses camarades de classe ont observé
une matière noire, ressemblant à du
terreau (terre que l’on utilise pour rempoter
les plantes d’appartement notamment),
appelée humus. L’humus provient de la
décomposition très lente de la litière.

Échantillon d’humus © Cned Delphine Bonnet

a) Quels sont les différents éléments (visibles sur la photographie) composant l’humus ? [I]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

b) Montre que l’humus provient de la décomposition de la litière. [Ra]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Exercice 13

Je rédige un bilan

Pour conclure, utilise ce que tu viens de découvrir (en réalisant l’activité précédente) pour
expliquer ce que deviennent les restes des êtres vivants après leur mort. [C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

À présent, apprends par cœur le bilan ci-dessous.

j e retiens
Dans la partie superficielle du sol (appelée litière), les restes des êtres vivants (feuilles
mortes, brindilles, cadavres d’animaux…) subissent une décomposition : ce phénomène
consiste en une fragmentation et en une dégradation de la matière des êtres vivants et
conduit à la formation de l’humus.

40 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 8

j ’ai appris à
- formuler des hypothèses plausibles1 (exercice 11),
- extraire les informations utiles de photographies et de textes (exercice 12),
- compléter un tableau (exercice 12),
- rédiger un bilan en utilisant mes connaissances (exercice 13).
Maintenant, si tu as bien compris ce que tu viens de découvrir, entraîne-toi. Par contre, si un
exercice te pose un problème, n’hésite pas à demander des explications à un adulte.

B Exercices d’application

Exercice 14
Des feuilles mortes en cours de décomposition
Jossy, un camarade de classe de Lucas, a ramassé des feuilles mortes (voir la photographie ci-
dessous).
1- Décris l’aspect des feuilles mortes
ramassées par Jossy. [I]
……………………………………….........………..
……………………………………….........………..
……………………………………….........………..
2- a) Utilise tes connaissances pour définir
le mot « décomposition ». [Sa]
……………………………………….........………..
……………………………………….........………..
© Cned Delphine Bonnet ……………………………………….........………..
b) D’après toi, sous quelle forme ces feuilles se trouveront-elles d’ici plusieurs mois ? [Sa]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

le coin des curieux

Exercice 15
Photographie mystère

D’après toi, qu’a-t-on photographié ? S’agit-il des mailles


d’un filet à papillon, des restes d’une feuille morte, d’une toile
d’araignée… ? [Ra]
……………………………………...............................….........………..
………………………………………........................................………..
© Cned Delphine Bonnet

1. Plausible (adjectif) : acceptable, non farfelu.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 41


Sommaire de la séquence 9

t Séance 1
Le devenir de la matière des êtres vivants (suite)
2- Le sol, un milieu peuplé de très nombreux êtres vivants
3- Le rôle des êtres vivants dans la décomposition de la matière

t Séance 2
Le devenir de la matière des êtres vivants (fin)
3- Le rôle des êtres vivants dans la décomposition de la matière (fin)
4- Le sol, un milieu riche en matière minérale

Matériel à prévoir pour cette séquence :

- une feuille de brouillon, un crayon à papier et une gomme,

- un support rigide (une bande dessinée par exemple),

- un sac en plastique ou en papier (pour y transporter ce que tu auras récolté),

- un appareil photo et une loupe (si tu en possèdes).

Matériel nécessaire si tu souhaites réaliser l’activité « Pour aller plus loin » :

- une bouteille d’eau en plastique (bouteille de 1,5 litre vide),

- un morceau de grillage très fin ou une compresse,

- un flacon d’alcool à 70 ° ou à 90 ° (environ 50 cm3),

- une lampe de bureau,

- une grosse paire de ciseaux.

Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 9

Séance 1
Le devenir de la matière des êtres vivants (suite)

j e sais déjà
Utilise les connaissances acquises précédemment pour faire l’exercice ci-dessous.

Exercice 1
Associe chaque terme à sa définition. [Sa]

Dégradation et fragmentation
Litière • • de la matière des êtres vivants
morts tombés sur le sol.
Matière noire issue de la
Décomposition • • décomposition des restes des
êtres vivants.
Couche constituée de restes d’êtres
Humus • • vivants (feuilles en décomposition…)
qui recouvre le sol.

j e m’interroge
Le sol est un milieu de vie peuplé d’une multitude d’êtres vivants. Ainsi, dans un mètre
carré de sol forestier (soit un carré d’un mètre de côté), on peut trouver environ 260 millions
d’organismes vivants. Certains sont facilement visibles (les vers de terre, par exemple) ;
d’autres sont si petits qu’on ne peut pas les observer à l’œil nu.

Exercice 2

Note ci-dessous toutes les questions que tu te poses à propos des êtres vivants du sol. [Ra]
.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Dans un premier temps, répondons à la question suivante :

Quels sont les êtres vivants du sol ?

Pour cela, réalise les activités qui suivent.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 43


Séquence 9 — séance 1

A Activités de découverte

2 Le sol, un milieu peuplé de très nombreux êtres vivants


Exercice 3
Des observations sur le terrain
Cette activité est découpée en deux parties :

- la partie A est facultative1 : il s’agit de faire une sortie dans un jardin, une forêt ou un bois
pour y observer les êtres vivants qui peuplent le sol. Réalise-la uniquement si tu as la possibilité
de sortir de chez toi.

- la partie B est obligatoire. Si tu peux sortir, réponds aux parties A et B. Dans le cas contraire,
passe directement à la partie B.
Partie A
Pour réaliser cette sortie, tu auras besoin : [Re]
- d’une feuille de brouillon, d’un crayon à papier et d’une gomme,
- d’un support rigide (une bande dessinée par exemple),
- d’un sac en plastique ou en papier (pour y transporter ce que tu auras récolté).
Tu peux également emporter une loupe et un appareil photo si tu en possèdes.
Tu peux effectuer cette sortie en forêt, dans un bois ou dans un jardin ; peu importe
l’endroit que tu choisiras. L’essentiel, c’est que tu y trouves un tas de feuilles mortes (litière).
1- a) Une fois sur place, retourne les feuilles de la litière (en utilisant un morceau de branche,
par exemple) puis observe attentivement le sol, d’abord à l’œil nu puis à la loupe (si tu
en possèdes une).
b) Note au brouillon tes observations.
2- Si tu possèdes un appareil photo, photographie quelques êtres vivants du sol.

Attention ! La plupart des animaux du sol fuient la lumière. Il faut donc être rapide pour
réussir à les photographier.
3- Ramasse un peu de sol forestier (un mélange de litière et d’humus) et ramène cet
échantillon chez toi (en utilisant le sac plastique que tu as emporté). Ta récolte te servira
plus tard.
4- De retour chez toi, recopie, au propre, les notes que tu as prises au cours de ta sortie.
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Maintenant, passe à la partie B de l’activité.


1. Facultative (adjectif) : qui n’est pas obligatoire.

44 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 9

Partie B

Au cours de leur sortie en forêt, Lucas et ses camarades de classe ont pu observer quelques êtres
vivants en soulevant les feuilles de la litière du sol forestier.
Les photographies ci-dessous en présentent quelques exemples :

Document 1

Ver de terre (ou lombric)


(longueur réelle : 150 mm)

Cloporte
(longueur réelle : 10-15 mm)
© Photographie de Joël Duvernay
Médiathèque SVT de l’académie
de Rouen
Filaments de champignon
Les filaments blanchâtres
des champignons sont très A
fins : ce sont des micro-
organismes (êtres vivants .......................................
visibles au microscope). (longueur : 40 mm)
© Photographie B
de Joël Duvernay
Médiathèque SVT de .......................................
© Cned D. Bonnet l’académie de Rouen (longueur : 40 mm)
© Photographie de Joël Duvernay
Médiathèque SVT de l’académie
de Rouen

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 45


46
plus de 15 paires
de pattes et 1 paire lithobie
d'antennes

plus de 4 paires
de pattes
Séquence 9 — séance 1

entre 4 et 15 paires
de pattes et 2 paires cloporte
présence de d'antennes

— © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


pattes
4 paires de pattes
acarien oribate
et pas d'antennes

4 paires de
pattes ou moins

animal du sol 3 paires de pattes collembolle


et 1 paire d'antennes

corps annelé lombric

absence de
Clé de détermination de quelques animaux du sol

pattes
2 paires de tentacules
limace
sur la tête
corps lisse
pas de tentacules nématode
sur la tête
séance 1 — Séquence 9

1- Détermine le nom des êtres vivants A et B à l’aide de la clé de détermination présentée


ci-contre. [I]
Être vivant A : ...............................................................................................................
.....................................................................................................................................
Être vivant B : ...............................................................................................................
.....................................................................................................................................
2- À part les animaux, quels êtres vivants est-il possible d’observer dans la litière d’un sol ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Exercice 4
Des observations à réaliser chez soi ou en classe1
Lis attentivement les documents 1 et 2 puis réponds aux questions s’y rapportant.
Document 1 : Récolter des animaux du sol
La plupart des animaux du sol sont minuscules. Ils ne sont visibles qu’à l’aide d’une loupe,
voire d’un microscope (pour les plus petits). Pour pouvoir les observer, il faut d’abord les
récolter à l’aide d’un dispositif simple : l’appareil de Berlèse.

Guide de manipulation
de l’appareil de Berlèse
a) Placer un échantillon de sol (litière
et humus) sur le grillage fin qui
tapisse le fond de l’entonnoir.
b) Allumer la source lumineuse
installée au-dessus de l’entonnoir.
La lampe, qui éclaire et chauffe
fortement, fait fuir les animaux vers le
bas. Ils tombent alors dans le récipient
contenant de l’alcool à 70° (qui les
tue).
Schéma d’un appareil de Berlèse
c) Laisser la lampe fonctionner
au moins pendant 48 heures
pour récolter un grand nombre
d’animaux du sol.

1. Remarque : tu peux utiliser l’échantillon de sol ramassé au cours de ta sortie pour réaliser cette activité.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 47


Séquence 9 — séance 1

Document 2 : Des animaux du sol observés à la loupe


Lucas et ses camarades de classe ont récolté des petits animaux du sol à l’aide d’un
appareil de Berlèse. Ils ont ensuite observé ces animaux à la loupe.
Voici ce qu’ils ont découvert :

être
vivant
être
D
vivant
0,5 mm
C
1 mm
© Photos M. Fouchard, INRA
http://www.inra.fr/ © Photos M. Fouchard, INRA
http://www.inra.fr/

1- Nomme l’appareil qui permet de récolter les animaux du sol. [I]

.....................................................................................................................................

2- Détermine le nom des êtres vivants C et D à l’aide de la clé de détermination présentée


dans l’exercice précédent. [I]

• Être vivant C : ............................................................................................................

.....................................................................................................................................

• Être vivant D : ...........................................................................................................

.....................................................................................................................................

3- Calcule la longueur réelle de ces deux êtres vivants. [Ra]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Besoin d’aide ?

Pour trouver la longueur réelle de chaque être vivant, tu peux construire un tableau de
proportionnalité. Prenons un exemple : on a photographié un objet X ; sur la photographie,
10 mm représentent 1 mm (c’est l’échelle). Donc, si l’objet X mesure 3 cm c’est-à-dire
30 mm sur la photographie, il suffit de diviser par 10 pour obtenir la longueur réelle de
l’objet X.

longueur sur la photographie (en mm) 10 30


: 10
longueur réelle (en mm) 1 ?

Ainsi, en réalité, l’objet X mesure 3 mm de long. Tu peux aussi voir ton cours de
mathématiques séquence 9, séances 5 et 6.

48 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 9

j e m’interroge
Dans le sol, la matière des êtres vivants est lentement décomposée (vu dans la séance 2
de la séquence 8). Or, un grand nombre d’êtres vivants (champignons microscopiques,
animaux…) y vit.
Une question se pose donc naturellement :

Les êtres vivants du sol jouent-ils un rôle dans la décomposition


de la matière des êtres vivants ?

3 Le rôle des êtres vivants dans la décomposition de la matière

Exercice 5
Une expérience pour tester une hypothèse
Lucas et ses camarades étudient en classe le rôle des êtres vivants du sol dans la
décomposition des feuilles de la litière.
Émilie propose l’hypothèse suivante : « Les êtres vivants du sol ont un rôle dans la décomposition des
feuilles de la litière ».
Leur professeur de S.V.T. demande alors à chaque élève de concevoir (imaginer) une
expérience pour tester cette hypothèse mais Lucas ne trouve pas d’idée.
1- Aide Lucas à concevoir cette expérience. [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Besoin d’aide ?

Voici le matériel dont ils disposent pour réaliser cette l’expérience :

- des bocaux en verre avec couvercle ;

- des feuilles mortes intactes et provenant d’un même arbre ;

- un échantillon d’humus ayant été chauffé au four (le chauffage a tué les êtres vivants) ;

- un échantillon d’humus n’ayant pas été chauffé au four.


Compare ta réponse à celle du livret de corrigés avant de continuer.
2- Les élèves réalisent l’expérience suivante :
- ils remplissent un bocal A avec de l’humus qui, au préalable, a été chauffé au four pendant
trente minutes, à une température de 200 °C (le chauffage permettant de tuer les êtres
vivants du sol).
- Le bocal B est rempli d’humus n’ayant pas été chauffé : c’est le témoin de l’expérience.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 49


Séquence 9 — séance 1

- Ils déposent ensuite dans chacun des deux bocaux une feuille d’arbre tombée récemment
(les deux feuilles sont intactes et proviennent du même arbre).
- Ensuite, ils referment les deux bocaux avec un couvercle.
Voici ce qu’ils observent deux mois après le début de l’expérience :

Résultat de l’expérience

Bocal B
Bocal A
(témoin de l’expérience)
© Cned

a) Décris le résultat de l’expérience réalisée par Lucas et ses camarades. [I]


.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
b) Rédige la conclusion de cette expérience. [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
c) L’hypothèse émise par Émilie est-elle validée ? Justifie (explique) ta réponse. [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Exercice 6

Je rédige un bilan

En conclusion, utilise tout ce que tu viens de découvrir pour expliquer, en deux ou trois
phrases maximum, ce que sont les êtres vivants du sol et préciser s’ils jouent un rôle dans la
décomposition de la matière des êtres vivants. [C]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

À présent, apprends par cœur le bilan ci-dessous.

50 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 9

j e retiens
Le sol abrite une grande biodiversité ; en effet, de nombreuses espèces d’êtres vivants
y vivent. Ils sont souvent de très petite taille : ce sont des animaux et des champignons
(ces derniers se présentent sous la forme de filaments blancs et très fins qui recouvrent les feuilles de
la litière). Ils jouent un rôle dans la décomposition de la matière.

j ’ai appris à
- me poser des questions sur un sujet précis (exercice 2),

- extraire les informations utiles de photographies ou de textes (exercices 3 et 4),

- utiliser une clé de détermination (exercices 3 et 4),

- concevoir (imaginer) une expérience simple (exercice 5),

- décrire les résultats d’une expérience et conclure (exercice 5),

- valider ou invalider une hypothèse (exercice 5),

- rédiger un bilan de mes observations (exercice 6).

Maintenant, si tu as bien compris ce que tu viens de découvrir, entraîne-toi. Par contre, si un


exercice t’a posé problème, n’hésite pas à demander de l’aide à un adulte.

B Exercices d’application

Exercice 7
Je teste mes connaissances
Utilise tes connaissances pour répondre aux questions suivantes : [Sa]

1- Quels sont les êtres vivants du sol ?

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

2- Sont-ils tous facilement observables ?

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

3- Ces êtres vivants jouent-ils un rôle dans la décomposition de la matière des êtres vivants ?

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 51


Séquence 9 — séance 1

j e m’évalue
• Si tu as répondu correctement aux trois questions de l’exercice 7, c’est bien ! Cela signifie que
tu as correctement appris ton cours.

• Par contre, si tu n’as pas répondu correctement à une ou plusieurs questions, cela signifie que
tu n’as pas bien assimilé le cours. Relis plusieurs fois de suite le bilan (intitulé « Je retiens »)
puis récite-le jusqu’à ce que tu le connaisses par cœur. Bon courage !

Exercice 8

Un être vivant du sol à déterminer

1- Observe attentivement la photographie


de gauche puis identifie l’être vivant
photographié à l’aide de la clé de
0,5 mm détermination se trouvant dans l’exercice 3. [I]
……………………………………….................…....
……………………………………....….........………..
……………………………………….........……....…..
2- Calcule la longueur réelle (approximative) de
© Photo C. Laumond, INRA cet être vivant. [Ra]
http://www.inra.fr/ …………………....…………………….........………..
……………………………………….............………..
……………………………………….........…....……..

le coin des curieux

Fabriquer un appareil de Berlèse « maison »

Attention : Tu ne dois réaliser cette activité qu’en présence d’un adulte

Pour réaliser un appareil de Berlèse « maison », tu auras besoin :

- d’une bouteille d’eau en plastique (bouteille de 1,5 litre) vide,

- d’un morceau de grillage très fin ou d’une compresse,

- d’un flacon d’alcool à 70 ° ou à 90 °,

- d’une lampe de bureau,

- d’une grosse paire de ciseaux,

- et d’un peu de sol et de litière récoltés au cours de ta sortie en forêt…

52 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 9

Guide de réalisation
a) Découpe la bouteille d’eau en deux
à l’aide d’une paire de ciseaux (sois
prudent, ne te blesse pas !). Garde la
partie inférieure de la bouteille.
b) Verse un peu d’alcool au fond de la
bouteille.
c) Retourne le haut de la bouteille
pour former un entonnoir (voir la
photographie).
d) Place le morceau de grillage fin ou la
compresse (que tu auras, au préalable,
dépliée) au fond de l’entonnoir, bien à
plat.
e) Dépose délicatement un peu de sol
au fond de l’entonnoir puis un peu de
litière. Un appareil de Berlèse « maison »

f) Place une lampe de bureau au-dessus (au-dessus de la bouteille, il faut


de l’entonnoir et allume-la. placer une lampe)
g) Laisse la lampe fonctionner pendant © Cned D. Bonnet
deux jours au moins puis récolte les
petits animaux tombés dans l’alcool.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 53


Séquence 9 — séance 2

Séance 2
Le devenir de la matière des êtres vivants (fin)

j e m’interroge
Dans la séance précédente, tu as découvert que le sol abrite de nombreux êtres vivants
(animaux, champignons microscopiques…) qui jouent un rôle dans la décomposition de la
matière.
À présent, je te propose de répondre au problème suivant :
Comment les êtres vivants du sol interviennent-ils exactement
dans la décomposition de la matière ?
Pour cela, réalise l’exercice 9.

A Activités de découverte

3 Le rôle des êtres vivants dans la décomposition de la matière (fin)


Exercice 9
Des êtres vivants responsables de la décomposition de la matière
Utilise les informations apportées par les documents suivants pour répondre aux questions
qui s’y rapportent.

Document 1
La plupart des êtres vivants du sol sont des décomposeurs : ils se nourrissent des restes
d’organismes vivants (ou de leurs excréments).
Ainsi, les êtres vivants du sol dépendent les uns des autres par leurs relations alimentaires.
Celles-ci constituent des réseaux alimentaires1 qui participent à la décomposition
progressive de la matière des êtres vivants morts.

1. Réseau alimentaire : ensemble de chaînes alimentaires qui possèdent un ou plusieurs maillons en commun.

54 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 9

Document 2

40 mm
15 mm
Le ver de terre (ou lombric) se
nourrit de feuilles mortes de la © Photographie de Joël Duvernay
litière et de débris de végétaux.
Médiathèque SVT de l’académie de Rouen
© Cned D. Bonnet
La limace mange du bois pourri, des feuilles
mortes…

15 mm
10 mm
© Photographie de Joël Duvernay
© Photographie de Joël Duvernay
Médiathèque SVT de l’académie de
Médiathèque SVT de l’académie de Rouen
Rouen
Le cloporte se nourrit de bois pourri et de
La lithobie se nourrit de vers de
feuilles mortes.
terre, de collemboles, de limaces…

Le collembole mange des feuilles collembole


mortes, des débris de végétaux et
des filaments de champignons. acarien
L’acarien oribate se nourrit de oribate
débris de végétaux et d’animaux. 1 mm

© M. Fouchar
http://www.inra.fr/

1- a) À l’aide des informations apportées par le document 2, construis trois chaînes


alimentaires à trois maillons avec les êtres vivants ci-dessous (aide page suivante) : [C]

collembole - limace - lithobie - feuille morte - ver de terre

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................
© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 55
Séquence 9 — séance 2

Si tu ne parviens pas à répondre seul(e), regarde l’aide qui suit.

Besoin d’aide ?
Une chaîne alimentaire est une succession d’êtres vivants dont chacun est mangé par celui
qui le suit. Chaque être vivant est un maillon de la chaîne.
Par convention, on relie chaque être vivant au suivant par une flèche qui signifie « est
mangé par ».
Exemple de chaîne alimentaire à trois maillons :

herbe lapin renard


b) Indique ce qui caractérise le premier maillon de chacune de ces trois chaînes
alimentaires. [I]
.....................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du corrigé avant de continuer.

2- Schématise un réseau alimentaire avec les trois chaînes alimentaires précédentes (voir
dans la question 1). [C]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Besoin d’aide ?

Un réseau alimentaire est un ensemble de chaînes alimentaires qui possèdent un ou


plusieurs maillons en commun. Identifie le (ou les) maillon(s) commun(s) aux trois chaînes
alimentaires pour construire le réseau alimentaire.
À présent, lis attentivement le document suivant puis réponds à la question 3.

Dans le sol, vivent de très


nombreux champignons et
bactéries. Ces micro-organismes se
filaments de
nourrissent de matières d’origine
champignons
végétale (feuilles mortes, débris de 0,5 mm
végétaux…) et animale. © Cned D. Bonnet

3- Place les bactéries et les champignons dans le réseau alimentaire que tu as construis
précédemment (voir la question 2). [C]
4- Pourquoi appelle-t-on tous les êtres vivants du réseau alimentaire précédent des
décomposeurs ? [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

56 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 9

5- Pour conclure, rédige un court texte (de trois phrases maximum) pour expliquer comment
les êtres vivants du sol interviennent dans la décomposition de la matière. [C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Maintenant, apprends par cœur le bilan qui suit.

j e retiens
Les êtres vivants du sol (animaux, champignons, bactéries…) décomposent les restes
d’organismes vivants, on les appelle les décomposeurs.
Ainsi, au travers de réseaux alimentaires, la matière des êtres vivants morts (feuilles
mortes…) est progressivement décomposée par d’autres êtres vivants : on dit qu’elle est
biodégradable.

j e m’interroge
Pour produire leur propre matière, les végétaux chlorophylliens ont besoin de matière
minérale (eau et sels minéraux) qu’ils prélèvent dans le sol grâce à leurs racines (vu dans la
séance 2 de la séquence 7).

Mais, au fait :

Quelle est l’origine de la matière minérale utilisée par les végétaux chlorophylliens
pour produire leur propre matière ?

Pour le savoir, réalise les activités suivantes.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 57


Séquence 9 — séance 2

4 Le sol, un milieu riche en matière minérale

Exercice 10

Les différentes origines de la matière minérale du sol

Lis attentivement les documents qui suivent puis réponds aux questions de l’exercice.

Document 1
On dépose sur un sol de l’herbe fraîchement coupée. Ensuite, tous les mois, on prélève un
mètre carré de cette herbe (qui se décompose) pour mesurer sa masse totale ainsi que la
quantité de potassium (un élément minéral) qu’elle contient.
Les données obtenues ont permis de construire le tableau suivant :
Évolution de la masse de l’herbe et
de la quantité de potassium
qu’elle renferme au cours de sa décomposition

Temps (en mois) 0 1 2 3 4 5


Masse sèche de l’herbe
1 600 1 250 900 800 800 750
(en grammes)
Quantité de potassium
contenue dans l’herbe 9,6 4,2 2,3 1,4 1 0,5
(en grammes)

Document 2
Les vers de terre avalent d’importantes
quantités de terre en creusant leurs galeries.
Ils se nourrissent de feuilles mortes ou de
débris de végétaux qu’ils entraînent en
profondeur pour les manger. Ensuite, ils
rejettent leurs excréments (mélanges de terre
et d’aliments non digérés) à la surface du sol
ou dans les cavités du sol.
Ces excréments, ou turricules, sont très riches
en potassium, nitrates, phosphore, calcium Excréments de ver de terre
et magnésium. (ou turricules)
© Cned D. Bonnet

58 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 9

Document 3

litière (peu visible, ici)


humus

sol
couche du sol riche en
débris rocheux et en
matière minérale
(dont une partie
provient de la
dégradation de la roche
du sous-sol)

sous-sol roche intacte du


sous-sol

Coupe de sol et de sous-sol


© PCD9077-IMG0088.PCD

http://phototheque.inra.fr/Connexion

1- a) Décris l’évolution de la masse sèche de l’herbe et de la quantité de potassium qu’elle


contient en fonction du temps. [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
b) D’après toi, qu’est devenu le potassium perdu par l’herbe en cours de décomposition ?
[Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
Corrige tes réponses avant de continuer.
2- Explique le rôle des vers de terre dans l’enrichissement du sol en matière minérale. [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
3- Nomme les différentes couches constituant le sol. [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
4- Pour conclure, indique quelles sont les origines de la matière minérale du sol. [C]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 59


Séquence 9 — séance 2

Exercice 11
Je complète un schéma bilan
1- Complète le schéma ci-dessous à l’aide des expressions suivantes : [C]
matière minérale - matière des êtres vivants - décomposition de la matière des êtres vivants
2- Donne un titre précis au schéma. [C]
Conseil : note tes réponses au crayon à papier si tu n’es pas sûr(e) de toi.

...................................

...................................
...................................

.....................

Compare tes réponses à celles du corrigé.


À présent, apprends par cœur le bilan ci-dessous.

j e retiens
Le sol abrite de nombreux êtres vivants (animaux, champignons, bactéries…). Il est
constitué de restes d’êtres vivants plus ou moins décomposés ainsi que de matière
minérale. Celle-ci provient de la décomposition de la matière des êtres vivants et de la
dégradation des roches du sous-sol.

60 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 9

j e m’interroge
La matière des êtres vivants est transformée en matière minérale par l’action des
décomposeurs (êtres vivants du sol responsables de la décomposition). On dit qu’elle est
biodégradable.
Mais, au fait :
Tous les matériaux (verre, plastique…) sont-ils biodégradables ?
Que deviennent-ils quand ils ne le sont pas ?

C’est ce que tu vas découvrir en réalisant l’activité suivante.

Exercice 12
Tous les matériaux se décomposent-ils ?
Utilise les informations apportées par les documents ci-dessous pour répondre aux
questions de l’exercice.
Document 1 : Une expérience facile à réaliser

Lucas et ses camarades ont creusé un trou


dans le sol du potager de leur collège ;
ensuite, ils y ont enfoui divers déchets : du
papier aluminium, un bouchon en plastique,
une bouteille en verre, un sac plastique, un
pot de yaourt et une pelure de carotte.

Trois mois plus tard, ils sont revenus voir dans


quel état se trouvait chacun des objets qu’ils
avaient enterrés.

© Cned
1- Compare le devenir des différents déchets enfouis dans le sol du potager par Lucas et ses
camarades. [I]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
2- Parmi ces déchets, quels sont ceux qui sont biodégradables ? [I]
..................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 61


Séquence 9 — séance 2

Document 2 : Durée de vie de quelques déchets


Nos déchets ont une durée de vie plus ou moins longue. Certains polluent durablement
notre environnement : il peut s’agir d’une pollution visuelle (un tas de déchets n’est jamais
joli à regarder) ou de l’environnement (sols, rivières, mers et océans…).
Déchets Durée de vie
Papier journal de 3 à 12 mois
Pelure de fruit ou de légume de 3 à 24 mois
Chewing-gum 5 ans
Film d’emballage en aluminium 200 ans
Matériaux en plastique (sacs…) de 100 à 1 000 ans
Bouteille en verre 4 000 ans

3- Combien d’années seront nécessaires pour que disparaissent : [I]

- les objets en plastique (bouchon, sac, pot de yaourt) enterrés par les élèves ? ..................

- le film d’emballage en aluminium ? ………………………………………………………………….....

- la bouteille en verre ? ………………………………………………….................………………………

4- Pour conclure, précise quels sont les matériaux biodégradables et explique pourquoi il est
important de ne pas jeter n’importe où les déchets. [Ra et C]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

Apprends le bilan qui suit par cœur.

j e retiens
Seule la matière provenant d’organismes vivants est biodégradable. Les matériaux tels
que le verre, le plastique… persistent des années, voire des centaines d’années dans
l’environnement.

j ’ai appris à
- extraire les informations utiles de photographies, de textes ou d’un tableau (exercices 9,
10 et 12),
- construire un réseau alimentaire (exercice 9),

- rédiger un bilan de mes observations (exercices 9, 10 et 12).

- compléter un schéma bilan (exercice 11).

62 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 9

Maintenant, si tu as bien compris tout ce que tu as découvert au cours de cette séance, entraîne-toi.
Par contre, si un exercice t’a posé problème, n’hésite pas à demander de l’aide à un adulte.

B Exercices d’application

Exercice 13
Je teste mes connaissances
Réponds, par une phrase simple, à chacune des questions suivantes. [Sa]
1- Qui sont les décomposeurs du sol ? Quel est leur rôle ?
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
2- D’où provient la matière minérale présente dans le sol ?
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................

Exercice 14
La décomposition des feuilles de lierre1
En se promenant dans un bois, Jules, un camarade de classe de Lucas, a ramassé des feuilles
de lierre plus ou moins décomposées2. De retour chez lui, il les a photographiées.
Voici les photographies qu’il a prises :

a b c
© Cned D. Bonnet
1- a) Parmi ces trois feuilles de lierre, quelle est celle qui n’est pas décomposée ? [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
b) Quelle est celle qui est la plus décomposée ? [Ra]
.....................................................................................................................................
2- Quels sont les éléments pouvant participer à la décomposition des feuilles de lierre ? [Sa]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
3- Que devient la matière des feuilles de lierre en cours de décomposition ? [Sa]
..................................................................................................................................
..................................................................................................................................
1. Lierre (nom masculin) : plante grimpante à feuilles persistantes, aux fruits noirs toxiques, qui se fixe aux murs, aux
arbres grâce à ses racines crampons.
2. La durée de décomposition d’une feuille de lierre est de quelques semaines.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 63


Séquence 9 — séance 2

Exercice 15
Un réseau alimentaire dans le sol
Observe attentivement le document suivant puis réponds aux questions.

Être vivant du sol Aliments consommés


acarien oribate débris de végétaux
débris de végétaux, autres acariens,
acarien trombidion
collemboles
collembole débris de végétaux, feuilles mortes
pseudoscorpion acariens, collemboles
ver de terre feuilles mortes, débris de feuilles mortes
1- À l’aide des informations apportées par le tableau ci-dessus, construis deux chaînes
alimentaires à quatre maillons. [C]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

2- Utilise ces deux chaînes pour construire un réseau alimentaire. [C]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.

le coin des curieux

Fabriquer du compost

Le compost est un produit issu de la décomposition des déchets biodégradables (qui sont
dégradés par les êtres vivants du sol) de la vie quotidienne.
En fabriquer permet d’obtenir un engrais1 naturel et cela contribue à préserver l’environne-
ment en réduisant la quantité de nos déchets.

Si tu le souhaites (et si tu possèdes un jardin), je te propose de fabriquer du compost. Pour


cela, c’est simple, il te suffit de suivre les instructions fournies par le guide de réalisation
ci-dessous.
1. Engrais (nom masculin) : produit incorporé à la terre pour l’enrichir en matière minérale.

64 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 9

Guide de réalisation
a) Dans un petit coin de ton jardin, dépose en tas les déchets
d’origine végétale et animale (épluchures, restes de repas,
herbe coupée, feuilles mortes, mauvaises herbes …).
b) Retourne tous les 6 mois le tas de déchets à l’aide d’une
fourche (à ne manipuler qu’en présence d’un adulte).
L’air peut ainsi circuler et cela assure une décomposition régulière
des déchets.
c) Surveille l’humidité du tas de déchets et arrose si c’est
nécessaire.
L’humidité est nécessaire à la survie des décomposeurs.
d) Chaque jour, tu peux déposer de nouveaux déchets sur le
dessus du tas.
e) Attention ! Plusieurs mois sont nécessaires pour obtenir un
bon compost, noir, sans odeur et friable.

Des solutions pour diminuer la quantité de nos déchets

Chaque jour, un Français jette un kilogramme de déchets. Pour réduire cette quantité, des
solutions existent. Il faut y penser.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 65


Sommaire de la séquence 10

t Séance 1

La classification des êtres vivants

1- Une méthode pour classer les êtres vivants

t Séance 2

La classification des êtres vivants (fin)

2- Replacer des collections d’êtres vivants dans la classification actuelle des êtres

vivants

Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 10

Séance 1
La classification des êtres vivants

j e sais déjà
Exercice 1
Voici deux photographies de mésanges. Observe-les attentivement puis utilise les
connaissances acquises au cours des séances 1 et 2 de la séquence 6 pour répondre aux
questions. [Sa]

Mésange bleue Mésange charbonnière


(12 cm de long environ) (14 cm de long environ)
© Cned D. Bonnet © Cned D. Bonnet

1- Ces deux mésanges présentent de nombreux points communs (toutes deux possèdent
un bec, des plumes…). Pourtant, elles n’appartiennent pas à la même espèce. Explique
pourquoi.

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

2- Sur Terre, il existe une incroyable biodiversité. Rappelle ce qu’est la biodiversité.

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

3- Malgré leurs nombreuses différences, toutes les espèces d’êtres vivants possèdent un
point en commun (une unité). Quel est-il ?

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés avant de continuer.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 67


Séquence 10 — séance 1

4- a) Complète le schéma ci-dessous à l’aide de tes connaissances.

b) Donne un titre précis au schéma.

Titre : ………………………………………........................................……………………………..

j e m’évalue
Avant de commencer à étudier ce nouveau chapitre, je te propose de faire le point sur
une partie de tes connaissances en t’ « auto-évaluant ». Pour cela, il te suffit de répondre
sincèrement aux questions suivantes :

- As-tu su expliquer pourquoi la mésange bleue et la mésange charbonnière


n’appartiennent pas à la même espèce ? …….

- As-tu su définir le mot « biodiversité » ? …….

- As-tu su citer le point commun à tous les êtres vivants ? …….

- As-tu su compléter les légendes du schéma de la cellule et donner un titre précis ? …….

• Si tu as répondu « oui » aux quatre questions, c’est bien ! Tu as assimilé ton cours (du
moins, la séquence 6). Continue à travailler avec autant de sérieux.

• Si tu as répondu « non » à l’une des questions ou à plusieurs, cela signifie que tu as des
lacunes. N’hésite pas à refaire les exercices 2, 3 et 14 de la séquence 6. Tu pourras ainsi
revoir les notions que tu as oubliées.

68 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 10

j e m’interroge
Les êtres vivants qui nous entourent sont divers et très nombreux. Certains se ressemblent ;
d’autres sont très différents les uns des autres. Pour s’y retrouver, les scientifiques ont créé
une classification des êtres vivants utilisable et compréhensible par tout le monde.

Exercice 2
Note ci-dessous toutes les questions que tu te poses à propos de la classification des êtres
vivants. [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

À présent, posons la problématique de ce nouveau chapitre :

Comment peut-on classer les différentes espèces d’êtres vivants ?

Pour classer les êtres vivants, les scientifiques utilisent une méthode précise et rigoureuse.
Découvrons quelle est cette méthode en réalisant les activités suivantes.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 69


Séquence 10 — séance 1

A Activités de découverte

1 Une méthode pour classer les êtres vivants

Exercice 3

Repérer les caractères de chaque espèce d’êtres vivants pour la classer

Les photographies ci-dessous présentent deux espèces animales. Observe-les


attentivement puis réponds à la question 1.

Mésange bleue
Chat domestique
(12 cm de long environ)
(45 cm de long environ)
© Cned D. Bonnet
© Cned D. Bonnet

1- a) Cite au moins quatre caractères1 que possède la mésange bleue. [I]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

b) Fais de même avec l’exemple du chat domestique. [I]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés avant de continuer.

c) Compare les caractères de la mésange bleue à ceux du chat domestique.


Que constates-tu ? [I]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

1. Caractères (nom masculin) : caractéristiques, particularités.

70 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 10

À présent, lis attentivement le document suivant puis réponds aux questions s’y rapportant.
Les attributs : des caractères utilisés pour classer les êtres vivants
Parmi les caractères présents chez les différentes espèces (la présence d’une tête, de deux
yeux…), certains sont utilisés par les scientifiques pour classer les êtres vivants, c’est-à-dire
pour les regrouper. On désigne ces caractères sont le nom d’attributs.
Pour bien comprendre ce que sont les attributs, prenons un exemple : celui de la mésange
bleue (voir la photographie présentée à la page précédente). Parmi l’ensemble des caractères
présents chez cette espèce, seuls quelques-uns ont été retenus par les scientifiques pour la
classer.
Caractères présents chez la mésange bleue :
- une tête,
- deux yeux,
- une bouche, attributs utilisés pour classer
- un squelette interne osseux, cette espèce
- quatre membres (deux ailes, deux pattes),
- des plumes,
- un bec,
- une queue…
2- a) Qu’est-ce qu’un attribut ? [I]
.....................................................................................................................................
b) Cite les différents attributs présents chez la mésange bleue. [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
3- La « fiche » ci-dessous présente les différents attributs caractérisant le chat domestique.
Utilise cette « fiche » pour répondre aux questions.

a) Cite les différents attributs présents chez le chat


domestique. [I]
……………………………………………………………...………
……………………………………………………………...………
……………………………………………………………...………

Chat domestique ……………………………………………………………...………


(45 cm de long environ) b) Identifie ceux qui sont communs à la mésange bleue
© Cned D. Bonnet et au chat domestique. [I]
- tête avec une bouche et ……………………………………………………………...………
deux yeux
……………………………………………………………...………
- squelette interne osseux
……………………………………………………………...………
- quatre membres
……………………………………………………………...………
- poils, mamelles

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 71


Séquence 10 — séance 1

Ainsi, chaque espèce est caractérisée par des attributs : ce sont des caractères que les scientifiques
utilisent pour classer les êtres vivants. Deux espèces, mêmes très différentes, peuvent présenter des
attributs communs (ainsi, la mésange bleue et le chat domestique possèdent tous deux une tête,
une bouche, deux yeux, un squelette interne osseux et quatre membres).
Découvrons maintenant comment les scientifiques utilisent les attributs pour créer des groupes
d’êtres vivants.

Exercice 4
Utiliser les attributs pour regrouper des espèces différentes
1- Complète le tableau ci-dessous, à l’aide des « fiches » proposées, en indiquant par une
croix la présence de chaque attribut. [I]

Renard roux Mésange bleue Chat domestique Grenouille verte


(125 cm de long (12 cm de long (45 cm de long (4 à 12 cm de long)
environ) environ) environ) © Cned D. Bonnet
© PhotoDisc © Cned D. Bonnet © Cned D. Bonnet
- tête avec une bouche
- tête avec une - tête avec une - tête avec une et deux yeux
bouche et deux bouche et deux bouche et deux
- squelette interne
yeux yeux yeux
osseux
- squelette interne - squelette interne - squelette interne
- quatre membres
osseux osseux osseux
- mains à quatre doigts
- quatre membres - quatre membres - quatre membres
- poils, mamelles - plumes - poils, mamelles

Renard Mésange Chat Grenouille


Attributs
roux bleue domestique verte
Tête avec une
bouche et deux
yeux
Squelette
interne osseux
Quatre membres

Poils, mamelles

Plumes

Mains à quatre
doigts

72 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 10

2- Cite les attributs communs aux quatre espèces étudiées. [I]


.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
Compare tes réponses à celles du corrigé avant de continuer.
Le renard roux, la mésange bleue, le chat domestique et la grenouille verte possèdent
tous une tête, deux yeux, une bouche, un squelette interne osseux ainsi que quatre
membres. On peut donc les classer dans le même groupe1, c’est-à-dire les regrouper.
À l’intérieur de ce groupe, existent plusieurs sous-groupes2.
3- D’après toi, combien de sous-groupes peut-on créer en utilisant les quatre espèces
étudiées ? [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
4- a) Recherche les attributs de l’Homme moderne puis note-les dans la fiche ci-dessous. [I]
Si besoin, utilise un dictionnaire ou une encyclopédie pour t’aider.
b) Peut-on classer l’Homme moderne dans le même
groupe que celui des quatre espèces étudiées
précédemment ? Justifie (explique) ta réponse. [Ra]
……………………………………………………………...………
……………………………………………………………...………
……………………………………………………………...………
Homme moderne
c) Trouve deux attributs communs à l’Homme moderne,
© PhotoDisc
au renard roux et au chat domestique et qui
- ....................................... permettent de les regrouper ensemble. [I]
......................................... ……………………………………………………………...………
- ....................................... ……………………………………………………………...………
......................................... Corrige tes réponses si nécessaire.
- .......................................
d) Recherche dans un dictionnaire, sur internet ou dans
.........................................
une encyclopédie le nom que l’on donne aux espèces
- ....................................... qui possèdent des poils et des mamelles. [I]
......................................... ……………………………………………………………...………
……………………………………………………………...………
5- Pour conclure, explique, par une phrase simple, à quelle condition deux espèces peuvent
être classées dans un même groupe. [Ra et C]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
Les êtres vivants peuvent être classés sous forme de groupes emboîtés les uns dans les autres. À
présent, je te propose de découvrir ce que sont ces groupes et comment on les construit. Pour cela,
réalise l’activité qui suit.
1. Groupe (nom masculin) : ensemble d’êtres vivants d’espèces différentes possédant les mêmes attributs.
2. Sous-groupes (nom masculin) : sous-ensembles, petits groupes à l’intérieur d’un plus grand.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 73


Séquence 10 — séance 1

Exercice 5

Classer les différentes espèces sous forme de groupes emboîtés

Lis attentivement le document suivant.

Document 1 : Un exemple pour comprendre


On souhaite classer les espèces suivantes :

Mésange bleue Chat domestique Escargot petit-gris Poisson rouge


© Cned D. Bonnet © Cned D. Bonnet © Cned D. Bonnet © PhotoDisc

Pour cela, il faut repérer les attributs qu’elles ont en commun…


Mésange Chat Escargot Poisson
Attributs
bleue domestique petit-gris rouge
Tête avec une
bouche X X X X
et deux yeux
Squelette
X X X
interne osseux
Quatre membres
X X

… et créer des groupes emboîtés dans lesquels on replace chacune des espèces étudiées
(voir le schéma ci-dessous). Ainsi, chaque groupe est caractérisé par un ou plusieurs
attributs et peut renfermer un ou plusieurs sous-groupes caractérisés par d’autres
attributs.
Tête avec une bouche et deux yeux Cette « boîte » représente le groupe
escargot petit-gris des animaux possédant une tête, une
Squelette interne osseux bouche et deux yeux.
poisson rouge Dans ce groupe, il y a plusieurs sous-
groupes dont celui des animaux qui
Quatre membres ont un squelette interne osseux.
mésange bleue On schématise ce sous-groupe sous
chat domestique forme d’une petite « boîte » que l’on
dessine dans la plus grande.
On procède ainsi jusqu’à avoir
utilisé tous les attributs concernés.

74 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 10

Document 2 : Tableau des attributs de trois espèces animales


Renard Grenouille Homme
Attributs
roux verte moderne
Tête avec une
bouche X X X
et deux yeux
Squelette
X X X
interne osseux
Quatre membres X X X
Poils, mamelles X X
Mains à quatre
X
doigts

1- Aide-toi du modèle présenté dans le document 1 pour construire, proprement et au


crayon à papier, une classification sous forme de groupes emboîtés à partir du tableau des
attributs présenté dans le document 2. [Ra et C]
Attention ! N’oublie pas de placer chaque espèce étudiée dans le groupe auquel il appartient.

Corrige ta réponse avant de continuer.

2- Sachant que le cygne tuberculé (voir la photographie ci-dessous) possède les mêmes
attributs que la mésange bleue (voir la question 2-b) de l’exercice 3), place-le dans la
classification que tu viens de construire. [Ra et C]

Besoin d’aide ?
Pour placer le cygne tuberculé dans la
classification que tu viens de créer, tu dois repérer
les différents attributs présents chez cette espèce.
Représente un nouveau groupe emboîté si
nécessaire.
© Cned Doltin Baveux
Cygne tuberculé
(taille moyenne : 127 cm)

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 75


Séquence 10 — séance 1

À présent, apprends par cœur le bilan qui suit.

j e retiens
Les différentes espèces d’êtres vivants sont caractérisées par des attributs :
ce sont des caractères précis (tels que la présence d’une tête, d’un squelette interne osseux…)
qui ont été définis par les scientifiques et qui permettent de classer les espèces.
Les espèces qui partagent les mêmes attributs sont classées dans un même groupe.
Les différents groupes ainsi formés s’emboîtent les uns dans les autres.

j ’ai appris à
- me poser des questions (exercice 2),
- extraire les informations utiles de photographies, de textes ou de tableaux (exercices 3 et 4),
- classer des espèces d’êtres vivants en construisant des groupes emboîtés (exercice 5).
Maintenant, si tu as bien compris ce que tu viens de découvrir, entraîne-toi en réalisant les exercices
d’application qui suivent. Si un exercice t’a posé problème, n’hésite pas à le refaire et à demander
de l’aide à un adulte.

76 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 10

B Exercices d’application

Exercice 6

Je teste mes connaissances

Utilise tes connaissances pour répondre aux questions suivantes. [Sa]

1- Explique ce que sont les attributs. Donne deux exemples.

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

2- Explique, par une phrase simple, ce qui permet de réunir deux espèces différentes dans un
même groupe.

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 77


Séquence 10 — séance 1

Exercice 7

Des animaux de la ferme à classer

Lucas et ses camarades de classe ont visité une ferme. Les « fiches » ci-dessous présentent

les attributs caractérisant trois des espèces qu’ils y ont observées.

Cheval domestique Coq, mâle de la poule Coccinelle à sept


© Jupiterimages domestique points
© Jupiterimages © Photo de Joël
- tête avec une bouche
Duvernay
et deux yeux - tête avec une
Médiathèque du pôle
- squelette interne bouche et deux yeux
de compétence SVT de
osseux - squelette interne Rouen
- quatre membres osseux - tête avec une bouche
- poils, mamelles - quatre membres et des yeux
- plumes - squelette externe
(carapace)

1- Complète le tableau suivant en indiquant par une croix la présence de chaque attribut. [I]

Cheval Poule Coccinelle


Attributs
domestique domestique à sept points
Tête avec une
bouche
et deux yeux
Squelette interne
osseux
Squelette externe
Quatre membres
Poils, mamelles
Plumes

78 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 10

2- Construis une classification sous forme de groupes emboîtés à partir du tableau des
attributs que tu viens de compléter. [Ra et C]

3- a) Identifie les différents attributs présents chez la vache domestique et note-les dans la
« fiche » ci-dessous. [Ra]

b) Place la vache domestique dans la classification que


tu viens de créer (question 2).

Vache domestique
et son veau
© Jupiterimages
- .......................................
.........................................
- .......................................
.........................................
- .......................................
.........................................
- .......................................
.........................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 79


Séquence 10 — séance 1

Exercice 8
Un « exercice–bilan » pour t’évaluer
Place dans la classification ci-dessous les différentes espèces étudiées précédemment : [Ra]

- mésange bleue, - poisson rouge,


- mésange charbonnière, - cygne tuberculé,
- chat domestique, - cheval domestique,
- renard roux, - poule domestique,
- grenouille verte - coccinelle à sept points,
- Homme moderne, - vache domestique.
- escargot petit-gris,

Tête et/ou bouche et/ou yeux

Squelette externe

Squelette interne osseux

Mains à quatre doigts


Quatre membres

Poils, mamelles Plumes

j e m’évalue
Maintenant, évalue-toi en répondant sincèrement à la question suivante :
As-tu su replacer correctement les treize espèces dans la classification proposée ? ……..
• Si tu as répondu « oui », c’est bien ! Cela signifie que tu as compris le cours et que tu sais
classer un être vivant comme le font les scientifiques.
• Si tu as répondu « non », cela signifie que tu as des lacunes. Je te conseille alors vivement
de refaire les exercices de cette séance (en particulier, les exercices 5 et 7). N’hésite pas à
demander de l’aide à un adulte si tu ne comprends pas quelque chose.

80 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 10

Séance 2
La classification des êtres vivants (fin)

j e sais déjà
Exercice 9
Observe attentivement le schéma ci-dessous puis réponds aux questions en utilisant les
connaissances acquises précédemment (séance 1, séquence 10). [Sa]

Tête avec une bouche et des yeux

Squelette externe
coccinelle à sept points

Squelette interne osseux

Quatre membres
Homme moderne, mésange bleue, chat domestique

1- Que représente ce schéma ?


.....................................................................................................................................
2- a) Qu’est-ce qu’un attribut ?
.....................................................................................................................................
b) Cite les attributs présents chez la coccinelle à sept points puis chez l’Homme moderne.
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
3- Explique, par une phrase simple, pourquoi l’Homme moderne, la mésange bleue et le chat
domestique sont classés dans le même groupe.
.....................................................................................................................................

j e m’interroge
Les scientifiques regroupent les êtres vivants en fonction des attributs qu’ils possèdent
en commun. Ainsi, les espèces qui partagent les mêmes attributs sont classées dans le
même groupe. Ces différents groupes s’emboîtent les uns dans les autres et forment la
classification actuelle des êtres vivants.
À présent répondons à la question suivante :

À quoi ressemble la classification actuelle des êtres vivants et comment peut-on


y classer les êtres vivants étudiés au cours de cette année ?

Pour ce faire, réalise les activités qui suivent.


© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 81
Séquence 10 — séance 2

A Activités de découverte

2 Replacer des collections d’êtres vivants dans la classification actuelle des êtres
vivants

Exercice 10
La place de quelques animaux du sol dans la classification actuelle des êtres vivants
Le sol est peuplé de nombreuses espèces qui, au travers de réseaux alimentaires,
décomposent les restes d’êtres vivants en matière minérale (vu dans la séquence 9).
Utilise les documents suivants pour répondre aux questions.

Document 1 : Quelques attributs caractérisant certains animaux du sol

Limace Ver de terre Cloporte


(40 mm de long environ) (ou lombric) (10 à 15 mm de long)
© Photo de Joël Duvernay (150 mm de long environ) © Photo de Joël Duvernay
Médiathèque du pôle de © Cned D. Bonnet
Médiathèque du pôle de
compétence SVT de Rouen - tête avec une bouche compétence SVT de Rouen
- tête, yeux et bouche - corps annelé (avec des - tête, yeux et bouche
- corps mou anneaux) - squelette externe
- coquille interne (donc - 8 paires de pattes
non visible) articulées
- 2 paires d’antennes

Lithobie Acarien oribate Nématode


(40 mm de long environ) (1 mm de long environ) (2,5 mm de long environ)
© Photo de Joël Duvernay © Photo M. Fouchard, INRA © Photo C. Laumond, INRA

Médiathèque du pôle de http://www.inra.fr/ http://www.inra.fr/


compétence SVT de Rouen - tête, yeux et bouche - bouche
- tête, yeux et bouche - squelette externe - squelette externe
- squelette externe - 4 paires de pattes - corps rond
- nombreuses paires de articulées
pattes articulées
- 1 paire d’antennes

82 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 10

Document 2 : Extrait simplifié1 de la classification actuelle des êtres vivants


Tête et/ou bouche et/ou yeux
‡ ANIMAUX
Corps mou, coquille Corps annelé
(externe ou interne) ‡ ANNÉLIDES
‡ MOLLUSQUES

Squelette interne ‡ VERTÉBRÉS


poisson rouge
Squelette interne osseux et quatre membres ‡ TÉTRAPODES
Poils, mamelles Plumes Mains à 4 doigts
‡ MAMMIFÈRES ‡ OISEAUX ‡ AMPHIBIENS
Homme, chat, renard mésange, cygne grenouille

Squelette externe Corps rond ‡ NÉMATODES

Pattes articulées ‡ ARTHROPODES


4 paires de pattes Nombreuses
‡ ARACHNIDES paires de pattes,
1 paire d’antennes Au moins 5 paires
‡ MYRIAPODES de pattes, 2 paires
d’antennes
‡ CRUSTACÉS
3 paires de pattes, 1 paire d’antennes
‡ INSECTES

1- Identifie à quels groupes d’êtres vivants (voir le document 2) appartiennent chacun des
animaux du sol étudiés (voir le document 1). [Ra]
La limace : …………………………………………………………………………..................…………...
…………………………………………………………....................………………………………………...

Vérifie ta réponse avant de continuer.


Le ver de terre : …………………………………………………………………………..........................
…………………………………………………………....................………………………………………...
Le cloporte : …………………………………………………………………………...............................
…………………………………………………………....................………………………………………...

1. L’extrait de la classification est dit « simplifié » car les différents groupes d’êtres vivants ne sont pas tous représentés.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 83


Séquence 10 — séance 2

La lithobie : …………………………………………………………………………...............................

…………………………………………………………....................………………………………………...

L’acarien oribate : …………………………………………………………………………......................

…………………………………………………………....................………………………………………...

Le nématode : …………………………………………………………………………............................

…………………………………………………………....................………………………………………...

2- Note le nom de chacun de ces animaux dans l’extrait simplifié de la classification des
êtres vivants (document 2). [C]

Conseil : utilise un crayon à papier ; tu pourras ainsi facilement recommencer si tu te


trompes.

3- Le collembole peuple le sol et joue un rôle dans la décomposition de la matière des êtres
vivants (vu dans la séquence 9). C’est un arthropode appartenant au groupe des insectes.

a) Indique quels sont les différents attributs du


collembole. Pour cela, complète la « fiche ». [I]
Conseil : note les attributs au crayon à papier ; tu pourras
ainsi facilement recommencer si tu te trompes.
Collembole b) Place maintenant le collembole dans l’extrait simplifié
(5 mm de long environ) de la classification des êtres vivants (document 2) [C]
© Photo M. Fouchard, INRA c) Explique pourquoi le collembole, le cloporte, la
http://www.inra.fr/ lithobie et l’acarien oribate appartiennent tous au
- ....................................... groupe des arthropodes. [Ra]
- ....................................... ………………………………………………………………………
- ....................................... ……………………………………………………………………...
- ....................................... ……………………………………………………………...………
……………………………………………………………...………

Tout au long de cette année, Lucas et ses camarades de classe ont découvert de nombreuses espèces
végétales. Aidons-les à trouver la place de quelques-unes de ces espèces dans la classification
actuelle des êtres vivants.

84 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 10

Exercice 11

Replacer quelques végétaux dans la classification actuelle des êtres vivants


Observe attentivement les documents 1 et 2 puis réponds aux questions.

Document 1 : Quelques attributs caractérisant cinq espèces végétales

Polypode vulgaire
© Cned D. Bonnet
Marronnier d’Inde
- chlorophylle Grande chélidoine
© Cned K. L.
- tiges © Cned D. Bonnet
- chlorophylle
- feuilles avec des nervures - chlorophylle
- tiges
- sporanges - tiges
- feuilles avec des
nervures - feuilles avec des nervures

- graines contenues dans - graines contenues dans


des fruits un fruit

Lexique
Chlorophylle (nom
féminin) : pigment présent
dans certaines cellules des
végétaux, responsable de
leur couleur verte.
Nervure (nom féminin) :
vaisseau conduisant la
Barbule des murs Lamier pourpre
sève.
© Cned D. Bonnet © Cned D. Bonnet
Sporogone (nom masculin) :
- chlorophylle - chlorophylle
petit sac rempli de spores
- tiges - tiges (éléments microscopiques
- sporogones - feuilles avec des nervures assurant la dispersion
de certaines plantes ne
- graines contenues dans
produisant pas de fleurs).
des fruits

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 85


Séquence 10 — séance 2

Document 2 : Extrait simplifié de la classification des êtres vivants


Chlorophylle
‡ PLANTES VERTES
Tiges
Sporogones
‡ MOUSSES

Feuilles avec des nervures


Sporanges Graines
‡ FOUGÈRES Graines contenues Graines portées
dans des fruits par des cônes
‡ ANGIOSPERMES ‡ CONIFÈRES

1- Identifie à quels groupes (voir le document 2) appartiennent chacune des espèces


végétales étudiées (voir le document 1). [Ra]

Le marronnier d’Inde : …………………………………………………...............……………………..

Le polypode vulgaire : ……………………………………………………………………………………...

La grande chélidoine : ……………………………………………………………………………………...

La barbule des murs : ……………………………………………………………………………………...

Le lamier pourpre : …………………………………………………………………………………….......

2- Note le nom de chacune de ces espèces dans l’extrait simplifié de la classification des
êtres vivants (document 2). [C]

Conseil : utilise un crayon à papier ; tu pourras ainsi facilement recommencer si tu te


trompes.

3- Le pin maritime est une espèce végétale qui pousse spontanément sur les côtes atlantique
et méditerranéenne. Cet arbre peut atteindre trente mètres de haut. Ses feuilles nervurées
sont en forme d’aiguilles. Ses branches portent des cônes1 brunâtres de forme ovoïde
(voir la photographie de la fiche) qui portent les graines.

1. Cône (nom masculin) : pomme de pin.

86 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 10

a) Identifie les différents attributs du pin maritime puis


complète la « fiche » de cette espèce. [I]
Conseil : note les attributs au crayon à papier ; tu pourras
ainsi facilement recommencer si tu te trompes.

Vérifie ta réponse avant de continuer.


b) Identifie à quel groupe elle appartient. [Ra]
………………………………………………………………………
Pin maritime
© Photo de J. Pellegrino ……………………………………………………………………...
Banque nationale de photos ……………………………………………………………...………
en SVT c) Place le pin maritime dans l’extrait simplifié de la
- ....................................... classification des êtres vivants.
(document 2 page précédente). [C]
- .......................................
- .......................................
- ......................................
- .......................................

Exercice 12
La place de la paramécie dans la classification actuelle des êtres vivants

La paramécie est un organisme unicellulaire2 qui vit dans les eaux douces stagnantes (vu
dans la séance 2 de la séquence 6).
Document 1 Document 2 : Extrait très simplifié de la
classification actuelle des êtres vivants

Cellule(s)
‡ Êtres vivants
paramécie
Chlorophylle Tête et/ou bouche
Paramécies observées au ‡ PLANTES et/ou yeux
microscope optique (x 100) VERTES ‡ ANIMAUX
après coloration au rouge
neutre
http://www.clg-zola-igny.ac-
versailles.fr/

1- Dans quel groupe a-t-on placé la paramécie ? [I]

…………………………………………………………....................………………………………………...

2. Unicellulaire (adjectif) : se dit d’un organisme constitué d’une seule cellule.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 87


Séquence 10 — séance 2

2- a) Cite l’attribut utilisé pour construire ce groupe. [I]

.....................................................................................................................................

Compare tes réponses à celles du corrigé

b) D’après toi, pourquoi les scientifiques ont-ils choisi cet attribut pour créer ce groupe ? [Ra]

.....................................................................................................................................

À présent, apprends par cœur le bilan ci-dessous.

j e retiens
La classification actuelle des êtres vivants se présente sous forme de groupes emboîtés.
Chaque espèce vivante y trouve sa place.

j ’ai appris à
- extraire les informations utiles de photographies, de textes ou de tableaux (exercices 10, 11
et 12),

- placer un organisme vivant dans la classification actuelle des êtres vivants (exercices 10 et 11).

Maintenant, si tu as bien compris tout ce que tu viens de découvrir, entraîne-toi en réalisant


l’exercice qui suit. Par contre, si un exercice t’a posé problème, n’hésite pas à le faire de nouveau et
à demander de l’aide à un adulte.

88 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 10

B Exercices d’application

Exercice 13
Des êtres vivants d’un jardin à classer
Dans le jardin de Lucas, vivent de nombreuses espèces d’êtres vivants. Les « fiches » ci-
dessous en présentent quelques exemples.

Argiope fasciée Hérisson d’Europe Bourdon noir


(Le mâle mesure 5 mm de (25 cm de long environ) (2,5 à 3 cm de long)
long environ et la femelle © Photo de Joël Duvernay © Cned D. Bonnet
15 mm de long)
Médiathèque du pôle de - tête avec des yeux et une
© Photo de Joël Duvernay
compétence SVT de Rouen bouche
Médiathèque du pôle de
- tête avec une bouche et - squelette externe
compétence SVT de Rouen
deux yeux
- 3 paires de pattes
- tête
- squelette interne osseux articulées
- squelette externe
- 4 membres - 1 paire d’antennes
- 4 paires de pattes
- poils et mamelles
articulées

Pissenlit Rouge-gorge familier Pois de senteur


(20 cm de haut environ) (14 cm de long environ) (40 cm de haut environ)
© Cned D. Bonnet © Photo de Joël Duvernay © Cned D. Bonnet
- chlorophylle Médiathèque du pôle de - chlorophylle
compétence SVT de Rouen
- tiges - tiges
- tête avec une bouche et
- feuilles avec des - feuilles avec des nervures
deux yeux
nervures
- graines contenues dans
- squelette interne osseux
- graines contenues dans des fruits
des fruits - 4 membres
- plumes

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 89


Séquence 10 — séance 2

1- a) Identifie les groupes auxquels appartiennent chacune des espèces végétales étudiées
dans cet exercice en utilisant l’extrait simplifié de la classification (page suivante). [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

b) Place chacune de ces espèces dans l’extrait simplifié de la classification des êtres
vivants (située page suivante). [C]

2- a) Complète le tableau des attributs des espèces trouvées dans le jardin en indiquant
pour chacune d’elles, par une croix, la présence de ses attributs. [I]

Hérisson Rouge-gorge
Attributs Argiope fasciée Bourdon noir
d’Europe familier
Tête et/ ou
bouche et/ ou
yeux
Squelette
externe
Squelette
interne osseux
Quatre
membres
Pattes articulées
Poils, mamelles
Plumes

b) Identifie à quels groupes appartiennent l’argiope fasciée et le bourdon noir. [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

c) À quel groupe de vertébrés le hérisson d’Europe et le rouge-gorge familier


appartiennent-ils ? [Ra]

..................................................................................................................................

..................................................................................................................................

d) Ce groupe peut être divisé en deux sous-groupes. Représente, dans l’extrait de la


classification (de la page suivante), ces deux sous-groupes afin d’y classer le
hérisson d’Europe et le rouge-gorge familier. [Ra et C]

3- Il est possible de regrouper l’ensemble des six espèces étudiées.

a) Quel attribut choisirais-tu pour créer ce groupe ? Justifie (explique) ta réponse. [Ra]

..................................................................................................................................

90 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 10

b) Schématise ce groupe sous la forme d’une boîte dans l’extrait de la classification


présentée ci-dessous. [Ra et C]

Chlorophylle
‡ PLANTES VERTES
Tiges
Feuilles avec des nervures
Graines contenues Graines portées par des cônes
dans des fruits ‡ CONIFÈRES
‡ ANGIOSPERMES

Tête et/ou bouche et/ ou yeux


‡ ANIMAUX
Squelette interne
‡ VERTÉBRÉS
Squelette interne osseux, quatre membres
‡ TÉTRAPODES

Squelette externe
Pattes articulées
‡ ARTHROPODES

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 91


Sommaire de la séquence 11

t Séance 1
Cultures et élevages répondent aux besoins alimentaires de l’Homme

Matériel pour les travaux pratiques :


- Quelques aliments : pain, sucre, huile, lait, jus de fruit …
- Des bandelettes tests de glucose et une petite bouteille d’eau iodée munie d’un compte-
gouttes à acheter chez le pharmacien (si tu le peux).

t Séance 2
L’Homme maîtrise les élevages et les cultures dans le respect de l’environnement

et de la santé

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©Cned-2009
séance 1 — Séquence 11

Séance 1
Cultures et élevages répondent aux besoins
alimentaires de l’Homme

j e sais déjà
En primaire, tu as vu :
- que tes aliments proviennent des élevages et des cultures,
- qu’il faut faire des repas équilibrés et varier tes aliments.

Exercice 1
Le document 1 montre un choix d’aliments, d’origine animale ou d’origine végétale.
Certains sont des produits bruts qui proviennent directement d’une culture ou d’un
élevage. D’autres sont des produits transformés. Remplis le tableau ci-dessous. [C]

Document 1 : Aliments d’usage courant

© Cned F. Peltier

Aliments d’origine animale Aliments d’origine végétale

Aliments bruts

Aliments transformés

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 93


Séquence 11 — séance 1

j e m’interroge
La problématique de cette séance est :

Comment les aliments répondent-ils aux besoins nutritifs des Hommes ?


Contiennent-ils tous les mêmes éléments ou nutriments ?
Les aliments ont-ils tous le même rôle pour l’organisme ?

A Activités de découverte

Exercice 2
On peut mettre en évidence les constituants des aliments à l’aide de réactifs chimiques :
- L’eau iodée, de couleur orange, devient bleu-violet au contact de l’amidon (sucre lent).
On dit alors que le test est positif. (Si l’eau iodée reste orange, le test est négatif).
- Les bandelettes tests de glucose restent vertes s’il n’y a pas de sucre et deviennent de plus
en plus marron quand la teneur en sucres rapides de l’aliment testé augmente.
- La matière grasse fait des taches translucides sur une feuille de papier (on peut lire à
travers).
Si tu as pu te procurer de l’eau iodée ou des bandelettes tests, tu peux réaliser les
expériences ci-dessous. Sinon, observe bien les photos.
1ère expérience :
Verse deux gouttes d’eau iodée sur une tranche de pain (ou de pomme de terre), deux
gouttes sur un morceau de sucre, deux gouttes dans une soucoupe contenant un peu de lait
et deux gouttes dans une soucoupe contenant un peu d’huile. Le document 2 montre les
résultats des quatre tests. [Re]
Document 2 : Recherche d’amidon dans l’huile, le sucre, le lait et le pain par le test à
l’eau iodée.

© Cned F. Peltier
1- Observes-tu des tests positifs ? Si oui, le(s)quel(s) ? [I et C]
.....................................................................................................................................

94 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 11

2- Rédige une conclusion indiquant quels sont les aliments qui contiennent de l’amidon et
ceux qui n’en contiennent pas. [Ra et C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

2e expérience :

Trempe une bandelette test dans du lait, une autre dans du jus de fruit et une troisième dans
de l’huile (document 3). [Re]

Document 3 : Recherche de sucres rapides dans le jus d’orange, le lait et l’huile avec des
bandelettes tests. À droite, on voit une bandelette test avant son utilisation.

© Cned F. Peltier

1- Qu’observes-tu ? [I et C]

.....................................................................................................................................

2- Le lait contient-il des sucres rapides ? [Ra]

.....................................................................................................................................

3- L’huile contient-elle des sucres rapides ? [Ra]

.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 95


Séquence 11 — séance 1

3e expérience :

Prends une feuille de papier écrite d’un côté ; verse à trois endroits de la feuille espacés
de quelques centimètres : une goutte de jus de fruit (ou d’eau), une goutte d’huile et une
goutte de lait entier ou demi-écrémé. Observe les résultats (document 4). [Re]

Document 4 : Recherche de matières grasses dans le lait, l’huile et le jus d’orange.

© Cned F. Peltier

1- Observes-tu une tache translucide dans les trois cas ? [I]

.....................................................................................................................................

2- À partir de cette observation, rédige une phrase de conclusion indiquant dans quels
aliments on peut trouver des matières grasses. [Ra et C]

.....................................................................................................................................

Savoir faire une conclusion à partir de plusieurs observations :

Rédige ci-dessous une phrase simple pour citer les constituants du lait mis en évidence
dans ces expériences. [C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

96 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 11

Exercice 3
La loi oblige le fabricant à indiquer ce que contiennent les produits commercialisés. Il doit
aussi faire mention de la valeur énergétique du produit (en kilojoules, kJ, ou kilocalories,
kcal).
Document 5 : Constituants et apports énergétiques d’aliments

Céréales mélangées

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 97


Séquence 11 — séance 1

Lait demi-écrémé

98 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 11

1- Note dans le tableau ci-dessous les teneurs en glucides, lipides et protéines des différents
aliments, ainsi que leur valeur énergétique. Complète les quatre phrases proposées. [C]

Valeur
Quantité de nutriments pour 100 grammes
Aliment énergétique pour
d’aliment (en grammes/100 grammes d’aliments)
analysé 100 g d’aliment
glucides protéines lipides (en kJ)
Céréales
mélangées
Cœurs
d’artichauts
en boîte
Chocolat
noir
Gaufres au
miel
Gésiers
confits
Lait
demi-écrémé
Lentilles
vertes sèches
Yaourt au lait
de brebis

L’aliment le plus riche en glucides est …………………………………………………………………..

L’aliment le plus riche en lipides est ………………………………………...…………………………..

L’aliment le plus riche en protéines est …………………………………………………………….……

L’aliment le plus énergétique est …………………………………………………………………..........

2- Tu as dû t’apercevoir que plusieurs étiquettes indiquent une précision sur les glucides.
Par exemple, l’étiquette des céréales indique : « glucides : 75,7 g, dont 6,6 g de sucres ».
« Sucres » désigne alors les sucres rapides au goût sucré. En effet, les glucides
comprennent les « sucres non sucrés » (ou sucres lents) et les « sucres sucrés » (ou sucres
rapides).

Indique ci-dessous quel est l’aliment qui contient le plus de sucres rapides et qui a donc le
goût le plus sucré. [I]

.....................................................................................................................................

3- Certaines étiquettes indiquent la présence d’autres constituants des aliments. Recopie


leurs noms ci-dessous. [I]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 99


Séquence 11 — séance 1

j e retiens
Les aliments consommés par l’Homme répondent à ses besoins nutritifs.
La plupart des aliments contiennent, en quantités variables, plusieurs constituants :
- Des protéines qui assurent une bonne croissance,
- Des glucides, dont les sucres rapides, au goût sucré, qui apportent de l’énergie
immédiatement utilisable et les sucres lents (contenant de l’amidon) qui donnent
une énergie utilisée par le corps sur plusieurs heures,
- Des lipides (ou matières grasses) qui sont très énergétiques,
- De l’eau,
- Des vitamines qui sont indispensables en très petites doses,
- Des sels minéraux.
Notre alimentation doit être variée et équilibrée. Les légumes secs contiennent autant,
voire plus, de protéines que la viande, le poisson ou les œufs.

Pour en savoir plus

Les familles d’aliments

Si tu cherches sur Internet, tu trouveras plusieurs façons de classer les aliments :

- Selon leur richesse en glucides, lipides ou protéines.

- Selon leur rôle :

- aliments bâtisseurs, riches en protéines et/ou en calcium, qui permettent la croissance

et l’entretien du corps ;

- aliments énergétiques qui fournissent l’énergie nécessaire au fonctionnement des

cellules (glucides et lipides) ;

- aliments protecteurs, riches en vitamines qui favorisent le développement de

l’organisme en le protégeant des maladies.

- Selon la quantité à consommer par jour : pyramide des aliments, avec en haut les

aliments à limiter et en bas, ceux à consommer « sans modération » (ou presque !).

La numérotation des familles peut donc changer selon la classification choisie et le site

consulté.

100 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 11

Tu trouveras dans le document suivant un regroupement de ces classifications :


Document 6 : Regroupement des classifications

Nombre de
6 Familles • Principaux constituants
9 Sous-familles portions par
d’aliments • Rôles principaux
jour
Famille 1 Viande, œufs, • Apportent des protéines animales
1 ou 2 fois par
Viande, poissons, • Permettent la croissance et l’entretien du
jour
poissons crustacés… corps : aliments bâtisseurs
• Apportent des protéines animales et du
Famille 2
Lait, fromages, calcium Une portion à
Lait et produits
yaourts… • Assurent la bonne croissance du squelette chaque repas
laitiers
et des dents : aliments bâtisseurs
• Contiennent des fibres, des sels minéraux,
de la vitamine C
Frais, crus Une portion à
• La vitamine C protège des maladies :
(entiers ou en jus) chaque repas
Famille 3 aliments protecteurs
Fruits et • Les fibres assurent un bon transit intestinal
légumes • Riches en fibres (transit intestinal)
• La cuisson détruit les vitamines et Une portion à
Cuits
appauvrit chaque repas
en sels minéraux
Féculents : • Contiennent des sucres lents (amidon) et
- céréales : pâtes, apportent de l’énergie pendant plusieurs
pommes de terre, heures : aliments énergétiques
pain, céréales… Une portion à
Famille 4 - légumes secs : • Contiennent des protéines végétales (en chaque repas
Féculents, lentilles, pois, moyenne 15 % pour les céréales et 25 %
légumes secs et haricots secs… pour les légumes secs) : aliments
sucreries bâtisseurs
Sucreries : sucre,
• Très riches en sucres rapides À consommer
confitures, miel,
• Aliments énergétiques, impeccables pour très
bonbons, sirops,
les « petits coups de barre » modérément !
sodas…
Graisses animales : • Contiennent des lipides et des vitamines
À limiter
beurre, saindoux • Aliments énergétiques
Famille 5 • Contiennent des lipides et des vitamines
Graisses Graisses végétales : (La meilleure source de gras est l’huile
À limiter
huiles, margarines d’olive)
• Aliments énergétiques
Eaux, tisanes, À volonté
Famille 6
boissons non • Seule l’eau est indispensable ! (environ un
Boissons
sucrées… litre par jour)

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 101


Séquence 11 — séance 1

Un petit déjeuner équilibré

Le petit déjeuner doit apporter 25 % des apports énergétiques de la journée ; il est


indispensable pour être en forme physique et intellectuelle pendant la matinée !

Un petit déjeuner équilibré doit comporter :

- une boisson afin de réhydrater le corps qui a transpiré pendant la nuit ;


- un produit laitier qui apporte des protéines et du calcium ;
- des céréales pas trop sucrées ou du pain qui apportent les sucres lents ;
- un fruit ou un jus de fruit, pour la vitamine C (qui rend plus résistant aux
micro-organismes) et les sucres rapides.

Si tu peux prendre tranquillement ton petit-déjeuner (minimum un quart d’heure), tu


commenceras la journée d’un bon pied ; tu travailleras mieux et tu seras plus résistant !

Des boissons trop sucrées : les sodas

Un soda est une boisson sucrée généralement gazeuse, composée d’eau, de sucre et d’extraits
de plantes ou d’aromes de synthèse. Un anglais a inventé la première limonade vers 1770 et le
soda au cola a été inventé par un pharmacien américain : c’était alors un médicament !

En quelques décennies, les sodas sont devenus omniprésents ; notre consommation est
passée de 8 litres en 1950 à 40 litres en 2000 !!! Beaucoup d’adolescents les consomment
pendant le déjeuner.

Or, un litre de soda contient en moyenne 20 morceaux de sucre et une canette environ 12
morceaux !!! Ces boissons sont donc jugées en partie responsables de l’augmentation des
cas de surpoids, d’obésité et de caries dentaires et de diabète aux États-Unis et en Europe,
notamment chez les jeunes qui boivent deux fois plus de sodas que leurs parents.

Afin de faire diminuer ces problèmes, les fabricants ont inventé les sodas « light », en
remplaçant le sucre par des édulcorants de synthèse. Mais les médecins s’inquiètent, car la
consommation d’édulcorants n’est pas sans danger et doit être limitée chez les enfants. Par
ailleurs, nos cellules ont besoin de « vrai » sucre pour fonctionner ; le cerveau ne se laisse pas
tromper par le faux sucre qui n’est d’aucune utilité à nos cellules. Donc le cerveau commande
la faim et l’enfant mange ainsi double ration d’aliments. Pour les médecins, il aurait mieux
fallu baisser la quantité de sucre dans le soda pour déshabituer les enfants au goût sucré.
L’éducation au goût se fait dès la naissance !

Mais il y a plus inquiétant : les dernières études montrent que les enfants consommant
trop de sodas présentent une fragilisation des os. En effet, les acides enlèvent le calcium du
squelette.

Tu peux consulter sur Internet les sites consacrés aux sodas. On y parle aussi de l’impact de leur fabrication
sur les réserves d’eau, surtout dans des pays comme l’Inde.

102 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 11

B Exercices d’application

Exercice 4
Nos aliments doivent couvrir nos besoins nutritifs. Les nutritionnistes ont calculé
les doses de nutriments qu’il faut consommer chaque jour : ce sont les AJR (apports
journaliers recommandés). Le graphique ci-dessous indique les besoins journaliers d’un
enfant en glucides, lipides et protéines.
besoins journaliers
(en grammes)

400

300

200

100

glucides lipides protéines

1- Lis le graphique et complète les phrases ci-dessous : [I]


- La quantité de protéines recommandée par jour est ………………………………………………..
- La quantité de glucides recommandée par jour est ………………………..………………………..
- La quantité de lipides recommandée chaque jour est ……………………………….……………..
2- Les gaufres au miel du document 5 contiennent chacune 3,8 g de protéines. Il faudrait
donc manger presque 24 gaufres par jour pour se procurer 90 g de protéines !... En
utilisant les données du document 5 de l’exercice 3 (regarde le corrigé si tu n’as pas
trouvé), calcule la quantité de lentilles qu’il faudrait manger en une journée pour se
procurer 90 grammes de protéines. Détaille ton calcul. [Ra]
Un peu d’aide : voici le calcul pour les gaufres :
Si 1 gaufre contient 3,8 g de protéines, alors il faudra manger :
1
x 90 = 23,7 gaufres, pour se procurer 90 g de protéines.
3,8
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
3- Même question pour les céréales : combien de grammes de céréales faudrait-il manger
pour se procurer 90 g de protéines ? [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 103


Séquence 11 — séance 1

Exercice 5

Un petit déjeuner équilibré !

Voici trois petits déjeuners. Un n’est pas équilibré ; deux sont équilibrés mais un seul des
deux est « parfait ».

- Petit déjeuner n° 1 : croissant fourré au chocolat, raisin, thé

- Petit déjeuner n° 2 : pain beurré confiture, yaourt, orange pressée

- Petit déjeuner n° 3 : pain beurré confiture, yaourt, pomme

Complète les phrases suivantes : [Ra et C]

1- Le petit déjeuner non équilibré est le n° …… car ................................................................

.....................................................................................................................................

2- Le petit déjeuner n° ……… est équilibré, mais pas parfait car ………………….…………………

.....................................................................................................................................

Autant de pays, autant de petits déjeuners ! Les anglais rajoutent un œuf au bacon, les allemands
de la charcuterie, les norvégiens du poisson…

Exercice 6
Le petit déjeuner classique ne comporte pas toutes les familles d’aliments. Mais un
déjeuner équilibré doit, lui, comporter un élément de chaque sous-famille d’aliments. En
te servant du document 6, établis deux menus de midi équilibrés.

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Exercice 7
Voici une liste d’aliments. Colorie en rouge les noms des aliments riches en protéines, en
vert les noms des aliments riches en amidon, en bleu les aliments riches en sucres rapides
et en jaune les noms des aliments riches en lipides. Ne colorie pas les autres. Tu peux
t’aider en regardant les étiquettes d’aliments présents chez toi. [Ra et Re]

Beurre, biscottes, confiture, côtelette d’agneau, crème chantilly, haricots rouges, haricots
verts, maïs, margarine, miel, raisin, riz, salade verte, saumon, pâtes.

104 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 11

Exercice 8

Quelle partie d’une plante consommes-tu ?

Enquête autour de toi, sur internet, au marché… Voici une liste de végétaux. Recherche
quelles sont les parties de la plante que tu manges : la racine, la tige, la feuille, le
bourgeon, la fleur, le fruit, la graine, le tubercule, le bulbe (tu les as étudiés dans les
séquences 2 et 3). [I]

Artichaut, asperge, carotte, céleri branche, chou de Bruxelles, chou rouge, cornichon,
haricot blanc, haricot vert, oignon, petit pois, pomme de terre, radis, salade verte, tomate.

Complète le tableau ci-dessous.

Partie du végétal Aliment


racine
tige
feuille
bourgeon
fleur
fruit
graine
tubercule
bulbe

j ’ai appris à
- M’informer à partir d’une photo, d’un document.

- Extraire des informations utiles d’un tableau de données.

- Formuler une observation, une conclusion.

- Exprimer une réponse sous forme de tableau.

- Définir les mots glucides, lipides, protéines.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 105


Séquence 11 — séance 2

Séance 2
L’Homme maîtrise les élevages et les cultures
dans le respect de l’environnement et de la santé
Document 7 : La culture du maïs chez les Huastèques1.

© Bridgeman Art Library, Rivera, Diego (1886-1957)


image n° BAL 200449

j e sais déjà
Les premiers Hommes étaient cueilleurs-chasseurs : ils prélevaient leur nourriture dans le
milieu. Si le milieu de vie s’épuisait, les Hommes partaient ailleurs.
Cela fait environ 9 000 ans que l’Homme est devenu agriculteur et éleveur. Depuis, il n’a
cessé de chercher à améliorer sa production alimentaire, en quantité et en qualité.

L’Homme consomme des aliments provenant des cultures et des élevages.

j e m’interroge
Posons la problémtique du chapitre :

Comment l’Homme conduit-il une culture ou un élevage ?


Comment l’Homme peut-il améliorer les cultures et les élevages tout en préservant
l’environnement, la qualité des aliments et la santé des consommateurs ?
1. Huastèque : amérindien du Mexique, période précolombienne.

106 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 11

A Activités de découverte

Exercice 9

La culture du blé

Le blé est une des céréales les plus cultivées dans le monde. Le texte suivant explique ce que
doit faire le cultivateur au cours de l’année dans son champ de blé.

Cultivé dans les régions tempérées, le blé est une plante annuelle. Le blé d’hiver est semé
en novembre. Il pousse à 10 centimètres de haut et ne change plus de taille jusqu’à la fin
de l’hiver. En Janvier, le blé est au stade « 3-4 feuilles ». En avril, des bourgeons se forment
à la base de la plantule et donnent des pousses : les talles. Une talle primaire donne ainsi
des talles secondaires qui s’enracinent : le tallage augmente donc le nombre des épis. Le
blé entre en phase de croissance en mai et l’épiaison se produit en juin. Puis le grain mûrit :
il durcit et prend une couleur jaune brillant ; il sera récolté en août, temps des moissons.
En octobre, le cultivateur labourera son champ préparant ainsi la terre pour les semis
suivants.

Le schéma ci-dessous représente les étapes décrites dans le texte.

1- Place dans le « camembert » les principales étapes de la culture du blé. [I et C]

2- Quel est l’intérêt du tallage ? [Ra]

.....................................................................................................................................

3- Comment s’appelle la récolte du grain ? [I]

.....................................................................................................................................

4- Cherche la définition du mot « semis » : [I]

.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 107


Séquence 11 — séance 2

Exercice 10
L’amélioration des cultures grâce à l’utilisation d’engrais
L’utilisation d’engrais permet d’accélérer la croissance des plantes et d’améliorer les
rendements agricoles. En France, entre 1960 et 2000, les rendements sont passés de 2,5 à
7 tonnes par hectare.

Les engrais étant chers, un cultivateur a voulu tester l’efficacité de différentes doses
d’engrais sur plusieurs de ses champs de maïs. Il a indiqué ses résultats sur la courbe
ci-dessous qui montre l’évolution du rendement en fonction de la quantité d’engrais
utilisée.

rendement (t/ha)

4 + +
+
3

2 +
1
+

0
0 50 100 150 200 dose d'engrais
(kg/ha)

1- Rappelle quels sont les besoins nutritifs des végétaux chlorophylliens comme le maïs.

La plante verte se nourrit-elle 24 heures sur 24 ? (en cas de doute, tu peux revoir les exercices 8,
9, 10 de la séquence 7 de ce cours) [Sa]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Tu apprendras plus tard que ce mécanisme de nutrition des plantes vertes s’appelle la
photosynthèse et qu’il est indispensable pour l’équilibre de la planète.

2- Reporte dans le tableau suivant les rendements obtenus en fonction des doses testées. [I]

Champ n° 1 Champ n° 2 Champ n° 3 Champ n° 4 Champ n° 5


Dose d’engrais
utilisée 0 50 100 150 200
(en kg/ha)
Rendement du
champ
(en t/ha)

108 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 11

3- Quelle est la quantité d’engrais qui donne le meilleur rendement ? [I]


.....................................................................................................................................
4- Quelle est la meilleure quantité d’engrais à utiliser pour obtenir un bon rendement sans
dépenser trop ? [Ra]
..................................................................................................................................

Les engrais apportent des éléments nutritifs indispensables aux plantes pour produire de la matière
et permettent ainsi d’améliorer les rendements agricoles. Ils doivent toutefois être utilisés au bon
moment pour être assimilés au mieux par la plante. En mettre trop est parfois mauvais pour le
végétal qui s’épuise.

Exercice 11
Sélection et amélioration des variétés par croisements

Dès l’Antiquité, l’Homme a fait de la sélection quand il a commencé à comparer le goût, la


taille, la vitesse de croissance des variétés végétales qu’il cultivait et des races animales qu’il
élevait. Il a alors commencé à « sélectionner » les meilleures variétés et en a délaissé d’autres.

Puis les agriculteurs et les chercheurs ont eu l’idée de « marier » deux variétés ou deux races
ayant chacune des qualités.
Prenons un exemple avec les porcs.
Le tableau ci-dessous présente les qualités des porcs européens et celles des porcs chinois :

Porc demi-sang
Critère observé Porc européen Porc chinois
chinois
Vitesse de la
Rapide Lente Bonne
croissance
Âge de la
6 à 8 mois 2 à 4 mois 3 à 4 mois
reproduction
Nombre de petits
10 à 11 14 à 18 15 à 17
par portée
Bien proportionnée, Bien proportionnée,
Aspect de la carcasse Difforme, grasse
peu grasse moyennement grasse
Qualité et goût de la
Moyenne Excellente Bonne qualité
viande
1- Un peu de vocabulaire porcin ! Cherche dans un dictionnaire comment s’appelle : [I]
a) Le porc mâle : ……………………...........................................……………………………………
b) Le porc femelle : …………............…………............…………............…………......................
c) Le petit du porc : …………............…………............…………............………….....................
2- Cite deux qualités des porcs chinois : [I]
.....................................................................................................................................
3- Cite deux qualités des porcs européens : [I]
.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 109


Séquence 11 — séance 2

4- Pourquoi le croisement entre un porc mâle européen et un porc femelle chinois est-il
intéressant ?
[Ra]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Pour la petite histoire : le troupeau porcin chinois est le premier du monde avec 350 millions
de bêtes, 20 fois plus que la France ! Le porc est élevé en Chine depuis 7000 ans ; c’est un des
élevages les plus vieux du monde.

Les animaux issus d’un mélange de races ont souvent des qualités supérieures à la moyenne des
deux parents.

Exercice 12

Cherche dans le dictionnaire la définition des mots suivants : [I]

insecticide : ....................................................................................................................

.....................................................................................................................................

fongicide : ......................................................................................................................

.....................................................................................................................................

pesticide : .......................................................................................................................

.....................................................................................................................................

herbicide : ......................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Il existe des insecticides chimiques et des insecticides biologiques. Il en est de même pour les
fongicides, pesticides et herbicides. La lutte biologique ne pollue pas et préserve la biodiversité.

- On peut utiliser des prédateurs du parasite :


- la larve de coccinelle mange les pucerons,
- une guêpe (l’encarsia) mange les larves d’un papillon nuisible (l’aleurode),
- une autre guêpe (le trichogramme) pond ses œufs dans les larves d’un papillon ravageur
du maïs (la pyrale du maïs).

- On peut installer des pièges odorants pour capturer seulement l’espèce nuisible.

110 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 11

j e retiens
L’Homme améliore la production de ses cultures (et donc la quantité de ses
aliments) en utilisant des engrais chimiques. S’ils sont mal ou trop utilisés, les engrais
peuvent nuire à la plante elle-même, polluer l’environnement et nuire à la santé des
consommateurs.
L’éleveur cherche aussi à améliorer la qualité de l’alimentation donnée à ses bêtes et les
conditions sanitaires de ses élevages.
Les chercheurs sélectionnent les végétaux et les animaux d’élevage en réalisant des
croisements entre individus présentant des qualités transmissibles à leurs descendants :
bonne vitesse de croissance, qualité du goût, résistance aux maladies…
L’Homme se débarrasse des parasites animaux et végétaux des cultures en utilisant des
pesticides (herbicides, fongicides, insecticides …) : c’est la lutte chimique.
Il peut aussi utiliser des méthodes biologiques : prédateurs des parasites, pièges
sensoriels…, qui ne tuent que l’espèce nuisible, préservant ainsi la biodiversité.

C Exercices d’application

Exercice 13
Voici trois étiquettes de barquettes de poulet achetées dans un supermarché.

Document 7 : Étiquettes de barquettes de filets de poulet.


(élevage en batterie signifie élevage dans un bâtiment ; OGM signifie organisme génétiquement modifié)

n° 2

n° 1

n° 3

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 111


Séquence 11 — séance 2

1- Remplis le tableau ci-dessous en te servant des indications des étiquettes. [I]

Type et durée Type de nourriture Prix du kilo de


Étiquettes
d’élevage des poulets poulet
n° 1

n° 2

n° 3

2- Que mange un jeune poulet à l’état sauvage ? [I]

.....................................................................................................................................

3- Quel est le type d’élevage qui respecte le mieux l’animal et donnera une viande de bonne
qualité ? Justifie ta réponse. [Ra]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

4- Certains éleveurs donnent des farines animales (et donc des protéines animales) à leurs
poulets ? Pourquoi ? Utilise les trois questions suivantes pour t’aider dans ta réponse.
Reporte-toi à la séance 1. [Ra et Sa]

Les farines animales contiennent-elles davantage de glucides que les céréales ? ..............

Y a-t-il plus de protéines dans les farines animales et les poulets grandissent-ils plus
vite ? ...........................................................................................................................

Les protéines animales contenues dans ces farines sont-elles plus énergétiques que les
protéines des céréales ? ................................................................................................
.....................................................................................................................................

Exercice 14

Pour augmenter les rendements, certaines plantes sont parfois cultivées en serres éclairées
20 heures par jour ! Pourquoi ? (tu as étudié ce point dans la séance 2 de la séquence 7). [Sa]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Exercice 15

Le blé est une plante à fleurs. Comme toutes les plantes à fleurs, le blé produit un fruit :
le grain de blé ; il renferme donc la graine, qui donnera la farine. Chez le blé, la graine
remplit tout le fruit ; c’est donc le fruit entier qui est utilisé comme semence.

112 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 11

Le schéma ci-dessous représente une coupe de grain de blé.

1- Les annotations de ce schéma sont mal présentées. Indique ci-dessous pour quelles
raisons ce schéma est mal légendé (tu peux trouver plus de quatre raisons si tu regardes
bien !) : [C]
a) ....................................................................................................................................
b) ....................................................................................................................................
c) ....................................................................................................................................
d) ....................................................................................................................................
2- Annote correctement le schéma ci-dessous avec les légendes du premier schéma : amande,
enveloppe, germe. [C]

Si tu n’y arrives pas, revois l’annexe 1 du livret 1.

Exercice 16
Un cultivateur produit des rosiers et a des ruches. Il fabrique de la confiture de pétales de
rose et vend son miel. Voulant lutter contre les pucerons qui envahissent ses rosiers, il a
acheté un insecticide chimique efficace contre « tous les insectes rampants et volants ». Son
voisin lui conseille plutôt de se procurer des larves de coccinelle. Trouve plusieurs raisons
pour convaincre le producteur de rosiers d’utiliser les larves de coccinelle plutôt que les
insecticides chimiques. [Sa et Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 113


Séquence 11 — séance 2

Exercice 17
Deux cultivateurs installés au bord d’une rivière utilisent la même quantité d’engrais
chimiques dans leurs champs de maïs. Le premier a utilisé toute la surface du champ
pour ses cultures, le second a laissé une bande naturelle de 10 mètres entre son champ
et la rivière, comme le montrent les schémas ci-après. On dose les nitrates dans les deux
rivières.

rejet de nitrates dans la rivière


rejet de nitrates dans le sol
absorption de nitrates par la bande herbeuse
1- Quelles sont les doses de nitrates trouvées dans chacune des deux rivières ? [I]
rivière sans bande herbeuse : .............................................................................................
rivière avec bande herbeuse : ............................................................................................
2- Comment les nitrates se sont-ils retrouvés dans les rivières ? [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
3- Quel est le rôle de la bande herbeuse mis en évidence ? [Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
Pour aller plus loin
Tu peux t’amuser à faire une culture de radis, de carottes…
Tu peux faire germer des graines de lentilles et manger les pousses en salade. Elles sont pleines
de sels minéraux et d’oligoéléments bons pour la santé !

114 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 11

le coin des curieux

Les céréales sont la base de l’alimentation humaine depuis toujours.


Les quatre céréales les plus cultivées dans le monde sont, dans l’ordre : le riz, le maïs, le blé,
l’orge. Chacune a une production comprise entre 600 et 550 millions de tonnes par an.
En cinquième position, on trouve le sorgho, avec 70 millions de tonnes par an. Il y a aussi
l’avoine, le mil, le millet, le seigle…
Cultivé à 92 % en Asie, le riz nourrit un tiers de la population mondiale, avec plus de
600 millions de tonnes produites par an.
Pour l’alimentation, on utilise les graines telles quelles (riz, blé…) ou on les transforme en
farine, pâtes, semoule (couscous)…
Certaines de ces céréales sont vendues en supermarché. On trouve aussi des mélanges tout
faits de différentes céréales « exotiques » ou rustiques. Essaie-les ! Les goûts sont surprenants
et cela change des pâtes et du riz !
En ce qui concerne le quinoa (qui est à la mode), ce n’est pas une céréale… Il s’agit de graines
d’une plante voisine de l’épinard !!!... Mais aucune crainte si tu détestes ce légume, les graines
ont un goût un peu sucré qui est délicieux !

Document 8 : Mélanges de céréales existant dans le commerce.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 115


Séquence 11 — séance 2

Exercice 18
Agriculture biologique et agriculture raisonnée
L’agriculture intensive exige l’utilisation de pesticides et engrais chimiques qui ont
plusieurs inconvénients :
- Ils tuent les insectes pollinisateurs, ce qui empêche la production des fruits.
- Ils s’infiltrent dans le sol et polluent les nappes phréatiques, avant de se retrouver à la
mer.
- Ils contaminent donc toute la chaîne alimentaire, des végétaux aux animaux.
- Cela provoque des problèmes de santé chez les humains. On constate par exemple de
plus en plus d’allergies.
L’agriculture biologique propose des alternatives aux produits chimiques :
- lutte biologique : prédateurs des parasites, pièges ciblés… ;
- utilisation d’engrais naturels (fumier), en quantités plus faibles et seulement si la plante
en a besoin ;
- techniques de cultures ancestrales :
- association de deux cultures, dont l’une repousse les parasites de l’autre ;
- rotation des cultures : un insecte arrêtera de proliférer si la plante qu’il appréciait
n’est plus cultivée mais remplacée par une autre qui le fait fuir.
- assolement triennal : la terre est cultivée deux années de suite avec des cultures
différentes (plus ou moins gourmandes en engrais) et se repose la troisième année ;
cela lui permet de se recharger naturellement en sels minéraux.
Le problème est que les rendements de l’agriculture biologique sont trop faibles pour
répondre aux besoins croissants de la population.
D’où l’idée d’une agriculture raisonnée ! On emploie les techniques de l’agriculture
biologique et on utilise raisonnablement les produits chimiques quand les méthodes bio
ne suffisent pas. Cela semble être un bon compromis.
Le tableau ci-après résume les principes des trois agricultures et donne un exemple des
rendements obtenus pour la culture du maïs avec les trois méthodes sur des parcelles
comparables.

Agriculture intensive Agriculture biologique Agriculture raisonnée


Apports d’engrais Apports d’engrais
naturels adaptés aux adaptés aux besoins
Apports importants
Fertilisation du sol besoins de la plante. de la plante ; engrais
d’engrais chimiques
Engrais chimiques chimiques s’ils sont
interdits nécessaires.
Lutte biologique et
Produits chimiques utilisation de produits
Protection des Pesticides, insecticides…
interdits, lutte chimiques si les
cultures chimiques
biologique méthodes bio sont
insuffisantes
Impact sur Pollution des sols et de Préservation de
l’environnement et la l’eau. Risques pour la l’environnement et de la Impact modéré
santé santé biodiversité
rendement obtenus
sur une culture de 8 tonnes/ha 4 tonnes/ha 7 tonnes/ha
maïs

116 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 11

Devant la course aux rendements et aux productions sous serre toute l’année, une
remarque semble tout de même s’imposer…

Et si on retrouvait le plaisir simple des cultures « de saison » : pas de fraises en hiver en


France, mais des pommes…

Et si on réapprenait à utiliser les bonnes vieilles recettes de jadis pour lutter contre les
limaces du jardin (un peu de gros sel, des coupelles de bière) …

Et si on se souvenait qu’il est mauvais pour la santé de manger trop de viande…

Bref, un peu de bon sens !

Cherche auprès des personnes de ton entourage (ou sur Internet) des « trucs de grand-
mère » biologiques, simples et pas chers pour lutter contre les pucerons, les fourmis, les
limaces, les mauvaises herbes…, pour apporter de l’engrais aux plantes. Inscris-les ci-
dessous.

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© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 117


Sommaire de la séquence 12

t Séance 1
L’obtention d’aliments par transformations biologiques

- Mettre en évidence la transformation de la farine en pain

t Séance 2

L’amélioration des transformations biologiques

Matériel pour les expériences :

- De l’eau, de la farine, de la levure de boulanger

- Du lait, un yaourt

- Un ballon à gonfler

- Un alcootest (si tu peux t’en procurer un en pharmacie)

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séance 1 — Séquence 12

Séance 1
L’obtention d’aliments par transformations biologiques

j e sais déjà
Quand tu vas faire les courses, tu peux constater qu’il y a l’embarras du choix en ce qui
concerne les yaourts, les fromages, les pains. Deux yaourts de la même marque peuvent
avoir des goûts très différents selon la recette utilisée par le fabricant.

Exercice 1

Retrouver l’origine des aliments achetés.


Relie les aliments avec ce qui les a produits
Cidre • • Tomates
Ketchup • • Poule
Œuf • • Pommes
Pain • • Blé
Pâtes • • Betterave à sucre
Sucre • • Poisson
Surimi • • Chèvre
Yaourt • • Canne à sucre

Les produits des cultures et des élevages subissent des modifications.


L’Homme a cherché depuis les débuts de l’agriculture à conserver ses aliments et à les
modifier. C’est en essayant diverses méthodes qu’il a découvert (souvent par hasard !)
beaucoup de techniques encore utilisées aujourd’hui.
En Russie, on conservait les aliments dans la glace, en Grèce dans l’huile d’olive, au bord de
la mer dans le sel…
Il existe ainsi des traitements physiques, chimiques ou biologiques des aliments.
Parfois, on peut associer deux modes, une de transformation et une de conservation.

Transformations
Transformations physiques Transformations chimiques
biologiques
Congélation Conservation dans le sel Action de micro-
Cuisson (saumure), le sucre, la organismes (levures,
Fumage graisse, l’huile, le vinaigre moisissures) : fermentation
Mise en conserves ou l’alcool
Séchage Salage
Traitement UHT(*)

(*) UHT = Ultra Haute Température : on porte l’aliment à 140-150 °C pendant 3 à


4 secondes et on le refroidit très vite pour ne pas détruire les vitamines.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 119


Séquence 12 — séance 1

Exercice 2
Quelles transformations ?
Voici une liste de transformations subies par des aliments bruts. Indique pour chaque
aliment les modifications subies et s’il s’agit d’une transformation physique, chimique
ou biologique. Tu peux chercher sur les étiquettes, demander à quelqu’un de t’aider ou
chercher sur Internet. [Ra et I]
Canard devenu confit de canard : …………………………………………………………………..…..
Carottes en boîtes : ………………………………………………………………………………………….
Cuisse de porc devenue jambon blanc : ………………………………………………………………..
Cuisse de porc devenue jambon cru : …………………………………………………….…………....
Farine devenue pain : ……………………………………………………………………………………….
Fraises devenues confiture : ……………………………………………………………………………....
Lait mis en brique : …………………………………………………………………………..………………
Poissons divers devenus surimi : ……………………………………………………………………..…..
Saumon devenu tranches de saumon fumé : …………………………………….……………………

j e m’interroge
Voici la problématique de la séance.

Comment peut-on obtenir du pain à partir de la farine de blé ? Du yaourt à partir du lait ?
Le programme prévoit de ne traiter qu’une des deux transformations. Nous te présentons les deux ; tu
choisiras toi-même laquelle tu veux traiter.
Si tu veux travailler sur le pain, fais les exercices 3 et 4.
Si tu veux étudier le yaourt, fais l’exercice 5.
Dans les deux cas, fais tous les autres exercices !!

Quel sont les mécanismes responsables de ces transformations ?


Dans cette séquence, nous n’étudierons que les méthodes de transformations biologiques, c’est-à-dire
les transformations réalisées par des micro-organismes vivants.

Comment l’Homme a-t-il découvert ces méthodes ?

A Activités de découverte

Exercice 3
Depuis quand fait-on du pain ?
L’Homme cultive le blé et fabrique de la farine depuis 9 000 ans. Il a ensuite inventé la
« galette », mélange d’eau et de farine, mangée sèche ou trempée dans la soupe. Cette
galette toute plate n’est pas encore du pain à la mie bien gonflée ! On parle d’un pain
« azyme ».

120 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 12

Pour que le pain gonfle, il faut la présence dans la pâte à pain de levures1 vivantes.
Certains attribuent la découverte de la levure aux Égyptiens, il y a environ 3 000 ans. Ils
utilisaient l’eau du Nil pour faire la pâte et cette eau contenait des micro-organismes qui
étaient de véritables levures naturelles. C’est ainsi que les Égyptiens auraient découvert
par hasard les propriétés de fermentation2 de la levure. Comme ils ne savaient pas
pourquoi la pâte à pain « levait », ils étaient obligés de garder un peu de cette pâte, le
« pâton », pour le mélanger le lendemain à la nouvelle pâte et l’ensemencer.
Cette technique du pâton sera utilisée jusqu’au XIXe siècle, jusqu’à la découverte de
l’existence de ces ferments.
1- Cherche la définition du mot azyme dans le dictionnaire. [I]
.....................................................................................................................................
2- Où et quand a été découverte la fermentation du pain ? [I]
.....................................................................................................................................
3- Que contenait l’eau du Nil qui faisait gonfler la pâte ? [I]
.....................................................................................................................................
4- Comment les Hommes faisaient-ils pour reproduire la fermentation du pain ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Tu peux voir une photo de pain azyme à la séance 2 document 9.

Exercice 4
Je fais mon pain ! [Re]
Pour cet exercice, il te faut :
- 600 grammes de farine, 2 pincées de sel et 350 mL d’eau,
- de la levure délayée dans un peu d’eau tiède.
Déroulement de l’expérience :
Mélange la farine, l’eau et le sel. Tu obtiens une boule de pâte que tu vas séparer en
trois morceaux égaux. Suis ensuite les instructions du tableau ci-dessous.

Pâte n° 1 Pâte n° 2 Pâte n° 3


Ajout de levure non oui oui
Pétris longuement Pétris longuement Pétris longuement
et laisse reposer et laisse reposer et laisse reposer
Conditions de
3 heures à 3 heures au 3 heures à
l’expérience
température réfrigérateur (5 °C) température
ambiante (20 °C) ambiante (20 °C)

1. Levure : champignon microscopique


2. Fermentation : transformation de la pâte à pain par la levure

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 121


Séquence 12 — séance 1

Observe les photos du document 2 : elles montrent les trois pâtons obtenus après le
pétrissage (a) puis les trois pâtons après les 3 heures de repos (b).

Document 2 : Action des levures sur de la pâte à pain dans différentes


conditions.

(a)

(b)

© Cned F. Peltier

1- Dans quelles conditions la pâte à pain a-t-elle levé ? [I]

.....................................................................................................................................

2- Que peux-tu en conclure sur l’action de la levure ? [Ra et C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

3- La fermentation de la pâte par la levure a produit un gaz, le dioxyde de carbone.


Comprends-tu mieux pourquoi la pâte a levé ? [Ra]

.....................................................................................................................................

La fermentation de la pâte à pain produit aussi de l’alcool … mais il s’évapore à la cuisson !!

Exercice 5

Je fais mon yaourt ! [Re]

Pour cet exercice, il te faut :

- un yaourt du commerce (ou fait maison)

- trois pots de yaourt en verre vides

- du lait chauffé à 43 °C

122 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 12

Déroulement de l’expérience :
Mets du lait dans les trois pots de yaourt et suis les consignes du tableau :

Pot n° 1 Pot n° 2 Pot n° 3


Ajout de yaourt Oui, mélange bien Oui, mélange bien Non
Place le pot de Laisse reposer Laisse reposer
yaourt dans une 5 heures 5 heures
casserole d’eau à 43 °C à 43 °C
Conditions de
et fais bouillir 5
l’expérience
minutes ; laisse
ensuite reposer 5
heures à 43 °C
Tu peux placer les yaourts dans une yaourtière si tu en as une, ou alors les mettre au four (chauffage
minimum qui ne doit pas dépasser 50 °C) dans un plat contenant de l’eau à 45 °C.
Résultats de l’expérience :
On obtient un yaourt bien ferme seulement dans le pot n° 2. Dans les deux autres pots,
le lait est resté liquide.
1- Quelles sont les conditions permettant d’obtenir la fermentation du lait et l’obtention
d’un yaourt ? [I et Ra]
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.....................................................................................................................................
2- Le micro-organisme responsable de la fermentation du lait est le lactobacille. C’est une
bactérie. Peux-tu expliquer pourquoi elle n’a pas agi sur le lait dans l’expérience n° 1. [S et Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

La fermentation du lait produit de l’acide lactique.


Originaire d’Asie, où on le connait depuis environ 10 000 ans, le yaourt est apparu en France vers
1540 : François 1er aurait été guéri de troubles intestinaux grâce à un yaourt au lait de brebis offert
par Soliman Le Magnifique (sultan ottoman)!

j e retiens
Le lait se transforme en yaourt quand il est mélangé à des ferments lactiques.
Les ferments lactiques sont des bactéries qui transforment le sucre du lait et produisent
un acide (l’acide lactique) qui coagule le lait. Leur action dépend de la température.
L’amidon de la farine subit l’action des levures. En dégradant l’amidon, ces micro-
organismes unicellulaires du groupe des champignons fabriquent du dioxyde de
carbone qui fait gonfler la pâte.
Ces transformations du lait et de la farine sont des fermentations ; elles provoquent
toujours un dégagement de dioxyde de carbone. Certaines fermentations produisent de
l’alcool ; d’autres produisent des acides.
Les levures et les ferments lactiques assurent la transformation biologique des aliments.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 123


Séquence 12 — séance 1

B Exercices d’application

Exercice 6

Les levures
Les levures sont des champignons microscopiques unicellulaires, généralement de forme
ovale, mesurant de 0,01 mm à 0,05 mm, capables de provoquer la fermentation des
matières organiques animales ou végétales. On les a baptisées « levures » car elles étaient
capables de faire « lever » la pâte à pain. Ce nom, qui n’a rien de scientifique, leur est
resté !
Comme les autres champignons, elles se nourrissent de matières organiques vivantes ou
mortes. On les trouve en abondance dans les endroits riches en sucre (sur les fruits mûrs,
les feuilles, le nectar des fleurs…) mais aussi dans le tube digestif des animaux (donc chez
l’Homme !).
La levure la plus connue est la levure de boulanger (aussi appelée levure de bière !).
Les levures ne peuvent agir que si elles sont vivantes. Il ne faut pas les confondre avec les
« levures chimiques », préparations à base de bicarbonates destinées elles aussi à
produire du dioxyde de carbone à la cuisson, mais qui ne transforment pas l’aliment.

Document 3 : Différents levures du commerce : deux levures chimiques et deux levures


de boulanger.

Les levures sont utilisées pour la panification, l’affinage des fromages, la production de
vins, bières et alcools, la fermentation de nombreux aliments dont le lait. On sait aussi
leur faire fabriquer des antibiotiques, des vitamines, des hormones… donnés à l’Homme
pour le soigner.
1- Les levures sont microscopiques. Si tu prends une levure de 0,01 mm, combien peux-tu en
ranger côte à côte le long d’un trait de 1 mm ? [Ra]
.....................................................................................................................................
2- À quel groupe appartiennent les levures ? [I]
.....................................................................................................................................
3- Pourquoi les a-t-on appelées « levures » ? [I]
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.....................................................................................................................................
4- Est-ce que la levure chimique est vivante ? [I et Ra]
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124 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 12

Exercice 7
La fabrication du vin.
Dans l’Iliade et l’Odyssée, Homère parle de la ruse d’Ulysse qui enivra le cyclope afin de
pouvoir le vaincre ! Le vin est connu depuis 8 000 ans en Iran.
Le jus de raisin ne donne du vin que si des levures transforment le sucre du jus de raisin
en alcool : c’est la fermentation alcoolique. Il faut qu’elle soit bien maîtrisée, sinon le vin
donne du vinaigre !... La fermentation doit se faire entre 18 °C et 30 °C. Les cuves se
mettent à « bouillonner ».
Les levures sont présentes partout : dans le vignoble, dans les chais et attendent le bon
moment pour attaquer le sucre du raisin !
S’il n’y a pas assez de levure sur le raisin au moment de la récolte, le viticulteur peut en
ajouter dans ses cuves. Le type de levure choisi par le viticulteur joue un rôle capital dans
l’arôme et le goût du vin obtenus.
Un autre mécanisme, intervenant avant la cueillette du raisin, permet de modifier le goût
du raisin, et donc du vin.
Un autre champignon, le botrytis, se développe sur les grains de raisin dans certaines
conditions d’humidité et d’ensoleillement. On parle de « pourriture noble », terme
impropre puisque les grains ne sont pas pourris, mais moisis.
Le botrytis se nourrit de l’eau du raisin et y laisse le sucre, ce qui aura donc des
conséquences sur la fermentation alcoolique par les levures. Ce champignon a donc une
influence sur les arômes du vin.
Si les conditions du milieu ne sont pas bonnes (trop d’humidité, pas assez de soleil…), ce
champignon peut endommager la récolte : on parle alors de pourriture grise et le raisin
ne pourra pas être utilisé.

Document 4 : « Pourriture noble » sur du raisin

© Cned F. Peltier
1- Qui est responsable de la fermentation alcoolique du raisin ? [I]
.....................................................................................................................................
2- Que se passe-t-il pendant la fermentation alcoolique ? [I et S]
.....................................................................................................................................
3- Pourquoi les cuves bouillonnent-elles ? [Ra]
.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 125


Séquence 12 — séance 1

4- Le botrytis ne fait pas fermenter le jus de raisin. Quelle est son action ? [I]
.....................................................................................................................................
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5- Qu’est-ce qui peut expliquer qu’un même jus de raisin donne des vins aux goûts
différents ? (plusieurs raisons) [I et Ra]
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Remarque : Un aliment moisit lorsque des moisissures se déposent sur lui. Un aliment pourrit
lorsqu’il se décompose.

Par exemple : le Roquefort est moisi, mais pas pourri ! Une tomate oubliée dans le frigo finit par
pourrir sans être moisie…

Vin, cidre et champagne !

La fermentation alcoolique dégage du dioxyde de carbone. Le vigneron attend que le gaz soit parti avant de
mettre son vin en bouteille.

Mais si le producteur met le vin en bouteille avant que tout le gaz ne soit parti … il obtient du champagne !!...
Et c’est pareil pour le cidre : on met le jus de pomme en bouteille alors qu’il fermente encore. Attention à
l’ouverture de la bouteille … le gaz emprisonné ne demande qu’à faire sauter le bouchon !!...

Exercice 8
Je montre que la fermentation dégage un gaz et de l’alcool.
Tu peux très facilement réaliser l’expérience suivante. [Re]
Il te faut :
- une petite bouteille en verre ou en plastique contenant un mélange d’eau très sucrée et de
levure du commerce (environ la moitié de la bouteille),
- un petit ballon de baudruche,
- un bouchon percé (ou de la pâte à modeler pour faire un bouchon),
- un alcootest (attention, regarde bien la notice : il y a un sens d’utilisation avec un côté
pour souffler et un côté par lequel l’air peut sortir.) L’alcootest est jaune s’il n’y a pas
d’alcool ; il devient vert s’il y en a (peut-être que l’alcootest que tu auras acheté aura
d’autres couleurs ; lis bien la notice). (Tu peux faire l’expérience sans l’alcootest si tu ne peux pas
t’en procurer.)
Déroulement de l’expérience :
Plante l’alcootest dans le bouchon du côté où il faut souffler et accroche solidement le
ballon à l’autre extrémité côté « sortie de l’air ». Installe ton montage sur le goulot de la
bouteille. (Si tu n’as pas de bouchon percé, fais une boule de pâte à modeler autour de
l’alcootest et mets-la dans le goulot de la bouteille ; la pâte à modeler doit bien fermer le
goulot.)
Résultats de l’expérience :
Après 3-4 heures, observe ce qui s’est passé et réponds aux questions ci-dessous. Si tu
n’as pas pu faire l’expérience, observe bien la photo du document 3.

126 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 12

Document 5 : Fermentation de l’eau sucrée : début de l’expérience ; expérience


après 3 heures ; agrandissement de l’alcootest après 3 heures d’expérience.

© Cned F. Peltier
1- Un gaz a gonflé le ballon. Peux-tu expliquer d’où vient ce gaz ? [Ra]
.....................................................................................................................................
2- Peux-tu préciser la nature du gaz obtenu ? [Sa]
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3- Quelle est la couleur de l’alcootest à la fin de l’expérience ?
Que peux-tu en déduire ? [I et Ra]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
4- Rédige une conclusion simple pour expliquer ce qu’il s’est passé au cours de cette
expérience. [Ra et C]
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Remarque : la fermentation de la farine produit aussi de l’alcool … mais il s’évapore à la cuisson !!...
la fermentation du lait ne produit pas d’alcool, mais de l’acide lactique.
Exercice 9
Rédige une phrase avec les groupes de mots suivants : [Sa et C]
ferments lactiques / lait / transformation biologique / yaourt / êtres vivants, si tu as choisi
de travailler sur le yaourt.
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levures / pâte à pain / fermentation / vivantes, si tu as choisi de travailler sur le pain.
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© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 127


Séquence 12 — séance 1

Exercice 10
Le Nuoc-mam
Originaire du Viêt Nam, le nuoc-mâm est produit dans divers pays d’Asie du Sud-Est,
comme la Thaïlande, le Cambodge et le Laos. Il est aussi produit en Chine et même au
Sénégal.
Le nuoc-mâm est une saumure de poissons obtenue par une fermentation d’anchois
et de sel. On met 100 kg d’anchois et 15 kg de sel dans des barriques ; au bout de
trois mois, un liquide brunâtre coule des barriques ; on le récupère et on le reverse en
permanence sur la saumure pendant trois autres mois afin de concentrer les saveurs.
Au bout de cette période, le nuoc-mâm est extrait par pressage et filtrage et est mis en
bouteille. Il est utilisé à table comme assaisonnement ; il remplace le sel et constitue un
riche apport en oligo-éléments.
La qualité de nuoc-mâm dépend de plusieurs choses :
- la qualité des poissons utilisés : le meilleur nuoc-mâm est fait avec des anchois ; on peut
en faire avec d’autres poissons, des calmars ou d’autres produits de la mer.
- la durée de la macération : plus elle est longue (plus de 6 mois), plus le nuoc-mâm est
de qualité.
Les Romains fabriquaient un équivalent du nuoc-mâm, le garum, à base de poissons de rivière et de
mer.
1- Quel est l’animal qui sert à faire le nuoc-mâm ? [I]
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2- Combien de temps dure la fabrication ? [I]
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3- Quel est l’avantage du nuoc-mâm par rapport au sel ? [I et Ra]
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le coin des curieux

Un grand pas pour l’humanité : l’invention des conserves par Nicolas Appert !
Enfant d’aubergiste, Nicolas Appert devient très jeune cuisinier et confiseur. Dès 1790, il cherche
des solutions pour améliorer les modes de conservation des denrées alimentaires.
Prenant en compte plusieurs critères (modification du goût, coût important et pauvres qualités
nutritives des produits séchés, salés, fumés et confits), il est le premier à mettre au point une
méthode de conservation durable des aliments : il les stérilise par la chaleur dans des bouteilles
en verre (ou des boîtes métalliques) hermétiques.
Ce traitement thermique s’effectue à une température égale ou supérieure à 100 °C pendant
une durée variable selon la nature et la quantité de produit à traiter. Il détruit ou inactive tous les
micro-organismes susceptibles d’altérer le produit, ou de le rendre impropre à la consommation.
Nous sommes en 1795 ; Nicolas Appert vient d’inventer les « conserves ». 50 ans avant Pasteur, il
a découvert la pasteurisation, mais sans l’expliquer.
En 1802, Appert crée près de Paris la première fabrique de conserves au monde, conserves
testées par la Marine française !

128 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 1 — Séquence 12

Conscient de l’importance de sa découverte, il décide d’en faire profiter l’humanité plutôt que
de s’enrichir… Dès ce moment, sa méthode est copiée par les Britanniques qui se contentent de
l’honorer du titre symbolique de « bienfaiteur de l’humanité » !

La France a oublié Nicolas Appert (1749-1841), mais les Américains s’en souviennent puisque,
chez eux, on ne dit pas stérilisation des conserves, mais « appertisation » !

C’est aussi Appert qui inventa le bouillon en tablettes, les procédés de clarification des boissons fermentées, le
lait concentré et le premier « lait pasteurisé » (qui se conservait deux semaines en plein été !)….

Document 6 : Louis Pasteur (1822-1895)

© RMN (Musée d’Orsay / Gérard Blot / Hervé Lewandowski n° DO1986-16


Huile sur toile de Edelfelt Albert Gustaf Aristide (1854-1905)

Louis Pasteur et les fermentations

C’est en 1856 qu’un fabricant d’alcool de betterave pose à Pasteur, alors professeur de chimie à
l’université de Lille, la question qui va déclencher toutes ses recherches : « Une grande partie de ma
production devient aigre sans raison apparente. Pourquoi ? »

Louis Pasteur démontre alors que toute fermentation est due à la présence d’un micro-
organisme. Il constate que les fermentations sont différentes lorsqu’elles produisent de l’alcool
ou du vinaigre. À chaque fermentation correspond un ferment particulier.

À la suite de ses premières découvertes, il se demande d’où proviennent les micro-organismes,


agents de la fermentation. Il démontre que les micro-organismes sont apportés par l’air extérieur.
Il met alors au point, en 1865, la « pasteurisation » : stérilisation des aliments par chauffage.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 129


Séquence 12 — séance 1

Il se demande ensuite comment s’opèrent les fermentations, comment agissent les ferments
(quantité de ferment, température…). Il arrive à isoler les ferments et affine les techniques
d’ensemencement avec des doses infimes de ferment. C’est l’origine de toute la technique
microbiologique.

Pasteur applique ensuite ses méthodes à l’industrie et à l’agriculture. Il montre aux vinaigriers,
aux viticulteurs, aux brasseurs de bière… comment obtenir un vinaigre, un vin, une bière… d’une
qualité constante.

À partir de 1877, Pasteur se consacrera à l’étude d’autres micro-organismes, pathogènes ceux-là, et mettra au
point les vaccins qui l’ont rendu célèbre. Le plus fameux est le vaccin contre la rage testé en 1885 !

Pasteur fondera l’institut qui porte son nom en 1888. On y fait encore et toujours de la recherche contre les
nouvelles maladies.

le coin des curieux

Les aliments fermentés sont bons pour la santé !


Dans tous les pays, on sait depuis toujours que les aliments fermentés sont bons pour la santé.
Selon les diététiciens, il faudrait manger chaque jour des aliments fermentés, notamment les
yaourts et fromages.

Notre corps utilise les bactéries pour l’aider à digérer ses aliments et pour prévenir et combattre
les maladies. Les levures contiennent des sels minéraux, des vitamines … qui aident les cellules à
mieux fonctionner. Le médecin te prescrit des levures lorsque tu dois prendre des antibiotiques
afin de renforcer ta flore intestinale.

Les élèves du Cned vivent sur les cinq continents. Partout on trouve des aliments fermentés tels
que les olives, le yaourt (le lassi en Asie, le buttermilk en Amérique, l’ighi en Afrique du Nord…),
le pain, les fromages…

Partout on fait fermenter les légumes (choucroute, sauce soja…), les poissons (tarama), les
viandes (salami, saucisson)… pour les conserver plus longtemps sans altérer leur goût et leurs
vitamines.

Partout on fabrique des alcools (de riz, de blé, de betterave…), des vins, du vinaigre, du cidre,
des bières.

Tu peux partir à la découverte des cuisines du monde sur Internet !

130 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 12

Séance 2
L’amélioration des transformations biologiques

j e sais déjà
Tu sais qu’il existe de nombreuses variétés de pains. Les boulangers les appellent pains
spéciaux.
Tu sais que dans tous les pays, il existe de nombreux fromages faits avec le lait de chèvre, de
brebis, de bufflonne, de vache...
Dans les pays industrialisés, le rayon des yaourts occupe dix fois plus de place aujourd’hui
qu’il y a 20 ans.
Pasteur a travaillé sur les micro-organismes utiles ou pathogènes et a permis de comprendre
leur action. Plus de 95 % des microbes sont inoffensifs, voire utiles ; moins de 5 % sont
pathogènes (provoquent des maladies).

j e m’interroge
Voici la problématique de cette séance.

Quelles sont les étapes de la fabrication du pain ?


Pourquoi existe-t-il autant de sortes de yaourts ?
Les petits suisses et les fromages blancs sont-ils des yaourts ?

Note à l’attention de l’élève : comme dans la séance 1, un seul exemple sera traité. À toi de
choisir :

- Si tu veux découvrir les étapes de la fabrication du pain, réalise l’exercice 11.

- Si tu veux comprendre la diversité des produits lactés (qui viennent du lait), réalise l’exercice 12.

Quel que soit ton choix ; tu réaliseras tous les autres exercices de cette séance.

Les produits fermentés peuvent-ils contenir des micro-organismes


pathogènes. Comment faire pour les éviter ?

A Activités de découverte

Exercice 11
Les étapes de la fabrication du pain.
Elles sont quasiment identiques chez l’artisan boulanger et dans la boulangerie industrielle
d’un supermarché.
Étape 1 : le pétrissage. Le boulanger met dans son pétrin de la farine, de l’eau, du sel et de
la levure. Le pétrin tourne pendant 15 à 20 minutes ; on obtient une pâte homogène.
Étape 2 : le pointage. La pâte est mise à reposer 1 heure à 22 °C dans un grand bac. Elle
commence à gonfler : elle « pointe ».

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 131


Séquence 12 — séance 2

Étape 3 : la division. Le boulanger partage la pâte en petites boules de même poids,


appelées pâtons.

Étape 4 : le façonnage. Le boulanger donne aux pâtons la forme désirée : baguette, pain
allongé ou boule. Les pâtons sont alors déposés sur des toiles.

Étape 5 : la seconde levée ou apprêt. Les pains crus se reposent à nouveau pendant 3 à 5
heures ; ils triplent de volume.

Étape 6 : la cuisson. Avant d’enfourner les pâtons, le boulanger les « signe » : il les incise
de petits coups de couteau qui diffèrent d’un boulanger à l’autre, comme une signature. La
cuisson se fait à 250 °C. La croûte se forme. La durée de cuisson varie selon la taille et la
forme des pains (15 à 30 minutes).

Étape 7 : le défournement. L’étape est délicate : les baguettes chaudes sont fragiles !

Document 7 : Différentes étapes de la fabrication du pain dans le rayon boulangerie


d’un hypermarché.
a b

c d e

© Cned F. Peltier
De gauche à droite et de haut en bas : a - seconde levée ; b - signature du pain ;
c - pétrissage ; d - enfournement ; e - division de la pâte en pâtons par une machine.

1- Les photos du reportage ont été mises dans le désordre. Remets les lettres dans l’ordre
chronologique du déroulement des différentes étapes de la fabrication du pain. [I]

.....................................................................................................................................

2- Explique l’action de la levure sur la farine. [Sa et C]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

132 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 12

Exercice 12
Comprendre la diversité des produits grâce à la diversification des ferments lactés.
La législation des yaourts est très précise. En France, la dénomination « yaourt » ou
« yoghourt » est strictement réservée aux laits dont la fermentation est obtenue par des
bactéries lactiques Lactobacillus bulgaricus et Streptoccus thermophilus.
Les fromages blancs et les petits suisses ne font pas partie des yaourts car leur technique de
fabrication ressemble à celle des fromages.
Les deux bactéries ont deux actions différentes :
- Lactobacillus bulgaricus acidifie le milieu. Lorsque l’acidité du lait atteint un certain seuil,
les caséines (protéines du lait) coagulent et le lait « durcit ».
- Streptococcus thermophilus élabore des substances aromatiques qui vont donner au
yaourt son goût particulier.
Ces bactéries doivent se trouver vivantes dans le produit fini ; il doit y en avoir au moins
10 millions par gramme et ceci jusqu’à la date limite de consommation. C’est la raison
pour laquelle on parle du yaourt comme d’un produit vivant !
Plusieurs facteurs vont jouer sur la qualité et le goût des yaourts, ce qui explique la grande
variété trouvée sur le marché :
- la qualité du lait (vache, brebis…),
- la provenance du lait (ferme, élevage industriel),
- la nourriture donnée aux animaux (herbe, foin, aliments industriels…),
- le taux de matières grasses du lait : lait entier, demi-écrémé ou écrémé,
- la qualité des ferments et leur origine.
- le traitement du yaourt après coagulation, qui détermine sa consistance :
- le yaourt normal est ferme,
- le yaourt brassé a été brassé en cuves avant d’être mis en pots,
- le yaourt à boire est du yaourt brassé puis battu avant d’être mis en bouteilles.
- l’ajout de poudre de lait, de crème, de sucre, d’édulcorants (faux sucres), de fruits, de
céréales, d’arômes… qui ne doit pas dépasser 30 % du yaourt. On obtient ainsi des
yaourts et des laits fermentés nature, sucrés, aromatisés ou aux fruits.
Ces dernières années, de nouveaux ferments lactiques sont apparus : bifidobactéries,
Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus casei… associés ou non aux deux ferments de base
des yaourts. Mais, conformément à la réglementation, ces produits ne peuvent revendiquer
la dénomination : yaourts.
1- Quels sont les deux ferments obligatoirement présents dans un yaourt ? [I]
.....................................................................................................................................
2- Peut-on appeler yaourt un produit qui contient en plus du bifidus ? [I]
.....................................................................................................................................
3- Peut-on appeler yaourt un produit aux deux ferments de base qui contient des fruits ? [I]
.....................................................................................................................................
4- Les yaourts sont-ils stérilisés après la fermentation du lait ? [I]
.....................................................................................................................................

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 133


Séquence 12 — séance 2

5- Qu’obtiens-tu si tu secoues un yaourt « normal » ? [I et Ra]


.....................................................................................................................................
6- Donne trois raisons pour expliquer la grande diversité de goût des yaourts. [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Un pot de yaourt (125 g) contient :

- des ferments lactiques vivants, bons pour la flore intestinale,

- de la vitamine A, bonne pour la vision et la peau,

- de la vitamine D, qui aide à fixer le calcium sur les os et les dents,

- des vitamines B (B2, B12) qui aident les cellules à fonctionner,

- 155 à 210 mg de calcium, soit 10 à 15 % des AJR pour un élève de 6e,

- 4 à 6 g de protéines,

- 0 à 3 g de lipides selon que le lait est écrémé ou entier,

- 4 g de glucides pour les yaourts nature, 10 à 16 g pour les yaourts sucrés.

L’idéal serait de manger un ou deux yaourts par jour.

Exercice 13

π La sécurité alimentaire.
Tu viens de voir que beaucoup d’aliments contiennent des « bons » micro-organismes,
parfois indispensables à leur fabrication. Mais il faut éviter que les aliments ne soient
contaminés par des micro-organismes pathogènes. Il existe donc depuis longtemps
des normes et des précautions à prendre dans les élevages, les cultures, les ateliers de
transformation des aliments, le transport, les magasins où on les vend : c’est la sécurité
alimentaire.

Pour lutter contre les infections alimentaires, on a développé :


- la meilleure sélection des aliments donnés aux animaux,
- la désinfection des pis des vaches lors de la traite du lait,
- la stérilisation des camions de transport du lait, des céréales…
- la stérilisation des ateliers de transformation des matières premières,
- le port de masques, gants, tenues stériles dans les ateliers de transformation,
- la température basse dans les ateliers et sa vérification tout au long de la fabrication,

134 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 12

- la stérilisation de certains aliments avant leur mise sur le marché,


- la conservation au froid des aliments (8 °C maximum),
- le respect de la « chaîne du froid »,
- la date limite de consommation des aliments transformés (DLC).
La chaîne du froid oblige à maintenir une température constante de l’atelier au magasin.
En effet, si un aliment est à 8 °C, puis à 0 °C, puis à 5 °C, cela altère son goût et le rend
plus sensible aux bactéries.
La date limite de consommation est obligatoire en France depuis 1980 sur tous les
produits alimentaires périssables. Le produit peut être vendu jusqu’au jour de la DLC, mais
doit être retiré de la vente le lendemain de la date limite. Dès que la DLC est atteinte, le
produit est considéré comme impropre à la consommation : des micro-organismes y ont
probablement proliféré au-delà des seuils limites. Consommer un produit ayant dépassé la
DLC peut présenter des risques pour la santé, surtout s’il s’agit d’une charcuterie.
1- Comment un aliment peut-il être contaminé par une bactérie ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
2- Pourquoi est-il mauvais qu’un aliment ne soit pas conservé à température constante ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
3- Qu’est-ce que la chaîne du froid ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................
4- Pourquoi ne faut-il pas manger un aliment dont la DLC est dépassée ? [I]
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................

Remarque : Il faut faire attention aux micro-organismes (microbes), mais il faut aussi se rappeler
que dans de nombreux pays, on utilise encore les techniques de conservation ancestrales sans être
plus malade que dans les pays où il y a des réfrigérateurs et des normes strictes…

j e retiens
Le grand nombre de levures et de ferments explique les différentes fermentations
existantes et la multitude des produits obtenus.
La loi protège le consommateur et réglemente la fabrication des produits fermentés.
On ne peut pas ajouter n’importe quel ingrédient aux produits fermentés ancestraux :
cela change leur appellation.
Les fermentations utilisent des micro-organismes vivants. Il faut donc être vigilant et
éliminer les micro-organismes pathogènes qui pourraient proliférer à côté des micro-
organismes utiles. Plusieurs techniques existent :
- désinfection des produits et des installations utilisés,
- stérilisation de certains produits, comme le lait, les jus de fruits...
- respect de la chaîne du froid
- respect des dates limites de consommation.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 135


Séquence 12 — séance 2

Exercice 14
Les intoxications alimentaires.
Une intoxication alimentaire est une maladie due à l’ingestion de nourriture ou de boissons
contaminées par des micro-organismes pathogènes comme les bactéries et les virus. Il
existe également des intoxications alimentaires dues à des produits chimiques contenus en
trop grande quantité dans les aliments comme les antibiotiques ou les hormones utilisés
dans le traitement des animaux. Il faut conserver l’étiquette de l’aliment suspecté de
l’intoxication alimentaire ; elle permet de remonter à la source de l’infection.

Les infections bactériennes sont la cause la plus fréquente d’intoxication alimentaire. En


France, les agents infectieux les plus courants sont la salmonelle (64 % des infections), le
staphylocoque doré (14 %), la listéria (6 %) et le clostridium (5 %). Ces bactéries existent
partout en petites quantités ; elles ne deviennent toxiques que si elles prolifèrent trop.

La salmonelle, le staphylocoque doré et la listeria provoquent de violents vomissements et


des diarrhées, trois heures environ après ingestion de l’aliment.

Le Clostridium botulinum se multiplie dans les conserves mal stérilisées ; il produit une
puissant toxine (botulinique) paralysante qui peut tuer les personnes fragiles (bébés,
malades). On reconnait facilement une boîte de conserve infectée : son couvercle est gonflé
car le clostridium a aussi fabriqué du gaz ; un « pchitt » se fait entendre à l’ouverture.
À jeter obligatoirement !

1- Cite une bactérie pathogène. [I]

.....................................................................................................................................

2- Quels problèmes de santé provoque la listeria ? [I]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

3- Pourquoi faut-il jeter une boîte de conserve au couvercle gonflé ? [I]

.....................................................................................................................................

.....................................................................................................................................

Exercice 15

π Contrôle de toute la chaîne de production, de la vache (à la ferme) à la table du


petit déjeuner.
Le lait de ton petit déjeuner peut avoir été contaminé… En utilisant les exercices précédents,
indique quelles précautions on doit prendre tout au long de la chaîne de fabrication,
depuis la vache jusqu’à ton bol, pour éviter cela. Que faut-il donc faire : [I et Sa]

1- À la ferme ?

.....................................................................................................................................

2- Entre la ferme et l’usine ?

.....................................................................................................................................

136 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 12

3- À l’usine de mise en bouteille du lait ?

.....................................................................................................................................

4- Entre l’usine et le magasin ; entre le magasin et ta maison ?

.....................................................................................................................................

5- Dans la magasin ?

.....................................................................................................................................

6- À la maison ?

.....................................................................................................................................

Exercice 16

Traitement UHT

Le lait pasteurisé est chauffé jusqu’à 85 °C pendant 15 à 20 secondes puis refroidi


très rapidement. Il contient encore des germes : il faut donc le conserver au froid et sa
consommation est limitée à sept jours suivant le traitement. L’avantage de la pasteurisation
est de ne pas modifier le lait : propriétés, goût, vitamines, oligoéléments intacts.

La stérilisation simple consiste à chauffer le lait à une température de 115 °C pendant 15


à 20 secondes pour détruire tous les germes. La conservation du lait est donc plus longue.
Mais ce chauffage détruit les vitamines ; il peut modifier le lait et former des composés
allergisants, voire indigestes.

Lors de la stérilisation UHT (Ultra Haute Température), le lait est porté à 140 °C pendant
3 à 5 secondes. Ce procédé détruit tous les germes, mais n’a pas le temps de détruire les
vitamines et les oligoéléments. Un lait UHT peut être conservé plusieurs mois dans son
emballage intact sans être modifié.

La stérilisation UHT s’applique aux jus de fruits qui gardent ainsi leur vitamine C intacte.
À consommer dans les trois jours après ouverture, sinon la vitamine C sera détruite par l’air.

1- Que veulent dire les lettres UHT ? [I]

.....................................................................................................................................

2- Quels sont les avantages de la stérilisation UHT ? [I et Ra]

.....................................................................................................................................

le coin des curieux

A la rencontre d’une famille de micro-organismes : les Penicillium

Les Penicillium sont des moisissures (champignons microscopiques) présents dans le sol,
le compost, les graines, les céréales, les aliments… On en compte plus de 100 espèces
différentes ; une trentaine sont utiles, mais d’autres peuvent être responsables de nombreuses
dégradations et de maladies.
© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 137
Séquence 12 — séance 2

Document 8 : Penicillium roquefortii

© http://culturesciences.chimie.ens.fr

Les Penicillium roquefortii se développent à l’intérieur du fromage. Ils permettent d’obtenir


presque tous les fromages à pâte « persillée ». Selon la souche, ils sont plus ou moins verts,
plus ou moins bleus et donnent des fromages plus ou moins gras et salés.

La légende dit qu’un berger des Pyrénées, habitant le village de Roquefort, aurait découvert
par hasard cette moisissure : il avait oublié son fromage blanc de brebis dans une grotte et le
retrouva tout moisi ; ayant très faim, il le mangea tout de même, découvrant ainsi un nouveau
goût. Les premières caves de Roquefort seraient construites à cet endroit !... L’empereur
Charlemagne adorait ce fromage !

Le fromage obtenu dépend de la souche de Penicillium choisie et du lait utilisé : avec le lait de
brebis de la région de Roquefort, on obtient… du roquefort, affiné obligatoirement… dans
les caves de Roquefort ! Si les brebis sont d’une autre race ou si l’affinage se fait ailleurs, on
obtient des fromages n’ayant pas le droit de s’appeler roquefort.

Quand le Pénicillium fermente du lait de vache du Massif Central, on obtient du bleu


d’Auvergne, de la fourme d’Ambert… (voir document 10)

Les Penicillium camembertii sont blancs et se développent à l’extérieur du fromage ;


ils permettent d’obtenir tous les cousins du camembert, comme le Pont-l’Evêque, le
Coulommiers, le Brie…. C’est Marie Harel, habitant la ville de Camembert, en Normandie, qui
a amélioré la recette du fameux fromage, vers 1790.

Deux autres Penicillium, Penicillium notatum et Penicillium chrysogenum, sont très utiles
puisqu’ils fabriquent un médicament antibiotique, baptisé la pénicilline. C’est un anglais,
Alexander Fleming, qui a découvert par hasard, en 1928, la pénicilline qui a permis de sauver
des millions de personnes. (D’autres moisissures fabriquent aussi des antibiotiques ; un
antibiotique est un médicament destiné à tuer des micro-organismes vivants.)

138 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


séance 2 — Séquence 12

le coin des curieux

La ronde des pains.

Le pain ne fait pas grossir ! C’est ce qu’on met dessus qui peut faire grossir (beurre, confiture,
chocolat, hamburger, charcuterie…). C’est est un aliment complet qui n’apporte que 255 kcal
pour 100 g de pain blanc.

Le Français en consomme en moyenne 165 g par jour, contre 600 g il y a 50 ans ; il devrait en
manger 300 g par jour. Dans beaucoup de pays, le pain reste un aliment de base des repas.

Dès que le pain contient d’autres ingrédients que ceux cités dans l’exercice 4, on parle de
pains spéciaux. Ils diffèrent selon la forme (baguette, boule, chiabatta…), la coloration de la
croûte…..

Le pain azyme a été fait sans levure, avec de la farine blanche ou de seigle.

Le pain de campagne renferme, en plus de la farine de blé, de la farine de seigle. Ils peuvent
être recouverts de graines (pavot, sésame…)

Le pain de seigle contient 65 % de farine de seigle.

Le pain complet, est obtenu à partir d’une farine contenant tous les éléments du grain de blé
(amande, enveloppes, germe). Il contient plus de vitamines B, de sels minéraux et est cinq fois
plus riches en fibres.

Le pain bio au levain a une mie plus dense et son goût est plus ou moins acidulé selon le levain
utilisé. Le mélange de ferments est élaboré par le boulanger lui-même.

Le pain de mie est enrichi de sucre, de matière grasse et de poudre de lait.

Le pain viennois contient du lait et du sucre.

Le pain brioché contient des œufs, du lait et du sucre.

Le pain muesli contient des raisins secs et des graines.

Les pains aromatiques contiennent des noix, des olives, du lard, du fromage…

Pour faire du pain grillé, on fait cuire du pain enrichi en matière grasse. Après cuisson, le pain
est coupé en tranches et chaque tranche est cuite une seconde fois, ce qui enlève l’eau qu’elle
contient et permet une plus longue conservation. Pour faire des biscottes, c’est pareil, mais la
pâte est sucrée.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 139


Séquence 12 — séance 2

Document 9 : La ronde des pains

© Cned F. Peltier
1 – pain brioché ; 2 – pain au levain ; 3 – pain au graines de pavot ; 4 – pain au sésame ;
5 – pan bagnat ; 6 – pain de mie ; 7 – pain au lin ; 8 – pain grillé ; 9 – biscottes ;
10 – pain azyme ; 11 – pain de seigle azyme ; 12 – pain de seigle ; 13 – pain moisson ;
14 – pain aux céréales ; 15 – baguette de pain aux 6 céréales ; 16 – pain de campagne ;
17 – pain viennois ; 8 – pain muesli ; 19 – baguette ciabatta.

La ronde des fromages

Connaissez-vous les 400 fromages de France !

π La fabrication d’un fromage comporte plusieurs étapes :


- la préparation de la « pâte » et son traitement ;

- l’affinage : un fromage est dit frais lorsqu’il vient juste d’être fabriqué ; il est dit affiné
lorsqu’il a subi une maturation dans les caves du producteur.

L’affinage est la période de maturation pendant laquelle le fromage reçoit de nombreux


soins en cave. Il varie généralement de 3 mois (doux) à 24 mois (vieux). Plus la période de
maturation est longue, plus le goût du fromage sera corsé !

Les soins apportés à sa croûte ainsi que les conditions de stockage du fromage influencent son
goût, sa couleur et sa texture. Il existe une grande différence de goût entre un fromage dont
la croûte a été laissée sèche, un fromage dont la croûte a été recouverte de moisissures et un
autre dont la croûte a été régulièrement humidifiée. On a ainsi des fromages à croûte fleurie
(recouverte de moisissures, comme le camembert, la buche de chèvre) et à croûte lavée (on a
lavé et brossé la croûte, comme le livarot, le munster, le maroilles).

Si tu veux d’autres précisions sur les différents types de fromages (pâtes molles, cuites,
persillées…), tu peux chercher sur Internet !

140 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Séance 2 — Séquence 12

Document 10 : Un plateau de fromages de France

© Cned F. Peltier

As-tu reconnu quelques fromages ? Essaie de retrouver leurs noms. Si tu n’y arrives pas,
consulte la liste en dessous.

1 ………........…………………… 2 ………........…………………… 3 ………........……………………

4 ………........…………………… 5 ………........…………………… 6 ………........……………………

7 ………........…………………… 8 ………........…………………… 9 ………........……………………

10 ………........……………….… 11 ………........…………….…… 12 ………........…………………

13 ………........……………….… 14 ………........……………….… 15 ………........…………………

Fromages de vache : 1 - gruyère, 2 - mimolette, 3 – tomme noire des Pyrénées, 4 - Morbier,


5 - Bleu d’Auvergne ; 6 - Fourme d’Ambert ; 7 – Livarot ; 8 - camembert, 9 - Brie ;

Fromage de brebis : 10 - Roquefort ;

Fromage de bufflonne : 11 - mozzarella ;

Fromages de chèvre : 12 - buche, 13 - Selles-sur-Cher, 14 - Rocamadour, 15 - chèvre frais.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 141


Sciences de la vie et de la Terre 6e
Livret de corrigés

Rédaction :
Delphine Bonnet

Coordination :
Annie Deshayes

Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi
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Toute reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un
cours ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2009
c
c Séquence 1

Séquence 1
Séance 1

Exercice 1
1- L’animal visible sur cette photographie est une abeille.

2- Non, ce n’est pas le seul être vivant visible. On peut également observer une fleur (c’est un
crocus).
3- Un être vivant naît, se nourrit, grandit, se reproduit et meurt. De plus, la plupart des
animaux se déplacent.

Le « non vivant » ne fait rien de tout cela.

Exercice 2
1- Dans le jardin public, je peux voir des arbres, des arbustes, de l’herbe, des chemins
goudronnés, des barrières, des habitations, des cygnes, un plan d’eau, une mésange
huppée dans un arbre, des pleurocoques (algues microscopiques formant une poudre
verte) sur un tronc d’arbre, des marrons (fruits du marronnier), des feuilles mortes et des
brindilles au pied d’un marronnier, un ver de terre, de la terre ainsi que de l’air (l’air est
invisible mais c’est un élément qui compose tout environnement) et des cailloux.
2- Pour classer, il faut trouver des points communs entre les différents éléments. Ainsi, tu as pu
remarquer que l’on pouvait créer deux grands groupes :
- le groupe des organismes vivants comprenant les animaux et les végétaux ;
- et le groupe du « non vivant ». Dans ce groupe, on peut faire une distinction entre ce qui est
naturel comme l’air, l’eau, la terre (on parle alors de composantes minérales) et ce qui a été
crée par l’Homme comme les habitations, les chemins goudronnés (on dit que ce sont des
manifestations de l’activité humaine).
Note, au propre, sur ton livret de cours la réponse ci-dessous :
Les trois groupes que l’on pouvait créer sont les suivants :

- les organismes vivants et leurs restes* : des arbres, des arbustes, des cygnes, de l’herbe,
une mésange huppée, des marrons, des feuilles mortes*, des brindilles*, des pleurocoques,
un ver de terre ;

- les composantes minérales (tout ce qui n’est pas vivant et qui est naturel) : l’air, l’eau, la
terre et les cailloux ;

- les manifestations de l’activité humaine (tout ce qui n’est pas vivant et qui a été créé par
l’Homme) : des chemins goudronnés, des barrières, des habitations.

Remarque* : les feuilles mortes* et les brindilles* sont des restes d’organismes vivants.

2 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


3- Voici le tableau complété :

Organismes vivants
et leurs restes
arbres
arbustes
composantes minérales

air
eau
Manifestations
de l’activité humaine
chemins goudronnés
barrières
Séquence 1

c c

cygnes terre habitations


herbe cailloux
mésange huppée
marrons
feuilles mortes
brindilles
pleurocoques
ver de terre

Exercice 3
1- L’environnement des bords de la Seine comprend du sable, de l’eau, des cygnes, une
péniche, des bâtiments, des véhicules, des arbres, des canards, de l’herbe, des plumes (de
cygnes), des feuilles mortes, des déchets sur le sol ainsi que de l’air.
2- Voici le tableau que tu devais construire :

Organismes vivants Manifestations


composantes minérales
et leurs restes de l’activité humaine
cygnes sable péniche
arbres eau bâtiments
herbe air véhicules
canards déchets
plumes
feuilles mortes

Exercice 4
Des organismes vivants et leurs restes, des composantes minérales ainsi que des
manifestations de l’activité humaine sont les différentes composantes d’un environnement.

Exercice 5
1- a) Un milieu de vie est un espace de l’environnement habité par divers êtres vivants.
b) Une composante minérale est un élément qui n’est pas vivant et qui est naturel (n’a
pas été fabriqué par l’Homme), comme l’air et l’eau.
c) Une manifestation de l’activité humaine est un élément non vivant et qui a été crée par
l’Homme ; les maisons et les voitures en sont deux exemples.
2- a) L’intrus est « l’eau » car c’est une composante minérale alors que le cygne, le canard et
l’herbe sont des organismes vivants.
b) L’intrus est « les déchets » car ce sont des manifestations de l’activité humaine tandis
que les feuilles mortes, les plumes et les brindilles sont des restes d’organismes vivants.
c) L’intrus est « l’herbe » car c’est un être vivant alors que l’eau, l’air et la terre sont des
composantes minérales.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 3


c
c Séquence 1

Exercice 6

Pour cet exercice, il n’y a pas de corrigé.

Séance 2

Exercice 7

Canard • • Est une composante minérale.

Habitation • • Est un exemple d’organisme vivant.

Eau • • Espace de l’environnement habité par divers êtres vivants.

Milieu de vie • • Est un reste d’être vivant.

Feuille morte • • Est un exemple de manifestations de l’activité humaine.

Exercice 8

1- Il y a beaucoup de pleurocoques sur le côté du tronc exposé au nord (milieu de vie n° 2) ; il


n’y en a pas sur le côté du tronc exposé au sud (milieu de vie n° 1).

2- a) On peut mesurer :

- la température à l’aide d’un thermomètre ;

- le taux d’humidité à l’aide d’un hygromètre ;

- la luminosité à l’aide d’un luxmètre.

b) L’unité de mesure :

- de la température est le °c (degré Celsius) ;

- du taux d’humidité est le % (pourcentage) ;

- de la luminosité est le lux.

3- Les caractéristiques physiques des deux côtés du tronc du conifère sont différentes : le côté
exposé au sud est plus ensoleillé, plus chaud et plus sec que le côté exposé au nord.

4- Les pleurocoques se développent dans les milieux exposés au nord donc dans les milieux
frais, humides et peu ensoleillés. Leur répartition semble dépendre de l’exposition au soleil1
qui fait varier les caractéristiques physiques du milieu (température, taux d’humidité et
luminosité). On peut donc valider l’hypothèse émise par Lucas et ses camarades.

1. Exposition au soleil : orientation par rapport à la direction du soleil.

4 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 9
1- Les lichens se trouvent sur le ciment (qui lie les pierres) ; l’herbe pousse dans les fissures.
2- Les lichens sans racine se développent directement sur le ciment. Par contre, l’herbe a
besoin d’un sol pour y fixer ses racines et pousser. Ainsi, la présence (ou l’absence) d’un
sol semble expliquer la répartition particulière des lichens et de l’herbe sur ce vieux mur.
Séquence 1

c c

Exercice 10
1- Les vers de terre vivent dans le sol.
2- Les vers de terre, en creusant des galeries dans le sol et en s’y déplaçant verticalement (de
haut en bas et de bas en haut) modifient (indirectement) leur milieu de vie (ils aèrent le sol,
le mélangent…). L’hypothèse émise en début de séance est donc validée.

Exercice 11
1- Oui, les êtres vivants peuvent modifier le milieu dans lequel ils vivent. Les vers de terre, par
exemple, modifient le sol en y creusant des galeries (voir l’exercice 10)…
2- Oui, les caractéristiques d’un milieu peuvent agir sur la répartition des organismes vivants
(voir les exercices 8 et 9).

Exercice 12
1- a) On peut observer des abeilles voler le jour.
b) Les chauves-souris volent la nuit.
2- Au cours d’une journée, les caractéristiques physiques du milieu changent (température et
luminosité sont plus importantes le jour que la nuit, notamment). La répartition différente
des abeilles et des chauves-souris semble donc dépendre des caractéristiques physiques
du milieu qui varient au cours d’une journée.

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c
c Séquence 2

Séquence 2

Séance 1

Exercice 1
1- a) Au cours de la couvaison, le jeune poussin se forme dans l’œuf.
b) non. De nombreux animaux mettent bas (accouchent) d’un ou de plusieurs petits qui
se sont développés à l’intérieur du corps de leur mère.
2- a) En germant, la graine donne une nouvelle plante (une racine pousse puis apparaissent
la tige et les premières feuilles).
b) Pour qu’une graine germe, il faut l’arroser régulièrement.
3- a) La fleur de cerisier fane puis se transforme en un fruit, la cerise.
b) La graine contenue dans le noyau pourrait donner un nouveau plant1 de cerisier.

Exercice 2
1- a) Le cygne, la mésange huppée, l’escargot petit-gris, les arbres et arbustes sont visibles
en hiver et au printemps.
b) La jonquille et le lamier pourpre ne sont visibles qu’au printemps.
c) Le marronnier, par exemple, n’a pas le même aspect au cours de ces deux saisons
(en hiver, ses branches portent des bourgeons et au printemps, elles sont recouvertes de
feuilles).
2- Le peuplement du jardin public varie au cours de ces deux saisons. En effet, certains
végétaux, comme la jonquille et le lamier pourpre, ne sont visibles qu’au printemps. De
plus, de nombreux arbres (comme le marronnier) et arbustes changent d’aspect : leurs
branches portent des bourgeons en hiver et se couvrent de feuilles au printemps.

Exercice 3
1- Le lamier pourpre passe l’hiver sous forme de graines contenues dans des fruits (rappel :
chaque fruit de lamier pourpre renferme une graine).
2- Le lamier pourpre pousse au printemps et meurt en automne : il vit donc moins d’un an.
C’est pour cette raison que l’on dit que c’est une plante annuelle.

Exercice 4
1- Une plante qui vit plusieurs années est une plante vivace.
2- Au printemps : la jonquille présente une tige, des feuilles et une fleur (qui disparaissent en
juin).
Au cours de l’été, de l’automne et de l’hiver : à l’endroit où se trouvait la jonquille, dans le
sol, il ne reste qu’un organe renflé (qui ressemble à un oignon mais qui n’en est pas un !) : le
bulbe.
3- Au printemps, à partir du bulbe, une tige aérienne à l’origine d’une nouvelle jonquille se
développe.
1. Plant (nom masculin) : nom donné à une plante au début de sa croissance.

6 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


4- Voici le schéma que tu devais réaliser :

ÉTÉ
Séquence 2

c c

PRINTEMPS AUTOMNE

HIVER

L'alternance des formes chez la jonquille au cours d'une année

Exercice 5
Les végétaux comme le lamier pourpre et la jonquille changent de forme au cours des saisons.

Ainsi, au printemps, ils sont visibles dans leur milieu de vie.

En hiver :

- le lamier pourpre n’est plus visible ; il ne reste dans le sol que ses graines (contenues dans
des fruits) : on dit que c’est une plante annuelle ;
- la jonquille a également disparu mais elle persiste dans le sol sous la forme d’un bulbe :
c’est une plante vivace.

Exercice 6
1- a) Une plante annuelle est une plante qui vit moins d’un an.

b) Durant l’hiver, une plante annuelle se trouve sous forme de graines (organes qui
donnent de nouvelles plantes en germant).
2- a) Une plante vivace est une plante qui vit plusieurs années.

b) Une plante vivace passe l’hiver sous forme d’organe souterrain (chez la jonquille, cet
organe est un bulbe).

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c
c Séquence 2

Exercice 7
1- Certains crocus passent l’été et l’automne sous forme de bulbe (un organe souterrain riche
en réserves nutritives).
2- Le crocus peut vivre plusieurs années grâce à son bulbe, qui chaque hiver, peut redonner
une nouvelle plante. C’est donc une plante vivace.

Séance 2

Exercice 8
1- Les plantes annuelles passent l’hiver sous forme de graines (organes qui donnent de
nouvelles plantes en germant).
2- Les plantes vivaces passent l’hiver sous forme d’organe souterrain (chez la jonquille, cet
organe souterrain est un bulbe).

Exercice 9
1- Les bourgeons, situés sur les branches du marronnier, sont à l’origine des tiges et des
feuilles qui se développent au printemps.
2- Les futures tiges feuillées sont protégées par le duvet cotonneux et par les écailles brunes
imperméables.
3- a), b) et c) Voici le dessin d’observation légendé que tu devais réaliser. Le titre et le
grossissement sont notés sous le dessin :

écailles brunes

duvet cotonneux

tige feuillée
miniature

Dessin d'observation d'un bourgeon


de marronnier en coupe (x 2)

Tu viens de réaliser le premier dessin d’observation de cette année scolaire. C’est un travail
qui n’est pas facile et qui demande beaucoup d’attention car il faut respecter de nombreuses
consignes.

8 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Mais, au fait, es-tu sûr(e) d’avoir bien respecté les consignes données dans l’annexe ?

Pour le savoir, je te propose d’utiliser la grille d’évaluation suivante. Mets une croix dans la case
qui convient en face de chaque proposition.
Séquence 2

c c

Grille d’évaluation
OuI nOn
Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de
gomme) ?

As-tu utilisé un crayon à papier pour réaliser le dessin, écrire les


légendes et le titre ?
As-tu respecté les proportions ?
Le tracé de ton dessin est-il fin et net ?
As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?

À chaque fois que tu as coché la case « NON », cela signifie que tu n’as pas appliqué
correctement la consigne. La prochaine fois que tu réaliseras un dessin d’observation, tu devras
donc veiller à l’appliquer.

Exercice 10
Les arbres restent visibles toute l’année dans leur milieu mais ils changent d’aspect : durant
l’hiver et l’automne, leurs branches portent des bourgeons qui donneront de nouvelles tiges
feuillées au printemps suivant.

Exercice 11
1- Chaque bourgeon renferme une tige feuillée (tige portant des feuilles) miniature.
2- Les arbres sont des plantes vivaces car ils vivent plusieurs années (des dizaines voire des
centaines d’années parfois).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 9


c
c Séquence 3

Séquence 3
Séance 1
Exercice 1
1- En hiver, une plante annuelle (comme le lamier pourpre) occupe son milieu de vie sous
forme de graines (organes qui donnent de nouvelles plantes en germant).
2- Les bourgeons (organes de forme conique portés par les branches des arbres et arbustes en
automne et en hiver) permettent aux arbres (comme le marronnier) de produire de nouvelles
tiges et feuilles au printemps.
3- Une plante vivace (comme la jonquille) passe l’hiver sous forme de bulbe (organe souterrain
riche en réserves nutritives qui donne une nouvelle plante au printemps).

Exercice 2
1- Voici le tableau complété :

Principaux aliments consommés par la mésange huppée


Au printemps et en été en automne et en hiver
insectes, chenilles graines de conifères et de hêtres,
et araignées baies de genévriers
2- en automne et en hiver, il y a ni insectes, ni chenilles, ni araignées dans le milieu de vie de
la mésange (car ils sont morts ou ils vivent cachés), elle consomme alors d’autres aliments
présents dans son milieu comme des graines.
3- La mésange huppée adapte son alimentation en fonction des saisons (donc en fonction
de ce qu’elle trouve à manger dans son milieu), ce qui lui permet d’occuper toute l’année le
même milieu tout en restant active.

Exercice 3
1- Au début de l’automne, l’escargot petit-gris entre en hibernation (mode de vie ralentie) : il
se recroqueville (se rétracte) dans sa coquille, bouche l’ouverture par un opercule, cesse de
se nourrir puis s’endort.
2- Pour survivre, il utilise les réserves qu’il a accumulées au printemps et en été.
3- Au printemps et en été, l’escargot petit-gris est actif (il se nourrit de feuilles et de fruits et
se constitue ainsi des réserves qui lui serviront à passer l’automne et l’hiver). en automne et
en hiver, il est inactif (il hiberne).

Exercice 4
1- La plupart des moustiques passe l’hiver sous forme d’œufs.

Remarque : quelques moustiques passent l’hiver sous forme ailée (adulte) mais ils sont inactifs.
2- Le moustique n’occupe pas toujours le même milieu. En effet, les adultes vivent dans le
milieu aérien tandis que les œufs, les larves et les nymphes se développent en milieu
aquatique (mare, étang…).

10 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


3- a) et b) Voici le schéma complété, avec un titre :

larve nymphe
Séquence 3

c c

ÉTÉ

œuf adulte
œuf

adulte

PRINTEMPS AUTOMNE

nymphe

larve œuf

HIVER

Titre : L'alternance des formes chez le moustique au cours des saisons

Exercice 5
1- Au printemps et en été, l’hirondelle rustique vit en europe (on dit que l’Europe correspond
à l’aire de reproduction de l’hirondelle).
en hiver, elle occupe certaines régions d’Afrique équatoriale et du sud (ces régions
constituent l’aire d’hivernage de l’hirondelle).
2- À la fin de l’été, l’hirondelle rustique quitte l’europe car sa nourriture (qui est composée
d’insectes) devient rare alors qu’elle reste très abondante en Afrique.
3- C’est un animal (ici un oiseau) migrateur.

Exercice 6
Au printemps et en été, les animaux sont actifs. À l’approche de l’automne, certains quittent
leur milieu (on dit qu’ils migrent), d’autres entrent en hibernation, d’autres encore changent de
forme alors que certains modifient leurs habitudes alimentaires.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 11


c
c Séquence 3

Exercice 7
1- À l’arrivée de l’automne, l’hirondelle rustique quitte l’europe pour l’Afrique : on dit qu’elle
migre.
2- Non. En hiver, l’escargot petit-gris est inactif : il est en hibernation.
3- En hiver, le moustique se trouve sous forme d’œufs (ou inactif s’il est adulte) ; c’est pour
cette raison qu’on ne peut pas l’observer.
4- La mésange huppée change son alimentation, ce qui lui permet de rester active durant
l’hiver sans changer pour autant de milieu de vie.

Exercice 8
1- Au printemps et en été, la marmotte des Alpes est active : elle se reproduit et constitue des
réserves de graisses en mangeant des plantes et quelques insectes… en automne et en hiver,
elle est inactive : elle hiberne, cachée dans son terrier.
2- Pour survivre, la marmotte utilise les réserves de graisses qu’elle a accumulées durant le
printemps et l’été.

Exercice 9
1- Non, on ne peut pas observer de lézards des murailles en hiver car ils hibernent, cachés
dans une anfractuosité (cavité, trou dans un mur…).
2- On a instauré (mis en place) cette loi car le lézard des murailles est une espèce1 qui est
menacée (en danger) dans certaines régions.

Séance 2
Exercice 10
1- Sur le vieux mur, on observe divers végétaux comme du lierre commun, des polypodes, des
séneçons communs ainsi que des chélidoines.
2- Voici des exemples d’hypothèses que tu pouvais formuler :
- Ces végétaux ont été plantés par l’Homme.
- Ces végétaux sont arrivés là grâce à des graines.

Exercice 11
1- Voici le tableau complété :

Particularité de
nom de l’organe Moyen de transport de l’organe de dispersion
Végétal étudié
de dispersion l’organe de dispersion facilitant
son transport
fruit charnu qui attire
Lierre fruit oiseaux
les oiseaux

très légère et de petite


Chélidoine graine vent
taille
Séneçon fruit vent aigrette de soies

1. espèce (nom féminin) : une espèce regroupe un ensemble d’individus qui se ressemblent et qui peuvent se reproduire
entre eux.

12 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


2- a), b) et c) Voici le dessin d’observation que tu devais réaliser :
Séquence 3

c c

soies
} aigrette

fruit

Dessin d'observation d'un fruit de séneçon (x 5)

Pour t’auto-évaluer, je te propose de compléter la grille suivante (que tu connais puisque tu l’as
déjà utilisée en corrigeant l’exercice 9 de la séquence 2).

Grille d’évaluation

OuI nOn
Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de
gomme) ?

As-tu utilisé un crayon à papier pour réaliser le dessin, écrire les


légendes et le titre ?
As-tu respecté les proportions ?
Le tracé de ton dessin est-il fin et net ?
As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?

À la fin de cette année scolaire, tu devras savoir réaliser correctement un dessin d’observation.
Pour cela, il faut que toutes les cases « OUI » de cette grille d’évaluation soient cochées. Cela
suppose beaucoup de sérieux et de soin de ta part.

3- Les organes de dispersion des plantes à fleurs sont des graines ou des fruits (qui
renferment une ou plusieurs graines). Ces organes peuvent être transportés par les animaux
ou le vent.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 13


c
c Séquence 3

Exercice 12
1- Une fleur de chélidoine est constituée :
-
-
de quatre pétales jaunes (qui protègent les étamines et le pistil),
de nombreuses étamines (organes reproducteurs mâles produisant des grains de
pollen) jaunes,
- d’un pistil (organe reproducteur femelle) formé d’un ovaire contenant de nombreux
ovules.
Remarque : la fleur de chélidoine présente également deux sépales verts mais ceux-ci tombent
rapidement. Il est donc rare de les observer ; c’est pour cette raison qu’ils n’ont pas été
représentés sur le schéma de la fleur de chélidoine.
2- a) C’est le pistil qui se transforme en fruit (les pétales tombent ainsi que les étamines ; le
pistil reste, grossit et se transforme progressivement en un fruit).
b) Ce sont les ovules qui donnent des graines.
3- a) Si on retire les étamines d’une fleur non épanouie, celle-ci ne donne pas de fruit ni de
graines. La présence des étamines est donc indispensable à la formation du fruit et
des graines.
b) Le dépôt de grains de pollen (produits et libérés par les étamines) sur le pistil d’une
fleur est nécessaire à la transformation du pistil en un fruit renfermant des graines.
4- a) La pollinisation correspond au transport et au dépôt des grains de pollen sur le pistil
d’une fleur.
b) Les grains de pollen peuvent être transportés par le vent ou certains animaux comme
les abeilles.
c) Une fois déposés sur le pistil d’une fleur, les grains de pollen assurent la fécondation
des ovules (les grains de pollen s’unissent aux ovules). Le pistil se transforme alors en un
fruit et les ovules sont à l’origine des graines.
5- en butinant les fleurs à la recherche de nourriture, les abeilles assurent le transport puis
le dépôt des grains de pollen libérés par les étamines d’une fleur sur le pistil d’une autre
fleur.
6- Chez les plantes à fleurs, chaque fruit se forme à partir du pistil situé au centre de la fleur
et les graines qu’il renferme se forment à partir des ovules. Les transformations de la fleur
en fruit et en graines nécessitent le dépôt de grains de pollen sur le pistil.

Exercice 13
1- a) Le pistil d’une fleur se transforme en fruit.
b) Les graines proviennent des ovules.
c) Il faut que des grains de pollen se déposent sur le pistil de la fleur pour que celui-ci se
transforme en un fruit contenant une ou plusieurs graines.
2- Voici ce qu’il fallait répondre :
Fruit • • Action de se propager, de se disséminer.
Pistil • • Organe de dispersion des plantes à fleurs issu de la
transformation d’un ovule.
Graine • • Organe reproducteur femelle d’une fleur.
Étamine • • Organe de dispersion des plantes à fleurs renfermant une
ou plusieurs graines.
Dispersion • • Organe reproducteur mâle d’une fleur.

14 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 14
1- Voici le tableau complété :

Végétal étudié
Moyen de transport de
l’organe de dispersion
Particularité de
l’organe de dispersion
facilitant
Séquence 3

c c

son transport
oiseaux fruit dont la chair attire les
gui
dont les grives oiseaux
tilleul vent aile
pissenlit vent aigrette de soies

2- a) et b) Voici ce que tu devais faire :

} aigrette

fruit

Dessin d'observation d'un fruit de pissenlit (x 3)

Le dessin est correctement légendé si tu as :

- utilisé un crayon à papier pour réaliser ce travail ;

- noté toutes les légendes sans faute, au bon endroit, en minuscules et horizontalement ;

- tracé la flèche à la règle et horizontalement ;

- noté un titre sous le dessin ;

- indiqué le grossissement à côté du titre.

Remarque : sur le dessin, le fruit de pissenlit mesure 9 millimètres de long ; dans la réalité, il
mesure 3 millimètres environ : sur le dessin, le fruit a été grossi trois fois. Il fallait donc noter
(x 3) pour le grossissement.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 15


c
c Séquence 4

Séquence 4

Séance 1

Exercice 1
1- Voici la grille de mots complétée :
mot caché

a D I S P E R S I O N
b F É C O N D A T I O N
c S E X U É E
d É T A M I N E
e F R U I T
f O V U L E

2- Le mot caché est « pistil ». Le pistil est l’organe reproducteur femelle situé au centre d’une
fleur. Il renferme un ou plusieur ovules.

Exercice 2
1- Il n’y a pas de correction.

2- a) Les parties de la graine riches en réserves nutritives sont les cotylédons.

b) Cette petite excroissance est appelée « embryon ». Elle fait penser à une plante
miniature (on peut observer deux petites feuilles et une petite structure qui ressemble à
une racine).
3- Les différentes parties de l’embryon sont à l’origine des différentes parties (feuilles, tige et
racines) de la nouvelle plante.

Exercice 3
Voici des exemples d’hypothèses que tu pouvais formuler :
Hypothèses : a) Pour germer, les graines ont besoin d’eau.

b) Les graines germent si les températures sont douces.

c) Les graines peuvent germer quelle que soit la température.

Note, au propre, sur ton livret de cours, ces hypothèses si tu n’en n’as pas trouvées.

16 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 4
1- a) Au bout de quelques jours, les graines du lot n° 1 (qui n’ont pas été arrosées) n’ont
pas germé. Les graines du lot n° 2 (qui ont été arrosées régulièrement) ont germé.
b) Les graines de haricot germent si elles sont arrosées régulièrement.
Séquence 4

c c

c) Pour germer, les graines ont besoin d’eau. L’hypothèse émise par camille est donc
validée.
2- Pour tester l’hypothèse émise par Enzo, il faut réaliser l’expérience suivante : dans deux
boîtes de Pétri, on place le même nombre de graines de haricot sur du coton que l’on
arrose régulièrement. On laisse une boîte à température ambiante (19 ° C) et on met
l’autre boîte dans un endroit frais (dans un réfrigérateur, par exemple).
3- a) Quelques jours après le début de l’expérience, les graines du lot n° 3 (qui ont été
placées au réfrigérateur) n’ont pas germé. Les graines du lot n° 4 (qui ont été placées
à température ambiante) ont germé.
b) On a fait varier la température. Le témoin de l’expérience B est le lot de graines n° 4
car il réunit les bonnes conditions (humidité, température douce).
c) Les graines de haricot germent uniquement quand les températures sont douces.
d) Pour germer, les graines ont besoin d’une température douce (19 ° C). L’hypothèse
émise par enzo est donc validée.
4- Pour germer, les graines ont besoin d’eau et d’une température suffisamment élevée.

Remarque : ces conditions (température douce et présence d’eau dans le milieu) sont réunies au
printemps, saison à laquelle les graines germent.

Exercice 5
Les plantes à fleurs produisent des graines qui peuvent voyager (grâce au vent, aux animaux…)
et tomber sur le sol. Quand les conditions du milieu sont favorables (humidité et température
douce), l’embryon contenu dans la graine se développe et donne une nouvelle plante qui s’installe
dans le milieu.

Exercice 6
1- L’embryon est la partie de la graine qui est à l’origine d’une nouvelle plante.
2- Pour germer, les graines ont besoin d’eau et d’une température suffisamment élevée
(18-19 °C).

Exercice 7
1- La luminosité (ou l’éclairement) varie entre les deux manipulations.
2- Les graines germent à l’obscurité et à la lumière.
3- Pour germer, les graines n’ont donc pas besoin de lumière. L’hypothèse émise par Dorothy
n’est donc pas validée.

Remarque : une hypothèse n’est pas toujours validée (cet exercice te le prouve).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 17


c
c Séquence 4

Exercice 8
Séance 2

1- Les différents organes de dispersion des plantes à fleurs sont les graines et les fruits (qui
contiennent une ou plusieurs graines).
2- Les plantes à fleurs produisent leurs organes de dispersion par reproduction sexuée.
3- L’embryon est la partie de la graine qui est à l’origine d’une nouvelle plante.
4- Pour que des graines germent, il faut une température douce et un taux d’humidité
relativement élevé (conditions généralement obtenues au printemps).

Exercice 9
1- La face inférieure des feuilles de polypode porte des amas de sporanges (petits sacs jaune-
orangé).
2- a) Les spores assurent la dispersion du polypode.
b) Les spores peuvent être transportées par le vent.
c) Les spores sont microscopiques et très légères : ces caractéristiques assurent leur
dispersion par le vent.
3- En moyenne, une feuille de polypode peut produire 2 240 000 spores.
Voici le détail des calculs :
500 × 70 = 35 000 sporanges
35 000 × 64 = 2 240 000 spores
4- a), b) et c) Voici le dessin légendé et avec un titre que tu devais réaliser :

spores

paroi du sporange

pédoncule

Sporange de polypode libérant des spores


observé au microscope (x 140)

Maintenant, évalue-toi en complétant la grille ci-dessous.

18 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Grille d’évaluation

Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de


OuI
Séquence 4

nOn
c c

gomme) ?

As-tu utilisé un crayon à papier pour réaliser le dessin, écrire les


légendes et le titre ?
As-tu respecté les proportions ?
Le tracé de ton dessin est-il fin et net ?
As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?

C’est le troisième dessin d’observation que tu réalises cette année. Normalement, tu devrais avoir
coché toutes les cases « OUI ». Si c’est le cas, c’est bien ! Cela signifie que tu sais réaliser un
dessin d’observation en respectant l’ensemble des consignes.

Si tu as coché certaines cases « NON », cela signifie que tu ne sais pas encore réaliser
correctement un dessin d’observation. Tu dois donc encore t’entraîner.

5- Les plantes sans fleurs (comme le polypode) portent des sporanges qui libèrent des spores,
éléments microscopiques et très légers (donc facilement transportables) qui assurent leur
dispersion.

Exercice 10

1- Après dispersion, si les conditions sont favorables, une spore de polypode peut germer et
donner une lame verte sur laquelle pousse un nouveau pied de polypode.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 19


c
c Séquence 4

2- a) et b) Voici le schéma complété et avec un titre :

Amas de sporanges

spores

pied adulte de polypode

Sporange libérant ses spores

PRODUCTION, LIBÉRATION
ET DISPERSION DES SPORES

GERMINATION D'UNE
SPORE
CROISSANCE DU
PIED DE POLYPODE
lame verte

DÉVELOPPEMENT D'UN
JEUNE PIED DE POLYPODE
jeune pied
de polypode

lame verte

Titre : L'alternance des formes chez le polypode au cours d'une année

20 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 11
1- Voici ce que tu devais répondre :
Spore
Plante sans fleurs
.
.
.
.
Plante ne produisant pas de fleurs.
Organe de dispersion des plantes à fleurs.
Séquence 4

c c

Sporange . . Plante fabriquant des fleurs.


Plante à fleurs . . Élément assurant la dispersion des plantes
sans fleurs.
Graine . . Petit sac produisant les éléments assurant la
dispersion des plantes sans fleurs.
2- Les plantes sans fleurs (comme les fougères) peuvent s’installer dans un milieu grâce à leurs
spores qui sont dispersées par le vent. Quand les conditions sont favorables, elles peuvent
germer et être à l’origine de nouvelles plantes.

Exercice 12
1- Voici des points communs aux graines et aux spores :
- Elles peuvent être transportées en grand nombre et au loin.
- Elles peuvent germer si les conditions sont favorables.
- Elles permettent aux plantes de s’installer dans un nouveau milieu.
2- Voici des différences :
- La graine contient un embryon (plante en miniature) ; la spore n’en contient pas.
- La graine donne directement une plante alors que la spore de polypode donne d’abord
une lame verte sur laquelle se forme une nouvelle fougère.

Exercice 13
1- Une spore est un élément microscopique et très léger qui assure la dispersion des plantes
sans fleurs.
2- Chez les mousses, les organes libérant les spores sont appelés sporogones.
3- Des spores issues de pieds de mousses ont été dispersées par le vent. Elles sont tombées
sur ce vieux mur. Quand les conditions ont été favorables, elles ont germé et ont donné de
nouveaux pieds de mousses.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 21


c
c Séquence 5

Séquence 5

Séance 1

Exercice 1

Voici ce que tu devais répondre :

Graine • • Élément microscopique produit par les plantes sans


fleurs et qui assure leur installation dans un milieu.

Sexuée • • Partie de la graine à l’origine d’une nouvelle plante.

Spore • • Organe assurant la dispersion et l’installation des plantes


à fleurs dans un milieu.

Embryon • • Se dit d’un mode de reproduction faisant intervenir


des organes reproducteurs mâles et femelles.

Exercice 2
1- Sur la photographie, on peut voir que le grand pied de fraisier porte des fleurs et des fruits
(fraises). Le fraisier est donc une plante à fleurs.

2- Le fraisier peut envahir un milieu sans utiliser de graines grâce aux stolons qu’il produit. Un
stolon est une tige qui se développe horizontalement à la surface du sol et sur lequel se
développent de jeunes pieds de fraisier.

3- a) et b) Voici le schéma légendé et avec un titre :

pied de fraisier d'origine

stolon

nouveau pied de fraisier

Un pied de fraisier et son stolon (x 1/3)

Autre titre possible : « la reproduction végétative du fraisier »

22 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


À présent, tu peux t’évaluer en complétant la grille ci-dessous.

Grille d’évaluation

Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de


gomme) ?
OuI
Séquence 5

nOn
c c

As-tu utilisé un crayon à papier pour écrire les légendes et le titre ?


As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?

Si tu as coché toutes les cases « OUI », cela signifie que tu sais correctement légender un schéma
(ou un dessin).
Par contre, si tu as coché une ou plusieurs cases « NON », cela signifie que tu as encore des
difficultés à réaliser ce type d’activité. Ce n’est pas grave. La prochaine fois, prends le temps de
relire toutes les consignes avant de commencer.

Exercice 3
1- a) Le polypode peut envahir un nouveau milieu grâce aux spores (éléments
microscopiques et très légers) qu’il produit (vu dans la séance 2 de la séquence 4).
b) Le polypode ne produit pas de fleurs et pas de graines ; c’est donc une plante sans
fleurs (vu dans la séance 2 de la séquence 4).
2- a) et b) Voici le schéma légendé et avec un titre :

feuilles

racines

rhizome

Un pied de polypode et son rhizome (x 1/3)

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 23


c
c Séquence 5

Maintenant, évalue-toi. Complète la grille suivante. Normalement, si tu as travaillé


sérieusement, tu devrais avoir coché toutes les cases « OUI ».

Grille d’évaluation
OuI nOn
Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de
gomme) ?
As-tu utilisé un crayon à papier pour écrire les légendes et le titre ?
As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?
3- Le polypode peut rapidement envahir un milieu grâce à ses rhizomes qui se ramifient et sur
lesquels se développent, chaque année, de nouvelles feuilles.

Exercice 4
Certains végétaux peuvent rapidement envahir un milieu à l’aide d’organes particuliers : des
stolons (comme chez le fraisier) ou des rhizomes (comme chez le polypode). Ce mode de
reproduction est appelé reproduction végétative.

Exercice 5
1- a) Le fraisier peut envahir un milieu grâce aux stolons qu’il produit.

Rappel : les stolons sont des tiges aériennes rampantes sur lesquelles se développent de nouveaux
pieds de fraisier (voir l’exercice 2).
b) Un rhizome est une tige souterraine horizontale qui, en se ramifiant, est à l’origine de
nouveaux pieds.

Rappel : le polypode possède des rhizomes qui assurent l’envahissement rapide du milieu (voir
l’exercice 3).
2- La reproduction végétative fait intervenir des organes particuliers de la plante comme les
stolons ou les rhizomes. La reproduction sexuée fait intervenir les organes reproducteurs
mâles et femelles.

Exercice 6
1- Sur la photographie 1, je peux observer l’extrémité d’un stolon portant un jeune pied de
chlorophytum.
2- Le chlorophytum peut envahir un milieu par reproduction végétative en produisant des
stolons sur lesquels se développent de jeunes pieds.

24 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Remarque : si ces jeunes pieds s’enracinent dans le sol, les stolons meurent et les jeunes pieds
sont alors séparés du pied d’origine.

Exercice 7
1- Le kalanchoe diagremontiana peut envahir un milieu grâce aux plantules (jeunes plantes ne
Séquence 5

c c

comportant que quelques feuilles) qui poussent sur les bords de ses feuilles. Celles-ci peuvent
tomber, s’enraciner et donner de nouvelles plantes.
2- Ce mode de reproduction ne fait pas intervenir d’organes reproducteurs ; il s’agit donc
d’une reproduction végétative.

Séance 2

Exercice 8
Voici quelques exemples de questions que tu pouvais te poser :
À propos du document 1 :
a) Pourquoi l’Homme chasse-t-il le sanglier ?
À propos du document 2 :
b) Pourquoi l’Homme répand-il des produits chimiques sur ses cultures ?
c) Quelles sont les conséquences de l’utilisation de tels produits sur le peuplement des
milieux ?
À propos du document 3 :
d) Pourquoi y a-t-il moins d’hirondelles aujourd’hui qu’autrefois ?
e) Quelles sont les causes de la diminution du nombre d’hirondelles ?
f) Quelles mesures l’Homme peut-il prendre pour enrayer cette diminution ?

Note, au propre, sur ton livret de cours, ces exemples de questions si tu n’en as pas trouvés.

Exercice 9
1- Depuis trente ans, en France, le nombre de sangliers a été multiplié par dix.
2- L’Homme chasse le sanglier pour contrôler les effectifs de cet animal et limiter ainsi
les dégâts qu’il cause aux cultures (le sanglier peut se nourrir des céréales cultivées par
l’Homme, et engendrer d’importantes pertes).

Exercice 10
1- L’Homme répand des produits chimiques sur ses cultures pour les protéger contre les
« mauvaises herbes » (il utilise alors des herbicides), les ravageurs et parasites (dans ce cas,
il utilise des insecticides qui tuent les insectes, des fongicides qui éliminent les champignons et
des bactéricides qui détruisent les bactéries).
2- L’utilisation de produits chimiques modifie le peuplement des milieux cultivés : les
« mauvaises herbes » sont éliminées ainsi que les insectes, champignons, bactéries…

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 25


c
c Séquence 5

Exercice 11
1- Le parc national de la Vanoise est situé dans le département de la Savoie, au sein du massif
de la Vanoise (un des massifs montagneux des Alpes françaises). Il a été créé le 6 juillet 1963.

2- a) Quand on visite un parc national, il ne faut pas :

- faire de feu (pour éviter les incendies et la dégradation des sols),

- faire de bruit (pour la tranquillité de tous et des animaux),

- se déplacer en bicyclette ou en voiture (pour la tranquillité de tous et des animaux),

- jeter ses déchets dans la nature,

- promener son chien (pour la tranquillité des animaux),

- cueillir des plantes (et prélever des animaux ou des fossiles),

- faire du parapente ou tout autre sport aérien (pour la tranquillité des animaux),

- chasser.

De plus, il est possible de camper mais les tentes doivent être démontées entre 9 heures
et 19 heures.

b) L’Homme a mis en place ce règlement pour protéger durablement les différents


milieux de vie des actions humaines (en interdisant de faire du feu par exemple), assurer
la tranquillité aux animaux (en interdisant l’utilisation de véhicules…) et préserver la
biodiversité (en interdisant la cueillette des végétaux et le prélèvement des animaux).

3- En créant des parcs nationaux, l’Homme préserve les paysages et les milieux de vie
d’une région de l’action humaine et protège de nombreuses espèces pour maintenir la
biodiversité (diversité des organismes vivants).

Exercice 12
1- En France, les populations d’hirondelles rustiques ont chuté de 20 à 50 % depuis trente
ans.

2- Activités humaines responsables de la diminution des effectifs d’hirondelles :

- l’utilisation massive d’insecticides qui éliminent tous les insectes (qu’ils soient nuisibles ou
pas), seule source de nourriture des hirondelles ;

- la construction de bâtiments modernes qui ne permet plus aux hirondelles de construire


leur nid.

Rappel : les hirondelles rustiques sont des oiseaux protégés par la loi française ; il est donc
formellement interdit de les tuer, de prélever leurs œufs et de détruire leur nid (vu dans la séance
2 de la séquence 3).

3- L’Homme peut essayer d’utiliser moins d’insecticides ; il peut également faciliter leur
installation en posant des nichoirs à hirondelles.

26 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 13
1- Les populations de goélands leucophée ont fortement augmenté depuis cinquante ans
car ces oiseaux trouvent dans les décharges publiques et les poubelles d’importantes
quantités de déchets dont ils se nourrissent.
2- L’Homme cherche à limiter les effectifs de goélands leucophée car ils causent des nuisances
Séquence 5

c c

pour l’Homme (ils salissent les façades, font beaucoup de bruit en période de nidification…).
3- a) L’Homme stérilise les œufs (il prélève les œufs de goélands dans les nids et empêche
le développement des embryons).
b) Voici quelques exemples de mesures simples :
- ne pas jeter d’ordures par terre,
- sortir les poubelles au dernier moment,
- ne pas nourrir les goélands.

Exercice 14
Voici le schéma-bilan complété :

Création de
Chasse parcs nationaux

Utilisation de
produits chimiques PEUPLEMENT DES MILIEUX
(herbicides…)

Accumulation Construction de
de déchets bâtiments modernes

Légende :
influence directe de l'Homme
influence indirecte de l'Homme

L'HOMME INFLUENCE LE PEUPLEMENT DES MILIEUX

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 27


c
c Séquence 5

Exercice 15
1- L’Homme peut influencer indirectement le peuplement des milieux en :
- utilisant des insecticides qui éliminent les insectes dont se nourrissent les hirondelles
rustiques ;
- laissant s’accumuler des déchets dont se nourrissent les goélands leucophée.

Remarque : tu ne devais citer qu’un exemple.


2- L’Homme peut influencer directement le peuplement des milieux en :
- chassant certains animaux (comme le sanglier) ;
- éliminant les ennemis des cultures (« mauvaises herbes », ravageurs et autres parasites).

Exercice 16
1- a) L’introduction du ragondin en France a été volontaire pour l’élevage.
b) Dans les années 1930, son élevage ne devenant plus assez rentable, une grande partie
des animaux élevés en captivité ont été relâchés dans la nature (l’autre partie s’étant
déjà évadée des élevages). N’ayant pas de prédateurs, les populations de ragondins ont
très vite augmenté.
2- a) Les ragondins engendrent d’importants dégâts aux cultures (ils s’en nourrissent) et à
l’environnement (ils dégradent les berges des cours d’eau en y creusant des terriers).
De plus, ils peuvent transmettre à l’Homme des maladies. Pour limiter ces problèmes,
l’Homme tente donc de réguler les populations de ragondins.
b) L’influence de l’Homme sur les populations de ragondins est directe (il le chasse pour
tenter de réduire ses effectifs).

28 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Séquence 6
Séance 1
Séquence 6

c c

Exercice 1
1- Points communs : ces deux mésanges présentent une poitrine de couleur jaune, un bec de
même forme.
Différences : la mésange A possède des ailes de couleur grisâtre et le dessus de sa tête
est noir ; la mésange B possède des ailes bleues et grises et le dessus de sa tête est bleu et
blanc.
Elles n’ont pas la même taille : la mésange A est plus grande que la mésange B.

Remarque : la couleur de la poitrine, de la tête…, la taille… sont des caractères qui permettent
de décrire les êtres vivants.
2- Voici quelques exemples de questions que tu pouvais te poser :
- Qu’est-ce qu’une espèce ?
- Comment fait-on pour regrouper dans une même espèce des êtres vivants ?
- Comment fait-on pour déterminer le nom précis d’un être vivant ?

Note, au propre, sur ton livret de cours, ces exemples de questions si tu n’en as pas trouvés.

Exercice 2
1- a) Ces deux escargots se ressemblent (tous deux possèdent une coquille brun-clair et sont de
la même taille).
b) ces deux escargots se ressemblent et ils sont capables de se reproduire entre eux ainsi
que leur descendance. C’est pour cela qu’on les a regroupés dans la même espèce (celle
des escargots de Bourgogne).
2- a) Ces deux canards possèdent des caractères différents : la femelle (située à gauche sur
la photographie) possède un plumage uniforme brun-beige et un bec brun tandis
que le mâle (situé à droite) a une tête verte, un collier blanc, un bec jaunâtre et
des pattes orangées.
b) Bien qu’ils ne se ressemblent pas, ces deux canards peuvent se reproduire entre eux
et donner une descendance fertile (qui pourra se reproduire à son tour). C’est pour
cette raison qu’on peut les regrouper dans la même espèce.
3- Une espèce regroupe un ensemble d’individus qui se ressemblent plus ou moins, sont
capables de se reproduire entre eux et de donner une descendance fertile.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 29


c
c Séquence 6

Exercice 3
1- Ce tableau présente le nombre d’espèces identifiées dans les principaux groupes d’êtres
vivants existant aujourd’hui sur Terre.
2- a) Dans le groupe des vertébrés, 58 500 espèces ont été identifiées à ce jour.
b) Le groupe d’êtres vivants qui compte le plus grand nombre d’espèces est celui des
insectes (à ce jour, un million d’espèces ont été identifiées).
c) Nombre total d’espèces :
58 500 + 1 000 000 + 85 000 + 107 000 + 55 000 + 320 000 + 75 000 + 136 500 = 1 837 000
Au total, on a identifié un million huit cent trente-sept mille espèces.

Remarque : l’identification des espèces n’est pas terminée. De très nombreuses espèces restent
encore à découvrir.
3- La biodiversité, c’est la diversité (grand nombre d’espèces) des êtres vivants sur Terre.

Exercice 4
1- 1er caractère utilisé : c’est la couleur de la poitrine (jaune ou beige-brun) ;
2ème caractère utilisé : c’est la couleur du dessus de la tête (dessus bleu et blanc ou dessus
noir).
2- Mésange n° 1 : c’est une mésange charbonnière (elle a la poitrine jaune et le dessus de sa
tête est noir).
Mésange n° 2 : c’est une mésange huppée (elle a la poitrine brun-beige).
Mésange n° 3 : c’est une mésange bleue (elle présente une poitrine jaune et le dessus de sa
tête est bleu et blanc).

Exercice 5
1- Les chênes produisent des fruits (les glands) issus de la transformation des fleurs. Ce sont
donc des plantes à fleurs (revois la séance 2 de la séquence 3 si nécessaire).
2- a) Caractère commun aux trois espèces de chênes : leurs fruits sont des glands.
b) Caractères qui permettent de distinguer ces trois espèces :
- la forme des feuilles (les espèces n° 1 et n° 3 présentent des feuilles lobées tandis
que l’espèce n° 2 possède des feuilles à bord lisse) ;
- la longueur du pédoncule qui fixe le gland à la branche (ce pédoncule est plus ou moins
long en fonction des espèces).
Remarque : une feuille est dite lobée quand elle est découpée en lobes (parties arrondies entre
deux échancrures). Quand le bord de la feuille n’est pas découpé, on dit qu’elle est lisse.
3- Chêne n° 1 : c’est un chêne pédonculé (ses feuilles sont lobées et ses glands sont portés par
un pédoncule long).
Chêne n° 2 : c’est un chêne vert (ses feuilles sont entières à bord lisse).
Chêne n° 3 : c’est un chêne sessile (ses feuilles sont lobées et ses glands sont portés par un
pédoncule court).

30 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 6
1- Une espèce regroupe un ensemble d’êtres vivants qui se ressemblent plus ou moins, qui
peuvent se reproduire entre eux et donner une descendance fertile.
2- La biodiversité correspond au grand nombre d’espèces d’organismes vivants présents sur
Terre.
Séquence 6

c c

Exercice 7
1- Caractères permettant de distinguer ces deux espèces de lézards : la couleur du corps et la
taille (tu devais citer l’un de ces deux critères).
2- Lézard n° 1 : c’est un lézard vert (son corps est de couleur verte).
Lézard n° 2 : c’est un lézard des murailles (son corps est de couleur gris-brun avec des taches,
sa tête est pointue à l’avant et son corps est aplati).

Séance 2
Exercice 8
1- a) Une espèce regroupe, sous un même nom, un ensemble d’êtres vivants plus ou moins
semblables (en règle générale, ils se ressemblent beaucoup mais il peut y avoir des
exceptions) qui peuvent se reproduire entre eux et donner une descendance fertile.
b) Espèces animales : l’hirondelle rustique ou l’escargot petit-gris (tu ne devais citer qu’un
exemple).
c) Espèce de plante sans fleur : le polypode vulgaire (c’est le seul exemple que tu pouvais
citer).
2- La diversité des espèces présentes sur Terre est appelée « biodiversité ».

Exercice 9
1- ces quatre espèces d’êtres vivants présentent de nombreuses différences : l’hirondelle
rustique possède des plumes, deux ailes, deux pattes, une tête munie d’un bec… alors que
l’escargot petit-gris a une coquille, deux tentacules… : ce sont deux animaux. Le marronnier
d’Inde et le polypode vulgaire sont des végétaux, le premier est une plante à fleurs et le
second une plante sans fleurs…
Par contre, à l’œil nu, ces quatre espèces ne semblent posséder aucun point commun.
2- Des questions possibles :
- Si le point commun n’est pas visible à l’œil nu, puis-je l’observer au microscope ?
- Comment utiliser correctement un microscope ?
- Qu’est-ce que je peux observer pour trouver le point commun ?

Exercice 10
1- Le premier microscope optique aurait été inventé en 1590 par Janssen, un hollandais.

Remarque : ce premier microscope était « rudimentaire » (simple) et fournissait donc peu de


détails. Au cours des siècles qui suivirent, l’évolution des techniques a permis de réaliser de
meilleures observations et donc d’obtenir plus de détails.
2- Un microscope permet d’observer des objets invisibles à l’œil nu et d’en distinguer les
détails.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 31


c
c Séquence 6

Exercice 11
1- La peau de grenouille est constituée d’un ensemble de cellules associées les unes aux autres.
2- Une cellule de peau de grenouille est constituée d’une membrane (enveloppe) qui délimite
un cytoplasme (liquide) dans lequel baigne un noyau (grain plus ou moins arrondi de couleur
sombre).

Exercice 12
1- a) et b) Voici le dessin légendé et avec un titre complet :

membrane

noyau
cytoplasme
} cellule

Dessin de cellules de l'épiderme d'écaille


d'oignon observées au microscope (x 350)

À présent, tu peux t’évaluer en complétant la grille ci-dessous.

Grille d’évaluation
OuI nOn
Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de
gomme) ?
As-tu utilisé un crayon à papier pour écrire les légendes et le titre ?
As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?

Si tu as coché toutes les cases « OUI », c’est bien ! Cela signifie que tu sais correctement légender
un dessin (ou un schéma).

Par contre, si tu as coché une ou plusieurs cases « NON », cela signifie que tu as encore des
difficultés à réaliser ce type d’activité. Ce n’est pas grave. La prochaine fois, prends le temps de
relire toutes les consignes avant de commencer.

32 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


2- Points communs entre une cellule animale et une cellule végétale : toutes les deux sont
constituées d’une membrane, d’un cytoplasme et d’un noyau.

Exercice 13
1- Il n’y a pas de corrigé (tu avais à réaliser une préparation microscopique).
2- Je peux voir des cellules de forme allongée qui se déplacent : ce sont des paramécies.
3- a), b) et c) Voici le dessin que tu devais réaliser avec les légendes et le titre :
Séquence 6

c c

cils

noyau

cytoplasme

membrane

Dessin d'une paramécie observée au microscope (x 500)

Maintenant, évalue-toi en complétant la grille ci-dessous.

Grille d’évaluation
OuI nOn
Penses-tu avoir travaillé soigneusement (sans rature ni trace de
gomme) ?

As-tu utilisé un crayon à papier pour réaliser le dessin, écrire les


légendes et le titre ?
As-tu respecté les proportions ?
Le tracé de ton dessin est-il fin et net ?
As-tu tracé les flèches à la règle ?
Tes flèches sont-elles toutes horizontales ?
As-tu noté les légendes en minuscules et horizontalement ?
As-tu écrit toutes les légendes au bon endroit et sans faute
d’orthographe ?
As-tu noté un titre sous le dessin ?
À côté du titre, as-tu indiqué l’échelle (à laquelle tu as réalisé le
dessin) ou le grossissement ?

C’est le quatrième dessin d’observation que tu réalises cette année. Normalement, tu devrais
avoir coché toutes les cases « OUI ». Si c’est le cas, c’est bien ! Cela signifie que tu sais réaliser
un dessin d’observation en respectant l’ensemble des consignes.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 33


c
c Séquence 6

4- On dit que la paramécie est un organisme unicellulaire car elle est constituée d’une seule
cellule.
5- Une paramécie (être unicellulaire), une cellule de peau de grenouille et une cellule de
l’épiderme d’écaille d’oignon ont en commun :
- une membrane,
- un noyau,
- et un cytoplasme.

Exercice 14
Voici le schéma bilan complété :

Grenouille verte Oignon

© Cned Delphine © Cned Delphine


Bonnet Bonnet

DES ÊTRES VIVANTS TRÈS DIVERS

BIODIVERSITÉ

membrane

noyau

cytoplasme

LA CELLULE : UNITÉ DES ÊTRES VIVANTS

34 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 15
Voici ce qu’il fallait que tu répondes :
Cytoplasme
Microscope


• Enveloppe délimitant une cellule.
• Unité d’organisation de tous les êtres vivants.
Séquence 6

c c

Membrane • • Grain plus ou moins arrondi situé dans une cellule.


Cellule • • Contenu principal de la cellule.
Noyau • • Outil nécessaire pour observer les cellules.

Exercice 16
1-, 2- et 3- Voici le dessin que tu devais réaliser avec les légendes et le titre :

membrane

noyau

cytoplasme

Dessin d'une cellule buccale humaine


observée au microscope (x 1 500)

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 35


c
c Séquence 7

Séquence 7
Séance 1

Exercice 1
Si tu es curieux, tu as du te poser de nombreuses questions. En voici quelques exemples :
- Comment les êtres vivants fabriquent-ils leur matière ?
- Peut-on mettre en évidence cette production de matière ?
- Quels sont les besoins des êtres vivants pour produire leur matière ?
- Animaux et végétaux ont-ils les mêmes besoins ?

Note, au propre, dans ton livret de cours, ces exemples de questions si tu n’en as pas trouvés.

Exercice 2
1- a) Le graphique du document 2 représente l’évolution de la masse d’un veau en fonction
des mois.
b) Voici le tableau complété :

Âge du veau
0 2 4 6 8
(en mois)
Masse du
50 100 150 50 310
veau (en kg)

c) La masse du veau augmente beaucoup au cours des huit premiers mois de sa vie (elle
passe de 50 kilogrammes à la naissance à 310 kilogrammes quand il a huit mois).
- La masse du veau a augmenté car il a produit de la matière grâce à la nourriture qu’il a
consommée (lait, herbe).
3- Le veau a grossi. Sa masse est passée de 50 kg à 310 kg : il a donc produit 60 kg de
matière en huit mois (310 – 50 = 260 kg).

Exercice 3
La jeune pousse de lentille verte a grandi de 12 cm en 14 jours (voir le graphique du
document 2) ; de plus, sa racine, sa tige et ses feuilles se sont développées (voir les
photographies du document 3). Cette croissance est la conséquence d’une production de
matière.

Exercice 4
En mesurant la masse d’un veau (dans l’exercice 2) ou la taille d’une pousse de lentille verte
(dans l’exercice 3), on a montré qu’un animal et qu’un végétal vert fabriquent de la matière.
Ces êtres vivants, comme tous les autres, produisent de la matière pour se construire et se
développer.

 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 5
1- a) Le graphique du document 2 représente l’évolution de la masse d’un nourrisson au
cours des premiers jours de sa vie.
b) Le graphique du document 3 représente l’évolution de la taille d’un nourrisson au
cours des premiers jours de sa vie.
Séquence 7

c c

- La masse et la taille du nourrisson augmentent beaucoup au cours des premiers jours de sa


vie.
3- La masse et la taille du nourrisson ont augmenté car il a produit de la matière grâce aux
aliments qu’il a mangés (lait puis compotes…).
4- Le nourrisson a grossi et a grandi. Pour grossir et grandir, il a donc produit de la matière.

j e m’évalue
À présent, je te propose de « t’auto-évaluer ». Pour cela, réponds, avec sincérité, à chacune
des questions suivantes puis lis le commentaire associé à ta réponse.
• As-tu correctement répondu à la question 1 de cet exercice ? ® oui
® non
Ë Si tu as coché la case « oui », cela signifie que tu as su lire correctement les graphiques
proposés.
Ë Si tu as coché la case « non », cela veut dire que tu ne sais pas encore lire correctement
un graphique et identifier, notamment, le titre d’un graphique. Tu dois donc relire plus
attentivement l’annexe intitulée « J’apprends à lire et à analyser un graphique » qui se trouve
à la fin du livret de cours.
• As-tu correctement répondu à la question 2 de cet exercice ? ® oui
® non
Ë Si tu as coché la case « oui », cela veut dire que tu as su analyser correctement les
graphiques proposés.
Ë Si tu as coché la case « non », cela veut dire que tu ne sais pas encore analyser correctement
un graphique. Tu dois donc relire plus sérieusement l’annexe intitulée « J’apprends à lire et à
analyser un graphique » qui se trouve à la fin du livret de cours.
• As-tu correctement répondu à la question 3 de cet exercice ? ® oui
® non
Ë Si tu as coché la case « oui », cela signifie que tu sais ce qu’est une hypothèse et que tu as su
en proposer une qui soit plausible (probable).
Ë Si tu as coché la case « non », cela veut dire que tu ne sais pas ce qu’est une hypothèse et/
ou que tu ne sais pas formuler une hypothèse. Dans ce cas, revois ce qu’est une hypothèse
(relis la définition située sous l’exercice 3 de la séquence 7).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 3


c
c Séquence 7

• As-tu correctement répondu à la question 4 de cet exercice ? ® oui

® non

Ë Si tu as coché la case « oui », cela veut dire que tu as su exprimer sous forme écrite le
résultat de tes observations.

Ë Si tu as coché la case « non », cela signifie que tu ne sais pas encore exprimer sous forme
écrite le résultat de tes observations. Il faut que tu travailles sérieusement cette compétence.

Séance 
Exercice 6
1- a) Une chaîne alimentaire correspond à une succession d’êtres vivants dans laquelle
chaque être vivant mange celui qui le précède.
b) Chacune des flèches signifie « est mangé par ».

Ainsi, dans l’exemple proposé : L’herbe est mangée par le lapin qui est mangé par le renard.
- a) Pour qu’une plante verte se développe bien, il faut l’arroser régulièrement, la placer à
la lumière. On peut également lui apporter des engrais.
b) Les plantes vertes puisent l’eau nécessaire à leur développement (présente dans la terre)
grâce à leurs racines.

Exercice 7
Voici quelques exemples d’hypothèses que tu pouvais proposer :
- Pour produire leur matière, les végétaux chlorophylliens ont besoin d’eau.
- Ils ont besoin d’une bonne terre.
- Ils ont besoin de lumière.
- Ils ont besoin de sels minéraux.
- Ils ont besoin d’air.

Note, au propre, dans ton livret de cours, ces exemples d’hypothèse si tu n’en as pas trouvés.

Exercice 8
1- Le témoin de l’expérience permet de comparer les résultats obtenus avec le lot n° 2.

- a) Les pousses de lentilles du lot n° 1 (témoin de l’expérience) ont beaucoup grandi. Par
contre, celles du lot n° 2 ne se sont pas développées ; elles sont mortes.
b) Les pousses de lentilles ont besoin d’eau pour grandir en produisant de la matière. Sans
eau, elles fanent puis meurent.
c) En comparant le lot n° 2 avec le témoin de l’expérience, on constate que les pousses
qui n’ont pas reçu d’eau sont mortes : les pousses ont donc besoin d’eau. L’hypothèse
émise par Lucas et ses camarades est validée.

4 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


3- a) Les pousses de lentilles du lot n° 3, le témoin de l’expérience (ayant reçu de l’eau
minéralisée) se sont bien développées ; celles du lot n° 4 (qui ont reçu de l’eau distillée
donc dépourvue de sels minéraux) ont très peu poussé.

b) Les pousses de lentilles produisent plus de matière si elles reçoivent de l’eau riche en
Séquence 7

c c

sels minéraux.

4- a) Les pousses de lentilles du lot n° 5, le témoin de l’expérience (qui a été placé dans un
milieu contenant du dioxyde de carbone) ont bien poussé en une semaine ; celles du
lot n° 6 (pousses placées dans un milieu sans dioxyde de carbone) se sont moins
développées.

b) Les pousses de lentilles produisent plus de matière si elles sont placées dans un milieu
riche en dioxyde de carbone.

5- Pour produire leur matière, les végétaux chlorophylliens ont besoin d’eau, de sels minéraux
et de dioxyde de carbone (gaz présent dans l’air).

Exercice 9

1- Les élèves doivent choisir l’expérience proposée par Julien. En effet, dans une expérience, il
faut toujours qu’il y ait un témoin : ici, il s’agit du lot de lentilles qui est placé à la lumière.

- a) Pour pousser et donc produire de la matière, les végétaux chlorophylliens doivent être
placés à la lumière.

b) En absence de lumière, les végétaux chlorophylliens ne produisent pas de matière


et finissent par jaunir et mourir. L’hypothèse émise par Lucas et ses camarades est donc
validée : les végétaux chlorophylliens ont besoin de lumière pour produire leur matière.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 5


c
c Séquence 7

Exercice 10

Voici le schéma complété :

Les végétaux chlorophylliens prélèvent dans leur


milieu la matière minérale dont ils ont besoin

Lumière

Dioxyde de carbone

MATIÈRE
MINÉRALE

Eau

Sels minéraux

Légende :

: est utilisé par

: est nécessaire

: production de matière

6 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 11

Voici ce que tu devais répondre :

• Se dit de la matière consommée par


Séquence 7

c c

Lumière •
les végétaux chlorophylliens.
• Substances minérales, présentes
Dioxyde de carbone • dans l’eau, indispensables aux
végétaux verts.
• Condition indispensable au bon
Sels minéraux • développement des végétaux
chlorophylliens.
• Gaz présent dans l’air nécessaire
Minérale • à la production de matière par les
végétaux chlorophylliens.

Exercice 12
1- Dans l’expérience proposée par le groupe A, il n’y a pas de témoin. Par contre, il y en a un
dans l’expérience proposée par le groupe B (c’est le lot de pousses de lentilles placées dans
de la terre) : il faut donc choisir cette expérience.

- a) Les pousses de lentilles se développent aussi bien dans de la terre que dans du sable.
Elles n’ont donc pas forcément besoin de terre pour produire de la matière.

b) Les végétaux chlorophylliens peuvent produire de la matière même s’ils sont placés
dans du sable. L’hypothèse émise par Marie n’est donc pas validée.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 7


c
c Séquence 

Séquence 
Séance 1

Exercice 1
1- Oui, tous les êtres vivants produisent de la matière (du reste, la croissance est une
conséquence de cette production de matière : vu dans la séance 1 de la séquence 7).
2- Pour produire leur matière, les végétaux chlorophylliens ont besoin de matière minérale
(eau, sels minéraux et dioxyde de carbone) à condition de recevoir de la lumière (vu dans la
séance 2 de la séquence 7).

Exercice 2
1- Voici le tableau complété :

Aliments d’origine minérale Aliments d’origine végétale Aliments d’origine animale

eau* herbe insectes, poissons


feuilles mortes antilopes, zèbres
animaux morts
Remarque : l’eau* contient des sels minéraux dissous qui sont indispensables aux animaux et
aux champignons pour qu’ils produisent leur propre matière.
2- Le martin-pêcheur se nourrit d’aliments d’origine animale (insectes, poissons) : il est donc
zoophage1.
La vache se nourrit d’herbe, un aliment d’origine végétale : elle est donc phytophage2.
Le lion se nourrit d’aliments d’origine animale (antilopes, zèbres…) : il est donc zoophage.

Exercice 3
Voici quelques exemples d’hypothèses que tu pouvais formuler :
- Ces « boules » grises sont des crottes de pigeons ou d’autres animaux.
- Ce sont les restes d’un animal mort.
- Ce sont les restes du repas d’un animal.

Note, au propre, dans ton livret de cours, ces hypothèses si tu n’en as pas trouvées.

Exercice 4
1- a) Ces « boules » sont des pelotes de régurgitation (ou pelotes de réjection).
b) Ces « boules » sont produites par les chouettes.
c) Dans ces « boules », on trouve des poils, des os et des dents (parties non digérées des
proies des chouettes).

1. zoophage : en grec « zoo » signifie « animal » et « phage » veut dire « manger ».


2. Phytophage : en grec « phyto » veut dire « plante » et « phage » signifie « manger ».

 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


2- Mâchoire inférieure A : il existe un espace entre l’incisive et les molaires ; les molaires ont
un motif en dents de scie, cette mâchoire inférieure appartenait à un campagnol.
Mâchoire inférieure B : il n’y a pas d’espace entre l’incisive et les molaires, cette mâchoire
inférieure appartenait donc à une musaraigne.
3- La chouette se nourrit de petits mammifères (musaraignes, campagnols…), d’oiseaux… Ce
sont des aliments d’origine animale : elle est donc zoophage.
Séquence 

c c

Exercice 5
Pour produire leur matière, les animaux et les champignons ont besoin de matière minérale
(eau et sels minéraux) et de matière d’origine animale et/ou végétale (matière provenant
d’autres êtres vivants).

Exercice 6
Voici le schéma complété :

Les animaux prélèvent dans leur milieu les matières


dont ils ont besoin pour produire leur propre matière

Exercice 7
1- Les végétaux chlorophylliens ont besoin de matière minérale (eau, sels minéraux et dioxyde
de carbone) ainsi que de lumière pour produire leur matière (vu dans la séance 2 de la
séquence 7).
2- Non, les autres êtres vivants n’ont pas les mêmes besoins que les végétaux chlorophylliens.
Ils ont besoin de matière minérale (eau, sels minéraux) et de matière provenant d’autres
êtres vivants pour produire leur matière mais pas de lumière ni de dioxyde de carbone.

Exercice 8
1- En hiver, les aliments les plus consommés par le renard roux sont d’origine animale (ce sont
de petits mammifères).
En été, les aliments les plus consommés sont d’origine végétale (ce sont des fruits).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 


c
c Séquence 

Remarque : tous ces aliments correspondent à de la matière provenant d’autres êtres vivants.
En plus de ces aliments, le renard roux, comme les autres animaux, a besoin de matière minérale
(eau et sels minéraux).
2- c’est en été que l’alimentation du renard roux est la plus variée (il mange alors des fruits,
des petits mammifères, des insectes, des oiseaux).
3- Le renard consomme des aliments d’origine animale (petits mammifères…) et végétale
(fruits…) : il est donc omnivore1.

Exercice 9
coque de noisette A : elle est ouverte par le côté, la noisette a donc été mangée par un mulot.
coque de noisette B : elle est ouverte en deux, la noisette a donc été mangée par un écureuil.
coque de noisette c : elle est percée d’un petit trou, la noisette a donc été mangée par une
larve de balanin.

Séance 2

Exercice 10
1- Les végétaux chlorophylliens ont besoin de matière minérale (eau, sels minéraux et dioxyde
de carbone) pour produire leur propre matière. Ils doivent également recevoir de la lumière
(vu dans la séance 2 de la séquence 7).
2- Les autres êtres vivants (animaux, champignons…) ont besoin de matière minérale (eau et
sels minéraux) ainsi que de matière provenant d’autres êtres vivants (vu dans la séance 1
de la séquence 8).

Exercice 11
1- Détail du calcul :
10 x 50 = 500 cm soit 5 m
En théorie, au pied d’un arbre âgé de cinquante ans, on devrait trouver une épaisseur de
500 centimètres (soit 5 mètres) de feuilles mortes.
2- Non, en réalité, on ne trouve jamais une telle épaisseur (en forêt, l’épaisseur moyenne de la
couche de feuilles mortes est de quelques centimètres).
3- Voici quelques exemples d’hypothèses que tu pouvais formuler :
- Les feuilles mortes pourrissent toutes seules.
- Elles pourrissent à cause de la pluie.
- Elles pourrissent à cause de la terre du sol.
- Elles sont mangées par des animaux.
- Elles se tassent.

Note, au propre, dans ton livret de cours, ces exemples si tu n’en as pas trouvés.

1. omnivore : en latin, « omni » veut dire « tout » et « vore » signifie « manger ».

10 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 12
1- Sur les différentes photographies, j’observe des arbres (ce sont des hêtres), des feuilles
mortes (qui sont plus ou moins dégradées), des brindilles, un ver de terre, de la terre, des
cailloux, un morceau de bois (qui semble pourri) et un cloporte.
Séquence 

c c

Remarque : à la surface du sol forestier, outre les feuilles mortes et les brindilles, on peut
observer quelques fruits produits par des hêtres. De plus, dans cet environnement, il y a aussi de
l’air mais celui-ci n’est pas visible.

2- Voici le tableau complété :

Organismes vivants Manifestations de l’activité


composantes minérales
et leurs restes humaine
Arbres (hêtres), feuilles terre, cailloux Papiers
mortes, brindilles, ver de
air
terre, bois, cloporte, fruits
du hêtre

Remarque : une forêt de hêtres est appelée « hêtraie ».

3- Voici deux indices d’une dégradation de la matière des êtres vivants :

- les feuilles mortes présentes à la surface du sol forestier ne sont pas toutes entières (cela
signifie que de la matière constituant ces feuilles a disparu) ;
- le morceau de bois apparait « pourri », rongé.

4- a) La litière correspond à la couche des restes d’êtres vivants (feuilles mortes, brindilles,
cadavres d’animaux…), en cours de décomposition, que l’on rencontre à la surface
d’un sol forestier.

b) La feuille issue de la couche superficielle de la litière est intacte. Celle qui se trouve dans
la couche moyenne de la litière ne l’est plus : il manque des morceaux (de la matière a
donc disparu). Elle est en cours de décomposition. La feuille issue de la couche profonde
est encore plus décomposée : il ne reste principalement que les nervures de la feuille.

Remarque : ainsi, plus on s’enfonce dans la litière, plus la décomposition de la matière est
importante.

5- a) L’humus est composé d’une matière noire (qui fait penser à de la terre) et de débris
divers de végétaux (racines, fragments de feuilles mortes…).

b) L’humus contient de petits fragments de feuilles et d’autres parties de végétaux dans


un état de décomposition plus avancée que dans la litière. L’humus provient donc de la
décomposition progressive de la litière.

Exercice 13
Après leur mort, les restes des êtres vivants, qui constituent la litière du sol, sont
progressivement fragmentés et dégradés : on dit qu’ils se décomposent. Cette décomposition
donne naissance à l’humus du sol.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 11


c
c Séquence 

Exercice 14
1- Les feuilles mortes ramassées par Jossy sont de couleur marron ; elles apparaissent
fragmentées et dégradées (de la matière a disparu ; elles sont donc en cours de
décomposition).
2- a) La décomposition consiste en une fragmentation et en une dégradation de la matière
des êtres vivants.
b) D’ici quelques mois, ces feuilles mortes seront en très grande partie décomposées ;
elles formeront alors l’humus (matière noire provenant de la décomposition de la litière).

Exercice 15
En fait, sur la photographie mystère, on peut observer les nervures d’une feuille morte en
cours de décomposition.
Ce document correspond à l’encadré ci-dessous.

© Cned Delphine Bonnet

12 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Séquence 9
Séance 1
Séquence 9

c c

Exercice 1
Voici ce que tu devais répondre :
Dégradation et fragmentation
Litière • • de la matière des êtres vivants
morts tombés sur le sol.
Matière noire issue de la
Décomposition • • décomposition des restes des
êtres vivants.
Couche constituée de restes d’êtres
Humus • • vivants (feuilles en décomposition…)
qui recouvre le sol.

Exercice 2
Voici des exemples de questions que tu pouvais te poser :
- Quels sont les êtres vivants du sol ?
- Peut-on facilement les observer ? Si ce n’est pas possible, comment peut-on faire ?
- De quoi les êtres vivants du sol se nourrissent-ils ?

Note, au propre, dans ton livret de cours, ces questions si tu n’en as pas trouvées.

Exercice 3
Partie A

1- 2- et 3- Il n’y a pas de correction.


4-

Il n’y a pas de corrigé-type.

Cependant, tu as certainement remarqué ceci : dans le sol, on peut observer des animaux de
grande taille (des vers de terre par exemple) mais la plupart sont petits (il faut utiliser une
loupe pour les voir). De plus, certaines feuilles de la litière sont couvertes de moisissures
blanches (ce sont des filaments de champignons).
Partie B

1- Être vivant A : l’animal photographié ne possède pas de pattes ; son corps est lisse ; sa
tête porte des tentacules (seule une paire est visible), c’est une limace.
Être vivant B : l’animal photographié possède des pattes ; plus de 4 paires de pattes sont
visibles ; l’animal possède plus de 15 paires de pattes et 1 paire d’antennes, c’est une
lithobie.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 13


c
c Séquence 9

2- On peut observer des champignons dont les filaments très fins forment un feutrage
blanchâtre sur certaines feuilles mortes de la litière.

Remarque : ces champignons font partie du groupe des micro-organismes, au même titre que les
bactéries.

Exercice 4
1- L’appareil qui permet de récolter les animaux du sol est « l’appareil de Berlèse ».
2- Être vivant c : l’animal photographié possède des pattes ; il possède quatre paires de
pattes mais pas d’antennes, c’est un acarien oribate.
Être vivant D : l’animal photographié possède des pattes ; il possède trois paires de pattes
et une paire d’antennes, c’est un collembole.
3- • Sur la photo C, on mesure 16 mm de long.

Voici l’opération qu’il fallait poser : 16 : 20 = 0,8

longueur sur la photographie (en mm) 10 16 : 20


longueur réelle (en mm) 0,5 0,8
En réalité, l’acarien oribate photographié mesure 0,8 mm de long.

• Sur la photo D, on mesure 32 mm.

Voici l’opération qu’il fallait poser : 3,2 : 10 = 3,2

longueur sur la photographie (en mm) 10 32


: 10
longueur réelle (en mm) 1 3,2
En réalité, le collembole photographié mesure 3,2 mm de long.

Exercice 5
1- On peut :

- remplir un premier bocal en verre avec de l’humus ayant été chauffé au four (donc dépourvu
d’êtres vivants) et un second bocal avec de l’humus qui n’a pas été chauffé au four ;
- ensuite, on dépose une feuille morte dans chaque bocal puis on referme les bocaux.

Remarque : le bocal rempli d’humus n’ayant pas été chauffé au four est le témoin de
l’expérience.
2- a) La feuille placée dans le bocal A est restée intacte. Par contre, celle qui a été déposée
dans le bocal B (le témoin de l’expérience) ne l’est plus.
b) La décomposition d’une feuille nécessite l’intervention des êtres vivants du sol.
c) En absence d’êtres vivants dans l’humus (cas du bocal A), la feuille ne se décompose
pas. Les êtres vivants jouent donc un rôle dans la décomposition des feuilles mortes.
L’hypothèse émise par Émilie est donc validée.
14 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e
Exercice 6
Les êtres vivants du sol sont divers, nombreux et souvent de petite taille (certains, comme les
acariens oribates ne mesurent qu’un millimètre). Ce sont des animaux et des champignons
microscopiques. Ces organismes vivants jouent un rôle dans la décomposition de la matière
des êtres vivants.
Séquence 9

c c

Exercice 7
1- Parmi les êtres vivants du sol, on trouve des animaux (vers de terre, cloportes, limaces…)
ainsi que des filaments de champignons microscopiques.

2- non, certains êtres vivants sont si petits qu’il faut utiliser une loupe pour les observer.

Remarque : dans le sol, vivent de nombreuses bactéries. Pour les observer, il faut utiliser un
microscope.
3- Oui, les êtres vivants du sol jouent un rôle dans la décomposition de la matière des êtres
vivants.

Exercice 8
1- L’être vivant photographié ne possède pas de pattes ; son corps est lisse et sa tête ne porte
pas de tentacules, il s’agit donc d’un nématode.

2- Sur la photo, on mesure environ 50 mm.

Voici l’opération qu’il fallait poser : 50 : 20 = 2,5

longueur sur la photographie (en cm) 10 50


: 20
longueur réelle (en mm) 0,5 2,5

En réalité, le nématode photographié mesure environ 2,5 mm de long.

Séance 2
Exercice 9
1- a) Voici les trois chaînes alimentaires que tu pouvais construire :

feuille morte ver de terre lithobie

feuille morte limace lithobie

feuille morte collembole lithobie

b) Le premier maillon de chaque chaîne alimentaire est un végétal (ici, c’est la feuille
morte).

2- Voici le réseau alimentaire que tu devais construire :

collembole
feuille morte ver de terre lithobie
limace

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 15


c
c Séquence 9

3- Les bactéries et les champignons se nourrissent de matière végétale et animale. Ils


interviennent donc dès qu’il y a de la matière à « manger ».

collembole

feuille morte ver de terre lithobie


limace

bactéries
champignons

4- On les appelle les décomposeurs car ils se nourrissent des restes d’organismes vivants.

5- Les êtres vivants du sol (animaux, champignons microscopiques, bactéries…) se nourrissent


les uns des autres ; ils décomposent ainsi progressivement la matière.

Exercice 10
1- a) L’herbe perd de la masse (donc de la matière) et s’appauvrit en potassium.

b) Le potassium perdu par l’herbe est « parti » dans le sol qu’elle recouvre.

Ainsi, la décomposition de la matière des êtres vivants enrichit le sol en matière minérale
(dont le potassium).

2- Les vers de terre, en rejetant des excréments (turricules) riches en potassium, nitrates,
phosphore, calcium et magnésium, contribuent à enrichir le sol en matière minérale.

3- Les différentes couches du sol sont (du haut vers le bas) :

- la litière ;

- l’humus,

- la couche riche en débris rocheux et en matière minérale.

4- La matière minérale du sol provient de la décomposition de la matière par les êtres vivants
du sol et de la dégradation de la roche du sous-sol.

16 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 11
1- et 2- Voici le schéma bilan complété et avec un titre :
Transformation de la matière dans le sol
Séquence 9

cc c c

matière des êtres vivants

décomposition de la
matière des êtres vivants

matière minérale

Exercice 12
1- Trois mois après leur enfouissement, seule la pelure de carotte a disparu. Le papier
aluminium, le bouchon en plastique, la bouteille en verre, le sac plastique et le pot de
yaourt sont restés intacts.
2- Seule la pelure de carotte est biodégradable (elle a été décomposée par les êtres vivants
présents dans le sol du potager).
3- Voici ce que tu devais répondre :
- les objets en plastique (bouchon, sac, pot de yaourt) : entre 100 à 1 000 ans
- le papier aluminium : 200 ans
- la bouteille en verre : 4 000 ans
4- Seule la matière provenant d’êtres vivants (ou fabriqués à partir de matière animale ou
végétale) est biodégradable. En général la décomposition dure deux ans maximum. Les
autres matériaux (tels que plastique, verre…) persistent des années voire des siècles dans
l’environnement et engendrent alors une pollution ; c’est pour limiter cette pollution qu’il
faut éviter de jeter les déchets n’importe où.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 17


cc
c c Séquence 9

Exercice 13
1- Les décomposeurs du sol sont des animaux (vers de terre…), des champignons
microscopiques et des bactéries. Ils décomposent (dégradent et fragmentent) les restes des
êtres vivants en matière minérale.

2- La matière minérale du sol provient de la décomposition de la matière des êtres vivants par
les décomposeurs et de la dégradation de la roche du sous-sol.

Exercice 14
1- a) La feuille de lierre « b » n’est pas décomposée.

b) La feuille de lierre « a » est la plus décomposée.

2- Les éléments pouvant participer à la décomposition des feuilles de lierre sont les êtres
vivants du sol : animaux, champignons microscopiques, bactéries.

3- La matière des feuilles de lierre qui se décomposent est transformée en matière minérale
qui est libérée dans le sol.

Exercice 15
1- Voici les deux chaînes alimentaires que tu pouvais construire :

débris de végétaux acarien oribate acarien trombidion pseudoscorpion

débris de végétaux collembole acarien trombidion pseudoscorpion

2- Voici le réseau alimentaire que tu devais construire :

acarien oribate acarien


débris de végétaux pseudoscorpion
collembole trombidion

j e m’évalue
Tu as réussi cet exercice si tu as :
- identifié chacun des quatre maillons des deux chaînes ;
- repéré les maillons communs aux deux chaînes (débris de végétaux, acarien trombidion et
pseudoscorpion) ;
- Construis les deux chaînes alimentaires ainsi que le réseau alimentaire en respectant les
conventions (en reliant chaque être vivant à celui qui le mange par une flèche).

18 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Séquence 10
Séance 1
Séquence 10

c c

Exercice 1
1- Ces deux mésanges présentent de nombreuses différences (couleur du plumage, taille…).
De plus, elles ne peuvent pas se reproduire entre elles et donner une descendance fertile.
C’est pour cette raison qu’elles n’appartiennent pas à la même espèce (vu dans la séance 1
de la séquence 6).
2- La biodiversité correspond au très grand nombre d’espèces présentes sur Terre (vu dans la
séance 1 de la séquence 6).
3- Le point commun à tous les êtres vivants est la cellule (vu dans la séance 2 de la séquence 6).

Rappel : chaque être vivant (qu’il s’agisse d’un animal, d’un végétal, d’un champignon…) est
constitué d’au moins une cellule. De nombreux organismes sont constitués d’un grand nombre
de cellules ; d’autres, beaucoup plus petits, ne sont formés que d’une cellule (les bactéries du sol,
par exemple).

4- Vu dans la séance 2 de la séquence 6.

a) et b) Voici le schéma complété et avec un titre :

membrane

noyau

cytoplasme

Titre : La cellule est l’unité des êtres vivants

Autres titres possibles : - « La cellule est le point commun à tous les êtres vivants »
- « La cellule : unité des êtres vivants »

Exercice 2
Voici quelques exemples de questions que tu pouvais te poser :
- Qu’est-ce que la classification des êtres vivants ?
- Comment les scientifiques l’ont-ils créée ?
- Comment ont-ils fait pour classer les différents êtres vivants ?

Si tu n’as pas trouvé de questions, note ces exemples sur ton livret de cours.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 19


c
c Séquence 10

Exercice 3
1- a) Voici des exemples de caractères présents chez la mésange bleue :

- une tête,

- deux yeux,

- un bec,

- une bouche,

- quatre membres (deux ailes et deux pattes),

- une queue,

- un squelette interne osseux (non visible sur la photographie),

- corps couvert de plumes.

b) Voici des exemples de caractères présents chez le chat domestique :

- une tête,

- deux yeux,

- une bouche,

- quatre membres (quatre pattes),

- une queue,

- des poils,

- des mamelles (non visibles sur la photographie),

- un squelette interne osseux (non visible sur la photographie).

c) certains caractères sont communs aux deux espèces (elles possèdent toutes deux
une tête, une bouche, deux yeux, quatre membres, une queue et un squelette interne).
D’autres sont différents (le chat domestique possède un museau pourvu de moustache,
des poils et des mamelles ; la mésange a un bec et son corps est recouvert de plumes).
2- a) Un attribut est un caractère possédé par une espèce que les scientifiques utilisent
pour la classer.

b) La mésange bleue présente les attributs suivants : une tête, deux yeux, une bouche, un
squelette interne osseux, quatre membres et des plumes.

3- a) Le chat domestique présente les attributs suivants : une tête, deux yeux, une bouche,
un squelette interne osseux, quatre membres, des poils et des mamelles.

b) Les attributs communs au chat domestique et à la mésange bleue sont les suivants :
une tête, deux yeux, une bouche, un squelette interne osseux et quatre membres.

20 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 4
1- Voici le tableau complété :

Attributs Renard roux Mésange bleue


chat
domestique
Séquence 10

Grenouille verte
c c

Tête avec une


bouche et deux X X X X
yeux
Squelette
X X X X
interne osseux
Quatre
X X X X
membres
Poils, mamelles X X
Plumes X
Mains à quatre
X
doigts
2- Les attributs communs aux quatre espèces sont les suivants :
- une tête avec une bouche et deux yeux,
- un squelette interne osseux,
- quatre membres.
3- On peut former trois sous-groupes :
- un premier sous-groupe renfermant le renard roux et le chat domestique (donc les animaux
à poils et à mamelles) ;
- un second sous-groupe comprenant la mésange bleue (donc les animaux à plumes) ;
- et un troisième dans lequel on trouve la grenouille verte (les animaux ayant des mains à
quatre doigts).
4- a) Voici la fiche complétée :

Homme moderne
© PhotoDisc
- tête avec une bouche et
deux yeux
- squelette interne osseux
- quatre membres
- poils, mamelles

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 21


c
c Séquence 10

b) L’Homme moderne possède une tête, une bouche, deux yeux, un squelette interne
osseux et quatre membres (deux membres supérieurs et deux membres inférieurs).
On peut donc le classer dans le même groupe que celui du renard roux, de la mésange
bleue, du chat domestique et de la grenouille verte.
c) L’Homme moderne, le renard roux et le chat domestique possèdent tous les trois des
poils et des mamelles.
d) Les espèces qui possèdent des poils et des mamelles sont classées dans le sous-groupe
des mammifères.

Donc, l’Homme moderne, le renard roux et le chat domestique appartiennent tous les trois
au sous-groupe des mammifères.
5- Deux espèces sont classées dans un même groupe en fonction des attributs qu’elles
partagent.

Exercice 5
1- Voici les groupes emboîtés que tu devais créer :

Tête avec une bouche et deux yeuxÅ

Squelette interne osseuxÇ

quatre membresÉ
Poils, mamellesÑ Mains à quatre
renard roux doigtsÑ
Homme moderne grenouille verte

Que fallait-il faire pour réussir à construire les groupes emboîtés ?


Å Dans un premier temps, tu devais dessiner une grande « boîte » pour représenter le groupe
des animaux possédant une tête avec une bouche et deux yeux.

Ç Ensuite, il fallait dessiner une plus petite « boîte » à l’intérieur de la première afin de
schématiser le sous-groupe des animaux à squelette interne osseux.

É Puis, tu devais dessiner une troisième « boîte » à l’intérieur de la précédente pour représenter
schématiquement le sous-groupe des animaux à quatre membres.

Ñ Dans ce groupe, deux sous-groupes existent : celui des animaux à poils et mamelles et celui
des animaux dont les mains ont quatre doigts. Pour représenter ces deux sous-groupes, tu
devais donc dessiner deux petites « boîtes » à l’intérieur de la précédente.

Attention ! Dans chaque « boîte », tu devais noter l’attribut caractérisant le groupe. Tu devais
également replacer les trois espèces étudiées dans leur groupe respectif.

22 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


2- Voici ce que tu devais faire :

Tête avec une bouche et deux yeux


Squelette interne osseux

quatre membresÅ
Séquence 10

c c

Poils, mamelles PlumesÇ Mains à quatre doigts


renard roux cygne tuberculé grenouille verte
Homme moderne

Que devais-tu faire pour classer correctement le cygne tuberculé ?

Å Le cygne tuberculé possède les attributs suivants : une tête, une bouche, deux yeux, un

squelette interne osseux, quatre membres. Il fallait donc le placer dans le groupe des animaux
à quatre membres.

Ç Cet animal ne possède ni poils, ni mamelles, ni mains à quatre doigts. Tu ne pouvais donc pas

le classer dans les deux sous-groupes créés précédemment (dans la question 1). Il fallait donc
construire un troisième sous-groupe, celui des animaux à plumes.

Exercice 6

1- Les attributs sont les caractères que possède une espèce et qui permettent de la classer.

Voici quelques exemples d’attributs (tu devais en citer deux) :

- une tête,

- deux yeux,

- une bouche,

- un squelette interne osseux,

- quatre membres…

2- Si deux espèces partagent les mêmes attributs alors on peut les placer dans un même

groupe.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 23


c
c Séquence 10

Exercice 7
1- Voici le tableau des attributs complété :

Attributs
cheval
domestique
Poule
domestique
coccinelle
à sept points
Tête avec une
bouche et deux X X X
yeux
Squelette
X X
interne osseux
Squelette
X
externe
Quatre
X X
membres
Poils, mamelles X
Plumes X
2- Voici la classification sous forme de groupes emboîtés que tu devais construire :
Tête avec une bouche et deux yeuxÅ
Squelette externeÇ Réponse à la question
3-b) :
coccinelle à sept points
La vache possède les
Squelette interne osseuxÇ mêmes attributs que
le cheval. Il faut donc
quatre membresÉ la classer dans le
PlumesÑ Poils, mamellesÑ même groupe que ce
poule domestique cheval domestique dernier : le groupe des
vache domestique animaux à poils et à
mamelles.

Que fallait-il faire pour réussir à construire les groupes emboîtés ?


Å Dans un premier temps, tu devais dessiner une grande « boîte » pour représenter le groupe
des animaux possédant une tête avec une bouche et deux yeux.
Ç Ensuite, en observant le tableau des attributs, tu pouvais remarquer qu’il fallait créer deux
sous-groupes :
- celui des animaux à squelette externe (auquel appartient la coccinelle),
- celui des animaux à squelette interne osseux (auquel appartiennent la poule et le cheval).
Il fallait donc représenter ces deux sous-groupes en dessinant deux petites « boîtes » à
l’intérieur de la première.
É Cela étant fait, tu devais représenter le sous-groupe des animaux à quatre membres.

Ñ Pour terminer, il fallait dessiner deux petites « boîtes » à l’intérieur de la précédente pour
schématiser le groupe des animaux à plumes et celui des animaux à poils et à mamelles.

24 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Attention ! Pour que ton travail soit complet, tu devais noter, au bon endroit, le nom des trois
espèces étudiées.
3- a) Voici la « fiche » présentant les attributs de la vache domestique complétée :

b) Il fallait classer la vache domestique dans le même


groupe que le cheval domestique (voir la classification
Séquence 10

c c

que tu as construite dans la question 2).

Vache domestique
et son veau
© Jupiterimages
- tête avec une bouche et
deux yeux
- squelette interne osseux
- quatre membres
- poils, mamelles

Exercice 8
Voici ce que tu devais faire :
Tête et/ou bouche et/ou yeux
escargot petit-gris
Squelette externe
coccinelle à sept points

Squelette interne osseux


poisson rouge
quatre membres
Mains à quatre doigts
Poils, mamelles grenouille verte
chat domestique, renard roux,
Homme moderne, cheval Plumes
domestique, vache domestique mésange bleue, mésange
charbonnière, cygne tuberculé,
poule domestique

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 25


c
c Séquence 10

Exercice 9
Séance 2

1- Ce schéma représente la classification de quatre espèces d’êtres vivants sous forme de


groupes emboîtés.
2- a) Un attribut est un caractère que possède une espèce et qui permet de la classer.
b) La coccinelle à sept points possède une tête avec une bouche, des yeux ainsi qu’un
squelette externe.
L’Homme moderne possède une tête avec une bouche, des yeux, un squelette interne
osseux et quatre membres.
3- On a classé ces trois espèces dans le même groupe car elles partagent les mêmes attributs
(elles possèdent toutes une tête avec une bouche et des yeux, un squelette interne osseux ainsi
que quatre membres).

Exercice 10
1- La limace appartient au groupe des mollusques (en effet, cet animal possède un corps mou
et une coquille interne).
Le ver de terre appartient au groupe des annélides (cet animal possède un corps annelé).
Le cloporte appartient au groupe des arthropodes (caractérisé par la présence de pattes
articulées) et au sous-groupe des crustacés (puisqu’il possède huit paires de pattes et deux
paires d’antennes).
La lithobie appartient au groupe des arthropodes (présence de pattes articulées) et au
sous-groupe des myriapodes (puisqu’elle possède de nombreuses pattes articulées et une
paire d’antennes).
L’acarien oribate appartient au groupe des arthropodes (présence de pattes articulées) et
au sous-groupe des arachnides (puisqu’il possède quatre paires de pattes).
Le nématode appartient au groupe du même nom (il possède un squelette externe et son
corps est rond).
Remarque : toutes ces espèces appartiennent au groupe des animaux (qui est caractérisé par la
présence d’une tête et/ ou d’une bouche et/ ou des yeux).

26 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


2- Voici ce que tu devais faire :

Tête et/ou bouche et/ou yeux


Séquence 10

c c

‡ AnIMAuX
corps mou, coquille (externe corps annelé
ou interne) ‡ AnnéLIDeS
‡ MOLLuSqueS ver de terre
limace

Squelette interne ‡ VeRTéBRéS


poisson rouge
Squelette interne osseux et quatre membres ‡ TéTRAPODeS
Poils, mamelles Plumes Mains à 4 doigts
‡ MAMMIFÈReS ‡ OISeAuX ‡ AMPHIBIenS
Homme, chat, renard mésange, cygne grenouille

corps rond ‡ néMATODeS


Squelette externe
nématode

Pattes articulées ‡ ARTHROPODeS

4 paires de pattes nombreuses Au moins 5 paires


‡ ARAcHnIDeS paires de pattes, de pattes, 2 paires
acarien oribate 1 paire d’antennes d’antennes
‡ MYRIAPODeS ‡ cRuSTAcéS
lithobie cloporte

3 paires de pattes, 1 paire d’antennes


‡ InSecTeS
collembole

Réponse à la question 3-b) : c’est ici qu’il


fallait classer le collembole.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 27


c
c Séquence 10

3- a) Les attributs présents chez le collembole sont notés dans la « fiche » ci-dessous.

b) Voir l’extrait simplifié de la classification des êtres vivants


(le mot « collembole » y est noté en gras).
c) Ces quatre espèces possèdent toutes des pattes
articulées ; c’est pour cette raison qu’on les classe
dans le groupe des arthropodes.
collembole
(5 mm de long environ)
© Photo M. Fouchard, INRA
http://www.inra.fr/
- tête et/ ou bouche et/ ou
yeux
- squelette externe
- 3 paires de pattes
articulées
- 1 paire d’antennes

Exercice 11
1- Le marronnier d’Inde appartient au sous-groupe des angiospermes (puisque ses graines
sont contenues dans des fruits).
Le polypode vulgaire appartient au sous-groupe des fougères (caractérisées par la présence
de sporanges1).
La grande chélidoine appartient au sous-groupe des angiospermes (puisque ses graines sont
contenues dans des fruits).
La barbule des murs appartient au sous-groupe des mousses (puisqu’elle possède des
sporogones2).
Le lamier pourpre appartient au sous-groupe des angiospermes (ses graines sont contenues
dans des fruits).
Remarque : toutes ces espèces végétales appartiennent au groupe des plantes vertes (groupe
caractérisé par la présence de chlorophylle, un pigment contenu dans les cellules, responsable de
la couleur verte).

1. sporanges (nom masculin) : petits sacs remplis de spores (éléments microscopiques assurant la dispersion des plantes
telles que les fougères ou les mousses).
2. sporogones (nom masculin) : équivalents des sporanges chez les mousses.

28 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


2- Voici ce que tu devais faire :

chlorophylle
‡ PLAnTeS VeRTeS
Tiges
Séquence 10

c c

Sporogones
‡ MOuSSeS
barbule des murs

Feuilles avec des nervures


Sporanges Graines
‡ FOuGÈReS Graines contenues Graines portées
polypode vulgaire dans des fruits par des cônes
‡ AnGIOSPeRMeS ‡ cOnIFÈReS
marronnier d’Inde, pin maritime
grande chélidoine,
lamier pourpre

Réponse à la question 3-c) : il fallait classer


le pin maritime dans le groupe des conifères.

3- a) Les attributs présents chez le pin maritime sont notés dans la « fiche » ci-dessous.

b) Le pin maritime appartient au groupe des plantes


vertes et au sous-groupe des conifères (ses graines
étant portées par des cônes).
c) Voir l’extrait simplifié de la classification des êtres vivants.

Pin maritime
© Photo de J. Pellegrino
Banque nationale de photos
en SVT
- chlorophylle
- tiges
- feuilles avec des nervures
- graines portées par des
cônes

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 29


c
c Séquence 10

Exercice 12
1- La paramécie a été placée dans le groupe des êtres vivants.
2- a) L’attribut utilisé pour construire ce groupe est la présence de cellule(s).
b) Les scientifiques ont choisi cet attribut car les êtres vivants sont tous constitués d’au
moins une cellule (vu dans la séance 2 de la séquence 6).

Exercice 13
1- a) Le pissenlit appartient au groupe des plantes vertes et au sous-groupe des
angiospermes (plantes vertes possédant des tiges, des feuilles avec des nervures et des
graines contenues dans des fruits).
Le pois de senteur appartient au groupe des plantes vertes et au sous-groupe des
angiospermes (plantes vertes possédant des tiges, des feuilles avec des nervures et des
graines contenues dans des fruits).
b) Voir l’extrait de la classification actuelle des êtres vivants (située à la fin du corrigé de cet
exercice).
2- a) Voici le tableau des attributs complété :

Hérisson Rouge-gorge
Attributs Argiope fasciée Bourdon noir
d’europe familier
Tête et/ ou
bouche et/ ou X X X X
yeux
Squelette
X X
externe
Squelette
X X
interne osseux
Quatre
X X
membres
Pattes articulées X X
Poils, mamelles X
Plumes X
b) L’argiope fasciée et le bourdon noir appartiennent au groupe des animaux et au sous-
groupe des arthropodes (en effet, ils possèdent des pattes articulées ; cet attribut
caractérise les arthropodes).
c) Ils appartiennent au groupe des tétrapodes (en effet, ils possèdent un squelette interne
osseux et quatre membres).
d) Voir le schéma complété (les deux sous-groupes qu’il fallait construire y sont représentés,
celui des animaux à poils et mamelles auquel appartient le hérisson d’Europe et celui des
animaux à plumes auquel appartient le rouge-gorge familier).
3- a) La cellule est l’unité (le point en commun) du monde vivant : il faut donc choisir la
cellule comme attribut commun pour réunir toutes les espèces dans un même groupe.

30 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


b) Pour représenter le groupe des êtres vivants, tu devais représenter un groupe sous la
forme d’une grande « boîte » contenant toutes les autres (voir le schéma ci-dessous).

cellule(s)
‡ ÊTReS VIVAnTS
chlorophylle
Séquence 10

c c

‡ PLAnTeS VeRTeS
Tiges
Feuilles avec des nervures
Graines contenues Graines portées par des cônes
dans des fruits ‡ cOnIFÈReS
‡ AnGIOSPeRMeS
pissenlit,
pois de senteur

Tête et/ou bouche et/ ou yeux


‡ AnIMAuX
Squelette interne
‡ VeRTéBRéS
Squelette interne osseux, quatre membres
‡ TéTRAPODeS
Poils, mamelles Plumes
hérisson d’Europe rouge-gorge familier

Squelette externe
Pattes articulées
‡ ARTHROPODeS
argiope fasciée, bourdon noir

Réponse à la question 2-d) :


Deux sous-groupes peuvent être construits ; celui des animaux
à poils et mamelles auquel appartient le hérisson et celui des
animaux à plumes auquel appartient le rouge-gorge familier.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 31


c
c Séquence 11

Séquence 11
Séance 1

Exercice 1
Aliments d’origine animale Aliments d’origine végétale
fenouil, figues, raisin, tomates,
Aliments bruts lait et magret de canard
blé et riz

cerises au sirop, crème


Beurre et yaourt viennent de la
d’amande, confiture de figues,
vache ; boudin noir et saucisson
huile, jus d’orange, pain et
viennent du porc ; le surimi est
ketchup.
Aliments transformés fait de chair de poissons ;
la croûte du pâté vient des
le pâté en croûte contient
céréales.
diverses viandes.
le chocolat contient du beurre
le chocolat contient du lait.
de cacao.

Un produit brut provient directement d’une culture ou d’un élevage. Dans le cas contraire, on
parle de produit transformé.

Exercice 2
1re expérience :
1- Il n’y a qu’un test positif : celui avec le pain (avec la pomme de terre, le test serait aussi
positif)
2- Le pain contient de l’amidon ; le sucre, le lait et l’huile n’en contiennent pas.

L’amidon est un sucre lent, ce qui veut dire qu’il est progressivement utilisé par l’organisme après
avoir été consommé. C’est pourquoi on recommande aux sportifs une alimentation riche en
sucres lents (pâtes, riz, pain…) quelques heures avant l’effort.

L’amidon fait partie de la famille des glucides. Les aliments riches en amidon sont des féculents.
2e expérience :
1- J’observe que les bandelettes tests changent de couleur dans les expériences avec lait et le
jus de fruit, mais pas avec l’huile.
2- Le lait contient donc des sucres rapides.
3- L’huile ne contient pas de sucres rapides.

Les sucres rapides sont aussi des glucides, comme les sucres lents. Les sucres rapides sont utilisés
par le corps immédiatement après avoir été consommés. Ils ont un goût sucré ; on les trouve dans
les fruits, les confitures, les sucreries…

Le sucre rapide le plus utilisé par le corps est le glucose.


32 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e
3e expérience :
1- On observe une tache translucide avec l’huile ; un peu avec le lait, mais pas avec le jus de
fruit (ou l’eau).
2- On peut donc trouver des matières grasses dans l’huile et le lait.
Je sais faire une conclusion à partir de plusieurs observations :
Les expériences montrent que le lait contient des sucres rapides, des lipides, mais pas
Séquence 11

c c

d’amidon.

Exercice 3
1-

Valeur énergétique
quantité de nutriments pour 100 grammes
pour 100 g (ou
Aliment d’aliment (en grammes/100 grammes d’aliments)
100 mL) d’aliment
analysé
ou kilocalories
glucides protéines lipides
(kcal)
Céréales
75,7 10,5 4,4 385
mélangées
Cœurs
d’artichauts 6 1,8 0 31
en boîte
Chocolat
43 7,7 37 536
noir
Gaufres au
65,4 3,8 15 412
miel
Gésiers
0,5 23,5 8 168
confits
Lait
4,8 3,15 1,55 46
demi-écrémé
Lentilles
52 26 1 321
vertes sèches
Yaourt au lait
4,79 5,45 6 95
de brebis
L’aliment le plus riche en glucides est les céréales.
L’aliment le plus riche en lipides est le chocolat noir.
L’aliment le plus riche en protéines est les lentilles vertes.
L’aliment le plus énergétique est le chocolat noir.
2- L’aliment qui contient le plus de sucres rapides et qui a donc le goût le plus sucré est la
gaufre au miel.
Eh oui ! Le chocolat est très gras et très sucré. Gare à la balance !
3- Les autres constituants des aliments indiqués sur les étiquettes sont :
- le phosphore, le magnésium, le calcium… qui sont des sels minéraux,
- les vitamines.
Bien sûr, chaque aliment contient de l’eau, de quelques % pour le gruyère à 70 % pour les
légumes et les fruits frais.
© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 33
c
c Séquence 11

Exercice 4
1- La quantité de protéines recommandée par jour est 90 g.
La quantité de glucides recommandée par jour est 380 g.
La quantité de lipides recommandée chaque jour est 80 g.
2- 100 grammes de lentilles contiennent 26 g de protéines. Pour se procurer 90 g de protéines,
il faudrait manger 346 g de lentilles.
100
Détail du calcul : x 90 soit environ 346 g
26
Donc, 346 g de lentilles suffisent à assurer les AJR d’un enfant.
3- 100 g de céréales contiennent 10,5 g de protéines. Pour se procurer 90 g de protéines, il
faudrait manger 857 g de céréales.
100
Détail du calcul : x 90 soit environ 857 g, plus du double des lentilles !
10,5
Exercice 5
1- Le petit déjeuner non équilibré est le n° 1 car il n’y a pas de produit laitier.

Par ailleurs, le croissant au chocolat est trop gras et trop sucré. Donc à ne pas consommer tous
les jours !
2- Le petit déjeuner n° 3 est équilibré, mais pas parfait car il ne comporte pas de boisson.

Exercice 6
Tes repas seront équilibrés si tu as pris un élément de chacune des 9 sous-familles d’aliments.
Pour les graisses, pas besoin de les notifier dans ton menu : tu les utilises pour la cuisson ou
l’assaisonnement.

Un enfant doit éviter de boire des sodas pendant le déjeuner et le dîner.


1er repas : 2e repas :
carottes râpées pommes de terre en salade
filet de poisson poché omelette
céréales mélangées haricots verts
gruyère yaourt
pomme au four raisin
On peut aussi mettre : - le féculent en dessert : gâteau de riz, gâteau de semoule
- les légumes cuits en entrée : betteraves, poireaux vinaigrette

Exercice 7
Beurre, biscottes, confiture, côtelette d’agneau, crème chantilly, haricots rouges, haricots
verts, maïs, margarine, miel, raisin, riz, salade verte, saumon, pâtes.
Les haricots verts et la salade verte ne sont ni gras, ni sucrés, ni riches en amidon. Ils apportent
peu de calories… sauf si on les accompagne de beurre fondu ou de trop d’huile !

34 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 8

Partie du végétal
racine
tige
Carotte, radis
Aliment

Asperge, céleri branche


Séquence 11

cc c c

feuille Salade verte, chou rouge


bourgeon Chou de Bruxelles, pointe de l’asperge
fleur Artichaut
fruit Cornichon, tomate, haricot vert
graine Haricot blanc, petit pois
tubercule Pomme de terre
bulbe Oignon

Séance 2

Exercice 9

1-

2- Le tallage, phénomène naturel, permet d’obtenir plusieurs tiges à partir d’une seule. Il y
aura donc plus d’épis et plus de grains de blé.

3- La récolte du grain est la moisson.

4- « semis » : du verbe semer. Mise en place des semences (graines) dans un terrain préparé à
cet effet (généralement après les labours).

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 35


cc
c c Séquence 11

Exercice 10
1- Les végétaux chlorophylliens ont besoin de matière minérale (eau, sels minéraux, dioxyde de
carbone) ; ils se nourrissent » uniquement à la lumière.

Petite précision « écologique » qui te sera réexpliquée au cours de ta scolarité :


Quand les plantes chlorophylliennes « mangent », elles « avalent » du dioxyde de carbone et
« rejettent » du dioxygène, ce qui enrichit l’air que respirent 99 % des êtres vivants.
Donc les plantes chlorophylliennes :
- consomment du dioxygène 24 heures sur 24 pour leur respiration ;
- et fabriquent du dioxygène quand il y a de la lumière (grâce à la photosynthèse).
Evitons donc de trop saccager les plantes chlorophylliennes de notre environnement et le
phytoplancton de l’océan !
2-

champ n° 1 champ n° 2 champ n° 3 champ n° 4 champ n° 5


Dose d’engrais
utilisée 0 50 100 150 200
(en kg/ha)
Rendement de
la parcelle 1,5 2,3 3,9 4,1 4,3
(en t/ha)

3- La quantité d’engrais qui donne le meilleur rendement est 200 kg/ha.


4- La meilleure quantité d’engrais à utiliser pour obtenir un bon rendement sans dépenser trop
est 100 kg/ha. Au-delà de 100 kg/ha, l’amélioration du rendement est très faible et cela ne
justifie pas le coût supplémentaire.

De plus, l’excès d’engrais non utilisé par la plante polluerait l’environnement.

Exercice 11
1- a) Le porc mâle est le verrat.
b) Le porc femelle est la truie.
c) Le petit du porc est le porcelet ou le cochonnet.

2- Deux qualités des porcs chinois : les truies font beaucoup de petits, la viande est excellente.
3- Cite deux qualités des porcs européens : la croissance est rapide, la carcasse est maigre et
bien proportionnée.
4- Le croisement entre un verrat européen et une truie chinoise est intéressant car les porcelets
ont hérité des qualités des deux parents.

36 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 12
Insecticide : produit utilisé pour détruire les insectes nuisibles.
Fongicide : produit utilisé pour détruire les champignons
Pesticide : produit utilisé pour détruire les parasites animaux et végétaux qui nuisent aux
Séquence 11

cc c c

cultures.
Herbicide : produit utilisé pour détruire les herbes indésirables dans une culture.

Exercice 13
1-

Type et durée Type de nourriture Prix du kilo de


étiquettes
d’élevage des poulets poulet
Alimentation 100
83 jours minimum % végétale dont
n° 1 15,40 €
en plein air 75 % de céréales
minimum
99,1 % de nourriture
87 jours minimum
n° 2 sans OGM, 80 % de 20,01 €
en plein air
céréales
En batterie, durée
n° 3 100 % végétaux 12,67 €
non précisée

2- Un jeune poulet à l’état sauvage mange des graines : il est granivore.

Un poulet adulte mange de tout : il est omnivore.


3- Le type d’élevage qui respecte le mieux l’animal et donnera une viande de bonne qualité est
le n° 2. L’animal peut courir et a un espace vital suffisant. Sa nourriture est naturelle, sans
OGM. Il est tué seulement au bout de 87 jours.
4- Les farines animales contiennent plus de protéines que les céréales. Les poulets grandissent
donc plus vite et on peut les vendre plus tôt… Cela économise du temps et des aliments.

Exercice 14
Quand on cultive les plantes en serres éclairées 20 heures par jour, elles reçoivent plus de
lumière et donc fabriquent d’avantage de matière : elles grandissent plus rapidement.

Remarque : S’il est appliqué trop longtemps, ce procédé finit par épuiser le végétal qui arrête
alors de grandir.

Il en va de même si, suite à une pollution atmosphérique, la plante chlorophyllienne « mange »


trop de dioxyde de carbone : elle pousse mieux dans un premier temps, mais finit par avoir une
« indigestion » et vieillit prématurément.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 37


cc
c c Séquence 11

Exercice 15
1- Ce schéma est mal légendé car :

a) Les traits ne sont pas tracés à la règle.

b) Ils ne sont pas tous bien horizontaux.

c) Certains se croisent.

d) Tous les traits n’ont pas de flèche au bout.

e) Les flèches ne touchent pas toutes ce qu’elles désignent.

f) Une des légendes est inscrite sur le schéma.

g) Les légendes devraient être alignées à environ 1 cm du schéma

2- Schéma correctement annoté.

enveloppe

amande

germe

Tu pouvais choisir de mettre les légendes différemment, du moment que les flèches touchent bien
ce qu’elles désignent.

Exercice 16
On peut trouver au moins six raisons :

- Les larves de coccinelle ne vont manger que les pucerons, alors que les insecticides vont tuer
les pucerons, mais aussi les abeilles de ce cultivateur : il aura donc moins de miel.

- Les insecticides chimiques peuvent polluer l’air et causer des problèmes respiratoires.

- Ils peuvent aussi s’infiltrer dans le sol, être entraînés avec les eaux de ruissellement et polluer
plus loin.

- Par ailleurs, les insecticides chimiques vont être déposés sur les pétales des roses et risquent
donc de se retrouver dans la confiture. Le consommateur mangera donc un peu de produit
chimique.

- Les insecticides sont souvent chers.

- Il y a aussi un risque pour la santé du cultivateur s’il ne respecte pas les doses et les
consignes de sécurité (gants, masque).

38 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 17
1- Les doses de nitrates trouvées dans chacune des deux rivières sont les suivantes :
rivière sans bande herbeuse : 82 mg/L
rivière avec bande herbeuse : 37 mg/L
Séquence 11

c c

2- Les nitrates se sont infiltrés dans le sol, ont été entraînés avec les eaux de ruissellement
jusqu’à la rivière.
3- La bande herbeuse a absorbé une partie des nitrates pour sa propre croissance, ce qui a
diminué la quantité rejetée à la rivière.

Exercice 18
Quelques recettes garanties « bio » !!!
contre les pucerons :
- les larves de coccinelles,
- pulvériser les rosiers avec le mélange suivant : 1 litre d’eau, 100 g de savon noir et
2 gousses d’ail écrasées.
contre les fourmis :
- mettre un citron près de l’endroit où passent les fourmis,
- du marc de café,
- de la lavande,
- enrouler autour d’un tronc d’arbre, à 10-15 cm du sol, une ficelle trempée dans une
décoction de tabac.
contre les limaces :
- un morceau de charbon de bois,
- une coupelle pleine de bière,
- du gros sel.
engrais naturel :
- le marc de café,
- le purin d’ortie (en plus, il est insecticide !)
contre les mauvaises herbes :
- verser dans les allées, sur les terrasses l’eau de cuisson des pommes de terre : elle contient
des toxines herbicides.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 39


c
c Séquence 12

Séquence 12
Séance 1

Exercice 1
Cidre • • Tomates
Ketchup • • Poule
Œuf • • Pommes
Pain • • Blé
Pâtes • • Betterave à sucre
Sucre • • Poisson
Surimi • • Chèvre
Yaourt • • Canne à sucre

Exercice 2
Transformation
Canard devenu confit de canard : confit dans la graisse de canard . . . . . . . . chimique
Carottes en boîtes : mise en conserve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . physique
Cuisse de porc devenue jambon blanc : cuisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . physique
Cuisse de porc devenue jambon cru : salage, séchage . . . . . . . . . . . . . . . . . . chimique et
physique
Farine devenue pain : fermentation, cuisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . biologique et
physique
Fraises devenues confiture : cuisson dans le sucre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . physique et
chimique
Lait mis en brique : traitement UHT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . physique
Poissons divers devenus surimi : cuisson, aromatisation et mise en forme . . . physique et
chimique
Saumon devenu tranches de saumon fumé : fumage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . physique

Exercice 3
1- Définition du mot azyme : se dit d’un pain qui est cuit sans levain (donc sans ferment).
2- La fermentation du pain été découverte en Égypte, il y a 3 000 ans.
3- L’eau du Nil contenait des micro-organismes qui étaient de véritables levures naturelles qui
faisaient gonfler la pâte.
4- Pour reproduire la fermentation du pain, ils mélangeaient un peu de cette pâte levée, le
« pâton » à la nouvelle pâte et l’ensemençaient.

Exercice 4
1- La pâte à pain a levé quand elle a été mélangée avec de la levure et laissée à température
ambiante.
2- La levure ne peut pas agir au froid.

40 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 5
1- La fermentation du lait ne peut pas se faire si le lait a été bouilli ou si on n’a pas ajouté de
ferment.
2- Le lactobacille est une bactérie qui est vivante. Il meurt si on l’ébouillante.
Séquence 12

cc c c

Exercice 6
1
1- 0,01 mm peut se lire e
de mm. Donc on peut ranger côte à côte 100 levures dans
1 mm. 100
2- Les levures appartiennent au groupe des champignons.
3- On les a appelées « levures » car elles font lever la pâte à pain.
4- La levure chimique n’est pas vivante ; ce n’est pas un micro-organisme, elle est faite à partir
de bicarbonates.

Exercice 7
1- Les levures sont responsables de la fermentation alcoolique du raisin.
2- Pendant la fermentation alcoolique, les levures transforment le sucre du raisin en alcool et
en dioxyde de carbone.
3- Les cuves bouillonnent car le dioxyde de carbone se dégage.
4- Le botrytis enlève l’eau du grain de raisin, ce qui le rend plus sucré.
5- Un même jus de raisin donne des vins aux goûts différents selon les levures utilisées, selon
la quantité de levures utilisée, selon la présence ou non d’autres micro-organismes qui
modifient le goût du raisin avant la fermentation.

Le goût sera aussi différent si le vin fermente en cuve de bois ou de métal, selon la température
de conservation…

Exercice 8
1- Le gaz qui a gonflé le ballon provient de la fermentation du sucre par la levure.
2- Le gaz produit est du dioxyde de carbone.
3- À la fin de l’expérience, l’alcootest est vert. La fermentation du sucre a donc produit de
l’alcool.
4- Au cours de la fermentation, la levure a transformé le sucre en alcool et en dioxyde de
carbone.

Exercice 9
La transformation biologique du lait en yaourt est réalisée par des ferments lactiques qui sont
des êtres vivants.
La fermentation de la pâte à pain est réalisée par des levures vivantes.

D’autres phrases plus longues étaient possibles :

Le lait est transformé en yaourt par des ferments lactiques qui sont des êtres vivants : c’est une
transformation biologique.

Si les levures ne sont pas vivantes, la fermentation de la pâte à pain est impossible.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 41


cc
c c Séquence 12

Exercice 10
1- L’animal utilisé dans la fabrication du nuoc-mâm est l’anchois.

2- La fabrication dure au moins 6 mois.

3- Le nuoc-mâm a un avantage par rapport au sel : il contient des oligoéléments bons pour la
santé.

Séance 2

Exercice 11
1- L’ordre chronologique des photos est : c / e / a / b / d.

2- La levure agit sur les sucres de la farine ; elle produit du dioxyde de carbone, ce qui fait
gonfler les pâtons.

Exercice 12
1- Les deux ferments obligatoirement présents dans un yaourt sont Lactobacillus bulgaricus et
Streptococcus thermophilus.

2- Non, on ne peut pas appeler yaourt un produit qui contient en plus du bifidus. Un yaourt
ne contient que les deux bactéries précédemment citées.

3- On peut appeler yaourt un produit aux deux ferments de base qui contient des fruits. Mais
à condition qu’il n’y ait pas plus de 30 % de fruits.
4- Les yaourts ne sont pas stérilisés après la fermentation du lait ; ils contiennent des bactéries
encore vivantes.

5- Si tu secoues un yaourt « normal », tu obtiens un yaourt brassé.

6- Raisons expliquant la diversité de goût des yaourts : l’aliment mangé par l’animal, la qualité
des ferments lactiques, l’adjonction d’autres ferments, de sucre …

Exercice 13
1- Un aliment peut être contaminé par une bactérie avant, pendant et après sa
fabrication : dans l’élevage ou la culture, pendant la collecte, la transformation, le
stockage, et le transport jusqu’au magasin, dans le magasin, dans la maison.

2- Un aliment qui subit des changements de température s’abime et devient plus sensible aux
bactéries pathogènes.

3- La chaîne du froid oblige à conserver un aliment à la même température de sa production à


sa consommation.

4- Il ne faut pas manger un aliment dont la DLC est dépassée car il peut contenir un taux de
bactéries supérieur à la normale, ce qui peut être mauvais pour la santé.

42 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Exercice 14
1- Bactérie pathogène : tu pouvais citer la salmonelle, la listeria, le clostridium.
2- La listéria provoque de violents vomissements et des diarrhées, trois heures environ après
l’ingestion de l’aliment.
3- Il faut jeter une boîte de conserve au couvercle gonflé car elle a été mal stérilisée et contient
Séquence 12

c c

une bactérie toxique. Le clostridium botulinum a fabriqué une toxine qui peut être mortelle
et a dégagé un gaz qui a gonflé la boîte.

Exercice 15
De la vache (à la ferme) à la table du petit déjeuner, on peut contrôler :
1- À la ferme : l’alimentation des vaches, la propreté de l’étable, la désinfection des pis de la
vache avant la traite.
2- Entre la ferme et l’usine : la désinfection et la température du camion.
3- À l’usine de mise en bouteille du lait : la température, la propreté des ateliers, le port de
masques et de gants pour le personnel.
4- Entre l’usine et le magasin ; entre le magasin et ta maison : le respect de la chaîne du froid ;
5- Dans le magasin : mauvaises conditions de stockage.
6- À la maison : la conservation à la température indiquée, le respect de la date limite de
consommation.

Exercice 16
1- Les lettres UHT veulent dire Ultra Haute Température.
2- Les avantages de la stérilisation UHT sont nombreux. Elle détruit tous les germes, mais n’a
pas le temps de détruire les vitamines et les oligoéléments. Un lait UHT peut être conservé
plusieurs mois dans son emballage intact sans être modifié.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 43


Annexe 1

Je réalise un dessin d’observation


Le matériel nécessaire
- un crayon à papier (bien taillé) ;
- une gomme ;
- une règle ;
- une feuille de papier blanche (si cela t’est demandé).

Les étapes à suivre


1- Je dessine
a) Trace, au crayon à papier, au centre de la feuille, les contours de l’objet :
- sans appuyer sur le crayon ;
- sans dessiner les détails ;
- et en respectant les proportions.

Bourgeon de marronnier en coupe (taille réelle)


© Médiathèque SVT académie de Rouen
b) Repasse le contour au crayon à papier par un trait net, fin et non hachuré.
c) Ajoute les détails.

Ton dessin doit être fidèle à la réalité. Pour cela, tu ne dois dessiner que ce que tu observes.

118 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Annexe 1

2- J’écris les légendes


a) Trace à la règle, horizontalement et au crayon à papier une flèche pour chaque
légende. Les traits des flèches ne doivent jamais se croiser.
b) Écris chaque légende en face de la flèche qui lui correspond. Les légendes doivent être
notées au crayon, en minuscules, horizontalement et les unes en dessous des autres.

Les légendes doivent être complètes et sans faute d’orthographe !

3- J’écris un titre
a) Sous le dessin, note le titre, au crayon à papier.
b) Indique, au crayon et à droite du titre, l’échelle ou le grossissement auquel est réalisé le
dessin.

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 119


Séquence 6 — séance 1

J’observe au microscope
Le microscope

Oculaire

Tube optique

Vis macrométrique
Tourelle Potence

Objectif Vis micrométrique

Platine
Valets
Diaphragme

Miroir

un microscope optique
© PhotoDisc

Les étapes à suivre


1- J’installe le microscope
a) Place le microscope sur une table, la potence située vers toi.
b) Vérifie que le petit objectif est placé dans l’axe du tube optique (tu dois toujours
commencer tes observations par le plus faible grossissement).
2- Je règle la lumière
a) Ouvre le diaphragme pour laisser passer la lumière.
b) Allume la lampe du microscope ou oriente le miroir afin de capter la lumière (regarde
dans l’oculaire et vérifie que le rond est clair sans pour autant être éblouissant).
3- Je réalise l’observation
a) Dispose la préparation microscopique sur la platine et fixe-la avec les valets.
b) Place un œil sur l’oculaire et fais la mise au point en tournant lentement la vis
macrométrique (l’objet observé doit être net).
c) Explore la préparation microscopique en déplaçant lentement la lame de droite à
gauche et d’avant en arrière. Localise ainsi la zone de l’objet qui a le plus d’intérêt.
d) Règle avec précision la netteté grâce à la vis micrométrique.
Remarque : si tu souhaites passer à un grossissement plus fort, change d’objectif en faisant tourner
la tourelle et refais la mise au point.
4- Je calcule le grossissement
a) Repère sur le microscope le grossissement de l’oculaire (noté 10 ×, 15 ×…) et celui de
l’objectif que tu as utilisé (noté 4 ×, 10 ×, 40 ×…).
b) Pour calculer le grossissement de l’objet observé, utilise la formule suivante :
grossissement de l’oculaire × grossissement de l’objectif = grossissement de l’objet observé
Exemple : 10 (grossissement de l’oculaire) × 40 (grossissement de l’objectif) = 400

120 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e


Séquence 12 — Annexe

ANNEXE
J’apprends à lire et à analyser
un graphique sous forme de courbe
Qu’est-ce qu’un graphique ?
Un graphique permet de représenter des données chiffrées sous une forme facilitant la
compréhension.
Comment lire un graphique sous forme de courbe ?
1- Dans un premier temps, il faut repérer le titre du graphique ; ce dernier indique « de
quoi on parle ».

Dans l’exemple choisi, le titre est le suivant (voir le 1 sur le graphique) : « Évolution de la masse
d’un veau en fonction de son âge ? ».
2- Ensuite, il faut repérer à l’extrémité de chaque axe la grandeur mesurée et son unité.

Ainsi, dans l’exemple choisi (voir le 2 sur le graphique) :


- l’axe vertical correspond à la masse du veau (c’est la grandeur mesurée) exprimée en
kilogrammes (c’est l’unité).
- l’axe horizontal correspond à l’âge du veau donné en mois.

2 Masse du veau (en kg)

400

300 +

200

100 +

50

0
Âge du veau
0 1 2 4 6 8 (en mois)
2

Évolution de la masse d'un veau en fonction de son âge 1

140 — © Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e

© Cned – Académie en ligne


séance 1 — Séquence 12

3- Pour retrouver les coordonnées d’un point, il faut tracer des lignes en pointillés pour
mettre en relation une valeur de l’axe vertical et une valeur de l’axe horizontal.

Par exemple, pour déterminer la masse du veau à l’âge de 2 mois, il faut :

a) Repérer sur l’axe horizontal, la valeur donnée : 2 mois.

b) Tracer une ligne verticale en pointillés qui part de ce point et qui arrive à la courbe.

c) À partir du point de la courbe, tracer une ligne horizontale qui rejoint l’axe vertical.

d) Lire la valeur correspondante. Ici, c’est : 100 kilogrammes.

Masse du veau (en kg)

400

300 +

200

100 +

50

0
Âge du veau
0 1 2 4 6 8 (en mois)

Évolution de la masse d'un veau en fonction de son âge

Comment analyser un graphique sous forme de courbe ?


S’il t’est demandé de décrire l’évolution de la grandeur mesurée, tu dois expliquer comment
la grandeur mesurée évolue dans le temps (cette grandeur augmente-t-elle au cours du temps ?
Diminue-t-elle ou reste-t-elle constante ?).
Ainsi, dans l’exemple choisi :

« La masse du veau augmente au cours du temps ».

© Cned, Sciences de la vie et de la Terre 6e — 141

© Cned – Académie en ligne

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